A La Decouverte Du Web 2.0
A La Decouverte Du Web 2.0
A La Decouverte Du Web 2.0
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A LA
DECOUVERTE
DU WEB 2.0
CHAPITRE 1 : GENERALITES
L'avènement des NTIC bouleverse l'environnement compétitif et concurrentiel des entreprises et crée de
nouvelles activités et de nouveaux métiers. Ainsi, devenu stratégique, la mise en œuvre des NTIC est
l'affaire de spécialistes pluridisciplinaires passionnés du Multimédia alliant savoir-faire technique,
polyvalence, créativité, culture générale et sens relationnel. Et le web 2.0 outil incontournable de cette
mouvance ne fait pas exception à la règle.
Il devient donc indispensable de disposer de compétences appropriées pour faire face à ces nouvelles
réalités. C’est ce motif qui nous a fait penser à une filière que nous avons nommée « concepteurs web
2.0 », dans le but de former des spécialistes des métiers du web 2.0.
Développeur web
Concepteur et développeur d’applications et services web. C’est un génie logiciel (programmeur) orienté
web.
Webmaster (webmestre)
Souvent confondu avec le développeur web, il s’agit à une différence près d’un administrateur et
maintenancier de sites web
Rédacteur Web
Rédacteur de contenus textuels riches et professionnels d’un site web. C’est en quelque sorte un
journaliste web.
Infographe web
Concepteur d’identité visuelle de la structure (organisation, entreprise) via son site web. Il gère la
dimension esthétique du site en structurant les éléments graphiques. C’est un intégrateur graphique.
Souvent couplé au métier d’infographe, il s’agit du concepteur et intégrateur des éléments audio et vidéo.
Ergonomie web
C’est un spécialiste du e-commerce, chargé de mettre en place des stratégies marketing en vue de créer de
l’affluence (un gros trafic) autour d’un site web très souvent à des fins commerciales.
Internet
Le 4 octobre 1957, pendant la guerre froide, l’union soviétique a réussi à lancer le premier
satellite en orbite. Appelé “Spoutnik 1”
Réplique américaine avec la création d’ARPA (Advanced Research Projects Agency) au sein
du département de la défense américaine. L’objectif était d’effectuer des recherches et de
développer des idées avancées et technologiquement en avance sur son temps.
En 1969 ARPA met en place un réseau militaire d’ordinateurs appelés ARPANET
Au fil des années, ARPANET va s’étendre aux universités, puis au domaine public et
connaître du succès grâce au protocole TCP/IP (commutation de paquets) et des services
tels que le courrier électronique et FTP (File Transfert Protocol : protocole de transfert de
fichier)
En 1983 la partie de l'ARPANET appartenant aux Forces armées des États-Unis fut séparée
du reste du réseau et devint le MILNET (Military Network), tandis que réseau public se
dénommait maintenant INTERNET (Inter-Network : Interconnexion de plusieurs réseaux,
Réseau International)
Tout a commencé au début des années 70, l’on a commencé à réfléchir sur la conception
d’un système de gestion du contenu de l’information partagé principalement sur Internet.
En 1986 : invention du SGML (Standard Generalized Markup Langage).C'est un langage
puissant, mais trop complexe. Le SGML ne connaîtra donc jamais de grande gloire
En 1991, Tim(Timothy) Berners-Lee du CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire)
avait travaillé sur un système de gestion de l’information, dans lequel un texte pouvait
contenir des références ou liens vers d’autres travaux, permettant ainsi à l’utilisateur de
rapidement passer d’un document à l’autre(Navigation). Il a créé un serveur (Serveur http
ou Web) permettant la publication de ce type de documents, appelés hypertextes ainsi
qu’un programme en permettant la lecture(Navigateur). Il baptisa ce système le “World
Wide Web”. Pour créer les première pages web (pages hypertextes), Tim s’inspire du SGML
et créer le langage HTML (Hypertext Markup Langage). En résumé le « WWW = HTML +
HTTP + Navigateur » est un service d’Internet qui assure la gestion du contenu de
l’information partagé sur le réseau.
A peine 2 ans plus tard, un des premiers navigateurs gratuits apparaît : il s'appelle Mozaïc et
fonctionne aussi bien sur Mac que sur PC.
Entre 1993 et 1994, le nombre de sites web passe de 500 à 10 000, la croissance est
énorme.
le web à l’ origine ne permettait que d'afficher des pages statiques et dont le contenu n'était
pas toujours mis à jour : c’est ce qu’on a appelé le web 1.0 ou web traditionnel. Au fil des
années cette approche va évoluer.
Le terme web 2.0 est inventé en 2004 par Dale Dougherty de la société O'Reilly_Media :
http://www.oreillynet.com/pub/a/oreilly/tim/news/2005/09/30/what‐is‐web‐20.html. Le
web entrait dans une nouvelle phase, dans une nouvelle approche : le web collaboratif,
relationnel, communautaire était né à l’ère où les technologies de l’information convergent,
s’assemblent et fournissent l’image, le son, le lien, la localisation, …
Le réseau (réseaux convergents = Internet + Télécom + Diffusion) est potentiellement
partout (via le web : qui devient l’interface par défaut pour accéder à ce grand réseau), et
nous (utilisateurs) y sommes au coeur.
Avec Le Web 2.0, le web n’est plus pensé comme une collection de sites à visiter, mais cette fois comme
une plateforme permettant l’échange entre les utilisateurs, les services et les applications en ligne. Cette
plateforme laisse aux utilisateurs la possibilité de remodeler les données et les outils web. Le Web 2.0 est
une nouvelle possibilité d’utiliser le Web. Plus qu’une technologie innovante, c’est toute une philosophie,
un courant de pensée des nouvelles Technologies, une nouvelle approche , une nouvelle manière de
penser , de voir ou d’appréhender le web. Le web étant donc l’interface par défaut des réseaux
convergents, il va s’en dire que les technologies sous-jacentes vont se développer autour de cette nouvelle
approche. Voyons à travers le tableau ci-dessous quelques différences entre le web 1.0 et le web 2.0 :
Trouver partager
7. Pour découvrir des sites web 2.0 sur des plateformes dédiées : exemple www.go2web20.net
UGC, Traduit en français par Contenus Générés par les Utilisateurs, est un acronyme inventé pour résumer
le rôle de contribution active désormais joué par les internautes dans la production de contenu web.
Une plate‐forme UGC est donc un support favorisant la création et le partage de contenus générés par les
utilisateurs : exemple Wikipédia, Flickr, Youtube, DailyMotion; Delicious...
Le fonctionnement des services du web 2.0 repose sur les internautes pour fournir, créer, enrichir et
organiser du contenu. Le crowdsourcing consiste à s’appuyer sur la créativité, l’intelligence et le
savoir‐faire de tous afin qu’ils effectuent certaines tâches à la place de l’éditeur d’un site ou d’un service.
(Ex : Wikipedia)
Effet «boule de neige» : plus un site ou service est utilisé, meilleur il devient (et plus il prend de la valeur).
crowdsourcing => tirer profit de l’effet réseau et de l’intelligence collective (sagesse des foules). En
mutualisant les ressources et compétences de leurs visiteurs, les sites peuvent alors proposer des produits
et services à des coûts très bas.
5. Tag
Etiquetage social : Système de classification collaborative de contenus web basé sur l’attribution de
tags librement choisis par les utilisateurs => Folksonomie
Outil d’organisation de l’information : Sémantique : «wordtag» , Spatiale : «geotag» ,Temporelle :
«timetag»
Related Tag Browser : outil pour rechercher et naviguer dans les photos publiées sur Flickr à partir
de leurs tags
Folksonomie : contraction des folks (les gens) et de taxonomy (classification hiérarchisée), une
folksonomie est un système de classification collaborative et spontanée de contenus web, basé sur
l'attribution de mots‐clés ou marqueurs (tags) librement choisis par des utilisateurs non
spécialistes. Les tags peuvent alors être regroupés et représentés sous la forme d’un nuage de
mots. Les tags sont crées par les usagers (en général pour leur propre usage), il n’y a pas de
consensus ou de modération comme c’est le cas dans les systèmes de classement traditionnels
(thesaurus, taxonomie). Les services web 2.0 comme Flick’r ou del.icio.us utilisent les tags.
Nuage de tags de Dailymotion
1. AJAX
AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) n’est pas une technologie en soi, mais un terme désignant une
approche utilisant un ensemble de technologies existantes (HTML, XHTML, CSS, JavaScript, le modèle
objet de document (DOM), XML, XSLT, et l'objet XMLHttpRequest. Lorsque ces technologies sont
combinées dans le modèle AJAX, les applications Web sont capables de réaliser des mises à jour rapides et
incrémentielles de l'interface utilisateur sans devoir recharger la page entière du navigateur. Les
applications fonctionnent plus rapidement et sont plus réactives aux actions de l'utilisateur.
De très nombreux services du web2.0 proposent des interfaces web plus ergonomiques et plus fluides
grâce à une attention toute particulière portée à la simplification des actions et à l’utilisation de ces
technologies, ce qui permet de développer des applications internet riches .Les Rich Internet
Applications(RIA) sont des applications web qui partagent les caractéristiques des applications
autonomes sur l'ordinateur .A long terme ,les RIA favorisent la fusion des logiciels traditionnels et les
logiciels client‐serveur de type internet. La dimension interactive et la vitesse d'exécution sont
particulièrement soignées dans ces applications web.
3. Quelques exemples
mashup
Widget
Un widget est un petit module, paramétrable et personnalisable, qui permet d’embarquer de l’information
et de la transporter vers le point de destination de son choix. Il existe 3 types de widgets : les widgets pour
le web, les widgets pour le bureau, les widgets pour mobiles.
RSS(Really Simple Syndication = syndication vraiment simple) : Moyen de syndication, capable de récupérer
le contenu brut d'un site web sans s'occuper des données liées à sa forme.
Comment lire les fils RSS?
Grâce à un agrégateur, qui permet de s’abonner aux fils et vérifie automatiquement les fils afin de signaler
les nouveautés. Il en existe de 3 types :
Les agrégateurs traditionnels : Bloglines, Google Reader, Feedreader, Rssreader, Alertinfo …
Les agrégateurs intégrés dans des applications bureautiques, au navigateur ou au lecteur de mails
(Marques‐pages dynamiques, Thunderbird, Sage pour Firefox…)
CHAPITRE 5 : PARTAGER
1. Social bookmarking
Le social bookmarking( «marque-page social», «navigation sociale» ou «partage de signets») est une façon
pour les internautes de stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris.
Dans un réseau de bookmarking social, les utilisateurs enregistrent des listes de ressources web qu’ils
trouvent utiles. Ces listes sont accessibles aux utilisateurs du réseau. D’autres utilisateurs ayant les mêmes
centres d’intérêt peuvent consulter les liens par sujet, catégorie, étiquette ou même de façon aléatoire.
Pourquoi utiliser ces plateformes de gestion des liens ?
Elles permettent l’accès de n’importe quel ordinateur (portabilité) à vos signets.
Elles offrent généralement des widgets et des webservices qui permettent d’intégrer les liens dans
d’autres applications
2. Les Blogs
Un blog(contraction de web log = journal web) ou blogue est un site Web constitué par la réunion de
billets classés la plupart du temps par ordre anti‐chronologique (les plus récents en premiers). Chaque
billet (appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au
blog; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperliens et
d'éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires.
Le principe du blog est la publication en ligne simple et rapide à mettre en oeuvre. Les blogs proposent des
fils RSS de façon native
Comment créer un blog ?
Ouvrir un compte chez un hébergeur
Installer un logiciel (WordPress ou
Dotclear) sur un serveur
Quelques references :
Overblog, myspace, blogspirit, skyblog, Touti frouti
Un wiki est un système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web librement et également
modifiables par tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour faciliter l'écriture collaborative de
documents avec un minimum de contraintes…. (Le plus célèbre : wikipedia). Un wiki est tout à fait adapté
à la construction collective d’un document retraçant les étapes d’un projet. Le wiki donne une traçabilité
des versions des documents (livrables) associés au projet.
4. Podcast
Canal de distribution de contenus multimédia, un podcast est constitué de fichiers audio ou vidéo
encapsulés dans un flux RSS. C’est un programme spécifique qui permet de lire le contenu du podcast et de
le télécharger pour le conserver sur l’ordinateur ou le transférer vers un autre support numérique.
5. Creative commons
Les licences Creative Commons sont des contrats‐type pour la mise à disposition d’oeuvres en ligne (textes,
photos, sons, sites web, etc). Elles facilitent la réutilisation de contenus en autorisant des tiers à exercer
des actes (reproduction, diffusion, adaptation) qui nécessitent normalement d'obtenir préalablement
l'autorisation des titulaires de droit.
La plupart des sites et services du web 2.0 combinent une dimension personnelle (compte et profil
personnalisables) avec une dimension collective ou communautaire (échanger avec les autres, partager ses
propres contenus ou interagir avec les leurs). L’individu n’intervient plus seulement «sur» le réseau
(approche technique) mais il peut aussi agir «en» réseau (virage social du web). Il se situe désormais au
centre de ses multiples cercles relationnels … on parle alors de «réseautage social»
Internet a toujours été un vecteur de communication ou de mise en relation avec les outils webmail (Yahoo
Mail, Gmail, Hotmail …) et la messagerie instantanée (Skype, Yahoo Messenger, MSN Messenger, Google
Talk …)
En décembre 2007 plus de 5,2 millions de visiteurs se sont branchés sur le net pour cette plongée
nostalgique ; et les réseaux qui leur en fournissent la possibilité ont vu leur audience plus que doubler en
un an. Le leader, «Copainsdavant», est passé de 2 à 4,4 millions de visiteurs
A la découverte du web 2.0 Page 16
Support de cours : A la découverte du web 2.0, proposé par M Yao Yapi Cyrille(aiglecyrille@gmail.com)
http://copainsdavant.linternaute.com/
Social network
Les sites web de réseautage social fournissent des outils pour faciliter le processus de mise en relation et
supportent la prise de contact en ligne. Généralistes (MySpace, FaceBook,Twitter) ou spécialisés (Linkedin,
Viadeo), ils reposent sur une approche à la fois individuelle (profil des utilisateurs) et collective
(communauté globale des utilisateurs et relation entre les membres)
L’identité numérique
Un membre d’un réseau social gère son identité numérique :
Il construit sa réputation et son influence
Il organise (et élargit) ses relations en ligne(familiales, amicales, professionnelles) pour collaborer et
partager avec elles
7. Le téléchargement
Le Peer to peer ou P2P est une mutualisation très efficace des données et une neutralité technique
ex: la chaîne légale du site Ratiatum
11 millions de personnes téléchargent tous les jours pour échanger plus de 980 millions de fichiers
de tout types et pas tous illégaux!
Les pratiques illégales sont bien ancrées pour toute une génération : les iPod contiennent
seulement 5 % de musique achetée sur itunes et les lecteurs MP3 ?...
CONCLUSION