Bilan Articulaire Definitif PDF
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ARTICULAIRE
Réalisé par Mr Fahd BENHAYOUN SADAFI (MK)
Définition : son origine est tirée d’un mot grec : biosmetron. Bios : vie, métron :
mesure ; c'est-à-dire la mesure de la vie, c’est une partie de la biologie qui est
appliquée aux êtres vivants des méthodes statistiques et des calculs de
probabilités.
Les buts du bilan articulaire:
-Apprécier la valeur fonctionnelle d’une articulation.
-c’est un examen d’une articulation dans sa situation active et passive à une date
donnée.
-Il permet au kiné d’apprécier les mesures qualitative et quantitative d’une
articulation.
-Le bilan articulaire doit toujours précédé le bilan musculaire, il est toujours
accompagné de mensuration.
-On commence toujours par l’exploration du côté sain avant le côté malade, ceci
peut permettre d’une part la comparaison et d’autre part pour faire comprendre
au malade le mouvement désiré.
-Le bilan articulaire peut être global ou analytique.
-Il doit être fait avant, pendant et à la fin du traitement.
-le rôle du bilan articulaire est de rechercher les rétractions capsulo-
ligamentaire, le manque d’élasticité musculaire, le blocage articulaire qui
peuvent limiter le mouvement. Les mouvements peuvent être exagérés des fois,
là on parle de laxité articulaire.
-Le bilan articulaire permet au kinésithérapeute :
-suivre l’évolution de la maladie.
-Connaitre l’état actuel du patient.
-Suivre l’évolution (c'est-à-dire suivre l’efficacité ou l’inefficacité de la
rééducation).
-ce bilan articulaire seul ne peut pas nous renseigner sur les possibilités
globales fonctionnelles d’un mouvement.
-Ce bilan articulaire doit être accompagné par d’autres bilan ; bilan
musculaire, bilan morphologique, bilan fonctionnel ……etc
2) Classification mécanique et géométrique :
Il existe deux groupes :
-Articulation à surfaces concordantes.
-Articulation à surfaces discordantes.
2-1) Articulations concordantes :
Les surfaces de formes géométriques toujours en contact et elles sont classées
selon le nombre de degré de liberté.
Le degré de liberté est la faculté que possède un levier osseux de se déplacer
dans un plan par rapport à un axe.
Articulations à un seul degré de liberté :
Elles ont un seul axe, elles sont appelées articulations uni axiales. Elles
n’autorisent qu’un seul mouvement l’équivalent d’une charnière.
Cette articulation permet des mouvements autour d’un seul axe, il y’a 2 types de
cette articulation (la trochoïde et la trochléenne).
Articulations à 2 degré de liberté :
Elles ont 2 axes perpendiculaires entre eux, elles sont appelées articulations bi-
axiales, exemple l’articulation métacarpo-phalangienne, il existe 2 types de cette
articulation(les condyliennes et l’articulation en selle).
Articulations à 3 degré de liberté :
Elles ont 3 axes perpendiculaires entre eux, elles sont appelées articulations tri-
axiales (l’épaule et la hanche).
b) Articulations discordantes :
les surfaces articulaires sont de formes variables, les mouvements sont
conditionnées par le jeu articulaire laissé libre par les surfaces articulaires (
articulations entre les vertèbres).
2) Le coude :
-Rappel d’anatomie fonctionnelle ;
-Rappel d’anatomie topographique ;
*Position zéro
-Position de fonction ;
-Position zéro ;
-Axes articulaires ;
-Etude analytique des mouvements actifs et passifs ;
-Recherche des mouvements anormaux.
*La pronosupination.
-Rappel d’anatomie fonctionnelle
-Position zéro
-Définition des mouvements et des mensurations.
3) Le poignet :
*Rappel d’anatomie fonctionnelle
*Rappel d’anatomie topographique
-Position zéro
-Position de fonction
-Etude analytique des mouvements actifs et passifs
-Recherche des mouvements anormaux.
4) La main et les doigts :
*Etude de la palette métacarpienne
-Mouvements des 4 derniers doigts
-Mouvements du pouce (étude analytique et globale)
*La préhension :
-Définition
-Etapes
-Classification des prises
-Evolution de la préhension chez le nourrisson.
EPAULE :
2 procédés mécaniques permettent la libération de l’épaule :
1er procédé ;
-les surfaces articulaires sont de type (balle et secoupe),
-les ligaments sont longs, grêles et plus résistant,
-les tubérosités au voisinage de l’articulation sont peu marquées.
Ces 3 éléments augmentent les amplitudes articulaires de la scapulo-humérale.
2ème procédé ;
La libération de l’omoplate chez le singe et chez l’Homme ; l’omoplate est
libéré du tronc. Elle garde avec le tronc 2 systèmes de liaisons :
*un plan de glissement c’est une fosse articulaire appelée la scapulo-thoracique
(entre l’omoplate et le thorax).
*une tige réglable qui est la clavicule et qui est reliée par l’articulation acromio-
claviculaire et l’articulation sterno-claviculaire.
Le jeu de l’omoplate sur le thorax n’est contrôlé par aucune structure articulaire,
il n’est relié au thorax par aucun ligament, il peut être décollé du thorax. La
scapula fait des mouvements de sonnette d’une amplitude de 60° à 70°.
Tiroir antérieur : c’est une subluxation en avant du tibia, elle est palpable et
visible
Tiroir postérieur : c’est une subluxation en arrière du tibia.
On doit chercher le tiroir antérieur en 3 positions :
-le pied étant en position zéro ; le pied se pose spontanément sur la table
-le pied étant maintenu en rotation externe non forcée
-le pied étant maintenu en rotation interne non forcée
Si le genou est normal, on peut constater un léger tiroir antérieur, mais le genou
n’est strictement normal sauf si :
-le tiroir antérieur doit disparaitre en RI et RE
- le tiroir postérieur n’existe pas
CHEVILLE ET PIED
L’étude analytique des possibilités fonctionnelles du pied est dominée par la
notion de la chaîne cinétique complexe et qui est faite par l’association de
plusieurs articulations.
Cette complexité anatomique est nécessaire pour le pied pour 3 raisons :
-Répartir d’une façon homogène le poids du corps dans les zones de contact du
pied au sol.
-Adapté la forme du pied aux circonstances de la marche et aux terrains à
parcourir.
-Faire du pied un organe de locomotion pouvant travailler dans des conditions
variées.
L’articulation tibio-tarsienne est l’élement fondamental de cette chaîne
cinétique.
Rappel d’anatomie fonctionnelle :
L’articulation tibio tarsienne est une articulation unidirectionnelle, n’autorisant
que la flexion dorsale et plantaire, elle est apparemment simple constitué par un
tenon, c’est le corps de l’astragale (talus) et par une mortaise tibio péronière.
La malléole externe : volumineuse, plus basse et plus postérieure que la
mallèole interne, l’axe bimalléolaire est oblique en arrière et en dehors, environ
15° par rapport au plan frontal.
Le couple du torsion est constitué par les 2 os du tarse (astragale, calcanéum) ;
c'est-à-dire l’astragale reposant sur le calcanéum et l’articulation sous
astragalienne qui est large peu mobile ne permet qu’un déplacement limité du
calcanéum sous l’astragale. Ce couple de torsion est l’élement le plus important
de la chaine cinétique, les axes divergents de l’astragale et du calcanéum
conditionnent toute l’architecture de la voûte et le squelette du pied.
De la position respective de l’astragale et du calcanéum dépend la morphologie
de tout le pied et de sa qualité du repos sur le sol.
-L’astragale avec son grand axe oblique en avant, en bas et en dedans , c’est le
premier élément du rayon interne du pied qui est long, souple et arquée.
-Le calcanéum dont le grand axe est oblique en haut, avant et en dehors, c’est le
premier élément du rayon externe du pied, plus rigide, plus simple et plus plat
que le rayon interne.
L’élément distal assure l’appui antérieur qui est assuré par la divergence des
rayons du pied qu’on appelle palette métatarsienne.
L’appui se réparti d’une façon homologue sur les 5 métatarsiens, avec une
prédominance de M1.
NB : l’architecture ostéo-articulaire du pied est complexe et fragile.
Rappel d’anatomie topographique :
Saillie osseuse au niveau de la cheville :
2 saillies osseuses sont faciles à repérer car ils sont directement sous cutanées (
mallèoles externe et interne), au dessus d’elles on peut palper les parties
voisinantes du tibia et du péroné.
En arrière la gouttière rétro malléolaire externe, qui est profonde et large, la
gouttière rétromallèolaire interne qui est moins facile à palper.
Au niveau du pied :
Au dessous et en avant de la malléole interne, le tubercule du scaphoïde. Au
milieu du bord interne du pied on a le tubercule de M1.
Sur le bord externe du pied : saillie osseuse de l’apophyse styloïde de M5.
Les tendons au niveau de la cheville :
En avant et de dedans en dehors :
Tibial antérieur, extenseur propre de l’hallux, tendon extenseur commun des
orteils.
En dehors et derrière la mallèole externe : long et court péroniers latéraux.
En arrière : tendon d’achille.
Les ligaments :
Il faut bien connaitre la projection cutanée du ligament latéral externe qui est
souvent touché par les entorses.
Position de fonction :
5 à 10° de flexion dorsale pour l’homme
5 à 10° de flexion plantaire pour la femme
Position zéro : 90°
Définition des mouvements du pied :
Dans le plan sagittal :
Flexion : c’est le mouvement qui rapproche le pied vers la jambe (flexion
dorsale)
Extension : c’est le mouvement qui éloigne le pied de la jambe (flexion
plantaire)
La flexion dorsale est de 5, 10 à 15°
La flexion plantaire est de 40 à 45°
Dans le plan horizontal :
Supination ; c’est lorsque la plante du pied à tendance à regarder vers le dedans,
elle est de 40°
Pronation ; c’est lorsque la plante du pied à tendance à regarder vers le dehors,
elle est de 5 à 10°
Dans le plan frontal :
Abduction porte l’avant pied vers le dehors
Adduction porte l’avant pied vers le dedans
NB : les mouvements d’abduction adduction avec les supinations pronation
Pronation est obligatoirement accompagnée d’abduction ( éversion)
Supination est obligatoirement accompagnée d’adduction (inversion)
Etude des mobilités passives :
Il s’effectuera sur un malade en décubitus dorsal ou bien assis et en relâchement
musculaire le plus complet.
Mobilité passive de la tibio tarsienne :
Flexion plantaire 40 à 45°
Flexion dorsale 5 10 à 15°
L’étude de cette mobilité doit être faite en flexion et en extension du genou.
Mobilité passive de l’articulation sous astragalienne :
On dit que le calcanéum : tangue, vire et roule.
-Tangue : balancement de l’avant en arrière et de l’arrière en avant, ce sont des
oscillations dans le sens de la longueur
La flexion extension du calcanéum est le tangage
-Vire : abduction adduction
-Roule : il se déplace en tournant sur lui même selon un axe longitudunal, ce
sont des rotations
L’exploration analytique de l’articulation sous astragalienne est difficile, on ne
peut apprécier que la bascule en varus ou en valgus du calcanéum
5° de valgus
15° de varus
Mobilité passive de l’articulation médiotarsienne (Chopart)
Le jeu articulaire de la médio-tarsienne est couplé à la sous astragalienne, on
parle du complexe de l’arrière pied.
La médio tarsienne participe à l’inversion et l’éversion du pied
Inversion : supination + adduction + flexion plantaire
Eversion : pronation + abduction + flexion dorsale
Mobilité passive de l’articulation tarso-métatarsienne (Lisfranc)
Le 1er et le 5ème autorisant des mouvements de flexion extension
La 1ère articulation tarso-métatarsienne 5° de flexion dorsale et 15° de flexion
plantaire
La 5ème articulation tarso-métatarsienne 5° de flexion dorsale et 10° de flexion
plantaire
Le pied creux :
Lorsque la voute est trop concave dans ce cas l’échancrure s’approfondit, elle
augmente et il y a une réduction de l’appui au sol et ceci provoque une
diminution longitudinale du pied.
Il existe 2 types de pied creux :
a)le pied creux du 1er degrés : lorsque l’échancrure s’approfondit et dépasse
l’axe du pied vers le bord externe sans arriver à la rectiligne
b)le pied creux du 2ème degrés : lorsque l’échancrure s’approfondit et atteint la
ligne qui passe par le bord externe du pied, elle peut même divisé partiellement
l’empreinte en 2, le bord externe de l’isthme va présenter une saillie osseuse au
niveau de la styloide de M5.
c)le pied creux du 3ème degré : ici l’empreinte est franchement divisée en 2, une
antérieure et une autre postérieure. La postérieure peut avoir une forme arrondie
dépassant le bord du pied, c’est le pied du cheval.
L’empreinte ne possède pas d’isthme.
Le pied creux du 3ème degré est la conséquence de la paralysie du triceps sural.
Le pied équin : c’est une déformation en extension (flexion plantaire), elle est
souvent accompagné d’un varus, et dans ce cas on parle de pied varus équin et
parfois aussi accompagné d’un creusement de la voûte plantaire, on parle de
pied creux varus équin. Très rarement on observe un pied creux valgus équin.
Le pied talus : c’est une déformation en flexion (flexion dorsale), elle peutt
s’accompagner d’un varus ou d’un valgus et dans ce cas on parle d’un pied talus
valgus ou talus varus.
Le pied talus est toujours accompagné d’un pied creux on parle d’un pied creux
talus varus ou valgus.
FONCTIONNEMENT DU PIED :
La forme de la voûte plantaire dépend d’un délicat système musculo-
ligamentaire agissant sur des multiples articulations du tarse et du métatarse.
La prédominance ou l’insuffisance d’un muscle ou d’un groupe musculaire va se
traduire par une déformation et une désorientation de la plante du pied.
Au cours de la marche, les 2 voûtes transversales et longitudinales se déforment
continuellement, chacun à son tour reçoit l’appui et transmet le mouvement.
L’astragale n’intervient guère dans la voûte plantaire car il est en suprastructure,
l’astragale joue un rôle de transmission du poids du corps qui lui vient du tibia.
Une amputation de l’avant pied modifie l’équilibre de la voûte plantaire, les
pressions reçues au niveau de l’astragale sont transmises par les facettes
articulaires inférieures.
La partie postérieure de l’astragale transmet 3/5 le poids du corps à la partie
postérieure du calcanéum vers la tubérosité postérieure.
La partie antérieure du calcanéum reçoit les 2/5 du poids du corps et le réparti
sur le cuboïde et le scaphoïde.
BILAN ARTICULAIRE DU RACHIS
Chez l’Homme, 24 vertèbres + sacrum + coccyx
Dans le plan frontal la colonne est rectiligne, dans le plan sagittal, elle se
compose de 3 courbures :
-courbure concave en arrière ou lordose cervicale
-courbure convexe en arrière ou cyphose dorsale
-courbure concave en arrière ou lordose lombaire
Selon les sujets, ces courbures sont plus ou moins marquées.
1)Variation des mobilités :
Le rachis cervical : c’est la portion la plus mobile, et le maximum de mobilité se
situe à C6 et C7.
Le rachis dorsal est le moins mobile de toute la colonne
Le rachis lombaire : sa mobilité est intermédiaire entre le rachis cervical et le
rachis dorsal, le niveau le plus mobile est situé entre L4 et L5.
2)Rappel d’anatomie fonctionnelle :
Chaque vertèbre est articulé avec la vertèbre sus et sous jacente par un double
système articulaire.
a)L’articulation entre les corps vertébraux : (existe un disque intervertébral)
le disque avec les plateaux vertébraux forment le complexe disco-corporéal.
b)les apophyses articulaires : sont unies par des articulations complètes, elles
s’appellent les articulations inter-apophysaires.
L’empilement des vertébres constitue un ensemble anatomique fonctionnel.
3)L’unité fonctionnelle ségmentaire
Cette unité fonctionnelle est constitué :
-le complexe disco-corporéal
-les articulations inter-apophysaires
-les ligaments intervertébraux
Les segments articulaires autorisent des mouvements multidirectionnels :
Dans le plan sagittal : flexion extension
Dans le plan frontal : inclinaison droite et gauche
Dans le plan horizontal : rotation droite et gauche
Ces mouvements ne sont autorisés que grâce à l’association des 2 systèmes :
Discocorporéal
Les articulations inter-apophysaires : freins (ligaments limitent l’amplitude des
ces mouvements)
4)Position zéro :
Garde à vous, bras le long du corps, il existe plusieurs variantes selon le sexe, la
cyphose dorsale et la lordose lombaire s’accentuent chez la femme.
Position de fonction : difficile à fixer.
A)RACHIS CERVICAL :
Saillies osseuses :
Seules les apophyses épineuses sont palpables, seules les apophyses épineuses
de C6 et C7 sont palpables.
L’épineuse de C7 est toujours facile à palper et à repérer, elle est très saillante,
visible, c’est l’apophyse la plus proéminente.
Au dessus de C7, l’épineuse de C6 elle est habituellement facile à palper.
Au dessus de C7 et C6 on ne peut palper aucune épineuse, elles sont profondes
séparés de la peau par une lame fibreuse épaisse et résistante, c’est le ligament
de la nuque.
Les muscles :
En arrière : la masse des 2 trapèzes
En avant et latéralement : sterno cleido mastoidien
Il faut étudier le bilan articulaire de la colonne cervicale, les caractéristiques de
la position du repos, il suffit de regarder attentivement le malade de face et de
profil et d’analyser la situation.
L’attitude de la tête et du cou par rapport au tronc et à l’axe longitudinal du
corps
Regarder s’il y a une symétrie ou asymétrie de parties moles et des reliefs
musculaires.
Si on fait cette analyse plusieurs cas peuvent exister :
-Une attitude anormale d’un cou en torticolis acquis ou congénital, dans ce cas
le cou est incliné latéralement, la tête est penchée et tournée et on peut voir le
relief très marqué d’un des muscles SCM (le menton se rapproche de l’épaule du
coté opposé au muscle rétracté).
En cas de torticolis aigue, il est interdit d’essayer d’établir un bilan articulaire du
fait du blocage par la contracture douloureuse.
-Une attitude anormale appelé guindée dite attitude du petit maître, comme un
snobe, le malade a le cou raide, la tête est portée en avant et regardant vers le
haut, une telle attitude est inquiétante ca peut être une défense instinctive contre
une instabilité grave du rachis cervical, dans ce cas il faut s’abstenir de toute
tentative de bilan ou de traitement tant qu’un examen radiologique n’a pas
permis d’éliminer une lésion traumatique, infectieuse, inflammatoire ou
tumorale.
Etude des mobilités passives :
Elle doit être douce, prudente et compréhensive surtout après un traumatisme
Dans le plan sagittal : flexion extension
Technique : une main est sur le menton l’autre est derrière la nuque.
L’amplitude globale est de 150°
70° pour la flexion, 80° pour l’extension
L’amplitude diminue avec l’âge.
Les mesures angulaires sont difficiles à faire au niveau de la colonne
On mesure la distance entre le menton et le sternum, exprimée en cm
Normalement on touche le menton et le sternum
Dans le plan frontal : inclinaison droite et gauche
Technique : une main pousse la tête et l’autre bloque l’épaule du coté opposé.
On mesure la distance entre l’acromion et le tragus de l’oreille exprimée en cm
Dans un plan horizontal : rotation droite et gauche
On mesure la distance menton acromion exprimée en cm.
B)RACHIS DORSO-LOMBAIRE :
1) Rappel d’anatomie topographique :
-saillie osseuse :
A l’étage dorsal :
On peut palper toute les apophyses épineuses (sont très proches de la peau)
A l’étage lombaire :
Les apophyses épineuses sont larges faciles à palper, mais difficiles à
individualiser. Seules les apophyses épineuses de L5 et S1 qui sont en retraits, il
existe à leur niveau une fosse légèrement déprimée et qui se comble lorsque le
sujet se penche en avant.
-saillies osseuses para-rachidiennes :
Les épines de l’omoplate sont normalement sur une même ligne passant entre
D2 et D3.
Les pointes de l’omoplate passe au niveau D7
Les parties les plus hautes de la crête iliaque sont au niveau de L4
Les deux fossettes qui existent dans la région lombo-sacrée correspond aux
EIPS.
-les muscles :
Si on examine le sujet par en arrière :
Le plan superficiel constitué de 2 nappes musculaires : trapèze et le grand dorsal
Le plan profond il y a plusieurs muscles et il y a les 2 masses sacro-lombairees
qui sont allongés de part et d’autre des apophyses épineuses, on peut les palper à
l’’étage lombaire.
Si on examine le sujet par en avant :
Les muscles de la sangle abdominale : le grand droit de l’abdomen , le petit et le
grand oblique