Operation de Positionnement Des Trous de
Operation de Positionnement Des Trous de
Operation de Positionnement Des Trous de
INTRODUCTION
La carrière SISAG d’Attinguié, à l’instar de toutes les carrières de granite se trouve confronté
aux problèmes de production de granulats bien que travaillant 24h/24, cette production
demeure toujours insuffisante face au nombre de demandeurs sans cesse croissant
Ainsi, les opérations de sautages s’effectuant tellement à intervalle réduit, l’on a fini par
s’éloigner des directives d’implantation et de foration. Cela influe sur la qualité des foreuses
et du marteau-piqueur, et surtout sur la qualité des résultats obtenus après l’abattage.
Fort de cela, la SISAG, lors de notre stage qui s’est déroulé du 21 Juillet au 21 Septembre
2014, nous a assigné le thème : « Implantation et foration des trous de mine à la carrière
SISAG d’Attinguié ».
Nos travaux s’inscrivent donc dans un contexte de limitation et de correction des irrégularités
rencontrées après les sautages en veillant au bon positionnement et à une bonne foration des
trous de mine.
Dès lors, comment obtenir un bon positionnement des trous de mine ainsi qu’une meilleure
qualité de la géométrie des forages ?
Pour répondre à cette question, mieux à notre objectif, nous avons procédé comme suit :
Suivi et contrôle des directives des opérations d’implantation des trous de mine ;
Suivi et contrôle des directives des opérations de foration des trous de mine ;
Suggestion si possible des directions de travail à l’entreprise en vue d’améliorer
celles en vigueurs ;
Pour rendre compte des travaux réalisés et des résultats obtenus, nous avons structuré ce
présent rapport en trois (3) parties.
La première partie porte sur les généralités, entre autres, la présentation de la SISAG et du site
de travail.
La deuxième partie est consacrée au matériel et à la méthodologie utilisée pour l’étude du
thème.
La troisième partie du rapport présente les résultats obtenus, leurs interprétations et quelques
recommandations.
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
1.2. Organisation
Le fonctionnement de la SISAG est assuré par deux grandes unités fonctionnelles qui sont
rattachées à la direction générale, présidée par Monsieur Kurt SENNHAUSER.
DIRECTION
GENERALE
DIRECTION DIRECTION
EXPLOITATION ADMINISTRATIVE
UNITE DE ATELIER DE
TRAITEMENT CONCASSAGE
1.2.1. Directions : Générale et Administrative
La Direction Générale supervise toutes les activités de l’entreprise tant au niveau
Administratif que de l’exploitation du granite. Cette direction est sous la responsabilité de
Monsieur Kurt SENNHAUSER dont l’adjoint est Monsieur KRA Kouakou Adahi.
Cette direction est située à Williamsville sur la voie express Abobo-Adjamé non loin
de l’usine MACACI, et comprend entre autres :
le secrétariat permettant de suivre et confectionner les dossiers de l’entreprise ;
le service comptabilité, chargé de la tenue des comptes et donc de
l’enregistrement et le classement de l’information monétaire. Aussi, il s’occupe du
fonctionnement de la SISAG.
le service vente, chargé d’assurer toutes les ventes afférentes au gravier (activité
principale de la SISAG). Aussi, il assure en temps réel, la vérification de la saisie des
factures et des bons d’enlèvements.
1.2.2. Carrière SISAG d’Attinguié
La carrière d’Attinguié est sous la responsabilité de Monsieur AMONKOU Hilaire
dont l’adjoint est Monsieur KOUADIO Paul. Le fonctionnement de la carrière d’Attinguié se
répartit sur les cinq (05) services que sont :
1.2.2.2. Le magasin
C’est le lieu où sont entreposées les pièces de rechanges (achetés ou fabriquées) des engins
(camions, machines) et divers matériels de bureau et de chantier. Les agents qui y sont
affectés, sont chargés de la gestion de ce matériel afin de le fournir aux autres services qui en
expriment le besoin.
En outre, ils gèrent toutes les matières consommables. Ils s’occupent également de
l’inventaire du matériel et passent les commandes.
C’est précisément dans ce service que nous avons eu le privilège de faire notre stage. Les
autres services ont été visités selon un calendrier pour permettre de comprendre le
fonctionnement de la carrière.
L’infirmerie ;
La menuiserie ;
Le dépôt d’explosifs ;
N.B : Tous les services techniques de la carrière se trouvent sur son site d’extraction.
1.2.3. Personnel du service minage
FONCTION NOMBRE
Chef d’équipe 02
Opérateurs de pelle 09
Topographe 02
Pompiste 02
Opérateurs de chargeuse 10
Opérateurs de foreuse 07
Chauffeur 18
Divers 08
Total 58
Le tableau ci-dessous nous présente la constitution du personnel du service minage.
1.3. Activités
Les activités de la SISAG consistent en la production (extraction, traitement) et à la vente de
toutes sortes de granulats et de concassé de granite.
1.4. Etat actuel des travaux à la carrière d’Attinguié
Il existe trois (3) gigantesques fosses identifiées, Zone I, II et III. La zone I est la
première fosse d’exploitation du gisement. Elle a été ouverte sous la direction de GESCO de
1975 à 1979, puis par la SISAG de 1979 à 1986, date à laquelle elle fut abandonnée. La zone
II, qui est actuellement en exploitation constitue la fosse d’extension dans laquelle
se sont déroulés nos travaux de stage. En effet, cette dernière construite en spirale atteint la
profondeur de 130 m environ à ce jour. A côté de cela, existe un nouveau site dénommée “La
Nouvelle Découverte” correspondant à la zone III.
Les carrières sont réputées pour ne pas être séparées du sol dont elles suivent le régime de
propriété. Les gîtes naturels de substances minérales qui ne sont pas classés comme carrières
sont considérés comme étant des mines.
Front de taille
Il s'agit d'un terme de carrière qui désigne l'affleurement rocheux en cours d'exploitation. C’est
donc le mur laisser par le tir précédent.
Volée à abattre
C’est la plate forme où sera foré les trous de mines afin d’être chargé à l’explosif pour le
sautage. Il s’agit de la partie du cratère à extraire.
Banquette
La banquette est la distance qui sépare le trou de mine du front. A la SISAG, sur une volée à
abattre la banquette est la première ligne de la volée située vers le front de taille.
Ligne de base
La ligne de base est la dernière ligne de la volée. Elle constituera donc le front de la prochaine
volée.
Profil
Ceux sont les lignes perpendiculaires au front de taille.
Carré de base
Il s’agit d’un quadrilatère regroupant plusieurs trous à forer à partir duquel sont implantés les
autres trous de mines.
Croquis de trou de mines
Ce croquis est une vue de dessus de la volée où est marquée la date du nivellement, la maille,
le volume, l’inclinaison, le diamètre du taillant, le nombre de trous.
Point repère
Le point repère est le point dont la côte sert de référence dans le calcul des longueurs des
trous de mines. On y détermine la côte puis on y effectue une lecture arrière. Ce qui permettra
de calculer les longueurs des trous de mines.
Tout-venant
Pour nous le tout-venant est le produit issu directement du front de taille. Ce produit ne subit
qu’une transformation sommaire à l’intérieur de la fosse par les brises-roche.
Gros blocs
A la SISAG, est dénommé gros bloc tout bloc de roche dont le plus grand diamètre est
supérieur à 1 m.
Pied
On appelle « pied » les masses de roche compactes restées intactes en bas du front lorsque le
travail de l’explosif ne s’est pas fait correctement c’est-à-dire après un tir raté.
Foration
La foration est l’action de forer (creuser) des trous suivant un angle, qui servirons au
chargement par des explosifs afin de sauter ou abattre et excaver un certain volume de
matériau.
Forage
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
2.1. Cadre géographique
Fi
gure 2 : Carte géologique simplifiée de la Côte d’Ivoire incluant les localisations
géographiques d’Attinguié (Tagini, 1971 ; Kouamelan, 1996, in Pothin et al. 2000, modifié
e).
Figure 3 : Carrière SISAG d’Attinguié vue du ciel par le satellite Géo-Guide
SOURCE : Google Earth, images satellite du 01/01/2014
2.1.2. Climat
La zone d’étude baigne dans climat équatorial de transition avec deux saisons de pluies
alternées de deux saisons sèches. Les saisons de pluies se situent dans les mois d’Avril à juin
et Septembre à Novembre avec une forte pluviométrie (1400mm à 1200mm), les saisons
sèches quant à elles se situent dans les mois de Décembre à Mars et de Juillet à Août.
2.1.3. Végétation et sol
La localité d’Attinguié est recouverte d’une forêt mixte c’est-à-dire à la fois dense et
claire parfois dégradée avec un sol de type ferralitique.
2.1.4. Relief et hydrographie
Attinguié présente au niveau du relief une topographie très basse avec des altitudes
variant entre 10 m et 20 m alors qu’au niveau hydrographique, elle est drainée par deux
rivières à régime permanent : l’Iba et l’Agnéby.
2.1.5. Population et activités
La population d’Attinguié est composée d’autochtones : Akyé ou Attié (en majorité) et
d’allogènes : Abbey, Bété, Baoulé, Malinké, Burkinabé etc. C’est une population en majorité
chrétienne qui cohabite avec les musulmans et les animistes. La principale activité
économique est la culture des produits d’exportation (palmier à huile, banane douce, hévéa,
café, cacao, ananas). A ces produits s’ajoutent les produits vivriers tels que le manioc, la
banane plantain et les produits maraîchers.
2.1.6. Voies de communication
La carrière SISAG d’Attinguié est particulièrement bien servie au niveau des voies d’accès
au site. En effet, la construction de l’autoroute du nord participe énormément à son
désenclavement. Le site en question dispose d’un système de route en gravier, rechargée
périodiquement.
2.2. Cadre géologique
2.2.1. Géologie de la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire présente deux ensembles géologiques bien distincts : d’une part, un étroit
bassin côtier en bordure du golfe de Guinée qui se présente en forme de croissant. Ce bassin
occupe 2,5% de la superficie totale et s’étend de Fresco à l’Ouest jusqu’à Axim à l’Est
(frontière du Ghana). Il est constitué de formations sédimentaires d’âge tertiaire-quaternaire ;
Et d’autre part, un socle précambrien subdivisé en deux domaines en fonction de l’âge des
formations rencontrées : le domaine archéen et le domaine paléoprotérozoïque.
Ces domaines sont séparés par la faille du Sassandra orientée Nord-Sud (Bessoles,
1977) qui serait d’après certains auteurs un accident profond. Elle serait prolongée au Nord
par la faille de Zedness en Mauritanie et au Sud par celle de Guri au Venezuela en Amérique
du Sud (Caen Vachette, 1988).
Le domaine archéen
Le domaine archéen se situe à l’Ouest de la faille du Sassandra. Dans ce domaine appelé
encore domaine Kénéma-Man, deux cycles orogéniques se sont manifestés :
le Léonien daté de 3500 à 2900 Ma
le Libérien daté de 2900 à 2500 Ma.
Ces âges ont été obtenus à partir des datations radiométriques réalisées sur les
formations qui sont dans ce domaine. Il s’agit essentiellement des gneiss gris tonalitiques et
trondhjémitiques, des charnockites, des roches vertes métamorphisées dans le faciès granulite,
des quartzites rubanés à magnétite et des migmatites à biotite (Arnoud, 1945 ; Couture,
1959 ; Spindler, 1952 ; Camil, 1984). Ces formations sont intrudées par des granites roses et
par des complexes basiques et ultrabasiques (Daouda, 1998). Le domaine archéen occupe le
Sud-Ouest et l’Ouest du pays.
Le domaine paléoprotérozoïque
Le reste du socle ivoirien constitue le domaine protérozoïque ou domaine Baoulé-
Mossi, structuré au cours du mégacycle Eburnéen et daté à 2500 – 1600 Ma (Tagini, 1971 ;
Bonhomme, 1962 et Yacé, 1993). Ce mégacycle Eburnéen est réparti en deux cycles
distincts : le Burkinien et l’Eburnéen (ss) que certains auteurs dont Tempier (1986) et
Lemoine (1988) datent respectivement à 2400 – 2150 Ma et à 2150 – 1800 Ma.
Ce domaine se situe à l’Est de la faille du Sassandra et est composé de roches
paléoprotérozoïque désignées sous le vocable des formations birimiennes généralement
orientées NNE - SSW (Arnould, 1961 ; Bonhomme, 1962 ; Tagini, 1971 ; Daouda, 1998).
Signalons cependant qu’on rencontre quelquefois des formations archéennes dans le
domaine protérozoïque, juste à proximité de la faille. Ces formations sont qualifiées de
reliques archéennes (Kouamelan et al. 1996).
Figure 4 : Carte géologique de la Cote d’Ivoire, (d’après la carte géologique au 1/1000 000 de la Côte d’Ivoire de Tagini [1972], modifiée)
15 Goué Blédé Wilson Elève technicien supérieur en mine
et géologie 3ème année
RAPPORT DE STAGE INTEGRE LONG 2014-2015
« IMPLANTATION ET FORATION DES TROUS DE MINE A LA CARRIERE SISAG D’ATTINGUIE »
2.2.2. Géologie régionale : Abidjan
La région d’Abidjan fait partie du bassin sédimentaire côtier et pétrolifère ivoirien. Ce
bassin sédimentaire est affecté de différents accidents tectoniques.
La faille des lagunes ou faille bordière constitue la structure majeure avec une direction E-
W. Cette faille traverse d’Ouest en Est les lagunes Tadio, Ebrié, Abi, et Ehi et
divise le bassin sédimentaire en deux parties :
Au nord, on a une zone ou la couverture sédimentaire présente un pendage très
faible avec 300 m d’épaisseur. On trouve essentiellement sur le continent, des
sables, des formations indifférenciées et accessoirement des grès ferrugineux et des
conglomérats datant tous du néocène (continental terminal). On a par ailleurs à la
limite du continent et des eaux, des faluns (gîtes de calcaires coquilliers).
Au sud, un bassin profond où le socle s’enfonce jusqu’à 100m. Dans cette partie,
les sédiments sont constitués en grande partie de sables argileux des « bas
plateaux » et datant du pléistocène et de sables des cordons marins datant de
l’holocène. On y trouve, en outre, des vases des marécages permanents et des sables
lessivés des dépressions fluviaux-lagunaires datant tous de l’holocène.
Ce bassin sédimentaire a une superficie émergée de 9840 km², et immergée de 2340 km² avec
une longueur ne dépassant pas 40 km. Il repose en discordance sur un socle précambrien. A la
limite de ces deux ensembles géologiques, se trouvent des gisements de granitoïdes dont la
roche exploitée par la SISAG.
2.2.3. Géologie locale : la carrière d’Attinguié
La zone d’Attingué renferme essentiellement des granitoïdes (granites, granites
monzonitiques et granodiorites), et en plus des formations sédimentaires (substrat de gravier,
des vases de marécages, du sable lessivé dans les dépressions fluvio-lagunaires, de l’argile et
des grès ferrugineux des hauts plateaux).
2.2.4. Caractéristiques du matériau exploité
La roche exploitée à la carrière d’Attingué est du granite à biotite. C’est une roche
compacte, leucocrate, microgrenue présentant beaucoup de fractures ou fissures.
En collaboration avec la SODEMI (Société pour le Développement Minier en Côte
d’Ivoire), le LBTP (Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics) a effectué sur ce granite
des analyses et des essais en vue de la détermination de sa nature, et de ses caractéristiques
que sont les paramètres d’état et de comportement.
2.2.4.1. Paramètres d’état
Ils permettent d’apprécier les caractéristiques physiques de la roche. D’une manière globale,
ils sont liés aux minéraux constitutifs de la roche, à ses vides et discontinuités.
Source : Rapport LBTP et SISAG, 2003
Les résultats du tableau ont permis de classer la roche exploitée dans la famille des
roches magmatiques. C’est un micro granite alcalin microgrenue à texture porphyrique. E
n
fonction de sa vitesse de son et de sa porosité, la roche exploitée présente respectivement de
s indices de qualité égaux à 94% et 97%.
2.2.4.2. Paramètres de comportement
Ils traduisent la résistance du matériau sous l’effet de diverses sollicitations. Deux essais
classiques ont été effectués pour évaluer respectivement la résistance aux chocs du matériau et
l’effet d’usure qui se traduisent par une tendance à l’émousser et à l’arrondir.
Tableau III : Paramètres de comportement de la roche.
Source : Rapport LBTP et SISAG 2003
Nom de l’essai Los Angeles ou Duval Humide Résistance à la Résistance à la
Fragmentation (%) Compression Traction
Dynamique (%) (Mpa) (Mpa)
2.3. Méthode d’exploitation à la carrière d’Attinguié
A la carrière, le minerai est exploité selon la technique des mines à ciel ouvert. Cette
méthode est utilisée car le gisement est à une profondeur relativement faible. La techniqu
e
d’extraction utilisée est celle des fosses emboîtées par enlevures cycliques. La hauteur de
s
gradins est gouvernée par les spécifications des machines opérantes telles que les foreuses et
les pelles, et par les spécifications gouvernementales. Pour assurer le plus possible la stabilité
de la fosse, les angles de talus sont choisis en fonction du matériau excavé.
Ainsi, les paramètres utilisés sont les suivants :
angles de talus : 78° à 90˚ ;
hauteur des gradins : 10 m ;
largeur des risbermes : 2 à 3 m ;
largeur des rampes : 18 à 20 m ;
pente de la rampe : 11% ;
rayon de courbure : 0,05 m par mettre de largeur ;
type de rampe : spirale à circulation unique avec par endroit ouverture permettant le
dépassement des engins.
CHAPITRE 3 : GENERALITES SUR LE THEME
3.1. Situation du thème
Le produit fini vendu par une carrière est un granulat qui est un élément de roche d’une taille
infériaure à 125mm. Ces produits finis sont répartis en classe granulométriques, devant répondre à
certaines normes granulométriques. Les caractéristiques intéressantes pour un granulat varient en
fonction de l’usage auquel ce granulat est destiné. La demande pour chaque classe granulométrique
est ainsi fixée par le marché.
Pour arriver au produit fini, la roche exploitée passe par des étapes successives :
la première de ces étapes est l’abattage à l’explosif, qui regroupe les opérations
d’implantation, de foration et de chargement du tir ;
le tas abattu auquel on aboutit va alors être repris : ce sont les opérations de
chargement et de transport du tas, réalisées au moyen d’engins de chantier type
pelles hydrauliques, chargeuses et tombereaux ;
le produit arrive alors dans les installations de concassage/criblage. Après une série
de réductions et de classements granulométriques, on aboutit au produit fini.
Notre travail portant sur le thème : « IMPLANTATION ET FORATION DES TROUS DE
MINE A LA CARRIERE SISAG D’ATTINGUIE », situé au niveau de la toute première étape
des processus d’abattage, s’insère ainsi dans l’optique de permettre à la SISAG d’atteindre son
objectif général c’est-à-dire l’optimisation en termes de production, afin de répondre aux
demandes fréquenets des entreprises de génie civil et rester compétitif vis-à-vis des autres
carrières. Ainsi pour atteindre cet objectif, il importe donc de bien mener les travaux
d’implantation et de foration des trous de mine à la carrière SISAG d’Attinguié. Ce qui nous
permettra dans un premier temps d’obtenir de bons résultats d’abattage ,et dans un second temps
d’évaluer les capacités des engins utilisés pour le forage.
3.2. Problématique
Les études préliminaires ont donné un bilan de sautage laissant apparraître
quelques insuffisances dont :
la présence de gros blocs ;
la plate-forme inférieure accidentée ;
la mauvaise fragmentation ;
les difficultés d’excavation et de chargement des engins de transport causé
par la mauvaise fragmentation;
le niveau atteint après excavation irrégulier ;
le mur mal taillé.
Face à ces problèmes fréquents causés par le non respect des directives des opérations de
l’implantation et de foration, comment obtenir un bon positionnement des trous de mine ainsi
qu’une bonne qualité de la géométrie des forages ?
3.3. Objectifs
L’objectif général de cette étude réalisée est de permettre un bon positionnement des trous de
mine et obtenir une foration de qualité.
Il s’en dégage les objectifs spécifiques que sont :
Suivi et contrôle des directives des opérations d’implantation
Suivi et contrôle de la foration des trous de mine ;
Suggestion si possible des directions de travail à l’entreprise en vue
d’améliorer celles en vigueur ;
3.4. Intérêt
L’intérêt d’une bonne implantation et d’une foration de qualité des trous de mine, se situe
aussi bien au plan technique et qu’au plan économique.
En effet, bonne implantation combinée à une bonne foration joue un rôle particulièrement
important dans une carrière. Sa maîtrise dans un premier temps, est essentielle pour limiter les
coûts propres à l’opération de foration (les opérations de foration représentant environ 25% à
30% du prix de revient des granulats) et pour avoir une plus grande longévité des matériels,
accessoires de foration ainsi qu’un moindre coût de réparation. D’où un travail sur celle-ci
peut engendrer des économies notables. Dans un second temps, la maîtrise de ces opérations,
pour un chargement constant d’explosif, permet de limiter les travaux de fragmentation
secondaire des gros blocs après tir, en permettant l’obtention d’une meilleure granulométrie
(90% de blocs ayant un diamètre inférieur à 1m) qui a un impact non négligeable sur la
production. Ceci permettra à l’entreprise d’éviter des pertes et de minimiser les coûts de
production afin de satisfaire la clientèle.
DEUXIEME PARTIE :
MATERIEL
ET
METHODES
CHAPITRE 4: MATERIEL DE TRAVAIL
4.1. Matériel de sécurité
Le matériel de sécurité ou équipement de protection individuelle est Constitué de :
des vêtemenst de travail (annexeI-a);
des casques de protection (annexeI-b);
des chaussures de sécurité (annexeI-c);
des bouchons d’oreille ou un casque à oreille, utilisé(s) pour la protection du
tympan des bruits assourdissant (annexe-d);
un cache nez contre la poussière et les substances nocives (annexeI-e);
une paire de gants (annexeI-f) ;
Une paire de lunette (annexeI-g)
4.2. Matériel de terrain
Le matériel de terrain est l’ensemble de matériel utilisé pour le suivi et le controle des
opérations d’implantation, de foration, et de matériel pour l’évaluation de la performence des
engins utilisés pour l’exécution de la foration.
les jalons (annexeII-a);
la grande chaîne graduée ayant une longueur de 50 m (annexeII-b);
la peinture rouge et un pinceau (annexeII-c);
le niveau Wild NAK 1 (annexeII-d);
un trépied (annexeII-d);
une mire (annexeII-e) ;
le fil à plomb (annexeII-f);
la pelle Hydraulique (annexeII-g);
4.2.2. Matériel pour le suivi et le controle des opérations de la foration
L’ensemble du matériel est constitué de :
le plan de forage ou croquis de trous de mine (figure 10);
des foreuses à chenilles de marque SANDVIK et de type TAMROCK
DC560 (annexeIII-a);
le marteau-piqueur ou petit marteau (annexe III-b) ;
le compresseur ATLAS COPCO XAHS 107 (annexe III-c)
Les sachets vides de nitrate (annexe III-d) pour refermer les trous de mine forés pour éviter
la pénétration de l’eau.
CHAPITRE 5 : METHODES DE TRAVAIL
5.1. Implantation
L’implantation à la carrière d’Attinguié concerne uniquement la volée à abattre.Notre
methode ici a consisité à suivre et à contrôler les directives des methodes d’implantation.
5.1.1. La volée à abattre
5.1.1.1. Choix des paramètres de l’implantation
Avant toutes les opérations d’implantations, plusieurs paramètres entrent en ligne de compte à
savoir le choix concernant la zone à abattre, la maille, l’inclinaison, le diamètre de foration ou
diamètre des taillants, la hauteur de la volée et le nombre de rangée.
Il revient à l’appréciation du chef de carrière. Cependant, la zone à abattre est choisie
de telle sorte qu’elle présente une surface libre qui se résume au plan parallèle au front d
e taille pour permettre un meilleur dégagement et un bon foisonnement du matériau.
Les diamètres de foration adoptée à la SISAG d’Attinguié sont respectivement des taillants de
de 2’’1/2 soit 63,5 mm, 3’’ Soit 76,2 mm et de 3’’1/2 soit 88,9mm. Le choix d diamètre (D)
des trous de mine est guidé par plusieurs facteurs dont :
l’étendu de la volée à abattre ;
les caractéristiques des charges explosives utilisées c’est-à-dire la puissance
énergétique, la sensibilité, la résistance à l’eau, etc.
la nature et la structure du massif rocheux exploité ;
le degré de fragmentation souhaité qui est fonction de l’ouverture de la mâchoire du
concasseur primaire ;
Choix de la maille
A la SISAG, les mailles utilisées sont toutes des mailles carrées. Le choix de ces mailles
dépend du diamètre de foration choisi et donc de tous les paramètres intervenant dans le choix
du diamètre de foration.
B=Φ×D
B : la banquette ou distance entre deux rangées consécutives, exprimée en mètre(m), est
déterminée selon la formule suivante ;
Φ : variable dépendant de la nature du matériau exploité, (Φ=30 pour les roches dures et
Φ=40 pour les roches tendres)
E : l’espacement est la distance entre deux trous consécutifs d’une même rangée, mesurée
perpendiculairement à la banquette à qui il est étroitement lié. Il est exprimé en mètre(m), en
fonction de la banquette selon qu’on veut obtenir le coefficient 1 pour favoriser le découpage.
A l’issu de tous ces calculs nous adoptons le choix de la maille en fonction des critères
suivants :
NB : Le symbole (’’) indique une mesure en pouce, il exprime le diamètre d’un taillant. 1’’
vaut 25,4 m. La maille s’exprime en mètre carré (m²).
grande volée
5.1.1.4. Marquage des trous à forer
Le marquage des points se fait à l’aide de peinture rouge à l’endroit où étaient déposés les
deux fragments de roches superposées. C’est à cet endroit que sera foré le trou.
5.1.1.5. Nivellement par rayonnement
Le rayonnement est inclus dans le nivellement direct (annexe IV-c), appelé aussi nivellement
géométrique qui consiste à déterminer la dénivelée ΔZ entre deux points à l’aide du niveau et
de la mire. Le rayonnement consiste à choisir un point repère au pied du front de taille
(niveau le plus bas) sur lequel on détermine la côte à l’aide d’une règle maçon et d’un fil à
plomb. Ensuite, on stationne le niveau à lunette pour une première visée sur ce point repère :
cette visée est appelée lecture arrière. Et enfin, plusieurs visées sont effectuées sur les
points de la volée à abattre : ces visées sont appelées lecture avant.
Toutes ces références sont soigneusement relevées dans le cahier de nivellement afin de
calculer la profondeur des forages à réaliser. La profondeur des trous ainsi calculée prend en
compte le sous forage.
5.1.1.6. Elaboration du croquis
L’élaboration du croquis des trous de mine est une opération au cours de laquelle
nous calculons la profondeur totale de tous les trous, le volume à excavé ou à abattre et
la profondeur moyenne. Tous ces calculs obéissent aux règles élémentaires de
l’arithmétique. Des formules empiriques existent à cet effet. Ainsi nous avons :
- la côte du point repère ainsi que la lecture arrière effectuée sur ce point ;
Pi= ( ( ΔZcos+9Zr° ) )
Equation 1
ΔZ = LAR - LAV
ΔZ : dénivelé
il permet dans la mesure où le terrain est très accidenté après un tir, de faire
un remblayage afin de faciliter la meilleure circulation des tombereaux, des
personnes et des autres engins.
n
1
Pm= ∑ Li
N i=1
Equation 2
Le calcul du volume
Il s’agit du volume de matériau en place. Sa formule de calcul est la suivante (Equation 3) :
Equation 3
B : banquette
E : espacement
Np : Nombre de profils
Pm : profondeur moyenne
Sf : Sous-forage
compression et le voisinage à une contrainte de traction. Sous les saillies, la roche est écrasée
en une fine poussière tandis que dans le voisinage, elle éclate en morceaux. Une partie de
l’onde est réfléchie. De l'air sous pression est injectée en continu dans le trou de mine par
l’espace annulaire des trains de tiges afin de permettre la remontée des deblais de forage.entre
deux frappes successives, le taillant est tourné par la rotation de l’ensemble du train de tiges
fixé sur la glissière pour attaquer une nouvelle portion de roche ; la rotation de cette tige
s’opère une vitesse comprise entre 50 et 210 tr/min et la vitesse de pénétration ou
d’avancement est de 0,89m/min dans une roche dont la cadence varie de 2000 à 4500 cps/min
(coups par minute).
Le Rotary Air Blast est caractérisé par :
la percussion : génère l’onde de choc ; elle est liée à l’énergie par coup et à la
frequence de frappe du marteau.
la poussée : nécessaire pour maintenir en permanence le contacte entre le taillant
et la roche est proportionnelle à la vitesse et à la fréquence d’impact du piston.
Elle est transmise par le marteau ou la rotation ;
la rotation : son but reste de faire tourner le taillant, pour qu’à chaque coup les
boutons du taillant travaillent sur un élélent sain de la roche; une correction de la
vitesse de la rotation est nécessaire pour obtenir une vitesse adéquate de
pénétration et une bonne durée de vie des équipements ;
le soufflage : une injection d’air ou d’eau par l’espace annulaire des tiges assure
l’évacuation des débris de roche au risque de réduire la vitesse de pénétration du
taillant et d’augmenter l’usure et le coincement du train de tiges.
Au cours de l’opération de foration de la volée, nous avons suivi l’ensemble des foreuses
utilisées pour la foration de la volée. Ce suivi portait particulièrement sur le positionnement
des TAMROCK, pour assurer le respect de l’horizontalité ainsi que l’inclinaison de 9°, grâce
au rapporteur intégré à la machine et aussi du respect du choix opéré au niveau du diamètre de
foration et de la stabilité des parois de forage.
Ensuite, nous avons veillé au respect de la foration des différentes profondeurs telle que
l’exige le croquis. Pour ce faire, des mesures de profondeurs de chaque trou de mine ont été
effectué après leur foration, à l’aide du fil à plomb gradué, jusqu’à atteindre la profondeur
souhaitée ou rester dans la marge d’une surprofondeur (marge de profondeur fixé tenant
compte des incertitudes liées aux irrégularités de la plate-forme) de 0.5m. Le but est
d’obtenir un trou bien foré c’est-à-dire dont la profondeur après foration ne dépasse pas la
surprofondeur.
Enfin, nous avons veillé au respect des différentes position des trous de mine tel que presenté
sur le croquis de trous de mine ou procédé à un repositionnement dans un rayon de 0.5m par
rapport à la position théorique sur le croquis.. Cette évaluation consiste à déterminer la vitesse
d’avancement de chaque machine TAMROCK.
NB : La correction de ces trous, s’est fait en déversant de fines particules de matériaux à
l’intérieur des trous tout en faisant des mesures au fur et à mesure à l‘aide du fil à plomb
jusqu’à atteindre la profondeur souhaité ou à être dans la marge pour des trous sousforés.
TROISIEME PARTIE :
RESULTATS,
INTERPRETATIONS
Goué Blédé Wilson
35
Elève technicien supérieur en mine
ET
et géologie 3ème année
RECOMMANDATIONS
RAPPORT DE STAGE INTEGRE LONG 2014-2015
« IMPLANTATION ET FORATION DES TROUS DE MINE A LA CARRIERE SISAG D’ATTINGUIE »
CHAPITRE 6 : RESULTATS
Dans ce présent chapitre il est question de la présentation des différents résultats des
opérations d’implantation, de foration et certaines insuffisances fréquentes rencontrées dont
nous avons corrigé constamment. Ces résultats sont regroupés aussi bien sous forme de
tableaux que de figures.
6.1. Implantation
Les résultats de l’implantation concernent les caractéristiques de la volée, les différentes
valeurs des altitudes obtenues à la suite du nivellement par rayonnement des points marqués
où seront forés les trous de mine et le croquis de ces trous de mine.
Nombre de trous 80 60
Inclinaison 9° 9°
Les résultats des altitudes obtenus après des deux volées sont consignés dans les tableaux ci-
dessous.
Ils sont présentés en fonction des différents profils de la volée. Ces valeurs obtenues sont des
valeurs arrondies au dixième près.
En effet, pour un profil donné, nous avons la lecture avant sur un point (i) du profil et la
profondeur (Pi) du trou correspondant à ce point. Ces différentes profondeurs sont obtenues
grâce à l’utilisation de l’Equation 1.
Ce sont ces profondeurs qui sont reportées sur le croquis des trous de mine et qui sont
par la suite remis aux opérateurs TAMROCK ou foreurs afin de les guider dans la foration.
Ce tableau est rempli de telle sorte que les profils sont disposés de la droite vers la gauche,
tout en étant sur la volée et ayant le front de taille en face, en partant du profil 1 au dernier
profil. Les premiers points ou points 1, sont les points de la première rangée.
Le croquis des trous de mine, figure ci-dessous, s’est réalisé en reportant les différentes
profondeurs des trous, calculées, figurant dans le tableau de nivellement, ainsi que les
informations telles que profondeur moyenne, volume, déterminée à l’aide des équations 2 et 3
respectives. Nous y avons reporté également la maille, le taillant à utiliser ainsi que la date
d’implantation.
LAV (mm)
Profondeur Point 1 Point 2 Point 3 Point 4 Point 5
du trou( m)
6.2. Foration
Les résultats de la foration, se présentent ici sous forme de tableaux et de figures.
05-08-2014 60 15 25 12 20
Ces valeurs sont représentées à travers les histogrammes suivant pour une meilleure
appréciation.
Analyse du diagramme
Nous remarquons un pourcentage de trous de mine décalés élevés au niveau de la volée du
05-08-2014 par rapport à celui constaté sur la volée du 26-08-2014 soit 25% contre 6,25%.
Par ailleurs, pour le pourcentage de trous de mine ajustés on a 37,5% et 20% pour les volées
respectives du 26-08-2014 et 05-08-2014.
CHAPITRE 7 : INTERPRETATIONS
7.1. Implantation
En outre, le nombre important de trous surforés s’explique par le fait qu’il n’existe pas de
détecteur au niveau des foreuses pouvant signaler la profondeur exacte atteinte hormis le seul
indicateur qui est la tige de forage, non gradué et mesurant 3m de profondeur . Ainsi dans le
but d’atteindre les profondeurs indiquées, les foreurs vont souvent au-delà.
Par ailleurs, Le forage s’effectuant de jour comme de nuit les conditions de travail ne sont pas
les même d’où l’appréciation du foreur est difficile durant la nuit. En effet, les projecteurs qui
sont utilisés, ne recouvrent pas parfaitement la volée pour permettre une bonne visibilité. Ce
nombre important de trous sousforés et surforés, sans une correction a un impact non
négligeable sur la qualité de l’abattage, le ramassage du matériau abattu par les engins de
ramassage.
Chapitre 8 : RECOMMANDATIONS
Durant notre séjour de stage au sein de la carrière SISAG d’Attinguié, nous avons eu
l’opportunité de prendre part à plusieurs travaux. Ceci, nous a permis de mettre en évidence
certaines insuffisances dont il convient d’apporter des solutions. C’est dans cette optique que
nous faisons les recommandons suivantes à la SISAG.
8.1. Implantation
8.2. Foration
La sensibilisation des foreurs sur le respect des profondeurs inscrites sur le plan de forage
et sur les problèmes de déviation car Le rôle du foreur est déterminant dans les
phénomènes de déviation;
La création d’un poste responsable de service foration-minage afin de permettre le respect
strict des directives d’implantation et de foration;
La prévision d’une marge de 1m pour les trous surforés, afin que les problèmes de
stabilité rencontrés soient résolus et permettre ainsi que la profondeur d’abattage
escomptée puissent être respectée ;
L’achat d’une sonde diadème pour une bonne vérification de l’inclinaison de trous de
mine ; de la banquette et de l’espacement au pied (sonde diadème : 5100€ soit 3.315.000
FCFA) ;
recherche de raison des défaillances sur les engins de forage : origine des pannes
fréquentes.
CONCLUSION
La démarche engagée sur la carrière SISAG d’Attinguié est intéressante dans la mesure où
elle ne porte que sur le bon positionnement des trous de mine et sur le respect de leur
géométrie.
Pour ce faire, une série d’investigations dont un suivi minutieux des différentes opérations des
différentes opérations d’implantation et de foration ont été menées.
Les résultats obtenus, montrent que la mise en pratique effectif des directives d’implantation
et de foration permet d’aboutir aux résultats escomptés dans la mesure où nous obtenions un
mur bien taillé, une plateforme inférieure bien nivelée, une bonne fragmentation du matériau
abattu à la suite de l’analyse des résultats obtenus.
Ainsi, des recommandations ont été proposées pour un meilleur suivi ou respect des directives
données, notamment la maintenance journalière des engins de foration, l’utilisation optimale
des engins de foration et de positionnement des trous, mais aussi la responsabilisation des
membres des équipes de la foration et de sautage et des investissements pour les améliorations
à apporter, évalués à 12.096..656 FCFA, afin d’obtenir un sautage de meilleure qualité.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que les suggestions faites, ne vont pas dans le sens de la
suppression d'emplois mais, au contraire, permettrons la création d'un poste supplémentaire au
niveau du minage afin d’obtenir toujours les résultats escomptés et donc permettre à
Goué Blédé Wilson Elève technicien supérieur en mine
50
et géologie 3ème année
RAPPORT DE STAGE INTEGRE LONG 2014-2015
« IMPLANTATION ET FORATION DES TROUS DE MINE A LA CARRIERE SISAG D’ATTINGUIE »
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
HÉRAUD H., MEYER J.-L. (1983), Qualité de la foration et tir, Mines et carrières, numéro
spécial Les Techniques, suppl. à avr. 1993, vol. 75, pp. 85-90.
http://www.sotemu.tn/Fr_Documentation/files/SOTEMU%20Assistance.pdf
http://www.exploroc.com/notre-methodologie