Exposé de Macroeconomie
Exposé de Macroeconomie
Exposé de Macroeconomie
EXPOSE DE MACRO-ECONOMIQUE
LE MODELE D’HARROD-DOMAR
CLASSE : LP2 TCF
EXPOSANTS :
EE
BAKAYOKO MARIAME Chargé du cours :
INTRODUCTION
I. ORIGINE DU MODELE HARROD-DOMAR
V. MODELE DE HARROD
1. Le taux de croissance
2. Instabilité de croissance
CONCLUSION
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INTRODUCTION
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'intérêt pour les problèmes de
croissance économique a conduit les économistes à formuler des modèles de
croissance de différents types.
Ces modèles traitent et mettent l'accent sur les divers aspects de la croissance
des économies développées. Ils constituent en quelque sorte des images stylisées
alternatives d'une économie en expansion.
Une caractéristique commune à tous est qu'ils sont basés sur l'analyse
keynésienne de l'épargne-investissement. Le premier et le plus simple des
modèles de croissance, le modèle Harrod-Domar, est le résultat direct de la
projection de l'analyse keynésienne à court terme dans le long terme. Bien que
les modèles Harrod et Domar diffèrent dans les détails, ils sont similaires en
substance. On peut appeler le modèle de Harrod comme la version anglaise du
modèle de Domar. Ces deux modèles mettent l'accent sur les conditions
essentielles pour atteindre et maintenir une croissance régulière. Harrod et
Domar attribuent un rôle crucial à l'accumulation de capital dans le processus de
croissance. En fait, ils soulignent le double rôle de l'accumulation du capital.
De ce fait notre analyse contribuera a montré les différences ainsi que les
similitudes dans le modèle de Harrod et celui de Domar
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I. ORIGINE DU MODELE HARROD-DOMAR
Le modèle Harrod-Domar adapte la Théorie générale de Keynes. Alors que cette
dernière porte sur le court terme, le modèle vise à l'adapter au long terme. Le
modèle de Harrod-Domar fait ressortir le caractère instable de la croissance
économique (voir croissance déséquilibrée), et la nécessité de l'intervention
étatique. Dans le modèle Harrod-Domar, rien ne garantit qu'une économie soit
sur un sentier de croissance stable.
Ce modèle a été présenté, dans des formulations proches, par deux
économistes keynésiens : Roy Forbes Harrod en 1939 dans un article intitulé
« An essay in dynamic theory », publié dans l’Economic Journal, repris et
complété en 1948 dans l'ouvrage Toward a dynamic economics et Evsey
Domar en 1947 dans un article intitulé « Expansion and Employment » publié
dans l’American Economic Review.
Le modèle de Harrod et celui de Domar sont proches, même si leurs
problématiques ne sont pas identiques. Domar ne cherchait qu'à attirer l'attention
des Keynésiens sur les effets de l'investissement sur le plein emploi au-delà de la
courte période tandis que Harrod visait à dynamiser la théorie keynésienne pour
en faire un modèle de la croissance de long terme. Domar abandonnera d'ailleurs
son modèle au profit du modèle néoclassique de Solow.
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Un modèle de croissance : permet d’expliquer comment la croissance s’est
produite et commebnt elle peut se reproduire à l’avenir
Une stratégie de croissance : sont les éléments qu’un gouvernement peut
introduire pour reproduire les résultats suggérés par le modèle
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1. La capacité de production et le taux de croissance
Selon Domar, une économie en plein emploi avec un revenu de plein emploi et
avec un investissement annuel, peut s’attendre à que ce niveau de plein emploi
soit maintenu. Cependant, s’il y a eu investissement, forcément il y a eu une
formation de capital, et donc, s’il y a eu une formation de capital, forcément, les
capacités de production de l’économie ont augmenté. Alors, si ce niveau de
revenu de plein emploi est maintenu, les capacités de production crées resteront
inutilisées, on aura du chômage. A ce moment-là, c’est un niveau de revenu
supérieur qui permettra d’écouler ce supplément de capacité de production et
éviter ainsi le chômage. La solution au problème du chômage réside donc dans
un revenu croissant.
Domar essaie d’établir une telle équation. Cette équation représente les deux
natures de l’investissement : L’effet revenu, du côté de la demande et l’effet
capacité, du côté de l’offre.
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capacité accrue amènera à une plus grande production ou à un chômage. Cela
dépendra du comportement du revenu monétaire.
=
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Dans ce modèle, est très difficile à faire varier et fait qu’on ne puisse obtenir
un niveau de revenu et donc d’emploi plus élevé qu’à travers un accroissement
de l’investissement. Mais cet investissement, en raison de l’effet « capacité » fait
que l’économie se trouve dans un dilemme : « si des investissements suffisants
ne sont pas atteints aujourd’hui il y aura chômage. Mais si on investit assez
aujourd’hui il faudra investir encore plus demain si on ne veut pas qu’il y ait
chômage demain. » (DOMAR, Expansion et Emploi). En effet, l’effet « revenu
» de l’investissement, à travers le multiplicateur est temporaire tandis que la
capacité de production a été accrue pour de bon. Finalement, par rapport au
chômage l’investissement est « en même temps un remède contre la maladie et
la cause de plus grands troubles pour le futur », (DOMAR, Expansion et
Emploi).
1. Le taux de croissance
Le taux de croissance réel est le taux de croissance déterminé par le taux réel
d'épargne et d'investissement dans le pays. En d'autres termes, il peut être défini
comme le rapport entre la variation du revenu (AT) et le revenu total (Y) au
cours de la période donnée. Si le taux de croissance réel est noté G, alors
G = Y/Y
Le taux de croissance réel (G) est déterminé par le ratio épargne-revenu et le
ratio capital-production. Les deux facteurs ont été considérés comme fixes dans
la période donnée. La relation entre le taux de croissance réel et ses déterminants
a été exprimée comme suit :
CG = s …(1)
où G est le taux de croissance réel, C représente le ratio capital/production
∆K/∆Y et s fait référence au ratio épargne-revenu ∆S/∆Y. Cette relation masque
le simple truisme selon lequel l'épargne et l'investissement (au sens ex post) sont
égaux en équilibre. Cela ressort clairement de la dérivation suivante.
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Cette relation explique que la condition pour atteindre la croissance à l'état
stationnaire est que l'épargne ex-post soit égale à l'investissement ex-post.
La « croissance garantie » fait référence au taux de croissance de l'économie
lorsqu'elle fonctionne à pleine capacité. Il est également connu sous le nom de
taux de croissance à pleine capacité. Ce taux de croissance noté G w est
interprété comme le taux de croissance du revenu requis pour utiliser pleinement
un stock croissant de capital, de sorte que les entrepreneurs seraient satisfaits du
montant de l'investissement réellement réalisé.
G n le taux de croissance naturel est déterminé par des conditions naturelles
telles que la main-d'œuvre, les ressources naturelles, les biens d'équipement, les
connaissances techniques, etc. Ces facteurs placent une limite au-delà de
laquelle l'expansion de la production n'est pas possible. Cette limite est appelée
plafond de plein emploi. Cette limite supérieure peut changer à mesure que les
facteurs de production augmentent ou que le progrès technologique a lieu. Ainsi,
le taux de croissance naturelle est le taux de croissance maximum qu'une
économie peut atteindre avec ses ressources naturelles disponibles. La troisième
relation fondamentale dans le modèle de Harrod montrant les déterminants du
taux de croissance naturel est
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G n C r est soit = soit s
2. Instabilité de croissance
Harrod est arrivé à la conclusion qu’il est difficile que G corresponde à Gw. A
long terme ceci est encore plus difficile du fait que ces deux taux ne
correspondront pas non plus au taux de croissance naturel, Gn, que Harrod
définit comme le taux d’expansion que permettent l’accroissement de la
population et le progrès technique, c’est donc le taux de croissance maximale
possible. Gn représente le sentier d’une croissance de la production tel qu’en
chaque point les producteurs seront satisfaits de l’équilibre entre le travail et le
loisir. Ce sentier, contrairement au sentier du taux de croissance du taux garanti,
admet un chômage involontaire
Qu’est ce qui se passe exactement lorsque ces trois taux sont inégaux ?
Si Gn>Gw : il n’y aura alors aucune raison pour que G ne dépasse pas
Gw la plupart du temps. Si le taux de croissance réel (ou effectif) est supérieur
au taux nécessaire (ou garanti), la croissance réelle de l’économie se situe au-
dessus de la ligne de croissance compatible avec une progression régulière. Il y a
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pénurie de capital, le coefficient c’est insuffisant alors que les commandes aux
entreprises ont augmenté. En d’autres mots, l’offre ne suit pas la demande. Les
investisseurs savent alors qu’ils n’ont pas assez investi, ils vont alors augmenter
leur investissement, qui, par l’effet multiplicateur fera augmenter la demande, ce
qui encouragera de nouveau les investisseurs et ainsi de suite. L’économie rentre
alors dans un processus cumulatif d’expansion tiré par la demande.
V. LE MODELE HARROD-DOMAR
Il n'est pas facile d'augmenter le taux d'épargne dans les pays à faible
revenu. De nombreux pays en développement ont une faible propension
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marginale à épargner. Le revenu supplémentaire gagné est souvent
consacré à une consommation accrue plutôt qu'à l'épargne. De nombreux
pays souffrent d'un déficit d'épargne domestique persistant .
CONCLUSION
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