Plan
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national marocain. L’agriculture est une source d’emploi majeure avec 3 à 4 millions de ruraux
pays. Aujourd’hui, la balance alimentaire est largement négative, en excluant la pêche. Sur le
terrain, 70% des exploitants marocains ont une surface inférieure à 2,1 hectares. Cet important
morcellement est le fruit des régimes du foncier et des successions. On relève aussi le risque
d’accélération lié à une pyramide d’âges défavorable puisque la moyenne d’âge des agriculteurs est
de 55 ans. Par ailleurs, le secteur souffre des sécheresses récurrentes. En effet, 5 bassins
des prix des produits agricoles, la responsabilisation des producteurs, la lutte contre la pauvreté, le
Maroc a été contraint de revoir sa stratégie agricole dans un sens de mise à niveau, de
restructuration et de redéfinition des missions. C’est dans cette perspective que le nouveau Plan
Maroc Vert a été élaboré et ce, pour rendre l’agriculture le principal moteur de croissance de
C’est en avril 2008 que le Gouvernemant marocain a adopté la stratégie du « Plan Maroc Vert »
afin de relancer l’économie du secteur agricole. Cette nouvelle politique a pour finalité la mise en
principaux constituant à l’heure actuelle un enjeux important pour l’économie national. Ces
objectifs sont:
Sur le plan économique, cette politique a pour ambition de multiplier par 2,5 la valeur ajoutée du
secteur agricole qui passera de 38 à 100 milliards de DH par an, et ce sur une période de 10 ans
seulement.
Comment?
En favorisant d’une part les investissements dans le secteur agricoles de près de 150 milliards de
DH d’ici 2020. (Parmi les potentiels investisseurs étrangers, on cite Global Environment Facility
(GEF), le Fonds international pour le développement agricole (FMDA), l’Agence française pour le
certaines cultures dont notamment les olives (de 1 à 4,2 millions de tonnes), les agrumes (1,5 à
3,7 millions de tonnes) mais aussi le maraîchage et les fruits (4,4 à 10 millions de tonnes).
Pour la mise en place de cette stratégie, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime a mis
l’accent sur le défi de l’exécution en réformant le Ministère de tutelle mais en créant également
investissements privés, à travers le financement de 1000 projets tant dans la production que dans
l’amélioration des revenus des agriculteurs les plus précaires, notamment dans les zones
enclavées. Dans ce cadre, il sera procédé au financement de 545 projets dit « sociaux » par le
diversification des agriculteurs précaires dans des activités à haute valeur ajoutée et moins
Il s’agit aussi, d’encourager les projets de production intensive dans les domaines aussi bien de
production animale que végétale, à travers l’encadrement des agriculteurs et leur qualification pour
Le second pilier a également pour but la reconversion de la céréaliculture en cultures à plus forte
valeur ajoutée (ou moins sensibles aux précipitations) et la valorisation des produits du terroir.
Le plan touchera pas moins de 1,5 millions d’agriculteurs tant dans la grande que dans la petite
agriculture.
décline en 16 Plans Agricoles Régionaux (PAR). Ces plans portent sur l’augmentation des niveaux
Cependant, tout en s’inscrivant dans une vision de mise en valeur des potentialités de chaque
région, ces PAR répondent également à des problèmatiques plus concrètes telles que l’emploi en
Sur le plan institutionnel, bon nombre de réalisations ont vu le jour. Outre la restructuration des
services centraux du Ministère de l’Agriculture et des Chambres d’agriculture, des instances ont été
créées afin d’accompagner le PMV telles que l’Agence de développement agricole (ADA) et l’Office
La Belgique joue depuis longtemps un rôle considérable dans le développement du secteur agricole
dans le sud marocain. Actuellement, la CTB mène plusieurs projets agricoles (GEDINDRA,
Draâ et du Tafilalet. Les stratégies de développement mises en oeuvre par la CTB dans le cadre de
ces projets s’inscrivent parfaitement dans la stratégie du Plan Maroc Vert et plus spécifiquement du
Pilier II.
Plan Maroc Vert : L’agriculture marocaine à la croisée des
chemins
Le Plan Maroc Vert table sur la création d’un million d’entreprises agricoles et s’attend
à un PIB agricole supplémentaire de 70 à 100 milliards DH. Tout en diagnostiquant le
secteur, il oriente vers des pistes de relance.