Introduction Telecommunications
Introduction Telecommunications
Introduction Telecommunications
Chapitre1:Généralité
1-1/Définitions
o Télécommunications : Ensemble des moyens mis en œuvre pour transmettre une
information d’un point A (émetteur) à un point B (récepteur) ;
o Signal analogique : Signal qui peut prendre toutes les valeurs possibles dans un ensemble
de définition donné ;
o Signal numérique : Signal qui ne peut prendre qu’un ensemble dénombrable de valeurs ;
o Réseau : Ensemble des moyens matériels et logiciels mis en œuvre en vue de rendre un
service. Les techniques réseaux ont trait à la Transmission, la Commutation, l’Adressage,
l’Acheminement, le Contrôle de flux, le Contrôle d’erreur, et l’Administration ;
o Commutation : Mise en relation de deux abonnés (circuit, message, paquet CV, paquet
datagramme, cellule) ;
o Multiplexage : Technique (FDM, TDM, CDM) permettant d’optimiser les ressources (les
bandes de fréquence) ;
o Adressage : Ensemble des moyens utilisés pour identifier les correspondants ; Adresse
physique étant une suite de caractères désignant sans ambiguïté un point physique de
raccordement à un Réseau ; Adresse logique étant logique est une suite de caractères
identifiant un processus, une machine ;
o Contrôle d’erreur : Technique utilisée pour fiabiliser l’échanges de données entre deux
nœuds ;
1-2/Intérêt du numérique
Détection d’erreurs
On considère le code polynomial généré par le polynôme
𝑿𝟖 + 𝑿𝟒 + 𝑿𝟐 + 𝟏.
Y-a-t-il une erreur dans la suite de bits 101000100011110110000100 reçus ?
Codage de Hamming
Exercices
EXO1/ On considère le code polynomial généré par le polynôme 𝑿𝟖 + 𝑿𝟔 + 𝑿𝟒 + 𝑿𝟐 + 𝟏.
T(x) = ……………………………………………………………..
EXO2/ On suppose qu’un code pour coder des messages de 3 bits est construit en utilisant les
mots de codes de 6 bits, c'est-à-dire qu’aux 3 bits de données à transmettre, on ajoute 3 bits de
redondance pour former des messages transmis de 6 bits. Un destinataire reçoit le message
101111. En utilisant ce code comme un code correcteur d’erreurs, par quel message doit-il être
corrigé ?
Chapitre2:Caractéristiques fonctionnelles
Si l’on prend l’information codé et la transmet directement sur le canal, dans ce cas on parle de
la transmission en Bande de Base.
Si l’on prend l’information codé et remettre sur un signal porteur dans ce cas on parle de la
Transposition de fréquence ou de modulation.
La transmission est dite en bande de base si elle ne subit aucune transposition de fréquence par
modulation.
La transmission en bande de base ne peut être utilisée que sur un support de cuivre.
Les signaux bande de base sont sujets à une atténuation et doivent donc être régénérés
périodiquement sur une longue distance.
Le signal binaire n’est généralement pas transmis directement sur la ligne et différents codages
numériques sont utilisés pour différentes raisons :
Problèmes :
1. Une composante continue de 5 volts est présente dans le signal, donc la moitié de
l’énergie transmise est inutile.
2. La présence d’un nombre important de 0 successifs(ou de 1 successifs) dans le signal
peut nuire à la synchronisation entre l’émetteur et le récepteur.
3. La présence possible à la fois des séquences de type 10101010… (alternantes) et des
séquences de type 100000…OO1… (constantes) fait que le spectre du signal et donc la
bande passante exigée au canal soit très large.
Pour résoudre le problème, nous avons introduire la notion de codage. En effet, le codage canal
essaie de résoudre ou d’atténuer ces problèmes par :
La transmission en bande base présente l’avantage de la simplicité et donc du coût réduit des
équipements.
Elle exige en revanche des supports n’introduisant pas de décalage en fréquence (transmission
sur câble).
Principe : on produit une transition du signal pour chaque 1, pas de transition pour les 0.
Principe : MLT3 (Multi Level Transmit 3) est un codage en ligne qui utilise 3 niveaux de
tension électrique.
Dans ce codage, seuls les 1 font changer le signal d’état. Les 0 sont codés en conservant la
valeur précédemment transmise. Les 1 sont codés successivement sur les trois états : +V, 0 et –
V.
Principe : Le code 2B1Q fait correspondre à un groupe de deux éléments un créneau de tension
dit symbole quartenaire pouvant endosser quatre valeurs différentes suivant la table ci-contre :
o Codage Manchester
Principe : dans le codage Manchester, l’idée de base est de provoquer une transition du signal
pour chaque bit transmis. Un 1 est représenté par le passage de +V à –V, un 0 est représenté par
le passage de -V à +V.
Principe : Les 0 sont représentés par des potentiels nuls, les 1 par +V et –V en alternance.
o Codage HDBn (Haute Densité Binaire d’ordre n) ou BnZS (Bipolar with n Zero
Substitution)
Principe : le principe de base est le même que pour le codage bipolaire, mais pour éviter une
trop longue série de 0, on introduit un bit supplémentaire au signal pour terminer une série de
n 0 consécutifs. Ce bit supplémentaire est de même phase que le dernier 1 transmis pour pouvoir
l’identifier, afin qu’il ne soit pas pris en compte dans l’information transmise.
TRAVAUX DIRIGES
Choix du codeur Le codeur choisi doit permettre de résoudre le problème de:
- l’atténuation;
- la synchronisation.
La transposition de fréquence devient indispensable quand le signal à transmettre n’est pas dans
un domaine de fréquence correspondant au support.
o CRITERES DE MODEM
o TYPES DE MODEM
Définition
Oscillogramme
Le programme MATLAB :
Spectre
Remarques :
On supprime la raie de la porteuse >> DSB (Double Single Band)
On supprime les fréquences hautes d’une SB et atténue la porteuse >> VSB (Vestigial SB)
Le Programme MATLAB
Puissance
Rendement
L’oscillogramme obtenu :
Démodulateur AM
Démodulation asynchrone
Résultats de simulation
Résultats de simulation
Démodulation synchrone
Résultats de simulation
o Travaux dirigés AM
EXO1/
On réalise un émeteur AM de fréquence d’émission 3 MHz pour transporter une information
de fréquence 1 kHz et d’amplitude 4 mV.La tension de base du transistor 2N2222 est fixée à 2
volts.La tension d’alimentation est fixée à 10 volts.Le courant émetteur est fixé à 10 mA.La
tension VBE du transistor est de 0,7 volt.Le courant dans R9 est fixé à 20 mA.Le courant de
base est négligeable.On prend une valeur ohmique pour les condensateurs de découplage ou de
liaison de 1 Ω.Pour les composants passifs de filtrage,prendre une valeur ohmique de
100Ω.Déterminer :C9,C11,R8,R9,R10,L2.On détermine L2 à partie de la valeur de C11 ;
EXO2/
EXO3/
Fréquence de la porteuse = ……
Fréquence de la modulante =……
Bande de fréquence occupée=……
Indice de modulation =…………
Définition
Spectre
Fonction de Bessel de 1ère espèce :
Exemple : 𝒎𝒇 = 𝟏, 𝑩 = 𝟏𝑽
Exemple : 𝒎𝒇 = 𝟏, 𝑩 = 𝟏𝑽
Exemple de montage
o Travaux dirigés
EXO1/
E
EXO2/
Définition
o Travaux dirigés
1. Signal analogique
Définition : Un signal analogique est un signal variant continûment dans le temps.
Exemple : Un microphone est un capteur qui transforme en une tension électrique le signal
associé à l’onde acoustique en un point M.
2. Signal numérique
Définition : Un signal numérique est un signal variant de façon discontinue dans le temps.
3. Convertisseur analogique-numérique(CAN)
Principe : il s’agit de recevoir un signal analogique à l’entrée et de le convertir en signal
numérique à la sortie.
Quantifier le signal s (nTe), c’est définir un nombre binaire dont le niveau est le plus proche de
S (nTe).
Remarque : Quantifier un signal analogique introduit une perte d’information. Il faut choisir
l’intervalle [Smin ; Smax] encadrant au plus près le signal analogique.s
Ici, nous allons attribuer la voie composite à chacune des voies incidentes à tour de rôle.
Il s’agit de regarder quelles sont les lignes qui émettent réellement des signaux.
Pendant le multiplexage temporel, il se peut que quand on attribue le canal à chaque voie -de
leur attribuer le canal.
On attribue le canal que si la voie dispose d’information à transmettre.
Nous remarquons sur le schéma ci-dessus que C1, C2 et C5 ne disposent pas de canal car ils
n’ont pas de canal à transmettre.
Supports de transmission
C’est le milieu dans lequel se propage le signal porteur de l’information.
Pour les supports filaires, nous avons besoin de connaître ces éléments suivants :
Inductance linéique
Capacité linéique
Impédance caractéristique
Pour W < 2,4 ⇒ la fibre ne comporte qu’un mode de propagation (FO monomode)
Pour W >> 2,4 ⇒ la fibre est appelée multimode et se divise en 2 sous-catégories :
FO multimode à saut d’indice
FO multimode à gradient d’indice
Bande passante(Bandwidth)
La bande passante B d’une voie est la plage de fréquences sur laquelle la voie est capable de
transmettre des signaux sans que leur affaiblissement soit trop important. Elle s’exprime en
Hertz.
Elle est délimitée par une fréquence minimale et maximale (fmin, fmax).
Capacité
La capacité d’une voie(ou débit maximal) est la quantité d’informations (en bit) pouvant être
transmis sur la voie en une(1) seconde.
La capacité se caractérise de la façon suivante :
𝑺
𝑪 = 𝑾 𝐥𝐨𝐠 𝟐 (𝟏 + )
𝑵
Temps de propagation
Le temps de propagation Tp est le temps nécessaire à un signal pour parcourir un support d’un
point à un autre, ce temps dépend donc de la nature du support, de la distance et également de
la fréquence du signal.
Temps de transmission
Le temps de transmission (ou de traitement) Tt est le délai qui s’écoule entre le début et la fin
de la transmission d’un message sur une ligne, ce temps est donc égal au rapport entre la
longueur du message et le débit de la ligne.
𝑇𝑡 = 𝐿/𝐷
Temps de traversée
Le temps de traversée ou délai d’acheminement sur une voie est égal au temps total mis par un
message pour parvenir d’un point à un autre,c’est donc la somme des temps Tp et Tt.
𝑳𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔é𝒆 = 𝑻𝒑 + 𝑻𝒕
Longueur élémentaire
La longueur élémentaire d’une voie est la longueur maximale de support au-delà de laquelle le
signal doit être amplifié ou répété pour être correctement reçu.
Il est moins important dans les fibres optiques que dans les câbles électriques, dans les câbles
coaxiaux que dans les paires torsadées.
Exemple :
Pour un message de 100 bits transmis à 2400 bit/s sur une paire torsadée d’une longueur de
100 km avec un temps de propagation de 10 us/km.
Calculer le temps de traitement et le temps de propagation :
Réponse :
Tt=100/2400=42 ms
Tp=10X100=1000 us =1ms
Les oscillations
Ce qui change entre les ondes reçues par ton téléphone et celle reçues par ta radio, c’est le
nombre d’oscillations en une seconde : la fréquence, elle se mesure en Hertz.
Toutes ces ondes sont classées en fonction de leur fréquence sur ce qu’on appelle le spectre
électromagnétique.
Spectre électromagnétique
Entre [10 kHz ; 300 GHz] : il y’a les ondes radio, c’est là qu’on retrouve les ondes reçues par
ton poste radio, de ta télévision ou de ton téléphone.
Au-delà de 300 GHz, il y’a la lumière visible avec toutes les couleurs de l’arc en ciel.
Et à l’autre bout du spectre, il y’a les rayons ultra-violet, les rayons X ou encore les rayons
gamma, ce sont les ondes utilisées pour faire les radiographies du corps humain.
Les ondes se déplacent à la vitesse de la lumière c-à-d à 300.000 km/s et elles parcourent des
distances plus ou moins longues.
Les ondes à une fréquence élevée se propagent moins loin et elles ont tendance à s’atténuer
plus vite avec la distance parcourue et en fonction de l’environnement traversé.
Plus la fréquence est basse, les ondes se propagent plus loin : ce qui est utilisé par les sous-
marins pour communiquer avec leur base terrestre.
o Nous avons la radio AM qui comprend les grandes ondes autrefois très utilisée par les
ondes radio,leur portée est plusieurs centaines de kilomètres.
Mais la radio que l’on écoute plus aujourd’hui, c’est la radio FM.
Elle appartient aux ondes dites très hautes fréquences et émettent entre
[87,5 MHz ; 108 MHz].
Elle a une portée de quelques dizaines de kilomètres.
Pour diffuser une émission radio, la voie de l’animatrice est transformée en signal électrique
par le micro ;
Ce signal électrique oscille au même rythme que la voix : on dit qu’ils ont la même fréquence.
Le problème, c’est que cette fréquence est trop basse pour que le signal soit transmis sous forme
d’onde électromagnétique, on fabrique donc un signal alternatif très haut fréquence transmis à
l’antenne pour qu’elle émette d’abord une onde porteuse.
Ensuite pour transporter la voix, il faut mélanger le signal électrique de basse fréquence au
signal électrique de haute fréquence. On parle donc de radio AM et FM.
Pour la radio AM : Ici, on change l’amplitude c.-à-d. la hauteur des oscillations du signal
électrique en fonction du signal de la voix : on dit que l’onde porteuse est modulée en amplitude.
Pour la radio FM : Ici on change la fréquence c.-à-d. le nombre d’oscillation par seconde du
signal électrique en fonction du signal de la voix : on option une onde porteuse modulée en
fréquence.
Dans les deux cas, l’antenne émet donc une onde électromagnétique modulée qui se propage
jusqu’à une antenne réceptrice comme celle de ton poste radio et ensuite elle fait le travail
inverse de l’antenne émettrice où elle transforme l’onde électromagnétique en signal électrique,
ce dernier est démodulé soit en amplitude, soit en fréquence puis transformer en son par les
ensembles.
3-2/ Antennes
Les antennes servent pour communiquer sur de grandes distances, car les communications sur
petites distances sont moins coûteuses avec l’emploi de câbles ou de guides d’onde.
Aujourd’hui cependant, on communique par voie hertzienne entre une station de base et une
station mobile très rapprochées.
La figure montre le rôle d’une antenne comme élément de transition entre le circuit électrique
et l’espace environnant.
En effet, l’antenne, du point de vue électrique, est représentée par une simple impédance
complexe dont la partie réelle inclue une composante reliée à la puissance émise dans l’espace.
Paramètres d’antenne
Une antenne est un élément passif permettant le transfert de l’énergie électrique (au sens large)
vers l’énergie électromagnétique ou vice-versa. Comme paramètres d’antenne, nous pouvons
citer :
o Impédance (𝑍𝑖𝑛 )
Composé d’un courant (𝐼𝑖𝑛 ) et une tension(𝑉𝑖𝑛 ), ce qui donne le rapport suivant :
𝑽𝒊𝒏
𝒁𝒊𝒏 =
𝑰𝒊𝒏
o Intensité de rayonnement
o Diagramme de rayonnement
Si l’antenne apparaît comme un circuit passif à deux bornes ayant une impédance d’entrée, elle
est caractérisée dans l’espace par les diagrammes de rayonnement impliquant les champs
électromagnétiques rayonnés.
Dans le cas d’antennes ayant un seul faisceau, l’angle solide du faisceau représente l’angle
solide à travers lequel toute la puissance rayonnée par l’antenne est concentrée avec une valeur
constante 𝐾𝑚𝑎𝑥 et une valeur nulle à l’extérieur de cette région de l’espace.
o Directivité et gain
L’antenne n’émet pas la puissance uniformément dans toutes les directions. Ceci semble
évident pour des antennes ne présentant pas la même forme selon la direction d’observation.
L’ouverture effective d’antenne, s’emploie lorsque l’antenne est dans le mode de réception.
o Bruits en réception
Les bruits sont des phénomènes perturbateurs qui affectent les systèmes de communications.
Les bruits sont habituellement additifs au signal utile pour la même raison.
Ils sont des signaux issus d’origines différentes :
Bruit interne au récepteur
Bruit produit par l’agitation thermique du mouvement brownien des électrons dans les circuits.
Bruits externes
Bruits industriels générés par les appareils électriques de tout genre. Ils couvrent une
bonne partie du spectre jusqu’au UHF.
o ELF : Extremely low frequencies 30 Hz ≤ f ≤ 300 Hz, Pas utilisées pour l'émission
o VF : Voice frequencies 300 Hz ≤ f ≤ 3 kHz, Pas utilisées pour l'émission
o VLF : Very low frequencies 3 kHz ≤ f ≤ 30 kHz, Communications port – bateau
o LF : Low frequencies 30 kHz ≤ f ≤ 300 kH, Radiodiffusion ondes longues de 150 à 285 kHz
o MF : Medium frequencies 300 kHz ≤ f ≤ 3 MHz, Radiodiffusion ondes moyennes de 520 à
1605 kHz, Fréquence de détresse (500 kHz), Signaux météo
o HF : High frequencies 3 MHz ≤ f ≤ 30 MHz, Radiodiffusion ondes courtes, Radios
amateurs, Aviation
o VHF :Very high frequencies 30 MHz ≤ f ≤ 300 MHz, TV – bande I de 47 à 68 MHz (canaux
2, 3 et 4), Radiodiffusion FM de 88 à 108 MHz , TV – bande III de 174 à 230 MHz (canaux
5-12), Trafic aérien, ILS (instrument landing system)
o UHF : Ultra high frequencies 300 MHz ≤ f ≤ 3 GHz, TV – bande IV de 470 à 606 MHz
(canaux 21-37), TV – bande V de 606 à 862 MHz (canaux 38-69), Radios amateurs, GSM,
Bluetooth, UMTS, Communications par satellite, Faisceaux hertziens
o SHF : Super high frequencies 3 GHz ≤ f ≤ 30 GHz, Faisceaux hertziens, Radars, Satellites
o EHF : Extremely high frequencies 30 GHz ≤ f ≤ 300 GHz, Radars, Satellites.
4-1/ Histoire
Les navires de guerre en escadre à la mer communiquaient, au XVIIIe siècle, par un système de
hissé de pavillons numériques, dont la signification se trouvait dans un livre de code donnant
un sens pour chaque nombre.
Le philosophe utilitariste anglais Jeremy Bentham, dans ses projets de prison panoptique (1787,
1791, 1811) imagine sur le recours à des tuyaux de conversation pour la communication interne.
En 1793, il présente une proposition d'utilisation administrative et militaire des tuyaux de
conversation.
o Télégraphie Optique
En 1794, en France, l’ingénieur français Claude Chappe réalisa le premier système
de télégraphie optique par sémaphore entre Paris et Lille. Ceux-ci demandaient des opérateurs
habiles et des tours coûteuses espacées de dix à trente kilomètres, mais permettaient de
transmettre les messages en quelques heures dans toute la France. Après la découverte
du télégraphe électrique, la dernière ligne Chappe fut abandonnée en 1880.
Le premier télégraphe était optique et totalement manuel. À la fin du XVIIIe siècle, les premiers
usages du télégraphe de Chappe étaient dédiés à la communication militaire.
Les messages pouvaient être transmis sur une longue distance par l'intermédiaire de relais
espacés d'une dizaine de kilomètres et situés sur des hauteurs.
o Le Télégraphe et le Téléphone
Le développement de l'électricité fit naître l'ère du télégraphe électrique. En 1832 Samuel
Morse s'inspira des travaux de ses prédécesseurs pour inventer un système simple et robuste.
On doit l'invention du premier téléphone (téléphone à ficelle) à Robert Hooke dans les années
1660. C'était un dispositif acoustique assez rudimentaire. Le téléphone classique fut inventé
indépendamment par Alexander Bell et Elisha Gray en 1876. Mais c’est Antonio Meucci qui
conçut le premier dispositif pouvant transmettre la voix par une ligne électrique en 1849.
C'est seulement à partir de 1927 que les premiers services de téléphonie publique transatlantique
furent ouverts.
o De la radio à la télévision
En 1832, James Lindsay fit une démonstration de télégraphie sans fil (TSF) à ses élèves. En
1854, il réussit à communiquer entre Dundee et Woodhaven en Écosse, sur 3 km, en utilisant
l’eau comme milieu de transmission.
En décembre 1901, Guglielmo Marconi réalisa la première transmission radio entre Saint-Jean
de Terre-Neuve (Canada) et Poldhu dans le sud du comté des Cornouailles (Angleterre).
La première communication à courte distance par radio avait cependant déjà été démontrée en
1893 par Nikola Tesla.
En mars 1925, John Logie Baird démontra la transmission d’images mobiles dans le magasin
londonien Selfridges.
Cependant, la télévision ne put se développer pendant tout le XXe siècle que grâce à l’invention
du tube cathodique par Karl Braun. La première version de télévision utilisable fut produite
par Philo Farnsworth et démontrée à sa famille en septembre 1927.
C'est pour les besoins de l'armée américaine (le but était de pouvoir maintenir les
télécommunications en cas d'attaque éventuellement atomique) et de la recherche universitaire
que fut conçu ARPANET, l'ancêtre d'Internet qui allait devenir le réseau de communication
mondialisé que nous connaissons aujourd'hui.
Jusqu'à la fin des années 1970, la téléphonie mobile n'autorisait les déplacements que dans une
aire régionale desservie par une station de base de forte puissance. Cependant, AT&T en
décembre 1971 présenta à la Federal Communications Commission (FCC) une proposition de
service cellulaire qui permettait de se déplacer d'une cellule vers une autre sans perdre la
communication téléphonique en cours, en utilisant la technologie de handover ; la FCC
approuva celle-ci en 1982 après des années d'audiences (norme AMPS).
Dans les années 1990, la deuxième génération (2G) de téléphonie mobile fait son apparition.
Ce sont les systèmes GSM, Digital AMPS, iDEN et IS-95.
Dix ans après la mise en place des réseaux cellulaires de deuxième génération apparaissait
la 3G autorisant des communications numérisées avec des débits de 384 kbit/s à 2 Mbit/s à
l'origine, puis jusqu'à 42 Mbit/s (en 2012).
4-2/ Définition
Un réseau de télécommunications est un réseau d'arcs et de nœuds, mis en place de telle sorte
que des messages puissent être transmis d'un bout à l'autre du réseau au travers des multiples
liaisons.
Les liaisons d'un réseau de télécommunication peuvent être réalisées grâce à des systèmes de
transmission hiérarchiques.
o Adressage
- Méthode par laquelle l’émetteur d’informations désigne le destinataire de ces informations,
identifié par le paramètre ‘’adresse’’.
- 2 types d’adressage : physique et logique.
ADRESSAGE PHYSIQUE
- Dans le numéro de chaque abonné figure l’identification du nœud auquel il est raccordé.
- Cela présente l’avantage qu’un nœud ne connaît que les abonnés qui lui sont raccordés.
- Par contre, le numéro de l’abonné est tributaire du nœud de raccordement et les raccordements
multiples à des nœuds différents ne peuvent se faire avec le même numéro.
ADRESSAGE LOGIQUE
- Chaque abonné a un numéro logique invariant.
- Cette solution présente l’avantage que l’utilisateur est transparent à la topologie du réseau.
- Exemple No mobile : HLR (Home Location Register) contient les informations sur les
abonnés nominaux ; VLR (Visitor Location Register) contient les informations sur les abonnés
se trouvant sur la zone de commutation ou zone de localisation (ces informations ont été copiées
dans le HLR). AB = code réseau (Orange, MTN, MOOV,...), PQ = HLR (pour identifier
l’abonné), MCDU = Abonné.
o Acheminement
DEFINITION
- Permet au commutateur de choisir le commutateur sur lequel il doit réémettre une information
qu’il a reçu.
- 6 types d’acheminement : fixe, alterné, aléatoire, par inondation, en partage de charge,
adaptatif.
- En télécommunications, l’acheminement débouche sur la description logique du chemin
emprunté par une communication ; alors que le routage donne une description physique de ce
chemin.
- Dans la réalité, pour des raisons de sécurité, un faisceau sera divisé en 2 ou n sous-faisceaux
routés sur des supports différents.
TYPES
- Acheminement fixe : Etablir pour chaque nœud une table indiquant pour chaque destination
la direction (ou faisceau) à utiliser.
- Acheminement alterné : Acheminement fixe, mais avec plusieurs chemins possibles en cas de
pannes.
- Acheminement aléatoire : Dans chaque nœud, l’information reçue est envoyée dans n’importe
quelle direction. Il n’y a pas de table d’acheminement. On ne peut garantir le temps de transit.
- Acheminement par inondation : Consiste à ‘’inonder’’ le réseau en émettant à chaque nœud
voisin une copie de l’information reçue. Le temps de transit est le plus petit possible. Par contre,
le trafic parasite est intense ce qui conduit à une saturation rapide du réseau.
- Acheminement en partage de charge : Consiste à partager les appels dans différentes directions
suivant une distribution de probabilité donnée.
- Acheminement adaptatif : Utilise une table de traduction périodiquement tenue à jour par un
ensemble d’éléments jugés importants : débit des lignes, temps de transit, taux d’occupation
des lignes, coupures éventuelles, arrêt des commutateurs. Il permet ainsi des changements
d’acheminement en période de pointe.
o Contrôle d’erreur
- Partie de la procédure de liaison permettant la détection et éventuellement la correction
d’erreurs de transmission.
- l’altération d’un bloc d’informations en cours de transport sera détectée par une information
de redondance transmise avec l’information utile. La correction sera faite par retransmission ;
- la perte d’un bloc pourra être détectée par la numérotation en séquence des blocs et par la non
réception d’un accusé de réception. La correction sera faite par retransmission ;
- la duplication d’un bloc sera détectée de la même façon que la perte d’un bloc. La correction
sera faite en ignorant ce bloc ;
- l’erreur de destinataire provoquera le rejet de l’information. Le contrôle d’erreur peut être fait
sur chaque bloc (cela ralentit le réseau) ou de bout en bout.
o Contrôle de flux
- Ensemble des mécanismes permettant de maintenir un flux de données entre les limites
compatibles avec la qualité des ressources disponibles.
- le Stop and Go : la source peut émettre, on doit s’arrêter à la réception de signaux de
commande envoyés par le récepteur ;
- le crédit : l’émetteur ne peut transmettre qu’après avoir reçu du récepteur une indication de la
quantité de trafic qu’il a le droit d’émettre.
o Administration
- Ensemble des activités mises en œuvre pour réaliser le contrôle, la coordination et la
supervision des ressources servant aux communications dans un environnement de systèmes
ouverts.
- Activités : détection des fautes (centre de supervision du réseau), comptabilité (facturation),
configuration (cas d’une évolution), performances (simulation de trafic), sécurité (physique :
accès, et équipements dupliqués ; logique : protection contre les erreurs involontaires des
terminaux et contre les pirates).
o Commutation
CARACTERISTIQUES
- Etablissement préalable d’une liaison
- Occupation des lignes pendant toute la durée de la communication
- Libération finale de la liaison
- Transmission temps réel
- Fiabilité (avantage)
- Lignes monopolisées par 2 utilisateurs
Commutation de circuit
Commutation de message
- Bon rendement des liaisons, sécurité
- Pas de protocole d’établissement
- Conversion possible de débits, codes, procédures
- Hétérogénéité des terminaux
- Lenteur (réémission différé)
- Non transparence (format, code, détection d’erreur…)
- Mémoires de masse dans les nœuds
- Pas de garantie de séquencement et de délai
- Appropriation momentanée de la liaison
- Difficulté de transmettre correctement des messages trop longs (type fichier).
Commutation de paquets
- Paquets de longueur maximale de l’ordre de 1000 à 2000 bits
- Paquets envoyés indépendamment les uns des autres
- Multiplexage temporel de paquets de plusieurs messages sur une même liaison
- Dans les nœuds, table de routage ou de commutation pour la bonne porte de sortie
- Liaison entre nœud non affectée explicitement à une paire source destination
- Protocole de couches 2 et 3 du modèle OSI.
Présentation général
Réseau mondial
Commutateurs
Les commutateurs constituent les nœuds du RTC.
La fonction principale d’un commutateur est d’assurer à la demande la connexion de la
ligne de l’abonné demandeur avec la ligne de l’abonné demandé.
Un commutateur peut être de rattachement, de transit, ou mixte.
Types de connexion
Architecture 2
Architecture 3
Architecture 4
Architecture 5
Architecture 5
Nœuds et interface
4-3.4/Structure Réseau 5G
Core Architecture