Dermouche, Tassadit
Dermouche, Tassadit
Dermouche, Tassadit
DERMOUCHE TASSADIT
PROMOTION 2010/2011
REMERCIMENTS
Tassadit
Liste des notations et des symboles
: Déformation totale
: Déformation élastique
: Déformation élastique
n : La normale à la surface
: Contrainte
I : Tenseur identité
: multiplicateur plastique
: La valeur ultime de =
: Champ d’accélération
Champ de vitesse
: La matrice déformation-déplacement
: La fonctionnelle élémentaire
M : Matrice de masse
: Coefficient de frottement
: Coefficients de lame
E : Le module de Young
u : Coefficient de poisson
R (U) : Le résidu global
{ } : Vecteur
[ ] : Matrice
(:) : produit doublement contracté
Liste des figures
Figure I. 1 : Schématisation d’une opération de formage………………………………. 2
Figure I.2: Le principe de matriçage………………………………………………..…... 3
Figure I.3 : Le principe de l’estampage………………………………...………………. 4
Figure I.4 : procédé de laminage………………………………………………………………. 5
Figure I.5: opération d’extrusion…………………………………………………………. 6
Figure I.6 : Pièces obtenues par extrusion……………………………………........ 6
Figure I.7 : Schématisation d’un outil de découpage de tôles minces……………………… 7
Figure 1.8 : Représentation de la forme générale de la courbe effort/ déplacement …..….… 8
Figure I.9: procédé de pliage.……………………………………………...…………....... 9
Figure I.10 : a) Pliage en V ; b) Pliage en l’air…………………………………….. 9
Figure I.11 : a) Pliage en frappe ; b) Pliage en tombé de bord…………………….. 9
Figure I.12 : Exemples des pièces obtenues par hydroformage…………………………….. 10
Figure I.13 : Principe du procédé d’hydroformage des tubes …………………………….. 11
Figure I.14: Principe d’hydroformage des flans simple…………………………………… 11
Figure I.15: Principaux modes de défaillances (Flambage, Plissement et Rupture) …..…..
12
Figure I.16 : procédé d’emboutissage…………………………………………………….......
13
Figure I-17 : Plan schématique d'un outillage d'emboutissage………………………………
14
Figure I.18 : Les différentes phases de l’emboutissage…………………………… 16
Figure I.19 : Pièces obtenues par emboutissage – a) petites pièces – b) pièces de
gros volume…………………………………………………………………………… 16
Figure I.20 : Modes de déformation dans le cas de l'emboutissage d'une pièce de
révolution.…………………………………………………………………………………… 17
Figure I.21: Deux modes principaux de déformation en emboutissage………………...... 18
Figure I.22 : Illustration de différents défauts rencontrés en emboutissage, a)formation de
plis, b) défonçage de la pièce, c) formation des cornes d’anisotropie ………………………. 19
Figure 1.23. Exemple de déformées obtenues à la fin puis après l’étape d’emboutissage
(simulation par éléments finis) d’une géométrie en « Oméga »………………………….. 20
Figure I.24 : le retour élastique après l’emboutissage……………………………………. 21
Figure 1.25. Striction sur une tôle épaisse (en haut) et très mince (en bas)……………… 22
Figure 1.26. Rupture sans formation de plis (à gauche : effort de serrage élevé) et avec
formation de plis (à droite : effort de serrage faible)……………………………………... 23
Figure II.1 : Représentation de l’écrouissage isotrope ……………………………….….. 27
Liste des figures
Figure II.2 : (1) représentation de l’écrouissage cinématique linéaire de Prager dans
le plan des contraintes principales, et en traction/compression uni-axiales(2)………. 28
Figure II.3 : Faciès de rupture d’un acier………………………………………………… 30
Figure 1I.4 : Germination de l’inclusion par a) rupture b) décohésion
inclusion/matrice………………………………………………………………………….. 31
Figure II.5: Croissance des cavités………………………………………………………. 32
Figure II.6: Coalescence des cavités……………………………………………………... 33
Figure II.7 : Réponse schématique d’une éprouvette à un essai de traction uniaxiale
([Mariage03])……………………………………………………………………………… 34
Figure II .8: Coupe d’un élément endommagé…………………………………………... 36
Figure III.1 : conditions aux limites……………………………………………… 38
Figure III.2 : Discrétisation du domaine C………………………………………………. 39
Figure III.3: L’interface d’Abaqus/Cae………………………………………………… 45
Figure IV. 1 : courbe expérimentale Contrainte-Déformation pour l’Aluminium
[Khe04]…………………………………………………………………………….. 49
50
Figure IV.2: schématisation de l’élément de volume représentatif (EVR)………..
Figure IV.3 : Superposition de la courbe expérimentale et numérique de la Contrainte-
52
..Déformation……………………………………………………………………………….
53
Figure IV .4 : Schématisation de l'essai d'emboutissage de Swift………………………...
Figure IV.5 dimensions de l'outillage et du flan…………………………………………. 54
III .2.1 Discrétisation spatiale. Principe des puissances virtuelles (PPV) ………………. 37
I.1 Introduction :
La mise en forme des matériaux métalliques, est une opération qui assure la fabrication des pièces,
en production de grandes séries à faible coût. Rapportés à la qualité des pièces finales obtenues, les procédés
de mise en forme restent la forme la plus économique d’obtention des produits par déformation plastique des
métaux. Au cours du formage, les pièces subissent des variations dimensionnelles ou des caractéristiques
fonctionnelles qui peuvent affecter d’une manière considérable leur qualité finale.
I.2 procédés de mies en forme :
Les procédés de mise en forme ayant une incidence directe sur les caractéristiques
morphologiques et mécaniques des pièces, il est nécessaire de connaître les principes physiques et
technologiques de ceux-ci afin de concevoir efficacement nos produits.
Le choix d’un procédé de mise en forme est fonction du matériau retenu et des caractéristiques
produit. En effet, chaque procédé dépend d’une famille de matériaux et impose ses règles de tracé. De la
même manière, les caractéristiques pièces peuvent imposer un procédé.
On peut classer les procédés dans quatre familles suivant la méthode de mise en forme :
Par enlèvement de matière ;
On part d’un bloc, et on crée les formes de la pièce en enlevant la matière à l’aide d’un outil
Exemple : usinage…
Par ajout de matière ;
On part d’un plateau vide, et on ajoute de la matière pour créer la pièce.
Exemple : dépôt de fil abs.
Par transformation (moulage) ;
On coule la matière à l’état liquide ou pâteux dans un moule, et on obtient la pièce après solidification.
Exemple : Injection plastique …
Par déformation.
On part d’un matériau en feuille que l’on déforme à l’aide d’un outillage spécifique.
Exemple : emboutissage…
Parmi ces procèdes on s’intéresse particulièrement aux procédés de mies en forme par
déformation plastique.
1
Chapitre I Procédés de mise en forme
2
Chapitre I Procédés de mise en forme
3
Chapitre I Procédés de mise en forme
I.3.1.3 Laminage :
Le laminage est un procédé de fabrication par déformation plastique. Il concerne différents
matériaux comme le métal ou tout autre matériau sous forme pâteuse comme le papier ou les pâtes
alimentaires. Cette déformation est obtenue par compression continue au passage entre deux cylindres
tournant dans des sens opposés, appelés rouleaux. Il existe aussi des opérations de laminage particulières
utilisant plus de deux rouleaux.
Un laminoir est une installation industrielle ayant pour but la réduction d'épaisseur d'un matériau.
Il permet également la production de barres profilées (produits longs).
Il existe de nombreux types de laminoirs :
laminoir à produits plats
laminoirs industriels pour les métaux
laminoir à papier
laminoir à verre afin de produire les verres imprimés, colorés ou non, utilisés dansl'aménagement
intérieur, les vitrages occultant et la décoration.
laminoir à produits longs
laminoirs universels (métaux)
laminoirs en cannelures (métaux)
laminoirs à fils industriels (cuivre par exemple)
laminoirs de bijoutiers
laminoirs à rouleaux coniques : pour le formage des roues pour le chemin de fer
laminoir à pâtes alimentaires : pour toutes les nouilles plates y compris les lasagnes
laminoir de boulangerie/pâtisserie : pour les pâtes à tartes, la pâte feuilletée et
à croissants.
4
Chapitre I Procédés de mise en forme
I.3.1.3 L’extrusion :
L'extrusion est un procédé de fabrication avec lequel un matériau compressé est contraint de traverser
une filière ayant la section de la pièce à obtenir. On forme en continu un produit long (tube, tuyau, profilé,
fibre textile) et plat (plaque, feuille, film).
Il ne faut pas confondre ce procédé avec le tréfilage qui consiste aussi à faire passer un matériau au
travers d'une filière, mais sous l'effet d'une traction. Ce procédé est conduit à froid.
L'extrusion donne des pièces aux formes encore plus précises que celles qui sont réalisées avec
l'estampage ou le matriçage. De plus, les pièces présentent des états de surface excellents, ce qui permet
souvent de les utiliser sans usinage complémentaire.
L'extrusion s'applique à divers produits tels les métaux, les matières plastiques, les caoutchoucs, les
matériaux composites, mais aussi l'argile pour la fabrication des briques alvéolaires, les pâtes alimentaires.
5
Chapitre I Procédés de mise en forme
7
Chapitre I Procédés de mise en forme
Définition des phases principales de la courbe effort-déplacement du procédé de découpage (Voir figure
I.8).
8
Chapitre I Procédés de mise en forme
I.3.2.3 Hydroformage :
L’hydroformage est un procédé de mise en forme, actuellement très utilisé puisqu’il présente plusieurs
9
Chapitre I Procédés de mise en forme
avantages par rapport à d’autres procédés. Cette technique de mise enforme utilise la pression d’un fluide
pour mettre en forme la tôle. Donc par rapport au procédé d’emboutissage par exemple le liquide peut
jouer le rôle du poinçon ou de la matrice .Cette technologie trouve, aujourd’hui, de plus en plus
d’applications pour les pièces automobiles telles que les longerons, les collecteurs d’échappement, les
berceaux support moteur, . . . (figure I.12).
10
Chapitre I Procédés de mise en forme
Au cours de ce procédé, deux plaques sont formées simultanément à l’intérieur d’une même matrice
comportant une partie supérieure et une partie inférieure. Ce procédé a l’avantage de fournir deux pièces
simultanément.
En dépit des avantages cités ci-dessus, l’hydroformage présente certaines limitations aussi bien d’ordre
technologique qu’économique :
Procédé lent et cadence de production peu élevée,
Nécessite des matrices de haute qualité,
Les matrices rugueuses peuvent causer l’amincissement des parois et la rupture des pièces.
Les principaux problèmes dans ce procédé que les chercheurs tentent d’éviter ou les minimiser sont :
Striction
Rupture
Plissement
12
Chapitre I Procédés de mise en forme
13
Chapitre I Procédés de mise en forme
3. L’emboutissage en température :
a) L’emboutissage à froid :
Cette technique consiste à former une pièce à température ambiante. Elle est principalement utilisée
sur un outillage double effet mais peut aussi l’être sur un outillage simple effet dans le cas où les
emboutis sont peu profonds ou s’ils nécessitent peu d’effort de serrage.
Ce type de formage permet d’obtenir une meilleure précision dimensionnelle, limite les coûts et
évite la formation d’oxyde. Néanmoins, l’épaisseur des tôles à emboutir ainsi que les caractéristiques
mécaniques sont à l’origine des limitations de cette technique. En effet, il devient nécessaire pour les
grandes épaisseurs d’effectuer l’emboutissage en plusieurs passes. A ceci, il faut ajouter d’une part
l’effet de l’écrouissage apparaissant lors de la mise en forme et se traduisant par un durcissement
structural et une baisse de la ductilité. D’autre part, la création de contraintes résiduelles au sein de la
pièce finie en limite ses applications (risque de rupture fatigue).
b) L’emboutissage à chaud :
Principalement utilisé sur presses hydrauliques simple ou double effet, le formage de fonds de
réservoir en acier est le plus important domaine d’application. Cette technique facilite la déformation du
matériau, permet l’emboutissage de pièces profondes par chauffage du flan (et de la matrice) et évite
l’écrouissage et la formation de contraintes résiduelles. Les cadences de production de l’emboutissage à
chaud sont moins élevées que celles de l’emboutissage à froid du fait de l’inertie de chauffage. De plus
les pièces finies sont de moins bonne qualité, que ce soit au niveau de l’état de surface ou du
dimensionnement. Enfin, cette technique nécessite des mises au point de la sécurité plus importantes.
15
Chapitre I Procédés de mise en forme
Phase 1 : poinçon et serre flan sont relevés. La tôle, préalablement graissée, est posée sur la matrice.
Phase 2 : le serre flan est descendue et vient appliquer une pression bien déterminée, afin de maintenir
la tôle tout en lui permettant de fluer.
Phase 3 : le poinçon descend et déforme la tôle de façon plastique en l’appliquant contre le fond de la
matrice.
Phase 4 : le poinçon et le serre flan se relèvent : la pièce conserve la forme acquise (limite d’élasticité
dépassée).
Phase 5 : on procède au « détourage » de la pièce, c’est-à-dire à l’élimination des parties devenues
inutiles (essentiellement les parties saisies par le serre flan).
L’emboutissage sous presse présente de nombreux intérêts, tant par son aspect économique, que
qualitatif. Cette technique de mise en forme, permet d’obtenir des pièces à des prix bas avec des cadences
de production très élevées. Les applications de cette opération de mise en forme, sont extrêmement larges. On
les trouve notamment dans les domaines suivants : transports (automobile pièces extérieures -carrosserie
16
Chapitre I Procédés de mise en forme
et intérieures - renforts), électroménager (radiateurs, machines à laver), ménager (casseroles), sanitaire (lavabos
métalliques), emballage (boîte de boisson, conserves), etc.
Figure I.19 : Pièces obtenues par emboutissage – a) petites pièces – b) pièces de gros
volume.
5. Principaux modes de déformation en emboutissage:
L’emboutissage impose à la tôle divers modes de déformation, les deux modes principaux
étant : le rétreint et l’expansion.
Il existe une infinité d’autres modes dépendant principalement de l’importance du glissement de la
tôle sous le serre flan. Par exemple, dans le cas de l’emboutissage d’une pièce cylindrique à fond
plat, illustrée par la (figure I.20) on voit apparaître l’expansion et le rétreint ainsi que l’évolution
de différents modes de déformation le long de la pièce emboutie.
Figure I.20 : Modes de déformation dans le cas de l'emboutissage d'une pièce de révolution. [Del02]
o Le mode en expansion :
17
Chapitre I Procédés de mise en forme
Suivant lequel le flan est bloqué entre le serre-flan et la matrice (Figure. I. 21 (a)),
o Le mode en rétreint :
Suivant lequel le métal est amené à glisser entre la matrice et le serre-flan de manière à réaliser la
partie droite ou jupe de l’embouti. (Figure I.21 (b))
L’emboutissage consiste en fait à réaliser le meilleur compromis possible entre les
déformations des deux types en jouant sur les divers paramètres qui contrôlent l’écoulement du métal
dans l’outil (tels que le nombre de passes d’emboutissage, la géométrie des outils ou l’état de surface).
Entre ces deux modes, il existe des cas intermédiaires où le frottement freine le glissement sur tout ou
partie de la surface de l’embouti.
18
Chapitre I Procédés de mise en forme
éléments de carrosserie.
Des phénomènes de plissement apparaissent lorsque la pression de serre flan n’est pas suffisante.
Des défauts structurels tels que les déchirures de pièces sont dus à des trop forts
amincissements localisés de la pièce. On parle alors de défonçage (figure I-22-b)). La progression ou
les conditions de fabrication sont alors à redéfinir.
Enfin, l’anisotropie du matériau engendre la formation de cornes dues notamment à des
propriétés du matériau qui ne sont pas homogènes selon les directions de déformation (figure I-22-c)).
19
Chapitre I Procédés de mise en forme
Figure 1.23. Exemple de déformées obtenues à la fin puis après l’étape d’emboutissage (simulation par
éléments finis) d’une géométrie en « Oméga ». [Had06].
20
Chapitre I Procédés de mise en forme
21
Chapitre I Procédés de mise en forme
Figure 1.25. Striction sur une tôle épaisse (en haut) et très mince (en bas). [Col 06].
c) Plissement :
Les tôles métalliques, vues leurs caractéristiques dimensionnelles (rapport très faible entre
l’épaisseur et les dimensions de la tôle dans son plan), sont très sensibles au flambement. Ceci se traduit
au cours de la déformation de la tôle par la formation de plis. Ce phénomène est dû aux contraintes de
compression qui se développent au cours de la mise en forme et qui agissent dans le plan de la tôle
comme des efforts de flambement.
Comme le montre la Figure 1.26, lors de l’opération d’emboutissage d’un godet, ce phénomène
peut se manifester au voisinage du bord de la tôle. Il est d’autant plus prononcé que l’effort de serrage
est faible. De plus, ces contraintes de compression sont d’autant plus grandes que le diamètre initial du
flan est grand par rapport au diamètre du poinçon.
L’augmentation de l’effort de serrage génère des efforts normaux au plan de la tôle qui tendent à
éliminer ce phénomène (photo de gauche). Néanmoins, cette solution n’est pas sans risque, car elle
empêche l’écoulement de la matière et peut conduire à une rupture prématurée de l’embouti. Une
solution complémentaire consiste à diminuer le frottement entre les outils et la tôle, tout en augmentant
cet effort de serrage.
22
Chapitre I Procédés de mise en forme
Figure 1.26. Rupture sans formation de plis (à gauche : effort de serrage élevé) et avec formation de
plis (à droite : effort de serrage faible). [Lan 04].
23
Chapitre I Procédés de mise en forme
b) Les inconvénients :
Les zones d’étirement subissent un amincissement (qui doit rester limité pour éviter la rupture) et
les zones de rétreint (compression) subissent une combinaison d’épaississement et de plissement.
Le retour élastique, lorsque le poinçon se retire après la phase de mise en forme, la pièce ainsi
formée n’est plus soumise à la force de maintien. Il se produit alors un retrait de la matière. Afin
d'atténuer ce phénomène, il est courant de recourir à certains artifices tels que la frappe du rayon,
l'étirage en fin de gamme ou le maintien prolongé du poinçon.
L’entrée de la matrice doit être très arrondie et polie pour éviter toute déchirure du métal et pour
optimiser le comportement des zones de retreint.
Pour obtenir des pièces précises il est nécessaire d’utiliser des logiciels permettant de simuler les
retours élastiques de la pièce.
Le temps de préparation est important.
la mise au point des outils, poinçon, et matrice est très coûteuse et nécessitant un savoir faire de
l’entreprise.
I.4. Conclusion :
Dans le cadre de ce chapitre, nous avons classé les différents procédés de mise en forme. Nous avons
d’abord cité les principaux procédés d’obtention des pièces par déformation des métaux à l’état massif
comme l’estompage, laminage… . En suite par déformation en feuilles comme le pliage, le découpage
et l’emboutissage …
24
Chapitre II
Comportement élastoplastique
couplée à l’endommagement
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
II.1 Introduction :
Ce chapitre est consacré pour des rappels sur les lois de comportement élastoplastiques,
ainsi qu’une brève description des micromecanismes responsables de l’endommagement ductile.
Enfin on présente le modèle GTN (Gurson-Tvergaard-Needlman) (élastoplastique couple à
l’endommagement).
II.2.lois de comportement :
II 1
Où
désignent respectivement le tenseur des vitesses de déformation élastique et
plastique.
Le tenseur taux des déformations total correspond, dans l’hypothèse des petites déformations, à
la partie symétrique du tenseur gradient du champ de vitesse V qui s’écrit :
II 2
L’élasticité traduit une déformation réversible du matériau. Le plus souvent, elle est
considérée comme linéaire et isotrope dans le cas des aciers à froid. Dans ces conditions, le tenseur
des contraintes de Cauchy ζ est relié au tenseur taux de déformations élastiques par la loi de Hooke :
25
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
II 3
I est le tenseur identité, μ et λ sont les coefficients de Lamé déduits à partir des coefficients
de Poisson ν et du module d’Young E par les relations suivantes:
II 4
II 5
II6
Ecrouissage isotrope :
La surface de charge ne dépend pas du tenseur d’écrouissage cinématique X, l’équation générale de
la surface de charge pour le critère d’écoulement isotrope en élastoplasticité s’exprime par
II.7
Nous avons évoqué jusqu’à ici la forme des surfaces de charge au travers des critères de plasticité.
Toutefois, tout au long du chargement, ces surfaces évoluent : c’est l’écrouissage plastique. Lorsque
la forme de la surface est gardée inchangée et que seule sa taille évolue, l’écrouissage est dit isotrope
et est décrit par une courbe d’écrouissage. L’évolution de la surface de charge au cours du temps se
traduit géométriquement par une dilatation isotrope de la surface d’écoulement initiale dans
l’espace des contraintes. Cette dilatation est directement gérée par la limite d’écoulement σ,
fonction de la déformation plastique équivalente cumulée et de la vitesse de déformation plastique
équivalente.
Cette loi s’obtient à partir d’essais de traction ou d’autre essais pour identifier le
comportement en grandes déformations comme le cisaillement , la torsion , les essais de
gonflage , etc. La figure II .1 montre une représentation de l’évolution de la surface de charge
dans le repère des contraintes principales dans le cas de l’écoulement isotrope.
27
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
Ecrouissage cinématique :
L’équation générale de la surface de charge relative au critère d’écoulement cinématique fait
intervenir le tenseur d’écrouissage cinématique X, elle s’écrit sous la forme suivante :
II 8
La contrainte limite d’écoulement reste constante et égal à la limite ζe. Cette condition
empêche la dilatation de la surface de charge assimilée à un corps rigide dont le centre se déplace
dans l’espace des contraintes. Il est donc nécessaire de connaître la loi d’évolution du tenseur
d’écrouissage cinématique pilotant le déplacement du centre de la surface de charge au cours du
temps. Pour cela, différents modèles d’écrouissage cinématique existent.
Figure II.2 : (1) représentation de l’écrouissage cinématique linéaire de Prager dans le plan
des contraintes principales, et en traction/compression uni-axiales(2)
28
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
II.3 Endommagement:
II.3.1.Description de l’endommagement:
Il existe différents types d’endommagement. Dans le cas d’emboutissage, nous nous
intéresserons uniquement à l’endommagement ductile qui accompagne les grandes déformations
plastiques des métaux aux températures ambiantes ou peu élevées.
Lors de la mise en forme, la déformation plastique du matériau s’accompagne d’une évolution
progressive de sa microstructure. L’endommagement ductile correspond alors à la formation de
microcavités qui vont croître puis coalescer, conduisant ainsi à la rupture ductile du matériau. Selon
la composition microstructurale, on peut observer deux grandes familles d’endommagement, à savoir
l’endommagement différé et l’endommagement instantané:
29
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
30
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
Le vide ainsi créé est appelé cavité. Cependant durant ce stade de germination, les cavités créées
sont tellement petites qu’elles n’affectent pas encore le comportement macroscopique du matériau.
D’un point de vue mécanique, les propriétés élastiques et plastiques seront considérées comme
inchangées.
b) Croissance des cavités :
Le mécanisme de croissance est certainement celui qui a le plus été étudié expérimentalement
dans le passé et pour lequel de nombreux modèles ont été développés pour le décrire. Durant ce
mécanisme, les microcavités voient leur taille croître, notamment sous l’effet de la tension
hydrostatique qui est un facteur prédominant. Celles-ci peuvent se développer sous forme de cavités
sphériques, ellipsoïdales ou de fissures. Si la décohésion entre la matrice et une inclusion est totale
(Figure II.5b), alors celle-ci ne joue plus un rôle prépondérant. Dans le cas contraire (Figure II.5a), il
faut en tenir compte. Durant cette phase de croissance, on observe un adoucissement du
comportement mécanique du matériau.
31
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
La prédominance de l’un de ces deux phénomènes est fortement liée à l’existence et la répartition
de particules de seconde phase. La fin du stade de coalescence correspond à l’amorçage d’une fissure
macroscopique qui conduira de manière irréversible à la rupture du matériau.
32
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
Figure II.7 : Réponse schématique d’une éprouvette à un essai de traction uniaxiale ([Mariage03])
Dans un premier temps, la déformation appliquée à l’éprouvette est élastique et linéaire (trajet OA).
L’endommagement est alors nul. Viennent ensuite les trois mécanismes physiques définis
précédemment et amenant à la rupture ductile :
la phase de germination des cavités qui sont encore trop petites pour modifier le
comportement macroscopique du matériau (trajet AB).
la croissance des cavités qui va entraîner un adoucissement progressif de matériau.
Le couplage entre le comportement et l’endommagement ne peut plus être négligé car il devient
prépondérant (trajet BC).
33
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
désigne par S l’aire d’une section de ce volume coupé (Figure II.8) par un plan de normal et SD la
surface endommagée (cavités, fissures).
La variable d’endommagement est donnée, pour chaque direction par le rapport entre la surface SD
et la surface S :
II.10
34
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
II 11
Avec :
(Φ= II.12
La vitesse d’évolution de la fraction volumique, due à la croissance des microcavités, est déterminée
à partir de la conservation de la masse :
35
chapitre II Comportement élastoplastique couplée à l’endommagement
II 13
Avec :
II 14
Où
δ : représente l’accélération de la croissance de porosité.
: La fraction volumique critique de vides.
: La valeur ultime de = .
Pour analyser une structure fissurée par le modèle donné par GURSON, TVERGAARD et
NEEDLEMAN (GTN), nécessite la détermination de plusieurs paramètres :
les paramètres constitutifs, généralement sont fixés à : =1.5, =1 et = .
est la porosité initiale, elle est un paramètre lié au matériau.
correspond au début de la coalescence, c’est un paramètre ajustable en utilisant la
simulation numérique, et peut être déterminé à partir d’analyses microscopiques.
II.5 Conclusion :
Dans se chapitre nous avons présenté la modélisation des principaux phénomènes
mécaniques caractéristiques du comportement des métaux subissant une mise en forme par
grande déformation plastique (emboutissage).
Le troisième chapitre sera consacré à l’intégration numérique du modèle élastoplastique, couplé
à l’endommagement dans le code de calcul par éléments finis ABAQUS, en suite on fait la présentation
de ce logiciel.
36
Chapitre III
Implémentation numérique
Chapitre III Implémentation numérique
III.1 Introduction :
Dans le chapitre II, nous avons présente l’ensemble des modèles censés décrire les principaux
phénomènes macroscopique mise en jeu lors de la mise en forme de pièce métallique par grande
déformations (emboutissage, hydroformage…) .ces modèles de comportement, élastoplastique
couplé à l’endommagement doivent être implémenté dans le code de calcul par les éléments finis
ABAQUS.
Ce dernier, offre la possibilité d'introduire de nouvelles lois de comportement, en utilisant des
subroutines utilisateurs, qui dépendent du schéma de résolution choisi. La subroutine UMAT, est
utilisée pour la simulation avec un schéma Statique Implicite (S.I), alors que la subroutine VUMAT
est employée avec un schéma Dynamique Explicite (D.E).
Avec S=st sc su et st sc su .
37
Chapitre III Implémentation numérique
Dans cette étude on utilise une formulation lagrangienne réactualisée .le problème à résoudre
consiste à déterminer dans un intervalle de temps [0, T] le vecteur déplacement , le tenseur de
déformations (x,t),le tenseur de contrainte (x ,t) et l’ensemble des variables d’état décrites dans le
chapitre précédant.
Les inconnues du problème doivent vérifier les équations suivantes :
Equation d’équilibre :
III 1
III 2
[ ]{ }= { sur st
[ ]{ } = c} sur s
= u* sur su
Les conditions initiales relatives à chaque champ mécanique.
Dans Les expressions et représentent les vecteur vitesses et accélération en champ point du
solide.
Le Principe des Travaux Virtuels (P.T.V),ou l’écriture faible du problème mécanique ci-dessus,
s’écrit:
III 3
38
Chapitre III Implémentation numérique
III 4
39
Chapitre III Implémentation numérique
Par dérivation, Les vitesse réelles et virtuelle et l’accélération pour un même élément sont
interpolées de la manière:
III.5
III.7
Le vecteur des efforts intérieurs pour l’élément < e > est donné par :
III.8
Le vecteur des efforts extérieurs pour l’élément < e > est donné par :
III.9
Toutes ces équations indiquées ci-dessus nous conduisent à écrire la fonctionnelle élémentaire
suivantes :
III.10
III.11
Est le vecteur global des déplacements virtuels cinématiques admissible de toute la structure.
= ( )=0 III.12
è
Est la composante du résidu de l’équilibre associé à la variable du problème.
è
Est la valeur de la variable.
40
Chapitre III Implémentation numérique
L’incrément de déplacement Ui qui vérifie (III.14) est obtenu itérativement à partir du système :
T Ui Ui R (Ui ) III.15
R Ui
T Ui : Matrice tangente du système linéaire, qui joue un rôle central dans les
Ui
e T T
Re U ve N v dV ve
NN v f dV NN F td F III.16
F
41
Chapitre III Implémentation numérique
e processus itératif s’arrête quand le U obtenu vérifie l’équilibre de (III. 6) à une précision
donnée.
La résolution du système (III.13), dans ABAQUS/Standard est réalisée avec un algorithme
incrémental implicite de Newton.
Ui Ri III.19
onnaissant l’accélération, les équations du mouvement pour le solide sont intégrées en utilisant la
méthode centrale explicite d'intégration de différence qui se traduit par :
ti ti
Ui Ui Ui III.20
Ui Ui ti Ui III.21
Avec U à t=0.
ette stratégie de résolution, est facile à mettre en œuvre dans la mesure où elle ne nécessite ni calcul
de la matrice tangente, ni d’effectuer des itérations. Il suffit de calculer et d’inverser la matrice
masse, de calculer l’accélération Ui au début de l’incrément (Eq III. ), puis la vitesse Ui au milieu
42
Chapitre III Implémentation numérique
de l’incrément (Eq III.21), et enfin, le déplacement Ui en fin d’incrément. Il est à noter que la
matrice masse cohérente défini par (Eq III.9), peut être remplacée par sa matrice diagonale.
Cependant, un contrôle automatique du pas de temps (prévu par ABAQUS) est nécessaire, afin
d’assurer la stabilité de la solution.
La stabilité d’un schéma explicite est donnée par la taille de l’incrément de temps t. La limite de
stabilité pour une solution non amortie est donnée par :
t III.22
wmax
t - ) III.23
wmax
Où : Lmin est la plus petite dimension de l’élément du maillage, et d est la vitesse d’une onde solide
traversant l’élément. ette vitesse peut être déterminée, en calculant les différents modules
effectifs du matériau élastique de la réponse matérielle :
t III.25
Où : est la densité du matériau, et Coefficients classiques de Lamé donnés par les équations
suivantes :
E
III.26
E
III. 27
43
Chapitre III Implémentation numérique
44
Chapitre III Implémentation numérique
significatif apparait. Pour ce faire, les principaux phénomènes et leurs interactions doivent être
correctement pris en compte.
Chacun de ces produits est complété par des produits additionnels ou/et optionnels, spécifiques a
certaines applications.
En raison du large spectre de ces capacités d’analyse et sa bonne ergonomie il est très largement
utilisé dans les industries automobiles et aéronautiques. Il se prête bien pour l’analyse des
comportements non-linéaires.il possède une vaste gamme de lois de comportement. En 2005,
Abaqus/Inc a été acquis par Dassault Systèmes et est devenu SIMULIA.
45
Chapitre III Implémentation numérique
Créer le matériau
46
Chapitre III Implémentation numérique
47
Chapitre III Implémentation numérique
Discrétiser le modèle.
Mailler le modèle
8) Créer et soumettre un calcul :
Une fois que toutes les taches de définition du modèle ont été réalisées, il faut utiliser le
module JOB pour analyser ce modèle. Abaqus va alors réaliser tous les calculs nécessaires et post-
traitait les résultats demandés.
9) Visualiser les résultats : le module VISUALIZATION permet de visualiser le modèle et les
résultats, les courbes de charges, les déformations
10) Le module « SKETCH » : ce module permet de créer des formes bidimensionnelles qui ne sont
pas associes à un objet. Il peut être utilisé pour des extrusions par exemple.
III.6 Conclusion
Après avoir présenté au chapitre II, les modèles de comportements, dans le cadre de
l’endommagement ductile. Il est utile de développer dans le contenu de ce chapitre, les techniques
mathématiques, utilisées pour résoudre le problème couplé du comportement élastoplastique-
endommagement, et l’implémentation de ces modèles, dans le programme de calcul par élément finis
A AQUS, afin de faire la simulation numérique d’emboutissage, qui fera l’objet de quatrième
chapitre. Nous avons présenté le code de calcul ABAQUS, en résumant les actions principales à
effectuer pour créer un modèle de simulation.
48
Chapitre IV
Application au procédé de mise
en forme par emboutissage-
simulation numérique
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
IV.1 Introduction :
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats numériques obtenus par notre travail,
qui est basé sur la simulation numérique de procédé de mise en forme par l’emboutissage,
dans le code de calcul par éléments finis ABAQUS.
Nous décrivons le matériau testé et nous exposons les résultats obtenus avec Abaqus. Par la
suite nous comparons les prédictions numériques aux résultats expérimentaux.
350
300
250
contrainte(MPa)
200
150
expe
100
50
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2
deformation
49
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
Nous nous plaçons dans un cadre schématisé par la figure(IV.2), représentant une
traction unidirectionnelle d’un élément de volume représentatif (EVR) en test
homogène, sous une sollicitation extérieure monotone, en imposant un encastrement
d’un côté et un déplacement U(t) d’un autre côté suivant l’axe Y.
Caractéristiques élastiques :
E(MPa)
700000 0.30 114
50
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
Caractéristiques plastiques
51
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
Pour le modèle de GURSON (GTN), les paramètres recherchés sont donnés par le
tableau suivant :
Paramètres
Valeurs 1.5 1 2.25 0.00119 0.0012
Ces paramètres ont été obtenus par le calibrage de la courbe numérique à la courbe
expérimentale, cela est montré par la figure IV.3.
350
300
contrainte (MPa)
250
200
150 expe
100 num
50
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2
deformation
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Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
La méthode Swift a été largement utilisée, spécialement après 1960, étant considérée
comme un essai standard pour l’appréciation de la déformation des tôles par l’emboutissage
profond. Cette exemple a été traite expérimentalement par le CETIM/senlis [Kne04] et
numériquement avec les logiciels commerciaux Stampack et notre logiciel abaqus.
V=10mm ⁄mim
Dans le cas général, le rôle de chacun des composants de l'outillage peut être
le poinçon coulissant plus ou moins vite sur l'axe vertical déforme la tôle à son
empreinte au fond de la matrice;
la matrice sert d'appui à la pièce; elle contribue aussi à donner la forme extérieure
finale au retour élastique près;
le serre-flan permet de prévenir les risques de plis du flan au cours du procédé et
contribue à l'obtention d'un écoulement homogène du métal.
53
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
Les dimensions de l'outillage et du flan utilisés pour effectuer l'essai de Swift sont indiquées
sur la figure IV.5. Nous en résumons les principales [Khe04] :
Diamètre extérieur matrice= 100mm
Diamètre intérieur matrice =35.2mm
Hauteur matrice = 10.5mm
Rayon de raccordement matrice =4mm
Diamètre extérieur serre flan = 90m
Diamètre intérieur serre flan = 33.9mm
Hauteur serre flan= 10.5mm
Diamètre poinçon = 33mm
Rayon de raccordement poinçon =5mm
Diamètre du flan =73mm
Epaisseur du flan=1mm
54
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
Vitesse
Encastrement
V=10mm
Encastrement
55
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
l’épaisseur du flan), la taille minimal de l’élément dans le plan de flan est 2mm
(ΔX=2mm), et dans l’épaisseur est de 0.5mm (ΔX=0.5mm)
25000
Effort du poinçon(N)
20000
15000
10000
numérique(GTN)
5000
0
0 5 10 15 20
Déplacement(mm)
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Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
U=2.5mm
U=5mm
U=7.12mm
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Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
Rupture
30000
Effort du poinçon(N)
25000
20000
15000
expérimentale
10000
numérique(GTN)
5000
0
0 5 10 15 20 25 30
Déplacement(mm)
58
Chapitre IV Application au procédé de mise en forme
par emboutissage-simulation numérique
59
Conclusion générale
Conclusion générale
A la lumière des résultats obtenus avec ces lois, nous relevons la bonne
corrélation des résultats de la simulation numérique avec les résultats expérimentaux.
Cependant pour une meilleure simulation de l'essai d'emboutissage de tôle il faut tenir
compte de l'anisotropie du matériau
I. Création de l’objet :
Dans ABAQUS, pour créer un objet 3D, il est nécessaire de créer tout d’abord
le profil de l’objet. Ensuite ce profil générera l’objet en 3D par extrusion, révolution
ou balayage (on crée un profil puis un chemin sur lequel propager ce profil).
Dans le module Part créer les deux parties en allant dans le menu Part>create (ou en
cliquant sur )
Pour l’éprouvette :
Cliquez sur Part>create, et comme Type sélectionnez deformable, comme
suit :
60
Annexe
Lorsque le profil est bon, appuyez sur Done pour faire apparaître la boîte de dialogue
Edit Base Extrusion, qui permet de donner les caractéristiques de l’extrusion.
Dans le champ Depht (profondeur) entrez 1 :
.
61
Annexe
En suit cliquez sur OK, pour avoir la forme finale comme suit
62
Annexe
63
Annexe
De la même façon créez serre-flan, leur forme finale est comme suit :
64
Annexe
Le ponçon :
65
Annexe
Lorsque nous créons une surface rigide, il est nécessaire de créer un point de
référence, sur lequel seront appliqués tous les chargements qu’on veut créer. Nous allons
choisir le point de référence : Allez dans Tools > Reference Point et sélectionnez le
point adéquat sur chaque objet rigide.
II. Créer un matériau :
Après avoir créé notre éprouvette, il faut définir le matériau dont est faite
cette pièce. Dans ABAQUS, il n’existe pas de base de données de matériau, il faut
donc créer nos matériaux nous même. Dans notre cas nous voulons que notre éprouvette
soit en aluminium.
1. Double cliques sur Materials, pour ouvrir Edit Material. Nommez le matériau
ALL
66
Annexe
67
Annexe
68
Annexe
69
Annexe
4. Ensuite, il faut affecter la section à notre éprouvette. Pour cela, dans l’arbre
ouvrez l’arborescence du Part en cliquant sur « + » puis celle de l’Eprouvette.
Double-cliques sur Section Assignement. Des instructions sont alors données
dans la bande de dialogue. Sélectionnez l’éprouvette en cliquant sur n’importe quelle
partie de sa surface.
Validez votre choix (M2 ou Done).
5. La boîte de dialogue Edit Section Assignement s’ouvre alors,
choisissez Section Eprouvette puis acceptez (OK) et fermez la boîte de dialogue.
Lorsque vous avez affecté une section à un objet, ABAQUS colorie l’objet en vert
pour signifier qu’il est défini. De plus, le matériau défini dans la section est affecté à
l’objet.
70
Annexe
Une fois que les instances sont créées, il est judicieux de les placer correctement
pour faciliter la visualisation de l’ensemble. Pour cela il est nécessaire de savoir
qu’ABAQUS possède les outils de translation et de rotation des pièces, des outils qui
71
Annexe
permettent de positionner une instance mobiles par rapport à une instance fixe (ces
instances seront choisies lors de l’utilisation des outils), ces outils sont disponibles dans
Constraints qui contient :
Parallel Face : L’instance mobile va bouger jusqu’à ce que les deux faces choisies
soient parallèles.
Face to Face : De même que Parallel Face avec une notion de distance entre les
faces.
Parallel Edge : Arrêtes parallèles.
Edge to Edge : Arrêtes colinéaires ou ayant une certaine distance entre elles.
Coaxial : L’instance mobile bouge jusqu’à ce que les deux faces choisies soient
coaxiales.
72
Annexe
Lorsque l’on crée des pas d’analyse, ABAQUS inclut par défaut pour analyse les
variables suivantes :
• S (Stress)
• PE (Plastic strain components)
• PEEQ (Equivalent plastic strain)
• PEMAG (Plastic strain magnitude)
• LE (Logarithmic strain components)
• U (Translations and rotations)
• RF (Reaction forces and moments)
• CF (Concentrated forces and moments)
• CSTRESS (Contact stresses)
73
Annexe
• CDISP (Contact Displacements)
Maintenant nous voulons modifier ces variables :
1. Dans l’arbre, faites M3 sur Field Output Requests et choisissez Manager dans le
menu. Dans le pas de Chargement, sélectionnez F-Output-1 et éditez le (Edit).
Vous entrez alors dans l’Edit Field Output Request.
74
Annexe
Cliquez sur continue, dans la fenêtre Edit interaction sélectionnez Penalty contact
method dans Mechanical cnostraint formulation, pour définir les frottements entre les
surfaces en contact. Pour cela cliquez sur Creat dans Contact interaction property, la
fenêtre Edit contact property va apparaitre, dans Mechanical sélectionnez Tangential
Behavoir et dans Friction formulation sélectionnez Penalty et entrez la valeur 0.15
dans Friction coeff.
Remarque :
Le coefficient de frottement entre le poinçon et l’éprouvette est de 0.09.
Pour Amplitude, cliquez sur Create pour créer une amplitude de type Smooth step.
76
Annexe
VIII. Malliage:
Tout d’abord nous allons choisir la technique de maillage :
1. Dans le modèle sous Parts, tole, double cliques sur Mesh pour atteindre le
module de maillage. Dans la barre de menu, allez dans Mesh>Controls,
sélectionnez la tole, cliquez sur Done. La fenêtre Mesh Controls
apparait cochez Hex. Les couleurs permettent de voir quelle technique
ABAQUS va utiliser pour mailler chaque région.
77
Annexe
Allez dans Mesh>Element Type, sélectionnez l’éprouvette, cliquez sur Done.
La fenêtre Element Type apparait. Dans Element Library sélectionnez
Explicit. Pour Geometric Order cochez linear.
78
Annexe
Une fois que toutes les analyses ont été créées il faut créer et soumettre le travail :
1. Double cliquez sur Jobs pour ouvrir la boîte de dialogue Create Job et créer un
nouveau travail. Nommez emboutissage.
Ensuite Continue pour créer le travail. L’Edit Job apparaît alors, et dans Description,
notez Essai d’emboutissage
79
Annexe
Conclusion :
Pour conclure, voici un petit rappel des actions à effectuer pour créer un exemple sur
ABAQUS :
1. Dessiner notre modèle :
80
Annexe
a. Dessiner le profil 2D de la forme voulue
b. Le développer en 3D
2. Affecter les propriétés à l’objet :
a. Créer le matériau
b. Créer les sections sur lesquelles appliquer les matériaux
c. Affecter les matériaux aux sections correspondantes
3. Assembler le modèle :
a. Créer les instances
b. Les positionner dans le repère général
4. Définir les pas d’analyse
5. Créer les interactions entre les instances :
a. Créer les surfaces
b. Définir les types de contacts
c. Associer des surfaces avec des types de contact
6. Appliquer les conditions limites et les chargements :
a. Définir les pas d’application
b. Définir les types de CL ou chargement
7. Mailler le modèle :
a. Choisir les techniques de maillage
b. Choisir les types de maille
c. Discrétiser le modèle
d. Mailler le modèle
8. Créer et soumettre un travail
9. Visualiser les résultats.
81
Bibliographie
Références bibliographiques
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limite d’élasticité. Thèse doctorat. École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers Centre d’Angers
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[Ben2005] Ben Tahar M, Contribution à l’étude et la simulation du procédé
d’hydroformage, Thèse de doctorat, l’Ecole des Mines de Paris, Paris, 2005.
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Techniques de l’ingénieur. M 3 180.
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[Gur77] GURSON A L: continuum theory of ductile rupture by void nucleation and Growth. Part I-
Yield Criteria and Flow Rules for Porous Ductile Media. J Eng .Mat Vol 99.1977.
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sheet metal forming simulations. Int. J. of Plasticity, in press, 1-29.
[Khe 2004] Khelifa, M., 2004. Simulation numérique de l’endommagement en formage des
structures minces. Thèse de doctorat de l’Université de Technologie de Troyes.
[Rice69] Rice, Tracey, « On the ductile enlargement of voids in triaxial stress fields ». J. of
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