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LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION

SIGNATAIRES DU 15 OCTOBRE 2016


(SYPESCO, SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES)
*************

DOCUMENT DE COMMUNICATION
RELATIF AUX RENCONTRES AVEC LES PARENTS D’ÉLÈVES,LES CGS,LES
AUTORITÉS COUTUMIÈRES, LES CHEFS DE VILLAGE OU QUARTIER
ET LES LEADERS RÉLIGIEUX

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Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, profondément attachés
à l’apaisement du climat social, ont opté pour un dialogue franc. À cet effet, ils ont tenu
des rencontres avec les acteurs de la société civile, les regroupements des partis
politiques, les associations ; les faitières de la presse, les partis politiques et les
partenaires de l’école et ont engagé des négociations avec le gouvernement les 1 er
,05 et 12 novembre 2021.
Malgré toutes ces rencontres, le gouvernement refuse toujours d’appliquer la loi de la
république à travers l’article 39.
Ces rencontres portent sur :
- Les négociations ;
- Les lettres de menaces du MEN ;
- Le mouvement enclenché avec le dépôt d’un préavis de grève ;
1. Les conciliations
 La conciliation du 1er novembre 2021
Lors de ces négociations, le gouvernement a fait une nouvelle proposition, car
estimant qu’en faisant l’augmentation sur l’indemnité de résidence, d’autres
fonctionnaires vont réclamer.
La nouvelle proposition en remplacement de la première est donc une majoration de
10% de la prime spéciale de responsabilité. Ensuite, il a proposé une augmentation
de 10% de la même prime soit 15% lors de la conciliation du 12 novembre 2021.

Malgré ces propositions, les syndicats de l’éducation ont affirmé leur attachement au
respect strict du statut du personnel enseignant. Ils ont exigé l’élaboration de la
nouvelle grille de 352 comme plancher et 1592 comme plafond du personnel
enseignant de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement fondamental et de
l’Éducation préscolaire et spéciale, seule alternative pour une sortie de crise.
Les syndicats ont indiqué que l’Ordonnance remet en cause les acquis des
enseignants du Mali et que cela est inacceptable.

Toutefois, les syndicats, à la demande de la conciliation, ont adopté une flexibilité en


élaborant une grille aménagée de 352 comme plancher et 1382 comme plafond, qui a
été aussi rejetée par les représentants du gouvernement au motif qu’ils n’ont pas
mandat de discuter sur une grille.

Face au refus du gouvernement d’appliquer la loi de la république, les syndicats ont


jugé utile d’organiser les assemblées générales pour faire non seulement le point des
dernières évolutions des négociations, mais aussi mobiliser les militants pour leur
permettre de faire des propositions concrètes cosignées par les syndicats présents sur
place.

2. Les lettres de menaces du MEN

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 sont surpris de voir les
lettres de menaces et d’intimidations du ministère de l’Éducation nationale sur les
réseaux sociaux. Ils sont étonnés que ces menaces soient prônées à une période de
trêve sollicitée par la conciliation et acceptée par les syndicats de l’éducation. Cet acte
prouve à suffisance la mauvaise foi du département de l’Éducation à aller vers une

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école apaisée et met à nu l’ignorance et le mépris qui caractérisent la gestion du
département.
Les syndicats rappellent qu’aucun texte au Mali ou sur le plan international ratifié par
le Mali n’interdit aux administrateurs scolaires (DCAP,responsables de l’enseignement
secondaire, conseillers pédagogiques, directeurs d’école) d’être responsables
syndicaux ou syndiqués. Vouloir prospérer ce principe dans le secteur de l’éducation
est le symbole de l’ignorance et surtout du mépris envers les braves et dignes
enseignants du Mali qui ne réclament que leurs droits.

Pour répliquer à cet affront envers les enseignants, les syndicats ont demandé :
- aux structures régionales et locales d’engager les actions légales qui
s’imposent à leur niveau dès qu’un responsable est touché pour avoir observé
les mots d’ordre ;
- aux enseignants de désobéir systématiquement à tout responsable désigné en
remplacement d’un autre collègue ;
- aux enseignants de refuser toute nomination en remplacement d’un autre
collègue.
Les syndicats rappellent que les enseignants du Mali ne seront plus humiliés pour des
primes modiques de direction.

Les syndicats de l’éducation rassurent les militantes et militants qu’ils engageront un


mouvement national pour rétablir dans ses fonctions tout responsable scolaire qui
serait déchargé de ses prérogatives à la suite de l’observation des mots d’ordre des
syndicats de l’éducation.

3. Le mouvement enclenché avec le dépôt d’un préavis de grève

Face au refus du gouvernement d’appliquer la loi, les syndicats de l’éducation ont


décidé d’engager un certain nombre d’actions dont le dépôt d’un préavis de grève.

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, convaincus du rôle que


vous jouez dans la société et auprès des hautes autorités sollicitent votre implication
afin d’éviter à notre école un autre mouvement.

Ils vous rassurent de leur disponibilité à œuvrer avec l’ensemble de la communauté


éducative pour une issue heureuse à la crise.
Bamako, le 25 décembre 2021

LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION


SIGNATAIRES DU 15 OCTOBRE 2016

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