TP 5

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AFAKHSSI Hafsa

AHASBI Anas
FAHMI Mohammed

TP N°5 : Initiation à l’étude micrographique

Objectifs :
Ce TP avait pour objectif de connaitre la technique de microscopie optique et son Utilisation pour l’analyse des
microstructures des métaux et des alliages ainsi qu’illustrer

L’aspect microstructural d’alliage monophasé́ , appréhender la mesure de la taille de grain et analyse les
modifications résultantes du mode de fabrication et les effets du recuit.

3.1 Alliages monophasés :


3.1.1 Trombones de bureau :
a. représentation schématique les structures observées
Écroui :
Recuit à 400°C : Recuit à 500°C :

Recuit à 600°C : Recuit à 700°C :


b. Définition de « recuit de recristallisation »
Le recuit de recristallisation est un processus de recuit appliqué à un métal travaillé à froid
afin d’obtenir la nucléation et la croissance de nouveaux grains sans changement de phase. Ce
traitement thermique permet d’éliminer les résultats de la déformation plastique intense des
pièces hautement profilées formées à froid. Le recuit est efficace lorsqu’il est appliqué aux
aciers durcis ou travaillés à froid, dont la structure se recristallise pour former de nouveaux
grains de ferrite.

c. Conclusion :
d'après les recuits de trombones aux différentes températures, que plus la température à
laquelle on recuit le trombone est élevée, plus la recristallisation de celui-ci est importante.
On se trouve alors dans le cas d’un procédé de recuit de cristallisation.

d. Pour qu’une structure se recristallise il faut lui apporter de l’énergie (thermique dans
notre cas). Le recuit apporte de la stabilité au composant. Lorsque la pièce n’est pas déformée
plastiquement, elle est dans un état stable. Donc, la pièce ne va pas se recristalliser.

3.1.1 Éprouvette de traction à section variable


a. L’effort normal appliqué sur les deux côtés de l’éprouvette va nous permettre
d’obtenir la variation de section. En effet, la contrainte est inversement proportionnelle à la
surface de la section. La section la plus petite sera alors la plus sollicitée, donc la section la
plus faible.

b. Représentation schématique
La tête de d’amarrage :
La zone de rupture :

On observe que les grains se compressent en allant de la tête d’amarrage à la zone de


rupture.
c. D’après ce qu’on a vu dans le cours, quelques grains qui se trouvent dans le mi-
chemin entre la tête d’amarrage et la zone de rupture subissent une dislocation ; ce qui leurs
donnent un déplacement qui engendre la déformation de la structure dans une surface précise.
Ce qui explique que les gros grains ont eu plus de risque de se déformer.

d. La moitié recuite
La tête de d’amarrage :

La zone intermédiaire :
La zone de rupture :

On observe un grossissement important des grains situés au mi-chemin.

e. Puisque l’échantillon subit de la traction et les gros grains sont les plus sollicité,
alors ces derniers subissent le plus de l’allongement (déplacement). Quant aux petits grains,
ils remplissent l’espace entre les gros grains parce qu’ils ne sont pas assez influencés par la
déformation.
Sur les alliages écrouis, l’adoucissement par recristallisation augmente avec le taux d’écrouissage
avant recuit. L’augmentation du taux d’écrouissage permet d’avoir la température minimale
nécessaire pour obtenir une recristallisation. Un taux d’écrouissage minimal du produit est
nécessaire pour éviter un grossissement anormal du grain lors des recuits de recristallisation. «
l’écrouissage puis le recuit ont pour influence de grossir très nettement la taille des grains ».

f. L’écrouissage puis le recuit sert à grossir nettement la taille des grains.


3.1.3 Boulons :

a. Boulon Adx R 750°C

Boulon Adx R 950°C


750°C : On remarque que la ferrite au voisinage de la cémentite a été austénitisée, donc les
gros grains n’ont pas été régénérés.
950°C : Austénitisation complète et donc affinement du grain.

b. Les macles sont des groupements de deux ou plusieurs cristaux d’une même
espèce où la disposition des cristaux les uns par rapport aux autres présente une relation
géométrique remarquables.

Une macle mécanique est une macle qui se forme à la suite d’une action mécanique. Elles
sont notamment caractérisées par des lignes parallèles à l’intérieur d’un grain.

c. Oui, on peut observer quelques macles mécaniques très fines après les deux
traitements, on peut donc déduire que les macles disparues en augmentant la
température.

d. La différence entre les deux traitements thermiques est la température du recuit


(750°C et 950°C). On observe que les grains sont plus gros pour le traitement à 750°C et
L’échantillon recuit à 950°C a subi une austénitisation. On déduit que les énormes grains
ferriques ont donc donné chacun naissance à plusieurs grains d’austénite, d’où l’affinement
des grains.

3.1.4 Soudures :

a. Soudage : opération consistant à réunir deux ou plusieurs parties constitutives d'un


assemblage de manière à assurer la continuité entre les parties assemblées, soit par chauffage,
soit par intervention de pression.

b. Dans la région formée par le matériau d’apport, on observe une structure


basaltique. Les macles de déformation et les grains sont désordonnés et sont orientés
aléatoirement dans la zone formée par le matériau d’apport.
c.
La zone intermédiaire :

Le matériau brut :
Entre la région formée par le matériau d’apport et le matériau brut, il y a des changements
microstructuraux : la microstructure est plus désordonnée pour le matériau d’apport alors que
pour le matériau brut, les grains sont plus organisés et nets. On remarque aussi que cette zone
devient non-homogène et non-isotrope et plus fragile.

3.1.5 Laiton de décolletage :


Il existe plusieurs teneurs pour Cu, Zn et Pb par exemple pour le laiton de décolletage il y’a :
Cu Zn39 Pb1
Cu Zn39 Pb1
Cu Zn 40 Pb3
Cu Zn 38 Pb2

3.2 Alliages binaires :


Les alliages binaires sont des composés formés de métal et d’un second élément qui peut être
un autre métal ou un autre élément tel que le carbone (Fer Carbone par exemple). Ces alliages
binaires permettent d’obtenir les caractéristiques que les matériaux purs ne permettent
pas. On avait déjà traité un cours intitulé Débuter la métallurgie :

3.2.1 Pb – Sn :

Pour 30%Sn

Pour 63%Sn
Pour 85%Sn

La micrographie ne montre qu’un seul type de grains. Lorsqu’un métal pur en fusion est
refroidi, le changement de phase s’effectue toujours à une température fixe : le point de
fusion. Au point de fusion, les deux phases liquide et solide coexistent. La détermination de
ce point s’effectue en enregistrant la courbe de refroidissement (température en fonction du
temps). Un palier isotherme est d’autant plus marqué que le refroidissement est lent et que la
masse du métal est grande.

Le diagramme de phase est bien connu. La solubilité à l’état solide du plomb dans l’étain est
faible (inférieure à 0,3 % en masse d’étain à la température ambiante). Celle de l’étain dans le
plomb varie beaucoup au voisinage de 150 ˚C, ce qui provoque un effet thermique important
qui a fait l’objet d’études poussées.

4.4.1 Al – Si :
Exemple :

α : solution solide de silicium dans l'aluminium (cfc, a = 4,04 Å) ;


β : solution solide d'aluminium dans le silicium (cfc, a = 5,43 Å).

Conclusion :

Ce TP nous a permis d'observer les différentes microstructures que nous avions vues en cours. On a pu voir
les différentes microstructures (allonges, gros/petits grains, ...) en fonction des contraintes mécaniques, les
traitements thermiques, assemblages etc.

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