Cour Air Humide
Cour Air Humide
Cour Air Humide
GÉNÉRALITÉS
I Généralités
L’air ambiant d’un local contient une certaine quantité d’eau sous forme de vapeur
On a par conséquent un mélange binaire
𝑚𝑣 𝑃𝑣
e= =
𝑚𝑣𝑠 𝑃𝑣𝑠
Pvs: pression de vapeur saturée
On compare en fait la teneur en eau d’un air ambiant à la teneur en eau qu’il aurait s’il était
saturé c’est-à-dire s’il ne peut plus contenir d’eau sous forme de vapeur à la température
saturée
e= 0 pour un air sec
mv= mvs pour un air saturée c’est-à-dire e=1
0≤e≤1
0 ≤ e ≤ 100%
II.3.3) Teneur en eau
La teneur en eau de l’air d’un local est également appelée humidité spécifique ou humidité
absolue de l’air de ce local
𝑃𝑣 . 𝑉 𝑃𝑎𝑠 . 𝑉 0,622. 𝑃𝑣
𝑚𝑣 = 𝑚𝑎𝑠 = 𝑥=
462. 𝑇 287. 𝑇 𝑃 − 𝑃𝑣
C’est la température indiquée par un thermomètre dont le bulbe est entouré d’un gaz
mouillé, balayer par de l’air en mouvement et protégé du rayonnement solaire
La différence (T – Th) est représentative de l’humidité relative HR de
l’air car :
- Elle est nulle si l’air est saturé en vapeur d’eau soit si HR = 100% : pas
d’évaporation possible.
- Elle augmente avec la différence [ps(T) – pv] qui est le terme moteur du
transfert de masse donc elle diminue quand Hr augmente.
c) Température de rosée
En appliquant la loi des gaz parfaits à l’air sec et à la vapeur d’eau on obtient :
II.3.6) Volumique spécifique
Le volume spécifique est défini comme étant le rapport du volume sur la masse d’air sec
𝑉 287. 𝑇
𝑣= 𝑒𝑛 𝑚3 Τ𝑘 𝑔𝑎𝑠 𝑣=
𝑚𝑎𝑠 𝑃𝑎𝑠
Exemple:
Soit un air humide à la pression atmosphérique normale de 101325 Pa, dont la
température sèche est de 20°C et l’humidité relative de 50%. Calculer l’humidité
absolue, le volume spécifique et l’enthalpie spécifique
III PRESENTATION DU DIAGRAMME DE L’AIR HUMIDE
IV CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
La centrale de traitement d’air (CTA) est un équipement destiné à :
L’air traité sera ensuite diffusé dans les locaux desservis grâce à des réseaux de conduits, de matière,
formes et section adaptées, avec des diffuseurs choisis en fonction des critères de confort recherchés
(bouches à induction, à déplacement, gaines textiles, etc.)
IV.1. COMPOSITION D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
Une Centrale de traitement d’air est composé:
1. Caisson de mélange
Le caisson de mélange à pour fonction de mélanger l’air neuf (AN) et l’air recyclé (AR), les
proportions étant fixées par les registres d’air eux-mêmes actionnés par servomoteur commandé par le
régulateur.
Les caractéristiques de l’air obtenu en sortie du caisson dépendent des caractéristiques des airs neuf et
repris.
2. Filtre
Le filtre à pour fonction de retenir les particules en suspension dans l’air. Il ne modifie pas les
caractéristiques thermodynamique de l’air.
3. Batterie froide
La batterie froide à pour fonction de refroidir ou de déshumidifier l’air. La batterie froide agit sur la
température de l’air et sur l’humidité spécifique (généralement). La régulation se fait généralement par
vanne 3 voie ( en fonction du débit).
4. Batterie chaude
La batterie chaude à pour fonction de réchauffer l’air. Seule la température de l’air est modifiée. La
régulation se fait par généralement par vanne 3 voie (en fonction du débit).
5. Batterie électrique
La batterie électrique à pour fonction réchauffer l’air. La régulation se fait généralement en cascade avec
éventuellement variation de puissance sur le dernier étage de puissance.
6. Humidificateur
L’humidificateur à pour fonction d’augmenter la quantité d’eau (vapeur) contenue dans l’air (à traiter).
Suivant le type de technologie (à vapeur ou adiabatique). La température reste quasiment constante ou
diminue. Dans tous les cas l’humidité spécifique augmente.
7. Pompe
La pompe à pour fonction de distribuer l’air dans les réseaux. La pompe ne modifie quasiment pas les
caractéristiques de l’air soufflé.
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.1. Dimensionnement du caisson de mélange
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.1. Dimensionnement du caisson de mélange
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.1. Dimensionnement du caisson de mélange
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.1. Dimensionnement du caisson de mélange
Exemple 1
On mélange 3000 m3/h d’air à θ= 20 °C et = 50%
avec 1000 m3/h d’air à θ= 10°C et = 80%.
Déterminer les caractéristiques du point de mélange.
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.2. Dimensionnement de la batterie froide
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.2. Dimensionnement de la batterie froide
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.2. Dimensionnement de la batterie froide
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.2. Dimensionnement de la batterie froide
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.2. Dimensionnement de la batterie froide
Exemple
On chauffe 1kg d’air par seconde de l’état 1 (θ=
5°C ; = 60%) à l’état 2 (θ= 30°C)
Déterminer les caractéristiques du point 2 et la
puissance de la batterie chaude
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
a) humidificateur à vapeur
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
a) humidificateur à vapeur
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
a) humidificateur à vapeur
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
a) humidificateur à vapeur
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
b) humidificateur adiabatique
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
b) humidificateur adiabatique
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
b) humidificateur adiabatique
IV.2. DIMENSIONNEMENT D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR
IV.2.4. Dimensionnement l’humidificateur
b) humidificateur adiabatique
V L'écart de températures au soufflage
L'écart de températures au soufflage représente la différence algébrique entre la température
de soufflage et la température de l'ambiance (du local) : Δθ = θL– θS en [K] ou [°C]
Cet écart de températures :
peut être positif ( l'air au soufflage est plus froid que l'air du local)
peut être négatif ( l'air au soufflage est plus chaud que l'air du local )
dépend de la capacité des dispositifs de diffusion à diffuser l'air sans gêne pour les
occupants et de leur position dans le local.
La position du point de soufflage par rapport au point du local dépend du signe des
charges sensibles et latentes.
Pour le local, on a : θL , rL Pour le soufflage, on a : θS , rS
Les charges sensibles peuvent être nulles ( = 0) , négatives (< 0) ou positives ( > 0).
Les charges latentes peuvent être de la même manière nulles ( = 0) , négatives (< 0) ou
positives ( > 0).
Suivant les valeurs des charges, on peut considérer 9 positions significatives du point
de soufflage par rapport au point du local :
ΦT= qmas. ( hL – hS)
M = qmas. ( rL – rS )
VI Définition du taux de brassage
Le taux de brassage représente le nombre de volume d'air traité renouvelé dans le local pendant
une heure :
τ= qv /V ou qv= τ.V
τ : taux de brassage en [vol.h-1 ]
V : Volume du local en [ m3]
qv : débit volumique de soufflage en [m3/h]
Ce taux dépend évidemment du type de bouche de soufflage utilisé comme pour l'écart de
soufflage puisqu'il exprime indirectement l'écart de soufflage.