LE MS-DOS. (PDFDrive)
LE MS-DOS. (PDFDrive)
LE MS-DOS. (PDFDrive)
1. Histoire du MS-DOS.
1.1. Naissance : le MS-DOS a été introduit en 1981 par MicroSoft. L'acronyme signifie MicroSoft Disk Operating
System. Le MS-DOS a été conçu pour équiper les premiers PC et il a remplacé l'ancien CP /M (Control Program
for Microprocessors), un système d'exploitation qui équipait les micro-ordinateurs à la fin des années '70.
Actuellement le MS-DOS en est à sa version 6.22 et il cède doucement la place à d'autres systèmes
d'exploitation graphiques comme, par exemple, Windows 95 et ses successeurs.
1.2. Caractéristiques techniques : le MS-DOS est un système d'exploitation avec une interface caractère, ce qui
veut dire que toutes les commandes doivent être écrites au clavier en respectant une certaine syntaxe. Afin de
rendre plus simple l'utilisation du MS-DOS, MicroSoft a équipé son produit d'une interface pilotée par menu
(dosshell). Le répertoire des commandes de MS-DOS est assez complet; en effet, on peut effectuer des
opérations sur les fichiers (copie, destruction, déplacement, sauvegardes), sur le répertoire, sur les disques
(partitionnement, formatage), sur la mémoire (consultation, gestion partielle). La limitation la plus importante
du MS-DOS réside dans l'espace mémoire maximal qu'il peut adresser (640KB) et cela du fait que le MS-DOS
est un système d'exploitation à 16 bits (les systèmes modernes sont à 32 bits ou plus).
2.2. Les opérations avec les fichiers : le MS-DOS offre plusieurs commandes pour la manipulation des fichiers.
Voici les principales d'entre elles :
1 Lors de la spécification de la syntaxe, les crochets sont utilisées pour indiquer des entrées optionnelles
Commande Explication
C:\>DIR Affiche le contenu du lecteur courant (dans ce cas C:)
C:\DOS>DIR Affiche le contenu dur répertoire courant /dans ce cas C:\DOS>
C:\>DIR *.BAT N'affiche que les fichiers dont l'extension est BAT
C:\>DIR /P Affiche le contenu du répertoire courant page à page
C:\>DIR /W Affiche le contenu du répertoire courant sur 5 colonnes
C:\>DIR /O /P /W Affiche les fichiers sur 5 colonnes (/W), page à page (/P) et ordonné par leur nom
(/O)
C:\>DIR COM*.EXE Affiche tous les fichiers qui commencent par COM, terminent par n'importe quoi
et possèdent l'extension EXE
FIG 10.2 : exemples de la commande DIR
l COPY : elle sert à copier des informations depuis un endroit vers un autre endroit. Lors de l'emploi de la
commande COPY on peut se servir des jokers ? et *. La figure 10.3 montre la syntaxe de cette commande.
Notons les points suivants :
• Lorsqu'on se trouve dans le répertoire source, COPY peut être donnée sans spécifier l'unité source.
• Lorsqu'on se trouve dans l'unité cible, la commande COPY peut être donnée sans spécifier l'unité cible.
• Si le fichier cible possède le même nom que le fichier source, on peut omettre le nom du fichier cible.
La figure 10.4 illustre ces trois cas, en plus que d'au tres exemples de la commande COPY.
Unité_Source: le disque où se trouvent les fichiers à copier (les deux points font partie de la syntaxe !)
Fichier_Source le fichier à copier
Unité_Cible: le disque dans lequel les informations doivent être copiées (les deux points font partie de la
syntaxe !)
Fichier_Cible le nom du fichier sur le nouveau disque
l DEL : cette commande sert à effacer des informations depuis le disque dur. Si après DEL on spécifie le
paramètre *.*, la commande efface tous les fichiers du disque (elle nous demande confirmation auparavant).
Si DEL est donné avec un paramètre différent de *.*, elle ne demande aucune confirmation d'office et
effectue l'effacement. On peut cependant obliger DEL à demander la confirmation de l'effacement d'un
fichier en utilisant l'option /P. La figure 10.5 illustre la syntaxe de la commande DEL, tandis que la figure
10.6 montre quelques exemples.
Commande Explication
C:\>del *.* Efface tous les fichiers depuis le répertoire courant. Demande la confirmation
avant de procéder
C:\>del *.bat Efface les fichiers avec l'extension BAT. Ne demande aucune confirmation
C:\>del *.bat /p Efface tous les fichiers avec extension BAT. Demande la confirmation
DOS TEST
C:\DOS>copy *.* E:\TEST /S
UTILS BASIC UTILS BASIC
En 10.7(a) on voit que le disque C: contient un sous -répertoire DOS qui à son tour contient les deux sous-
répertoires UTILS et BASIC. On veut copier les fichiers du répertoire C: \DOS ainsi que les fichiers des sous-
répertoires C:\DOS\UTILS et C:\DOS\BASIC dans le lecteur E:, sous-répertoire E:\TEST.
En 10.7(b) on voit comment spécifier la commande XCOPY de façon à ce que la copie souhaitée soit effectuée.
Notons que l'on spécifie l'option /S.
En 10.7(c) on voit qu'après la copie le répertoire E:\TEST contient tous les fichiers de C:\DOS ainsi que les deux
sous-répertoires UTILS et BASIC et leurs fichiers.
La figure 10.8 donne la syntaxe de la commande XCOPY et la figure 10.9 montre quelques exemples.
/S : indique que l'on veut copier aussi les sous-répertoires de la source et leur contenu vers l'unité cible.
/V : demande la vérification de la copie
Commande Explication
C:\>xcopy *.* a: Copie tous les fichiers du répertoire courant vers la disquette A:
C:\>xcopy *.exe a: /S Copie les fichiers du répertoire courant ainsi que ses sous-répertoires
(avec leur contenu) vers la disquette A:
C:\COBOL>copy *.* E: /S /V Copie tous les fichiers du répertoire courant ainsi que le contenu de ses
sous-répertoires, vers la disquette A:. Vérifie la copie
UNDELETE [Unité:Fichier]
Commande Explication
C:\>undelete Sans paramètre, UNDELETE affiche tous les fichiers récupérables
du répertoire courant en demandant, pour chacun d'eux, si
l'utilisateur veut le récupérer
C:\COBOL>undelete PROG.COB Permet de récupérer le fichier spécifié uniquement (PROG.COB).
Demande toujours d'introduire la première lettre du nom
¦ more : cette option permet de re-diriger le résultat du TYPE (le contenu du fichier) vers la commande
MORE qui se charge d'effectuer un affichage page à page (25 lignes à la fois).
Commande Explication
C:\>type autoexec.bat Affiche le contenu du fichier AUTOEXEC.BAT
C:\>type prog.cob ¦ more Affiche le contenu du fichier PROG.COB page à page
l RENAME : cette commande sert à renommer un fichier, ou un ensemble de fichiers. La figure 10.14 montre
la syntaxe de la commande, alors que la figure 10.15 montre quelques exemples.
Commande Explication
C:\>rename autoexec.bat autoexec.bak Renomme AUTOEXEC.BAT en AUTOEXEC.BAK
C:\>rename *.BAT *.BAK Change l'extension des tous les fichiers avec extension BAT en
BAK. Le nom reste le même que l'original
C:\>rename PROG.* PROG1.* Tous les fichiers avec nom PROG prennent le nom PROG1,
tout en conservant l'ancienne extension
Commande Explication
C:\>move basic basica Renomme le répertoire BASIC en BASICA
2.3. Les opérations avec les répertoires : il s'agit d'un lot de commandes qui servent à manipuler (création,
destruction, etc.) les répertoires. Voici les principales commandes :
l CD : elle sert à se déplacer dans un répertoire. CD dérive de ChangeDirectory (change de répertoire). Elle
peut être utilisée pour descendre l'arborescence ainsi que pour la remonter. La figure 10.18 montre la
syntaxe de la commande, alors que la figure 10.19 montre quelques exemples.
CD [Nom_Répertoire]
Commande Explication
C:\>cd DOS Se déplace dans le sous-répertoire DOS
C:\DOS>cd .. Remonte au répertoire père de DOS (ici le répertoire principal)
C:\DOS\UTILS>cd \cobol\progs\source On spécifie le chemin d'accès nécessaire à se déplacer, à partir
de la racine indiquée avec le symbole \, dans le répertoire
COBOL\PROGS\SOURCE
l MD : cette commande permet de créer un sous-répertoire fils dans le répertoire courant. Le nom de la
commande dérive de MakeDirectory (crée répertoire). La figure 10.20 montre la syntaxe de la commande,
alors que la figure 10.21 montre quelques exemples de MD.
MD [Nom_Répertoire]
l RD : cette commande sert à détruire un répertoire. Le nom de la commande dérive de RemoveDirectory (ôte
répertoire). Notons les points suivants :
• La commande RD permet d'enlever un répertoire seulement si celui-ci est vide (ne contient aucun
fichier). Si l'on veut éliminer un répertoire plein (et effacer aussi les fichiers qu'il contient) il faut utiliser
la commande DELTREE.
• Afin de pouvoir enlever un répertoire il faut se trouver dans le répertoire parent du répertoire à enl ever.
La figure 10.22 montre la syntaxe de la commande RD; la figure 10.23 montre quelques exemples de la
commande.
RD [Nom_Répertoire]
Commande Explication
C:\>RD DOS Enlève le répertoire DOS (seulement si celui-ci est vide !)
C:\DOS>rd DOS Cette commande donnera un message d'erreur, car on ne peut
pas enlever le répertoire dans lequel on se trouve
C:\DOS\UTILS>rd \cobol\progs\source Enlève le répertoire spécifié (notons le chemin d'accès) à
condition que ce répertoire soit vide
l TREE : cette commande sert à afficher l'arborescence du disque. Le nom de la commande signifie arbre, ce
qui explique clairement sa fonction. La figure 10.24 montre la syntaxe de la commande et la figure 10.25
donne quelques exemples.
TREE [/F]
/F : cette option sert à afficher le contenu des sous-répertoires, en plus de la structure du disque.
FIG 10.24 : syntaxe de la commande TREE
Commande Explication
C:\>tree Montre la structure arborescente du disque dur C:
C:\DOS>tree /F Montre l'arborescence du disque C: à partir du répertoire DOS.
En plus des répertoires, la commande affiche les fichiers qui s'y
trouvent
DELTREE Nom_Répertoire
PATH=C:\DOS;C:\PROG_C\EXE
Création :
SET CHEMIN=C:\DOS (CHEMIN est crée et possède la valeur C:\DOS)
Destruction :
SET CHEMIN= (CHEMIN est détruit en lui assignant une valeur nulle)
l PROMPT : le prompt est le symbole (ou ensemble de symboles) que le MS -DOS affiche à l'écran pour nous
inviter à introduire nos ordres. L'aspect du prompt (ou invité) peut être modifié à l'aide de la commande
PROMPT. Dans le cadre de la commande PROMPT on utilise des caractères spéciaux afin d'obtenir des
effets bien précis. La figure 10.30 montre quelques un de ces caractères, ainsi que leur signification. L a
figure 10.31 montre quelques exemples de l'utilisation de la commande PROMPT.
Symbole Explication
$g Affiche le signe > (plus grand que)
$p Affiche le lecteur et le répertoire en cours (chemin d'accès)
$d Affiche la date du jour
$t Affiche l'heure
$_ Oblige le passage à la ligne
$q Affiche le signe = (égal)
Commande Explication
C:\>prompt $p$g Affiche le chemin ainsi que le signe >
C:\>prompt $t$p$g Affiche l'heure, puis le chemin et enfin le signe >
C:\>prompt Bonjour $_$p$g Affiche le texte Bonjour, puis passe à la ligne où il affiche le
chemin et le signe >
2.5. L'édition des textes : le MS-DOS met à disposition un éditeur de texte agréable à utiliser dont le nom est EDIT.
Son seul gros défaut est celui d'exiger la présence de QBASIC.EXE pour fonctionner. La figure 10.32 montre
l'écran d'édition de EDIT.COM.
2.6. Les opérations avec les disques : le MS-DOS offre les commandes classiques nécessaires à gérer les disques
durs et les disquettes. A part FDISK qui est traité plus loin dans ce chapitre ( voir 6. La gestion du disque dur),
les trois commandes principales nécessaires à la gestion des disques sont les suivantes.
l FORMAT : cette commande sert à initialiser logiquement un disque dur ou une disquette. La figure 10.33
montre la syntaxe de la commande et la figure 10.34 montre quelques exemples d'utilisation.
/S : formate le disque et, à la fin du formatage, y place le système. Le disque est ainsi bootable.
/U : formate le disque de manière inconditionnelle, c'est-à-dire qu'il ne sera plus possible de récupérer les
informations après l'opération de formatage.
/Q : effectue un formatage rapide. Cette option n'est conseillée qu'avec des disquettes qui sont de bonne
qualité. Pour les autres, il vaut mieux effectuer un formatage normal afin de détecter les éventuelles
secteurs défectueux.
/F : cette option oblige la commande à corriger les éventuelles erreurs qu'elle trouve sur disque
Commande Explication
C:\>chkdsk Contrôle le disque courant (C:) et donne un rapport de son état
C:\>chkdsk a: Contrôle la disquette A: et indique son état (voir fig 10.37)
C:\>chkdsk c: /F Contrôle le disque dur C: et corrige les éventuelles erreurs qui
pourraient s'y trouver
l DISKCOPY : cette commande sert à copier la totalité d'une disquette (fichier et structure de répertoires) sur
une autre disquette. Elle ne peut pas être utilisée pour le disque dur. La figure 10. 38 montre la syntaxe de la
commande, tandis que la figure 10.39 montre quelques exemples.
3. La configuration du système
3.1. Le MS-DOS, comme tout autre système d'exploitation, permet une configuration logicielle de son
environnement de travail qui peut être effectuée grâce aux deux fichiers CONFIG.SYS et AUTOEXEC.BAT. La
différence entre les deux fichiers est la suivante :
l CONFIG.SYS : il sert à déclarer les paramètres relatifs aux périphériques installés dans la machine, comme
par exemple la mémoire, les disques magnétiques, les CD-ROM, les scanners et les modems. Les
instructions que l'on met dans ce fichier sont presque toujours précédées par DEVICE= qui introduit un
périphérique. En résumé, on peut dire que le CONFIG.SYS sert à configurer les aspects matériels du
système.
l AUTOEXEC.BAT : dans ce fichier on met la liste des programmes (et des opérations) qui doivent être
exécutés à chaque démarrage de la machine, comme par exemple la définition du prompt, la configuration
du clavier. On peut dire que le AUTOEXEC.BAT sert à configurer les aspects logiciels du système.
3.2. Le CONFIG.SYS : ce fichier peut être créé avec un éditeur de texte comme EDIT.COM. Il est placé dans le
répertoire principal du disque et est exécuté par le système une seule fois, au démarrage; en effet, si l'on effectue
des changements dans le CONFIG.SYS il faudra rebooter la machine afin que ces changements soient pris en
compte. La figure 10.40 montre un exemple de fichier CONFIG.SYS
DEVICE=C:\DOS\HIMEM.SYS
DEVICE=C:\DOS\EMM386.EXE NOEMS Gestion mémoire (voir paragraphe 4)
DOS=HIGH,UMB
Disque virtuel de 500 K en mémoire étendue
DEVICE=C:\DOS\RAMDRIVE.SYS 500 /E
FILES=60 Nombre max. de fichiers ouverts en simultané
1
: Upper Memory Bloc, ou bloc de mémoire supérieure
@ECHO OFF
LH C:\DOS\SMARTDRV.EXE 3000 3000 Programme gestion de cache mémoire
Chemin d'accès
PATH C:\DOS;C:\WINDOWS
LH C:\DOS\KEYB SF Configuration du clavier
X MB
Mémoire étendue
Cette zone a une taille de 64 KB
Mémoire haute (HMA)
1 MB
Mémoire supérieure Cette zone a une taille de 384 KB
(UMB)
640 KB
Mémoire conventionnelle
0 KB
Les raisons de cette subdivision assez bizarre doivent être recherchées dans l’histoire du PC. En effet, lors de sa
naissance, le PC était équipé d’un microprocesseur 8088 (le frère mineur du 8086) qui possédait 20 lignes
d’adresse (donc pouvait atteindre au maximum 2 20 locations mémoire); voilà pourquoi ce premier PC était
équipé d'au maximum 1 MB de RAM. La division de ce 1 MB de RAM en mémoire conventionnelle et
supérieure a été un choix un peu arbitraire et un peu forcé : arbitraire parce qu’il a été décidé que 640 KB de
4.2. Emploi de la mémoire supérieure : lorsqu'on travaille avec le MS-DOS, il faut essayer d’avoir le plus possible
de mémoire conventionnelle à disposition. En effet, le PC moderne n’es t plus comme le PC d’il y a 15 ans qui
était équipé uniquement d’une carte vidéo, un clavier et cela suffisait; aujourd’hui nous avons de plus en plus de
périphériques (CD-ROM par exemple) que l’on ajoute au PC et pour lesquels, malheureusement, il faut in staller
des drivers (pilotes) qui aident le système opératif (donc le DOS) à les contrôler. Mais il y a bien pire : lorsque
notre PC devient membre d’un réseau, il faut que dans sa mémoire (du PC) se trouvent des programmes
résidants qui servent d’interface avec le réseau. Si tous ces éléments (pilotes pour périphériques, logiciels pour
interface avec le réseau) sont chargés en mémoire conventionnelle, il est évident que cette dernière diminuera et
compromettra le fonctionnement correct du PC. Afin de ne pa s arriver à cette situation catastrophique, il faut
essayer de mettre tous ces programmes résidants ailleurs que dans la mémoire conventionnelle; étant donné que
le MS-DOS exige que tout programme qu’il utilise se trouve dans son espace adressable (le prem ier MB), la
solution est de charger ces programmes résidants dans la mémoire supérieure. Le chargement en mémoire
supérieure nécessite quelques opérations préliminaires. Ces opérations doivent être effectuées dans deux
endroits:
l Dans le CONFIG.SYS pour indiquer que l’on souhaite utiliser la mémoire supérieure.
l Dans le AUTOEXEC.BAT (ou tout autre batch) pour ordonner au MS-DOS de charger le résidant dans la
mémoire supérieure.
4.3. Les opérations dans le CONFIG.SYS : ici il faudra enregistrer des instructions a fin que le MS-DOS sache se
servir de la mémoire étendue et de la mémoire supérieure. En plus, il est très intéressant de noter que, grâce à
un petit bug de conception des processeurs supérieurs ou égaux au 80386, il existe une zone de 64 KB de RAM
entre la fin du premier MB et le début de la mémoire étendue, qui peut être employée comme lieu de stockage
d’informations qui, autrement, iraient dans la mémoire conventionnelle; cette zone s’appelle la mémoire haute
(High Memory Area) et à partir de la version 5.0 du MS-DOS on y stocke le kernel du MS-DOS. La figure
10.43 montre (et explique) les instructions du CONFIG.SYS nécessaires à la gestion de la mémoire supérieure,
haute et étendue.
4.4. L'examen de la mémoire : à tout moment on peut examiner la mémoire et voir comment les progra mmes ont
été chargés grâce à la commande MEM, qui peut être accompagnée des paramètres /C et /P pour respectivement
obtenir des informations détaillées et afficher ces informations page par page.
4.5. Il est très important de noter que le chargement des progra mmes résidants dans la mémoire supérieure doit être
effectuée avec un certain critère. En effet, il se peut que le chargement d’un petit programme en mémoire
supérieure, disons quelques KB seulement, compromette le chargement dans cette même mémoire des gr os
programmes, qui seraient alors obligés d’aller dans la mémoire conventionnelle. Supposons que l'on ait la
configuration suivante :
l RAM supérieure libre = 150 KB (plus au moins).
l Les programmes que l’on doit charger sont les suivants :
• PR_A de 10 KB.
• PR_B de 20 KB.
• PR_C de 130 KB.
Si l'on procède de la manière suivante :
l Chargement en mémoire supérieure de PR_A (première opération). Après cette opération, la mémoire
supérieure disponible sera de 140 KB.
l Chargement en mémoire supérieure de PR_B (deuxième opération). Après cette opération, la mémoire
supérieure disponible sera de 120 KB.
l Chargement en mémoire supérieure de PR_C (troisième opération). Cette opération est vouée à l’échec, car
il n’y a plus d’espace dans la mémoire supérieure. En conséquence, P R_C se chargera en mémoire
conventionnelle.
La morale à tirer est que l’on a chargé en mémoire supérieure des programmes pour un total de 30 KB. On a ainsi
empêché le chargement dans la même mémoire d’un programme de 120 KB. Pour une gestion optimale de la
mémoire, les opérations auraient dû s’effectuer de la manière suivante :
l Chargement de PR_B (20 KB de mémoire supérieure).
l Chargement de PR_C (130 de mémoire supérieure).
l Chargement de PR_A en mémoire conventionnelle.
5.2. La commande ATTRIB : sert à activer ou désactiver les attributs des fichiers. La syntaxe est la suivante :
attrib +/- Attribut Nom_Fichier où :
l + indique que l'on veut ajouter l'attribut.
l - indique que l'on veut ôter l'attribut.
l Attribut : est la lettre qui désigne l'attribut (S, H, R ou A).
l Nom_Fichier : est le nom du fichier auquel on veut appliquer la commande attrib.
La figure 10.45 montre quelques exemples d'utilisation de la com mande ATTRIB.
Commande Explication
C:\>attrib +r *.bat Active l'attribut R (Read Only) pour tous les fichiers qui ont l'extension BAT
C:\>attrib -r +h *.exe Active l'attribut H (Hidden) et désactive l'attribut R (Read Only) pour tous les
fichiers dont l'extension est EXE
6.2. Configuration dans le SETUP : certains types de disque doivent être déclarés à la machine avant d'être
employés. La déclaration du disque dur doit être faite dans le BIOS si le disque est de type IDE. Par contre, si le
disque est de type SCSI, aucune déclaration n'est nécessaire au niveau du BIOS. Lorsqu'on déclare un disque dur
au BIOS on doit spécifier les paramètres suivants :
l Nombre de cylindres.
l Nombre de têtes de lecture/écriture.
l Nombre de secteurs par piste.
l Zone de landing (atterrissage) de la tête de lecture/écriture lorsque le disque dur est au repos.
6.3. Le formatage de bas niveau : cette opération détruit toutes les informations qui se trouvent sur le disque du r.
Cette opération doit être effectuée chaque fois que l'on certifie l'existence d'un virus dans le secteur de boot (à
moins que l'on arrive à l'éliminer via un logiciel antivirus). Cette opération doit aussi être effectuée lorsque le
6.4. Le partitionnement : cette opération a pour but d'assigner une partie du disque (ou le disque tout enti er) à un
système d'exploitation. FDISK est un utilitaire géré par menu qui offre essentiellement les choix suivants :
l Création de partition.
l Activation de partition.
l Destruction de partition.
l Visualisation de la table de partition actuelle.
l Choix d'une unité de disque (s'il y a plusieurs disques durs).
La figure 10.46 montre le menu principal de FDISK :
MS-DOS Version 6
FDISK
(C)Copyright Microsoft Corp. 1983 - 1993
Options de FDISK
Lecteur de disque dur en cours : 1 Nous sommes sur la première unité de disque dur
A l'intérieur de la partition
Entrez votre choix : [1] étendue il faudra créer des unités
logiques atteignables via des
Appuyez sur ECHAP pour revenir aux options FDISK lettres de D: à Z:
l Option 2 (Activation) : lorsqu'on crée une seule partition, celle-ci est automatiquement activée (rendue
bootable). Si par contre on crée plusieurs partitions, il faudra choisir celle depuis laquelle on vaudra booter.
On effectue ce choix à l'aide de l'option 2 du menu principal de FDISK.
l Option 3 (Suppression) : c'est ici que l'on détruira les partitions. Attention : détruire une partition signifie
perdre (et pour toujours) toutes les informations que la partition contient. La figure 10.48 nous montre les
options auxquelles on accède en choisissant l'option 3 du menu principal de FDISK.
Suppression d'une partition ou lecteur logique MS-DOS
l Option 4 (Affichage Informations) : cette option permet de voir quelle est la configuration actuelle de la
table des partitions. Lorsqu'on choisit cette option, un écran comme celui de la figure 10.49 est présent é à
l'utilisateur.
Examinons la figure 10.49. Elle nous donne les informations suivantes sur le disque dur C:
• Partition : le disque contient une seule partition, qui est atteignable via la lettre C:
• Etat : la partition est active, ce qui veut dire que le disque est bootable.
• Type : la partition est de type principal (PRI) et appartient au système d'exploitation MS-DOS.
• Nom du volume : ici devrait paraître le nom du volume que le DOS assigne à ce disque.
Malheureusement, ce disque ne possède aucun nom de volume et en conséquence est vulnérable au
formatage accidentel.
• Mo (pour MegaOctets) : indique quelle est la capacité du disque.
• Système : spécifie que les entrées de la FAT sont stockées sur 16 bits, ce qui veut dire que le DOS peut
gérer 65'536 clusters. Si l'on sait qu'un cluster est composé de 8192 bytes (8 KB), on voit rapidement
pourquoi le DOS actuel ne gère pas de disques durs de taille supérieure à 524 MB (en effet, 65'536 x 8
donne 524'288).
• Utilisé : la partition DOS occupe le 98% de l'espace total disponible.
Gestion PC
Nom de la
DOS 6.x DOS 7.x Config.sys Batchs Autoexec.bat Int/Ext Invite
commande
[APPEND] Oui Non Non Oui Oui Ext Oui
Optimisation Démarrage PC
Nom de la commande
[INCLUDE]
[MENUCOLOR]
[MENUDEFAULT]
[MENUITEM]
[SUBMENU]
[NUMLOCK]
DOS
[EXTRACT]
[MOUSE]
MCD MLD