Fiscalite Des Personnes Physiques PDF
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PHYSIQUES
MASTER PROFESSIONNEL
SEMESTRE 1
CONTENU
La fiscalité des personnes physiques porte sur:
- La fiscalité des ménages;
- La fiscalité des entreprises.
LE CONTRIBUABLE PERSONNE
PHYSIQUE
L’assiette (les éléments sur lesquels porte
l’impôt) du contribuable personne physique
repose sur deux éléments:
- Les revenus,
- Les bénéfices.
LES REVENUS
La notion de revenu, qui est celle des économistes
c'est-à-dire que le revenu est l’enrichissement
constaté pendant une période donnée chez le
contribuable (tout ce qu’il peut dépenser sans
s’appauvrir).
Cette conception du revenu permet d’imposer les
avantages en nature, ainsi que les revenus
virtuels (loyers perceptibles si le contribuable
avait loué son immeuble) et aussi de déduire les
charges afin de tenir compte de l’enrichissement
effectif.
LES BENEFICES
Les profits tirés de l'exercice d'une profession
commerciale, industrielle ou artisanale.
Ils concernent les personnes physiques ou
morales exerçant une activité économique
rendant obligatoire la tenue d’une
comptabilité.
FISCALITE DES PERSONNES PHYSIQUES
Les personnes physiques sont imposées en
fonction de leurs revenus, de leurs bénéfices
et de leur capital.
L’imposition des bénéfices et revenus des
personnes physiques emprunte la forme de
l’impôt sur le revenu.
L’imposition du capital emprunte la forme des
droits d’enregistrement.
REVENUS CATEGORIELS
La nécessité d’opérer, pour chaque élément de revenu, la déduction
des frais et charges correspondants dans des conditions sinon
simples, du moins cohérentes, est à l’origine du maintien dans la loi
de différentes « sortes » de revenus appelés revenus catégoriels.
Obéissant à des règles qui leur sont normalement particulières, ces
revenus sont limitativement énumérés par la loi :
• Les traitements, salaires indemnités, émolument, pensions et
rentes viagères,
• Les revenus fonciers,
• Les revenus de capitaux mobiliers,
• Les bénéfices industriels et commerciaux,
• Les bénéfices des exploitations non commerciales et revenus
assimilés,
• Les bénéfices des exploitations agricoles.
FISCALITE DES MENAGES
Elle relève de l’impôt sur le revenu et porte sur
les catégories suivantes:
- Les traitements, salaires, rentes viagères et
émoluments;
- Les revenus fonciers;
- Les revenus de capitaux mobiliers.
Le champ d’application matériel de
l’impôt sur le revenu
Le revenu est l’enrichissement constaté pendant
une période chez le contribuable (tout ce qu’il
peut dépenser sans s’appauvrir). Cette
conception du revenu permet d’imposer les
avantages en nature, ainsi que les revenus
virtuels (loyers perceptibles si le contribuable
avait loué son immeuble) et aussi de déduire
les charges afin de tenir compte de
l’enrichissement effectif (Déductions)
REVENUS IMPOSABLES (article 54 CGI)
Sous réserve des dispositions des conventions fiscales
internationales, l’impôt est dû chaque année en raison des
bénéfices ou revenus nets que le contribuable réalise ou
dont il dispose au cours de la même année.
Le revenu net servant de base à l’impôt est constitué par
l’excédent du produit brut y compris la valeur des profits et
avantages en nature sur les charges et dépenses effectuées
en vue de l’acquisition et de la conservation du revenu.
L’impôt sur le revenu frappe le revenu net global du
contribuable sous déduction des charges autorisées à
l’Article 55, le revenu net global est constitué par le total
des revenus nets catégoriels .
Le champ d’application territorial de
l’impôt sur le revenu
Le système fiscal sénégalais consacre le principe de territorialité de l’impôt, il
distingue deux catégories de personnes physiques :
Les personnes fiscalement domiciliées au Sénégal c'est-à-dire : les personnes
qui ont au Sénégal leur foyer d’habitation permanente ou leur lieu de
séjour principal ; les personnes qui exercent une activité professionnelle, à
moins qu’elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre
accessoire ; les personnes qui, sans disposer au Sénégal d’une habitation
permanente, ont néanmoins au Sénégal le lieu de leur séjour principal ; les
personnes se trouvant en congé hors du Sénégal au 1er janvier de l’année
de l’imposition et pour lesquelles le Sénégal demeure la résidence qu’elles
avaient en raison de leurs fonctions avant leur départ en congé ; les
fonctionnaires ou agents de l’Etat exerçant leurs fonctions ou chargés de
mission dans un pays étranger s’ils ne sont pas soumis dans ce pays à un
impôt personnel sur l’ensemble de leurs revenus .
• Les personnes physiques non domiciliées au Sénégal, mais y disposant de
revenus de source sénégalaise : elles sont passibles de l’IR sous réserve
des dispositions internationales relatives aux doubles impositions.
Effets des dispositions internationales
relatives aux doubles impositions
Les conventions internationales contre les
doubles impositions permettent au
contribuable non résident fiscal de ne pas
supporter deux fois le poids de l’impôt.
Le champ d’application personnel de
l’impôt sur le revenu
Au Sénégal, l’impôt sur le revenu frappe un contribuable isolé,
qui fait l’objet d’une imposition personnelle. Ainsi chaque
contribuable est imposable à l’impôt sur le revenu, tant en
raison de ses bénéfices et revenus personnels que de ceux
de ses enfants et des personnes considérées comme étant
à sa charge. Depuis l’instauration de la parité en 2004, la
notion de foyer fiscal n’existe plus contrairement en France.
L’article 208 du CGI dispose que « les retenues sont effectuées
au nom du salarié. Ce dernier est imposable au taux prévu
pour sa catégorie, pour lui-même et son conjoint ou ses
conjointes ne disposant pas de revenus. Les enfants salariés
d’au moins quatorze (-14) ans sont personnellement
imposables».
DROIT PROGRESSIF
Pour le calcul de l’impôt, le revenu imposable,
arrondi au millier de franc inférieur, est soumis au
barème progressif suivant:
• 0-630 000 = 0%
• 630 001 – 1 500 000 = 20%
• 1 500 001 – 4 000 000 = 30%
• 4 000 001 – 8 000 000 = 35%
• 8 000 001 – 13 500 000 = 37%
• + de 13 500 001 = 40%.
LES PARTS
Les contribuables sont les sujets actifs du foyer. Ils souscrivent des déclarations,
acquittent l’impôt et subissent éventuellement le contrôle fiscal. Eux-seuls
peuvent également contester la légalité de l’impôt mis à leur charge.
Les personnes à charge sont les sujets passifs du foyer. Elles ne sont pas légalement
interlocuteurs du fisc ou du juge fiscal. Elles s’entendent de celles qui sont à la
« charge exclusive ou principale » du contribuable ou d’autres personnes à charge.
Sont rattachés de plein droit au foyer fiscal de leurs parents :
• Les enfants mineurs (- 21 ans) ou infirmes ou âgés de moins de 25 ans, lorsque
ceux-ci poursuivent leurs études ;
• Les enfants orphelins ou abandonnés recueillis ;
• Les enfants dont la puissance paternelle lui est déléguée ;
• Le conjoint ne disposant pas de revenu imposable.
Les enfants sont à la charge aussi bien du mari que de la femme. En effet, chaque
enfant à charge donne droit, de façon égalitaire, à une demi-part (0,5) au profit de
chacun des parents disposant de revenu. Cependant, l’enfant majeur infirme
donne droit à 1 part. Quant aux non résidents disposant de revenus imposables au
Sénégal, leur nombre de parts est limité à 1,5.
LA REDUCTION D’IMPÔT POUR
CHARGE DE FAMILLE (article 174 CGI)
• Ensuite le droit progressif se fait appliquer une réduction d’impôt pour charges de famille en
fonction de la situation familiale du contribuable.
• Sur le montant de l’impôt liquidé selon le barème progressif, il est appliqué une réduction d’impôt
pour charge de famille pour laquelle le nombre de parts à prendre en considération est fixé comme
suit :
• Nombre de parts Taux Minimum Maximum
• 1 0% 0 0
• 1,5 10% 100.000 300.000
• 2 15% 200.000 650.000
• 2,5 20% 300.000 1.100.000
• 3 25% 400.000 1.650.000
• 3,5 30% 500.000 2.030.000
• 4 35% 600.000 2.490.000
• 4,5 40% 700.000 2.755.000
• 5 45% 800.000 3.180.000
NOMBRE DE PARTS
Le nombre de parts à prendre en considération est fixé comme suit :
• Célibataire, divorcé ou veuf sans enfant 1 part
• Marié sans enfant à charge 1,5
• Célibataire ou divorcé ayant 1 enfant à charge 1,5
• Célibataire ou divorcé ayant 2 enfants à charge 2
• Marié ou veuf ayant un enfant à charge 2
• Marié ou veuf ayant 2 enfants à charge 2,5
• Célibataire ou divorcé ayant 3 enfants à charge 2,5
• Marié ou veuf ayant 3 enfants à charge 3
• Célibataire ou divorcé ayant 4 enfants à charge 3
et ainsi de suite, en augmentant d'une demi-part (0,5) par enfant à la charge du
contribuable.
Chaque enfant à charge donne droit, de façon égale, à une demi-part (0,5) au profit de
chacun des parents disposants de revenus.
Dans la mesure où un seul conjoint dispose de revenus imposables, il lui est attribué
une demi-part (0,5) supplémentaire. Toutefois, le nombre de parts à prendre en
considération pour le calcul de l'imposition ne pourra en aucun cas dépasser 5.
DEROGATIONS
Le nombre de parts des contribuables célibataires,
divorcés ou veufs n'ayant pas d'enfant à leur
charge est divisé par 1,5 lorsque ces
contribuables :
a. ont un ou plusieurs enfants qui sont morts;
b. sont titulaires d'une pension d'invalidité de 40 %
au moins, soit de guerre soit d'accident du travail
ou d'une pension de guerre de par leur conjoint;
c. ont adopté un enfant.
DIFFERENTES CATEGORIES DE L’IR
Les différentes catégories de l’IR sont classées dans:
- La fiscalité des ménages pour les traitements,
salaires indemnités, émolument, pensions et
rentes viagères; les revenus fonciers et les
revenus de capitaux mobiliers.
- La fiscalité des entreprises pour les bénéfices
industriels et commerciaux (BIC); les bénéfices
des exploitations non commerciales (BNC) et
revenus assimilés et les bénéfices des
exploitations agricoles.
TRAITEMENTS,SALAIRES
De manière générale, les revenus imposés dans cette
catégorie sont les salaires des salariés de droit privé et
les traitements des fonctionnaires et agents publics.
Les titulaires de ces revenus sont, de manière générale,
ceux qui sont liés à un employeur par un contrat de
travail ou, plus généralement, se trouvent placés dans
un état de subordination vis-à-vis de celui qui
rémunère leurs services.
Sous réserve des exonérations légales prévues à l’article
167 du CGI, sont imposables, quelles qu’en soient les
modalités de détermination, la dénomination et la
périodicité, tous les éléments constituant la
rémunération du salarié ou assimilé.
REVENU BRUT SALARIAL (RBS)
Le revenu brut salarial est égal aux sommes perçues au titre des traitements
publics et privés, soldes, indemnités et primes de toute nature,
émoluments, salaires et avantages en argent ou en nature payés ou
accordés aux intéressés, au cours de la même année.
Les revenus exonérés ne sont pas pris en compte dans le calcul du Revenu
Brut Salarial. Les éléments de rémunération acquis en nature, les primes,
gratifications et indemnités diverses versées en argent sont donc
imposables de la même manière que le salaire ou le traitement.
Ne présentent pas en revanche, un caractère imposable :
• Les cotisations sociales obligataires et assimilées,
• Les sommes présentant un caractère purement indemnitaire sauf les
indemnités de préavis, les indemnités de congés, le prorata et les
indemnités de licenciement versées au-delà de la limite conventionnelle,
• Les aides à caractère social.
RBS = Sommes perçues + avantages en nature
ABATTEMENTS (article 168 CGI)
Le revenu net salarial est obtenu après
déduction des abattements qui sont plafonnés
à 900.000 FCFA.
Abattements = RBS X 30% et maximum 900.000
REVENU NET SALARIAL (RNS)
RNS= RBS – Abattements
En cas d’existence d’une indemnité kilométrique, elle est
déduite du revenu net salarial dans les limites fixées par
arrêté du ministre des finances ( article 168 CGI).
Pour le calcul de l’IR, le revenu net salarial est soumis à un
droit progressif auquel on applique la réduction d’impôt
pour charges de famille (RICF).
Le salarié se voit appliquer en plus la TRIMF. Les tarifs sont
fixés en fonction du revenu brut du contribuable. Celui-ci
est imposable au taux prévu pour sa catégorie, pour lui-
même et son conjoint ne disposant pas de revenu.
RETENUE SUR SOMME VERSEE A DES
TIERS (article 200 CGI)
Une retenue à la source est prévue sur les sommes
versées par un débiteur établi au Sénégal, à des
personnes physiques résidant au Sénégal, en
rémunération de prestations de toute nature
fournies ou utilisées au Sénégal.
2. les intérêts, arrérages et tous autres produits des comptes de dépôts ouverts dans
les écritures de la Banque de l'Habitat du Sénégal, ainsi que de prêts et avances,
quelle que soit leur forme, consentis à cet établissement;
3. les intérêts des sommes inscrites sur les livrets d'épargne des personnes
physiques, à condition qu'ils soient servis par une banque, un établissement
financier ou une caisse d'épargne situés au Sénégal;
4. les intérêts des prêts consentis aux coopératives ou unions de coopératives créées
et fonctionnant conformément à la législation en vigueur, ou des prêts qu'elles
consentent;
5. les intérêts des prêts consentis par la Banque centrale des États de l'Afrique de
l'ouest;
7. les intérêts des prêts consentis à la Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal;
TAUX DES REVENUS DE CAPITAUX
MOBILIERS (article 173 CGI)
Les revenus de capitaux mobiliers sont imposés aux taux suivants :
- 10 %, pour les produits des actions, parts sociales, et parts d’intérêts des sociétés
civiles, passibles de l’impôt sur les sociétés ;
- 13 %, pour les obligations ;
- Toutefois, les revenus des obligations, à échéance d’au moins cinq ans, émises au
Sénégal, est porté à 6 %.
- 15 %, pour les lots ;
- 16 %, pour les autres revenus, notamment les jetons de présence et autres
rémunérations d’administrateurs ainsi que les revenus des créances, dépôts et
cautionnements;
-Le taux est ramené à 8 % pour les intérêts, arrérages et autres produits des comptes
de dépôts et des comptes courants ouverts dans les comptes d'une banque, d'un
établissement de banque, d'un agent de change, d'un courtier en valeurs
mobilières, d’une société holding;
- Pour les intérêts des bons de caisse, nominatifs ou au porteur, libératoire de tout
impôt 20%;
- 25% pour les plus-values.
PRÉLÈVEMENT LIBÉRATOIRE
Les revenus de capitaux mobiliers suivants font
l’objet d’un prélèvement libératoire:
- Les produits des actions ou parts sociales
(article 203 2.a CGI)
- Les obligations d’échéance d’au moins 5 ans
(article 203 3. CGI)
- Les bons de caisse (article 106 CGI).
PRELEVEMENT NON LIBERATOIRE
(article 209 CGI)
La retenue à la source effectuée sur les revenus de créances,
dépôts et cautionnements constitue un prélèvement non
libératoire.
Le montant du prélèvement à la source vient en déduction du
montant d’impôt sur le revenu liquidé sur la base des
revenus d’ensemble du contribuable.
Toutefois si le montant de la retenue à la source est supérieur
au montant d’impôt sur le revenu, le contribuable peut
obtenir la restitution des droits supportés en trop.
Pour les particuliers, la retenue à la source sur les produits de
placements à revenu fixe est libératoire de l’impôt sur le
revenu.
EXONERATION DE RETENUE A LA
SOURCE
Les intérêts, arrérages et tous produits visés à
l’article 101 n’en supportent pas la retenue à
la source lorsqu’ils sont encaissés pour le
compte de banques ou établissements de
banques, des Systèmes Financiers
Décentralisés, de la Caisse des Dépôts et
Consignation, des entreprises de placement
ou de gestion de valeurs mobilières ainsi que
les sociétés autorisées par le gouvernement à
faire des opérations de crédit foncier.
Charges déductibles du revenu net
global (article 55 du CGI)
Pour la détermination du revenu net visé sont déductibles les charges suivantes lorsqu'elles n'entrent
pas en compte pour l'évaluation des revenus catégoriels :
• 1. Arrérages de rentes payés par le contribuable à titre obligatoire et gratuit, dans la limite de 5 %
du revenu net visé à l'Article 74 avec un maximum de 300.000 FCFA. Ces limitations ne sont pas
applicables aux arrérages versés en vertu d'une décision de justice ou lorsque le débirentier est en
mesure de prouver que les sommes payées par lui excèdent le maximum de 300.000 FCFA prévu à
l'alinéa ci-dessus.
• 2. En cas de cession ou de cessation d'entreprise, les déficits affectant l'exercice de liquidation,
compte tenu s'il y a lieu, des pertes des 3 années précédentes qui n'auraient pu être imputées sur
le revenu catégoriel.
• 3. Les versements volontaires pour la constitution de retraite, dans la limite de 10 % du montant
total des traitements, salaires, indemnités, émoluments et avantages en nature. Les primes
d'assurances sur la vie, dans la limite de 5 % du revenu net visé à l'Article 74, le maximum de la
déduction autorisée étant fixé à 200.000 FCFA augmenté de 20.000 FCFA par enfant à charge.
• 5. Les versements effectués au profit d'œuvres ou d'organismes, associations, fondations ou
établissements prévus à l’Article 11, dans la limite de 0,50% du revenu net avant déduction des
charges prévues au présent article.
• 6. Les intérêts des emprunts à la charge du contribuable pour l'acquisition, la conservation ou les
réparations de son habitation principale située au Sénégal, sous réserve de la production du
tableau d'amortissement du prêt, certifié par l'organisme prêteur.
• 7. les versements à titre de zakat à un organisme habilité à en collecter et à en redistribuer, agréé
par l’Etat, à la condition qu’il soit justifié de son effectivité. (ZAKAT house aux USA, par expl)
FISCALITE DES ENTREPRISES
Elle relève de l’impôt sur le revenu et porte sur
les catégories suivantes:
- Les bénéfices industriels et commerciaux (BIC),
- Les bénéfices des exploitations non
commerciales et revenus assimilés (BNC),
- Les bénéfices des exploitations agricoles (BA).
RESULTAT FISCAL
Résultat fiscal = Produits – Charges
ou
Bénéfice comptable + réintégrations – déductions
ou
En cas de déficit subi pendant un exercice, ce déficit est déduit du bénéfice réalisé
pendant l'exercice suivant. Si ce bénéfice n'est pas suffisant pour que la déduction
puisse être intégralement opérée, l'excédent du déficit est reporté successivement
sur les exercices suivants, jusqu'au 3ème exercice qui suit l'exercice déficitaire.
Toutefois, cette limitation du délai de report ne s'applique pas aux amortissements
comptabilisés en période déficitaire.
Le caractère bénéficiaire ou déficitaire d'un exercice doit s'apprécier par référence au
résultat comptable augmenté des réintégrations extracomptables et diminué des
déductions extracomptables, non compris les déficits des exercices antérieurs.
Le résultat fiscal est déterminé de la manière suivante :
- réintégration des amortissements de l'exercice déjà comptabilisés lorsque l'exercice
est déficitaire;
- déduction des déficits ordinaires des exercices antérieurs, puis des amortissements
réputés différés des exercices antérieurs lorsque l'exercice est bénéficiaire.
L'entreprise a tout intérêt à effectuer la première déduction puisqu'elle est limitée à
trois exercices.
DEFICIT ORDINAIRE
Le déficit d'un exercice donné s'impute sur le
premier bénéfice d'un exercice ultérieur et à
concurrence dudit bénéfice. L'imputation
s'effectue dans l'ordre suivant:
• déduction d'abord du déficit ordinaire
• déduction des amortissements réputés
différés.
AMORTISSEMENT REPUTE DIFFERE
Pour la seconde déduction, celle des
amortissements, l'entreprise n'est pas obligée
de l'effectuer même si le reliquat de bénéfice
est suffisant pour absorber ces
amortissements. En effet, les amortissements
réputés différés étant reportables sans
limitation de délai, l'entreprise pourra les
imputer sur l'exercice bénéficiaire qui lui
conviendra le mieux
DEDUCTION DES CREDITS D’IMPÔTS
Les crédits d’impôts sot déduits de l’impôt à
payer. Ils sont valables trois (3) ans.