Risques et Précautions liés au Matériel

TUYAUTERIE - ROBINETTERIE - MATÉRIEL DE STOCKAGE D1 -2/B

ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ DANS LE STOCKAGE
Ingénieurs en DES GAZ LIQUÉFIÉS
Sécurité Industrielle

I - PROTECTION CONTRE LES SURPRESSIONS ET LES DÉPRESSIONS ............................. 1

1 - Soupapes de respiration .............................................................................................................. 1

2 - Soupapes de sûreté .....................................................................................................................2

II - PROTECTION EN CAS D’INCENDIE ....................................................................................... 8

1 - Rampes de pulvérisation.............................................................................................................. 8
2 - Système déluge ...........................................................................................................................9
3 - Cuvette de rétention .....................................................................................................................9
4 - Isolation anti-incendie...................................................................................................................9
5 - Protection par enceinte en béton armé ou enfouissement........................................................... 9

III - SÉCURITÉ COMPLÉMENTAIRE DES CANALISATIONS D’EXPLOITATION EN PHASE

LIQUIDE .................................................................................................................................. 10

1 - Clapet hydraulique de sécurité ...................................................................................................10

2 - Clapet limiteur de débit...............................................................................................................14

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PP STT - 00599_A_F - Rév. 2 04/08/2005

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III - SÉCURITÉ COMPLÉMENTAIRE DES CANALISATIONS D'EXPLOITATION EN PHASE

LIQUIDE
Pour maîtriser toute fuite accidentelle sur les canalisations d'exploitation en phase liquide, la
réglementation impose un dispositif de sécurité qui peut être :

- un robinet à fermeture télécommandée ou automatique

- un dispositif d'injection d'eau dans le réservoir si les conditions de service le permettent
pour substituer une fuite d'eau à une fuite de gaz liquéfiés
- un clapet de retenue ou d'excès de débit ou tout autre moyen équivalent
- un clapet hydraulique de sécurité
De plus pour éviter tout problème de suremplissage une première sécurité de niveau haut ferme la vanne
d’entrée de produit et la deuxième sécurité de niveau très haut ferme les clapets hydrauliques de sécurité.

1- CLAPET HYDRAULIQUE DE SÉCURITÉ (WHESSOE)

a - Rôle du clapet hydraulique
Les clapets sont installés sur les tuyauteries d’une capacité de gaz liquéfiés, ou à l'intérieur même de
la capacité (solution préférable), en vue d’éviter, entre autre, toute contribution du produit stocké
à un incendie en cours.
Ils équipent aussi bien les lignes de vidange - remplissage liquide que les lignes concernant la phase
gazeuse.
Le schéma ci-dessous montre le principe d'une installation type.

Ligne d'équilibre
(phase gaz)

Fusible

1
2
D SEC 1259 A

Ligne de remplissage/vidange
Air instrument
ou azote
1 Clapet hydraulique interne
3
2 Robinet manuel 3 voies (mise en service, …)
Pompe Caisse à huile
à huile de commande
3 Relais oléo-pneumatique
(≅20 l)

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Les planches 1 et 2 illustrent les différents équipements de sécurité que l'on trouve sur les stockages de GPL.

I- PROTECTION CONTRE LES SURPRESSIONS ET LES DÉPRESSIONS

Tout réservoir sous pression est protégé contre un excès de pression par une ou plusieurs soupapes de
sûreté limitant sa pression interne :

- en cas de problèmes dus au procédé (suremplissage, produit de tension de vapeur plus

élevée que la normale, excès de pression dû à la présence d’azote incomplètement purgé
au moment du remplissage initial, etc.)

- en cas d’échauffement anormal dû à un incendie

Ces deux fonctions peuvent être accomplies soit pas un même groupe de soupapes, soit par deux groupes
distincts de soupapes (soupapes d’exploitation et soupapes de sûreté incendie).

Lors d’opérations de transfert ou de variation de température d’un bac cryogénique à toit fixe il doit y
avoir communication entre la phase gazeuse et l’atmosphère. Ce type de bac est donc équipé de soupapes
de respiration à double effet.

1- SOUPAPES DE RESPIRATION
À l’intérieur d’un bac cryogénique, les soupapes de respiration autorisent de légères surpression et
dépression fonction de la construction du bac. Elles permettent ainsi de limiter les évacuations
gazeuses ou les entrées d’air en cas d’incidents uniquement.

Les schémas ci-dessous illustrent le fonctionnement de 2 types de soupapes.

Carter de
protection Vapeur
de produit
Couvercle

Siège
Clapet
Air
2
Corps

Air
1
Air Air Clapet Siège
2 Air
1
Air Liaison avec le bac
Vapeur de Exemples de soupapes à double effet
produit Grille de protection
D MEQ 029 A

D MEQ 028 A

Air
Clapet 1 protection contre une dépression

Vapeur de Clapet 2 protection contre une surpression

produit

Soupapes de respiration double effet sur bac cryogénique

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2- SOUPAPES DE SÛRETÉ
Il existe plusieurs types de soupapes de sûreté, en particulier :
- les soupapes conventionnelles
- les soupapes équilibrées

a - Soupapes conventionnelles

• Description

Les soupapes se composent :

- d'un corps en acier moulé équipé de deux jonctions ; l'une reliée en amont vers
l'équipement à protéger, l'autre vers le réseau évacuant la surpression soit vers
l'atmosphère, soit vers un réseau de torche
- d'un chapeau
- d'un équipage mobile constitué par le clapet, la tige et le ressort, ainsi qu'un ensemble de
tarage de la pression d'ouverture

Bouchon vissé

Tige

Vis de réglage

Rondelle Le ressort est réglé de façon à

de ressort maintenir la pression de début
Chapeau d'ouverture au plus égale à la
fermé Ressort pression maximale en service
(appelée aussi Pression de Calcul
Plaque PC) de l'équipement protégé.
d'identification
Cette pression est la pression de
tarage de la soupape ou pression
Rondelle de levée.
de ressort
Lorsque la soupape décharge,
l'équipage mobile et le chapeau
sont, par construction, en contact
Guide avec le fluide évacué.
Tête de tige
Porte-clapet
Bague
de réglage
Clapet
Vis
d'arrêt
D MEQ 1053 B

Corps

Buse

Soupape de sûreté conventionnelle

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• Fonctionnement

Le diagramme suivant illustre le fonctionnement d'une soupape conventionnelle à ressort.

On peut noter qu'une soupape à ressort nécessite jusqu'à 10 % de surpression pour atteindre sa
pleine levée donc son plein débit.

Blow down Surpression

100%
Course de levée du clapet (%)

Fermeture
80% xi
ma
60% e
ve rtur
40% Ou

20%

D MEQ 1433 A
0%
-10% -8% -6% -4% -2% 2% 4% 6% 8% 10%
Pression
Pression de refermeture Pression de début d'ouverture
d'ouverture Pression d'ouverture
(ou pression de levée) maximale autorisée

Diagramme d’ouverture de la soupape en fonction de la pression

À cause de la technologie employée,

FR Contre pression PA lorsque la soupape décharge face à une
contre-pression PA (telle que pression du
collecteur aval ou contre-pression créée
PA par les pertes de charge lors de
l’écoulement du fluide évacué), celle-ci
s’oppose à l’ouverture du clapet et
s'ajoute à la force exercée par le ressort.
PA Si la contre-pression est constante on en
D MEQ 2047 B

tient compte lors du tarage du ressort en

diminuant d’autant la force qu’il exerce.

Si la contre-pression n’est pas constante,

la pression d’ouverture est alors variable.

Il en résulte que le système protégé peut être soumis à des contraintes excessives lorsqu’il se trouve
dans des conditions accidentelles.

Ce type de soupape ne doit être utilisé que lorsque la contre-pression est constante.

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b - Soupapes équilibrées à soufflet

Bouchon vissé De conception identique aux

soupapes conventionnelles, ces
Tige soupapes comportent un soufflet
supplémentaire qui :
Vis de réglage
- protège le ressort et
Rondelle l’ensemble mobile supérieur de
de ressort l’action corrosive, encrassante,
Chapeau figeante, etc. du fluide avec
fermé Ressort lequel la soupape est en contact

Plaque Trou fileté - élimine l’effet de la contre-

d'identification pression PA variable en aval

Rondelle
de ressort

La section efficace du soufflet est

sensiblement égale à la surface du
Guide clapet sur la buse et annihile donc
les effets de la contre-pression sur la
Tête de tige pression de tarage.
Porte-clapet
Soufflet Bague
de réglage
Clapet
Vis
d'arrêt
Corps
D MEQ 1054 B

Buse

PAtm.
Contre pression PA

PA

PA
D MEQ 2047 C

Soupape de sûreté équilibrée à soufflet

L’intérieur du soufflet est mis à l’atmosphère par un trou percé dans le chapeau de la soupape.

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c - Soupapes jumelées

Lorsque plusieurs soupapes sont disposées en parallèle, elles sont munies d'un dispositif de sécurité
empêchant de les isoler simultanément de la capacité qu'elles protègent.

Cela peut être :

- un système de serrure et de clés,

Sur chaque vanne existe une double serrure ou 2 serrures séparées. Dans l'une des
serrures, une clé reste toujours prisonnière, cette dernière libérée par une manoeuvre
d'ouverture ou de fermeture permettra de continuer la manoeuvre,
- un système d'interlock mécanique : barre, etc.,
- un système de robinet de jumelage à 3 voies (dans le cas de 2 soupapes),

Soupape en service Soupape isolée

S S
S

Clapet
Garnitures Fouloir

D MEQ 1047 B
Bouchon SOUPAPE

2 EN SERVICE
1
de purge
SVR
IN SERVICE

Siège

Robinet de jumelage à 3 voies

d - Réglementation

• Cas d'un réservoir équipé d'un groupe unique de soupapes

Quand le réservoir a une capacité supérieure à 50 m 3, il doit être équipé d'au moins 2 soupapes dont
la pression de levée est au plus égale à la PS (ou PC) L'ensemble doit être capable d'évacuer le débit
M à une pression au plus égale à 110 % de la PS.
avec :
PS = Pression Maximale en Service
PC = Pression de Calcul
3
M = (débit de vapeur à évacuer en cas d'incendie sur l'équipement) x
2

Pour les opérations d'entretien, il est toléré de retirer l'une d'entre elles à condition que la soupape
2M
restant en service soit capable d'évacuer un débit égal à à 110 % de la PS. La mise hors service
3
simultanée de plus d'une soupape doit être rendu impossible.

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• Cas d'un réservoir équipé de 2 groupes de soupapes

Le réservoir doit être équipé d'au moins 2 soupapes d'exploitation et 2 soupapes de sécurité incendie.

Les soupapes d'exploitation doivent avoir une pression de levée au plus égale à la PS et capables
d'évacuer le débit de suremplissage possible (correspondant au débit de pompage) à 110 % de la PS.

Les soupapes de sécurité incendie doivent avoir une pression de levée au plus égale à 110 % de la
PS et être capables d'évacuer le débit M à 115 % de la PS. Les remarques du cas précédent restent
bien entendu valables.

• Ligne de purge

Lorsque la soupape crache à l'atmosphère elle doit être surmontée d'une cheminée d’évent d'au
moins 2 m. Si l'intérieur de la cheminée n'est pas protégé en permanence contre la pluie, une ligne de
purge d'eau doit être prévue et conçue de manière à éviter en cas de feu, l'effet chalumeau sur la
paroi du réservoir.

Effet chalumeau en
Purge d'eau
cas d'incendie
D SEC 1254 A

Montage interdit Montage recommandé

00599_A_F

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e - Utilisation des soupapes

• Après travaux

Vis de blocage – vérifier le démontage d'éventuelles vis de

blocage de la tige (mis en place sur le chapeau
lors de l'épreuve hydraulique de lignes ou de
capacités sans démontage de la soupape).
D MEQ 1434 A Celui-ci rendrait la soupape inopérante.

– s'assurer que toutes les soupapes ont été remontées et qu'elles correspondent à
l'équipement concerné (attention aux inversions). Les références et la pression de tarage de
chaque soupape sont notées sur la plaque d'identification.

• En marche normale : cas des soupapes à soufflet

Dans le cas d’une rupture du soufflet ou d’une fuite par son joint, le fluide présent dans le collecteur
aval s’établit dans le chapeau.

D’une part l’équipage mobile n’est plus protégé de la corrosion ou de l’encrassement ; d’autre part la
contre-pression éventuelle peut modifier le tarage de la soupape.

Afin d’éviter les ennuis qui risquent d’en découler des vérifications fréquentes de l’état du soufflet sont
indispensables. Elles doivent pouvoir s’effectuer sans dépose et sans isolement de la soupape.

Le procédé le plus simple consiste à installer une ligne d’évent sur le chapeau, si le soufflet est percé,
la pression du collecteur aval s’échappe à l’évent.

Un autre procédé à monter en pression le chapeau par l’orifice d’évent (1 bar maximum) à l’aide de
gaz inerte par exemple. Si la pression demeure constante pendant deux à trois minutes, le soufflet est
considéré comme étanche.

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II - PROTECTION EN CAS D'INCENDIE

1- RAMPES DE PULVÉRISATION
La protection incendie des réservoirs aériens est assurée par des rampes de pulvérisation d'eau
permettant le refroidissement des parois (en particulier de celles situées au-dessus du niveau liquide).

Buse d'arrosage

Couronne d'arrosage

Pulvérisateurs au sol
5,4 m

créant ne atmosphère D PPC 009 E

d'eau atomisée

EAU INCENDIE

Piège à cailloux

RO

Filtre
D SEC 1258 A

Rampes d'arrosage sur sphères et cigares

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La réglementation française impose un débit minimum d'arrosage de 10 l/min/m 2 de surface de

réservoir pour assurer un refroidissement correct.

Si le réservoir est en contact avec une flamme sur une zone localisée, il se peut que ce débit soit
insuffisant. De plus une soudure mal ébarbée au sommet peut laisser à l'équateur un secteur de
plusieurs mètres carrés sans arrosage.

Des débits de l'ordre de 15 l/min.m2 sont préférables.

2- SYSTÈME DÉLUGE
Dans certaines installations, des systèmes "déluge" zénithaux permettent d'arroser les réservoirs
avec une grande quantité d'eau.

L'eau ruisselle du sommet du réservoir (sphère en particulier) puis le long des zones d'attache des
supports.

3- CUVETTE DE RÉTENTION
Destinée à confiner une fuite de gaz liquéfiés, la cuvette de rétention est déportée pour éviter
l'accumulation sous la capacité de stockage. De plus le sol est en pente pour permettre l'écoulement
de la fuite vers un lieu "sans risque".

4- ISOLATION ANTI-INCENDIE
La protection d'un réservoir par un isolant thermique (calorifuge) ou un matériau anti-feu permet de
limiter les risques en cas d'incendie.

5- PROTECTION PAR ENCEINTE EN BÉTON ARMÉ OU ENFOUISSEMENT

Certaines sphères sont protégées contre les "missiles" (débris dus à l'explosion d'un équipement
voisin). Cette technique assure aussi une protection contre les radiations d'un incendie voisin mais n'a
aucun effet positif en cas d'incendie sous la sphère.

Le stockage sous talus, mis à part les problèmes de corrosion, est une excellente solution car
l'exposition au flux thermique est moindre.

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Le clapet de sécurité est maintenu ouvert par une pression d'huile et permet le passage du fluide.

Par manque de pression d'huile, il se ferme sous l'action d'un ressort de rappel. La fermeture est
immédiate, empêchant ainsi toute fuite de produit.

b - Description et fonctionnement

Le clapet hydraulique peut être monté :

– soit directement sur la tuyauterie à l'aide de 2 brides standard (PN 50)

– soit par l'intermédiaire d'une enveloppe extérieure.

Arrivée
d'huile Cylindre Conduite
Conduite Corps
Embase
Côté stockage

D ANA 042 A
Vue générale d'un clapet hydraulique Enveloppe extérieure
avec enveloppe extérieure

Les vues extérieures et en coupe d'un clapet en position ouverte sont représentées ci-dessous.

D MEQ 1437 A

Vue extérieure d'un clapet Vue en coupe d'un clapet

hydraulique; en position ouverte hydraulique, en position ouverte

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D 1 -2/B

Les pièces essentielles du clapet sont :

– une embase bride

– un cylindre mobile
– un piston fixe
– un ressort
– des joints d’étanchéité

Pour ouvrir le clapet de sécurité, il faut que la force exercée par la pression d’huile (quelques
dizaines de bars) arrive à vaincre les forces antagonistes créées par le ressort et la pression
régnant dans le stockage. Si la pression d’huile est suffisante, le cylindre est décollé du siège et le
liquide peut circuler dans les deux sens.

En cas de chute de pression du circuit hydraulique, le cylindre vient en contact avec le siège et assure
l’étanchéité.

Absence de
pression d’huile Pression d’huile

Fusible Course Joint Fusible Course

Cylindre
mobile Joint torique

Circulation du
Piston fluide
Ressort fixe

D MEQ 1438 A

Embase Corps Embase Corps

Clapet fermé Clapet ouvert

Pour des raisons de sécurité, le constructeur recommande de n’ouvrir les clapets que pendant les
opérations d'exploitation et de les manœuvrer au moins une fois par semaine.

Pour faciliter l'ouverture du clapet, il est conseillé d'équilibrer les pressions amont-aval (par exemple en
fermant le robinet vanne manuel placé sur la tuyauterie).

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D 1 -2/B

c - Circuit hydraulique de commande

Le circuit hydraulique avec ses auxiliaires possibles (pompes alternatives de mise en pression
manuelles ou à moteur, électrovanne, relais oléo-pneumatique, réseau d’air, bouteille
antipulsatoire, …) est adapté aux besoins de l’utilisateur. Il est sensiblement différent d’une usine à
l’autre.

À titre d’exemple, un circuit hydraulique équipé d’un relais oléo-pneumatique est représenté ci-
dessous.

HS
AUTOMATISME
DE SÉCURITE Azote
Air (4 à 6 bar)
RO
PSH PSL 4 s
65b 50b

Electrovanne
A
B 3
Atm
C Fusibles
Retour d'huile
Capacité
Circuit pression
Clapet interne
Caisse à huile de sécurité

D SEC 1256 A
1

Exemple de circuit de commande du clapet de sécurité

Air ou azote comprimé

Membrane
Piston mobile d'air Le relais oléo-pneumatique joue le rôle
d’une vanne 3 voies équipée d’un
servomoteur pneumatique :
Joint torique
De pompe A
Piston d'huile
Pression d'air : A↔ B
ou d'azote C fermé
Vers clapet B
Joint torique Absence d'air : B↔ C
ou d'azote A fermé

Ressort
D MEQ 1439 A

C
Retour huile

Relais oléo-pneumatique
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D 1 -2/B

Si la pression d’air est suffisante, le relais oléo-pneumatique maintient ouvert le circuit d’huile
(Position A → B).

Si la pression d'air est insuffisante ou nulle, le relais oléo-pneumatique se ferme et décomprime le

circuit d'huile vers la caisse à huile (Position B ↔ C), ce qui entraîne la fermeture du clapet de
sécurité.

La perte de la pression d'air peut être due à :

– la fusion des fusibles (75°C) du réseau maillé d'air en cas d'incendie
– la défaillance de la production d'air instrument ou d'azote
– le basculement de l'électro-vanne ➃ par l'automatisme de sécurité (niveau très haut dans
le stockage, détection gaz, commande de la SdC, …) ou par le coup de poing local.

2- CLAPET LIMITEUR DE DÉBIT

a - Rôle du clapet limiteur de débit

Le clapet installé sur chacune des tubulures du réservoir de stockage, se ferme automatiquement dès
que le débit (liquide ou gazeux) dépasse une certaine valeur.

Il confine le réservoir lorsqu'il y a fuite importante ou rupture en aval.

b - Description et fonctionnement

Un clapet mobile est placé dans la veine d'écoulement du fluide. Ce dernier exerce une poussée en
opposition avec la force exercée par un ressort.

Clapet

Vo
2Vo
Fo 4Fo 10Fo
D MEQ 1440 A

Orifice Ressort

La force du ressort est supérieure à la La poussée du fluide est proportionnelle La poussée du fluide est supérieure à la
poussée F0 due à l'écoulement du au carré du débit force du ressort
fluide

Clapet en position normale Déplacement du clapet dû à une Fermeture du clapet due à un

augmentation acceptable du débit excès de débit

Après fermeture du clapet, la réouverture n'est possible qu'après équilibrage des pressions amont-aval
par robinet de by-pass ou par fuite interne (orifice calibré).

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D 1 -2/B
ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ DANS LE STOCKAGE DES GPL

— Planche n°1 —

ALIMENTATION GPL

Eau
incendie
2 PSL
Air
5
1 Explosimètres LSHH

LSHH
XV 1 4
AUTOMATISMES
DE SÉCURITÉ
V 101

1 XV XV
4 1 6

SOUTIRAGE
XV 2
3

5 XV 3

LSHH 4
Vanne motorisée pneumatique
1 à sécurité positive
V 102
2 Injection d'eau

3 Clapet limiteur de débit

1
4 4 Clapet interne "Whessoe"
D PPC 007 B

SOUTIRAGE
XV 4 5 Soupapes
3

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 Réseau eau incendie

00599_A_F
PROTECTION INCENDIE DANS LE STOKAGE DES GPL Rideau d'eau

— Planche n°2 —

V 101
XV 6
P 100
VM
s s
XV 5 XV 6
VM VM

P 101
16

VAPEUR

VM
AIR

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V 102 AIR
P 102
PSL RO
(6 mm)

Explosimètre Comptage
PROTECTION INCENDIE
D SEC 1257 A

Réseau eau incendie

D 1 -2/B