EA (Divinité)
EA (Divinité)
EA (Divinité)
Enki
Ea / Enki
Dieu de la mythologie mésopotamienne
Statuette en terre cuite du dieu Enki/Ea sur un trône, une coupe à la main. Période paléo-
babylonienne, début du IIe millénaire av. J.‑C.. Musée national d'Irak.
Caractéristiques
Autre(s) nom(s) Nudimmud, Aya
Fonction Dieu des eaux douces souterraines, de la sagesse, des arts et techniques, magie et
principale exorcisme
Parèdre Damgalnuna
Culte
Région de culte Mésopotamie, Élam, Syrie, Anatolie
Temple(s) Eridu
Symboles
Attribut(s) Poisson-chèvre (sukhurmashu)
Nombre 40
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Ea ou Aya (dans les langues sémitiques antiques comme l'akkadien), connu sous le nom
d'Enki dans les textes sumériens, est une des grandes divinités de la Mésopotamie antique et
plus largement du Proche-Orient ancien. Ce personnage mythologique est peut-être apparu
de la rencontre de deux figures, une divinité d'origine sémitique et une autre d'origine
sumérienne, les attributs de la seconde ayant manifestement pris le dessus par la suite.
Ea/Enki est considéré comme le maître des eaux douces souterraines (Abzu), de la sagesse,
des arts et des techniques, des eaux douces[1], de la magie et de l'exorcisme. Dans les récits
mythologiques, c'est une divinité très importante, qui intervient à plusieurs reprises en tant
que démiurge ou conseiller, et aide lors des situations de crise que rencontrent les autres
grandes divinités. Il était vénéré en Mésopotamie, notamment dans la ville d'Eridu dont il était
le patron, et disposait de sanctuaires dans de nombreuses villes. Son culte a connu un grand
succès durant l'Antiquité, puisqu'il est attesté jusqu'en Anatolie et au Levant durant la
seconde moitié du IIe millénaire av. J.‑C.
Étymologies
Le terme Ea était interprété par les anciens Mésopotamiens comme dérivé du sumérien
signifiant « Maison de l'eau » (É.A). Il est possible qu'il faille plutôt lui chercher une origine
sémitique, liée à la racine /*hy(y)/, signifiant « vivre » ou « exister », qui se rapproche le plus
de son nom en pays proprement sémitique (A.u à Ebla, Aya à Mari). Cette racine indique peut-
être qu'à l'origine il était une divinité sémitique conçue comme un dieu créateur, la « vie »
divinisée, ou bien une divinité agraire, son nom étant proche d'un autre signifiant un type de
« grain »[2],[3].
Empreinte de sceau-cylindre de la période d'Akkad représentant le dieu Ea sous sa forme courante, avec la tiare à
cornes symbolisant la divinité et les eaux jaillissant au-dessus de ses épaules indiquant sa fonction de dieu des eaux
douces souterraines, aux côtés de son vizir Ushmu (droite) et des divinités Ishtar et Shamash (à gauche).
Quelles que soient ses origines, Ea est en premier attesté sous sa forme Enki en pays
sumérien, où il dispose de son lieu de culte majeur à Eridu. Comme les autres grandes
divinités de cette région, quand le peuple sumérien disparaît au plus tard aux alentours de
2000 av. J.-C. et que la Basse Mésopotamie devient un pays complètement sémitisé, il est
surtout connu sous son nom Ea, mais garde les mêmes attributs. En tout état de cause, si
jamais il s'avère que la figure d'Ea serait née de la rencontre entre une divinité d'origine
sumérienne et une autre d'origine sémitique, il est impossible de définir quels aspects lui
viennent de la seconde. Suivant la généalogie présente dans les mythes mésopotamiens, il
est le fils d'An/Anu (le Ciel) et de la déesse-mère Nammu, le frère d'Enlil, le roi des dieux ; sa
parèdre est la déesse Damgalnuna/Damkina (assimilée à Ninhursag), avec qui il a une
progéniture nombreuse (Nanshe, Asarluhi, Enbilulu). Les théologiens de Babylone font de leur
dieu Marduk le fils d'Ea, lui conférant plusieurs de ses traits et ceux d'un de ses autres fils, le
dieu de l'exorcisme Asarluhi. Parmi sa « cour » qui l'aide dans ses fonctions, le personnage le
plus important est son vizir Isimud/Ushmu, le dieu aux deux visages[4],[5].
Hors de Mésopotamie, ce dieu est attesté à Ebla dès le xxive siècle av. J.-C., ainsi qu'à Mari
au début du IIe millénaire av. J.‑C., dans les pays où il est connu sous le nom Aya même si
l'influence mésopotamienne fait qu'il reprend les caractères d'Enki/Ea[2],[3]. Il ne faut alors pas
le confondre avec la déesse mésopotamienne Aya, parèdre du dieu-soleil Shamash[6]. Ea est
également très populaire parmi les Hourrites qui dominent la Haute Mésopotamie et une
grande partie de la Syrie au cours du IIe millénaire av. J.‑C., et il est intégré dans leur
mythologie. C'est par la Syrie du nord qu'il atteint l'Anatolie hittite où il s’affirme comme une
divinité importante, étant cité régulièrement dans les listes de dieux des traités hittites et
célébré dans des fêtes [7]. À la même période, il est également une divinité importante dans
la ville élamite de Suse (sud-ouest de l'Iran actuel), qui est sous une forte influence
mésopotamienne. Dans ce pays, il est assimilé au grand dieu Napirisha, qui est lui aussi
associé aux eaux souterraines [8].
Sceau-cylindre en marbre, représentant Enki/Ea, avec un personnage héroïque derrière lui et par
devant son assistant à deux visages, Ushmu, qui introduit une déesse personnelle conduisant
l'orant, propriétaire du sceau. Musée du Louvre.
Sceau-cylindre en jaspe vert, représentant Enki/Ea sur une barque qui navigue dans son
domaine de l'Abîme. Musée du Louvre.
Sceau-cylindre en serpentine. Des divinités conduisent auprès d'Enki/Ea l'oiseau Anzu, qui selon
la mythologie mésopotamienne avait dérobé les tablettes du destin. British Museum.
Le dieu des eaux souterraines
Dieu tenant un vase aux eaux jaillissantes, détail du bas-relief d'un bassin cultuel mis au jour à Assur,
viie siècle av. J.-C. Pergamon Museum.
Poisson-chèvre : animal lié à l'abîme des eaux douces, domaine du dieu Ea. Détail d'un bassin cultuel trouvé à Suse,
seconde moitié du IIe millénaire av. J.‑C.. Musée du Louvre.
Ea a le caractère d'une divinité des eaux, plus précisément le dieu des eaux douces
souterraines, l'Abzu/Apsû (ou Engur), l'« Abîme » se trouvant sous la surface de la terre,
correspondant sans doute à la nappe phréatique si présente en Basse Mésopotamie. C'est là
qu'il réside, dans un palais souvent figuré comme entouré par les flots, aux côtés de sa cour
et de diverses créatures qui d'après les croyances mésopotamiennes vivaient dans ces lieux
souterrains[9]. Ea est généralement représenté comme un homme barbu avec des eaux
portant des poissons jaillissant par-dessus ses épaules[4]. D'autres fois dans les périodes
anciennes, il tient un vase aux eaux jaillissantes[10]. Il est souvent associé à un animal
mythologique, le « poisson-chèvre » (suḫurmāšu, ancêtre du capricorne) qui doit avoir un lien
avec les eaux souterraines[11].
Cette fonction du dieu le relie donc à l'élément aqueux. Cela explique pourquoi son nom
akkadien Ea était parfois interprété par ce qu'il signifiait en sumérien, « maison » (é) de
l'« eau » (a)[12]. Cela lui donnait peut être un aspect fertilisateur ou de pourvoyeur
d'abondance, ce que figurent les eaux jaillissantes[10]. En tout cas, il a été intégré dans le pays
hittite au groupe des divinités des eaux, liées à l'irrigation, aux sources et aux autres points
d'eau[7]. Il en allait de même en Élam où il était rapproché du dieu Napirisha, figuré souvent
comme un dieu tenant un vase aux eaux jaillissantes[8].
Ea est le « seigneur de la sagesse » (akkadien bēl uzni), terme d'acception large sous lequel il
faut comprendre tous les savoir-faire et diverses facultés intellectuelles : il est donc le patron
des artistes et artisans, mais aussi des savants.
Une de ses grandes fonctions est aussi d'être le maître de la magie et de l'exorcisme[13]. Il est
souvent invoqué dans des incantations. Ainsi, l'assyriologue Adam Falkenstein a identifié des
rituels d'exorcisme de type « dialogue Marduk-Ea », qui se présentent sous la forme suivante :
une première partie décrit l'état du patient atteint d'un mal, puis Marduk s'apitoie sur le sort
de celui-ci et demande de l'aide à son père Ea qui lui révèle le rituel à suivre[14]. En attribuant
une origine divine au rituel de guérison, on pense lui conférer une efficacité maximale.
Dans Enuma Elish, la ruse d'Ea lui permet d'abattre lui-même Apsû, l'ancêtre des dieux qui
menaçait ses descendants (et d'en revêtir ses attributs, ce qui est une explication tardive de
la fonction de maître de l'Abîme qu'a Ea), avant de mettre en avant son fils Marduk pour
vaincre Tiamat, la déesse-mère qui veut venger Apsu. À plusieurs reprises il remporte des
combats intellectuels, notamment dans Enki et Ninmah où il trouve des fonctions à tous les
humains déformés que crée Ninmah. Dans le Mythe d'Adapa, il vient diverses fois en aide au
personnage éponyme de l’œuvre, son serviteur Adapa, pour lui permettre de survivre à la
colère divine qu'il a entraîné en brisant les ailes de l'oiseau du vent du sud. Mais dans une
ultime supercherie il trompe Adapa en l'empêchant d'accéder à la divinité pour qu'il reste à
son service. Sa seule aventure malheureuse est relatée dans le mythe Inanna et Enki, dans
lequel la déesse Inanna/Ishtar parvient à lui enlever ses ME en l'incitant à boire au cours d'un
banquet. Il n'empêche qu'au final, l'intelligence et la ruse d'Enki/Ea sont devenues un motif
récurrent de la mythologie mésopotamienne, permettant de débloquer les situations les plus
critiques au même titre que les exploits guerriers des dieux héros. Cet aspect s'est même
exporté, puisqu'il se retrouve dans plusieurs récits du cycle hourrite de Kumarbi, où il apparaît
à plusieurs reprises en tant que personnage secondaire mais ayant un rôle crucial dans
l'évolution de l'intrigue, par exemple un passage dans lequel Ea fournit au dieu Teshub les
armes pour vaincre le monstre Ullikumi[17]. Aussi, quand dans la version du Déluge de
l'Épopée de Gilgamesh, rédigée à une époque où ce rôle d'Ea est consacré, le grand dieu Enlil
courroucé demande qui l'a trompé en permettant à des humains de survivre au cataclysme,
son fils Ninurta lui répond l'évidence :
« Qui donc, hormis Ea, pouvait mener à bien une pareille opération,
puisque Ea sait tout faire ? »
— Épopée de Gilgamesh, version ninivite, traduction de J. Bottéro[18].
Un créateur et un ordonnateur
Tablette de l'Épopée de Gilgamesh relatant un des récits du Déluge mésopotamien, dans lequel Ea intervient pour
ass rer la s r ie de l'h manité
assurer la survie de l'humanité.
La sagesse d'Ea et sa maîtrise des arts et techniques les plus divers en font un véritable
démiurge. Il est souvent présenté comme un bâtisseur, par exemple dans des rituels de
fondation hittites où il est invoqué. Dans la mythologie mésopotamienne et hourrite, il
intervient à plusieurs reprises pour résoudre des problèmes par ses créations. C'est à lui que
la tradition mésopotamienne attribue la création de l'être humain (dans Enki et Ninmah et
Atrahasis), pour aider les dieux ne souhaitant plus travailler en leur trouvant un substitut. Il
est également celui qui résout ensuite le problème du surpeuplement lié à la croissance du
nombre des humains : alors qu'Enlil furieux contre les humains déclenche le Déluge pour les
exterminer (« Genèse d'Eridu », Atrahasis, Épopée de Gilgamesh), c'est Ea qui vient au secours
du « Noé » mésopotamien pour le prévenir de l'imminence du désastre et l'instruit pour
sauver les êtres vivants. Ensuite, il contribue à ramener Enlil à la raison et trouve la solution
en abaissant l'espérance de vie des humains et en les exposant à des calamités limitant leur
expansion[19].
Ea est donc un dieu ordonnateur, qui réorganise le monde pour le bien des dieux, tout en
étant toujours bienveillant envers les humains, dont il reste particulièrement proche.
Plusieurs mythes mettent en avant sa fonction d'ordonnateur. Enki et Ninhursag montre
comment, perdu dans la contrée désolée de Dilmun (l'actuel Bahreïn), il féconde sa parèdre à
plusieurs reprises, donnant naissance à des dieux transformant le lieu en pays de
cocagne[20]. Le mythe Enki et l'ordre du monde raconte comment le dieu organise tous les
pays entourant la Mésopotamie au profit de celle-ci, leur affectant pour tâche de la pourvoir
en diverses ressources[21]. Le début est une glorifications aux qualités d'organisateur et de
responsable de l'opulence du dieu :
D'un seul clin d'œil, Enki, tu bouleverses la Montagne
C'est toi qui nombres les jours, mets en place les mois,
C'est toi !
Le mythe des Sept Sages rapporté par le prêtre Bérose au iiie siècle av. J.-C. raconte
comment des génies civilisateurs furent envoyés par Ea pour apporter les savoirs aux
humains[23]. Plus largement, les textes le présentent parfois comme celui qui fixe le destin,
même si cette fonction est plutôt dévolue à Enlil qui maîtrise les « tablettes du destin ».
Étant une grande divinité mésopotamienne, Enki/Ea dispose de temples et chapelles dans
plusieurs grandes villes de cette région : Ur, Uruk, Nippur, Babylone, Assur, etc. Mais son lieu
de culte majeur était la ville d'Eridu (le site archéologique du tell Abu Shahrain), située au sud
de Sumer près des rives du golfe Persique et au contact des zones marécageuses de
l'extrême-sud mésopotamien dans l'Antiquité. S'y trouve son grand temple, l'É-Abzu (« Maison
de l'Abîme ») ou l'É-Engur (« Maison de l'Engur », terme qui a la même signification
qu'Abzu)[25]. Les fouilles ont révélé une impressionnante séquence de dix-huit niveaux
archéologiques allant du début de la Période d'Obeid (c. 5000 av. J.-C.) jusqu'à la fin de la
Période d'Uruk (c. 3000 av. J.-C.) durant lesquels plusieurs sanctuaires se succédèrent, en
faisant le plus ancien édifice monumental connu au pays de Sumer. Cette ville passait
d'ailleurs pour l'une des plus anciennes dans la tradition de ce pays. À la fin du IIIe millénaire
av. J.‑C., le roi Ur-Nammu d'Ur restaure le complexe cultuel d'Enki / Ea, le dotant notamment
d'une ziggurat, dont le dernier roi connu à l'avoir restauré est Nabuchodonosor II de Babylone
au début du vie siècle av. J.-C.[26]. Le texte sumérien du Voyage d'Enki à Nippur, est une
célébration du temple d'Eridu dont il raconte la construction faite par le dieu en personne :
En ce temps-là, quand les destins eurent été arrêtés,
Le culte d'Enki / Ea à Eridu n'est pas bien connu parce que cette ville n'a pas livré beaucoup
de tablettes. Des informations appréciables proviennent d'Ur, où s'étaient exilés des
membres du clergé d'Eridu au xviiie siècle av. J.-C. à la suite de l'abandon de leur cité
d'origine. Ils officiaient dans le temple du grand dieu local Nanna mais y faisaient perdurer le
culte de leur grand dieu suivant les traditions de leur cité d'origine[28]. Le temple d'Enki/Ea
disposait d'une grande prêtresse (en, plus précisément désignée par les signes SAL.LAGAR
dont la lecture n'est pas comprise), comme cela est courant dans les grands sanctuaires
sumériens dédiés à des divinités masculines, où elle jouait le rôle symbolique d'épouse
terrestre du dieu. Le temple disposait d'un personnel cultuel spécialisé (purificateurs,
chantres, devins, exorcistes). Le clergé d'Eridu est sans doute à l'origine de plusieurs des
mythes et hymnes qui ont accompagné le succès d'Enki / Ea, qui forment un ensemble
participant de ce qu'on appelle parfois « théologie d'Eridu »[29].
Notes et références
2. P. Mander, « Les dieux et le culte à Ebla », dans G. del Olmo Lete (dir.), Mythologie et
religion des sémites occidentaux. Volume 1. Ébla, Mari, Louvain, 2008, p. 40-41
3. J.-M. Durand, « La religion amorrite en Syrie à l'époque des archives de Mari », dans G. del
Olmo Lete (dir.), Mythologie et religion des sémites occidentaux. Volume 1. Ébla, Mari,
Louvain, 2008, p. 222-226
5. Black et Green 1998, p. 76 pour les différentes créatures qui sont associées à Enki/Ea.
7. (en) A. Archi, « The God Ea in Anatolia », dans M. J. Mellink, E. Porada et T. Özgüç (dir.),
Aspects of Art and Iconography: Anatolia and its Neighboors. Studies in Honor of Nimet
Özgüç, Ankara, 1993, p. 27-33
8. F. Vallat, « La religion suso-élamite », dans M.-J. Stève, F. Vallat, H. Gasche, C. Jullien et F.
Jullien, « Suse », dans Supplément au Dictionnaire de la Bible n° 73, 2002, col. 537-538
13. (de) M. Dietrich, « Enki / Ea und El – Die Götter der Künste und Magie », dans T. R.
Kämmerer (dir.), Studien zu Ritual und Sozialgeschichte im Alten Orient. Tartuer
Symposien 1998–2004, Berlin et New York, 2007, p. 93–126
17. (en) H. A. Hoffner Jr., Hittite Myths, Atlanta, 1998, p. 63-65. Voir aussi (en) I. Rutherford,
« Ea and the Beast. The Hittite Text and its Relation to the Greek Poetry », dans M. Hutter
et S. Hutter-Braunsar (dir.), Hethitische Literatur. Überlieferungsprozesse, Textstrukturen,
Ausdrucksformen und Nachwirken, Münster, 2011, p. 217-226.
26. (en) M. D. Danti et R. L. Zettler, « Eridu », dans E. M. Meyers (dir.), Oxford Encyclopaedia of
Archaeology in the Ancient Near East, Volume 2, Oxford et New York, 1997, p. 258-260
28. D. Charpin, Le clergé d'Ur au siècle d'Hammurabi, Genève et Paris, 1986, p. 343-418
29. Par exemple (de) M. Dietrich, « Die Kosmogonie in Nippur und Eridu », dans Jahrbuch für
Anthropologie und Religionsgeschichte 5, 1984, p. 155-184 et (en) W. W. Hallo, « Enki and
the Theology of Eridu », dans Journal of the American Oriental Society 116/2, 1996, p. 231-
234
Bibliographie
(en) J. Black et A. Green, Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotamia, Londres,
1998
J. Bottéro, Mésopotamie, L'écriture, la raison et les dieux, Paris, 1997 (1re éd. 1987),
« L'intelligence et la fonction technique du pouvoir : Enki/Ea », p. 419-453
(en) H. D. Galter, « Aya », dans K. van der Toorn, B. Becking et P. W. van der Horst (dir),
Dictionary of Deities and Demons in the Bible, Leyde, Boston et Cologne, 1999, p. 125-127
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Enki et Ninmah
Inanna et Enki
Mythe d'Adapa
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Atrahasis
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