Mammouth Pediatrie 1
Mammouth Pediatrie 1
Mammouth Pediatrie 1
1. PÉDIATRIE GÉNÉRALE
A. INFECTIEUSES
B. TOXIQUES
1) Penser aux E2 des médicaments comme les ulcères sur AINS, le syndrome extrapyramidal sur
antiémétique, ...
2) Causes iatrogènes
3) Causes accidentelles : caustiques, produits chimiques, intoxication, médocs, …
4) Empoisonnement : champignons, piqures, morsure, poisons, mort au rat, …
C. ACCIDENTELLES ET TRAUMATIQUES
Souvent évidente
D. MÉTABOLIQUES-GÉNÉTIQUES
a. Apparition précoce post natale, consanguinité, cas familiaux identiques, dysmorphie associée, …
b. La prise de sang peut-être totalement normale, parfois une seule anomalie spécifique
(hypokaliémie, hypoglycémie, …). Y penser devant des symptômes bizarres
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c. Une prise de sang n’exclut pas une maladie métabolique
E. MALFORMATIVES
Game très large : malfo urinaire causant des infections urinaires, malfo cardiaque cause de cyanose, …
Tous les systèmes peuvent être atteints
F. AUTO-IMMUNES-INFLAMMATOIRES-SYSTÉMIQUES
a. Existe aussi chez l’enfant : RCUH, crohn, thyroïdites, arthrite rhumatoïde, anémie auto-immunes,
diabète, …
b. Elle se présente parfois avec de la fièvre, des malaises, atteinte de l’état général, fatigue, en plus
des symptômes spécifiques à l’organe atteint. Au niveau biologique, similitude avec l’infection : CRP,
hyperleucocytose neutrophile, …. CHERCHER LES AC SPECIFIQUES
G. FONCTIONNELLES
Fréquents et trop souvent qualifié de psy : constipation, colopathies fonctionnelles, certaines toux,
reflux gastroœsophagiens, céphalées, douleurs spécifiques, …
H. PSYCHOLOGIQUES-PSYCHIATRIQUES
I. DÉGÉNÉRATIVES
Tumeurs, cancers
J. ENDOCRINIENNES
II. LA CROISSANCE
COURBE DE CROISSANCE
Tout patient pédiatrique doit avoir sa courbe de croissance tracée. La croissance reflète l’état de santé.
Adapté les courbes aux enfants du même âge et même sexe. Si préma, prendre les courbes de fenton.
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Les courbes de croissance sont exprimées en percentile : Il correspond au pourcentage d’enfants de la
population normale qui atteignent une valeur plus petite ou égale à la valeur mesurée pour l’individu.
/!\ Ce qui est important c’est que l’enfant ne décroche pas SA courbe.
Un enfant qui guérit reprendra dans le même sens que la perte (pondérale si perte de poids en premier)
Chez l’enfant la tête représente 25% de la hauteur. La crâne et le cerveau se développe dès les
premières années. Le tissu lymphoïde aussi. La masse musculaire se développe surtout à la puberté.
L’âge de la puberté étant plus précoce chez la fille (2ans avant), le garçon bénéficie d’une croissance
pré pubertaire plus longue. Cela explique la différence de taille de +/- 13cm à l’âge à l’adulte.
Prématurité / dysmaturité :
- Prématurité : enfant qui n’est pas né à terme avec un petit poids/taille de naissance mais qui a un
bon potentiel de naissance de croissance et rattrapera dans les 2ans.
- Dysmaturité : enfant né à terme mais avec un poids/taille < du P10. Le rattrapage endéans les 2
premières années
PROBLÈME DE POIDS-TAILLE
Calculé la taille estimée : taille père -/+ 13 + taille mère = +/- 8.5 cm
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Questions à posées pour un retard de croissance :
ATCD personnels :
- Grossesse
- Accouchement
- Première année de vie
- Développement psychomoteur
- Médico-chirurgicaux
- Traitement actuel
ATCD familiaux :
- Taille mère et ménarche
- Taille père et puberté
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- Notion de petite taille familiale
- Race
- Consanguinité
Affection actuelle :
- Notion de décrochage
- Appétit
- Plaintes digestives
- Signes d’HTIC
- Psychosocial
- Anamnèse systématique
Examen clinique :
- Poids
- Taille
- BMI
- Proportions
- Signes dysmorphiques
- Puberté
- Examen neurologique
Repères utiles :
Poids 3.3 kg 6 kg 10 kg 12 kg 30 kg
Taille 50 cm 60 cm 75 cm 85 cm 130 cm
PC 35 cm 45 cm 50 cm 55 cm
III. ALIMENTATION
APPORT LIQUIDIEN
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LA DÉSHYDRATATION
Elle s’objective par une perte de poids aiguë. Elle est due soit à une perte trop importante soit à un
apport insuffisant soit les 2 en même temps.
Dans toute déshydratation, perte du volume extracellulaire patient HYPOVOLEMIQUE
Si pertes d’eau prédominante, déshydratation intracellulaire patient HYPERNATREMIQUE
Si pertes de sodium prédominante, déshydratation extracellulaire patient HYPONATREMIQUE
- Légère : <5%
- Modérée : 6-9%
- Sévère : > 10%
Facteurs de risques :
- Jeune âge (<6mois)
- Volumes et fréquence des selles : (>8j, abondantes)
- Vomissements (>4/24h)
- Refus de boire
- Climat chaud et sec
- Parents non fiables
Diagnostic :
- Perte de poids aiguë
- S’exprime en % de poids perdu {(poids antérieur-poids mesuré) /poids antérieur} x 100
- Avant 18 mois : fontanelle déprimée
- Yeux hypotoniques
- Langue râpeuse et plis cutané
Traitement :
- < 6% : réhydratation orale à la maison
- Entre 6-8% : réhydrations oral à l’hôpital par sonde NG ou IV
- > 9% : volémisation et réhydratation IV à l’hôpital.
Correction du déficit basée sur la perte de poids calculée. Elle se fait en 4-6h si ORS et 24h si IV.
- Maintenance : en fonction du poids antérieur de l’enfant +100ml/Kg les 10 premiers kg,
+50ml/kg pour les 10 suivants, +20ml/kg pour les kg suivants.
- En IV on utilise du glucosé 2-4mEq/Kg/24h de sodium et 1-2mEq/kg/j de potassium.
L’INTOLÉRANCE AU LACTOSE
Elle est due à une involution spontanée de l’enzyme qui digère le lactose : la LACTASE. Elle se trouve
au sommet des villosités. Son activité est maximale durant la première année et diminue de 50% dès
la 2ème année.
Les symptômes sont des douleurs abdominales, des ballonnements, des gaz, une irritation du siège et
un état grincheux.
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/!\ Il ne faut confondre intolérance et allergie qui est due à une réaction contre les protéines du lait.
Le diagnostic de l’allergie se fait grâce aux signes cliniques : diarrhées, vomissements, dermatite,
asthme, bronchites, cassure de la courbe staturo-pondérale et rarement choc anaphylactique.
L’ABSENCE DE LIPASE
La lipase sert à hydrolyser les triglycérides. Le produit de l’hydrolyse sont les acides gras et le glycérol.
Les triglycérides non hydrolysés sont entraînés dans les selles provoquant une diarrhée graisseuse
(stéatorrhée), des selles abondantes et nauséabondes, grises qui flottent sur l’eau. Elle est soit isolé
soit syndromique comme dans la mucoviscidose, le syndrome d’Alagille, le syndrome de Shwachman-
diamond. Dans les pancréatites chroniques, l’insuffisance exocrine ne se manifeste que tardivement.
- Promouvoir l’allaitement maternel mais ne pas juger si allaitement artificiel (diminution du risque
de Ksein, diminue le risque de diabète II, favorise perte de poids, composition adaptée, favorise
diversification alimentaire, diminue le risque de troubles digestifs, d’allergie, d’infections,
d’obésité et de diabète, favorise le développement psycho-affectif et maxillo-faciale)
- Donner de la vit D tous les jours jusqu’à 2 ans et pendant les hivers suivants.
- Vit K si AA exclusif pendant 2 mois
- Offrir 4 repas / jour (petit dej, diner, gouter avec des féculents, souper)
- Présenter des féculents à chaque repas
- 5 fruits et légumes/ jours
- Lait adapté à l’âge et donner des produits laitier 2-3 x/j (lait entier entre 18 mois et 3ans)
- Varier les matières grasses
- Donner le goût de l’eau
- Poisson 2-3 x/j
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IV. DÉVELOPPEMENT
DÉVELOPPEMENT PUBERTAIRE
- 1er signe = M2
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- M2 : 11ans (anormal avant 8ans et après 13ans)
- Ménarche +- 2ans après M2 (anormal avant 10ans et après 16ans)
- 1er signe = augmentation volume des testicules >4mL (anormal moins de 9ans et après 14ans)
- Pic de croissance 2ans après les filles
- Gynécomastie 2/3
- Mue et barbe en fin de puberté
DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR
Test de Denver :
- Motricité globale
- Langage
- Motricité
- Socialisation
Principaux repères :
- Premier sourire à 6 semaines
- Tenue tête : 3-4 mois
- Position assise sans appui : 6-7 mois
- Préhension : début : 4-6 mois
Pouce-index : 9 mois
- Station debout avec soutien : 9-10 mois
- Marche 12-15 mois
Examens neuro NN :
- MORO
- Marche automatique
- Grasping
- Tonus actif : tiré-assis, landau, foulard
V. VACCINATION DE L’ENFANT
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Le calendrier vaccinal :
Si enfant adopté ou dont on ne connait pas le statut vaccinal, on recommence tout à zéro.
Rotavirus : Vaccin per os administré à 6 sem, 10 sem et 14 sem ( 3 doses espacées de 4 semaines)
HPV : cervarix ou gardasil chez les jeunes filles avant activité sexuelle
Varicelle : vaccin vivant atténué apd 12 mois. Surtout chez les patients à risque : malade
chroniques, futurs greffés, …
Hépatite A : recommandé en cas de voyage en pays endémique. Pas toujours bénigne. 2 injections
à 6 mois d’intervalle.
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2. INFECTIOLOGIE
I. FIÈVRE
< 1 mois de vie avec une T° > 38° : HOSPITALISATION absolument indiquée. On fait un bilan
complet : Pds, hémoc, culture d’urines, PL, Rx thorax (si aucun foyer n’est mis en
évidence). On met AB IV large spectre et on réevalue l’évolution après 48h.
Entre 1 et 3 mois : anamnèse et examen clinique détaillé. Pds, hémoc, Rx thorax (si point
d’appel respi) et urines d’office. PL si signes méningés ou signes d’infections sévère.
10% des < de 3 mois développeront une bactériémie, le reste sera virale.
Bactériémie :
Pneumocoque = cause la plus fréquente de méningite bacterienne chez les enfants de > 1an.
Morbidité majeure ! Dans le LCR on aura peu de GB et +++ germes
Fièvre prolongée :
Fièvre de > 38.3° qui dure depuis 3 semaines avec une absence de diagnostic malgré l’observation
hospitalière.
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Avant tout, s’assurer que la T a été prise correctement.
Faire Cofo, CRP, buffy coat, hemoc, culture urines. Si on suspecte malaria faire goutte épaisse ou
frottis sanguin. On peut faire séro EBV, CMV. Dosage Ac si on suspecte maladie de système. Echo abdo
et autres…
La maladie de Kawasaki :
Leucocytose à > 15.000 unités/µL, CRP élevée dans 8/10 cas. Augmentation des transaminases
possible
Complications : anévrysme coronarien évoluant vers une sténose et l’IDM faire surveillance écho
cœur
Traitement : Ig Iv 1gr/kg
Maladie de still :
Première chose à faire : exclure purpura fulminans (tout purpura fébrile est une méningococcémie
jusqu’à preuve du contraire)
Types d’éruption :
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MÉNINGOCOCCÉMIE
Facteurs de mauvais pronostic : jeune âge, hypertension, coma, leucopénie, thrombopénie, absence
de méningite (si dans cerveau réaction systémique moins fulminante)
Traitement :
LA ROUGEOLE
Clinique :
Diagnostic :
Traitement :
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LA SCARLATINE
« Deuxième maladie » provoquée par un SBHA (pyogène). Contagion par gouttelettes de salive jusqu’à
24h après le début de l’ABT.
Clinique :
Complications :
Traitement :
LA RUBÉOLE
« Troisième maladie » qui passe souvent inaperçue et guérie seule. Provoqué par un rubivirus. Le
nouveau-né est protégé par les Ac mat jusqu’à 6 mois. Contagion par la salive entre j-7 et j+7 post
éruption ou par voie transplacentaire. Retrouvée pendant l’HIVER et le PRINTEMPS.
Clinique :
Complications :
Traitement :
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L’ERYTHÈME INFECTIEUX
« Cinquième maladie » causée par le Parvo B19. Aussi appelée la maladie des joues giflées. Contagion
1-5j avant l’éruption par voie respi ou le sang. Fin HIVER et PRINTEMPS.
Clinique :
Complications :
Principalement hémato (crise aplasique). Chez femme enceinte hydrops fœtal possible.
Traitement :
Symptomatique.
LA ROSÉOLE
« Sixième maladie » aussi appelé exanthème subit est due à HHV6. Pic entre 6 et 24 mois. Contagion
possible durant la phase fébrile avant l’éruption.
Clinique :
Complications :
Traitement :
Symptomatique
LA VARICELLE
Donnée par varicella zoster virus. Varicelle = primo-infection et zona = réactivation. Contagion 48h
avant l’éruption et jusqu’à ce que les lésions soient toutes au stade de croûtes.
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Clinique :
Complications :
- Surinfection des lésions par SBGA ou staph doré.
- Pneumonie à VZV ou cérébellite
- Groupe à risque = femme enceinte et patients ID : graves lésions cutanés et viscérales
Traitement :
ENTÉROVIRUS
Due à un picornavirus. Le virus est ingéré oralement via la salive et les selles et se dévéloppent dans
l’oropharynx.
Organes ciblés :
La bouche présente 1 à 2 ulcérations sur un fond érythémateux. Les pieds et les mains sont recouverts
de quelques vésicules.
/!\ Adénovirus : grand imitateur des maladie avec rash fébrile. Y penser en HIVER et au PRINTEMPS.
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III. LES INFECTIONS DE LA SPHÈRE ORL
Les infections les plus fréquemment rencontrées dans la pratique médicale de tous les jours.
LA RHINOPHARYNGITE
Clinique :
- Rhinorrhée ant et post avec une petite toux sèche et une pharyngite
- Fièvre variable qui peut durer 1 semaine
- Parfois otite congestive ou conjonctivite associée
Complications :
Traitement :
Pic entre 6 et 24 mois. Virus respi dans 25% des cas et bactérie dans 75% (H.influenza en premier,
strepto pneumoniae et moraxella catarrhalis).
Clinique :
Facteurs de sévérité :
Les < 6 mois sont plus susceptibles de faire des complications. Une otalgie et une température de >
39°sont des critères de sévérité. Triade de symptôme marquant la sévérité :
A l’otoscopie :
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Traitement :
OTITE SÉROMUQUEUSE
Complication de l’OMA. C’est une otite chronique avec du liquide clair non purulent non infecté
persiste derrière le tympan. Il est le nid de surinfections répétées. A l’otoscopie on verra des niveau
hydro-aériques.
Traitement :
- Référer à l’ORL pour la pose de drains trans-tympanique (DTT)
- Soins nasaux
- Kiné tubaire
MASTOÏDITE
C’est une complication de l’OMA. Elle est donc provoquée par les même germes (strepto pneumoniae,
H. Influenzae, moraxella et parfois une mycobactérie)
La mastoïdite est le résultat d’une exsudation vers les cellules mastoïdiennes du pus en hyperpression
dans l’oreille moyenne. A leur tour, les cellules mastoïdiennes vont être sous pression et percer. On
parle de mastoïdite coalescente avec un risque d’abcès, de méningite ou de paralysie faciale.
Traitement :
- ABT IV jusqu’à la régression des paramètres bio inflammatoires
- Relais per OS pour une durée totale d’ATB de 3 semaines
- ATB : amoxyclav, cefuroxim ou CEF3
SINUSITES
Favorisées par des IVRS et des allergies. Existence des sinus maxillaire + éthmoïdaux à la naissance et
développement durant l’enfance des frontaux et entre 10-15 ans des sphénoïdaux
Chez l’enfant le drainage se fait plus facilement car le sinus maxillaire n’est pas encore cloisonné.
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Indications d’ATB :
LA CELLULITE ORBITAIRE
Clinique :
- Fièvre
- Ophtalmoplégie
- Œdème palpébral unilatéral avec une rougeur et une absence de conjonctivite
Examens complémentaires :
- Echo ou CT-Scan
- Hémoc pour antibiogramme
Traitement :
- Symptomatique
- ATB IV : cefotaxim + cloxacilline
- Drainage chir si risque abcès
CELLULITE PÉRIORBITAIRE
Causée par SBHA ou staph doré via une porte d’entrée (trauma, piqûre d’insecte, varicelle)
Traitement :
- Cas bénin : ATB per OS oxacilline si staph doré, céphalo 1ère gén ou amoxycla si abcès
- Si AEG : ATB IV après hémoc
La majorité sont virale (RSV, parainfluenza, EBV, adéno, entérovrus, …). Les bactéries retrouvées sera
le SBHA.
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Clinique :
- Dysphagie et odynophagie
- Symptômes aspécifiques : fièvre, céphalée, nausée, douleurs abdo, malaise.
- Virale : rhinite, voix rauque, toux ou wheezing
- Bact : adénopathies cervicales douloureuse d’apparition rapide
- Exsudat amygdalien
- Fièvre > 38.5°
- Une seule adénopathie cervicale
- Absence de toux
Complications :
- Abcès amygdalien
- Patho post-strepto : GNA, RAA
Traitement :
ABCÈS AMYGDALIEN
Clinique :
- Fièvre
- Amygdalite unilatérale refoulant une luette oedématiée
- Dysphagie et odynophagie
- Hypersialorrhée
- Trismus possible
Traitement :
A. Abcès rétro-pharyngé
Complication d’une infection des IVRS, d’une otite ou d’une sinusite. Le plus souvent vers 3 ans.
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Clinique :
- Fièvre
- Douleurs cervicales
- Dysphagie et odynophagie
- Hypersialorrhée
- Possible stridor
- Hyper extension de la nuque
Traitement :
SYNDROME DE LEMIERRE
Thrombophlébite de la veine jugulaire interne qui risque d’induire des abcès pulmonaires ou une
pneumonie. Si le FO est encore perméable risque d’envoyé des emboles dans la circu générale avec
foyers ostéoarticulaire, hépatiques ou spléniques
OREILLONS
Provoqué par un paramyxovirus. Assez banal chez l’enfant. Contagion 2j avant et3-4j après le début de
la parotidite.
Clinique :
Complications :
- Méningite
- Orchite ourlienne : inflammation testiculaire
Diagnostic différentiel :
Traitement :
- Symptomatique
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- Isolement jusqu’à la guérison
- Vaccination RRO à 1 et 11ans
MÉNINGITE BACTÉRIENNE
Les méningites sont le plus souvent virales. Bactérienne dans 5-10% des cas, à ne pas rater !
- SBHB : 45%
- E.coli
- BCG (-)
- Strepto pneumoniae
- Listéria
- Neisseria meningitidis
- Strepto pneumoniae
- H. Influenzae
Clinique :
Diagnostic :
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Interprétation d’une PL :
(glycorachie) (protéinorachie)
(< 50 % de la glycémie)
- Hémoc
- Cofo, syndrome inflam, iono, fonction rénale, glycémie et coagulation
- PCR entérovirus si on suspecte une méningite virale
Traitement :
Durée traitement dépend du germe si < 3 mois entre 14 et 21j et > 3 mois entre 7 et 14j.
Complications :
- Evolution défavorable : fièvre > 24-48h post initiation ATB, céphalées ++, altération de la
conscience, ↗ PC chez le nourrisson refaire PL et une imagerie
- Précoces : convulsion, œdème cérébral, SIADH, CIVD, syndrome de waterhouse friederichsen,
paralysie d’un nerf crânien, une surdité, un abcès cérébral ou une thrombose veineuse ou
artérielle
- Tardive : surdité, hydrocéphalie, paralysie nerf crânien, retard mental et convulsions
MÉNINGITES ASEPTIQUES
PL (-) : Méningite virale +++, méningites décapitées, méningites à germe non pyogène (borrelia,
mycobactérie, …), les méningites atypiques (mycoplasme, chlam, rickettsies, …), fongique ou de
proximité
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ABCÈS CÉRÉBRAL
ENCÉPHALITE
Chez le grand enfant, on retrouve de la confusion des troubles du comportement, des atteintes
neurologiques localisées et des convulsions
Germes :
Bilan :
- EEG
- IRM cérébrale
/!\ Encéphalite herpétique difficile à diagnostiquée chez le nouveau-né car vésicules herpétique pas
toujours présentes. On doit rechercher une dysfonction hépatique chez un bébé septique donc le
bilan bactério est négatif mortalité élevée.
V. INFECTION URINAIRE
Clinique :
Bilan :
- Echo rénale
- PdS et hémoc si enfant septique
Traitement :
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- Si on suspect un entérocoque ampicilline
MYCOBACTÉRIES ATYPIQUES
Clinique :
Traitement :
Griffure du chaton (réaction à la salive du chat qui se lèche les pattes). Bartonella Henselae.
Clinique :
Diagnostic :
Complications :
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Traitement :
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3. GASTRO-ENTEROLOGIE
I. ŒSOPHAGITE
- Toxique : caustique
- Infectieuse : candida (corticoïdes, AB, chimioT, IPP), CMV, herpès
- Métabolique maladie de système
- Auto-immune (inflam – allergique) : crohn
- Œsophagite peptique : dysfonction du sphincter oeso-gastrique
- Œsophagite à éosinophile : résistante au traitement par IPP, li é à une réaction allergique
- Accident traumatique : style enfant mange une pile, …
- Hernie hiatale : œsophagite associée à un retard de vidange gastrique
- Reflux gastro-œsophagien
Examen complémentaire :
= Reflux du contenu gastrique dans l’œsophage. Régurgitation postprandiale jusqu’à 1an = physio
FF :
Clinique :
Complications :
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- Sténose peptique
Bilan :
Traitement :
III. GASTRITE
Clinique :
- Nausées, vomissement
- Douleurs abdominales souvent accentué lors de la prise alimentaire
- Amaigrissement, perte de poids
Etiologies :
Etiologies :
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FF :
Traitement :
- Réhydratation orale
- Réhydratation par sonde naso-gastrique préférée à l’IV
- Réhydratation IV : si choc ou intolérance à l’OR
- Lait sans lactose au début et repris rapide de l’alimentation normale au plus vite
Les colites :
Caractérisé par des ténesmes et des épreintes, selles nombreuses mais parfois peu abondantes.
Présence de mucus et de sang. Le nourrisson pleure avant d’émettre les selles. Soulagé par
l’exonération.
V. DIARRHÉE CHRONIQUES
CAUSES TOXIQUES
CAUSES INFECTIEUSES
Le giardia lamblia séjourne dans le duodénum et provoque des malabsorptions avec des diarrhées et
un possible décrochage de la courbe staturo-pondérale.
Diagnostic : se fait par recherche direct dans les selles ou dans le produit d’aspiration duodénale.
CAUSES MÉTABOLIQUES
Intolérance digestive majeure et cassure de la courbe SP parfois dès les premières semaines de vie.
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ALLERGIE AUX PROTÉINES DU LAIT de VACHE (APLV)
Apparition des symptômes digestifs peut après la diversification alimentaire et l’introduction du lait
adapté à la place du lait maternel. Parfois après GEA.
Diagnostic : suspicion clinique et taux élevé d’IgE sérique avec des RAST positifs pour les prot du lait de
vache.
Traitement :
1) La maladie de Crohn
Maladie qui atteint TOUS les segments du tube digestif de la bouche à l’anus
Présentation :
- Aphtes buccaux
- Oesophagite, gastrite, ulcère gastriques et duodénaux
- Iléite
- Colite
- Fissures, fistule, marisques anales
Symptômes :
Diagnostic :
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Traitement :
Symptômes :
Biologie :
Diagnostic :
- Colonoscopie
3) Le grêle court
Enfant de 2-3 ans qui présente des selles liquides avec aliments non digérés.
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Traitement : Expliquer le caractère non pathologique, diminuer les boissons sucrées
Constipation : ralentissement du transit et de l’exonération des selles. Souvent associé à des selles
volumineuses, déshydratées et difficilement émises.
A rechercher :
Prise en charge :
Clinique :
Maladies associées :
- Diabète type 1
- Thyroïdite auto-immune
- Syndrome de down, syndrome de turner, syndrome de williams
- Déficit en IgA
- Famille au 1er degré
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Diagnostic :
Traitement :
- Régime strict sans gluten à vie. Ok pour maïs, riz, sarrazin, millet, farine de pdt
Suivi :
- Contrôle du taux d’IgA anti transglutaminase 6 mois après l’introduction du régime au gluten
N.B : il est actuellement recommandé d’introduire le gluten chez les bébés entre 4 et 6 mois.
Etiologies :
- Traumatisme abdominale
- Malformation : jonction bilio pancréatique commun, pancréas annulaire, pancréas divisum
- Obstructions : lithiases, microlithiases, sténoses, cancers
- Infectieuses : coksackie, oreillons, … Donne des pancréatites aiguës
- Toxiques : alcool, médicaments (azathioprine, asparaginase, …)
- Hyperparathyroïdisme, hypertriglycéridémie
- Autoimmune : association avec maladie inflamm de l’intestin
- Métaboliques – génétiques : mucoviscidose, pancréatite héréditaire ou chronique idiopatique
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4. HEPATOLOGIE
I. ICTÈRE ET CHOLESTASES
Diagnostics différentiels :
- Métabolisme de la bilirubine
- Ictère hémolytique
- Ictère physiologique
- Ictère au lait maternel
- Crigler najjar
Ictère :
Clinique :
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Biologie courante :
Clinique :
- Ictère persistant
- Selles mastique
- Foie dur
- Petite splénomégalie
- Maladie avancée : dénutrition, retard de croissance, hypertension portale, aggravation de
l’ictère
Traitement
SYNDROME D’ALAGILLE
Clinique :
INFECTIEUSE
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MÉTABOLIQUE
Fructosémie : suit la pris de fructose. Vomissement, refus des aliments sucrés, hypoglycémie,
hypophosphorémie, insuffisance hépatique. Attention au perf avec du sucre intervertit (fructose +
glucose)
Déficit en alpha-antitrypsine : selles acholique, foie dur, petite HSM. GGT élevés. Ictère transitoire.
Diagnostic par électrophorèse et confirmation par identification du phénotype ZZ.
Niemann Pick type C : maladie de surcharge. HSM, ictère, cirrhose progressive, possible fibrose
pulmonaire, dégradation neuro (paralysie occulomotrice est le 1er signe). Cellule spumeuse dans le
foie, moelle osseuse ou le sang périphérique. Diagnostic par démonstration de l’accumulation
tissulaire de sphingomyéline.
A. CHOLANGITES SCLÉROSANTES
Etiologie :
Clinique :
Diagnostic :
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Traitement :
B. LITHIASE
Origines :
- Histoire familiale
- Maladie hémolytique chronique
- Cholestase familiale et autre maladie hépatique
- Cholecystite
- Résection iléale, maladie de la dernière anse
- Nutrition parentérale
- Déficit en IgA
- Obésité
- Mucoviscidose
- Médicaments : CEF3, cholestyramine
Clinique :
Diagnostic :
- Symptômes cliniques
- Perturbation biologique
- US : cholangiographie rétrograde
A. HÉPATITE A
Transmission : Oro-fécale
- Fièvre
- Troubles digestifs
- Vomissements, diarrhées
- Ictère
- Fatigue
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Diagnostic :
B. HÉPATITE E
Symptômes :
- Idem hépatite A
- Risque d’hépatite fulminante chez femme enceinte
C. HÉPATITE B
Transmission :
Sérologie :
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Cas spéciaux :
- Porteur sain : les enfants ou ado porteurs chroniques peuvent avoir une réplication négative
avec la perte des Ag HBe et l’apparition d’Ac Hbe. Les Ag HBs restent (+). Les enzymes sont
normales. Les Ac HBc persistent à vie.
- Pré core mutant : réactivation virale possible chez ces patients qui doivent être suivis. On
surveille donc les enzymes pour voir si le virus se réactive
- Surinfection delta : les porteurs sains peuvent se surinfecter par le virus HDV qui va réactiver
le HBV avec une cytolyse qui réapparait
Traitement :
D. HÉPATITE C
Transmission :
- Verticale : materno-fœtale
- Piqûre avec objet contaminé
- Transfusion
N.B : allaitement maternel autorisé si la charge virale n’est pas élevée. Accouchement par VB possible.
Clinique :
Traitement :
IV. HÉPATITE
Étiologie :
- Toxique :
- Infectieuse : hépatite A, B, Delta, C, E, rotavirus, adénovirus, coksackie, échovirus
- Autoimmune
- Métabolique
Clinique :
- Fatigue
- Ictère
- Insuffisance hépatique : diathèse hémorragique, œdème, ascite, urines foncées, conjonctives
jaunes, hyperammoniémie, encéphalopathie, hypoglycémie
38
- Hépatomégalie
Sérologie :
- Transaminases ↗
- CPK ↗ (DD : atteinte musculaire)
- INR ↘ : test coag (DD carence vitK on injecte vit K et on regarde si INR remonte)
- Facteurs de coag ↘
- Albumine ↘
- Excrétion de la bili direct ↘
- Cycle de l’urée ↘
- Homéostasie glucidique perturbée
V. ICTÈRE ET CHOLESTASE
L’ictère es soit :
- Cholestatique
- Non-cholestatique : hémolytique soit physiologique (entre 2 et 10j) soit
pathologique (incompatibilité Rh/ABO)
A. LA BILIRUBINE NON-CONJUGUÉE
Causes chez le NN :
Traitement :
- Photothérapie
- Transfusion
39
B. LA BILIRUBINE CONJUGUÉE OU DIRECT
Causes :
- Obstruction/ compression
- Anomalie des transporteurs
- Atrésie des voies biliaires
La première chose à faire pour voir si on a une cholestase, c’est de regarder les selles et les urines.
Le risque hémorragique dû à la carence en vit K est encore plus aggravé si associé à insuffisance
hépatique car les facteurs de coag ↘↘ DONC, en première intention on donne VIT K
40
5. ENDOCRINOLOGIE
La petite ou la grande taille se définit par une différence de +/- 2DS ou une vitesse de croissance de <
4cm/an.
La croissance avant 2ans dépens de la nutrition, l’IGF1 et l’insuline mais pas de l’hormone de
croissance.
Après 2ans que la GH agit et qu’on verra un déficit
Lors de la puberté se sont surtout les hormones sexuelles et les hormones de croissance qui
joueront un rôle. Chez les filles se sont les œstrogènes et chez les garçons c’est la
testostérone transformée via une aromatase
- Endocrine : hypothyroïdie, GHD, cushing (l’enfant prend du poids mais casse sa courbe)
- Psycho-social : déprivation affective par exemple
- Iatrogénique : utilisation GC, irradiation des cartilages de croissance
- Chronique illness : gastro-intestinale, rénale, hématologique, mucoviscidose, métabolique,
cardiaque
- Nutrition
- Intra-uterine growth retardation: infection TORCH, tabac, alcool, HTA, Silver Russel, …
- Chromosomique : turner, down, prader-willi
- Skeletal dysplasia : style achondroplasie, rachitisme
41
Pour rappel, on utilise toujours les courbes adaptées au syndrome de l’enfant ou à l’origine de l’enfant
(courbes chines ≠ courbes belges).
La GH est sécrétée par l’hypophyse qui va se fixer sur son récepteur qui entraîne une cascade de
réactions intracellulaires résultant en la sécrétion d’IGF1. L’IGF1 agit sur les os, les cartilages, les
ovaires, …
Diagnostic :
- On dose l’IGF1 car la GH a une sécrétion pulsatile et il ne sert donc à rien de la doser.
- Test au glucagon : on injecte du glucagon qui va stimuler l’hypophyse et secréter de la GH. On
va la doser dans le sang à 0, 30, 60 jusque 180 min
- Test à l’insuline : on provoque une hypoglycémie qui doit provoquer une sécrétion de cortisol
et de GH
Pour que les résultats soient interprétables il faut corriger une éventuelle hypothyroïdie. À partir de
9ans, il faut faire la différence entre un déficit en hormones sexuelles et en GH. On fait donc un
priming (donner des E2 aux filles ou de la testostérone aux garçons) pour faire la part des choses.
L’IGF1 :
L’IGF1 varie en fonction du sexe et de l’âge. La déficience peut être primaire ou secondaire.
- Accouchement traumatique
- Hypoglycémie néonatale prolongée
- Insuffisance hormonale associée
- Anomalie de la ligne médiane
- Phénotype
Le traitement :
Remboursement si :
- Syndrome de turner
- Insuffisance en hormone de croissance
- RCIU > 2DS
- IR
- Prader willi
42
II. LES DÉSORDRES PUBERTAIRES
Adrénarche :
A. RETARD PUBERTAIRE
Causes de retard :
Traitement :
43
B. PUBERTÉ PRÉCOCE
Contrairement au retard pubertaire, la puberté précoce est plus fréquente chez la fille.
Pour faire la différence entre une puberté précoce ou centrale : Test à la LHRH, dans une puberté
précoce on verra la LH augmenter
- Idiopathique
- Lié à une mutation du système
- Lié à une tumeur (on y pense plus chez le garçon) : IRM
Le traitement de la puberté précoce centrale est la triptoréline (décapeptyl) qui est un GnRH agoniste
induisant une sécrétion en plateau de FSH/LH
- Mc Cune Albright : dysplasie osseuse, tâches café au lait, kyste ovarien. Le traitement est de
donné des inhibiteurs de l’aromatase
- Kyste ou tumeur ovarien
Poils pubiens isolés avant 8 ans chez la fille et 9 ans chez le garçon
Par exemple : chez les filles qui ont eu un retard de croissance à la naissance avec un catch-up on peut
voir le développement d’une insulino-résistance qui induit une pubarche précoce (OMPK) et un
syndrome métabolique.
44
C. CONCLUSION
Soit elle est isolée avec une croissance normale et un âge osseux normal : suivre 6 mois plus
tard
Soit associés à une accélération de la vitesse de croissance et un âge osseux avancé : référer
- Puberté précoce : développement mammaire ou testiculaire
- Hyperandrogénisme : poils pubiens et virilisation
La corticosurrénale produit le cortisol sous le contrôle de l’ACTH (sugar), l’aldostérone (salt) et les
androgène (sex).
Diagnostic clinique :
Salt : perte de poids, fatigue, nausée, anorexie, vomissement, interêt pour le sel, hypotension avec
risque de collapsus, hyperkaliémie, hyponatrémie et acidose
45
A. CORTISOL
Hypoadrénocorticisme :
Il peut être primaire congénital ou acquis ou alors secondaire voire tertiaire. Pour différencier les 2
étiologies, on fera un dosage de l’ACTH s’il est élevé c’est primaire, s’il est bas c’est secondaire.
Test à l’ACTH : on injecte une toute petite dose d’ACTH et on voit si l’enfant produit du cortisol
- Hypoglycémie (convulsion)
- Déshydratation, syndrome de perte de sel, bébé septique, virilisation, ambiguïté sexuelle,
parfois symptômes très atypique, infection banale qui tourne mal.
Cause secondaire :
Cause primaire :
Acquise : Maladie d’addison qui est une maladie auto-immune donnant des enfants au teint
bronzée. La destruction surrénale dont l’étiologie peut être traumatique, infectieuse ou
hémorragique.
Congénitale : défaut d’enzyme type hypoplasie congénitale des surrénales. Une
adrénoleucodystrophie qui est une anomalie dans la synthèse des acides gras lié à l’X ou une
résistance à l’ACTH qui donne un déficit isolé en glucocorticoïdes (syndrome triple A :
alacrymie, achalasie, addison)
Hyperadrénocrticisme :
Signes cliniques :
46
- Obésité
- Cassure de la courbe de croissance
- Signes classiques de cushing
- Hyperandrogénie clinique et/ou biologique
- HTA
- Signes de virilisations possibles
Exploration :
- Excès de cortisol à minuit ou une CORTISOLURIE de 24h ou une perte du rythme nychtéméral
- CT scan surrénale, IRM HH
- Test ACTH pour différencier une anomalie primaire ou secondaire
B. ANDROGÈNES
Déficit en 21-hydroxylase :
Maladie autosomique récessive. Il y’a 3 types de mutation possibles qui se présente sous 3 formes.
Forme salt-wasting : activité résiduelle nulle. Chez le garçon, le bébé va présenter une
déshydratation cellulaire et un syndrome de perte de sel. Il ne mange pas bien et ne boit pas
bien, il vomit est pâle et sue, les pampers sont mouillés +++. A l’examen clinique on a une
mauvaise prise de poids, une déshydratation et un scrotum pigmenté. A l’iono on a une
hyponatrémie, une hyperkaliémie et une hypoglycémie. Chez la fille on a les signes d’une
surproduction d’androgènes. Les signes sont une clitoromégalie, une fusion postérieure des
grandes lèvres, un sinus urogénitale (utérus et vagin présent mais le vagin est fusionné dans le
1/3 inférieur avec l’urètre), les gonades ne sont pas palpées ce qui différencie la fille du
garçon.
Forme virilisante : pas d’atteinte de production des minéralocorticoïdes mais déficit de
production de glucocorticoïdes et hyperproduction d’androgène. Les garçons sont normaux à
la naissance mais dans la petite enfance la pilosité pubienne va se développer avec une
augmentation de la taille de la verge et un avancement de l’âge osseux. Chez la fille les signes
de virilisations apparaissent vers 2-3 ans
Forme non-classique : forme totalement asymptomatique avec des signes d’imprégnation
androgénique qui apparaissent que vers 7-8 ans avec une apparition de la pilosité axillaire,
pubienne ou d’acné. Après la puberté on a de l’hirsutisme et des irrégularités des règles chez
la fille.
Exploration :
- Réanimation : G5-10% avec NaCl 0.9% sans KCl, hyperkaliémie, bolus hydrocortisone IV
- Substitution hormonale : hydrocortisone d’abord IV puis per OS
- Surveillance : croissance, poids, TA, surdosage ?, suivre la 7OHP, la rénine et l’ACTH
- En cas de stress (infection avec fièvre, anesthésie ou chirurgie, trauma) : tripler les doses per
OS ou en bolus IM ou IV si vomissements.
47
Un enfant atteint d’insuffisance surrénalienne doit avoir un passeport sur lui qui précise le dosage
normal et en cas de stress.
Chez un enfant, les valeurs de la TSH et de la T4 sont différentes. Chez un enfant de < 1 an la valeur
normale de la TSH peut monter jusque 9-10. Chez les enfants de 1-6 ans la valeur normale peut
monter jusque 6-7. Les valeurs de la T4 libres sont également plus élevées mais de façon moins
franche.
Chez les enfants obèses le taux de TSH est plus élevé, jusqu’à 10.5. C’est dû à la stimulation par la
leptine.
A. HYPERTHYROÏDIE
Signes et symptômes :
- Tachycardie
- Accélération de la croissance avec avancement de l’âge osseux
- Instabilité psychomotrice
- Perte de poids
- Exophtalmie, tremblements, fatigue
Examens complémentaires :
Traitement :
- Block and replace : On donne un ATS style strumazol afin de bloquer la glande et ensuite on
rajoute de la L-thyroxine
Cas spéciaux : L’hyperthyroïdie du nouveau-né est causée par le passage transplacentaire des Ac anti
TSH+ de la maman vers l’enfant. La durée de vie des Ac est d’environ 6 semaines et la pathologie est
transitoire.
B. L’HYPOTHYROÏDIE
L’hypothyroïdie congénitale :
Signes cliniques :
- Postmaturité
- Macrosomie
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- Bien sage
- Ictère prolongé
- Hernie ombilicale
- Goitre
- Persistance de la fontanelle post
Dépistage :
On fait le test de guthrie au 4eme jour de vie qui dose la TSH (on ne verra que les insuffisances
thyroïdiennes primaire)
Diagnostic :
Après un Guthrie anormal, on fait revenir les parents le jour même, on retrace l’histoire familiale, on
regarde s’il y’a des signes évocateurs durant la grossesse et chez le nouveau-né et on confirme le
diagnostic par une prise de sang en dosant la TSH et la T4L. La TSH sera ↗ et la T4L sera normale ou
abaissée.
Une scintigraphie a l’iode 123 peut être réalisé afin de donner une indication sur la fonctionnalité de la
glande et sur sa localisation.
Causes :
iii. L’hypothyroïdie primaire : problème de captage de l’iode (mutation NIS, Pendrine), mutation
du récepteur à la TSH, mutation du gène de la thyroglobuline, …
- Syndrome pendred : mutation de pendrine (transporteur apicale de l’iode). On a un
goitre d’office et une surdité.
Traitement :
49
L’objectif est la normalisation de la T4L endéans les 2 semaines et de la TSH dans le mois.
Pronostic :
V. DIABÈTE PÉDIATRIQUE
iii. MODY (1-6) : se déclare de manière plus tardive. On les voit entre 5 et 25ans. Défaut de
sécrétion d’insuline par mutation d’un facteur de transcription. Pour la forme 2 c’est un
défaut de sensing de la glycémie. Le seuil de sécrétion d’insuline sera plus élevé pas de
traitement.
- Autosomique dominant : on fait PdS chez parents pour voir si HBA1
- Découverte fortuite : classiquement glycosurie
- Pas de contexte d’AI ni de syndrome métabolique
- Pas de R/, sulfamides hypoglycémiants, insuline
iv. Diabète 2 : rare, asymptomatique dans contexte HTA,dyslipidémie. On doit penser en premier
à un type I obèse. On fait OGGT si 2 FR associés (OMPK, acanthosis, dyslipidémie, race noire,
histoire familiale, HTA)
Diabète de type I :
Cause :
- Génétique
- Environnementale : infections virale, alimentation, carence en VitD , obésité
50
Clinique :
- Acido-cétose
- Polydypsie, polyurie, amaigrissement, énuresie
- Infections cutané et urinaire
- Signe de cétose : D+ abdo, haleine pomme de reinette, hyperventilation, altération de la
conscience
- Découverte fortuite : glycosurie
Maladie associée :
- Hypothyroïdie primaire
- Maladie cœliaque
Traitement :
- Insuline
- Alimentation équilibrée (60% glucides, 30% lipides, 10% protéines) et horaires réguliers
- Sport
A savoir :
51
6. PNEUMOLOGIE
Les voies aériennes se développent en en prénatale, le nombre d’alvéoles augmentent jusqu’à 8ans. A
partir de 8 ans, c’est leur taille qui augmente.
Les signes de malformation bronchique sont des signes de compression (wheezing, dyspnée, …) ou des
épisodes d’infection récidivantes. Le traitement est quasi toujours chir.
A. INFECTIONS
IVRS :
IVRI :
En général, une infection bactérienne à un début plus brutal sauf le mycoplasme qui débute
lentement. Le virus se retrouve souvent dans un contexte familial et traine en longueur
B. ASTHME
Réactivité exagérée de la trachée et des bronches ce qui provoque une diminution du calibre
réversible. C’est la 1ère cause d’absentéisme scolaire
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Traitements :
- Agir sur l’environnement (ce qui provoque les crises, les allergènes, l’humidité, …)
- Crise : bronchodilatateurs
- Fond : stéroïdes, antileucotriènes
- Avant effort : β2 mimétiques
C. MUCOVISCIDOSE
1/3500 enfants. Maladie autosomique récessive due à la mutation d’un gène qui code pour la protéine
du canal CFTR. Si un premier enfant atteint on fait biopsie villositaire ou ponction amniotique pour les
autres enfants.
Clinique :
Diagnostic :
Traitement :
- Pour l’atteinte respi : symptomatique. On n’hésite pas à traiter par antibiotique. Kiné respi.
- Atteinte digestive : régime hypercalorique pour contrer la perte de calorie, donner des
enzymes pancréatiques et suppléer en vitamine ADEK (liposolubles)
Chez les < 4ans, plus souvent chez les garçons (cacahuètes déconseillées avant 6ans)
Clinique :
- Toux
- Wheezing
- Diminution localisée du murmure vésiculaire
- Atélectasie en aval si obstruction complète
Diagnostic :
- Clinique
- RX
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Traitement :
E. DYSPLASIE BRONCHO-PULMONAIRE
Se retrouve quasi toujours chez les prématurés qui ont eu une pathologie respi néonatale grave. C’est
dû à un barotraumatisme et à une toxicité à l’O2.
Clinique :
Pièges :
Traitement :
- O2
- Régime hypercalorique
- Symptomatique : kiné, Bdteurs, AB, vaccin, ribavirine, ..
- Prendre en charge les facteurs aggravants
F. SITUATIONS D’URGENCE
Epiglottite aiguë : due à H. Influenzae. Il ne faut pas brusquer l’enfant, l’hospitaliser immédiatement,
l’intuber et lui donner des AB.
54
N.B :
55
7. CARDIOLOGIE
I. CARDIOPATHIES CONGÉNITALES
Microdélétion 22 :
Prise de toxiques :
Défaillance cardiaque :
Retentissement pondérale
Limitation de l’activité ou de la prise des biberons avec essoufflement
Sudation ++
Signes respiration type polypnée et tirage
Cyanose : couleur bleue des téguments et des muqueuses il faut sat à < 80% donc -3gr Hb
Souffle :
56
Pouls :
Malaise :
Par hypoxie : T4F (R/ valium 0.5mg/kg IR, propanolol IV, chirurgie)
Malaise à l’effort : bilanter car risque mort subite (syncope sans prodrome !)
Électrique : QT long, TV, dysplasie arythmogène du VD
Mécanique : myocardiopathie obstructive, sténose aortique ou pulmonaire
Ischémique : anomalie de naissance des coronaires, kawasaki
Au repos : souvent vagual avec prodromes
Douleur thoracique : souvent d’origine pariétale
A. CIA
Chez l’enfant la CIA est relativement bien supportée. Chez l’adulte de plus de 20 ans on aura une HTAP
avec défaillance du cœur droit.
Diagnostic :
- Echo : VD dilaté
- Souffle : systolique d’éjection pulmonaire
- ECG : BBD
Traitement :
B. CIV
Si la CIV est petite elle sera bien tolérée. Si large, on aura un retentissement dans le 1 er mois de vie.
HTAP fixée après 6-9 mois.
Risques :
- Endocardite d’Osler
- IAO
- Développement sténose sous pulmonaire même après sa fermeture
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Diagnostic :
Traitement :
- Chirurgie
- Médical : biberon enrichis et fréquent, fer en prévention de l’anémie, kiné respi
C. CANAL ATRIOVENTRICULAIRE
C’est LA cardiopathie principale des trisomiques 21. HTAP fixée possible après 6 mois. C’est une
communication entre les 2 oreillettes et les 2 ventricules (complète ou partielle).
Diagnostic :
Traitement :
D. CANAL ARTÉRIEL
Le diagnostic anténatal est impossible car il ne se ferme qu’après la naissance. Dans ces étiologies on
retrouve la rubéole congénitale et la prématurité. On a un retentissement après 1 mois de vie.
Diagnostic :
Traitement :
58
Diagnostic :
Traitement :
A. TÉTRALOGIE DE FALLOT
C’est la cardiopathie cyanogène la plus fréquente. Elle évolue vers une cyanose croissante avec parfois
malaise.
Anatomie :
- Sténose pulmonaire
- CIV
- Aorte dilatée à cheval sur CIV
- HVD
Diagnostic :
Traitement :
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B. ATRÉSIE PULMONAIRE AVEC CIV
Forme extrême de T4F. L’artère pulmonaire est très hypoplasique et pas de correction possible
C. STÉNOSE PULMONAIRE
Formes :
Diagnostic :
Traitement :
D. EBSTEIN
Diagnostic :
Traitement :
VI. MALCONNEXIONS
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Diagnostic :
Traitement :
- Prostaglandine IV (prostin®)
- Cathétérisme et manœuvre de Raskind qui maintient FO perméable
- Chirurgie en période néonatale
- Switch artériel
- Senning ou mustard
Formes :
Forme sténosée :
Le diagnostic se fait via la détresse respiratoire et la cyanose néonatale rapidement très intense. On
voit des poumons en verre dépolie dus à la stase veineuse.
La prise en charge doit être rapide en centre spécialisé pour une correction chir d’emblée.
A. STÉNOSE AORTIQUE
Trois formes. Les périodes de grande croissance sont à risque. Il faut une consultation spécialisée dès
le diagnostic.
Forme valvulaire : Défaillance du VG qu’on retrouve en néonat avec une HVG et une adaptation du
VG. On aura progressivement une aggravation de la sténose, des douleurs thoraciques à l’effort, des
malaises, des syncopes voire un décès à l’effort.
61
Risque supravalculaire : souvent familiale = syndrome de williams Beuren. Le traitement ne se fait que
si on a un gradient de > 50-70mmHg, des syncope ou malaise ou une ischémie à l’effort. Soit on dilate
si c’est une forme valvulaire sinon on va en chirurgie.
B. COARCTATION
Diagnostic anténatal difficile, on peut voir une hypoplasie de l’aorte ou du VG. Fréquente dans le
syndrome de Turner.
Diagnostic :
Traitement :
C. INSUFFISANCE AORTIQUE
Diagnostic :
Traitement :
D. STÉNOSE MITRALE
C’est une sténose exceptionnelle, de forme isolée rare. Le diagnostic est échographique et on entend
un roulement diastolique de pointe. Elle évolue en HTAP.
Le traitement est chirurgical soit on répare la valve soit on fait une CIA de décharge.
62
E. INSUFFISANCE MITRALE
C’est une insuffisance rare, de forme isolée rare. Le diagnostic se fait également par écho. On a un
souffle holosystolique de pointe.
Traitement :
Clinique :
Diagnostic :
- Écho-doppler
- Clinique : cyanose associée à une hépatomégalie (CIA shunt G-D)
- Souffle de sténose pulmonaire
Traitement :
Diagnostic :
- Cyanose
- Hépatomégalie
- Cardiomégalie
Traitement :
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Formes familiales possibles. C’est une cardiopathie ductodépendante décès à la fermeture du canal
Le traitement est palliatif avec une intervention de Norwood Fontan avec VD unique mais les
résultat reste médiocre… La transplantation est encore très incertaine
TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
70% des troubles du rythme de l’enfant. Tableau dramatique et polymorphe avec un excellent
pronostic.
Traitement :
X. DYSFONCTION MYOCARDIQUE
MYOCARDIOPATHIES DILATÉES
Dilatation du VG et hypocontractilité.
Diagnostic :
Traitement :
MYOCARDIOPATHIES HYPERTROPHIQUE
Étiologie :
- Forme idiopathique
- Forme familiale
- Surcharge systolique : rétrécissement aortique, HTA
- Neuromusculaire
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Clinique :
- Souffle
- Sténose sous valvulaire aortique
- Mort subite
Diagnostic : HVG
Traitement :
XI. PÉRICARDITE
Rare en dehors d’une post chir cardiaque. Tolérance dépend de l’importance de l’épanchement.
Évolution :
- Spontanément résolutif
- Tamponnade
Traitement : évacuation
ENDOCARDITE
Les germes les plus fréquemment rencontrés sont le staph doré, le strepto viridans, l’entérocoque, les
infections fongiques.
Sur cœur sain c’est le plus souvent nosocomiale, dû à une voie centrale et la prématurité
Clinique :
- Aiguë : fièvre > 39°, nouveau souffle, état toxique post infectieux, altération hémodynamique.
On retrouve staph doré +++
- Endocardite lente : fatigue, état subfébrile, anorexie, transpiration nocturne, myalgie, patient
à risque
Diagnostic :
- Hémoc
65
Prophylaxie :
- Uniquement pour les patients à risque valve artificielle, cardiopathie cyanogène, atcd
d’endocardite
Diagnostic :
Traitement :
MALADIE DE KAWASAKI
C’est un déficit immunitaire touchant les enfants (par épidémie des fois) dont la cause infectieuse n’a
pas encore été établies. Elle touche les vaisseaux de moyens et petits calibres. Les risques de
séquelles cardiaques sont plus important chez les jeunes enfants de 2-3 ans. Signes aiguës les 10
premiers jours
Clinique :
Risque :
66
Traitement :
MALADIE DE MARFAN
Clinique :
67
8. HEMATOLOGIE
1) Durant la vie fœtale, le bébé est en état d’hypoxie relative. Le taux d’érythropoïétine est donc
élevé et la production de globules rouges est accrue = polyglobulie (Hb = 19 à J1).
Il y a également une production accrue de réticulocytes.
2) Après la naissance, l’oxygénation étant normale, le taux d’EPO diminue ainsi que la production des
globules rouges.
Durant le premier mois, l’Hb et les réticulocytes.
3) Le taux minimal d’Hb est atteint vers 2 mois : Hb = 10,7 en moyenne (mais peut descendre jusque
9).
Les réticulocytes continuent également de.
4) Par la suite, un état d’équilibre s’installe par ré-augmentation de l’EPO suite à la chute d’Hb.
Un autre facteur expliquant l’anémie physiologique est l’instabilité relative de l’Hb fœtale que l’enfant
garde jusqu’à ces 6 mois. Cette hémoglobine se détruit et cela crée une petite anémie physiologique.
Elle se corrige spontanément, il ne faut donc pas donner une transfusion sans autres facteurs de
risque. Ne rien faire à part rassurer ! Surveiller le fer si on est inquiet.
1) ANEMIE FERRIPRIVE
Causes :
68
Symptômes :
- Pâleur
- Fatigue, difficultés à s’alimenter, l’enfant s’endort après quelques minutes
- Dyspnée
- Irritabilité
- Sensibilité aux infections : le fer est important pour la fonction des neutrophiles
- Retard de croissance et/ou de développement intellectuel (carence majeure)
- PICA : trouble alimentaire caractéristique de la carence en fer. Perversion de l’alimentation,
l’enfant va commencer à manger des aliments inhabituels : plâtre, craie, terre, …
Examen clinique :
Bio :
- Fer sérique
- Ferritine (= réserve de fer dans l’organisme)
- Transferrine (protéine qui transporte le fer) mais saturation faible
- Les réticulocytes seront bas mais dès qu’on commence le traitement on devra observer une
poussée réticulocytaire avec une normalisation après une semaine
2) SYNDROME THALASSÉMIQUE
Les thalassémies font parties des hémoglobinopathies qui sont des anomalies génétiques, parmi les
plus fréquentes chez l’homme. On les retrouve surtout dans le bassin méditerranéen (><
drépanocytose en Afrique).
1) La β-thalassémie majeure
Ce déficit entraine un déséquilibre vers l’excès de chaines alpha. Celles-ci précipitent alors en alpha4
insoluble et altèrent la membrane, avec pour conséquence une destruction des GR et de leurs
précurseurs.
69
La destruction est donc déjà intra-médullaire et a pour conséquence une érythropoïèse inefficace.
Clinique :
En cas de transfusions efficaces (tous les mois, Hb à 10) dès que le diagnostic est posé :
Traitement :
- Transfusions : elles se font 1x/mois dans le but de maintenir une Hb à 10-14 g/dl.
70
On prend en général un donneur familial compatible au niveau HLA et qui peut être
thalassémique mineur MAIS pas majeur.
/!\ L’hémosidérose n’apparaît que si la compliance au traitement chélateur du fer est mauvaise.
Biopsie : On évalue la surcharge via le calcul du taux de fer par gramme de foie sec
Actuellement on a d’autres techniques donc on ne fait plus de biopsies MAIS avant on considérait
que :
1. Dépôts de fer
2. PUIS fibrose
3. PUIS cirrhose macronodulaire, avec risque d’hépatocarcinome
Ces complications sont aggravées par l’hépatite C :
Evolution vers la cirrhose plus rapide
Augmentation du risque d’évolution vers l’hépatocarcinome de façon
indépendante.
Biopsies répétées (pcq elles peuvent passer à côté, il va falloir les répéter)
Echographies
71
ECG
Echo cardiaque : pour mesurer la fraction d’éjection
IRM : observer l’aspect du cœur, mesure de la surcharge en fer et la fonction
cardiaque. De plus en plus utilisé. En développement pour évaluer la
surcharge en fer au niveau de l’hypophyse.
- Douleurs abdominale
- Diarrhée
- Vomissements
- Perforation digestive en quelques heures !
Il faut donc bien se méfier en cas de tableau qui ressemble à une appendicite chez un patient
qui a une thalassémie : ne pas hésiter à mettre directement des AB car il y a des risques de
péritonite et de perforation intestinale.
Cette fragilité est encore augmentée en cas de splénectomie.
Le fer qui s’accumule dans les organes n’est pas accessible à Yersinia, mais avec un
traitement chélateur le fer est extrait des organes, passe en circulation et est éliminé. Il
devient donc accessible aux bactéries.
En conclusion : pour la ß-thalassémie majeure : Le plus important est de faire le diagnostic rapidement
et d’encourager une bonne compliance au traitement chélateur du fer.
2) ß-Thalassémie mineure
C’est celle qui touche les porteurs hétérozygotes. On dit de ceux-ci qu’ils ont un trait thalassémique.
- MCV et MHC sont (si on a éliminé les causes de microcytose les plus fréquentes)
- Surtout si le patient est originaire du bassin méditerranéen ou d’Asie
- Réserves en fer normales, pas de syndrome inflammatoire, pas d’intoxication au plomb.
Toujours y penser chez patient asiatique ou originaire du bassin méditerranéen avec MCV
diminué !
La méthode pour un diagnostic de certitude est l’électrophorèse d’Hb : positive si HbA2 est (alpha2-
delta2).
Si le diagnostic est confirmé chez un enfant, on teste les 2 parents car s’ils sont tous les deux porteurs
il y a risque de transmission d’une ß-thalassémie majeure (homozygote) chez l’enfant suivant (1
chance sur 4)
On envoie donc en conseil génétique. Et on les informe quant à cette maladie.
72
3) Alpha-thalassémie
Cette thalassémie correspond à un déficit de production des chaines alpha, entrainant d’autres
combinaisons de chaines de globines donc d’autres types d’Hb :
Contrairement à la ß-thalassémie, la chaine alpha est présente dès le début de la vie donc les
symptômes peuvent apparaître déjà chez le fœtus.
Formes :
o Asymptomatique cliniquement
o Anémie modérée hypochrome microcytaire à la biologie (// ß-thalassémie mineure)
o de l’HbH
o Anémie hémolytique
o Grand spectre clinique :
Diagnostic possible de 0 à 74 ans (moyenne = 20 ans)
S+ possibles : fatigue, pâleur, lithiases vésiculaires, HSM, ulcères de jambes.
o Beaucoup moins sévère qu’une ß-thalassémie majeure, souvent maladie bénigne
o Transfusions occasionnelles suffisent
- Si 4 gènes mutés (--/--) : incompatible avec la vie car anémie extrême chez le fœtus entraine
une décompensation cardiaque menant à un hydrops fœtal
Clinique :
- Adulte : HbH
o Diagnostic souvent tardif, après l’âge de 20 ans (> 50%) parfois même après 70 ans
o Anémie microcytaire, pâleur, lithiases vésiculaires, hépato-splénomégalie modérée et
parfois ulcère de jambes.
- Fœtus : Hb Bart’s
o Hydrops foetal : Ascite, épanchements pleuraux et péricardiques, …
o Hb Bart’s, Hb Portlands
o Risque Létal !
Diagnostic :
Le diagnostic de certitude se fait par biologie moléculaire via l’analyse de l’ADN pour mettre en
évidence la mutation : on recherche les 6 mutations les plus connues chez les patients que l’on
suspecte.
73
Traitement :
- Acide folique
- +/- Transfusions occasionnelles
- Conseil génétique !!!
- Afrique centrale :
o Drépanocytose +++
o Déficit en G6PD
o Elliptocytose
- Asie :
o Alpha-thalassémie +++
o Déficit en G6PD
5) INTOXICATION AU PLOMB
Elle est extrêmement rare mais peut se voir chez des personnes qui vivent dans des vieilles maisons
avec des tuyauteries en plomb et qui boivent l’eau du robinet. On peut aussi en voir dans les PVD. Le
fait d’ingérer du plomb va provoquer une anémie microcytaire.
Le plomb, chargé très positivement, va venir se lier à l’hème ce qui va perturber sa bonne formation.
Pour faire le diagnostic d’une intoxication au plomb, il faut faire un frottis et regarder s’il y’a des
ponctuations basophiles et, demander un dosage du taux de plomb dans le sang (rare, pour info)
6) ANÉMIE SIDÉROBLASTIQUE
L’anémie sidéroblastique fait partie des érythropoïèses inefficaces qui peut être congénitale ou
acquise On aura une hyperplasie de la lignée rouge mais qui se soldera par une mort intramédullaire.
On aura donc un taux de réticulocyte bas (c’est aussi pour info car très rare.
74
ANÉMIE NORMOCYTAIRE RÉGÉNÉRATIVE
1) ANÉMIE FALCIFORME
L’Hb S a une solubilité réduite dans des conditions d’hypoxie (ex : froid, fièvre, …) et précipite dans le
GR et le déforme sous forme d’une faucille
- Une hémolyse
- Des crises vaso-occlusive
- Susceptibilité très importante au infection car asplénie fonctionnelle.
Symptômes :
Comme il s’agit d’une anomalie de la chaîne β, les symptômes n’apparaissent pas avant l’âge 6 mois
comme dans la ß Thalassémie.
1) L’anémie
Cette maladie appartient au groupe des anémies hémolytiques (destruction des GR anormaux)
Elle est très bien tolérée (Hb= 5 à 7g/dl) car elle est chronique et l’HbS a une affinité moindre pour
l’O2.
- On peut avoir des lithiases vésiculaires qu’il faudra rechercher (faire écho !)
- Tout au début de l’évolution, on peut retrouver des séquestrations de GR dans la rate à cause
des crises vaso-occlusive qui peut entrainer une splénomégalie assez importante.
- Sensibilité au Parvovirus B19 qui va faire chuter l’Hb à un taux très bas.
75
2) Crises vaso-occlusives
Les crises vaso-occlusives sont dues à la forme de faucilles que prennent les GR dans des situations
d’hypoxie.
Les GR deviennent rigides et s’empilent les uns sur les autres, formant des pseudo-thrombi. Ces
infarcissements vasculaires entrainent des crises douloureuses intenses = crises vaso-occlusives.
Elles peuvent survenir partout dans l’organisme : membres, abdomen, rate, thorax, cerveau, os...
- Fièvre
- Infection
- Activité physique intense (éviter la piscine)
- Froid
En fonction de la localisation :
Ces enfants sont plus sensibles aux infections car ils vont développer une asplénie, due à
l’infarcissement progressif de la rate et à la disparition de sa fonction.
- Pneumocoque
- Méningocoque
- Haemophilus Influenzae
76
- Salmonella (ostéïte)
Traitement :
Préventif
- Vaccinations de manière large et complète. On veillera à donner d’abord le prévenar quand ils
sont petits et ensuite le pneumo 23 tous les 5 ans.
- Pénicilline : tous les jours 20mg/kg jusque 18 ans si asplénie
- Bonne hydratation (car troubles de la concentration) et bonne oxygénation (attention si
altitude et exploit sportifs).
- Acide folique : il est fortement consommé car la moelle travaille intensément
- Hydroxyurée (20 mg/kg/j) pour les patients symptomatiques (SS et Hb F). Dans cette
indication l’hydroxyurée augmente l’Hb fœtale donc on diminue l’HbS. Il y a donc une
diminution de l’anémie de même que les crises vaso-occlusives.
Remarque : cela nécessite un contrôle hématologique mensuel et une adaptation des doses
en cas de leucopénie ou de thrombopénie car l’hydroxyurée a une toxicité médullaire.
- Conseil génétique : très important, surtout pour les africains centraux. Dépistage de l’HbS chez
toute personne originaire d’Afrique centrale (TUYAU !!!).
- Chirurgie longue (ostéonécrose) : prudence en cas d’anesthésie générale car il y a un risque
d’hypoxie et de crise de vaso-occlusive (risque d’AVC, …). Prévention : transfusion avant la
chirurgie.
Symptomatique
- Analgésiques : pour calmer la douleur pendant les crises
Bon choix, bonne dose, bon horaire (toutes les 4 à 6h), adaptations appropriées. On
commence par du paracétamol, ensuite codéine puis AINS et enfin morphine. Ne pas attendre
que l’enfant ait mal, ne pas hésiter à aller jusqu’à la morphine si le traitement est insuffisant !
On sait que la douleur dure 4 à 5jours.
Curatif
- Greffe médullaire < donneur familial non malade (peut être AS) = seul traitement curatif mais
pas traitement miracle. Il faut le faire le plus tôt possible, avant que l’on fasse trop de
transfusion, …
Il faut donner une chimio donc il ne faut pas oublier de préserver la fertilité des patients qui vont se
faire greffés.
2) SPHÉROCYTOSE
Cause la plus fréquente d’anémie hémolytique héréditaire dans nos régions, il s’agit d’une affection
autosomique dominante dans 75% des cas, récessive ou de novo dans 25% des cas, parfois sévère et
pouvant engendrer un ictère nucléaire dans la période néonatale.
L’anomalie réside au niveau des protéines de membrane. Cette fragilité engendre, lors du
passage des GR dans les petits vaisseaux, une perte de fragments de membrane,
77
aboutissant à un microsphérocyte (cellule ronde). Cela se passe surtout au niveau de la
rate.
Anamnèse :
- Enfant : Ictère néonatal souvent intense, avec parfois nécessité d’une exsanguino-transfusion.
A demander : ictère néonatal plus prolongé ou plus intense.
- Famille : Histoire de lithiase vésiculaire, splénectomie, cholécystectomie, splénomégalie. A
demander.
- Pâleur, fatigue, dyspnée d’effort : < anémie. Les parents rapportent que leur enfant est plus
calme que leurs frères et sœurs.
- Subictère chronique et poussées d’ictère plus prononcé quand l’enfant est plus fatigué.
- Splénomégalie bien ferme dans presque tous les cas car Gr se détruisent dans la rate.
Examens complémentaires :
COMPLICATIONS :
- Ictère nucléaire dans la période néonatale si l’hémolyse est intense avec une bilirubine
indirecte très élevée.
- Anémie chronique avec parfois retard de croissance. Dans les formes sévères.
- Poussées aiguës d’hémolyse lors d’épisodes infectieux et accentuation de l’anémie avec
Réticulocytes élevés.
- Erythroblastopénie aiguë suite à une infection par le ParvovirusB19 = syndrome d’Owen-Gasser
78
En temps normal il y a beaucoup de réticulocytes produits chez un patient avec une
sphérocytose, pour compenser la destruction de GR. En cas d’infection par parvoB19, le virus
va provoquer une érythroblastopénie en bloquant la moelle osseuse.
- Lithiase vésiculaire suite à l’hémolyse chronique avec parfois crise de colique hépatique.
Vrai pour tout patient qui a une anémie hémolytique chronique, il faut faire des
échographies voire une cholécystectomie préventive si on objective la présence d’une lithiase
vésiculaire (avant que la lithiase ne s’enclave)
Traitement :
Etiologie :
Symptômes :
Laboratoire :
79
- Hémoglobinurie : penser au déficit en G6PD et aux causes auto-immunes
- Infections
- Alimentation : fèves d’où le nom de favisme. On les retrouve aussi dans les potages.
- Médicaments : Anti-malariques,
Sulfamidés,
Antipyrétiques (AAS, phénacétine),
Antiparasitaire, nitrofuranes, ... Il existe une liste de médicaments qu’on donne aux patients
qu’ils doivent montrer au pharmacien.
Traitement
- Préventif :
o Eviction des substances toxiques : fèves et médicaments
o Dans les populations avec consanguinité fréquente, rechercher la maladie chez les
filles aussi, et prévenir les parents que du risque de transmission de cette pathologie
- Transfusions
o Si Hb < 7 g/dl : d’office
o Si Hb > 7 g/dl : regarder les urines
Si elles sont toujours foncées, cela veut dire que l’hémolyse continue donc il
faut transfuser l’enfant car l’Hb ne va pas remonter
Si elles sont claires, le patient pourra remonter son Hb lui-même via une
de ses réticulocytes donc on ne le transfuse pas.
L’incompatibilité rhésus : on la rencontrera dans le cas où la mère est rhésus négatif et le père
rhésus positif et le bébé est rhésus positif. Il va y’avoir des Ac de la maman contre les GR du bébé.
Cela ne se produit que lors de la deuxième naissance d’un bébé rhésus positif car il faut le temps
que la mère crée ces Ac. Exception si la mère a eu un accident pendant la grossesse de son
premier enfant et que du sang maternel entre en contact avec du sang fœtal. Elle va alors crée
des Ac contre le sang de son premier bébé.
Iso-immunisation ABO : elle a lieu déjà lors de la 1e grossesse par présence d’Ig naturelles (ex. si la
mère est A et le bébé est B, la mère a au départ des Ig anti-B). Le tableau est nettement moins
sévère que dans l’iso-immunisation Rhésus, ce type d’immunisation peut expliquer un ictère un
peu plus prononcé chez le nouveau-né, mais dans l’ensemble la pathologie est beaucoup moins
sévère.
80
b) Forme auto-immune
La forme secondaire : Surtout chez les adolescentes qui font des pathologies auto-immunes et qui
vont développer des autoanticorps qui peuvent détruire les GR. En générale c’est chronique avec des
IgG.
La forme primaire : on la rencontre chez les jeunes enfants. Elle est soit idiopathique soit post
infectieuse. On les classe en 2 catégories selon les anticorps impliqués :
On distingue les Ac froids et les Ac chauds. Il faut donc toujours les classifier :
- IgG :
o Chauds : action à 37°
o Froids : action < 37°
Si IgG froid : origine virale.
- Complément :
o Si présence du complément : hémolyse intravasculaire, les GR sont détruits dans
les vaisseaux. L’Hb est larguée dans les vaisseaux et se retrouve dans les urines.
On va avoir de l’hémoglobinurie, les urines deviennent brunes-noires...
o Si pas de complément : hémolyse extravasculaire, GR détruits dans le système
réticulo-endothélial
On aura alors une hépato-splénomégalie.
Complément ± (50%) + +
= PRIMAIRE
La forme primaire se rencontre surtout chez l’enfant, la forme secondaire surtout chez l’adolescent
(>maladie de système).
De manière schématique :
81
o Surviennent plutôt chez les adolescent(e)s
o Sont généralement liés à une pathologie chronique et/ou une maladie de système sous-
jacente
o Ont tendance à récidiver.
Signes cliniques :
Il existe 2 catégories selon le type d’anticorps impliqués, c’est le test de COOMBS qui va déterminer
dans quelle situation on se trouve :
ATTENTION à l’anémie hémolytique à anticorps froids IgM qui est une URGENCE car même le sang
transfusé va être détruit par ces anticorps. Y penser !!!
Traitement : on va transfuser le patient et si on voit qu’on doit trop transfuser on donnera des
corticoïdes afin de diminuer la production d’anticorps et leur réactivité.
Anticorps de type IgG qui vont se fixer sur les GR et être phagocytés dans la rate. On aura donc une
splénomégalie.
82
- Pathologies maligne : surtout des maladies qui impliquent le lymphocyte (lymphome,
leucémie,…)
- Pathologie bénigne : thymome, tératome ovarien (peut contenir des lymphocytes)
- Prise de certains médicaments
- Idiopathique.
Traitement : transfuser si nécessaire et corticoïdes, comme il s’agit d’une forme chronique on peut
faire une plasmaphérèse pour éliminer les autoanticorps, donner des immunosuppresseurs et si
vraiment l’anémie est chronique, rebelle et résistante à tout, on fera une splénectomie.
Pathologie qui survient de façon épidémique chez des jeunes enfants entre 6mois et 5 ans.
Ils font d’abord un épisode de diarrhée sanguinolente et puis 5 à 7 jours plus tard ils font un SHU. La
bactérie la plus incriminée est l’E.Coli, parfois shigella.
Symptômes :
83
Laboratoire :
- Anémie
- LDH, réticulocytes et bili indirecte élevés
- Thrombopénie
- Insuffisance rénale avec élévation de la créatinine, sédiment urinaire pathologique :
protéinurie et hématurie microscopique
- Copro : rechercher le germe incriminé
Au frottis, on a des Schizocytes qui sont des GR qui ont été se fragmenter sur un réseau de plaquettes
et de fibrines dans les capillaires glomérulaires.
Traitement :
- Restriction hydrique
- On tentera les diurétiques si DU > 0.6 ml/Kg/h
- Si DU < 0.6 ml/Kg/h (normal = 1-2ml/Kg/h) : on le mettra sous dialyse
- Transfusion de sang pas de plaquettes car elles sont consommées
- Antihypertenseur
Pronostic : il est en général bon, il va surtout dépendre de la récupération rénale qui n’évoluera que
très rarement vers l’insuffisance rénale progressive.
Normalement, on a une protéase qui clive les multimères des facteurs de vW lors de leur passage dans
les microvaisseaux.
Forme acquise : Due à la formation d’anticorps dirigés contre la protéase du vW. Cela peut être aigu ou
récidivants. Le traitement consiste à faire des plasmaphérèses, mettre sous dialyse si IR, traiter la
pathologie sous-jacente (LED, lymphome, …) ou arrêter le médicament responsable.
Forme héréditaire : TTP due à un déficit congénital en ADAMTS13, protéase du vW. Ces
patients vont faire des épisodes de SHU récidivants avec atteinte multi-systémique. Le traitement
consiste en des perfusions répétées tous les 14 à 21 jours, de plasma frais congelé. La
distinction entre SHU et TTP n’est pas très claire dans ces formes familiales.
b) Congénitale
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Il correspond l’apparition d’énormes angiomes constitués de vaisseaux dont la structure est anormale
et dans lesquels on peut observer une coagulation intra-vasculaire.
Laboratoire :
Réticulocytes bas
On la retrouve, en général, chez les enfants entre 1 et 3 ans suite à une infection virale.
Biologie : Anémie avec réticulocytes bas car arégénérative. Le diagnostic est souvent sous-estimé par la
longue durée de vie des GR (120j).
Diagnostic : on verra une Hb basse, pas de réticulocytes si on est toujours dans la phase
érythroblastopénie. Si on fait une moelle on verra toutes les lignées présente sauf la lignée rouge.
Evolution : Pronostic excellent. 80% des enfants auront déjà récupérés après 1 mois. Sinon dans les 2
mois l’évolution sera spontanément favorable.
Parvovirus B19
Survient chez les enfants dans un contexte d’anémie hémolytique uniquement. Chez ces enfants, la
durée de vie des GR est de 5J.
Tableau brutal dans ce cas : Hb brutalement
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o Vacuoles dans le cytoplasme (petites taches blanches)
o Inclusions virales dans le noyau
< Parvovirus qui pénètre dans la cellule et inhibe sa réplication et provoque son apoptose.
Physiopathologie :
Le parvovirus possède une AgP qui lui est particulier, et pénètre dans les cellules via le récepteur P :
- Sur les précurseurs des GR : parvovirus entraine une érythroblastopénie par apoptose
- Cellules endothéliales : rash « érythème infectieux »
- Sur le myocarde fœtal : myocardite néonatale
CLINIQUE :
- Phase 1 : érythème facial = visage « giflé »
- Phase 2 : éruption maculaire sur tout le corps
- Phase 3 : éruption réticulée, pouvant persister pendant plusieurs semaines en fluctuant,
présente surtout quand l’enfant à chaud par exemple pendant un bain (image de D)
L’érythème survient avec un certain délai contrairement à l’anémie qui est brutale.
Diagnostic :
Parvovirus et grossesse :
Le foie est un organe hématopoïétique pendant la vie fœtale, donc s’il y a une infection in utero, le
virus infecte les précurseurs érythroïdes situés dans le foie fœtal et engendre une érythroblastopénie
avec anémie profonde (HbF a une durée de vie moins longue)
Suite à cela se développe une décompensation cardiaque avec pour conséquence une anasarque
foeto-placentaire = hydrops fœtal
/!\ L’infection in utero par le parvovirus est surtout nocive dans les 1e mois de gestation, elle cause le
décès dans 5% des cas si elle a lieu entre 0-2 mois de gestation.
Traitement :
- Transfusions in utéro possibles si on fait le diagnostic quand le fœtus est assez grand
- Avant cela : IMG, avortements précoces, …
Blackfan-Diamond
Cette une anémie congénitale. Elle ne se manifeste pas directement à la naissance mais peu de temps
après. La majorité des diagnostics a lieu vers l’âge de 0-6 mois. Mutation de novo.
86
On peut donc rechercher des anomalies au niveau du gène de la protéine concernée.
/!\ Il ne s’agit donc pas d’un problème de résistance à l’EPO ou d’absence de récepteurs à l’EPO ! (le
traitement ne se fait donc pas avec de l’EPO)
Biologie :
Clinique :
87
Diagnostic différentiel avec la maladie de Blackfan-Diamond
ADA Nl
Hb foetale nl
a) Aplasie médullaire
Caractéristiques :
Autosomique récessive, il y a donc souvent une histoire familiale, surtout en cas de consanguinité.
Fragments d’ADN qui flottent à cause de la fragilité chromosomique.
Signes cliniques :
- Petite taille
- Microcéphalie, microphtalmie, micrognatie.
- Pigmentation : taches café au lait ou hypo-pigmentées
88
- Mains et avant-bras
o Absence - anomalies du pouce (3 phalange)
o Absence d’éminence thénar
o Absence-anomalies du radius
- Malformations faire une US
o Rénales
o Digestives
o Cardiaques
Diagnostic :
- Atteinte des 3 lignées : Thrombopénie, neutropénie puis pancytopénie vers 2-3 ans
- Macrocytose
- HbF élévée = signe d’érythropoïèse de stress
- Rechercher les cassures chromosomiques sur les lymphocytes.
Traitement :
Pour rappel, si on donne des traitements classiques on risque d’augmenter les cassures donc
d’augmenter les effets néfastes. Il faut donc ADAPTER la dose.
En pratique :
b) Acquise
On développe une aplasie car on est en contact avec un toxique (on la verra donc plus chez les
adultes). En pédiatrie on se méfie très fort du chloramphénicol.
ANÉMIE MACROCYTAIRE
89
- Manque d’apport : assez rare car il y en a dans beaucoup d’aliments :
o Viande, poisson : 1/3
o Légumes, fruits : 1/3
o Pain, céréales : 1/3
- Malabsorption :
o Intolérance au Gluten = maladie cœliaque
Cachexie mais distension abdominale importante sans HSM
Diarrhée chronique
Aspect « triste »
Anémie mégaloblastique
Traitement : régime sans gluten
o Cröhn et mucoviscidose : diarrhée chronique
- Utilisation excessive :
o Anémie hémolytique : multiplication intense des cellules médullaires
o Pathologie maligne : prolifération cellulaire importante.
La supplémentation est de 1mg d’acide folique par année d’âge sans dépasser 10 mg
- Déficit d’apport : La vitamine B12 ne se trouve que dans les produits animaux, ce qui explique
que les sujets végétariens puissent être carencés.
- Malabsorption intestinale :
o Imerslun-Gräsbeck : malabsorption congénitale + protéinurie (rare)
o Cröhn
Biologie
- Anémie
- MCH et VGM = anémie macrocytaire
- GB et Plaquettes
90
Comparaison de biologies sanguines : anémie ferriprive Vs anémie mégaloblastique
Ferriprive Mégaloblastique
VGM 64 129
GB 7500/µl 1900/µl
DÉFICITS IMMUNITAIRES
• Infections :
• Déficit
Traitements :
ADÉNOPATHIES
• Indolores
• Non inflammatoires
• Pet CT en fonction des résultats : on visualisera bien TOUTES les aires gglr atteintes
• Ponction médullaire
Algorithme :
On recherche d’abord les virus (EBV, CMV) et on fera une biologie. Ensuite il y’a 3
possibilités :
A. Si ça s’accompagne d’une cytopénie ou anomalie des paramètres hématologiques on
fera une biopsie médullaire
B. Si c’est une adénopathie hilaire, il faudra penser à une sarcoïdose, un Lymphome de
hodgkin ou une TBC
C. Si le diagnostic est incertain on fait une biopsie d’emblée.
92
Trois grandes catégories d’adénopathies :
- Infectieuses : bactérienne (malade de la griffe du chat par exemple, mycobactérie
typique ou atypique), virale. Les ggl sont, en général, rouges, douloureux à la
palpation, liquéfiée en leur centre.
- Inflammatoire (très inflammatoire comme dans la maladie de kawasaki)
- Maligne : leucémie, lymphoblastome, …
D. LYMPHOCYTOSE
De 7j à 6 ans :
- Prédominance lymphocytaire
Physiologique. Normal jusqu’à 5 ans,
ensuite ça s’inverse.
- Peutrophiles physiologiquement
Lymphocytose relative :
1) PETITS LYMPHOCYTES
Coqueluche (Bordetella Pertussis)
93
- Phase 1 = Catarrhe = écoulement nasal, petit syndrome grippal
- Phase 2 (1-6 semaines) :
o Lymphocytose parfois sévère MAIS les lymphocytes sont de taille normale au Buffy Coat :
Leucocytose de 12.000 à 100.000 GB avec environ 60% de lymphocytes = 7.200 - 60.000
lymphocytes
o Toux paroxystique
- Phase 3 : Convalescence
Diagnostic :
Complications :
- Néoplasiques :
o Lymphome de Burkitt : forme épidémique
o Carcinome naso-pharyngien : tumeurs au niveau maxillaire surtout (y penser surtout en
Afrique)
Traitement :
- Repos
94
- Corticoïdes si obstacle au niveau des voies respiratoires
- Traitement approprié en cas de cancer
La LLA est liée à la prolifération anarchique d’une cellule lymphoïde qui se bloque au stade de
différenciation de lymphoblaste
Présentation clinique :
Examens complémentaires :
95
thrombopénie, LDH (jusque 1000-2000) avec des tests hépatiques qui peuvent être normaux,
acide urique < prolifération cellulaire et hyper-catabolisme
- Buffy coat : lymphoblastes très nombreux
- RX thorax : on peut voir des ganglions hilaires et une hypertrophie au niveau du médiastin =
augmentation importante de la taille du thymus (image en bavoir)
/!\ Il FAUT penser à une LLA de type T en cas d’ du thymus
Diagnostic :
- Buffy coat = exam complémentaire n°1 à réaliser (=leucoconcentré). Quand on une LLA, il y’a 3 type
de lymphoblaste que l’on peut voir :
L1 : petits lymphoblaste, relativement homogène, rapport noyau/cytoplasme assez élevé. C’est la
forme de meilleur pronostic.
L2 : on a plus de cytoplasme et des noyaux plus irréguliers.
L3 : cytoplasme avec des vacuoles et un noyau de plus en plus irrégulier. C’est la forme Burkitt-lik.
Ce sont des lymphocytes B mature. Forme de plus mauvais pronostic.
Le labo nous dira quelle forme de LLA c’est.
- Frottis sanguin (on regarde l’aspect de toutes les cellules)
- Ponction médullaire = exam de confirmation (en 3e intention seulement
Traitement :
Le traitement a un protocole commun au départ puis se différencie en fonction des facteurs
pronostics et de la maladie.
Le plus souvent on a les résultats des analyses poussées après une semaine et en attendant on donne
le même traitement à tous.
- Une grosse partie se fait à l’hôpital mais ensuite il faut un suivi important, en partie en
médecine générale
- Dure environ 3 ans en tout
- Différentes phases :
o Phase d’induction
o Phase de consolidation
o Phase d’entretien
/!\ En parallèle le traitement est complété par 18 ponctions lombaires avec injections intra-
thécales de méthotrexate réparties lors des ≠ phases (cfr infra) pour éviter les rechutes
méningées.
Traitement d’induction
Schéma :
96
Elle doit être vide et contenir < 5% de blastes = critères de bon pronostic
En parallèle : schéma d’injections intrathécales
Evolution :
- Si on n’a pas les deux critères de bon pronostic il faut intensifier le traitement.
- Rémission complète si :
o Pas de signes cliniques de la maladie (rate et ganglions normaux, …)
/!\ On aura par contre les effets secondaires du traitement : perte cheveux, Cushing
(visage lunaire),…
o Biologie normale : Pl, Hb et GB ok ET pas de blastes
o Moelle normale
Il est important d’être en rémission complète au terme de la phase d’induction MAIS il FAUT
bien continuer le traitement sinon on aura beaucoup de rechutes
Rémission complète ne veut pas dire guérison !!!
Traitement de consolidation
- Dure 8 mois.
- Se donne 1x/semaine en hôpital de jour (parfois il faut une hospitalisation courte pour donner
du méthotrexate à forte dose).
- Souvent l’enfant ne retourne pas encore à l’école.
Schéma :
Traitement d’entretien
- Dure 2 ans
- Se donne 2x/mois puis 1x/mois en hôpital de jour
97
- L’enfant reprend l’école car le risque d’infections à partir des autres enfants diminue (le
traitement est plus léger)
Schéma : pas vu.
Injections intra-thécales
Au moment du diagnostic on fait toujours une ponction lombaire pour être certain qu’il n’y a pas
d’atteinte méningée.
S’il n’y en a pas, on fait toujours 18 injections intra-thécales en ponction lombaire pour prévenir une
atteinte méningée car la chimiothérapie ne passe pas la BHE.
Si des blastes sont présents dans les méninges, il y aura une rechute méningée, très fréquente si on ne
fait pas ces injections intra-thécales préventives.
Radiothérapie :
Indications :
/!\ Pas avant 4 ans car le cerveau est encore en développement intense (risque de le QI,…)
- Atteinte testiculaire
NB : En cas de radiothérapie testiculaire l’enfant sera certainement stérile par la suite. De
plus, on ne peut pas faire de prélèvement de gonades car on réinjectera la pathologie maligne
si on veut réintroduire le fragment prélevé.
Thérapies
Evolution :
Le pronostic est en général très bon : 80% de guérison toutes formes confondues et jusque 95-98%
dans les meilleures formes.
Après trois ans de traitement : arrêt du traitement et bilan complet. Et surveillance pendant encore 3
ans. On peut parler de guérison àpd 6 ans.
Généralités :
- Splénomégalie +++
Biologie :
Ponction médullaire :
Pronostic :
Le pronostic est mauvais, la forme chronique répond mal à la chimiothérapie évolue vers le
développement d’une LMA.
Traitement :
- Il faut une greffe médullaire le plus tôt possible car c’est le seul traitement efficace (donneur
familial ou non)
- Il n’existe pas de thérapies ciblées
- On peut faire uniquement des chimiothérapies mais c’est peu efficace et elles sont mal
tolérées.
La trisomie 21
99
Chez les sujets atteints de trisomie 21, le risque de leucémie augmente fortement par rapport à la
population générale.
Il existe 2 formes :
- Leucémie : elle peut être myéloïde ou lymphoïde aigue. Avec une proportion idem aux enfants
non trisomiques. Chez les tous petits on aura une prédominance de leucémie
mégacaryoblastique (LCC).
Ils répondent au traitement comme les autres enfants voire mieux. Par contre, la toxicité pourra être
plus importante chez les trisomiques.
E. NEUTROPÉNIE
1) CONGÉNITALES
Isolée : kostmann
Mécanisme :
Blocage de la maturation des neutrophiles au stade de promyélocytes. Il n’y a donc pas de
formes mûres de neutrophiles et on retrouve une neutropénie :
o Isolée
o Sévère
o Permanente
o Présente dès la naissance (x vers 6mois pour blackfan-diamond)
Présentation clinique :
- Infections bactériennes et mycotiques répétées (le tableau sera toujours sévère car ils
répondent mal au traitement.
- Chez un enfant qui nait à terme, les germes seront surtout d’origine cutanée.
- Omphalites
100
Traitement :
Complications :
Suivi :
La maladie de Scwachmann-Diamond est aussi une neutropénie congénitale mais cette fois
accompagnée d’une insuffisance pancréatique exocrine.
Symptômes :
Evolution :
- Risque d’infections
- Dégradation pancréatique avec apparition de diabète
- Myélodysplasie, leucémie voire aplasie
Traitement :
101
Cyclique
Clinique :
Neutropénie :
Traitement
2) ACQUISE
Il existe des affections non malignes qui peuvent donner des hyperleucocytoses très
importantes, parfois jusque > 50 000/mm3.
Etiologies :
102
A. Tableau récapitulatif
Thymome
Erythroblastopénie transitoire
de l’enfant
Neutropénie cyclique
III. PLAQUETTES
Pour ce qui est des plaquettes, on distingue deux types de troubles, qui peuvent être
immunitaires ou acquis :
- Quantitatifs
o Thrombopénie
o Thrombocytose
- Qualitatifs = Thrombopathies
Gradation :
103
o Epistaxis
o Gingivorragies
- Hémorragies digestives, urinaires < 20.000 plaquettes/mm3
Clinique :
Biologie et tests :
1) CENTRALES, HÉRÉDITAIRES
Le Purpura Amégacaryocytaire
104
- Evolue progressivement vers l’aplasie en plusieurs années donc il faut faire une greffe
médullaire
- ATCD familiaux
Remarque : les pouces sont présents, contrairement aux patients avec une aplasie de Fanconi
qui ont une absence de radius et qui n’ont jamais de pouce.
Evolution :
Traitement :
2) PÉRIPHÉRIQUES
CIVD :
Hypersplénisme :
105
Etiologies :
- Hypertension portale
- Maladie de surcharge, …
3) THROMBOPÉNIES IMMUNES
Le PTI
Clinique :
- Diathèse hémorragique
o Apparition soudaine
o Selon la gradation habituelle :
Ecchymoses, pétéchies, purpura < 40 000 plaquettes
Epistaxis, gingivorragies < 30 000 plaquettes
Hémorragie digestives et urinaires < 20 000 plaquettes
Hémorragies cérébrales < 10 000 plaquettes
- Excellent état général
- Absence de splénomégalie, de CIVD et de maladie de système
Diagnostic :
- Thrombopénie isolée
- Moelle riche en mégacaryocytes (si on fait une moelle car pas indispensable
- Absence de splénomégalie critère d’exclusion, si splénomégalie il faut envisager un autre
diagnostic (maladie de système, pathologie maligne, …)
- Pas de CIVD : critère d’exclusion
- Pas de maladie de système pas de masque lupique, d’arthralgie,...
Traitement :
- Seulement si < 30 .000 plaquettes/mm3 car > 30.000 la résolution sera spontanée dans la
majorité des cas (suivi régulier).
- 1er choix en pédiatrie = Immunoglobulines IV
106
IV. PURPURA VASCULAIRE
Diagnostic :
- Les plaquettes doivent être normales !
- Diathèse hémorragique cutanéo-muqueuse
Aspect du purpura :
- Caractère infiltratif et polymorphe
- Lésions punctiformes
- Prédominance déclive
- Localisé à côté de lésions érythémato-papuleuses de 1 à 2cm de diamètre, il y a des
nodules dermiques
Clinique :
- Peau : purpura vasculaire avec atteinte majoritaire des membres inférieurs et des fesses
MAIS si on a des petites taches ailleurs (coude, visage…) on ne peut pas exclure le diagnostic !
Agents favorisants :
- Infections
o Virales, surtout en hiver
o SBHGA (fréquent au frottis de gorge, ce qui peut permettre de guérir plus vite la
vasculite)
Examens complémentaires
107
- IgA augmentées ?
- Urines : hématurie et/ou protéinurie
A bien rechercher car si atteinte rénale le pronostic est moins bon !
Traitement :
Il s’agit d’une maladie héréditaire autosomique dominante, avec une atteinte du tissu conjonctif de
soutien des vaisseaux.
Symptômes : Télangiectasies sur : face, langue, lèvres, oreilles, muqueuse nasale, paumes et plantes
des pieds
2) MALADIE D’EHLERS-DANLOS
Maladie autosomique dominante, liée à un défaut de synthèse et de structure des fibres collagènes.
Suite à l’anomalie du collagène, lors d’une blessure, la plaie reste bien plus béante que normalement
Clinique :
- Hyper-élasticité de la peau
- Hyperlaxité ligamentaire : scoliose, entorses…
- Cicatrices gaufrées, béantes, car le collagène ne se contracte pas.
- Hémorragies cutanées
Toujours faire US cardiaque car ces patients sont à risque de faire un anévrysme de l’aorte
108
9. NEUROLOGIE
I. ANAMNÈSE
DÉVELOPPEMENT
Le développement de l’enfant s’évalue selon des critères adaptés à son âge (test de Gesell), 2 types de
profil existent :
Test PMS a la fin de la 3e maternelle pour vérifier les prérequis (savoir compter, etc.) et
évaluer où en est l’enfant
CEB à la fin de la 6ème primaire. Important de savoir combien l’ado a eu car si on voit qu’il a
90% et que maintenant il est en échec on se dira que c’est glandeur mais s’il avait déjà 50%
on pensera plutôt que cet enfant a toujours eu des difficultés
Examen clinique :
Examen neurologique :
Notion d’intervalle libre : pbl à l’accouchement puis développement normal jusqu’à ce qu’on
découvre une anomalie (hémiparésie congénitale)
Nourrisson (0-2mois) : données pré-péri-postnatale, oculaire (poursuite et fixation,
strabisme), auditif (réaction aux bruits), examen du tonus axial et périphérique par toutes les
manœuvres
Manœuvres :
- Manoeuvre de Landau = suspension ventrale : enfant doit aligner sa tête sur son dos et
flechir un peu les jambes/bras (>< hypotonie si dos courbe et membres qui ballottent)
- Epreuve du tire-assis : permet de voir cmt l’enfant tient sa tête normalement, contrôle
de la tête vers 2-3 mois (la tête est alignée avec le corps et ne part plus en arrière)
- Suspension verticale : apd 7-8 mois prendre l’enfant sous les bras et voir s’il résiste ou
s’il glisse avec les jambes qui ballottent car alors hypotonie
- Enjambement et marche automatique : à tester pour rechercher une asymétrie
109
- Signe de Moro, normal jq 4-5 mois : on tient l’enfant en décubitus dorsal puis on lui
imprime un léger mvmt de chute il étend les bras : mvt d’ouverture et fermeture des
membres sup et inf
• Si on n’en a pas à la naissance = très grave, souffrance majeure
• Si asymétrique : < étirement du plexus brachial
• Persistance > 6 mois : envisager une lésion du SNC
- Reflexe tonique asymétrique de la nuque = signe de l’escrimeur, entre 2-4 et 7-9 mois :
on met l’enfant en décubitus dorsal et on tourne sa tête d’un côté il tend le bras et la
jambe du côté tourne et fléchit le bras et la jambe de l’autre côté
• Si persiste après 9-10 mois = signe péjoratif, probable qu’atteinte
neurologique
- Manœuvres d’extensibilité = manœuvre du foulard : on passe le bras de l’enfant autour
de son cou et on voit jq ou il arrive…
• Normalement : le bras va jq a la ligne médiane
• Hypotonie : le bras va trop loin
• Hypertonie : le bras ne va pas jq a la ligne médiane
- Reflexe cutané plantaire = signe de Babinski : anormal si positif après 6 mois. Positif si
extension du gros orteil qd on stimule la plante du pied
- Signe de Rossolimo = percuter la face plantaire des orteils et s’il est positif
(pathologique) on voit les orteils qui se fléchissent équivalent du Babinski chez l’adulte :
signe atteinte pyramidale (fait ça avant 6 mois car un Babinski positif n’est alors pas
encore pathologique)
- Examen du crane : mesure du PC, palpation de la fontanelle (si ouverte penser à :
hypothyroïdie, rachitisme, hydrocéphalie), forme du crâne : regarder si les sutures sont
bien présentes (rechercher craniosténose)
Jeune enfant (2-6 ans) : âge très compliqué pour examiner les enfants car ils sont peu
collaborant et mise en évidence de pas mal de troubles à cette période :
• Déficits cognitifs (retards mentaux) modérés
• Troubles du comportement et de la personnalité
• Certaines pathologies motrices pure
- Evaluer l’attention : très important, l’interaction avec l’entourage est capitale à évaluer à
cet âge
- Manipulation d’objets ou de cubes :
Souplesse des mvmts
Latéralisation précoce
Précision des mvmts
- Marche et course : troubles d’équilibre, fauchage, force
- Manœuvre de Gowers = coucher l’enfant par terre et lui demander de se relever si
difficulté : déficit proximal = défaut au niveau des cuisses (ex. maladie de Duchenne).
Autre signe : ne va plus vouloir monter les escaliers parce que n’a pas assez de force pour
lever la jambe (Nle : à 2,5 - 3ans l’enfant est debout en 2sec)
- Signes de rétraction : clonus, raideur achilléenne
- Tonus musculaire : enfant dans une position particulière avec bras G en semi-flexion et
poing ferme = typique de l’hémiparésie congénitale
Examen chez enfant > 6 ans = idem celui de l’adulte : on test la marche, la station debout, la
fonction cérébelleuse, la sensibilité, les nerfs crâniens, les réflexes, la force
110
II. LES TROUBLES DU DÉVELOPPEMENT AVEC ATTEINTE MOTRICE
PRÉDOMINANTE
Atteinte centrale :
• Cerveau : infirmité motrice cérébrale (IMC)
• Moelle épinière : spina bifida
• Cervelet : malformation cérébelleuse (pas abordées dans ce cours)
Rappel : le SNC moteur est constitué du cortex moteur, fx pyramidal, jonction au niveau de la corne
ant de la moelle épinière + cervelet (équilibre) et nyx gris (coordination)
Atteinte périphérique
• Nerfs : neuropathie
• Muscles : myopathie
• Corne antérieure de la moelle (motoneurone) : amyotrophie spinale
• Jonction neuromusculaire : myasthénie (= patho auto-immune de l’adulte)
Rappel : le SNP moteur va de la corne ant de la moelle épinière au muscle
A. SPINA BIFIDA
111
Signes cliniques :
- Déformations des pieds : pied creux, varus, unilatéral (asymétrique !)
- Troubles de la sensibilité des membres inf
- Troubles de la motilité des membres inf
- Troubles urinaires : incontinence persistante, enfant qui n’a jamais été propre
- Anomalie cutanée de la région lombaire
- Méningites récurrentes avec sinus dermique
/!\ JAMAIS d’hydrocéphalie
/!\ Parfois découverte fortuite (asymptomatique)
Diagnostic :
- IRM medullaire = n°1
Traitement :
- Fermeture du sinus dermique s’il y en a un
- Traitement des méningites
- Chirurgie de réparation
- Sujet asymptomatique (découverte fortuite) : surveillance pas utile d’opérer si pas de S+ MAIS
possible que la moelle s’etire quand l’enfant grandisse et qu’alors des S+ apparaissent dans ce cas il
faudra opérer
2 types…
- Type 1 = engagement cérébelleux isolé descente surtout des amygdales cérébelleuses dans le trou
occipital, pouvant être asymptomatique (découverte fortuite) OU peut aussi provoquer des douleurs
cervicales et céphalées postérieures (occipitales)
- Type 2 = associé à spina bifida, avec engagement cérébelleux
Diagnostic :
- IRM = n°1
Traitement :
R/ = décompression via ouverture de la fosse postérieure mais UNIQUEMENT s’il y a des symptômes
Syndrome qui associe trouble de la posture (tonus axial) et trouble du mouvement résultant d’une
lésion cérébrale non progressive et définitive survenue sur un cerveau en voie de développement en
période fœtale ou néonatale voire jusqu’à 2 ans
Les signes cliniques sont les séquelles des perturbations subies par le cerveau
/!\ La notion d’intervalle libre est capitale dans l’IMC car il y a une période libre de symptômes entre
la constitution des lésions cérébrales et l’apparition des 1ers troubles moteurs définitifs < nécessité
une maturation cérébrale pour que les signes pathologiques se révèlent.
Tableaux cliniques :
112
Il en existe différents types :
Présentation :
- Période anténatale : découverte d’un kyste ou d’une hémorragie unilatérale dilatation ventriculaire
on va mettre un drain et surveiller s’il développe une infirmité motrice.
- Période néonatale : l’enfant nait d’une grossesse et accouchement sans problème, puis
convulsions/clonies partielles (càd d’un seul côté) dans les 1ers jours de vie sans point d’appel on va
faire une imagerie et découvrir un AVC hémiparésie vers 3-4mois.
- Rien jq 4-6 mois puis les parents consultent < absence de motricité d’un côté avec bras raide en
flexion et poing fermé
Examen clinique :
- 5-12 mois : L’enfant ignore le bras paralysé = typique (absence d’utilisation du membre)
- 12-18 mois : L’enfant prend conscience du membre et s’aide avec celui-ci on observe…
• Hémiplégie spastique
• Raideur de force plutôt distale < atteinte pyramidale
• Spasticité au niveau des extenseurs des MI (MI en extension) et fléchisseurs des MS (MS en
flexion)
• Réflexes myotatiques vifs, signe de Babinski < lésion centrale
- Plus tard : hypoplasie de l’hémicorps paralysé (de volume) = asymétrie de croissance du côté atteint
- Intelligence normale ou à la limite inf
- Epilepsie : 40-50% des cas
- Pas de troubles majeurs du langage phasique (>< lésions cérébrales chez adultes) MAIS possible
troubles articulatoires pour prononcer certains mots
Pronostic :
= Le meilleur par rapport aux autres IMC
MAIS les difficultés intellectuelles en présence d’une épilepsie qui peut être sévère et rebelle au R/
Traitement :
Prise en charge précoce via kinésithérapie et ergothérapie afin de tenter de développer une certaine
motricité du côté atteint
Examen clinique :
Paralysie spastique des membres inférieurs…
- MI en extension complète, jambes tendues, raides
- Limitation de la dorsi-flexion des pieds
- Syndrome pyramidal bilatéral :
• Hyperréflexie (réflexes myotatiques vifs)
• Signe de Babinski positif bilatéralement
• Clonus du pied
113
- Hypotonie axiale en position assise + tardive (c’est ce qu’on remarque en 1e)
- Troubles cognitifs : 50%
- Epilepsie : 25%
- Souvent déficit visuel et/ou auditif associé car cette IMC est le + svt causée par la prématurité
Origine :
- Prématurité avec anoxie fœtale
- M+ des membranes hyalines diminuant l’apport en 02
- Infections bactériennes materno-foetales
Au final, risque d’hémorragies intraventriculaires ou de leucomalacies périventriculaires
3) ATHÉTOSE CONGÉNITALE
= Atteinte cérébrale responsable d’un handicap moteur sévère qui va persister
Examen clinique :
- Mvmts involontaires précocement (dès les 1e mois de vie) = mvmts athétosiques. Répercussions
très importantes sur la motricité volontaire
- Hypotonie axiale importante et assez précoce
- Instabilité motrice permanente
- Mvmts involontaires de la bouche
- Sialorrhée
Tableau installé : Des troubles moteurs sévères vont persister…
- Mvmts lents et d’enroulement des membres sup
- Spasmes toniques des membres
- Mvmts involontaires de la face, bouche et langue problèmes d’expression liés à cette dystonie de la
langue, ces enfants se tordent avec des mvmts importants de la bouche et de la langue quand ils
tentent de s’exprimer
- Hypotonie de l’axe corporel
- Marche quasi impossible
- Intelligence normale
- Parfois surdité associée car une des causes principales de cette patho = ictère nucléaire
Etiologie :
- 30% : causes prénatales
- 70% : causes périnatale : ictère nucléaire (cause N°1, tuyau) : lésions cérébrale secondaires à un
ictère a bilirubine non-conjuguée lampe UV pour éviter cela (Rem : Un signe qui peut orienter le
diagno = dents d’une couleur un peu particulière chez ces enfants)
4) QUADRIPLEGIE SPASTIQUE
Atteinte la + severe, gravissime : atteinte des 4 membres mais le moins fréquent
Forme d’IMC svt rencontrée dans les drames à la naissance souffrance cérébrale ++ Persistance
ensuite d’une hypotonie axiale modérée a la naissance
Tableau clinique :
- Quadriplegie spastique severe = paralysie des 4 membres avec une raideur
114
- Hypotonie axiale majeure ne sait pas tenir assis
- Syndrome pseudo-bulbaire sévère ne sait pas s’alimenter (sonde) ET ne sait pas s’exprimer
- Microcéphalie qui apparait secondairement < souffrance svt importante
- Deficit intellectuel majeur
- Troubles visuels possibles < atrophie optique
- Epilepsie rebelle souvent associée : convulse sans s’arrêter
Etiologies :
- Agression aigue = n°1 :
• Procidence du cordon, circulaire du cordon
• Décollement placentaire aigu < hématome retro-placentaire
• Rupture utérine
• Collapsus maternel
• Difficulté mécanique : dystocie des épaules
• Rétention de tête
- Agression chronique : HTA gravidique avec pré-éclampsie
Esperance de vie :
Via kiné, positionnement de l’enfant et gastrostomies le pronostic vital a complètement changé :
- Il y a 15-20 ans : majorité des décès avant 18-20 ans
- Ajd : enfants encore fragiles (ex. pfs grosse pneumonie et décès) MAIS la majorite survivent jq l’âge
adulte or quasi aucunes structures adaptées ++ difficile à gérer pour les parents qui vieillissent aussi
Le même type de tableau clinique que celui vu ci-dessus est possible sans ce drame a la naissance
Cause alors par des malformations graves du cerveau
Tableau clinique :
- En salle de naissance :
• Pas d’atteinte des fonctions vitales
• Score d’Apgar variable
• Pas d’acidose majeure
- Signes neurologiques : dépression modérée du SNC
- Signes morphologiques qui orientent le diagnostic :
• Palais ogival = très profond < mvmts de la langue pas assez présente in utero
• Pouce cortical = adductus = bloque car bougeait moins bien in utero
• Microcéphalie qui peut pfs etre importante, avec courbes de PC impressionnantes
• Chevauchement des sutures craniennes < le cerveau a souffert
Evolution et pronostic :
Les séquelles de ce type de pathologies sont variables MAIS toujours sévères
NB : La microcéphalie a la naissance est un élément de mauvais pronostic
115
5) PATHOLOGIE MALFORMATIVE INFECTIEUSE ET TOXIQUE POUVANT CAUSER UNE IMC
Aspects neuropathologiques :
- Infiltrats inflammatoires avec foyers de nécrose
- Microgyries
- Microcéphalie
Diagnostic :
- Dépistage sérologique systématique en Be
- Suivi échographique
- RCIU, Microcéphalie, zones hyperéchogènes cérébrales
- Images en candélabres : atteinte périvasculaire des NGC
- Ascite
Diagnostic de l’infection fœtale :
- PCR sur le liquide amniotique
- Sang fœtal : GT, thrombopénie, IgM
- Si suspicion chez un enfant plus grand on peut demander au labo une PCR CMV sur le test
de Guthrie
Aspects cliniques :
- Signes à la naissance : 5 à 10 %
- Signes neurologiques : microcéphalie, hyporéactivité, irritation, convulsions, calcifications
péri ventriculaires
- Asymptomatiques 90% : uniquement virurie positive
- Symptômes tardifs 15 % : surdité bilatérale, déficits cognitifs, troubles du comportement,
- Séquelles si infection néonatale, déficience mentale avec microcéphalie, convulsions,
tétraparésie, surdité
Diagnostic :
- Virus dans les urines
- Sérologies : IgM et IgG
- Détection du CMV par PCR sur carte de Guthrie
- Etude du LCR : bandes oligoclonales
Traitement :
- Si surdité progressive : ganciclovir
Toxoplasmose congénitale
Risque de contamination :
T1-T2 : 25 % (conséquences importantes surtout au T1)
T3 : 50 %, peu de conséquences
Aspects neuropathologiques :
- Infiltrats inflammatoires avec foyers de nécrose
116
- Sténose inflammatoire de l’aqueduc : hydrocéphalie
- Lésions diffuses → Microcéphalie
Diagnostic :
- Dépistage sérologique systématique (IgM, IgG)
- Diagnostic de l’infection fœtale : PCR sur le liquide amniotique
- Suivi échographique : Hydrocéphalie : pronostic réservé
Aspects cliniques :
- Formes néonatales symptomatiques
- Signes neurologiques : hydrocéphalie, choriorétinite (> 90 % cas), calcifications diffuses
- Signes systémiques : hépatosplénomégalie, ictère, anémie, pétéchies
- Formes néonatales asymptomatiques
- Symptômes tardifs : choriorétinite
- Séquelles si infection néonatale, déficience mentale avec microcéphalie, convulsions,
tétraparésie, cécité
Prévention :
- Eviter la viande crue, laver la salade
- Eviter le contact avec la litière des chats
Traitement :
LA - : rovamycine
LA + : pyriméthamine-sulfadiazine-acide folique
Surveillance échographique
Traitement de l’enfant pendant 1 an
Signes cliniques :
- Malformations crânio-faciales : microcéphalie, lèvre
supérieure fine, mâchoire inférieure petite et en retrait,
rétrécissement des paupières
- Retard de croissance global : pré et postnatal
- Anomalies du SNC : retard intellectuel, agitation importante
- Malformations d’organes : cœur, organes génitaux externes,
articulations, anomalies rénales
Caractéristiques :
Diminution de la force :
Proximale : manœuvre de Gowers
Distale : marcher sur les pointes et sur les talons
- Evaluée par :
0 = absence de contraction
1 = ébauche de contraction sans effet moteur
2 = mouvement en éliminant la pesanteur
117
3 = mouvement contre pesanteur
4 = mouvement contre résistance, mais de force diminuée
5 = force normale
Hypotonie
Atrophie ou hypertrophie musculaire : hypertrophie mollet dans duchenne, atrophie dans SLA
Rétractions musculo-tendineuses et déformations articulaires : pied creux
3 présentations cliniques
Type I : sévère Werdnig-Hoffmann, début avant 6 mois MAJ++
118
Type II : intermédiaire, début avant 18 mois
Type III : léger, après 18 mois
Type I: M+ de Werdnig-Hoffmann
Début entre la naissance et 6 mois (enfant qui bougeait TB et qui en qq semaines arrête de bouger)
Hypotonie par déficit musculaire du tronc (ne décolle plus du lit)
Paralysie symétrique des mbres surtt en proximal + atrophie musculaire mais distal : ok !!!!
Paralysie des muscles intercostaux avec déformation du thorax et respi abdo
Pronostic : dramatique
Evolution rapidement progressive avec une insuffisance respiratoire. Décès entre 3 et 18 mois
Début insidieux (6-18 mois), acquisition station assise, jamais station debout !!
Paralysie muscles intercostaux avant 3 ans
Contractures avec déformations osseuses : cyphoscoliose, luxation de hanches
Décès insuffisance respiratoire âge variable
Diagnostic :
- Présentation clinique
- Axonal ou démyélinisant : EMG et VCN
- Biopsie neuro-musculaire
- Recherche moléculaire
Présentation clinique :
- Début entre 1 an et 7 ans
- Lentement évolutif
- Trouble de la marche
Examen clinique :
- Amyotrophie distale (car neuropathie), symétrique des membres inférieurs
- Déformation des pieds (varus)
- Steppage par déficit de la loge antéro-externe
- Atteinte des membres supérieurs (Atrophie muscles interosseux)
119
- Réflexes abolis
- Troubles de la sensibilité (difficile à mettre en évidence)
3) ATTEINTE DU MUSCLE
Dystrophies musculaires PROGRESSIVES
Faiblesse musculaire et amyotrophie progressives liées à dégénérescence primitive des fibres
musculaires
Examens complémentaires :
- CK > 10 000 UI/l diagnostic de la maladie avant les symptômes… Très peu de M+
donnent des CPK à 20 000 !!!!!!
- EMG : myogène
- Biopsie musculaire : variation de calibre des fibres, infiltration graisseuse, foyers de nécrose,
absence de dystrophine par immuno-histochimie.
- Diagnostic moléculaire
Evolution :
Dramatique : arrêt de la marche vers 12 ans, état grabataire vers 15-16 ans, décès vers 20 ans :
troubles respiratoires, cardiaques
Traitement :
- Spécifique : aucun ms recherche î sur cette maladie et espoir de thérapie génétique.
- Corticoïdes : Cures intermittentes 10j/mois
- Physiothérapie et rééducation douces (éviter les rétractions → Kiné)
120
Enquête familiale :
Dépister les femmes porteuses → Conseil génétique
Dystrophie musculaire de Becker
Symptômes cliniques :
- Début dans l’adolescence (ms aussi en période néonatale)
- Touche en premier lieu le visage
- Amyotrophie : muscles faciaux, temporaux, releveurs des paupières ptosis, visage atone,
allongé, lèvre inf. éversée, lèvre sup. en V renversé, atrophie du SCM : cou grèle, extrémités
distales des membres atrophiée
- Myotonie : lenteur à la décontraction aggravée par le froid, peu invalidante, provoquée par la
percussion. EMG : décharge myotonique.
- Troubles de la musculature digestive (Iléus possible)
- Dysphonie et dysphagie
- Atteinte cardiaque : surtout bloc de branche et donc troubles du rythme
- Atteinte oculaire : cataracte
- Déficience mentale variable
- Atrophie gonadique
Examens complémentaires :
- CPK non ↑
- Examen en lampe à fente
- EMG : décharge myotonique
- ECG
Evolution :
- Variable
121
Diagnostic :
- Moléculaire
En résumé :
122
Diagnostics différentiels
Affection immuno-allergique ?
Clinique :
- Présentation aigue ou subaigue
- Douleurs et difficultés à la marche
- Fièvre et AEG, enfant épuisé
- Douleurs lors de la palpation des masses musculaires
- Paralysie symétrique, mais proximale
- Déficit des muscles fléchisseurs de la nuque
- Erythème violacé des paupières, racine du nez (Pas toujours présent, tous les signes cut
peuvent être absents)
- Réflexes myotatiques présents
- Pas de troubles sphinctériens, ni sensitifs
Examens complémentaires :
- Bio : CPK ↑: 2000-3000 UI/l, VS ↑
- EMG : tracé myogène
- Biopsie musculaire : trompeuse
Traitement :
- Corticothérapie en urgence : 1 à 2 mg/kg de prednisone
- Kinésithérapie de mobilisation
123
- Difficultés de la marche
- Paresthésies des extrémités (maj distales)
- Paralysie flasque symétrique qui « monte » en 1 à 3 semaines (m.inf → tronc → m.sup →
nuque → nerfs crâniens)
Examen clinique :
- Paralysie flasque, symétrique, surtout distale
- Pas d’amyotrophie précoce
- Réflexes myotatiques normaux au début, puis abolis
- RCP en flexion
- Douleurs à la palpation et à la mobilisation
- Rachis raide et douloureux
- Problème respiratoire par atteinte des muscles de la paroi
- Diplégie faciale + troubles de la déglutition
- Déficit sensitif : ↓sens vibratoire et de position
- Signes végétatifs : tachycardie, aspect érythémateux des paumes, troubles du rythme
URGENCE SI SUSPECT CAR LA PARALYSIE PEUT MONTER TRÈS VITE RISQUE DE PARALYSIE RESPI
Examens complémentaires :
- LCR : dissociation albumino-cytologique (protéines : 80 - 150 mg/dl, cellules normales)
- EMG-VCN : Blocs de conduction, altération des vitesses de conduction motrice et sensitive
Evolution :
Traitement :
- Hospitalisation avec surveillance intensive
- Risque de dégradation rapide, ventilation assistée parfois nécessaire
- Injection d’Ig 1 g/kg/jour pendant 2 jours (Neuro ad : 5j)
- Kinésithérapie de mobilisation
- Nursing intensif
POLIOMYÉLITE
Normalement on en voit plus. Destruction des motoneurones des cornes antérieures → Paralysie
brutale asymétrique et amyotrophiante en 1-3j. Paralysie périphérique flasque, sans tr. sensitifs.
Cliniques :
- Maladie infectieuse pharyngée et digestive et/ou méningite lymphocytaire
- Ataxie cérébelleuse aiguë
- Poliomyélite paralytique brutale
124
- T° + syndrome méningé + douleurs dans les muscles
- Paralysies brutales asymétriques et amyotrophiantes en 1 à 3 jrs
- Atteintes des nerfs crâniens : respiration et déglutition
- Aréflexie
- Pas d’atteinte sensitive
Evolution
- Assistance respiratoire
- Paralysies amyotrophiantes des membres
- Troubles de la croissance osseuse entraine des lésions séquellaires
Diagnostic :
- Tableau clinique
- Hypercytose dans le LCR
- Présence de poliovirus dans les selles
- Anticorps spécifiques
Clinique :
- Début brutal
- Douleur dans le dos
- Paraplégie
- Troubles sphinctériens
- Troubles sensitifs, abolition des réflexes
Diagnostic :
- IRM médullaire
- LCR : normal ou méningite lymphocytaire
Traitement :
- Décompression
- Corticoïdes à hautes doses
Rem : toujours poser les questions sur troubles sphinctériens qd tableau de pb de marche.
CÉRÉBELLITE
Clinique :
- Début brutal : démarche ébrieuse, nystagmus, dysmétrie
- Irritabilité pfs ++
Imagerie cérébrale parfois normale
Etiologies :
- Méningite lymphocytaire
- Varicelle (évolution habituellement de façon favorable mais peut durer qq semaines), CMV,
mycoplasma pneumoniae
125
Traitement : Kiné, sonde si incapable de manger, corticoïdes (non validés)
Suivi : Pronostic ↓ s’il y a des lésions médullaires
Diagnostic différentiel :
- Intoxication médicamenteuse : toujours questionner les parents sur l’éventuel prise de
médicaments par l’enfant (typique enfant va chez mamy et avale ses temesta) : faire
recherche toxique dans les urines
- Tumeur de la fosse postérieure : la plus fréquente chez l’enfant
A. CÉPHALÉES
Diagnostic différentiel :
Causes non neurologique (Le plus souvent)
- Sinusite ou pb ORL
- Troubles ophtalmiques (Dl le soir en rentrant de l’école)
- Problème dentaire
- Hypertension artérielle
Causes Neurologiques (Plus rare)
- Hypertension intracrânienne
- Migraine
- Céphalée de tension
1) HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE
LE diagnostic à ne jamais rater !!!!
Signes cliniques :
- Céphalées récentes, persistantes, intensité variable, matinales, parfois nocturnes
- Notion de pesanteur (Contrairement aux migraines → céphalées pulsatiles)
- Nausées matinales et vomissement en jet le matin
- AEG, fatigue, inappétence, pâleur, somnolence, bâillement, geignements.
- Regard brillant : assez caractéristique → Début de Parinaud = Déviation des yeux vers le bas
en « soleil couchant »
- Torticolis : jamais bénin chez l’enfant avant 15ans sauf si étiologie du torticolis claire
- Bradycardie et HTA : Un enfant qui a mal doit avoir une tachycardie !!! Si bradycardie anl++
- Perte de vision
- Nourrisson : ↑ Périmètre crânien
- Fontanelle bombante, disjonction des sutures
- Signes de localisation
126
URGENCE : imagerie cérébrale (CT/IRM) et FO
Pas de ponction lombaire d’emblée car risque d’engagement s’il y a une masse → Toujours attendre
l’imagerie avant PL.
2) MIGRAINE
Céphalées paroxystiques récurrentes, caractère familial : 50%
Garçon dans l’enfance, filles dans l’adolescence
Caractéristiques de la crise :
Examens complémentaires :
- Imagerie cérébrale lors de la 1ère crise surtout si elle est « explosive »
- EEG : pfs perturbé
- Ponction lombaire nécessaire uniquement si on redoute une hémorragie méningée
3) MIGRAINE COMPLIQUÉE
Migraine hémiplégique :
Enfant qui se plaint de céphalées puis brusquement devient hémiplégique. La paralysie peut durer
plusieurs jours + confusion
127
Migraine ophtalmologique :
D+ périorbitaire unilatérale
Paralysie oculomotrice du III + mydriase
4) CÉPHALÉES TENSIONNELLES
Signes cliniques :
- Douleur aiguë ou récurrente, frontale
- Plusieurs jours de suite, toute la journée
- Souvent depuis plusieurs années
- Pas de besoin de sommeil
- Peu de perturbation des activités
- Pas de signes accompagnateurs : pas de N+, V+,…
- Pas d’aggravation au cours du temps
Traitement :
- Prendre au sérieux et prendre le temps
- Arrêter l’escalade médicale
- Imagerie souvent nécessaire pour rassurer les parents
- Facteurs favorisants (Pb à l’école, familiaux, …)
- Si nécessaire (enfants déscolarisés, …), hospi pour permettre une MAP plus précise.
Signes cliniques :
- Céphalées persistantes et intenses
- Perte de vision (↓acuité visuelle)
- Œdème de papille au fond d’œil
Diagnostic :
- Imagerie cérébrale et médullaire normale. Il faut faire une IRM d’emblée car le scan n’exclut
pas le risque de thrombose veineuse cérébrale (céphalée, ↓vision qu’on ne voit qu’à l’IRM)
- FO : Danger de conséquences visuelles ++
- Ponction lombaire : Pression ↑
- Si céphalées + FO et RMN nle : Il faut faire une PL : pression élevée ???
Etiologie :
- Hyper ou hypovitaminose A (vit A : huile de foie de morue)
128
- Arrêt ou prise de corticoïdes
- Tétracyclines
Symptômes cliniques :
- Signes d’hypertension intracrânienne : la masse tumorale entraine une ↑ de P dans la tête.
- Crise convulsive : assez rare chez l’enfant (contrairement à l’adulte). Signe une atteinte sus-
tentorielle et corticale. Crise partielle → A l’EEG on voit un foyer précis. IRM cérébrale
- Atteinte visuelle : suite à l’hypertension intracrânienne. Par diminution du champ visuel :
atteinte du chiasma
- Atteinte des nerfs crâniens
• Atteinte du VI : il est ++ long d’où est vite atteint si HTIC →Paralysie de la latéralité du
regard, atteinte de la verticalité dans syndrome de Parinaud
• Atteinte du VII ou troubles de la déglutition → ν ds gliome du tronc
- Atteinte motrice :
• Ataxie cérébelleuse + torticolis non douloureux
• Hémiplégie
• Paraparésie : atteinte médullaire
• Démarche dandinante
• Rachis raide et douloureux
• S pyramidal des membres inférieurs
• Troubles sphinctériens
• S lésionnel avec déficit sensitif
- Atteinte médullaire : Signes moteurs + sensitifs + sphinctériens
- Amaigrissement et signes endocriniens
Examens complémentaires :
- Imagerie macroscopique : échographie, CT-scanner et IRM
- Imagerie microscopique
- Pièce opératoire
- Biopsie : analyse histo de la tumeur pour savoir quel traitement proposer.
- Marqueurs biologiques : a-FP et b-HCG : tumeur de la lignée germinale au niveau de
l’épiphyse
- Examen ophtalmologique : AV + FO + champ visuel
- EEG
- Ponction lombaire : si hypertension intracrânienne : NON
- Enquête familiale
- Imagerie microscopique : degré de malignité, origine cellulaire :
• Neuroectodermique : PNET
129
• Gliale : gliome, épendymome, oligodendrogliome
Syndromes prédisposant :
- Sclérose tubéreuse de Bourneville
- Maladie de Von Recklinghausen : peur de faire Radiothérapie car risque de faire AVC
- Ataxie-télangiectasie
6)
1) TUMEURS DE LA FOSSE POSTÉRIEURE
Clinique :
- Signes d’HTIC : hydrocéphalie obstructive (pfs seul signe…)
- Ataxie cérébelleuse
- Torticolis
Médulloblastome :
- Touche le vermis, médian, tumeur la plus fréquente
- IRM : Tumeur très volumineuse, inhomogène, prise de C et œdème !
- T maligne : risque de métastases
- Etude du LCR : cellules cancéreuses ?
- Traitement : exérèse la plus complète possible (SN réopérer) + chimiothérapie et
radiothérapie selon l’histoire clinique
- Histo sur masse tumorale : Petites cellules bleues → confirme le diagnostic.
- Pronostic : 70 % de survie à 5 ans, 45 % si métastasé
Astrocytome kystique :
- Hémisphérique latéralisé
- IRM : tumeur volumineuse, arrondie, kystique, homogène, prise de contraste, peu d’œdème,
localisation parfois assez médiane (→DD médulloblastome) mais + latéralisée (cpdt faire
biopsie !)
- T de bon pronostic : viser l’exérèse complète. Ne récidive pas et ne nécessite pas de
traitement complémentaire.
Ependymome :
- Touche le vermis médian, s’insinue au niveau du 4ème ventricule.
- IRM : T volumineuse, inhomogène, prise de C et œdème ! DD médulloblastome parfois
difficile.
- T assez sévère : parfois anaplasique
- Traitement : exérèse, + chimiothérapie + radiothérapie
- Pronostic : 50 % à 5 ans, 10 % si métastatique
130
2) TUMEURS HÉMISPHÉRIQUES
Signes cliniques : déficit ou épilepsie
Pronostic : assez bon si exérèse complète : 80% à 5 ans
Gliome des voies optiques :
- Signes cliniques : suivi d’une neurofibromatose, malvoyance, nystagmus
- Exérèse si c’est possible, chimiothérapie, radiothérapie : à éviter car les enfants qui ont une
neurofibromatose ont un risque + ↑ d’AVC post Rxthérapie.
Craniopharyngiome :
- Zone pituitaire ou poche de Rathke
- IRM : T volumineuse, kystique et calcifiée
- T érodant la selle turcique et la clinoïde
- Signes cliniques : diabète insipide, troubles visuels
- Traitement : exérèse + radiothérapie.
- Pronostic : 80 % de survie à 10 ans
N.B : Radiothérapie : jamais avant 3 ans voir 5 ans car séquelles cognitives maj >< neurofibromatose :
complications vasculaires (AVC)
V. L’HYDROCÉPHALIE
Définition : distension progressive des cavités ventriculaires provoquée par une anomalie
- De la production : rare : papillome des plexus choroïdes
- De la circulation : obstacle sur la circulation du LCR
- De la résorption du LCR méningite tuberculeuse
Causes :
- Prénatales
- Infectieuses : toxoplasmose congénitale
- Malformations
- Myéloméningocèle (spina) : Arnold-Chiari
- Malformation de Dandy-Walker Hémisphères cérébelleux présents mais peu importants,
- Pas de vermis (Enorme kyste)
- Génétique ou familiale : liée à l ’X
- Pb d’iso-immunisation : Hémorragie intra-ventriculaire
- Tumeur congénitale : papillome des plexus choroïdes
- Inconnues
- Périnatales : hémorragie périventriculaire du prématuré
- Postnatales
- Infectieuses : méningite bactérienne ou tuberculeuse
- Malformation vasculaire : Hémorragie méningée (peu fréquente)
- Tumeurs
- Mucopolysaccharidoses
Symptômes cliniques :
- Fœtus et nourrisson : crâne malléable → macrocéphalie progressive
131
- Enfant plus âgé : crâne fermé → macrocéphalie très lentement progressive et signes d’HTIC
2 types :
Signes cliniques :
HTIC, céphalées récentes, persistantes, intensité variable, Céphalées matinales, parfois nocturnes
Notion de « pesanteur » >< « pulsatiles », nausées matinales ou V+ en jet
Altération de l’état général : fatigue, inappétence, somnolence, bâillement, geignements
Signe de Parinaud
PC normal
Signes cliniques :
Macrocéphalie évidente (+3/ +4 DS), Lente dilatation ventriculaire
Troubles moteurs : diplégie spastique
Troubles endocriniens : obésité
Troubles oculaires : atrophie optique
Troubles scolaires parfois
Parfois décompensation aiguë mais évolue svt depuis 2-3ans.
Traitement
Prise en charge chirurgicale : ventriculostomie, dérivation ventriculo-péritonéale
Evolution
Pronostic dV selon la durée de l’hydrocéphalie et son ethio (toxo)
VI. MACROCÉPHALIE
Etiologies :
- Familiale : +2-3DS, présent aussi chez les parents. si +5DS: pas familial !!!
132
- Mégalencéphalie
- Tumeur
- Dysplasies osseuses : achondroplasie, craniosténose sagittale
- Macrocéphalie dégérérative
Ex. complémentaires :
- Echo
- Scan (obligatoire même si exam clin + neuro OK : faut exclure t+ ou hydrocéphalie)
Traitement :
Aucun sauf si hydrocéphalie majeure → on peut drainer.
Classification
Formes non-syndromiques
Suture unique / Sutures multiples
Formes syndromiques
Syndrome de Crouzon/ d’Apert
Répartition :
Sagittale 56 % - Complexes 13 %
Coronale 25 %
Métopique 4 %
Lambdoïde 2 %
QI : < 2 DS par rapport à la moyenne. La moyenne = 100 on parlera donc de déficit intellectuel
lorsqu’on a un quotient < 70-75.
Le diagnostic doit être pose avant 18 ans.
On parle de déficit et non de retard car dans le retard il y’a une notion de récupération.
133
A. PRÉSENTATION CLINIQUE
1) 1ÈRE ANNÉE
- Signes dysmorphiques (Ex : T21 : D dans les 1ers jours de vie si ça n’avait pas été fait.)
- Troubles de succion, troubles du tonus
- Moindre réponse aux bruits et stimuli visuels
- Retard moteur majeur dès les 1ers mois
2) 3 ANS
Retard de langage avec développement moteur normal. Parents viennent pour un retard de langage
simple mais on se rend compte que l’enfant ne dessine pas, comprend mal, … → Retard plus global.
3) 5-6 ANS
Difficultés scolaires et d’adaptation sociale
134
C. EVALUATION DE L’ENFANT
1) TEST ÉVOLUTIF
Cfr premier chapitre
3) TEST PSYCHOMÉTRIQUES
Le test de Wechsler permet de calculer :
- Indice verbal
- Indice performance (puzzle)
- Indice de vitesse de traitement
- Indice de mémoire de travail
Grace à ces 4 items, on peut calculer un QI total si les indices sont homogènes.
Sinon le QI global ne doit pas être fait car il masque une dysharmonie (Ex : Troubles spécifiques de
développement du langage)
135
D. ETIOLOGIES
136
2) DIFFÉRENTES PATHOLOGIES ENTRAINANT UN RETARD MENTAL
X-Fragile
1/4000 garçons
Clinique chez les garçons : anomalies physiques variables, apparition à la puberté (50 %)
Diagnostic :
- Caryotype standard
- Approche moléculaire : identification d’une mutation instable inactivant le gèneFMR1
Signes clinque :
- A la naissance : RCIU, hypotonie néonatale, difficultés d’alimentation
- Dès 2 ans : petite taille, petites mains et pieds, hyperphagie, hypogonadisme, retard mental
variable, trouble du comportement
Syndrome de Rett
Présentation clinique :
137
- Arrêt des progrès à 1 an : perte utilisation des mains avec mvts de frottements et
tapotements, regarde constamment ses mains. Cassure croissance PC. Pas de développement
du langage, peu de communication
- Vers 4-5 ans : épilepsie avec crises toniques, scoliose, extrémités froides. Pas de marche le
plus souvent car apraxie à la marche.
- Chez les garçons : Tableau sévère +++. Encéphalopathie épileptogène sévère. Trouble de la
coordination, Mvts incessants des membres et du tronc. Enophtalmie, sourcils marqué. Racine
du nez proéminente, prognathisme
Diagnostic ; moléculaire
Maladies métaboliques
Signes cliniques :
Diagnostic :
Actuellement dépistage lors du test de Guthrie (j5) → dépiste chaque années 6-7 enfants.
Traitement :
138
VIII. SYNDROMES NEURO-CUTANÉS
= Groupes de pathologies mal délimitées touchant tous tissus issus de la crête neurale.
Symptômes cliniques :
- Peau : 100%. Tâches achromique, angiofibromes faciaux, tâche peau de chagrin, fibrome péri-
unguéaux, plaque faciale fibreuse
- SNC : 90%. Tumeurs gliales bénignes, épilepsie, retard mental, troubles comportementaux
- Rein : 100%. Angiomyolipome et kyste avec risque hémorragique ++
- Yeux : 100%. Hamartome rétiniens, tâches achromatiques
- Cœur : 47-67%. Masse cardiaque qui va régresser spontanément, troubles du rythme
Critères de diagnostic
Symptômes cliniques :
Critères diagnostiques :
139
- Plus de 6 tâches café-au-lait
- Neurofibromes cutanés / plexiformes
- Freckling axillaire ou Nodules de Lisch
- Anomalies squelettiques (Scoliose, Bowing des jambes)
- Tumeur du nerf optique.
- IRM : Petites lésions : OBNI (Objets brillants non identifiés)
Complications :
- Esthétiques
- Gliomes optiques
- HTA : sténose artère rénale et phéochromocytome
- Puberté précoce (Lésions ∩ hypothalamus)
- Retard mental et difficultés scolaires, épilepsie, AVC (Surtout si Rx thérapie pour gliome des
voies optiques → ne pas faire)
- Beaucoup plus rare, maladie autosomique dominante, 50 % de patients ont une histoire
familiale
- Neurinomes du nerf acoustique (VIII) et tumeurs multiples du SNC, méningiomes, gliomes,
épendymome et schwannomes.
Signes cliniques :
Symptômes cliniques :
140
IX. CRISES CONVULSIVES ET PHÉNOMÈNES PAROXYSTIQUES
CRISES OCCASIONNELLES
CONVULSIONS HYPERTHERMIQUES
Description = Crise lors de la montée de la température. Crise tonico-clonique, mais parfois atonique,
généralisée (les 2 côtés bougent), < 15 min (le + svt 2-3min). Une seule convulsion par épisode de
fièvre
Pièges :
Evolution :
Bilan :
- Foyer infectieux : clinique otite, infection urinaire,… → PL avant 1 an si pas de foyer évident
- EEG : Si exam neuro pas tt à fait nle
- Imagerie : Si crise latéralisée
Traitement :
- Hospi de 24 h
- Rassurer les parents
- Antipyrétique correct
- Bzd intra rectal si nouvelle crise > 5 minutes : diazepam (Valium®): 0,1 ml/kg → 10kg = 1ml
de valium
141
Traitement de fond :
Quand ?
Quoi ?
Clinique : triade
- Spasmes en flexion (de tt le corps en salve 5-6x, svt au réveil ou à l’endormissement) et/ou en
extension
- Arrêt de développement psychomoteur
- EEG : hypsarythmie (désorganisation ++)
142
- Anomalies chromosomiques : Trisomie 21 (Pronostic cognitif ↓↓↓)
- Encéphalopathies prénatales toxiques et infectieuses
- Encéphalopathies anoxo-ischémiques
- Traumatismes : Σd du bébé secoué
- Tumeurs : exceptionnelles
Evolution :
2) SYNDROME DE LENNOX-GASTAUT
Début : 18 mois et 8 ans, pic 3-5 ans
Clinique : triade
- Différents types de crises : chutes atoniques brutales par perte de tonus → Casque, crises
généralisées toniques nocturnes + Absences ou crises Grand Mal : variation lors de l’évolution
- Arrêt ou régression du développement psychomoteur
- EEG : tracé désorganisé, longues salves de P-O à 2c/s
Etiologies :
Evolution :
143
Clinique :
- Absence : suspension de conscience pendant quelques secondes (Ex : Parle puis s’arrête et
reprend)
- Parfois mini révulsion oculaire, battement de paupières, mvt de bouche.
- EEG : rythme de base normal, puis bouffées synchrones à 3 c/s, favorisées par
l’hyperventilation
Evolution : favorable : 80 % des enfants guérissent, mais il faut un traitement pdt pls années. Peut
récidiver à l’arrêt du traitement. Parfois difficultés d’apprentissage
Clinique :
EPILEPSIE TEMPORALE
« rupture de contact » mais bcp plus long que l’absence (qq min).
Clinique :
144
Evolution :
Favorable : 30 % des enfants guérissent ; les autres sont souvent dépendants, Pfs troubles du
comportement
Traitement : Carbamazépine
Clinique :
- Prédominance nocturne (Parents entendent du bruit peu après l’endormissement, enfants qui
les regarde mais bave, ne sait plus parler)
- Pas d’altération de la conscience
- Prédominance facio-pharyngé-laryngé
- Paresthésies unilatérales de la langue et des lèvres
Evolution :
Clinique :
- Myoclonies des membres supérieurs (Epaule +MS + tête) au réveil → Lâche tout !
- Favorisées par le manque de sommeil, stim lumineuse intermittente
Contrariété, pleurs blocage de la respiration avec cyanose perte de connaissance avec chute
et hypotonie, quelques clonies. Récupération rapide
145
SPASME BLEU DI ISCHÉMIQUE
Pâleur puis perte de connaissance. Absence de cri ou de contrariété exclure un trouble du rythme
QUELQUES CONSEILS
- A la maison, pas de bain seul, exclure sports nautiques sans surveillance, enfant épileptique
non parfaitement stabilisé ne va pas à la piscine avec l’école, pas de plongée
- Vaccinations : oui comme tous les autres enfants
- Scolarité normale : prévenir l’instituteur car si fait une crise et que l’instit n’étais pas au
courant pb de confiance +++
- Arrêt du traitement : variable en fonction du diagnostic, après 1 an sans crise, diminution très
progressive
Une crise nle s’arrête en 5 à 10 min max. Si la crise dure plus de 10 min le traitement devient urgent,
après 20 min ou s’il y a des crises répétées sans récupération d’un état de conscience entre les crises
on parle d’état de mal.
- Valium® : 0.5 mg/kg en IR (0.1 ml/kg), max 1 amp (10 mg/ 2ml) → 15 Kg = 1,5ml
- Temesta® : 0.1 mg/kg en IR, max 1 amp (4 mg) (Si grands enfants : Temestat expidet ?? Sub
lingual 0,1mg/kg)
2. Hospi : URGENCE
- Oxygène
- Nouvelle injection de Valium en IR ---> 1 mg/kg au total
- Si convulse toujours après 10 minutes : mise en place d’une voie + monito cardiaque
- Phénytoine: 20 mg/kg en 25-30 minutes dans du PHYSIO (ATT : Pas de glucosé)
- Phénobarbital: 15 mg/kg en 30 minutes dans du PHYSIO
3. REA
X. DIFFICULTÉS SCOLAIRES
ADRÉNOLEUCODYSTROPHIE
Maladie rare, liée à l’X = démyélinisation progressive du système nerveux central + insuffisance
surrénale périphérique (maladie d'Addison)
146
Clinique :
Diagnostic :
Traitement ?
HYPERACTIVITÉ
Secondaire : 90 %
Primaire : 10 % = “ADHD”
1) HYPERACTIVITÉ SECONDAIRE
< 4 ans : Pb de capacité ou d’environnement
Causes :
147
Troubles de l’apprentissage
ADHD
Intelligence normale
Signes d’appel :
Troubles associés :
- Troubles attentionnels
- Troubles comportementaux et socio-affectifs
- Déficits d'ordre sensoriel
148
- Autres conditions médicales
Origine : ??
- Traumatisme crânien
- Médicaments : phénobarbital, acide valproïque, anti-histaminiques, neuroleptiques
- Hyperthyroïdie
3) HYPERACTIVITÉ PRIMAIRE
Définition :
Clinique :
Attention : Pas de sports de groupe car enfants maladroits → Rate le ballon, n’écoute pas
l’entraineur → Dès qu’il y a des matchs c’est la cata pour l’enfant et ses parents !!
149
Prise en charge:
Chutes domestiques :
- On en voit 1-2 / semaine à St Luc (100/an). Parents arrivent affolés à l’. Svt il y a simplement
un hématome sans autres signes cliniques.
- Il y a en moy 1 fracture par 15 chutes : linéaire et unique, os pariétal, pas d’enfoncement, < 3
mm, (lésions intracrâniennes rares)
Anamnèse :
Clinique :
150
- Vomissements : 50 %
Examen clinique :
Examens complémentaires :
Anémie : 69 %
151
10. NEONATOLOGIE
- Hypothyroïdie congénitale
- Galactosémie
- Phénylcétonurie, tyrosinémie
- Trouble de l’oxydation des acides gras
- Mucoviscidose
Pendant la période néonatale, nous éviterons les complications les plus importantes de la néonatalité :
DÉFINITIONS
152
FR DE PRÉMATURITÉ
RCIU
Etiologie
153
II. ADAPTATION NÉONATALE
Certains NN : Résistances pulmonaires élevées et donc des pressions + élevées à D qu’à G. sang va
dans les poumons contamination du sang rouge par du sang bleu sang désoxygéné dans l’aorte
descendante. Le CA et le FO ne sont pas fermés. Les deux shunts apportent donc du sang désoxygéné.
- Asphyxie périnatale
- Prématurité
- Infection
- Dépression respiratoire médicamenteuse
- Anémie
- Trauma périnatal
- Désordres neuromusculaires
- Malformations congénitales
154
Gris, pâle avec une FC très lente, flasque Apnée secondaire réanimation est urgente.
4 questions à se poser :
1) ANTICIPATION
- 0-3 : sévère
- 4-7 : modérée
- 8-10 : normale
Surtout, ne jamais mettre asphyxie car nous prenons position sur ce qu’il s’est passé. C’est un Δ à
posteriori. L’APGAR est un test de base. Un bébé qui ne va pas bien, on va s’en occuper tout de suite.
On n’attend donc pas le score d’APGAR à 1 minute avant d’agir !! deux critères pour agir :
- Respiration
- Fréquence cardiaque
155
- B : Breathing : Ventilation (priorité absolue)
- C : Circulation (compressions thoraciques) : éventuellement
- D : drugs : Médicaments
La grosse différence avec l’adulte c’est que la priorité chez le nouveau-né c’est la ventilation
Algorithme à suivre
La naissance :
2) Stimulation
3) « Sniffing position » : position du chien humant car son occiput est trop gros.
30 secondes
1) Vérification de la FC et
respiration.
2) Si bradycardie ventilation +
monito de la sat + envisager CPAP. (30-
60/min).
60secondes
1) Voir l’effet de la ventilation. Bien
ventilé ? Bien positionné ? Bien dégagé les
voies respi ? Bien aspiré ses sécrétions ?
Mis assez de pression ?
2) 2e chance de ventilation 1 minute
complète
3) sat doit être optimale
156
90 secondes
1) Bradycardie (< 60 bpm) après
1min de ventilation? compressions
thoraciques. (N.B. L’indication de ventilation
est une FC < 100 bpm.)
2) Coordonner compressions/ventilation.
120 événements/min. Alterner 3 compressions
tho/ 1 ventilation
120-150 secondes
La voie trachéale : faut ↑ dose (on est à 1,5-2 minutes) : 5-10x plus
Fin de réanimation
Il faut 10 minutes d’asystolie complète pour arrêter la réanimation. Il y aura une encéphalopathie
majeure et le nouveau-né ne pourra jamais survivre dans les conditions normales. Il y aura alors
infirmité motrice cérébrale (IMC) et retard mental majeur.
Diagnostic différentiel
- Non aération des poumons administration de surfactant
- Syndrome d’inhalation méconiale prise en charge adaptée
- réanimation trop sportivepneumothorax drainage
- enfant intubé sa trachée déviée vers la droite ? hernie diaphragmatique
compression pulmonaire
3) HYPOTHERMIE
L’hypothermie (33,5° pendant 3 j) est un traitement recommandé en cas d’asphyxie périnatale.
Fenêtre d’action 1-6h : prévention de mort neuronale secondaire.
Indications :
157
Encéphalopathie légère Encéphalopathie modérée Encéphalopathie sévère
4) PATHOLOGIE RESPIRATOIRE
Diagnostics différentiels :
- Cardiopathie congénitale
- infection : un NN en détresse respi est infecté jusqu’à preuve du contraire
ANTIOBIOTIQUES !!
Etiologies :
158
Symptômes :
Radiographie (4 signes) :
Traitement symptomatique :
- Antibiotiques + Restriction hydrique
- O2 + pression : C-PAP si échec Respirateur en pression contrôlée
- Dernière intention : ventilation par oscillation à haute fréquence (HFOV) pdt 3-4 jours
Traitement préventif :
- ↓l’incidence des prématurés : Induction de la maturation fœtale/pulmonaire par
Betaméthasone (Célestone) entre 24-34 semaines 2x 12 mg en IM à 24h d’intervalle
Traitement étiologique :
- Surfactant (protéines hydrophiles)
Complications :
- Dysplasie bronchopulmonaire
- Hémorragie sous-épendymaire et intraventriculaire, leucomalacie périventriculaire
- Canal artériel persistant
- Rétinopathie du prématuré
- Emphysème interstitiel, pneumothorax, pneumomédiastin
- Maladie pulmonaire chronique
Maladie grave chez bébés à terme ou post-terme. Dysaération majeure. Hypoxie intra-
utérinerelachement des sphinctersLA méconial.
159
Symptômes :
Contexte : enfant en souffrance, mauvais monitoring et imprégnation méconiale au niveau des ongles
et du cordon.
Radiographie :
Traitement :
Traitement préventif
- Eviter les FR Ne pas dépasser 40-41 w, monitorings pdt le travail
- Nettoyer et aspirer/dégager sa bouche
Traitement symptomatique
- Antibiotiques
- Surveillance hémodynamique
- Oxygène
- La ventilation assistée
- Surfactant en cas de manque de
volume.
Complications :
160
HTAP PERSISTANTE
Etiologies :
Clinique :
- Si l’enfant a eu le temps de fermer son FO et que le shunt ne se fait que par le CA, le sang sera
relativement rouge dans l’OG, VG, aorte ascendante, tête. L’hémicorps sup est bien saturé
alors que l’hémicorps inf est désaturé. Le shunt est exclusivement par le canal
- S’il shunte déjà par les oreillettes, il sera bleu partout
Paraclinique :
! Mesure de la sat main D et pieds (G ou D) : si ≠ de 7-8 points de saturation HTAP. Chercher une
explication pour la cyanose : cardiopathie cyanogène, TGV, 4gie de Fallot, …
Diagnostic :
- US doppler tricuspide : P dans le VD (60 mmHg au lieu de 10-15 mmHg). Si 40 mmHg dans
l’aorte et 60 mmHg dans l’AP : il sera toujours tout bleu.
- US cardiaque permet d’exclure une cardiopathie cyanogène ainsi que de vérifier le retour
veineux pulmonaire.
Radiographie :
Traitement :
- Eliminer tout stress (doudouthérapie)+ contrôle de la T°, glycémie, les désordres ioniques, l’Hb
(et MetHb), l’acidémie.
- Cardiaque et pulmonaire : oxygénothérapie, ventilation assistée, administration de NO,
support hémodynamique (inotropes : Dobutamine ou Dopamine ou Milrinone)
! Si les poumons sont cmplt fermés, cela ne sert de donner du NO. Il faut ouvrir les alvéoles pour qu’il
agisse.
! Remplissage progressif car si l’enfant n’est pas bien volumisé, nous aggravons le shunt.
161
N.B : conditions d’ECMO
- Maladie pulmonaire et/ou cardiaque réversible : s’il n’a pas de poumons, c’est impossible
- Pas de problèmes cérébraux par hypoxie trop importante
- Absence d’hémorragie intracrânienne car on l’anticoagule
- Enfant à terme ou proche du terme (> 33-34 semaines ; poids > 2.000 g)
TACHYPNÉE TRANSITOIRE
Clinique et diagnostic :
- Petite détresse respiratoire mais surtout polypnée et très peu de grunting et de tirage
- Rien à l’auscultation. Parfois des bébés gruntent de façon majeure et sont en bradypnée. Thorax
hyperinflatoire et oubli de respirer
- Parfois une petite hypercapnie. L’hypoxémie légère (O2 à 30-35%)
Radiologie :
Traitement :
- Oxygène, doudouthérapie mais aussi du teaching. Il faut lui dire qu’il doit arrêter de grunter
- Parfois il faut chasser le liquide par la C-PAP nasale et exceptionnellement il faut l’intuber (très
rare). Maladie banale chez le nouveau-né
PNEUMONIE
L’infection pulmonaire acquise peut arriver en périnatal Elle peut être acquise également de
manière nosocomiale. Cela accompagne souvent une septicémie.
Germes en cause :
- Périnatal : le SβHB (N°1), E. Coli et les autres BGN (entérobacter, pyocyanique). Haemophilus
Influenzae, Listéria (S : syndrome grippal chez la mère)
- Acquis : staphylocoque blanc (< hôpital), MRSA en augmentation ! BGN (! résistance aux ab
classiques), Mycoses (à éviter absolument. Le traitement est alors lourd, prolongé (3
semaines), toxique et avec une voie spécifique
Besoin d’une preuve avant d’instaurer le traitement : plusieurs hémocultures, culture d’urines,
ponction lombaire, échographie rénale, fond d’œil.
Traitement :
- Périnatal : un enfant avec une détresse respiratoire a une infection jusqu’à preuve du
contraire.
162
Pénicilline G (pour strepto)
Si FR, il faut traiter strepto, l’E. coli et listeria : ampicilline (strepto et listéria) +
aminoglycosides (Amukin ®) (ou cef3) pour BGN. (Ensuite fonction de l’antibiogramme)
- Acquis : Ceftazidime et Vancomycine. Il faut diminuer le plus vite possible ces antibiotiques. Le
ceftazidime va couvrir les Grams négatifs tandis que la vancomycine va couvrir le
staphylocoque blanc oxacilline-résistant.
! pas associer vancomycine avec un aminoglycoside car les deux sont néphrotoxiques.
Si suspicion d’infection grave : bilan bactériologique complet : hémoc, aspiration trachéale, urines, PL
Définitions :
Respiration de Cheyne-Stokes (par immaturité du TC) tjs < 10 sec (pas de bradycardie ni de désat)
L’apnée est définie par un arrêt complet de la respiration [> 10 sec] accompagné de bradycardie et/ou
une désaturation.
Apnée obstructive par manque de tonus. Les mvts respi présents mais il ne ventile pas. Obstruction
laryngée, bradyc et désat.
Apnées mixtes : désat ou bradyc en fin d’épisode. La clinique : apnée obstructive qui se transforme en
apnée centrale.
Diagnostics différentiels :
Traitement :
163
- Symptomatique : stimulation tactile ou proprioceptive, C-PAP : traitement n°1 de l’apnée,
caféine
5) HYPOGLYCÉMIE NÉONATALE
Physiologie :
La glycémie d’un fœtus est 75% de la glycémie de la mère. Glucagon et insuline ne passent pas dans le
placenta Dépendance du bébé de ses propres sécrétions ! Le cerveau est le plus gros consommateur
de sucre. Besoin de [5mg/kg/min]
Définition :
Ce que nous savons c’est que lorsque nous analysons des nouveau-nés à terme sans facteur de risque,
ils vont descendre leur glycémie à la naissance. Par contre, ce ne sera jamais < 25 mg/dl à 1h de vie
pour aucun enfant normal. À partir de la deuxième, troisième heure, ils sont tous > 40 mg/dl. La
majorité des nouveau-nés sont entre 60 et 80 mg/dl. Accepter une glycémie à 25 mg/dl à 1h de vie si
l’enfant est bien, c’est tout juste. Mais à partir de 2h, il faut viser > 40 mg/dl. Les nouveau-nés font
beaucoup d’hypoglycémie : transitoire ou persistante.
Etiologies :
- Hyperinsulinisme
- Déficits endocriniens
- Erreurs innées du métabolisme
- Neurohypoglycémie (déficit du transport de glc vers le cerveau) : glcsg nl et glcLCR bas
Si hypo transitoire :
- Étiologies maternelles : Mère diabétique, perfusion non contrôlée de glucosé (G5) pendant le
travail, β-stimulants et β-bloquants.
Si hypo persistante :
164
Symptômes :
Prévention et Traitement :
- Nourrir très vite dans la 1e h de vie + dépistages d’hypo chez les NN à risque.
- Si prématuré, RCIU ou hypo Σ : perfusion de glucose
- Hypo Σ tjs une perf de glc
- Si pas Σ : si le NN a manger durant ses 4 1ières heures de vie et qu’après 4h, il ne mange pas ou
qu’il mange mais que cela reste à 35 perfusion.
- Si c’est à plus de 40 mg/dl on donne à manger (jusqu’à 8-10x/jour)
6) ICTÈRE NÉONATAL
Ictères :
165
- A 84h: 11 mg/dl
DEFICIT ENZYMATIQUE
Le foie qui ne capte pas bien la bili chez le préma. Il peut y avoir un déficit de l’enzyme : m+ de Crigler-
Najjar ou m+ de Gilbert galactosémie, tyrosinémie.
- L’ictère lié à l’alimentation maternelle : // physiologique mais ↑ . Lié à l’accélération du cycle e-h
(jeûne relatif). Dès qu’il a un bon apport, l’ictère rediminue.
- L’ictère lié au lait maternel commence progressivement et persiste qques w. Pas de ↓ après 4-5 j.
Présence d’une substance dans le lait maternel ? Il n’y a aucun R/. Il faudra exclure une cholestase.
Si bili > 17-18 mg/dl : arrêt du lait maternel pdt 24h puis reprise.
ICTÈRE CHOLÉSTATIQUE
[BC > 10% de la bili tot ou une BC > 1,5-2 mg/dl] ! rechercher la cause à tout prix !
Étiologies :
- Extra-hép : Atrésie des VB, Kyste du cholédoque, sludge biliaire
166
- Intra-hép : hypoplasie ductulaire: sd d’Alagille, hépatites : Infectieuse
7-9-11 mg/dl
Symptômes :
Il mange moins bien et est très hypotonique. Il faut donc agir en urgence. Risque de convulsions et de
coma raide !! Le thalamus sera pigmenté de jaune et rempli de bilirubine.
Au 1er mois de la vie : hypotonie relative, hyperréflexie OT, persistance des réflexes archaïques (réflexe
tonique asymétrie de nuque), retard des acquisitions motrices
Après 6-12 mois : Signes EP : mvts athétosiques (anomalies du tonus), Troubles de l’audition, Anomalie
des mvts oculaires, QI épargné
Mise au point :
167
Traitement :
10 commandements à retenir :
7) NUTRITION
Un enfant normal à terme grandit de 10 g/kg/jour. Pdt les 3 premiers jours de vie : perte de 10% de
son poids. Il doit en reprendre après
A. BESOINS NUTRITIONNELS
Enfant à terme : [2-2,5 g/kg/j]. Un prématuré : [4 g/kg/j] enrichir le lait maternel pour un préma
B. CROISSANCE OPTIMALE
168
Pour l’enfant à terme c’est 10g/kg/j et donc 200 g/semaine.
Si régurgitation et sourire OK
Si régurgit et pleurs,grimace pathologique traiter !
Si toux ou apnées reflux pathologique.++
8) LAIT MATERNEL
Bénéfices :
- Enfant :↓ de la fréq et de la sévérité des infections, ↓de la mortalité postnatale, ↓ DT1 et DT2, ↓
obésité…
- Mère : Amélioration du lien mère enfant
- Société : ↓ de l’absentéisme parental au travail, Équilibre familial, écologie
Contre-indications :
169
- Ictère prolongé : arrêt transitoire de 24h si la bilirubine est très élevée
Recommandations :
L’idéal c’est le lait maternel. ! à l’éducation des parents ! ne pas mettre des suppléments. Allaiter le plus
svt possible au début. Rooming-in mais pas du co-bedding. Supllément de Vit K : 1 mg à la naissance puis
1mg/semaine pdt le 1er mois min. Vit D : 800 UI/j (10 gouttes de D-cure).
9) ENTÉROCOLITE NÉCROSANTE
7% chez les < 1500 g. Cela va donner des complications. La symptomatologie est très piégeuse et il faut
tous les jours comparer le bébé à ce qu’il faisait la veille. Les signes digestifs seront souvent en avant
mais pas toujours.
Symptômes :
- Vomissement bilieux
- Ballonnement, abdomen érythémateux, iléus, sang dans les selles
- Enfant douloureux : pleure tout le temps
- Apnées, hypotension, fièvre, tachycardie, choc, …
Radiologie :
Traitement :
< 48h de vie, mais ! ↑ des réadmissions en pédiatrie, de l’ictère nucléaire, sous-Δ des malfo
congénitales : coarctation de l’aorte
170
A. PROBLEMES POSES
a) Ictère
Pic de bilirubine est toujours après 30h. C’est la cause n°1 de réadmission pour ictère.
b) Déshydratation
c) Infections néonatales
La majorité (95%) de ces infections se déclare dans les 24 1ères heures. ! FR (faible poids de naissance,
rupture prolongée de la PE, signes de chorioamnionite, ...).
B. RECOMMANDATIONS
- Accouchement par voie basse, grossesse non compliquée à terme et > 38 (37) semaines
- Évolution néonatale et examen clinique normaux
- Signes vitaux stables de l’enfant pendant 12h au moins avant la sortie (T°,FR et FC)
- Diurèse régulière et élimination méconiale spontanée
- Minimum 2 tétées observées comme adéquates
- Information et planning de suivi adéquat pour l’ictère
- Évaluation correcte des facteurs de risque infectieux
- Biologie maternelle contrôlée : Groupe sanguin, Statut toxoplasmose, Hépatite B
- Biologie du nouveau-né contrôlée : groupe sanguin
- Dépistage néonatal métabolique et de l’audition réalisé ou planifié
- Reconnaissance des capacités maternelles dans la prise en charge correcte de son enfant
- Évaluation des risques familiaux, environnementaux et sociaux
- Planification du suivi
171
11) INFECTION BACTÉRIENNE
Germes :
Les germes en néonat sont nosocomiaux : staph blanc (tjs résistant à l’oxacilline) vancomycine.
Mycose : csq d’une antibiothérapie à large spectre et prolongée. Hémoc, SUCU, PL, écho rénale, fond
d’œil
Symptômes :
Suspicion sepsis si :
172
INFECTION NÉONATALE À SΒHB
Clinique :
- Strepto précoce (< 3 jours) : Σ ds 95% : 24 1ères heures de vie : pneumonie, choc septique
! séquelles si méningite associée (30%) : audition, motrices voire intellectuelles.
- Strepto lent/tardif (3 jours – 6 mois) : transmission horizontale : méningites, bactériémies.
Traitement :
- Si détresse respi, apnées, CRP et des signes de sepsis néonatal biologie complète, PL, hémoc,
RX. Antibiotiques classiques : ampicilline et amikacine.
- Si pas de signes de sepsis mais signes cliniques de chorioamnionite (T°, contractions d+ ou LA avec
marqueurs) antibiotiques.
- Si pas de signes de sepsis et pas de chorioamnionite ab IV à la mère pdt le travail .
- Prophylaxie (4h AB IV ampicilline, pénicilline ou céfazoline) + surveillance 48H si mère porteuse du
streptocoque B, mère avec bactériurie, fratrie atteinte par un sepsis précoce, prématuré, rupture
de poche mais pas de signes d’infection cofo, CRP observation
- Au moindre signe (hypoT°, apnée, détresse respi, hyperglycémie) ab.
- Si CRP ↓ hémoc et ab
12)CMV CONGÉNITAL
Symptomatologie :
173
Très souvent ils ont une hépatite, thrombopénie et hyperbilirubinémie conjuguée.
Radiologie :
- Calcifications périventriculaires à l’écho. Les calcifications sont des micronécroses et les trous
sont des nécroses importantes.
- Vx thalamo-striés hyperéchogènes : signe du trident
Bilan diagnostique : Examen clinique, Bio, US cérébrale/IRM, PEA et visuels, Fond d’œil , PL : cytologie,
biochimie, PCR quantitative
Séquelles :
Traitement :
174
11. URGENCES
1. PARTICULARITÉS DE L’ENFANT
DIFFÉRENCES ANATOMIQUES
N.B rarement des « one day » chez les enfants car accumulation des produits anesthésiants
âge FC PA s/d FR
Nouveau-né 120-160 /min 60/50 30-60
7mois-12mois 110-140/min 80/70 25-40
1an – 3ans 90-130 90 + 2x âge)/ 70+ (2x âge) 20-30
6ans -12 ans 70-100 90 +(2x âge)/ 70+ (2x âge) 16-22
Si PA diastolique + bas que chiffre en rouge : urgence ! (Pad = 0,5-0,66x Pas)
175
RECONNAÎTRE L’ENFANT GRAVEMENT MALADE
1) ANAMNÈSE
- âge (! si <3 mois : très fragile)
- comportement et activités : <1an (crie-mange-pleure-dort) >5ans (jeux ? d+ ?)
- croissance pondérale et staturale : déshydratation ? oedèmes ?
- environnement : accident
- inquiétude parentale
2) EXAMEN CLINIQUE
(N) Neuro : état de conscience, consolabilité, motricité, tonus, position spontanée, fontanelle (si <
18mois)
(C) Circulatoire : (FPPP) FC, Perfusion, Pouls périphériques, PA, Précharge (jugu saillantes ?)
si précharge : R/ inotropes. Si précharge : R/ remplissage
Abdomen : foie palpé jusqu’à 5 ans : normal. Si foie : précharge : bien pour suivre le remplissage
3) EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
- Glycémie : obligatoire chez tout enfant critique ! (Nl : 70-110 mg/dL)
- Biologie avec ionogramme
- Radiologie mais privilégier l’US doppler
176
PRINCIPES DE PRISE EN CHARGE
1) BRONCHIOLITE
Clinique : enfant de 2 mois, agité, FR,FC, T°, Satu à 92%, crépitants, Tirage intercostal (TIC) insuff
respi en train de décompenser
1)<2 mois
2)FR >60/min
3)Détresse respi : battement aile du nez (BAN), tirage, gémissement
4)Sp02 <94% sous air
5)Difficulté alimentaire : <50% 3x d’affilée
6)Difficulté de suivi, parents non fiables
7)Enfant à risque : cardiaque, patho pulmonaire, déficit immunitaire, …
2) LARYNGITE SOUS-GLOTTIQUE
Clinique : <1 an, TIC, toux, atteinte haute, position assise, T°, FR,FC, Sp02 91%, stridor
Diagnostics différentiels : laryngite sous-glottique, épiglottite, corps étranger, abcès rétropharyngien,
bronchiolite, crise d’asthme
177
Détresse respiratoire haute
NE PAS FAIRE FAIRE
Coucher l’enfant Rassurer
Examiner sa gorge 02 au masque : les parents peuvent aider
Séparer l’enfant de ses parents Monitorer la Sp02
Faire vomir si ingestion caustique Prévenir l’anesthésiste+ORL/intensiviste
Donner à boire Aérosol d’adrénaline si détresse respi ++
Mettre sonde gastrique Intuber en urgence avec prémédication
Donner corticoïdes sans diagnostic précis
3) PNEUMONIE
Clinique : 2 ans, FR,FC, Satu 95%, T° à 39.5, MV d’1 côté, BAN, TIC, tympans rouges,..
Diagnostic différentiel : laryngite ss-glottique, otite, bronchiolite, asthme, pneumonie, appendicite
FIÈVRE
178
d) Contre-indications à la ponction lombaire
- Instabilité cardio-respiratoire (attendre que l’enfant soit stabilisé)
- Signes cliniques d’HTIC
- Convulsions prolongées >30 minutes
- Purpura fulminans
INSUFFISANCE CIRCULATOIRE
Traitement :
1. Volumiser : 20mL/Kg de NaCl 9%
2. Transfusion 20mL/kg de GR concentrés
3. Dobutamine, milrinone + support respi en Pression positive
4. Bolus de glucose selon clinique
a) Définition du choc
1. Reconnaître le choc
2. Volémisation jusque 60mL/kg (ou jusqu’aux signes de surcharge)
3. Corriger l’hypoglycémie-hypocalcémie
4. Hémoculture et antibiotiques
179
3. R/ choc chaud : adrénaline +remplissage
R/ choc froid et hTA : adrénaline + remplissage
R/ choc froid et HTA ou TA normale : remplissage + dobutamine/milrinone
choc
précharge
défaillance
circulatoire
myocardique
R/ support
hypoventilation vasodilatation
inotropes
remplissage +
remplissage
vasoconstricteur
180
III. CONCLUSION
181
12. NEPHROLOGIE
ANATOMIE
Embryologie :
- 9-10 semaines : début de la production d’urines
- Apd 11ème semaine : reins visibles à l’écho
- Apd 14ème semaine : 2/3 LA produit par reins fœtaux
LA DIURÈSE
𝑘 𝑥 𝑙𝑎 𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡(𝑐𝑚)
Formule de Schwarz : GFR = 𝑚𝑔 avec k = 0,41 sauf si garçon >12ans : 0,7
𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑖𝑛é𝑚𝑖𝑒 ( )
𝑑𝑙
L’évaluation de la fonction tubulaire :
On fait une PdS et des urines en même pour comparer :
182
- Équilibre phospho-calcique ?: Ca++ P, PTH et vit D
- Anémie ? (Diminution de la production d’EPO par le rein)
- Acidose ? (Perte proximale de HCO3- ou difficulté à éliminer l’acide au niveau distal)
- Hyperkaliémie ?
- TA ?
- Croissance staturo-pondérale ?
II. IRC
o Equilibre phosphocalcique ?
o Anémie ?
o Acidose ?
o Perte sodée et diurèse ?
o Hyperkaliémie ? Se produit tard ds l’IR càd quand GFR < 20 SAUF si on donne en // des diurétique d’épargne
potassique ou IEC hyperK survient + tôt
o TA ?
o Croissance staturo-pondérale ?
Poids : Les enfants IR grossissent svt moins bien car perte sel et eau +++ et en + on
leur donne un régime alimentaire particulier
Taille : Problème de croissance car svt résistance périphérique à l’hormone de
croissance (IGF-1) (l’IGF1 fabriquée par le rein d’un IR est moins active sur les tissus
osseux par ex que l’IGF1 < rein sain) avt l’apparition de l’IGF-1 synthétique, les
enfants en IR étaient petits à l’âge adulte
o Autres : Nausées, fatigue, appétit, difficultés scolaires,…
Etiologies :
PROTÉINURIE
Utile car signe précoce de maladie rénale. C’est aussi un bon paramètre de suivi de maladie rénale.
183
< 0,2 mg/mg si > 2ans
< 0,5 mg/mg si < 2 ans
Syndrome néphrotique si > 2mg/mg
Étiologies :
- Protéinurie orthostatique : si > 9 ans, lié à la puberté, évolution bénigne
- Exercice
- Fièvre
- Déshydratation
- Infection urinaire
- Contamination vaginale
Dépistage :
La mesure de la protéinurie est un test de dépistage, elle précède la perte de fonction rénale. Si on
détecte dès le stade de microalbuminurie, on pourra donner IEC/sartans.
HÉMATURIE
Définitions :
184
Étiologies principales :
Attitude pratique :
Si pas de microalbuminurie pas de souffrance rénale simple SUIVI (ne rien faire)
Démarche diagnostique :
Le bilan comprend
a. Anamnèse + arbre généalogique
b. Examen clinique avec TA !!
c. Examen d’urines (morphologie, leucocyturie, culture, calciurie, protéinurie)
d. Biologie (cofo, coag, iono, prot totales, albumine, acide urique, IgA, C3-C4, FAN, ANCA, ASLO)
e. US rénale
f. Urines de 24H
g. Urines des parents
Algorithme :
185
IV. HTA
La TA avec l’âge et la surface corporelle : il faut donc se référer aux valeurs de références !
- Normale < P90
- Limite = normale haute P90 – P95
- Anormale > P95
A partir de 14ans on utilise les valeurs de référence adulte.
Diagnostic :
Étiologies principales :
Bilan :
Traitement :
186
V. SYNDROME NÉPHROTIQUE
Association de :
Il faut ces 4 item pour parler de syndrome néphrotique, si on n’a pas les œdèmes on parle de protéinurie
néphrotique.
Physiopath : stimulus qui cause une réaction immunitaire anormale qui produit un facteur circulant qui
altère le fctmnt des podocytes et donc de la barrière glomérulaire. Protéines sont perdues dans les
urines.
Étiologies :
- Idiopathique
- Secondaire
Pronostic :
Traitement :
Corticoïdes +- 2mg/kg/j
60mg/m2/j pdt 4 semaines, 60mg/m2 1j/2 pdt 6 semaines, puis 45mg 1j/2 2 semaines, 30mg 1j/2 2w.
! aux effets secondaires des corticoïdes !
Associer :
a. Supplément de Ca et Vit D (protection ostéopénie)
b. Protection gastrique
c. Régime alimentaire : pauvre en SEL, GRAISSES et SUCRES rapides
d. Vaccination anti-pneumococcique
VI. IRA
Étiologies :
- Pré-rénale : déshydratation
- Post-rénale : obstruction
- Rénale : GNA, MAT, vasculites, vasculaire
187
GNA POST-STREPTOCOCCIQUE
Survient 3j à 3 semaine après une infection à strepto pharyngite puis 1w après il fait pipi du coca
cola…
Présentation :
Traitement :
Surtout symptomatique
- Restriction hydro-sodée
- Parfois on donne diurétique
- AB si foyer infectieux détecté
- Corticoïde si atteinte rénale sévère ou persistance du syndrome après 2mois
Evolution :
C’est la première cause d’IRA chez les enfants, 50% vont nécessiter une dialyse
Types :
Clinique :
Traitement :
188
LE PURPURA D’HENOCH-SCHONLEIN
C’est la première cause de vasculite chez l’enfant. C’est une vasculite leucocytoclasique avec dépôts
d’IgA
Clinique :
Diagnostic :
- Clinique
- Augmentation sérique du taux d’IgA possible
- Biopsie peau = gold standard pour diagnostic de certitude
- Biopsie rénale
Néphrite :
Suivie :
- Repos
- AINS
- Tigette 1x/sem pdt 2 mois puis 1x/mois pdt 6 mois
- Biopsie si protéinurie > 1gr, HTA, ↘ de la fonction rénale
Pronostic :
189
TABLE DES MATIÈRES
1. PÉDIATRIE GÉNÉRALE ...................................................................................................................................... 1
I. LES GRANDES CAUSES DE MALADIES CHEZ L’ENFANT ..................................................................................................... 1
A. Infectieuses .................................................................................................................................................... 1
B. Toxiques ......................................................................................................................................................... 1
C. Accidentelles et traumatiques ...................................................................................................................... 1
D. Métaboliques-génétiques ............................................................................................................................. 1
E. Malformatives ............................................................................................................................................... 2
F. Auto-immunes-inflammatoires-systémiques ............................................................................................... 2
G. Fonctionnelles ................................................................................................................................................ 2
H. Psychologiques-psychiatriques ..................................................................................................................... 2
I. Dégénératives ................................................................................................................................................ 2
J. Endocriniennes .............................................................................................................................................. 2
II. LA CROISSANCE ....................................................................................................................................................... 2
Courbe de croissance..................................................................................................................................... 2
Problème de poids-taille................................................................................................................................ 3
III. ALIMENTATION ....................................................................................................................................................... 4
Apport liquidien ............................................................................................................................................. 4
La déshydratation .......................................................................................................................................... 5
L’intolérance au lactose ................................................................................................................................ 5
L’absence de lipase ........................................................................................................................................ 6
Nutrition chez le moins de 3 ans ................................................................................................................... 6
Nutrition chez le plus de 3 ans ...................................................................................................................... 6
IV. DÉVELOPPEMENT .................................................................................................................................................... 7
Développement pubertaire ........................................................................................................................... 7
Développement psychomoteur ..................................................................................................................... 8
V. VACCINATION DE L’ENFANT ...................................................................................................................................... 8
2. INFECTIOLOGIE.............................................................................................................................................. 10
I. FIÈVRE.................................................................................................................................................................10
II. ERUPTIONS FÉBRILES..............................................................................................................................................11
Méningococcémie .......................................................................................................................................12
La Rougeole .................................................................................................................................................12
La Scarlatine ................................................................................................................................................13
La Rubéole ...................................................................................................................................................13
L’Erythème infectieux ..................................................................................................................................14
La Roséole ....................................................................................................................................................14
La Varicelle ...................................................................................................................................................14
Entérovirus ...................................................................................................................................................15
III. LES INFECTIONS DE LA SPHÈRE ORL..........................................................................................................................16
La Rhinopharyngite .....................................................................................................................................16
Otite Moyenne Aiguë ..................................................................................................................................16
Otite séromuqueuse ....................................................................................................................................17
Mastoïdite ....................................................................................................................................................17
Sinusites .......................................................................................................................................................17
La cellulite orbitaire .....................................................................................................................................18
Cellulite périorbitaire ...................................................................................................................................18
Angine et pharyngite aiguë .........................................................................................................................18
Abcès amygdalien........................................................................................................................................19
Syndrome de Lemierre ................................................................................................................................20
Oreillons .......................................................................................................................................................20
IV. INFECTION DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL ...............................................................................................................21
190
Méningite bactérienne ................................................................................................................................21
Méningites aseptiques ................................................................................................................................22
Abcès cérébral .............................................................................................................................................23
Encéphalite ..................................................................................................................................................23
V. INFECTION URINAIRE ..............................................................................................................................................23
VI. ADÉNITES SUBAIGUËS ............................................................................................................................................24
Mycobactéries atypiques ............................................................................................................................24
Maladie de la griffe de chat ........................................................................................................................24
3. GASTRO-ENTEROLOGIE ................................................................................................................................. 26
I. ŒSOPHAGITE .......................................................................................................................................................26
II. LE REFLUX GASTRO-ŒSOPHAGIEN ............................................................................................................................26
III. GASTRITE .............................................................................................................................................................27
IV. DIARRHÉES ET GASTROENTÉRITE AIGUË .....................................................................................................................27
V. DIARRHÉE CHRONIQUES .........................................................................................................................................28
Causes toxiques ...........................................................................................................................................28
Causes infectieuses ......................................................................................................................................28
Causes métaboliques...................................................................................................................................28
Allergie aux protéines du lait de vache (APLV) ...........................................................................................29
La maladie cœliaque (cfr chapitre point VII) ..............................................................................................29
Les maladies inflammatoires du tube digestif ...........................................................................................29
VI. CONSTIPATION ET ENCOPRÉSIE ................................................................................................................................31
VII. LA MALADIE CŒLIAQUE .....................................................................................................................................31
VIII. LES PANCRÉATITES ............................................................................................................................................32
4. HEPATOLOGIE ............................................................................................................................................... 33
I. ICTÈRE ET CHOLESTASES .........................................................................................................................................33
Atrésie des voies biliaires ............................................................................................................................34
Syndrome d’Alagille .....................................................................................................................................34
Infectieuse ....................................................................................................................................................34
Métabolique ................................................................................................................................................35
II. CHOLESTASE ACQUISE ............................................................................................................................................35
A. Cholangites sclérosantes .............................................................................................................................35
B. Lithiase .........................................................................................................................................................36
III. HÉPATITES VIRALES ................................................................................................................................................36
A. Hépatite A ....................................................................................................................................................36
B. Hépatite E ....................................................................................................................................................37
C. Hépatite B ....................................................................................................................................................37
D. Hépatite C ....................................................................................................................................................38
IV. HÉPATITE .............................................................................................................................................................38
V. ICTÈRE ET CHOLESTASE ...........................................................................................................................................39
A. La bilirubine non-conjuguée ........................................................................................................................39
B. La bilirubine conjuguée ou direct ................................................................................................................40
5. ENDOCRINOLOGIE ......................................................................................................................................... 41
I. LES DÉSORDRES DE CROISSANCE ..............................................................................................................................41
II. LES DÉSORDRES PUBERTAIRES..................................................................................................................................43
A. Retard pubertaire ........................................................................................................................................43
B. Puberté précoce ...........................................................................................................................................44
C. Conclusion ....................................................................................................................................................45
III. PATHOLOGIE SURRÉNALIENNE .................................................................................................................................45
A. Cortisol .........................................................................................................................................................46
B. Androgènes ..................................................................................................................................................47
IV. PATHOLOGIES THYROÏDIENNES ................................................................................................................................48
191
A. Hyperthyroïdie .............................................................................................................................................48
B. L’hypothyroïdie ............................................................................................................................................48
V. DIABÈTE PÉDIATRIQUE ...........................................................................................................................................50
6. PNEUMOLOGIE.............................................................................................................................................. 52
A. Infections .....................................................................................................................................................52
B. Asthme .........................................................................................................................................................52
C. Mucoviscidose .............................................................................................................................................53
D. Inhalation de corps étrangers .....................................................................................................................53
E. Dysplasie broncho-pulmonaire ...................................................................................................................54
F. Situations d’urgence ....................................................................................................................................54
7. CARDIOLOGIE ................................................................................................................................................ 56
I. CARDIOPATHIES CONGÉNITALES...............................................................................................................................56
II. PLAINTES DE CARDIOPATHIES ..................................................................................................................................56
III. SHUNT GAUCHES - DROITS .....................................................................................................................................57
A. CIA ................................................................................................................................................................57
B. CIV ................................................................................................................................................................57
C. Canal atrioventriculaire ...............................................................................................................................58
D. Canal artériel ...............................................................................................................................................58
E. Tronc artériel commun ................................................................................................................................58
IV. CARDIOPATHIES CYANOGÈNE ..................................................................................................................................59
V. OBSTACLE DU CŒUR DROIT.....................................................................................................................................59
A. Tétralogie de Fallot .....................................................................................................................................59
B. Atrésie pulmonaire avec CIV .......................................................................................................................60
C. Sténose pulmonaire .....................................................................................................................................60
D. Ebstein..........................................................................................................................................................60
VI. MALCONNEXIONS .................................................................................................................................................60
A. Transposition des gros vaisseaux ...............................................................................................................60
B. Retour veineux pulmonaire anormal total – RVPAT ..................................................................................61
VII. OBSTACLE GAUCHE ET MALADIES VALVULAIRES......................................................................................................61
A. Sténose aortique ..........................................................................................................................................61
B. Coarctation ..................................................................................................................................................62
C. Insuffisance aortique ...................................................................................................................................62
D. Sténose mitrale ............................................................................................................................................62
E. Insuffisance mitrale .....................................................................................................................................63
VIII. ATRÉSIE VALVULAIRE ET HYPOPLASIE VENTRICULAIRE ..............................................................................................63
Atrésie tricuspide – ventricule unique ........................................................................................................63
Atrésie pulmonaire à septum intact ...........................................................................................................63
Atrésie aortique – mitrale – hypoplasie du cœur gauche ..........................................................................63
IX. TROUBLE DU RYTHME DE L’ENFANT ..........................................................................................................................64
Tachycardie supraventriculaire ...................................................................................................................64
X. DYSFONCTION MYOCARDIQUE .................................................................................................................................64
Myocardiopathies dilatées ..........................................................................................................................64
Myocardiopathies hypertrophique .............................................................................................................64
XI. PÉRICARDITE ........................................................................................................................................................65
XII. CARDIOPATHIES INFLAMMATOIRES OU INFECTIEUSES..............................................................................................65
Endocardite ..................................................................................................................................................65
Rhumatisme articulaire aiguë .....................................................................................................................66
Maladie de kawasaki ...................................................................................................................................66
XIII. RETENTISSEMENT CARDIO-VASCULAIRE SECONDAIRE ..............................................................................................67
Maladie de Marfan......................................................................................................................................67
8. HEMATOLOGIE .............................................................................................................................................. 68
192
I. PATHOLOGIES DES GLOBULES ROUGES ......................................................................................................................68
L’anémie transitoire du nouveau-né...........................................................................................................68
Les anémies microcytaires ..........................................................................................................................68
Anémie normocytaire régénérative ............................................................................................................75
Anémie normocytaire arégénérative ..........................................................................................................85
Anémie macrocytaire ..................................................................................................................................89
II. DÉFICITS IMMUNITAIRES ET PATHOLOGIES DES GLOBULES BLANCS .................................................................................91
Déficits immunitaires ..................................................................................................................................91
Adénopathies ...............................................................................................................................................92
D. Lymphocytose ..............................................................................................................................................93
E. Neutropénie .............................................................................................................................................. 100
III. PLAQUETTES...................................................................................................................................................... 103
Troubles qualitatifs : thrombopathies ..................................................................................................... 104
Troubles quantitatifs : thrombopénie ...................................................................................................... 104
IV. PURPURA VASCULAIRE ........................................................................................................................................ 107
Maladie d’Henoch-Schonlein ou Purpura Rhumatoïde........................................................................... 107
Purpuras vasculaires héréditaires ............................................................................................................ 108
9. NEUROLOGIE ................................................................................................................................................109
I. ANAMNÈSE ....................................................................................................................................................... 109
Développement......................................................................................................................................... 109
II. LES TROUBLES DU DÉVELOPPEMENT AVEC ATTEINTE MOTRICE PRÉDOMINANTE ............................................................ 111
A. Spina bifida ............................................................................................................................................... 111
B. Atteinte cérébrale – Infirmité motrice cérébrale (IMC) .......................................................................... 112
C. Atteinte motrice chronique périphérique ................................................................................................ 117
III. TROUBLES AIGÜE DE LA MARCHE .......................................................................................................................... 122
A. Myosite ou Dermato-polymyosite aiguë ................................................................................................. 123
Syndrome de Guillain Barré ..................................................................................................................... 123
Poliomyélite .............................................................................................................................................. 124
Myélite - hématome épidural – accident ischémique ............................................................................. 125
Cérébellite ................................................................................................................................................. 125
IV. CÉPHALÉES ET TUMEURS ..................................................................................................................................... 126
A. Céphalées .................................................................................................................................................. 126
B. Les Tumeurs cérébrales et médullaires ................................................................................................... 129
V. L’HYDROCÉPHALIE .............................................................................................................................................. 131
VI. MACROCÉPHALIE ............................................................................................................................................... 132
VII. DÉFICIT INTELLECTUEL .................................................................................................................................... 133
A. Présentation clinique ................................................................................................................................ 134
B. Les différents facteurs pouvant intervenir .............................................................................................. 134
C. Evaluation de l’enfant .............................................................................................................................. 135
D. Etiologies ................................................................................................................................................... 136
VIII. SYNDROMES NEURO-CUTANÉS......................................................................................................................... 139
A. Sclérose tubéreuse de Bourneville ........................................................................................................... 139
B. Neurofibromatose de Von Recklinghausen (Type 1) ............................................................................... 139
C. Neurofibromatose de Von Recklinghausen de type 2 ............................................................................. 140
D. Syndrome de Sturge Weber ..................................................................................................................... 140
IX. CRISES CONVULSIVES ET PHÉNOMÈNES PAROXYSTIQUES ........................................................................................... 141
Crises occasionnelles ................................................................................................................................ 141
Convulsions hyperthermiques .................................................................................................................. 141
Les différents grands types de crise d’épilepsie ...................................................................................... 142
Epilepsie petit Mal « absences » .............................................................................................................. 143
Epilepsie grand mal .................................................................................................................................. 144
Epilepsie temporale .................................................................................................................................. 144
Epilepsie à paroxysme rolandique ........................................................................................................... 145
193
Epilepsie myoclonique juvénile bénigne .................................................................................................. 145
Spasme bleu dit asphyxiant ..................................................................................................................... 145
Spasme bleu di ischémique ...................................................................................................................... 146
Quelques conseils ..................................................................................................................................... 146
Traitement de l’état de mal épileptique .................................................................................................. 146
X. DIFFICULTÉS SCOLAIRES ....................................................................................................................................... 146
Adrénoleucodystrophie ............................................................................................................................ 146
Hyperactivité ............................................................................................................................................. 147
XI. LE SYNDROME DU BÉBÉ SECOUÉ (SHAKEN BABY SYNDROME) ..................................................................................... 150
10. NEONATOLOGIE .......................................................................................................................................152
I. CLASSIFICATION DES NOUVEAUX-NÉS .................................................................................................................... 152
Définitions ................................................................................................................................................. 152
FR de prématurité..................................................................................................................................... 153
RCIU........................................................................................................................................................... 153
Complication chez un nouveau-né prémature et hypotrophe................................................................ 153
II. ADAPTATION NÉONATALE .................................................................................................................................... 154
III. RÉANIMATION EN SALLE D’ACCOUCHEMENT ........................................................................................................... 154
Diagnostic différentiel d’un retard d’initiation de la respiration ............................................................ 154
Apnée primaire et apnée secondaire ....................................................................................................... 154
Principes de la réanimation néonatale .................................................................................................... 155
4) PATHOLOGIE RESPIRATOIRE ................................................................................................................................. 158
Maladie des membranes hyalines (MMH) .............................................................................................. 158
Syndrome d’inhalation méconial ............................................................................................................. 159
HTAP persistante ...................................................................................................................................... 161
Tachypnée transitoire............................................................................................................................... 162
Pneumonie ................................................................................................................................................ 162
Syndrome apnéique (du prématuré) ....................................................................................................... 163
5) HYPOGLYCÉMIE NÉONATALE ................................................................................................................................ 164
6) ICTÈRE NÉONATAL .............................................................................................................................................. 165
Iso-immunisation Rhésus et incompatibilité ABO ................................................................................... 166
Déficit enzymatique .................................................................................................................................. 166
Ictère et lait maternel ............................................................................................................................... 166
Ictère choléstatique .................................................................................................................................. 166
Encéphalopathie et ictère nucléaire ........................................................................................................ 167
7) NUTRITION........................................................................................................................................................ 168
A. Besoins nutritionnels ................................................................................................................................ 168
B. Croissance optimale ................................................................................................................................. 168
8) LAIT MATERNEL.................................................................................................................................................. 169
9) ENTÉROCOLITE NÉCROSANTE ............................................................................................................................... 170
10) SORTIE PRÉCOCE............................................................................................................................................ 170
A. Problèmes posés ....................................................................................................................................... 171
B. Recommandations.................................................................................................................................... 171
11) INFECTION BACTÉRIENNE ................................................................................................................................ 172
Infection néonatale à SβHB...................................................................................................................... 173
12) CMV CONGÉNITAL ........................................................................................................................................ 173
11. URGENCES ...............................................................................................................................................175
1. PARTICULARITÉS DE L’ENFANT .............................................................................................................................. 175
Différences anatomiques ......................................................................................................................... 175
Maladies chez l’enfant ............................................................................................................................. 175
Reconnaître l’enfant gravement malade ................................................................................................ 176
Principes de prise en charge .................................................................................................................... 177
II. L’ENFANT APPROCHÉ PAR SYMPTÔMES ....................................................................................................................... 177
194
Détresse respiratoire aiguë ...................................................................................................................... 177
Fièvre ......................................................................................................................................................... 178
Insuffisance circulatoire ........................................................................................................................... 179
Choc chez l’enfant .................................................................................................................................... 179
III. CONCLUSION ......................................................................................................................................................... 181
12. NEPHROLOGIE .........................................................................................................................................182
I. GÉNÉRALITÉS ET ANATOMIE DU REIN ..................................................................................................................... 182
Anatomie .................................................................................................................................................. 182
la diurèse ................................................................................................................................................... 182
Évaluation de la fonction rénale .............................................................................................................. 182
II. IRC .................................................................................................................................................................. 183
III. HÉMATURIE ET PROTÉINURIE................................................................................................................................ 183
Protéinurie ................................................................................................................................................ 183
Hématurie ................................................................................................................................................. 184
IV. HTA ................................................................................................................................................................ 186
V. SYNDROME NÉPHROTIQUE ................................................................................................................................... 187
VI. IRA .................................................................................................................................................................. 187
GNA post-streptococcique ....................................................................................................................... 188
Syndrome hémolytique urémique ............................................................................................................ 188
Le purpura d’Henoch-Schonlein ............................................................................................................... 189
195