Plasticité
Plasticité
Plasticité
Généralités
Déformations élastiques :
Variations des espaces interatomiques et mouvements réversibles de dislocations. Ces déformations sont
instantanément réversibles, la configuration initiale est retrouvée après décharge.
Déformations visqueuses :
Poursuite de la déformation alors que la charge est constante, il n’y a plus d’équilibre. Le temps et les
vitesses de déformation jouent un rôle important dans les lois de comportement.
Ce phénomène est favorisé par l’activation thermique, on parle d’écoulement de fluage.
Déformations permanentes :
Mouvements irréversibles des dislocations. Déplacements par glissement dans les plans cristallographiques.
Ils ne modifient pas la structure cristalline, et le volume reste inchangé (incompressibilité plastique).
Ecrouissage : (consolidation)
Augmentation du nombre de points de blocage du mouvement des dislocations. Il vient contrecarrer
l’augmentation du nombre de dislocations, et modifie le seuil au-delà duquel les déformations ne sont plus
réversibles.
Restauration : (recouvrance)
Recristallisation par regroupement de dislocations de signe opposé. Il se produit dans le temps et est favorisé
par l’activation thermique.
- Traction (essai unidimensionnel
Techniques d’essais de caractérisation de la viscoélasticité :
¿ Essai d’écrouissage :
- Etirage de l’éprouvette au-delà de la limite d’élasticité Re .
- Suppression de l’effort ⟹ retrait élastique.
- Etirage de l’éprouvette, nouvelle limite élastique Re .
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Chapitre 2
Plasticité des barres
Essai de traction :
Essai 1 : ( σ < σ 0 )
- Domaine élastique, comportement réversible.
- Loi de comportement linéaire σ =E ε e
Essai 2 : ( σ =σ 0 )
- Impossible à réaliser physiquement car σ 0 est définie conventionnellement.
Essai 3 : ( σ > σ 0 )
- Décharge élastique à partir du point A effectuée parallèlement à la charge élastique.
- En B, il ne reste que la déformation plastique permanente ε p.
Série de charges-décharges :
- Lors des chargements consécutifs, la limité d’élasticité suit la courbe du chargement monotone.
- L’écoulement plastique ne modifie pas le module d’élasticité.
Ecrouissage isotrope :
- Dilatation homothétique du domaine d’élasticité par rapport au domaine initial.
- Limite d’élasticité en compression augmente comme celle de traction.
- Energie de déformation élastique absorbée de plus en plus importante et toujours identique en traction et en
compression.
Ecrouissage cinématique :
- Translation sans déformation du domaine d’élasticité initial.
- Effet Bauschinger (durcissement dans le sens de l’écoulement plastique et adoucissement d’égale
amplitude dans le sens de la décharge élastique).
- Amplitude constante du domaine d’élasticité.
- Energie élastique absorbée sans un sens est toujours différente de celle de l’autre sens.
Critère de plasticité :
- Conditions de plastification (seuil de plasticité σ s).
- Evolution du seuil en fonction des paramètres d’écrouissage.
¿ Si f ( σ ,h )< 0: l’état ( σ , h ) est dans le domaine d’élasticité.
¿ Si f ( σ ,h )=0: l’état ( σ , h ) se situe sur la frontière du domaine.
Autocontraintes :
Contraintes résiduelles obtenues après décharge complète d’une structure ayant plastifié. Elles ont pour
origine les déformations plastiques qui ne satisfont pas les équations de compatibilité. Ces contraintes
forment un système mécanique équilibré.
Résolution explicite d’un problème d’élasto-plasticité :
- Méthode analytique.
- Méthode des éléments finis.
- Résolution numérique :
¿ Equation incrémentale.
¿ Algorithme de projection.
Chapitre 3
Plasticité des poutres
Flexion simple :
Etude de la déformation :
- Pour F=F 1, la courbure tend vers l’infini. La poutre se comporte comme si elle était formée de deux
tronçons articulés.
Phase élastique : ( F ≤ F 0 )
¿ Continuité de la flèche et de la rotation en x=a.
¿ C.A.L. :
- Condition d’appui : v ( 0 )=0
l
- Condition de symétrie : v̇() 2
=0
¿ C.A.L. : l
- Condition de symétrie en x=
- Condition d’appui en x=0 2
- Continuité de la flèche et de la rotation en x=a.
Modèle simplifié – rotule plastique :
|~
σ|< ~
σ 1: rotule bloquée, comportement élastique ~
σ=EI ~ε
|~
σ|=~σ 1: rotule libre, moment constant ~
σ=± ~σ1
- Domaine des petites flèches avant plastification complète d’une section.
- Le modèle ne dit rien sur la répartition des contraintes σ xx .
- Calcul des charges limites (charges de ruine).
- Sélectionner le mécanisme de ruine réel comme état le mécanisme caractérisé par min ( λ l ).
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Chapitre 4
Calcul des courbes de capacité
(Méthode de la poussée progressive – Pushover)
Intérêt de la méthode :
- Vérification du rapport de sur-résistance.
- Identification du mécanisme de ruine et distribution des dommages.
- Evaluation de la performance structurale des bâtiments existants ou renforcés.
Principe :
- Pousser la structure jusqu’à l’effondrement afin de déterminer l’effort maximal auquel elle peut résister.
- Analyse statique non linéaire.
- Chargement appliqué de manière progressive jusqu’à atteindre la rupture.
Résultats :
- Courbe de capacité et demande sismique.
- Demandes réalistes dans les éléments fragiles ou sur-sollicités.
- Demandes en déformations pour les éléments qui doivent se déformer inélastiquement pour dissiper
l’énergie sismique.
- Palier de ductilité globale et ductilités locales.
- Séquences de formation des nœuds plastiques et mécanisme de ruine potentiel.
- Déplacements inter-étages et effet P− Δ.
Procédure :
1) Définition de la structure (modèle numérique 2D ou 3D [géométrie, éléments structuraux, nœuds]) et loi
de comportement des nœuds plastiques.
2) Définition de la distribution de la force modale (uniforme, triangulaire, modes supérieurs, etc.)
3) Détermination de la demande sismique (spectre de réponse élastique A-D).
4) Analyse statique non-linéaire (détermination de la courbe de capacité) :
- Modèle 1).
- Charges de gravité constantes +¿ distribution de forces latérales 2) appliquées d’une manière monotone
croissante.
- Choix d’un nœud de contrôle permettant de suivre le déplacement de la structure.
- L’effort tranchant à la base en fonction de ce déplacement permet d’obtenir la courbe de capacité de la
structure.
5) Transformation en un système équivalent à 1DDL :
- Système à 1DDL équivalent de masse m ¿ et de période T ¿ qui permet d’associer les résultats de la courbe
de capacité ( V −δ ) (offre de déformation) à la demande de déformation.
6) Courbe de capacité de la structure A-D et déplacement cible 1DDL :
- Transformer la courbe de capacité en courbe A-D pour 1DDL en divisant l’effort tranchant par la masse
équivalente.
- Le déplacement cible est le point d’intersection de la courbe de capacité et la courbe de demande
représentée par le spectre réduit inélastique.
7) Détermination du déplacement cible pour le système à PDDL et évaluation de la demande.
8) Evaluation de la performance et analyse des dommages :
- Comparaison des demandes en déformation aux capacités maximales admissibles.
- Comparaison de la demande en force à la capacité de résistance.