Afia Khadidja
Afia Khadidja
Afia Khadidja
THEME
Soutenu le : 2017.
Promotion 2016/2017
1
Remerc
Remerci
rciements
ements
Au terme de ce travail je tiens vivement à exprimer ma gratitude à tous ceux qui, de près ou
de loin ont contribué à la réalisation de ce mémoire ; j‘espère qu’ils trouveront au long de
ces lignes toute ma reconnaissance.
Je remercie tout d’abord mon Dieu qui m’a donné la force pour terminer ce modeste travail.
Je tiens à remercier également, le président et les membres du jury pour l’honneur qu’ils me
font, en acceptant de juger et évaluer mon travail, à Mr Achoui M´hand et Mme Mofrej Isma.
Que toute personne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail, acceptent
mes sincères remerciements.
AFIA Khadidja.
I
Dédicaces
Je dédie ce travail :
A Ma chère mère Laila qui m’a apporté sans cesse amour, Soutien et encouragements
A tous mes amis(es) chacun (e) son nom, Et tous ceux que j'aime.
AFIA Khadidja.
II
SOMMAIRE
Remerciements.
Dédicaces.
Résumé.
Abstract.
Chapitre I : Généralités.
I) Introduction Générale 01
I.1)Introduction 01
I.3) Problématique. 02
III
II.5) Cadre structural local. 24
II.6.1) Introduction. 25
II.6.2) Définition. 25
I) Introduction. 31
III.1) Stratigraphie. 36
III.5) Conclusion. 45
I) Introduction. 46
II) Rappels. 46
IV
III.2) Conclusion. 52
I) Introduction. 54
II.4) Conclusion. 64
III. 3) Commentaire. 67
Conclusion générale 68
Bibliographie 69
V
Liste des figures
du bassin de Berkine 22
Fig.II.01 : Principaux types de barres fluviatiles; (1) chenal droit; (2) chenaux en tresse. 32
Central de Berkine. 37
VI
Fig.III.01 : Elan du puits REF-2, représente les déférents types des diagraphies 53
Fig.IV.08: Corrélation Est-Ouest passant par les puits ; WMN-1, AH-1, MC-1, MN-1. 65
Fig.IV.09: Corrélation Nord-Sud passant par les puits MN-1, MC-1, LSW-1, BK-1
et MSW-1. 66
Tableau IV.1 : Données carotte utilisées pour l’élaboration des cartes et les résultats
Pétroliers de ces puits 55
VII
Résumé :
Faisant partie de la plate-forme saharienne, le bassin de Berkine est situé dans la partie
Nord-est de la plate-forme saharienne, sur près de 120000 km².
Notre zone d’étude consiste en la partie centrale du bassin de Berkine et précisément le
périmètre Menzel Ledjmet II (bloc 405a).
Le périmètre Menzel Ledjmet (bloc 405a) est situé entre les latitudes 30°.00 -30°.40
Nord et les longitudes 7°.30 – 8°.00 Est. D’une superficie totale de 1420 ,76 km² et une
superficie nette de 1 181,96 km², il est localisé dans les wilayas de Ouargla et d’Illizi et dans
la région de l’Erg Oriental à environ 240 km au Sud -Est de Hassi Messaoud.
Plusieurs compagnes de prospection ont été faites, dont l’objectif est l’évaluation des
différents réservoirs du bassin de Berkine.
Ce travail a été mené dans le but de déterminer les différences et les analogies des
caractéristiques du réservoir siegénien du pôle central du bassin de Berkine.
Le réservoir siegénien est un objectif relativement récent, pour faire l’étude de l’évolution
latérale de ce réservoir, une étude géologique détaillée a été faite sur le réservoir à l’aide des
différentes analyses sédimentlogiques et pétrophysiques.
Les analyses sédimentlogiques ont montré que le milieu de dépôts du réservoir siegénien est
divisé en deux unités, un environnement estuarien pour le F6- 1, et marin de shore face (avant
plage) pour le F6-2.
L’analyses pétrophysique s’est basée sur l’étude des caractéristiques pétrophysiques dans les
différentes formations de ce réservoir (la porosité, la perméabilité, la saturation en eau,
l’argilosité…..).
Cette étude pétrophysiques représente les différents niveaux à hydrocarbures, définis par les
bonnes caractéristiques pétrophysiques.
L’étude de l’évolution latérale du réservoir siegénien qui représente deux profils de
corrélation et des cartes en iso-valeurs, permet de conclure que l’évolution de ce réservoir est
contrôlée par la présence de bonnes caractéristiques pétrophysiques.
VIII
Abstract:
Part of this Saharan platform, the Berkine basin is located in the northeastern part of the
Saharan platform, on nearly 120000km².
Our study area consists of the central part of the Berkine basin and precisely the perimeter
Menzel ladjmet II (Block 405 a ) .
The perimeter Menzel Ladjmet II (Block 405 a) is located between latitudes 30°.00-30°40.
North and longitudes 7°.30-8°.00 East .With a total area of 1420,76 km² and a net area of
1181,96 Km² it is located in the region of eastern erg about 240km southeast of Hassi
messaoud .
Several prospecting companions were made, whose objective is the evaluation of the
Berkine basin.
This work was carried out with aim of determining the different and analogies of the
characteristics of the siegénien reservoir of the central pole of the Berkine basin.
The siegénien reservoir is a relatively recent objective to study the lateral evolution of this
reservoir. A detailed geological study was carried out on the reservoir using various sediment
logical analyzes showed that the medium of deposits of the siegénien reservoir is cited to two
units, an Estuarine environment fort the F6-1 and shore face (front range) for the F6-2 .
The petro physical analyzes are based on the petro physical characteristics in the different
formations of this reservoir. (The porosity, permeability, water saturation, clay...)
This petro physical study represents the different hydrocarbon levels which are defined by
good petro physical characteristics.
The study of the lateral evolution of the siegénien reservoir, which represents two correlation
profiles and maps in iso values, makes it possible to conclude that evolution of the presence of
the good petro physical characteristics.
Keywords: Berkine basin, Siegénien, sedimentology, petrophysicals, lateral evolution, a
reservoir.
IX
Chapitre I :
Généralités.
Chapitre I : Généralités.
1) Introduction générale :
I.1) Introduction :
Ce sujet a été proposé dans le cadre d’une convention, entre l'université MOULOUD
MAMMERI de Tizi -Ouzou et la Division Exploration (SONATRACH), il consiste en une
mise au point sur l’évolution latérale du réservoir siegénien dans le pôle central du bassin de
Berkine.
Le paléozoïque de bassin de Berkine était déjà connu avant la second guerre mondiale par
les travaux des géologues Italiens dans le Bassin de Fezzan (Desio 1936 ; Rossi 1939) et les
notes des universitaires Français (1945) Menchikoff, Lelubre Freulon et le Franc.
Parmis les autres qui ont fait notamment progresser les connaissances géologiques sur ce
Bassin ne citrons.
Legrand.M (de 1967 à 2002) qui s’intéressa plus particulièrement au Dévonien des différents
Bassins du Sahara algérien.
Lys.M (1964-1979) dont les différent études micro-paléontologiques ont amélioré la datation
qui était, à l’origine, essentiellement basée sur les Brachiopodes et les Goniatites.
Fabre.J (1968 à 2005) dont de nombreux Travaux ont porté sur la stratigraphie et la
tectonique des bassins sahariens.
Massa.D et Termier.G (1974) qui ont publiè une important synthèse sur la stratigraphie et la
paléontologie du bassin de Berkine.
Massa.D et Vachard.D (1979) qui dans leur étude micro-paléontologique le bassin de Berkine
ont défini 13 Biozones depuis le Tournaisien supérieur jusqu’au Moscovien.
Les géologues et les géophysiciens de la Sonatrach et des autres sociétés pétrolières ont
également apporté leur contribution par la réalisation de nombreuses études et rapports
internes.
1
Chapitre I : Généralités.
D’autres découvertes ont suivis, à savoir Hassi Chergui, Rhourde Chouf, Bridés, Rhourde
Adra, Nezla et Gassi El Adem.
I.3) Problématique:
Les réponses à ces questions vont servir pour une meilleure orientation des zones à
prospecter ou ce réservoir présentera de meilleures caractéristiques
2
Chapitre I : Généralités.
En plus de ces données, nous avons également utilisé celles puisées des travaux sur la
région d’étude que nous citerons dans la bibliographie.
I.5) Méthodologie:
La méthodologie adoptée dans ce travail a nécessité plusieurs phases, à savoir:
Choix des sondages :
Un puits a été choisi pour la description de carottes, (pour avoir déterminé les milieux de
dépôt)
Un puits a été utilisé pour l’étude pétrophysique.
Huit (08) puits pour établir les cartes en iso-valeurs.
Neuf (09) puits pour établir des corrélations.
Synthèse bibliographique:
Cette synthèse nous a permis entre autres de mettre en évidence les caractères
sédimentlogiques, le découpage du Siegénien en formations, et l'interprétation des milieux de
dépôt.
Caractérisation du réservoir siegénien F6.
3
Chapitre I : Généralités.
-Le chapitre I: Comporte une petite introduction pour définir et donner une vue globale de
ce mémoire et assembler l’idée générale de ce travail.
- Le chapitre III : il expose l’architecture des dépôts du réservoir siegénien du pôle central de
Berkine. Et nous a permis entre autres de mettre en évidence les caractères sédimentlogiques.
-Le chapitre V: est dédié aux cartes en iso-valeurs des paramètres pétrophysiques et aux
corrélations, pour avoir conclu l’évolution du Siegénien F6.
4
Chapitre I : Généralités.
Le bassin de Berkine est situé dans la partie Nord-Est de la plate-forme saharienne entre
les latitudes 29° - 34° Nord et les longitudes 3° - 10°Est, il est à cheval sur trois pays :
L’Algérie dans sa partie occidentale, la Libye dans sa partie orientale et le Sud de la Tunisie
dans sa partie septentrionale.
5
Chapitre I : Généralités.
Le bassin de Berkine est limité au Nord par le môle de Dahar-Naffusah, au Sud-Est par
le soulèvement de Qarquaf (la Libye), au Sud par le bouclier du Hoggar (l’Algérie), la limite
occidentale est représentée par le môle Amguid El Biod (l’Algérie). Tandis que la limite
orientale n’est pas bien définie, peut être chevauchée par le flanc occidental du grand bassin
de Sirt (ECHIKH,k in MACGREGOR, D.S. 1998 in GHARBI, A. 2011).
6
Chapitre I : Généralités.
Plusieurs axes structuraux ont été mis en évidence dans le bassin, de l’Ouest vers l´Est :
Les failles subméridiennes se caractérisent par de forts rejets, pouvant atteindre 2000m
comme dans le cas de la faille de Ramade et 500m et plus dans la région de Rhourde Nouss,
avec des structures de grandes amplitudes.
Les failles NE-SW sont caractérisées par une composante de décrochement importante
avec ramification dans la partie supérieure, les structures associées sont des blocs basculés ou
des structures ‘en fleur’, cette direction interfère avec la direction subméridienne. Sur la
7
Chapitre I : Généralités.
majorité des rejeux tectoniques à caractère inverse (faille inverse), s’appuient des structures
anticlinales allongées formant des pièges à hydrocarbures. En plus il y’a d’autres orientations
secondaires de failles qui existent localement :
II.3.2.2.C) Direction Nord 70° : elle se ressent dans la région de Rhourde Nouss, au
niveau de la structure de Taouil et dans la région de Menzel Ledjmet.
Remarque :
Les structures anticlinales de grandes amplitudes et de petites surfaces sont liées aux
directions des failles inverses Nord –Sud, localisées dans la partie Sud-est triasique,
tandis que les structures de faibles amplitudes et de grandes surfaces sont rattachées aux
directions des failles normales décrochant Nord-Est/ Sud-Ouest localisée dans le reste du
bassin (RAPPORT SONATRACH)
8
Chapitre I : Généralités.
9
Chapitre I : Généralités.
Cet événement est marqué par la collision au précambrien entre le craton Ouest
africain et le bloc est-africain, provoquant un serrage E-O qui a engendré des
accidents subméridiens, qui jouent par la suit un rôle majeur dans la
structuration et l’individualisation de la plate-forme saharienne. l’évènement
majeur panafricain est suivi d’une période d’érosion important aboutissant à une
vaste pédiplaine infra-tassilienne, avec un léger plongement vers le Nord.
Durant cette période, plusieurs phases se succèdent dans le temps, elles sont identifiées
comme suit :
Distension Cambro-Ordovicienne :
C’est une période d’érosion importante qui a nivelé les structures et les reliefs, les
variations d’épaisseur et de faciès de part et d’autre d’accidents Nord-Sud, sont visible au
niveau des séries Cambro-Ordoviciennes indiquant l’instabilité tectonique accompagnant
leurs dépôt.
la distension Silurienne :
10
Chapitre I : Généralités.
en partie au rebond isostatique dû à la fonte d’une calotte glacière et qui engendre des
dépôts d’argiles noirs.
S’exprime par un soulèvement générale d’une grande partie du Hoggar et des parties
méridionales, suivi d’un changement de la sédimentation avec des argiles noires à graptolites
à une sédimentation détritique correspondant aux des tassilis externes, provenant du SE et se
dépose sous forme de système fluviatile.
11
Chapitre I : Généralités.
12
Chapitre I : Généralités.
13
Chapitre I : Généralités.
Le périmètre Menzel Ledjmet (bloc 405a) est situé entre les latitudes 30°.00 -30°.40
Nord et les longitudes 7°.30 – 8°.00 Est. D’une superficie totale de 1420 ,76 km² et une
superficie nette de 1 181,96 km², il est localisé dans les wilayas de Ouargla et d’Illizi et dans
la région de l’Erg Oriental à environ 240 km au Sud -Est de Hassi Messaoud.
Fig. I.05: localisation de la zone d’étude (Article collectif Euro Magrébin, 2015).
14
Chapitre I : Généralités.
Le périmètre Menzel Ledjmet II, Blocs 405a se situe dans le domaine central du bassin
de Berkine. La région est caractérisée par une topographie dunaire importante qui peut
atteindre 400m de hauteur par endroit.
Le schéma structural actuel de la région a été hérité des différentes phases tectoniques
qui ont affecté le bassin, les plus importantes sont La phase hercynienne précoce de direction
N40° et la phase post Namurien de direction N120°, ces deux phases sont responsables de
mouvements compressifs.
Les principaux événements qui se sont succédé par la suite sont: la phase distensive du
Trias/Lias et la phase compressive à transgressive autrichienne.
15
Chapitre I : Généralités.
II.7.1) Le Socle :
II.7.2.1) Le Cambrien :
Ces dépôts reposent sur un socle Précambrien représenté par des grés et des quartzites à
passées conglomératiques avec une épaisseur moyenne de 300m.
II.7.2.2) L’Ordovicien :
Il repose sur le Cambrien et il est composé d’une alternance des grès et d’argile :
II.7.2.3) Le Silurien :
Reposant sur l’ordovicien, il est composé d’argiles noires riches en matière organique
qui forme une importante roche mère, celle-ci est surmontée par un important dépôt argilo-
gréseux.
16
Chapitre I : Généralités.
Le Gédinnien :
D’une épaisseur d’environ 45m, il constitué de Grés blanc a gris claire translucide, fin à
moyen parfois grossier subanguleux à subarrondi siliceux à silico quartzitique, ferrugineux,
compact, dur avec fines passées d’Argile grise, localement brun rouge tendre à indurée
silteuses, pyriteuse.
Le Siegénien:
Son épaisseur maximale est de 50m, il est constitué de Grés gris blanc à gris vert et brun,
parfois rougeâtre, ferrugineux, fin a moyen, parfois grossier, silico argileux dur avec passée
d’Argiles grise, tendre à induré, silteuses, micacée et pyriteuse.
L’Emsien:
D’épaisseur environ 60m de Grés gris blanc à gris beige très fin à fin, rarement moyen,
siliceux à silico-argileux localement carbonaté friable à moyennement consolidé avec passées
d’Argile gris foncé tendre à indurée silteuses, micacé, carbonaté et de calcaire gris brun a gris
blanc, argileux tendre.
) L’Eifelien:
Son épaisseur et d’environ 41m constituée d’Argile gris à gris foncé, tendre à indurée
silteuses, micacée, carbonatée avec fines passées de calcaire gris –claire à blanc,
microcristallin.
Le Givetien:
Il est constitué d’une alternance d’argile gris foncé à noire, tendre à indurée, silteuse,
micacée carbonatée et de calcaire gris, microcristallin parfois argileux moyennement dur.
Le Frasnien :
Son épaisseur est de 107m, il est constitué d’Argile gris-foncé à noire tendre à indurée
silteuse micacée et feuilletée, parfois carbonatée avec fin passée de calcaire gris, fossilifère
moyennement dur. Avec des traces de pyrite.
Le Faménnien:
17
Chapitre I : Généralités.
De 360m d’épaisseur environ, il est constitué d’Argile gris -foncé à noire, charbonneuse,
tendre à induré silteuse, micacée légèrement feuilletée, pyriteuse fossilifère avec fines passée
à traces de calcaire gris blanc argileux tendre et de grés gris blanc, très fin silico-argileux, dur.
Le Strunien:
De 180 m d’épaisseur environ, il est caractérisé de grés gris blanc à gris sombre très fin à
fin, silico-argileux, moyennement dur à friable avec fines passées d’argile noir tendre indurée
silteuse, micacée et pyriteuse, passant localement à du siltstone gris blanc à blanc et gris vert,
II.7.2.5) Le Carbonifère :
Le Tournaisien :
Son épaisseur moyenne est de 50 m environ, il est constitué de Grés gris brun à gris
beige fin à moyen, silico-argileux friable à moyennement consolidé avec fines passées
d’argile gris foncé à noir, indurée silteuse micacée, légèrement feuilletée avec des traces de
pyrites.
Le Viséen :
Son épaisseur peut atteindre 100 m, il est composé d’alternance de Grés et d’Argile, les
Grés sont blancs gris claire ou bien foncé, tendre à induré, silteux, micacé, subanguleux à
subarrondi, très fin à fin siliceux à silico-argileux par endroits ce grés peut être vert et brun
légèrement chloriteux et pyriteux avec des passées d’argile gris-foncé à noire tendre à
indurée finement Silteuse légèrement feuilletée.
II.7.3) Le Mésozoïque :
Son épaisseur peut atteindre 87m de grés gris blanc à blanc et gris vert fin à moyen
parfois grossier subarrondi à subanguleux, siliceux à silico-argileux, localement pyriteux,
18
Chapitre I : Généralités.
Son épaisseur est d’environ 50 m, il est constitué d’argile verte à gris verdâtre et brun
rouge, tendre à indurée, silteuse localement dolomitique avec passées de dolomie blanc beige,
tendre et de grés gris blanc à gris vert, très fin à fin, silico-argileux, moyennement dur.
Son épaisseur et la plus petite parmi les réservoirs du Trias, il peut atteindre le 19 m et il
est constituée de Grés gris blanc, très fin, siliceux à silico-Argileux, dur avec intercalation
d’Argile brun rouge et gris vert, tendre à indurée silteuse.
Son épaisseur maximale est de 23m, il est constitué d’argile brun rouge et brunâtre,
rarement gris vert, tendre à indurée silteuse avec traces d’Anhydrite blanche, tendre,
pulvérulente. Et des traces de sel rosâtre.
II.7.3.2.1) Le Lias :
Son épaisseur est de 433m sels massif blanc et translucide ou rosâtre dans certaines
endroits, il est amorphe localement Anhydritique et dolomitique. Le massif de sel est présent
avec des intercalations à passées d’Argiles brun rouge et gris-verdâtre tendre à pâteuse,
légèrement salifère dans des autres endroits en trouve des calcaires gris-blanc.
II.7.3.2.2) Le Dogger :
Son épaisseur peut atteindre 221 m, il se divise en deux niveaux, le dogger lagunaire et
le dogger Argileux, il est caractérisé par des alternances d’argile brun-rouge, silteuse, passant
à des silts tendres à pâteux, carbonatés avec passées de grés blanc très fin à moyen, à ciment
argileux à argilo-siliceux, friable.
II.7.3.2.3) Le Malm :
19
Chapitre I : Généralités.
Son épaisseur et proche de 290 m, il est constitué d’argile versicolore indurée, silteuse,
carbonatée et d’argile brun-rouge, passant à des silts tendres et de grés fin à très fin, à ciment
argileux et silico-carbonaté friable.
II.7.3.3.a) Néocomien :
II.7.3.3.b) Barrémien :
Son épaisseur peut atteindre 400m, il est composé d’alternance de grès blanc à brun fin à
très fin, rarement grossier, à ciment argileux à argilo-carbonaté, friable et d’argile brun-rouge
silto-sableuse avec présence de lignite.
II.7.3.3.c) Aptien :
II.7.3.3.d) Albien :
Son épaisseur est de 221 m au maximum il est composé de grés blanc à gris fin, argileux,
friable avec intercalation d’argile brun rouge et gris vert, tendre,
II.7.3.3.e) Cénomanien :
Son épaisseur est de 258m au maximum, il est constituée d’alternances d’Argile brun
rouge et gris verdâtre, tendre, carbonaté et de sel blanc translucide, parfois rosâtre, massif
avec passées de calcaire gris blanc à beige, microcristalline moyennement dur et un niveau
d’anhydrite blanche, tendre pulvérulente.
II.7.3.3.f) Turonien :
20
Chapitre I : Généralités.
De 136 m de calcaire dolomitique gris clair à blanc et beige, crayeux parfois argileux,
moyennement dur avec passées d’Argile grise à gris verdâtre et brun rouge, tendre légèrement
carbonatée.
II.7.3.3.g) Sénonien :
Enfin le niveau carbonaté qui se caractérise par des calcaires gris blanc à blanc
microcristallin moyennement dur parfois gris-verdâtre argileux tendre avec passées de
dolomie gris beige à beige microcristalline, moyennement dure et d’argile grise, tendre à
plastique, dolomitique.
II.7.4) Le Cénozoïque:
II.7.4.1) Le Mio-Pliocène :
II.7.4.2) Le Quaternaire :
21
Chapitre I : Généralités.
22
Chapitre I : Généralités.
Le périmètre Menzel Ledjmet, bloc 405a se situe dans le domaine central du bassin de
Berkine qui constitue une cuvette multi-cycle.
Le schéma structural actuel de la région est hérité des différentes phases tectoniques
qui ont affecté le bassin, les plus importantes sont :
Le Môle d’Ahara, au Sud, sépare les bassins de Berkine et d’Illizi. Il s’agit d’une large
structure Est-Ouest qui semble fonctionner durant tout le Paléozoïque inférieur (Cambrien à
Dévonien). L’uplift du Môle d’Ahara contrôle le dépocentre du Bassin de Berkine pendant la
quasi-totalité du Dévonien.
23
Chapitre I : Généralités.
régionale, la série paléozoïque est presque complète au centre du Bassin, où plus de 1000 m
de Carbonifère sont préservés. Pour la zone considérée (bloc 405a) l'érosion atteint les grès du
Carbonifère qui conserve des épaisseurs variant de 350m à 550m.
24
Chapitre I : Généralités.
Le but de cette partie est la mise en évidence de la valeur pétrolière de la région étudiée,
on appelle (Système pétrolier) l’ensemble formé d´une roche mère qui génère les
hydrocarbures, d´une roche réservoir (poreuse et perméable) qui les accueille au cours de la
migration et d´une roche couverture (imperméable) qui donnera son étanchéité au piège.
II.9.2) Définitions :
25
Chapitre I : Généralités.
Ce sont des roches poreuses et perméables au sien desquelles les fluides peuvent circuler
et se rassembler.
II.9.2.e) la roche couverture : est une roche se trouvant au-dessus de la roche réservoir
fait office de fermeture hermétique et empêche le pétrole et le gaz naturel de continuer à
remonter ceux-ci ne peut jaillir que lorsqu’ un puits et foré dans la roche couverture (c’est-à-
dire qu’il s’agit d’une roche imperméable ne laissant pas passer les fluides ).
II.9.2.f) Piégeage :
Les pièges désignent les zones les plus favorables à la présence de l’accumulation
d’hydrocarbure, caractérisés par une faible pression et une plus basse température que celle
des roches mères, et par une barrière qui oblige les hydrocarbures à s’accumuler (A.
Perrodon.1985). Il existe trois types de pièges :
Pièges structuraux :
Ces pièges sont le résultat de mouvements tectoniques tels que les anticlinaux ou
Pièges par failles.
Pièges stratigraphiques :
C’est la combinaison de deux milieux différents correspondant au passage d’un milieu
Perméable à un autre imperméable tel que les lentilles gréseuses, les biseaux etc.…
Pièges mixtes :
Ils sont à la fois structuraux et stratigraphiques.
26
Chapitre I : Généralités.
Le TAGI constitue le réservoir principal au niveau des différents gisements Menzel Ledjmet
Nord, Centre, Est, Ouest, Sud Est et Nord-Ouest.
Le Tournaisien F1 :
Le Tournaisien est subdivisé en deux unités gréseuses: le F1A et le F1B qui correspondent à
des dépôts régressifs littoraux assez développés sur le Sud du périmètre. Les grès de ces
réservoirs se sont déposés dans un environnement deltaïque à marin peu profond de type
Upper-Mid Shore face.
Le Strunien F2 :
Le Strunien F2 est composé de deux unités (F2 A et F2 B), qui sont caractérisées par des
dépôts régressifs littoraux. La Séquence du F2A est caractérisée par un fort développement de
grés poreux, mais à très faible perméabilité sur la zone centrale du périmètre.
Le Givetien/Eifelien F3 :
Le potentiel pétrolier de ce réservoir demeure très faible, au niveau des blocs 405a/212c à
l’exception des niveaux gréseux rencontrés dans certains puits. Cet objet s’avère être en
position favorable vis-à-vis de la roche mère du Frasnien.
L’Emsien F4 :
L’unité Emsien F4 montre des variations d’épaisseur sur les blocs 405a/212c, ce corps
gréseux, d’origine deltaïque est bien développé sur l’ensemble des puits le traversant, où il
présente d’assez bons caractéristiques réservoirs (10 à 16 m de grès net de 13 à 19% de
porosité moyenne). La présence de grès réservoirs attribués à l'Emsien est vérifiée par les
27
Chapitre I : Généralités.
Le Siégénien F6 :
Ce réservoir est constitué d’une alternance de grés et d’argiles. L’environnement de dépôt est
deltaïque pour le F6-1, et marin de shore face pour le F6-2.
Le Silurien Argilo-gréseux F6 :
La formation Silurien-F6, d’une extension latérale très marquée, est constituée d'une épaisse
série argilo-gréseuse, qui serait déposée dans un milieu marin de type shore-face à deltaïque et
dont le sens de progradation serait du Sud vers le Nord.
Ce réservoir constitue un objectif relativement récent dans la région, les résultats obtenus
jusque-là ne sont pas concluants.
Les deux systèmes pétroliers du bassin de Berkine, associés aux roches mères du Frasnien
et du Silurien basal sont présents dans les blocs 405a/212c.
Cette double origine des hydrocarbures induit une distribution complexe des fluides (gaz,
gaz à condensât et huile) dans ces blocs.
Les argiles organiques du Silurien basal montrent un COT de l’ordre de 5% avec des
variations régionales de 3 à 18% quant à la roche mère Frasnienne, elle montre un COT de
l’ordre de 9% avec des variations régionales de 4 à 14%. Le kérogène est de type II. Ces deux
roches mères ont atteint une maturité actuelle très élevée et permettent d’augurer d’un
excellent potentiel pétrolier dans ce secteur centre du bassin.
Le pic de génération d’huile à partir du Frasnien aurait été atteint au cours du Crétacé
inférieur à moyen. Pour la roche mère silurienne, le pic huile aurait été atteint au Carbonifère
et au Jurassique moyen.
Les hydrocarbures ont migrés soit verticalement à la faveur des failles et/ou par contact
direct réservoir - roche mère comme pour le cas des réservoirs superficiels (Trias et
28
Chapitre I : Généralités.
Carbonifère) qui sont séparés des réservoirs Dévonien par le puissant intervalle argileux du
Dévonien Supérieur (Argiles Radioactives du Frasnien) qui assure leur alimentation.
Le réservoir TAGI est surmonté d’argiles, d’évaporites du Trias carbonaté et du Trias S4,
qui assurent sa couverture.
Les niveaux argileux du Tournaisien et du Viséen constituent une couverture pour les
réservoirs RKF, Tournaisien F1 et Strunien F2.
Les argiles du Frasnien et celles de l’Eifelien constituent de bonnes couvertures pour les
réservoirs Dévonien moyens et inférieur. Les argiles intra-siegéniennes assurent
également l’étanchéité pour les différents intervalles réservoirs du Siegénien.
L’étanchéité des unités gréseuses du Silurien F6 (A1, A2, B1, B2, M1, M2) est assurée
par les argiles intermédiaires au sein même de cette formation, ces niveaux argileux
peuvent constituer d’excellentes couvertures pour les niveaux réservoirs.
II.9.3.d) Type de piège:
Les pièges au niveau du périmètre Menzel Ledjmet sont de type structural ou mixte.
29
Chapitre I : Généralités.
30
Chapitre III :
La sédimentologie
du réservoir siegénien F6
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
I) Introduction :
Ce chapitre s’attache à décrire et synthétiser les analyses sédimentlogiques réalisées sur les
formations du Dévonien Inférieur (Siegénien F6) au niveau du pôle central de Berkine.
Dans le but de mieux caractériser le réservoir siegénien F6, et afin de mieux définir les
environnements de dépôt de ce dernier, cette étude va, de l’analyse des faciès sur carottes
jusqu’à la cartographie des environnements de dépôts par séquences stratigraphiques. Un seul
puits a été choisi comme référence nommé REF-1.
Afin de mieux comprendre les caractéristiques sédimentologies du réservoir siegénien, un
petit rappel de quelques notions de sédimentologie s’impose :
Un bassin sédimentaire regroupe les différents milieux d'une même entité géographique
dont les sédiments ont des caractères communs (origine, âge...), On distingue plusieurs
milieux de sédimentations.
Les milieux désertiques : c’est une vaste étendue de sable il se caractérise par des moyen a
fin végétation et un climat aride ou semi-aride.
Les milieux Fluviatile : sédiment qui s’accumule par ruissèlement d’eau, on a 3 types de
ce système :
-chenaux rectilignes : chenal unique, ils sont rarement observés dans la nature. Les bancs sont
régulièrement répartie le lente de chenal selon une longueur d’onde qui représente 2à4 fois la
largeur de chenal.
-chenaux en tresse : se caractérise par une zone a gradient topographique important avec une
charge sédimentaire variable et une faible sinuosité majeur.
-chenaux à méandres : se caractérise par une Pourcentage d’argiles plus important et un seul
chenal unique très sinueux.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Fig.II.01: principaux types de barres fluviatiles; (1) chenal droit; (2) chenaux en tresse;
(Boulvain F., 2010).
Zone supra tidale : La zone supra tidale peut inclure des dunes éoliennes, des
marécages et lagunes à tendance évaporitique (sebkha littorale).
Zone intertidale : La zone intertidale correspond à un niveau d'énergie moyen à
faible. Sur la plage s'accumulent un sable bioclastique, avec végétation particulière
Zone infra tidal (subtidale) : est un milieu très calme de décantation; il s'y dépose une
vase calcaire.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
La barrière est généralement construite par les coraux; elle est recouverte à marée haute
mais partiellement émergée à marée basse; elle est localement interrompue par des passes qui
mettent en communication la plate-forme interne avec le large.
L'énergie sur le fond est moyenne dans la zone d'action des vagues. A partir d'une certaine
profondeur, une cinquantaine de mètres, l'hydrodynamisme est trés faible. Les sédiments se
déposent en fonction de ce gradient d'énergie: éléments grossiers à proximité de la barrière,
boue calcaire ou argilo-carbonatée au large.
Le talus borde l'extrémité distale de la plate-forme. Il est généralement entaillé par des
canyons sous-marins par où transitent les matériaux qui sont épandus sur le glacis et la plaine
abyssale.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Les grands fonds océaniques ne reçoivent guère que des particules détritiques fines et des
squelettes de microorganismes planctoniques.
Ils sont situés aux limites du domaine marin et du domaine continental et présentent des
caractères mixtes.
les estuaires :
deltas:
La partie distale du bassin versant d'un fleuve est généralement une large plaine alluviale où
s'accumule une grande partie des matériaux transportés. Arrivé en mer, le courant décélère et
le reste de la charge se dépose et forme le delta.. Un delta se décompose en 3 parties sont les
suivante :
• La plaine deltaïque est le prolongement de la plaine alluviale. Elle est parcourue par un
réseau de chenaux ramifiés, les distributaires. Entre les chenaux s'étendent des zones
marécageuses et garnies de végétation sous climat humide.
• Le front du delta est le prolongement de la plaine deltaïque sous la mer.
• Le pro delta est la partie la plus externe et la plus profonde du delta; il repose sur les
sédiments marins de la plate-forme littorale.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Stratifications horizontales
Ces stratifications sont surtout présentes dans les niveaux moins grossiers, elles traduisent un
environnement de dépôt à régime d’écoulement laminaire de faible énergie.
Stratification planes parallèles
Ces stratifications sont essentiellement associées aux dépôts grossiers et fins, elles présentent
un pendage variant de 15°à 30° avec l’horizontale. La formation de ces dépôts nécessite
l’existence périodique de courants faibles et forts (phase de crue et décrue).
Stratifications obliques entrecroisées
Ces structures sont formées par l’entrecoupement de faisceaux de litages obliques, ces litages
sont courbés ce qui les présente sous forme arquée. Cet entrecroisement est dû aux
déplacements latéraux des rides discontinues ou bien aux chenaux en tresses.
Stratifications lenticulaires (lenticulaire –bedding)
Lorsqu’une zone de dépôt est soumise épisodiquement à un courant porteur de sable, les rides
peuvent être isolées et former des lentilles sableuses au sein d’un sédiment argileux.
Stratification ondulées (wavy bedding)
Les stratifications ondulées sont dues aux variations d’énergie, comme lors des crues ou des
décrues fluviatiles .ou lors des phases de flot.
III.1) Stratigraphie :
Compte tenu du peu de données bio stratigraphiques disponibles sur les intervalles
étudiés, la méthodologie appliquée quant au découpage séquentiel sur les formations du
Siegénien est le découpage en séquences transgressives.
Le travail utilisé dans le cadre de cette étude, va de l’analyse des faciès sur carottes jusqu’à la
cartographie des environnements de dépôts par séquences stratigraphiques.
D’après ces études, le réservoir siegénien peut être subdivisé en deux termes : Siegénien F6-1
au toit et F6-2 à la base surmontant le Gédinnien.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
La base du Siegénien apparait plus comme une transition progressive mais néanmoins
associée à un changement abrupt de contenu argileux (en augmentation).
Le Siegénien F6-2, correspond à un hémicycle transgressif de la séquence qui repose sur une
surface d’érosion marquant une incision du toit de la séquence précédente .Le toit du
Siegénien F6-1 est abruptement noyé sous les argilites de la base de l’Emsien s’associant à
une inondation rapide de la plate-forme marine peu profonde du Siegénien. Cette inondation
majeure sera suivie rapidement par le haut-niveau marin et le développement du cortège
progradant et sableux de l’Emsien/Eifélien (hemi-cycle régressif).
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Pour cette étude, 1seul puits ont été sélectionnés, est basée sur différents critères : la
lithologie, la granulométrie, les structures sédimentaires, la présence de certains éléments
(bioturbation, organismes, galets d’argiles...).
Cette carotte s’étale sur 88 m, elle débute, par un important banc des grés très bioturbés
présentant une léger tendance grano-croissante, notons également la présence des wavy
bidding et des skolithos, quelques films et drapages d’argiles silteuses micacées, Ces grès
passent à une alternance d’intervalles sableux , une faible bioturbation et des terriers
horizontaux, laissant place à un banc de grès fins à très fins, à rares drapages d’argiles
beaucoup, moins important, de par son épaisseur, que le premier banc de grès.
On note une succession (argile-grès). Les figures suivante représente la description par
détaille :
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Fig II.08 : Description de carotte C-1, puits REF-1 Siegénien F6-1 (Sonatrach-Division
Exploration).
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Fig II.09 : Description de carotte C-1, puits REF-1 Siegénien F6-2 (Sonatrach-Division
Exploration).
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Ce niveau est caractérisé par des grés très fins bioturbés présentant une légère tendance grano-
croissante, notons également la présence des wavy bidding et des skolithos qui indiquent un
milieu oxygéné.
Caractérisé par des grés très fins, bioturbés par skolithos, ces grés sont intercalés entre deux
niveau d’argile très noire et fossilifère (spirifére, spécule ou radioles) avec la présence de
climbing ripple beding.
Se caractérise par des silts à lamines fines, des grés très fins pas bioturbés à lamines planes et
des grés très fins bioturbés par les skolithos.
Débute par un petit niveau d’argile à la base surmonté par des grés très fins bioturbés au
sommet avec beaucoup de rides unidirectionnelles et de débris.
Un petite niveau qui se caractérisé par des grés très fins à silts et des lamines planes.
Il se présente comme une barre de grés très fins bioturbés par des skolithos, grano- croissant
au-dessus des argiles très noires fossilifères.
Constitué de grés très fins bioturbés avec des laminations et des rides de courant
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Ce niveau se caractérise par des Fins passages gréseux centimétriques dans une matrice
silteuse laminée.
Caractérisé par des grés très fins bioturbés avec quelques drapages argileux.
Il est composé de grés très fins lenticulaires dans des argiles noires.
Il est constitué généralement d’un petit niveau de grés très fins à silts bioturbés.
C’est un petit niveau qui se caractérise par des silts à laminations planes.
Il se compose de silts bioturbés avec des fins passages argileux centimétriques à laminations
planes
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
Se caractérise par la présence de grés très fins et des silts à laminations planes.
Un niveau de grés très fins ridés avec des fins drapages argileux mal préservées.
Ce caractérise par un intervalle fin argileux dans des argiles sombres peu bioturbées.
Est constitué de grés très fins et très bioturbès et des traces de ride et de drapage non
préservés.
Ce niveau se caractérise par des alternances des grés et de silts plus ou moins bioturbés.
Se défini par des grés clairs, très fins et très bioturbés avec traces de ride et de drapages non
préservés
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Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.
III.5) Conclusion :
Le Siegénien F6-2 est constitué d’une alternance de dépôts gréseux très fins bioturbés et
d’argiles noires, témoignant du milieu d’avant plage avec parfois des incursions marines
La base du Siegénien F6-1 correspond à des dépôts de plaine alluviale, ces dépôts sont
surmontés par un empilement de barres subtidales.
Le réservoir Siegénien est donc globalement constitué d’une alternance de grés et d’argiles.
L’environnement de dépôt est estuarien pour le F6-1 et marin de shore face (avant plage)
pour le F6-2.
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Chapitre III :
Etudes pétrophysiques du
réservoir siegénien F6.
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
I) Introduction :
Lorsque l'on a découvert un réservoir potentiel souterrain par les méthodes de surface,
géologiques et géophysiques, il faut étudier ses qualités qui conditionnent ses rendements
potentiels, à savoir, la porosité, la perméabilité, le taux de saturation, son épaisseur et les
différents fluides qu’il renferme (gaz, huile ou eau).
La présence d’hydrocarbures dans une couche réservoir profonde ne peut être prouvée
qu'après le forage d'un puits. Après avoir foré la formation, des mesures de paramètres
physiques de la roche sont enregistrées. Ces dernières appelées diagraphies, nous permettent
d’estimer les caractéristiques pétrophysiques de la roche réservoir et d’identifier la nature des
fluides qu’elle renferme.et de caractériser ce réservoir.
II) Rappels :
II.1) caractéristiques pétrophysiques d’un réservoir :
Pour une meilleure exploitation d’un gisement d’hydrocarbures donné, la qualité de réservoir
des niveaux productifs doit être déterminée, en se basant sur des paramètres pétrophysique
(porosité, perméabilité, saturation....), mesurés à partir des échantillons (plugs) prélevés des
carottes, soit par l’application des différentes techniques de diagraphie.
Pour rappel quelques définitions sont à prendre en considération: la porosité, la perméabilité
et la saturation.
II.1.a) La porosité:
La porosité (Φ) d’une roche est sa propriété de présenter des vides, pores et fissures. Elle
s’exprime quantitativement par le pourcentage du volume poreux par rapport au volume total
de la roche.
II.1.b) La perméabilité :
La perméabilité caractérise l’aptitude d’une roche à laisser circuler les fluides contenus dans
ses pores. Il existe plusieurs types de perméabilité :
• K absolue : mesurée lorsqu’un seul fluide est présent dans les pores.
• K effective : lorsque deux fluides sont présents dans les pores (Ke < Ka).
• K relative : c’est le rapport entre Ke et Ka.
II.1.c) La saturation:
La saturation en fluide est une fraction des pores remplis de fluides. Autrement définie,
C’est le rapport entre le volume occupé par ce fluide et le volume total du vide. Les roches
réservoirs peuvent contenir les fluides suivants :
- Les hydrocarbures liquides.
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
II.2.1) Définition :
Les diagraphies sont des enregistrements électriques continus, en fonction de la profondeur
d’une caractéristique donnée, des formations traversées, par un forage (O. Serra, 1979).
Suivant la nature :
- Electrique
- Acoustique
- Nucléaire
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
C'est un enregistrement de radioactivité gamma naturelle des formations. Les seuls éléments
radioactifs ayant une concentration notable dans les matériaux naturels sont le potassium,
l'uranium et le thorium.
La résistivité des formations a été mesurée dès 1927 par Schlumberger. On envoie un courant
d'intensité I dans un milieu considéré à notre échelle comme isotrope et infini. Le courant se
propage dans la formation plus ou moins facilement en fonction de ses caractéristiques
physiques .La valeur de résistivité est lue directement sur la courbe de résistivité
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
∆T mat : Lecture sur la matrice qui peut être des grés 5.16- 56 µs/ft ou 42 pour dolomie et 47
pour les calcaires.
∆T f : temps de parcours de l’onde sonore dans les fluides de boue, qui sont de 189 µs/ft pour
les boues à eau douce et à huile et de 185 µs/ft pour les boues à eau salée.
Des rayons gamma à haute énergie fournis par une substance naturellement radioactive sont
émis dans la formation. En rentrant en collision avec les atomes des formations, ces rayons
gamma perdent de leur énergie la perte de ce dernier est liée à la densité de la roche. La
densité déterminée par cette méthode est une densité électronique plus simplement le nombre
d'électrons par unité de volume .La densité vraie peut être dérivée de la densité électronique.
loi de porosité densité :
Φ d : porosité densité.
Des neutrons produits par une source radioactive bombardent la formation de façon
permanente, les neutrons incidents peuvent entrer en collision avec les noyaux des atomes
d’hydrogène de la formation. Pour la diagraphie de porosité neutron, seule l'effet de
dispersion nous intéresse. Dans cette interaction, les neutrons perdent progressivement leur
énergie par collision avec les noyaux, finalement ils seront absorbés. On peut noter que la
section de dispersion d'hydrogène est plus grande que celles des autres éléments, par
conséquent, cet outil va être influencé principalement par la quantité d'hydrogène présente, sa
mesure sera directement liée à la porosité.
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
Tableau III.01: les résultats des diagraphies de puits REF-2 du Siegénien F6-1. (RAPPORT
DE FIN DE SONDAGE du PUITS REF-2. 2006).
2. Siegénien F6- 2 :
Intervalle Volume La porosité Résistivité Saturation en Observation
(m) d’argile Vsh % Øu (%) (Ωm) eau Sw (%)
4162 40 1 27,1 60 Compact
4170 47 1 5,6 100 Argileux
4172 31 11 0,2 95 EAU
4173 34 4 0,5 98 Compact
4174 48 1 3,4 100 Argileux
4176 27 6 2,3 78 EAU
4180 40 1 6,7 100 Compact
4185 45 1 0,6 100 Compact
4186 14 18 0,6 88 EAU
4187 14 15 0,7 90 EAU
4188 12 16 0,5 100 EAU
Tableau III.02: les résultats des diagraphies de puits REF-2 du Siegénien F6-2. (RAPPORT
DE FIN DE SONDAGE du PUITS REF-2. 2006).
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
III.2) Conclusion :
D’après ces résultats :
Seuls quelques niveaux du Siegénien se sont avérés à hydrocarbure, l’intervalle (4091m-
4115m) a montré des saturations moyennes allant de 30 à 40%, et une porosité moyenne de
17%.
En effet un test DST positif a été effectué au niveau de ce puits dans l’intervalle (4104m-
4116m), ce test s’est avéré productif de gaz et de condensât confirmant ainsi l’interprétation
des diagraphies.
Les autres niveaux du Siégénien sont aquifères, compacts et/ou argileux, ils sont donc sans
intérêt pétrolier. En général, dans la zone d’étude, le Siegénien apparait comme tel, il n’y a
donc que le Siegénien F6-1 qui présente de bonnes caractéristiques pétrophysiques.
.
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Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.
Fig.III.01:L´ELan du puits REF-2, représente les déférents types de diagraphies pris lors de
son forage (RAPPORT DE FIN DE SONDAGE du PUITS. 2006).
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Chapitre IV :
Evolution latérale du
réservoir siegénien F6.
Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
I) Introduction:
Dans cette partie on se base sur des cartes en iso-valeurs et des corrélations puits à puits,
donc le suivi d’un horizon lithologique du sous-sol. C’est pour cela qu’on a choisi quelques
puits répartis sur la région d’étude -périmètre Menzel Ledjmet II, afin de bien comprendre un
petit schéma représente la situation des puits utilisé dans le périmètre de la région (Fig.V.1).
Fig.IV.01: Plan de position des puits utilisés lors de l’étude se situant dans le périmètre
Menzel Ledjmet II.
Pour comprendre les variations latérales des paramètres pétrophysiques, des cartes en
iso-valeur ont été établies, les données utilisées pour l’élaboration de ces cartes sont des données
carotte, appartenant à différents puits répartis sur la région d’étude, ces données sont
mentionnées sur le tableau suivant :
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
Tableau IV.01 : les données carottes utilisées pour l’élaboration des cartes et les résultats
pétroliers de ces puits (Beicip Franlab, 2006).
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
En comparent les deux cartes du Siegénien F6-1 et F6-2, on remarque qu’il y a une grande
différence de perméabilité, c’est au niveau du Siegénien F6-2 qu’il y’a les meilleures valeurs.
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
Une deuxième carte en iso-saturation (Fig.V.7) a montré deux parties de faibles saturations, la
première avec les valeurs les plus faibles dans la partie Sud-est et la deuxième avec des
valeurs moyennes dans la partie Nord-est.
Les deux unités du Siegénien présentent donc, des valeurs de saturations en eau pratiquement
différentes, les saturations les plus basses concernent le Siegénien F6-2 et elles sont localisées
au Sud de la région.
II.4) Conclusion :
D’après cette interprétation, on peut conclure que le Siegénien apparait comme un réservoir
hétérogène.
En effet les puits productifs d’hydrocarbures sont ceux qui ont les meilleures caractéristiques
pétro physiques. (Voir tableau.4)
Deux profils de corrélation ont été faits afin de mieux cerner les différents changements
de corps gréseux et de leurs épaisseurs à travers les puits, les données utilisées sont, celles
des diagraphies de radio activité (GR) et densité .
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
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Chapitre IV : l’évolution latérale du réservoir siegénien F6.
Fig.IV.8: Corrélation Est-Ouest passant par les puits ; puits F, Puits C, puits D, puits E.
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Chapitre IV : l’évolution latérale du réservoir siegénien F6.
Fig.IV.9: Corrélation Nord-sud passant par les puits : puits E, puits D, puits G, puits I, puits H.
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Chapitre IV : l’évolution latérale du réservoir siegénien F6.
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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
III.3) Commentaire :
Le premier profil de corrélation associe 04 puits ; WMN-1, AH-1, MC-1, MN-1, il traverse
les puits d’Est en Ouest.
La deuxième corrélation regroupe les puits ; MN-1, MC-1, LSW-1, BK-1 et MSW-1 elle est
d’orientation Nord-sud, on a pu conclure que :
Ces deux profils présentent des épaisseurs constantes dans les deux niveaux du Siegénien. Il
n’y a pas de changement notable pour les facies, les corps gréseux sont distribués de façon
monotone.
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Conclusion Générale.
Conclusion Générale.
Conclusion générale :
De par son importance économique, le bassin de Berkine a fait l’objet de nombreux travaux
géologiques. Au début, l’exploration a visé principalement le Trias et le Carbonifère, le
Siegénien (Dévonien inférieur) est un objectif relativement récent.
Le réservoir Siegénien est de types argilo-gréseux et son évolution latérale est assez complexe
et variable d’un puits à un autre, ce qui a fait l’objet de ce mémoire.
Dans ce travail, on a utilisé le logiciel Petrel conçu par Shlemburger qui permet de faciliter
l’interprétation des paramètres pétrophysiques, l’élaboration des cartes en iso-paramètres
pétrophysiques et des profils de corrélation.
A la lumière des résultats obtenus dans ce travail pluri disciplinaire, chaque analyse a permis
de tirer les conclusions suivantes :
L’étude pétrophysique, nous a permis de conclure que dans la zone d’étude, le Siegénien
présente un intérêt pétrolier lorsque il a de bonnes caractéristiques pétrophysiques avec
des saturations en eau moyennes de 30 à 40%, une porosité moyenne de 17 %, un faible
pourcentage d’argile et une haute résistivité.
Dans le puits pris comme exemple, le Siegénien présente de bonnes caractéristiques
pétro-physiques dans quelques niveaux du F6-1 de 4091 m à 4115 m.
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Références
Bibliographiques.
Bibliographie.
Bibliographie :
KAZI TANI, N. 1996 : Evolution comparée des bassins algériens depuis le protérozoïque
inférieur. 2ème journées Scientifiques et techniques JST2. Recueil de communications
.Tome1.p25.
69
Bibliographie.
WEC. 2007: ZEROUG, S. BOUNOUA, N. LOUNISSI, R & All. Wec (Well Evaluation
Conférence). Document commun à Sonatrach et Schlumberger. Édité par Shlumberger.
Algerie, 2007, P 29.
70