Afia Khadidja

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI OUZOU

Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomiques

Département des sciences géologiques

Domaine des sciences de la terre et de l’univers

Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Master en Géologie

Spécialité : Bassins sédimentaires

THEME

Evolution latérale du réservoir siegénien (Dévonien inferieur) du pôle central


du bassin de Berkine.

Thème proposé par : Réalisé par :

Mme HAOUAS Fatiha. Mlle AFIA Khadidja.

Soutenu le : 2017.

Devant le jury composé de :

Mr. ACHOUI M’hand Maître assistant FSBSA/UMMTO Président.

Mr. AMROUCHE Farid Maître assistant A FSBSA/UMMTO promoteur.

Mr. MOFREJ ISMA Maître assistant B FSBSA/UMMTO Examinatrice.

Mr. MEDAOURI Mourad Chef département /Sonatrach Co-promoteur.

Promotion 2016/2017

1
Remerc
Remerci
rciements
ements
Au terme de ce travail je tiens vivement à exprimer ma gratitude à tous ceux qui, de près ou
de loin ont contribué à la réalisation de ce mémoire ; j‘espère qu’ils trouveront au long de
ces lignes toute ma reconnaissance.

Je remercie tout d’abord mon Dieu qui m’a donné la force pour terminer ce modeste travail.

En second lieu, je tiens à exprimer, une profonde reconnaissance à mon co-promoteur


Madame (HAOUAS Fatiha), pour son grand soutien et ses conseils considérables et mon
promoteur, le professeur (Mr AMROUCHE Farid).

Je tiens à remercier également, le président et les membres du jury pour l’honneur qu’ils me
font, en acceptant de juger et évaluer mon travail, à Mr Achoui M´hand et Mme Mofrej Isma.

Je remercie chaleureusement Mr MEDAOURI Mourad, chef de département Berkine ouest,


à la Division Exploration-Production SONATRACH.

Un grand remerciement à tous les ingénieurs du département Berkine ouest, Division


Exploration, surtout Monsieur LACEB Sofiane et Mlle ABDOUS Siham, qui m’ont beaucoup
aidé tout au long de ce travail.

A Mr Mahmoud CHAYA, Chef de département formation à la Division Exploration et un


grand remerciement a Mr KEBIR Younes et Mr SALEM, qui m’ont beaucoup aidé dans la
réalisation de mon stage pratique.

Un grand remerciement aux enseignants du département Sciences de la Terre et l’Univers de


l’Université de Tizi- Ouzou.

Que toute personne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail, acceptent
mes sincères remerciements.

AFIA Khadidja.

I
Dédicaces
Je dédie ce travail :

A Mon cher père Fatah. Qui m’a conseillé de faire la Géologie.

A Ma chère mère Laila qui m’a apporté sans cesse amour, Soutien et encouragements

A toute la famille AFIA, la famille RIH, et la famille BELAIDI.

A ma chère amie Meriem.

Mes chères sœurs Mounia, Hadjer, Souad, Bouchra.

Mes chers frères Toufik, Med Salim, Med Yazid.

A tous mes amis(es) chacun (e) son nom, Et tous ceux que j'aime.

AFIA Khadidja.

II
SOMMAIRE

Table des matières :

Remerciements.

Dédicaces.

Liste des figures.

Liste des Tableaux.

Résumé.

Abstract.
Chapitre I : Généralités.

I) Introduction Générale 01

I.1)Introduction 01

I.2) Travaux antérieurs 01

I.3) Problématique. 02

I.4) Données de base. 02


I.5) Méthodologie. 03

II). présentation du bassin de Berkine 05

II.1) Cadre géographique régional du bassin de Berkine. 05

I.2) Cadre géologique régional du bassin de Berkine. 06

I.3) Cadre structurale global. 09

I.4) Evolution tectonique du bassin de Berkine. 10

II.5) Cadre géographique du pôle central de Berkine. 14

II.6) Cadre géologique du pôle central de Berkine. 15

II.7) Litho-stratigraphique de la région d’étude. 16

III
II.5) Cadre structural local. 24

II.6) Système pétrolier. 25

II.6.1) Introduction. 25

II.6.2) Définition. 25

II.6.3) Système pétrolier de la région d’étude. 27

Chapitre II : Sédimentologie du réservoir siegénien F6.

I) Introduction. 31

II) Notions de sédimentologie. 31

II.1) Les principaux milieux de sédimentation. 31

II.2) Critères d’identification du milieu de dépôts. 35

III) Etude sédimentologique du réservoir siegénien. 36

III.1) Stratigraphie. 36

III.2) Analyse sédimentologique. 38

III.3) Description de carotte 39

III.4) Commentaire sédimentologique. 42

III.5) Conclusion. 45

Chapitre III : Etude pétrophysique du réservoir siegénien.

I) Introduction. 46

II) Rappels. 46

II.1) Caractéristiques pétrophysiques d’un réservoir. 46

II.2) Les diagraphies. 47

III) Caractérisation pétrophysique du réservoir siegénien. 50

III.1) Etude pétrophysique. 50

IV
III.2) Conclusion. 52

Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

I) Introduction. 54

II) Evolution des propriétés pétrophysiques de Siegénien F6. 54

II.1) Variation de la porosité. 55

II.1.1) Carte en iso-porosité de Siegénien F6. 55

II.1.2) Commentaire des cartes. 58

II.2) Variation de la perméabilité. 58

II.2.1) Carte en iso-perméabilité de Siegénien F6. 58

II.2.2) Commentaire des cartes. 61

II.3) Variation de la saturation. 61

II.3.1) Cartes en iso-saturation de Siegénien F6. 61

II.3.2) Commentaire des cartes. 64

II.4) Conclusion. 64

III) Evolution latérale des corps gréseux du SiegénienF6. 64

III.1) Profil de corrélation Est-ouest. 65

III.2) Profil de corrélation Nord-sud. 66

III. 3) Commentaire. 67

Conclusion générale 68

Bibliographie 69

V
Liste des figures

Fig. I.01: Carte de Situation des bassins, en Algérie. 05

Fig.I.02: Esquisse structurale et isopâques du Paléozoïque du bassin de Berkine. 06

Fig.I.03:Coupe lithologique et évolution séquentielle du Bassin de Berkine. 09

Fig.I.04 : Coupe synthétique du Bassin de Berkine. 13

Fig. I.05: localisation de la zone d’étude 14

Fig.I.06 Carte structurale au toit de l’Ordovicien du pôle central de Berkine 15

Fig.I.07 : Charte stratigraphique (Trias/Paléozoique) de la zone centrale

du bassin de Berkine 22

Fig.I.08 Ecorché sous la discordance hercynienne au niveau du pôle central de Berkine 24

Fig.I.09 : Représentation d’un système pétrolier et la migration des hydrocarbures 26

Fig. I. 10 : Système pétrolier au niveau du pôle central de Berkine. 30

Fig.II.01 : Principaux types de barres fluviatiles; (1) chenal droit; (2) chenaux en tresse. 32

Fig.II.02 : Schéma d'un système fluviatil à méandres. 32

Fig.II.03 : Zonation bathymétrique de la plate-forme continentale. 33

Fig.II.04: Morphologie d'une marge continentale passive. 34

Fig. II.05: Morphologie d'un Delta. 35

Fig. II.06 : Découpage séquentiel du Siegénien, extrait de la charte stratigraphique du pôle

Central de Berkine. 37

Fig. II.07 : Méthodes et étapes de l’étude sédimentologique utilisées. 38

Fig. II.08 : Description de carotte C-1, puits-1 Siegénien F6-1. 40

Fig. II.09 : Description de carotte C-1, puits-1 Siegénien F6-2. 41

Fig.II.10: Model sédimentologique conceptuel pour le SiegénienF6. 45

VI
Fig.III.01 : Elan du puits REF-2, représente les déférents types des diagraphies 53

Fig.IV.01: Plan de position des puits utilisés lors de l’étude. 54

Fig.IV.02 : Carte en iso-porosité du Siegénien F6-1. 56

Fig.IV.03: Carte en iso-porosité du Siegénien F6-2. 57

Fig.IV.04: Carte en iso-perméabilité du Siegénien F6-1. 59

Fig.IV.05: Carte en iso-perméabilité du Siegénien F6-2. 60

Fig.IV.06: Carte en iso-saturation du Siegénien F6-1. 62

Fig.IV.07: Carte en iso-saturation du Siegénien F6-2. 63

Fig.IV.08: Corrélation Est-Ouest passant par les puits ; WMN-1, AH-1, MC-1, MN-1. 65

Fig.IV.09: Corrélation Nord-Sud passant par les puits MN-1, MC-1, LSW-1, BK-1

et MSW-1. 66

Liste des tableaux :

Tableau .I.01: Données de basse disponible pour chaque puits. 03


Tableau.III.01: Résultats des diagraphies de puits REF-2 du siegénien F6-1. 51

Tableau.III.02 : Résultats des diagraphies de puits REF-2 du siegénien F6-2. 51

Tableau IV.1 : Données carotte utilisées pour l’élaboration des cartes et les résultats
Pétroliers de ces puits 55

VII
Résumé :
Faisant partie de la plate-forme saharienne, le bassin de Berkine est situé dans la partie
Nord-est de la plate-forme saharienne, sur près de 120000 km².
Notre zone d’étude consiste en la partie centrale du bassin de Berkine et précisément le
périmètre Menzel Ledjmet II (bloc 405a).
Le périmètre Menzel Ledjmet (bloc 405a) est situé entre les latitudes 30°.00 -30°.40
Nord et les longitudes 7°.30 – 8°.00 Est. D’une superficie totale de 1420 ,76 km² et une
superficie nette de 1 181,96 km², il est localisé dans les wilayas de Ouargla et d’Illizi et dans
la région de l’Erg Oriental à environ 240 km au Sud -Est de Hassi Messaoud.
Plusieurs compagnes de prospection ont été faites, dont l’objectif est l’évaluation des
différents réservoirs du bassin de Berkine.
Ce travail a été mené dans le but de déterminer les différences et les analogies des
caractéristiques du réservoir siegénien du pôle central du bassin de Berkine.
Le réservoir siegénien est un objectif relativement récent, pour faire l’étude de l’évolution
latérale de ce réservoir, une étude géologique détaillée a été faite sur le réservoir à l’aide des
différentes analyses sédimentlogiques et pétrophysiques.
Les analyses sédimentlogiques ont montré que le milieu de dépôts du réservoir siegénien est
divisé en deux unités, un environnement estuarien pour le F6- 1, et marin de shore face (avant
plage) pour le F6-2.
L’analyses pétrophysique s’est basée sur l’étude des caractéristiques pétrophysiques dans les
différentes formations de ce réservoir (la porosité, la perméabilité, la saturation en eau,
l’argilosité…..).
Cette étude pétrophysiques représente les différents niveaux à hydrocarbures, définis par les
bonnes caractéristiques pétrophysiques.
L’étude de l’évolution latérale du réservoir siegénien qui représente deux profils de
corrélation et des cartes en iso-valeurs, permet de conclure que l’évolution de ce réservoir est
contrôlée par la présence de bonnes caractéristiques pétrophysiques.

Mots clés : Bassin de Berkine, Siegénien, sédimentologie, pétrophysiques, évolution


latérale, réservoir.

VIII
Abstract:
Part of this Saharan platform, the Berkine basin is located in the northeastern part of the
Saharan platform, on nearly 120000km².
Our study area consists of the central part of the Berkine basin and precisely the perimeter
Menzel ladjmet II (Block 405 a ) .
The perimeter Menzel Ladjmet II (Block 405 a) is located between latitudes 30°.00-30°40.
North and longitudes 7°.30-8°.00 East .With a total area of 1420,76 km² and a net area of
1181,96 Km² it is located in the region of eastern erg about 240km southeast of Hassi
messaoud .
Several prospecting companions were made, whose objective is the evaluation of the
Berkine basin.
This work was carried out with aim of determining the different and analogies of the
characteristics of the siegénien reservoir of the central pole of the Berkine basin.
The siegénien reservoir is a relatively recent objective to study the lateral evolution of this
reservoir. A detailed geological study was carried out on the reservoir using various sediment
logical analyzes showed that the medium of deposits of the siegénien reservoir is cited to two
units, an Estuarine environment fort the F6-1 and shore face (front range) for the F6-2 .
The petro physical analyzes are based on the petro physical characteristics in the different
formations of this reservoir. (The porosity, permeability, water saturation, clay...)
This petro physical study represents the different hydrocarbon levels which are defined by
good petro physical characteristics.
The study of the lateral evolution of the siegénien reservoir, which represents two correlation
profiles and maps in iso values, makes it possible to conclude that evolution of the presence of
the good petro physical characteristics.
Keywords: Berkine basin, Siegénien, sedimentology, petrophysicals, lateral evolution, a
reservoir.

IX
Chapitre I :

Généralités.
Chapitre I : Généralités.

1) Introduction générale :
I.1) Introduction :

Ce sujet a été proposé dans le cadre d’une convention, entre l'université MOULOUD
MAMMERI de Tizi -Ouzou et la Division Exploration (SONATRACH), il consiste en une
mise au point sur l’évolution latérale du réservoir siegénien dans le pôle central du bassin de
Berkine.

I.2) Travaux antérieurs :

Le paléozoïque de bassin de Berkine était déjà connu avant la second guerre mondiale par
les travaux des géologues Italiens dans le Bassin de Fezzan (Desio 1936 ; Rossi 1939) et les
notes des universitaires Français (1945) Menchikoff, Lelubre Freulon et le Franc.

Parmis les autres qui ont fait notamment progresser les connaissances géologiques sur ce
Bassin ne citrons.

Legrand.M (de 1967 à 2002) qui s’intéressa plus particulièrement au Dévonien des différents
Bassins du Sahara algérien.

Lys.M (1964-1979) dont les différent études micro-paléontologiques ont amélioré la datation
qui était, à l’origine, essentiellement basée sur les Brachiopodes et les Goniatites.

Fabre.J (1968 à 2005) dont de nombreux Travaux ont porté sur la stratigraphie et la
tectonique des bassins sahariens.

Massa.D et Termier.G (1974) qui ont publiè une important synthèse sur la stratigraphie et la
paléontologie du bassin de Berkine.

Massa.D et Vachard.D (1979) qui dans leur étude micro-paléontologique le bassin de Berkine
ont défini 13 Biozones depuis le Tournaisien supérieur jusqu’au Moscovien.

Les géologues et les géophysiciens de la Sonatrach et des autres sociétés pétrolières ont
également apporté leur contribution par la réalisation de nombreuses études et rapports
internes.

L’exploration dans le bassin de Berkine a commencé vers les années 50 avec


l’acquisition des données aéromagnétiques, gravimétriques et sismiques. Les plus importantes
découvertes sont celles de Gassi Touil, El Borma et Rhourde Nouss.

1
Chapitre I : Généralités.

D’autres découvertes ont suivis, à savoir Hassi Chergui, Rhourde Chouf, Bridés, Rhourde
Adra, Nezla et Gassi El Adem.

Au niveau du pôle central de Berkine, l’activité de SONATRACH en effort propre a


commencé par le forage des satellites des grands gisements, l’exploration a donc visé
principalement le Trias et secondairement le Dévonien avec les premiers puits Ait Hamouda.

I.3) Problématique:

L’exploration au niveau du pôle central de Berkine s’est longtemps intéressée au


réservoir Trias et Carbonifère, les réservoirs du Dévonien sont des objectifs relativement
récents, Le Siegénien (Dévonien inferieur) a été traversé par de nombreux forages montrent
des qualités réservoirs en terme de porosité et perméabilités qui varient latéralement d’un
zone à l’autre le problème poser et de comprendre comment varient latéralement
caractéristique dans l’espace et qu’ elle sont les facteurs à l’origine de ces variations.

Les réponses à ces questions vont servir pour une meilleure orientation des zones à
prospecter ou ce réservoir présentera de meilleures caractéristiques

A travers ce dernier, nous espérons apporter d'avantage de précisions concernant cette


problématique.

I.4) Données de base :


Quatorze (14) puits ont été soigneusement sélectionnés, ces puits sont répartis sur
l’ensemble du périmètre afin d’avoir une vision globale. Pour des raisons de confidentialité,
les noms des puits ont été modifiés. Les données disponibles pour chaque puits sont
mentionnées sur le tableau suivant:

2
Chapitre I : Généralités.

Numéro Puits Diagraphies Carottes Mesures


de puits pétrophysiques
01 Puits A + + -
02 Puits B + - -
03 Puits C + - -
04 Puits D + - +
05 Puits E + - -
06 Puits F + - +
07 Puits J + - +
08 Puits H + - -
09 Puits I + - -
10 Puits G - - +
11 Puits K - - +
12 Puits L - - +
13 Puits M - - +
14 Puits N - - +
Tableau I. 01: Données de base disponibles pour chaque puits.

En plus de ces données, nous avons également utilisé celles puisées des travaux sur la
région d’étude que nous citerons dans la bibliographie.
I.5) Méthodologie:
La méthodologie adoptée dans ce travail a nécessité plusieurs phases, à savoir:
Choix des sondages :
Un puits a été choisi pour la description de carottes, (pour avoir déterminé les milieux de
dépôt)
Un puits a été utilisé pour l’étude pétrophysique.
Huit (08) puits pour établir les cartes en iso-valeurs.
Neuf (09) puits pour établir des corrélations.
Synthèse bibliographique:
Cette synthèse nous a permis entre autres de mettre en évidence les caractères
sédimentlogiques, le découpage du Siegénien en formations, et l'interprétation des milieux de
dépôt.
Caractérisation du réservoir siegénien F6.

3
Chapitre I : Généralités.

Etude sédimentlogique et découpage lithologique du réservoir siegénien F6.


Définir les caractéristiques pétrophysiques de chaque niveau.
Evolution latérale du réservoir siegénien F6.
Etablissement de cartes en iso-porosités, iso-perméabilités et iso-saturations pour chaque
niveau du Siegénien et corrélations entre les puits.

-Le chapitre I: Comporte une petite introduction pour définir et donner une vue globale de
ce mémoire et assembler l’idée générale de ce travail.

- Le chapitre II : il est consacré aux généralités, il définit la problématique, les données de


base ainsi que la méthodologie adoptée, il comporte également une mise au point sur le bassin
de Berkine, ainsi que sur le pôle central (position géographique et géologique, historique,
géologie, structuration et aspect pétrolier).

- Le chapitre III : il expose l’architecture des dépôts du réservoir siegénien du pôle central de
Berkine. Et nous a permis entre autres de mettre en évidence les caractères sédimentlogiques.

-Le chapitre IV: il comporte une caractérisation pétrophysique et pétrolière du réservoir


siegénien.

-Le chapitre V: est dédié aux cartes en iso-valeurs des paramètres pétrophysiques et aux
corrélations, pour avoir conclu l’évolution du Siegénien F6.

-Le chapitre VI : c’est une conclusion générale.

4
Chapitre I : Généralités.

II) présentation du bassin de Berkine :

II.1) Cadre géographique régional du bassin de Berkine :

Le bassin de Berkine est situé dans la partie Nord-Est de la plate-forme saharienne entre
les latitudes 29° - 34° Nord et les longitudes 3° - 10°Est, il est à cheval sur trois pays :
L’Algérie dans sa partie occidentale, la Libye dans sa partie orientale et le Sud de la Tunisie
dans sa partie septentrionale.

La partie occidentale, qu’est la partie algérienne de ce bassin, se situe dans la partie


Sud-Est du Sahara Algérien entre les méridiens 6°- 10° Est et les parallèles 29°- 32° Nord, sur
près de 120000 km² de superficie en Algérie, cette dernière représente le tiers de la superficie
totale du bassin de Berkine.

Fig. I.01: Carte de Situation des bassins, en Algérie (Wec 2007).

5
Chapitre I : Généralités.

II.2) cadre géologique régional du bassin de Berkine :


Le bassin de Berkine consiste en un bassin Intracratonique formé dès le début du
Cambrien. Il est composé d’une puissante assise sédimentaire de plus de 6500 m d’épaisseur,
formée essentiellement de sédiments Méso – paléozoïques.

Le bassin de Berkine est limité au Nord par le môle de Dahar-Naffusah, au Sud-Est par
le soulèvement de Qarquaf (la Libye), au Sud par le bouclier du Hoggar (l’Algérie), la limite
occidentale est représentée par le môle Amguid El Biod (l’Algérie). Tandis que la limite
orientale n’est pas bien définie, peut être chevauchée par le flanc occidental du grand bassin
de Sirt (ECHIKH,k in MACGREGOR, D.S. 1998 in GHARBI, A. 2011).

Fig.I.02: Esquisse structurale et isopaques du Paléozoïque du bassin de Berkine (Beicip


Franlab, 2009)

6
Chapitre I : Généralités.

II.3) Cadre structural global :


Le bassin de Berkine est classé comme un Bassin intra-cratonique où la déformation se
propage sur de vaste surface (Kazi Tani, N, 1998) il est caractérisé par deux domaines
principaux qui sont :

II.3.1) Domaine ouest :


C’est un domaine très structuré, où les accidents présentent des rejets importants et les
structures sont de grande amplitude.

Plusieurs axes structuraux ont été mis en évidence dans le bassin, de l’Ouest vers l´Est :

• l’axe structural de Zemoul Kbar-Rec (ZEK-REC).


• Les axes structuraux Oued El Teh-Bir Berkine (WT-BBK) et El Borma.
• L’axe structurale d´Ourhoud-SIF-Fatima.
• L’axe structurale Rhourd Kerma –Rhourd yakoub (RKE-Ry).
• Le complexe structural Menzel Ledjmet Sud-est, El Merk Nord (MLSE- EMN).
• L’axe structurale Akfadou zemlet charguia-El Merk Est (ZCH-EME).
II.3.2) Domaine central :
C’est un domaine, où les structures sont relativement moins prononcées, avec une
remontée monoclinale vers le Nord au niveau de la voûte de Dahar, pour les formations
paléozoïques. Les failles qui résultent de la tectonique cassante, ayant affecté les deux
domaines sont multidirectionnels, Les études structurales ont montré que les accidents
NE-SW seraient dus principalement aux mouvements distensifs.

II.3.2.1) Les principales orientations des failles observées sont :

II.3.2.1.A) Direction subméridienne :

Les failles subméridiennes se caractérisent par de forts rejets, pouvant atteindre 2000m
comme dans le cas de la faille de Ramade et 500m et plus dans la région de Rhourde Nouss,
avec des structures de grandes amplitudes.

II.3.2.2.B) Direction Nord-Est, Sud-Ouest :

Les failles NE-SW sont caractérisées par une composante de décrochement importante
avec ramification dans la partie supérieure, les structures associées sont des blocs basculés ou
des structures ‘en fleur’, cette direction interfère avec la direction subméridienne. Sur la

7
Chapitre I : Généralités.

majorité des rejeux tectoniques à caractère inverse (faille inverse), s’appuient des structures
anticlinales allongées formant des pièges à hydrocarbures. En plus il y’a d’autres orientations
secondaires de failles qui existent localement :

II.3.2.2.C) Direction Nord 70° : elle se ressent dans la région de Rhourde Nouss, au
niveau de la structure de Taouil et dans la région de Menzel Ledjmet.

II.3.2.2.D) Direction sub-équatoriale : au sud Est d’Ahara et à l’Ouest sur le trend


Tartrat.

II.3.2.2.E) Direction Nord 150° : au Nord-est du bassin.

Remarque :

Les structures anticlinales de grandes amplitudes et de petites surfaces sont liées aux
directions des failles inverses Nord –Sud, localisées dans la partie Sud-est triasique,
tandis que les structures de faibles amplitudes et de grandes surfaces sont rattachées aux
directions des failles normales décrochant Nord-Est/ Sud-Ouest localisée dans le reste du
bassin (RAPPORT SONATRACH)

8
Chapitre I : Généralités.

Fig.I.03: Coupe lithologique et évolution séquentielle du Bassin de Berkine


(SONATRACH 2014).

9
Chapitre I : Généralités.

II.4) Evolution tectonique du bassin de Berkine :


L’histoire géologique du bassin de Berkine est liée directement à la structuration de tout la
plate-forme saharienne, elle est caractérisée par plusieurs phases tectoniques :

II.4.1) cycle Panafricain :

Cet événement est marqué par la collision au précambrien entre le craton Ouest
africain et le bloc est-africain, provoquant un serrage E-O qui a engendré des
accidents subméridiens, qui jouent par la suit un rôle majeur dans la
structuration et l’individualisation de la plate-forme saharienne. l’évènement
majeur panafricain est suivi d’une période d’érosion important aboutissant à une
vaste pédiplaine infra-tassilienne, avec un léger plongement vers le Nord.

II.4.2) cycle calédonien :

Durant cette période, plusieurs phases se succèdent dans le temps, elles sont identifiées
comme suit :

Distension Cambro-Ordovicienne :

C’est une période d’érosion importante qui a nivelé les structures et les reliefs, les
variations d’épaisseur et de faciès de part et d’autre d’accidents Nord-Sud, sont visible au
niveau des séries Cambro-Ordoviciennes indiquant l’instabilité tectonique accompagnant
leurs dépôt.

la phase de compression taconique :

au caradoc, s’est produit un changement de contraintes avec des mouvements compressifs le


long des accidents subméridiens en formant des plis d’axes N-S, accompagné de soulèvement
régionaux (des boucliers Reguibat et Touareg), entrainant une érosion atteignant le socle,
parallèlement, un changement climatique provoque l’installation d’une callotte glacière sur le
sahara centrale matérialisé par des discordance de ravinements atteignant parfois le socle.

la distension Silurienne :

Elle est marqué par la présence de niveaux doléritiques au contact


ordovicien-silurien, ce volcanisme traduit un régime de contrainte distensif lié

10
Chapitre I : Généralités.

en partie au rebond isostatique dû à la fonte d’une calotte glacière et qui engendre des
dépôts d’argiles noirs.

la phase de compression calédonienne :

S’exprime par un soulèvement générale d’une grande partie du Hoggar et des parties
méridionales, suivi d’un changement de la sédimentation avec des argiles noires à graptolites
à une sédimentation détritique correspondant aux des tassilis externes, provenant du SE et se
dépose sous forme de système fluviatile.

la distension du dévonien inférieure :


elle est caractérisée par différents phénomène tectono-sédimentaire avec les variations
d’épaisseurs et un volcanisme basique qui ont provoqués le rejet synsédimentaire de failles et
de structures préexistantes.

Mouvement du dévonien moyen et supérieur (évènement frasnien) :

Cette période a connu l’existence de deux discordances, l ´Emsienne et l´Intra-dévonienne qui


ont érodé les formations antérieures. Ce qui a provoqué la superposition de l’une sur l’autre,
suivi d’une transgression marine.

II.4.3) Cycle Hercynien :


Il engendre deux phases compressives

Précoce N040 (permien) : provenant de la création des structures allongées NW-SE le


long des accidents subméridiens.
Majeure N120 (permien) : il s’est traduit par la création des structures NE-SW le long
des grands accidents du socle.

II.4.4) Cycle Alpin :

Il englobe les phases et les faits marquants suivants :

La phase Trias-Jurassique : elle est le siège du basculement de la dalle saharienne


vers le Nord provoqué par l’ouverture de l’atlantique suivi d’une subsidence continue
et important due à une charge sédimentaire de type marin.
La phase Crétacé-Tertiaire : des soulèvements importants ont donnés des nouvelles
structures dans le bassin de Berkine
La phase burdigalienne (Oligocène supérieure-Miocène inférieur) :

11
Chapitre I : Généralités.

elle correspond à la réactivation de la phase atlasique marquée par le basculement du


bassin de Berkine vers le Nord d’une part, et qui a fait rejouer les accidents
subméridiens en décrochement dextre pour former des plis NW-SE, d’autre part.

12
Chapitre I : Généralités.

Fig.I.04 : Coupe synthétique du Bassin de Berkine (Eschard et al ; 2006 –, in LACEB, S).

13
Chapitre I : Généralités.

II.5) Cadre géographique du pôle central de Berkine :

La zone d’étude consiste en la partie centrale du bassin de Berkine et précisément le


périmètre Menzel Ledjmet II (bloc 405a).

Le périmètre Menzel Ledjmet (bloc 405a) est situé entre les latitudes 30°.00 -30°.40
Nord et les longitudes 7°.30 – 8°.00 Est. D’une superficie totale de 1420 ,76 km² et une
superficie nette de 1 181,96 km², il est localisé dans les wilayas de Ouargla et d’Illizi et dans
la région de l’Erg Oriental à environ 240 km au Sud -Est de Hassi Messaoud.

Fig. I.05: localisation de la zone d’étude (Article collectif Euro Magrébin, 2015).

14
Chapitre I : Généralités.

II.6) Cadre géologique du pôle central de Berkine :

Le périmètre Menzel Ledjmet II, Blocs 405a se situe dans le domaine central du bassin
de Berkine. La région est caractérisée par une topographie dunaire importante qui peut
atteindre 400m de hauteur par endroit.

Le schéma structural actuel de la région a été hérité des différentes phases tectoniques
qui ont affecté le bassin, les plus importantes sont La phase hercynienne précoce de direction
N40° et la phase post Namurien de direction N120°, ces deux phases sont responsables de
mouvements compressifs.

Les principaux événements qui se sont succédé par la suite sont: la phase distensive du
Trias/Lias et la phase compressive à transgressive autrichienne.

Fig.I.06 : Carte structurale au toit de l’ordovicien du pôle central de Berkine (SONATRACH


2012).

15
Chapitre I : Généralités.

II.7) Litho-stratigraphique de la région d’étude :

La géologie de la région est caractérisée par une colonne litho-stratigraphique


mésozoïque épaisse de plus de 4500m, reposant en discordance sur le Paléozoïque d’épaisseur
de 1407 m environ. Le Mésozoïque est surmonté par un faible épandage détritique d'âge
quaternaire de 180 m.

II.7.1) Le Socle :

Le socle est composé de roches précambriennes sur lesquelles reposent en discordance


les formations paléozoïques.

II.7.2) Le Paléozoïque : Celui-ci est constitué de :

II.7.2.1) Le Cambrien :

Ces dépôts reposent sur un socle Précambrien représenté par des grés et des quartzites à
passées conglomératiques avec une épaisseur moyenne de 300m.

II.7.2.2) L’Ordovicien :

Il repose sur le Cambrien et il est composé d’une alternance des grès et d’argile :

• Les argiles d’El Gassi.


• Les grés d’El Atchane.
• Les quartzites de Hamra.
• Les grés d’Ouargla.
• Les argiles d’Azzel.
• Les grés d’Oued Saret.
• Les argiles micro conglomératiques.
• Les grés de Ramade.

II.7.2.3) Le Silurien :

Reposant sur l’ordovicien, il est composé d’argiles noires riches en matière organique
qui forme une importante roche mère, celle-ci est surmontée par un important dépôt argilo-
gréseux.

II.7.2.4) Le Dévonien : Il est formé des termes suivants :

16
Chapitre I : Généralités.

Le Gédinnien :

D’une épaisseur d’environ 45m, il constitué de Grés blanc a gris claire translucide, fin à
moyen parfois grossier subanguleux à subarrondi siliceux à silico quartzitique, ferrugineux,
compact, dur avec fines passées d’Argile grise, localement brun rouge tendre à indurée
silteuses, pyriteuse.

Le Siegénien:

Son épaisseur maximale est de 50m, il est constitué de Grés gris blanc à gris vert et brun,
parfois rougeâtre, ferrugineux, fin a moyen, parfois grossier, silico argileux dur avec passée
d’Argiles grise, tendre à induré, silteuses, micacée et pyriteuse.

L’Emsien:

D’épaisseur environ 60m de Grés gris blanc à gris beige très fin à fin, rarement moyen,
siliceux à silico-argileux localement carbonaté friable à moyennement consolidé avec passées
d’Argile gris foncé tendre à indurée silteuses, micacé, carbonaté et de calcaire gris brun a gris
blanc, argileux tendre.

) L’Eifelien:

Son épaisseur et d’environ 41m constituée d’Argile gris à gris foncé, tendre à indurée
silteuses, micacée, carbonatée avec fines passées de calcaire gris –claire à blanc,
microcristallin.

Le Givetien:

Il est constitué d’une alternance d’argile gris foncé à noire, tendre à indurée, silteuse,
micacée carbonatée et de calcaire gris, microcristallin parfois argileux moyennement dur.

Le Frasnien :

Son épaisseur est de 107m, il est constitué d’Argile gris-foncé à noire tendre à indurée
silteuse micacée et feuilletée, parfois carbonatée avec fin passée de calcaire gris, fossilifère
moyennement dur. Avec des traces de pyrite.

Le Faménnien:

17
Chapitre I : Généralités.

De 360m d’épaisseur environ, il est constitué d’Argile gris -foncé à noire, charbonneuse,
tendre à induré silteuse, micacée légèrement feuilletée, pyriteuse fossilifère avec fines passée
à traces de calcaire gris blanc argileux tendre et de grés gris blanc, très fin silico-argileux, dur.

Le Strunien:

De 180 m d’épaisseur environ, il est caractérisé de grés gris blanc à gris sombre très fin à
fin, silico-argileux, moyennement dur à friable avec fines passées d’argile noir tendre indurée
silteuse, micacée et pyriteuse, passant localement à du siltstone gris blanc à blanc et gris vert,

II.7.2.5) Le Carbonifère :

Le Carbonifère correspond au cycle sédimentaire paléozoïque final. Il est constitué des


termes suivants:

Le Tournaisien :

Son épaisseur moyenne est de 50 m environ, il est constitué de Grés gris brun à gris
beige fin à moyen, silico-argileux friable à moyennement consolidé avec fines passées
d’argile gris foncé à noir, indurée silteuse micacée, légèrement feuilletée avec des traces de
pyrites.

Le Viséen :

Son épaisseur peut atteindre 100 m, il est composé d’alternance de Grés et d’Argile, les
Grés sont blancs gris claire ou bien foncé, tendre à induré, silteux, micacé, subanguleux à
subarrondi, très fin à fin siliceux à silico-argileux par endroits ce grés peut être vert et brun
légèrement chloriteux et pyriteux avec des passées d’argile gris-foncé à noire tendre à
indurée finement Silteuse légèrement feuilletée.

II.7.3) Le Mésozoïque :

II.7.3.1) Le Trias : il est constitué du :

II.7.3.2) Trias Argilo- Gréseux inférieur (TAGI) :

Son épaisseur peut atteindre 87m de grés gris blanc à blanc et gris vert fin à moyen
parfois grossier subarrondi à subanguleux, siliceux à silico-argileux, localement pyriteux,

18
Chapitre I : Généralités.

friable à moyennement consolidé avec intercalation d’argile brun-rouge parfois gris-vert


tendre à indurée silteuse avec des traces de pyrite.

II.7.3.3) Trias Carbonaté :

Son épaisseur est d’environ 50 m, il est constitué d’argile verte à gris verdâtre et brun
rouge, tendre à indurée, silteuse localement dolomitique avec passées de dolomie blanc beige,
tendre et de grés gris blanc à gris vert, très fin à fin, silico-argileux, moyennement dur.

II.7.3.4) Trias Argilo- Gréseux supérieur (TAGS) :

Son épaisseur et la plus petite parmi les réservoirs du Trias, il peut atteindre le 19 m et il
est constituée de Grés gris blanc, très fin, siliceux à silico-Argileux, dur avec intercalation
d’Argile brun rouge et gris vert, tendre à indurée silteuse.

II.7.3.5) Trias Argileux :

Son épaisseur maximale est de 23m, il est constitué d’argile brun rouge et brunâtre,
rarement gris vert, tendre à indurée silteuse avec traces d’Anhydrite blanche, tendre,
pulvérulente. Et des traces de sel rosâtre.

II.7.3.2) Le Jurassique : Il est constitué du Lias, Dogger et du Malm:

II.7.3.2.1) Le Lias :

Son épaisseur est de 433m sels massif blanc et translucide ou rosâtre dans certaines
endroits, il est amorphe localement Anhydritique et dolomitique. Le massif de sel est présent
avec des intercalations à passées d’Argiles brun rouge et gris-verdâtre tendre à pâteuse,
légèrement salifère dans des autres endroits en trouve des calcaires gris-blanc.

II.7.3.2.2) Le Dogger :

Son épaisseur peut atteindre 221 m, il se divise en deux niveaux, le dogger lagunaire et
le dogger Argileux, il est caractérisé par des alternances d’argile brun-rouge, silteuse, passant
à des silts tendres à pâteux, carbonatés avec passées de grés blanc très fin à moyen, à ciment
argileux à argilo-siliceux, friable.

II.7.3.2.3) Le Malm :

19
Chapitre I : Généralités.

Son épaisseur et proche de 290 m, il est constitué d’argile versicolore indurée, silteuse,
carbonatée et d’argile brun-rouge, passant à des silts tendres et de grés fin à très fin, à ciment
argileux et silico-carbonaté friable.

II.7.3.3) Le crétacé : Il est composé de faciès différents comme suit :

II.7.3.3.a) Néocomien :

D’une épaisseur moyenne de 270m, il est composé d’argile brun-rouge et gris-verdâtre


silto-sableuse légèrement carbonatée, tendre avec passées de grès blanc, fin à ciment silto–
carbonaté, friable.

II.7.3.3.b) Barrémien :

Son épaisseur peut atteindre 400m, il est composé d’alternance de grès blanc à brun fin à
très fin, rarement grossier, à ciment argileux à argilo-carbonaté, friable et d’argile brun-rouge
silto-sableuse avec présence de lignite.

II.7.3.3.c) Aptien :

L’épaisseur maximale est d’environ 28 m, il est constitué de dolomie gris à beige


parfois gris avec des alternances d’Argile gris-vert, tendre et de calcaire gris-blanc
cryptocristallin, argileux moyennement dur.

II.7.3.3.d) Albien :

Son épaisseur est de 221 m au maximum il est composé de grés blanc à gris fin, argileux,
friable avec intercalation d’argile brun rouge et gris vert, tendre,

II.7.3.3.e) Cénomanien :

Son épaisseur est de 258m au maximum, il est constituée d’alternances d’Argile brun
rouge et gris verdâtre, tendre, carbonaté et de sel blanc translucide, parfois rosâtre, massif
avec passées de calcaire gris blanc à beige, microcristalline moyennement dur et un niveau
d’anhydrite blanche, tendre pulvérulente.

II.7.3.3.f) Turonien :

20
Chapitre I : Généralités.

De 136 m de calcaire dolomitique gris clair à blanc et beige, crayeux parfois argileux,
moyennement dur avec passées d’Argile grise à gris verdâtre et brun rouge, tendre légèrement
carbonatée.

II.7.3.3.g) Sénonien :

Il se divise en trois niveaux salifères, anhydritique et carbonatés son épaisseur maximale


est d’environ 577m généralement, le salifère en premier est caractérisé par du sel massif
blanc, translucide à rosâtre avec fines passée d’argile brun rouge et gris verdâtre tendre
salifère.

Le deuxième est anhydritique, il est constitué d’Anhydrite blanche à translucide,


pulvérulente localement cristalline, dure avec passées de dolomie à calcaire gris blanc à beige
et d’Argile gris à gris verdâtre.

Enfin le niveau carbonaté qui se caractérise par des calcaires gris blanc à blanc
microcristallin moyennement dur parfois gris-verdâtre argileux tendre avec passées de
dolomie gris beige à beige microcristalline, moyennement dure et d’argile grise, tendre à
plastique, dolomitique.

II.7.4) Le Cénozoïque:

II.7.4.1) Le Mio-Pliocène :

Il est constitué de sable blanc à translucide, jaunâtre localement rougeâtre, rarement


rosâtre fin à moyen, parfois grossier subarrondi à arrondi avec intercalations d’argile brun
rouge sableuse avec présence de banc de calcaire argileux.

II.7.4.2) Le Quaternaire :

Ce sont des sables représentant des placages dunaires.

21
Chapitre I : Généralités.

Fig.I.07: Charte stratigraphique (Trias/Paléozoïque) de la zone centrale du bassin de Berkine


Beicip Franlab 2009.

22
Chapitre I : Généralités.

II.8) Cadre structural local:

Le périmètre Menzel Ledjmet, bloc 405a se situe dans le domaine central du bassin de
Berkine qui constitue une cuvette multi-cycle.

Le schéma structural actuel de la région est hérité des différentes phases tectoniques
qui ont affecté le bassin, les plus importantes sont :

La phase hercynienne précoce de direction N140° et la phase post Namurien de


direction N120°, ces deux phases sont responsables de mouvements compressifs.
Les principaux événements qui se sont succédé par la suite sont: la phase distensive du
Trias/Lias et la phase compressive à transpressive autrichienne.
Pendant le Paléozoïque, la déformation et ses conséquences sur les principaux cortèges
sédimentaires semblent être essentiellement contrôlées par l’activité des Môles régionaux, qui
délimitent entre eux de larges flexures, zones plus subsidentes, orientées Nord-Sud. En
conséquence, des dépocentres orientés Nord-Sud se développent et se comblent pendant le
Cambro-Ordovicien.

L’atténuation du mouvement des structures/flexures Nord-Sud à la fin de l’Ordovicien


conduit au développement d’un dépocentre d’orientation Est/Ouest actif au Silurien.

Le Môle d’Ahara, au Sud, sépare les bassins de Berkine et d’Illizi. Il s’agit d’une large
structure Est-Ouest qui semble fonctionner durant tout le Paléozoïque inférieur (Cambrien à
Dévonien). L’uplift du Môle d’Ahara contrôle le dépocentre du Bassin de Berkine pendant la
quasi-totalité du Dévonien.

A la fin du Dévonien et au Carbonifère, le dépocentre semble migrer vers une position


située au Sud Est, sous l’influence de la surrection des marges Ouest et Nord du bassin,
annonçant les prémices de la déformation Hercynienne.

A la fin de l’épisode de déformation hercynienne, outre les mouvements de grande


longueur d’onde qui ont induit des érosions différentielles des séries paléozoïques, une
première phase d’extension a créé un réseau de failles N30°déterminant une vaste structure en
horst et grabens qui se développe au cours du Trias et du Lias. Ces accidents contrôlent
l’occurrence des principaux gisements, tant dans le Trias que dans le Paléozoïque.

La discordance Hercynienne contrôle la distribution des deux ensembles litho stratigraphiques


majeurs, le Trias immédiatement sus-jacent, et le Paléozoïque sous-jacent. A l'échelle

23
Chapitre I : Généralités.

régionale, la série paléozoïque est presque complète au centre du Bassin, où plus de 1000 m
de Carbonifère sont préservés. Pour la zone considérée (bloc 405a) l'érosion atteint les grès du
Carbonifère qui conserve des épaisseurs variant de 350m à 550m.

Fig.I.08:Ecorché sous la discordance hercynienne dans le pôle central de Berkine


(SONATRACH 2011).

24
Chapitre I : Généralités.

II.9) Système pétrolier :


II.9.1) Introduction :

Le but de cette partie est la mise en évidence de la valeur pétrolière de la région étudiée,
on appelle (Système pétrolier) l’ensemble formé d´une roche mère qui génère les
hydrocarbures, d´une roche réservoir (poreuse et perméable) qui les accueille au cours de la
migration et d´une roche couverture (imperméable) qui donnera son étanchéité au piège.

II.9.2) Définitions :

II.9.2.a) La roche mère :

La roche mère, si une roche sédimentaire, contient au moins 1 à2 % de matière organique,


là où s’effectuent les déférentes étapes de la formation des hydrocarbures. Ces roches mères
correspondent aux :
Sédiments marins francs riches en plancton tels que les argiles à graptolites du Silurien de la
Plate-forme saharienne. Sédiments deltaïques riches en plancton et débris de végétaux.
II.9.2.b) Les hydrocarbures :
Les hydrocarbures sont le résultat de la transformation de la matière organique
Essentiellement sous l’action de la température, c’est une transformation chimique qui se fait
au cours de l’enfouissement.

II.9.2.c) La migration des hydrocarbures :


Etant donné leurs propriétés physiques (Liquides ou gazeuses) les hydrocarbures migrent
de la roche mère vers les réservoirs, généralement on distingue deux types de migrations :
La migration primaire :
Une fois formée, les hydrocarbures vont être expulsés de la roche mère et vont évoluer
vers des niveaux poreux et perméabilité (réservoirs) qui sont situés à de faibles distances.
La migration secondaire :
Elle se fait au sein du réservoir une fois son étanchéité assurée. Cette migration se fait à
partir des zones à haute pression vers d’autres à plus faible pression ou encore par la poussée
d’Archimède lorsqu’elle rencontre l’eau.

II.9.2.d) les réservoirs :

25
Chapitre I : Généralités.

Ce sont des roches poreuses et perméables au sien desquelles les fluides peuvent circuler
et se rassembler.

II.9.2.e) la roche couverture : est une roche se trouvant au-dessus de la roche réservoir
fait office de fermeture hermétique et empêche le pétrole et le gaz naturel de continuer à
remonter ceux-ci ne peut jaillir que lorsqu’ un puits et foré dans la roche couverture (c’est-à-
dire qu’il s’agit d’une roche imperméable ne laissant pas passer les fluides ).

II.9.2.f) Piégeage :

Les pièges désignent les zones les plus favorables à la présence de l’accumulation
d’hydrocarbure, caractérisés par une faible pression et une plus basse température que celle
des roches mères, et par une barrière qui oblige les hydrocarbures à s’accumuler (A.
Perrodon.1985). Il existe trois types de pièges :
Pièges structuraux :
Ces pièges sont le résultat de mouvements tectoniques tels que les anticlinaux ou
Pièges par failles.
Pièges stratigraphiques :
C’est la combinaison de deux milieux différents correspondant au passage d’un milieu
Perméable à un autre imperméable tel que les lentilles gréseuses, les biseaux etc.…
Pièges mixtes :
Ils sont à la fois structuraux et stratigraphiques.

Fig.I.09: Représentation d’un système pétrolier et la migration des hydrocarbures (IFP


School, Octobre 2014)

26
Chapitre I : Généralités.

II.9.3) Système pétrolier de la région d’étude

II.9.3.a) Réservoirs et objectifs :

Trias Argileux gréseux inférieur TAGI :


Le Trias argilo-gréseux inferieur est composé d’unités gréseuses d’origine fluviatile séparées
par des niveaux argileux de la plaine d’inondation, La distribution des épaisseurs est contrôlée
par les failles et par la paléo topographie hercynienne de la région.

Le TAGI constitue le réservoir principal au niveau des différents gisements Menzel Ledjmet
Nord, Centre, Est, Ouest, Sud Est et Nord-Ouest.

Le Viséen Rhourde Khrouf RKF :


Le Viséen gréseux est un réservoir multicouches, il est généralement composé des réservoirs:
Upper, Main et Lower RKF, néanmoins on peut retrouver qu’un seul ou deux de ces termes.

Le Tournaisien F1 :
Le Tournaisien est subdivisé en deux unités gréseuses: le F1A et le F1B qui correspondent à
des dépôts régressifs littoraux assez développés sur le Sud du périmètre. Les grès de ces
réservoirs se sont déposés dans un environnement deltaïque à marin peu profond de type
Upper-Mid Shore face.

Le Strunien F2 :
Le Strunien F2 est composé de deux unités (F2 A et F2 B), qui sont caractérisées par des
dépôts régressifs littoraux. La Séquence du F2A est caractérisée par un fort développement de
grés poreux, mais à très faible perméabilité sur la zone centrale du périmètre.

Le Givetien/Eifelien F3 :
Le potentiel pétrolier de ce réservoir demeure très faible, au niveau des blocs 405a/212c à
l’exception des niveaux gréseux rencontrés dans certains puits. Cet objet s’avère être en
position favorable vis-à-vis de la roche mère du Frasnien.

L’Emsien F4 :
L’unité Emsien F4 montre des variations d’épaisseur sur les blocs 405a/212c, ce corps
gréseux, d’origine deltaïque est bien développé sur l’ensemble des puits le traversant, où il
présente d’assez bons caractéristiques réservoirs (10 à 16 m de grès net de 13 à 19% de
porosité moyenne). La présence de grès réservoirs attribués à l'Emsien est vérifiée par les

27
Chapitre I : Généralités.

niveaux producteurs de gaz au Sud du périmètre. Au Nord de ce périmètre, l’Emsien reste


assez mal connu.

Le Siégénien F6 :
Ce réservoir est constitué d’une alternance de grés et d’argiles. L’environnement de dépôt est
deltaïque pour le F6-1, et marin de shore face pour le F6-2.

Plusieurs découvertes ont été réalisées au niveau de ce réservoir, néanmoins, il demeure


négatif dans pas mal de sondage.

Le Silurien Argilo-gréseux F6 :
La formation Silurien-F6, d’une extension latérale très marquée, est constituée d'une épaisse
série argilo-gréseuse, qui serait déposée dans un milieu marin de type shore-face à deltaïque et
dont le sens de progradation serait du Sud vers le Nord.

Ce réservoir constitue un objectif relativement récent dans la région, les résultats obtenus
jusque-là ne sont pas concluants.

II.9.3.b) Roche mère et migration:

Les deux systèmes pétroliers du bassin de Berkine, associés aux roches mères du Frasnien
et du Silurien basal sont présents dans les blocs 405a/212c.

Cette double origine des hydrocarbures induit une distribution complexe des fluides (gaz,
gaz à condensât et huile) dans ces blocs.

Les argiles organiques du Silurien basal montrent un COT de l’ordre de 5% avec des
variations régionales de 3 à 18% quant à la roche mère Frasnienne, elle montre un COT de
l’ordre de 9% avec des variations régionales de 4 à 14%. Le kérogène est de type II. Ces deux
roches mères ont atteint une maturité actuelle très élevée et permettent d’augurer d’un
excellent potentiel pétrolier dans ce secteur centre du bassin.

Le pic de génération d’huile à partir du Frasnien aurait été atteint au cours du Crétacé
inférieur à moyen. Pour la roche mère silurienne, le pic huile aurait été atteint au Carbonifère
et au Jurassique moyen.

Les hydrocarbures ont migrés soit verticalement à la faveur des failles et/ou par contact
direct réservoir - roche mère comme pour le cas des réservoirs superficiels (Trias et

28
Chapitre I : Généralités.

Carbonifère) qui sont séparés des réservoirs Dévonien par le puissant intervalle argileux du
Dévonien Supérieur (Argiles Radioactives du Frasnien) qui assure leur alimentation.

II.9.3.c) Roches couvertures :

Le réservoir TAGI est surmonté d’argiles, d’évaporites du Trias carbonaté et du Trias S4,
qui assurent sa couverture.
Les niveaux argileux du Tournaisien et du Viséen constituent une couverture pour les
réservoirs RKF, Tournaisien F1 et Strunien F2.
Les argiles du Frasnien et celles de l’Eifelien constituent de bonnes couvertures pour les
réservoirs Dévonien moyens et inférieur. Les argiles intra-siegéniennes assurent
également l’étanchéité pour les différents intervalles réservoirs du Siegénien.
L’étanchéité des unités gréseuses du Silurien F6 (A1, A2, B1, B2, M1, M2) est assurée
par les argiles intermédiaires au sein même de cette formation, ces niveaux argileux
peuvent constituer d’excellentes couvertures pour les niveaux réservoirs.
II.9.3.d) Type de piège:

Les pièges au niveau du périmètre Menzel Ledjmet sont de type structural ou mixte.

29
Chapitre I : Généralités.

Fig.I.10: Système pétrolier au niveau du pôle central de Berkine (SONATRACH 2012).

30
Chapitre III :
La sédimentologie
du réservoir siegénien F6
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

I) Introduction :

Ce chapitre s’attache à décrire et synthétiser les analyses sédimentlogiques réalisées sur les
formations du Dévonien Inférieur (Siegénien F6) au niveau du pôle central de Berkine.
Dans le but de mieux caractériser le réservoir siegénien F6, et afin de mieux définir les
environnements de dépôt de ce dernier, cette étude va, de l’analyse des faciès sur carottes
jusqu’à la cartographie des environnements de dépôts par séquences stratigraphiques. Un seul
puits a été choisi comme référence nommé REF-1.
Afin de mieux comprendre les caractéristiques sédimentologies du réservoir siegénien, un
petit rappel de quelques notions de sédimentologie s’impose :

II) Notions de sédimentologie :

II.1) les principaux milieux de sédimentation :

Un bassin sédimentaire regroupe les différents milieux d'une même entité géographique
dont les sédiments ont des caractères communs (origine, âge...), On distingue plusieurs
milieux de sédimentations.

II.1.1) Milieux continentaux, on distingue:

Les milieux désertiques : c’est une vaste étendue de sable il se caractérise par des moyen a
fin végétation et un climat aride ou semi-aride.
Les milieux Fluviatile : sédiment qui s’accumule par ruissèlement d’eau, on a 3 types de
ce système :

-chenaux rectilignes : chenal unique, ils sont rarement observés dans la nature. Les bancs sont
régulièrement répartie le lente de chenal selon une longueur d’onde qui représente 2à4 fois la
largeur de chenal.

-chenaux en tresse : se caractérise par une zone a gradient topographique important avec une
charge sédimentaire variable et une faible sinuosité majeur.

-chenaux à méandres : se caractérise par une Pourcentage d’argiles plus important et un seul
chenal unique très sinueux.

31
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Fig.II.01: principaux types de barres fluviatiles; (1) chenal droit; (2) chenaux en tresse;
(Boulvain F., 2010).

Fig.II.02: schéma d'un système fluviatile à méandres. (Boulvain F., 2010).

II.1.2) Le milieu marin : se divise en

II.1.2.a) Une plateforme interne :

Zone supra tidale : La zone supra tidale peut inclure des dunes éoliennes, des
marécages et lagunes à tendance évaporitique (sebkha littorale).
Zone intertidale : La zone intertidale correspond à un niveau d'énergie moyen à
faible. Sur la plage s'accumulent un sable bioclastique, avec végétation particulière
Zone infra tidal (subtidale) : est un milieu très calme de décantation; il s'y dépose une
vase calcaire.

32
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

II.1.2.b) Une barrière :

La barrière est généralement construite par les coraux; elle est recouverte à marée haute
mais partiellement émergée à marée basse; elle est localement interrompue par des passes qui
mettent en communication la plate-forme interne avec le large.

II.1.2.c) Une plate-forme externe :

L'énergie sur le fond est moyenne dans la zone d'action des vagues. A partir d'une certaine
profondeur, une cinquantaine de mètres, l'hydrodynamisme est trés faible. Les sédiments se
déposent en fonction de ce gradient d'énergie: éléments grossiers à proximité de la barrière,
boue calcaire ou argilo-carbonatée au large.

Fig.II.03: Zonation bathymétrique de la plate-forme continentale.

( Boulvain F., 2010).

II.1.2.d) Le talus et le glacis (la zone bathyale) :

Le talus borde l'extrémité distale de la plate-forme. Il est généralement entaillé par des
canyons sous-marins par où transitent les matériaux qui sont épandus sur le glacis et la plaine
abyssale.

33
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Fig.II.04: Morphologie d'une marge continentale passive. . (Boulvain F., 2010).

II.1.2.e) la plaine abyssale :

Les grands fonds océaniques ne reçoivent guère que des particules détritiques fines et des
squelettes de microorganismes planctoniques.

II.1.3) Les milieux intermédiaires (mixtes) :

Ils sont situés aux limites du domaine marin et du domaine continental et présentent des
caractères mixtes.

les estuaires :

Représentent des milieux hydrodynamiques et sédimentaires de transition, à la fois au


influence fluviatile ou marin et parfois lacustre.

deltas:

La partie distale du bassin versant d'un fleuve est généralement une large plaine alluviale où
s'accumule une grande partie des matériaux transportés. Arrivé en mer, le courant décélère et
le reste de la charge se dépose et forme le delta.. Un delta se décompose en 3 parties sont les
suivante :

• La plaine deltaïque est le prolongement de la plaine alluviale. Elle est parcourue par un
réseau de chenaux ramifiés, les distributaires. Entre les chenaux s'étendent des zones
marécageuses et garnies de végétation sous climat humide.
• Le front du delta est le prolongement de la plaine deltaïque sous la mer.
• Le pro delta est la partie la plus externe et la plus profonde du delta; il repose sur les
sédiments marins de la plate-forme littorale.

34
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Fig.II.5: Morphologie d'un delta (Depuis Boulvain F., 2010).

II.2) Critères d’identification du milieu de dépôts:


La détermination des milieux de dépôts est un élément essentiel pour la caractérisation du
réservoir et l’étude d’un bassin sédimentaire. En plus des méthodes diagraphiques, pour
l’identification des milieux de dépôt il y a :

II.2.1) Les Structures Sédimentaires :


Une structure sédimentaire est l’association de diverses structures ainsi que leurs fréquences
qui permet d’apporter des précisions sur le milieu de dépôt et l’environnement. Nous avons
sélectionné les structures les plus courantes rencontrées et on distingue :
II.2.1.a) Les structures Liées à l’activité Des Organismes
C’est l’ensemble des activités d’organismes vivants. Une bioturbation est un signe
d’oxygénation du milieu de sédimentation, les milieux anoxiques étant peu propices au
développement de la faune. Les indications qu’elles fournissent sur les conditions du milieu
de sédimentation sont très faibles.
Tigillites (skolitos)
Elles sont localisées dans les grés à granulométrie fine et moyenne et dans les silts ou les
argiles. Sous forme de tubes verticaux bien développés remplis d’un matériel plus fin ou plus
grossier.
Les tigillites sont connues dans le monde entier et caractérisent un milieu peu profond.

Les structures liées à l’action des courants :


Les structures liées à l’action des courants se présentent dans l’ordre suivant :

35
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Stratifications horizontales
Ces stratifications sont surtout présentes dans les niveaux moins grossiers, elles traduisent un
environnement de dépôt à régime d’écoulement laminaire de faible énergie.
Stratification planes parallèles
Ces stratifications sont essentiellement associées aux dépôts grossiers et fins, elles présentent
un pendage variant de 15°à 30° avec l’horizontale. La formation de ces dépôts nécessite
l’existence périodique de courants faibles et forts (phase de crue et décrue).
Stratifications obliques entrecroisées
Ces structures sont formées par l’entrecoupement de faisceaux de litages obliques, ces litages
sont courbés ce qui les présente sous forme arquée. Cet entrecroisement est dû aux
déplacements latéraux des rides discontinues ou bien aux chenaux en tresses.
Stratifications lenticulaires (lenticulaire –bedding)
Lorsqu’une zone de dépôt est soumise épisodiquement à un courant porteur de sable, les rides
peuvent être isolées et former des lentilles sableuses au sein d’un sédiment argileux.
Stratification ondulées (wavy bedding)
Les stratifications ondulées sont dues aux variations d’énergie, comme lors des crues ou des
décrues fluviatiles .ou lors des phases de flot.

Les structures liées au déplacement du dépôt sédimentaire


Structures slumpées :
Ce terme générique recouvre l’ensemble des déformations qui résultent du mouvement et du
déplacement de couches sédimentaires, en général sous l’action de la gravite

III).Etude sédimentlogique du réservoir siegénien :

III.1) Stratigraphie :
Compte tenu du peu de données bio stratigraphiques disponibles sur les intervalles
étudiés, la méthodologie appliquée quant au découpage séquentiel sur les formations du
Siegénien est le découpage en séquences transgressives.
Le travail utilisé dans le cadre de cette étude, va de l’analyse des faciès sur carottes jusqu’à la
cartographie des environnements de dépôts par séquences stratigraphiques.

D’après ces études, le réservoir siegénien peut être subdivisé en deux termes : Siegénien F6-1
au toit et F6-2 à la base surmontant le Gédinnien.

36
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

La base du Siegénien apparait plus comme une transition progressive mais néanmoins
associée à un changement abrupt de contenu argileux (en augmentation).
Le Siegénien F6-2, correspond à un hémicycle transgressif de la séquence qui repose sur une
surface d’érosion marquant une incision du toit de la séquence précédente .Le toit du
Siegénien F6-1 est abruptement noyé sous les argilites de la base de l’Emsien s’associant à
une inondation rapide de la plate-forme marine peu profonde du Siegénien. Cette inondation
majeure sera suivie rapidement par le haut-niveau marin et le développement du cortège
progradant et sableux de l’Emsien/Eifélien (hemi-cycle régressif).

Fig.II. 06: Découpage séquentiel du Siegénien, extrait de la charte stratigraphique du pôle


central de Berkine, Beicip Franlab (2009).

37
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

III.2) Analyse sédimentologique :


Un puits de référence a été choisi REF-1 pour comprendre les différents lithos-faciès, les
associations et les environnements de dépôt.
La description de carotte a été faite par SONATRACH, les résultats ont été par la suite,
calibrés sur les diagraphies.Les intervalles carottés ont été décrits en termes de lithologie,
figures sédimentaires et bioturbations. Les différents lithofaciès observés sont interprétés en
termes de processus prévalant à leur dépôt (processus physiques et biologiques). Du fait d’une
variabilité verticale rapide, les lithofaciès ont été groupés en associations de faciès, associant
une famille de lithofaciès, représentant chacune un environnement de dépôt distinct.

FigII.07 : Méthodes et étapes de l’étude sédimentlogique utilisées, Sonatrach- Beicip,


Franlab2009).

38
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

III.3) Description de carotte


Les carottes constituent un échantillon de bonne valeur duquel une grande partie de
l’information, pourra être obtenue. Des carottes ont été exploitées, pour essayer de trouver
descritères d’identification.

Pour cette étude, 1seul puits ont été sélectionnés, est basée sur différents critères : la
lithologie, la granulométrie, les structures sédimentaires, la présence de certains éléments
(bioturbation, organismes, galets d’argiles...).

Cette description concerne, également, les porosités et imprégnations établies, de manière


visuelle. Les imprégnations se réfèrent aux couleurs marron des carottes et, peuvent être dues,
aussi, à des effets de boue de forage. Ce sont, cependant, des indications précieuses, quant à la
perméabilité relative du sédiment.

Cette carotte s’étale sur 88 m, elle débute, par un important banc des grés très bioturbés
présentant une léger tendance grano-croissante, notons également la présence des wavy
bidding et des skolithos, quelques films et drapages d’argiles silteuses micacées, Ces grès
passent à une alternance d’intervalles sableux , une faible bioturbation et des terriers
horizontaux, laissant place à un banc de grès fins à très fins, à rares drapages d’argiles
beaucoup, moins important, de par son épaisseur, que le premier banc de grès.

On note une succession (argile-grès). Les figures suivante représente la description par
détaille :

39
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Fig II.08 : Description de carotte C-1, puits REF-1 Siegénien F6-1 (Sonatrach-Division
Exploration).

40
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Fig II.09 : Description de carotte C-1, puits REF-1 Siegénien F6-2 (Sonatrach-Division
Exploration).

41
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

III.4) Commentaire sédimentlogique :

Le Siegénien F6-1 : il traverse les unités lithologiques de 4241 m à 4251 m :

Le 1er niveau de 4250 m à 4251m environ 1m :

Ce niveau est caractérisé par des grés très fins bioturbés présentant une légère tendance grano-
croissante, notons également la présence des wavy bidding et des skolithos qui indiquent un
milieu oxygéné.

Le 2ème niveau de 4249,20 m à 4250 m environ 80 cm :

Caractérisé par des grés très fins, bioturbés par skolithos, ces grés sont intercalés entre deux
niveau d’argile très noire et fossilifère (spirifére, spécule ou radioles) avec la présence de
climbing ripple beding.

Le 3ème niveau : de 4248 m à 4249,20 m environ1, 20 m :

Se caractérise par des silts à lamines fines, des grés très fins pas bioturbés à lamines planes et
des grés très fins bioturbés par les skolithos.

Le 4ème niveau : de 4247,20 m à 4248 m environ 80 cm :

Débute par un petit niveau d’argile à la base surmonté par des grés très fins bioturbés au
sommet avec beaucoup de rides unidirectionnelles et de débris.

Le 5ème niveau : de à 4247 m à 4247,20 m environ 20 cm :

Un petite niveau qui se caractérisé par des grés très fins à silts et des lamines planes.

Le 6ème niveau : de 4245,80 m à 4247 m environ1,80 m :

Il se présente comme une barre de grés très fins bioturbés par des skolithos, grano- croissant
au-dessus des argiles très noires fossilifères.

Le 7ème niveau : de 4245 m à 4245,80 m environ 80 cm :

Constitué de grés très fins bioturbés avec des laminations et des rides de courant

Niveau 8 : de 4244,20 m à 4245 m environ 80 cm :

Constitué d’ argiles noires avec des débris de bio clastes millimétriques.

42
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Niveau 9 : de 4243,80 m à 4244,20 m environ 40 cm :

Il est composé de grés très fins moyennement à intensément bioturbés.

Niveau 10 : de 4243 m à 4243,80 m environ 80 m :

Ce niveau se caractérise par des Fins passages gréseux centimétriques dans une matrice
silteuse laminée.

Niveau 11 : de 4242,80 m à 4243 m environ 20 cm :

Constitué d’argiles noires avec des bioclastes millimétriques.

Niveau 12 : de 4242,50 m à 4242,80 m environ 30 cm :

Caractérisé par des grés très fins bioturbés avec quelques drapages argileux.

Niveau 13 : de 4242,20 m à 4242,50 m environ 30 cm :

Il est composé de grés très fins lenticulaires dans des argiles noires.

Niveau 14 : de 4242 m à 4242,20 m environ 20 cm :

Il est constitué généralement d’un petit niveau de grés très fins à silts bioturbés.

Le Siegénien F6-2 : il traverse les unités lithologiques de 4161 m à 4152 m :

Niveau 1 : de 4160,80 m à 4161 m environ 20cm :

C’est un petit niveau qui se caractérise par des silts à laminations planes.

Niveau 2 : de 4160 m à 4160,80 m environ 80 cm :

Il se compose de silts bioturbés avec des fins passages argileux centimétriques à laminations
planes

Niveau 3:de 4160,20 m à 4160,60 m environ 40 cm :

Constitué de lentilles gréseuses bioturbées.

Niveau 4:de 4159 m à 4160,20 m environ 1,20 m :

Ce niveau est spécialement caractérisé par des Flaser bioturbés

43
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

Niveau 5 : de 4158,60 m à 4159 m environ 40 cm :

Se caractérise par la présence de grés très fins et des silts à laminations planes.

Niveau 6:de 4158 m à 4158,60 m environ 60 cm :

Ce niveau est généralement constitué de silts très bioturbés.

Niveau 7 : de 4157,40 m à 4158 m environ 60 cm :

Il constitué de silts laminés bioturbés avec des brèches argileuses.

Niveau 8 : de 4165,40 m à 4157,40 m environ 1 m:

Un niveau de grés très fins ridés avec des fins drapages argileux mal préservées.

Niveau 9:de 4155 m à 4155,40 m environ 40 cm :

Ce caractérise par un intervalle fin argileux dans des argiles sombres peu bioturbées.

Niveau 10:de 4154,60 m à 4155 m environ 40cm :

Est constitué de grés très fins à silts très bioturbés.

Niveau 11:de 4154 m à 4154,60 m environ 60 cm :

Est constitué de grés très fins et très bioturbès et des traces de ride et de drapage non
préservés.

Niveau 12:de 4153 m à 4154 m environ 1 m :

Ce niveau se caractérise par des alternances des grés et de silts plus ou moins bioturbés.

Niveau 13:de 4152,20 m à 4153 m environ80 cm :

Se défini par des grés clairs, très fins et très bioturbés avec traces de ride et de drapages non
préservés

Niveau 14:de 4152 m à 4152,20 m environ 20 cm :

Se caractérise par des silts bioturbés et laminés.

44
Chapitre II : La sédimentologie du réservoir siegénien F6.

III.5) Conclusion :

D’après la description de carotte, il apparait que :

Le Siegénien F6-2 est constitué d’une alternance de dépôts gréseux très fins bioturbés et
d’argiles noires, témoignant du milieu d’avant plage avec parfois des incursions marines

La base du Siegénien F6-1 correspond à des dépôts de plaine alluviale, ces dépôts sont
surmontés par un empilement de barres subtidales.

Le réservoir Siegénien est donc globalement constitué d’une alternance de grés et d’argiles.
L’environnement de dépôt est estuarien pour le F6-1 et marin de shore face (avant plage)
pour le F6-2.

Fig II.10: Model Sédimentologique conceptuel pour le Siegénien,

(Beicip Franlab 2000).

45
Chapitre III :
Etudes pétrophysiques du
réservoir siegénien F6.
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

I) Introduction :
Lorsque l'on a découvert un réservoir potentiel souterrain par les méthodes de surface,
géologiques et géophysiques, il faut étudier ses qualités qui conditionnent ses rendements
potentiels, à savoir, la porosité, la perméabilité, le taux de saturation, son épaisseur et les
différents fluides qu’il renferme (gaz, huile ou eau).
La présence d’hydrocarbures dans une couche réservoir profonde ne peut être prouvée
qu'après le forage d'un puits. Après avoir foré la formation, des mesures de paramètres
physiques de la roche sont enregistrées. Ces dernières appelées diagraphies, nous permettent
d’estimer les caractéristiques pétrophysiques de la roche réservoir et d’identifier la nature des
fluides qu’elle renferme.et de caractériser ce réservoir.
II) Rappels :
II.1) caractéristiques pétrophysiques d’un réservoir :
Pour une meilleure exploitation d’un gisement d’hydrocarbures donné, la qualité de réservoir
des niveaux productifs doit être déterminée, en se basant sur des paramètres pétrophysique
(porosité, perméabilité, saturation....), mesurés à partir des échantillons (plugs) prélevés des
carottes, soit par l’application des différentes techniques de diagraphie.
Pour rappel quelques définitions sont à prendre en considération: la porosité, la perméabilité
et la saturation.
II.1.a) La porosité:
La porosité (Φ) d’une roche est sa propriété de présenter des vides, pores et fissures. Elle
s’exprime quantitativement par le pourcentage du volume poreux par rapport au volume total
de la roche.
II.1.b) La perméabilité :
La perméabilité caractérise l’aptitude d’une roche à laisser circuler les fluides contenus dans
ses pores. Il existe plusieurs types de perméabilité :
• K absolue : mesurée lorsqu’un seul fluide est présent dans les pores.
• K effective : lorsque deux fluides sont présents dans les pores (Ke < Ka).
• K relative : c’est le rapport entre Ke et Ka.
II.1.c) La saturation:
La saturation en fluide est une fraction des pores remplis de fluides. Autrement définie,
C’est le rapport entre le volume occupé par ce fluide et le volume total du vide. Les roches
réservoirs peuvent contenir les fluides suivants :
- Les hydrocarbures liquides.

46
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

- Les hydrocarbures gazeux.


- l’eau de formation salée.
La saturation en eau S w :
La saturation en eau est définie comme étant le rapport du volume occupé par l’eau dans
les pores au volume total des pores exprimé en pourcentage, la connaissance de la saturation
en eau nous permettra de connaître la saturation en hydrocarbures.
A partir de log de résistivité on obtient la valeur de saturation en eau dans la formation
propre. Cette saturation a été calculée à la loi d’Archie suivant:

Avec : Sw = √a.Rw /Quͫ .Rt


a = 0.62
m = 2.15
Rw: résistivité de l’eau de formation.
Qu : porosité utile.
Rt: résistivité de formation.

II.2) les diagraphies :

II.2.1) Définition :
Les diagraphies sont des enregistrements électriques continus, en fonction de la profondeur
d’une caractéristique donnée, des formations traversées, par un forage (O. Serra, 1979).

II.2.2) Classification Des Diagraphies :

Suivant la nature :

- Electrique

- Acoustique

- Nucléaire

Suivant le phénomène enregistré :

- Spontané (GR, PS,)

- Actif (Résistivité, Densité, Porosité …)

47
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

Quelques définitions essentielles des types de la diagraphie sont les suivantes :

II.2.2.a) Diagraphie Gamma Ray (GR):

C'est un enregistrement de radioactivité gamma naturelle des formations. Les seuls éléments
radioactifs ayant une concentration notable dans les matériaux naturels sont le potassium,
l'uranium et le thorium.

A partir de log gamma ray on obtient le volume d’argile Vsh :

Cette valeur a été calculée suivant la loi :

V sh= [(GR lu- GR min)/ (GR max-GR min)].100


Avec:

Vsh : volume d’argile en (%).

GR lue: La valeur de GR lue en face de l’intervalle considéré.

: La valeur minimale lue en face d’un niveau considéré comme propre.

: La valeur maximale lue en face d’un niveau argileux.

II.2.2.b) Diagraphies Résistivités :

La résistivité des formations a été mesurée dès 1927 par Schlumberger. On envoie un courant
d'intensité I dans un milieu considéré à notre échelle comme isotrope et infini. Le courant se
propage dans la formation plus ou moins facilement en fonction de ses caractéristiques
physiques .La valeur de résistivité est lue directement sur la courbe de résistivité

II.2.2.c) Diagraphie Sonique (de porosité) (DT):


C’est un enregistrement continu, en fonction de la profondeur et la vitesse du son dans les
formations. Il est utilisé pour déterminer les porosités des formations.
Le principe consiste à émettre une onde sonore et qui sera enregistré à un pied de l’émetteur.
Loi de la porosité sonique :

ΦS= (ΔT lu – ΔT mat)/ (ΔT f – ΔT mat).


Avec :
Φ s : porosité sonique.
∆T lu : lecture sur la courbe ∆T du log sonique.

48
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

∆T mat : Lecture sur la matrice qui peut être des grés 5.16- 56 µs/ft ou 42 pour dolomie et 47
pour les calcaires.
∆T f : temps de parcours de l’onde sonore dans les fluides de boue, qui sont de 189 µs/ft pour
les boues à eau douce et à huile et de 185 µs/ft pour les boues à eau salée.

II.2.2.d) Diagraphie gamma-gamma ou (de densité):

Des rayons gamma à haute énergie fournis par une substance naturellement radioactive sont
émis dans la formation. En rentrant en collision avec les atomes des formations, ces rayons
gamma perdent de leur énergie la perte de ce dernier est liée à la densité de la roche. La
densité déterminée par cette méthode est une densité électronique plus simplement le nombre
d'électrons par unité de volume .La densité vraie peut être dérivée de la densité électronique.
loi de porosité densité :

Φd = (d mat – d lu)/ (d mat - d f)


Avec :

Φ d : porosité densité.

d mat : densité de la matrice (ex : dans les grés d =2.65).

d lu : densité lus sur le log de densité.

d f : densité de fluide de boue.

II.2.2.e) Porosité (Neutron):

Des neutrons produits par une source radioactive bombardent la formation de façon
permanente, les neutrons incidents peuvent entrer en collision avec les noyaux des atomes
d’hydrogène de la formation. Pour la diagraphie de porosité neutron, seule l'effet de
dispersion nous intéresse. Dans cette interaction, les neutrons perdent progressivement leur
énergie par collision avec les noyaux, finalement ils seront absorbés. On peut noter que la
section de dispersion d'hydrogène est plus grande que celles des autres éléments, par
conséquent, cet outil va être influencé principalement par la quantité d'hydrogène présente, sa
mesure sera directement liée à la porosité.

49
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

III) Caractérisation pétrophysique du réservoir siegénien :

III.1) Etude pétrophysique :


Dans cette étude, nous sommes basé sur les diagraphies du puits REF-2 pour définir
l’évaluation pétrophysiques du Siegénien.

Les courbes de diagraphies utilisées sont la courbe Gamma Ray, le sonique et la


résistivité.
Le volume d’argile est calculé à partir de la courbe Gamma suivant la formule

V sh= (GR lu-GR min) / (GR max-GR min)*100.


La valeur de résistivité est lue directement sur la courbe de résistivité.
La porosité est calculée à partir de la courbe sonique comme mentionné dans les
rappels de notions de diagraphie.
La saturation est calculée avec la formule d’Archi.

Le résultat de ces calculs permet de caractériser chaque niveau du réservoir :

• Le volume d’argile permet de définir l’argilosité du réservoir.


• La résistivité permet de prédire le caractère aquifère.
• Le pourcentage de porosité nous renseigne sur le caractère compact ou poreux de la
roche (une roche est considérée compact à partir d’un pourcentage moins de 4-5%
environ)
• La saturation permet enfin de connaitre le pourcentage de fluide contenu dans la
roche.

Les résultats obtenus sont synthétisé dans les tableaux ci-après.

50
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

1-Le Siegénien F6-1


Intervalle volume d’argile Vsh la porosité Øu (%) Résistivité (Ωm) Saturation en eau Observation
(m) (%) SW(%)
4085 46 1 16,5 100 Argileux
4086 26 1 26,2 100 Compact
4087 11 4 17,2 69 Compact
4088 25 2 11,4 89 Compact
4089 24 3 10,2 89 Compact
4090 28 2 12,4 86 Compact
4091 9 11 10,2 35 Hydrocarbures
4092 1 8 16,4 37 Hydrocarbures
4104 13 7 11 52 Hydrocarbures
4105 11 8 10,1 49 Hydrocarbures
4106 3 8 13,6 43 Hydrocarbures
4107 7 14 12 24 Hydrocarbures
4108 18 11 6,6 41 Hydrocarbures
4109 22 14 6 30 Hydrocarbures
4110 13 19 4,8 29 Hydrocarbures
4111 7 20 4,8 27 Hydrocarbures
4112 16 14 7,6 30 Hydrocarbures
4113 25 4 15,5 43 Compact
4114 7 9 11 41 Hydrocarbures
4115 7 13 10,5 29 Hydrocarbures

Tableau III.01: les résultats des diagraphies de puits REF-2 du Siegénien F6-1. (RAPPORT
DE FIN DE SONDAGE du PUITS REF-2. 2006).
2. Siegénien F6- 2 :
Intervalle Volume La porosité Résistivité Saturation en Observation
(m) d’argile Vsh % Øu (%) (Ωm) eau Sw (%)
4162 40 1 27,1 60 Compact
4170 47 1 5,6 100 Argileux
4172 31 11 0,2 95 EAU
4173 34 4 0,5 98 Compact
4174 48 1 3,4 100 Argileux
4176 27 6 2,3 78 EAU
4180 40 1 6,7 100 Compact
4185 45 1 0,6 100 Compact
4186 14 18 0,6 88 EAU
4187 14 15 0,7 90 EAU
4188 12 16 0,5 100 EAU

Tableau III.02: les résultats des diagraphies de puits REF-2 du Siegénien F6-2. (RAPPORT
DE FIN DE SONDAGE du PUITS REF-2. 2006).

51
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

III.2) Conclusion :
D’après ces résultats :
Seuls quelques niveaux du Siegénien se sont avérés à hydrocarbure, l’intervalle (4091m-
4115m) a montré des saturations moyennes allant de 30 à 40%, et une porosité moyenne de
17%.
En effet un test DST positif a été effectué au niveau de ce puits dans l’intervalle (4104m-
4116m), ce test s’est avéré productif de gaz et de condensât confirmant ainsi l’interprétation
des diagraphies.
Les autres niveaux du Siégénien sont aquifères, compacts et/ou argileux, ils sont donc sans
intérêt pétrolier. En général, dans la zone d’étude, le Siegénien apparait comme tel, il n’y a
donc que le Siegénien F6-1 qui présente de bonnes caractéristiques pétrophysiques.
.

52
Chapitre III : Etude pétrophysiques du réservoir siegénien.

Fig.III.01:L´ELan du puits REF-2, représente les déférents types de diagraphies pris lors de
son forage (RAPPORT DE FIN DE SONDAGE du PUITS. 2006).

53
Chapitre IV :
Evolution latérale du
réservoir siegénien F6.
Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

I) Introduction:

Dans cette partie on se base sur des cartes en iso-valeurs et des corrélations puits à puits,
donc le suivi d’un horizon lithologique du sous-sol. C’est pour cela qu’on a choisi quelques
puits répartis sur la région d’étude -périmètre Menzel Ledjmet II, afin de bien comprendre un
petit schéma représente la situation des puits utilisé dans le périmètre de la région (Fig.V.1).

Fig.IV.01: Plan de position des puits utilisés lors de l’étude se situant dans le périmètre
Menzel Ledjmet II.

II) Evolution latérale des propriétés pétrophysique du Siegénien :

Pour comprendre les variations latérales des paramètres pétrophysiques, des cartes en
iso-valeur ont été établies, les données utilisées pour l’élaboration de ces cartes sont des données
carotte, appartenant à différents puits répartis sur la région d’étude, ces données sont
mentionnées sur le tableau suivant :

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Propriété pétrophysique de Propriété pétrophysique de


Siegénien F6-1 Siegénien F6-2
Puits Résultat
Porosité Perméabilité Saturation Porosité Perméabilité Saturation pétrolier
PHIE K (mD) SW (%) PHIE K (mD) SW (%)
(%) (%)
Puits g 0,08 0,03 0,34 0,08 0,03 0,34 non
productif
Puits D 0,06 <0,01 0,37 0,1 0,11 0,37 non
productif
Puits K 0,08 0,02 0,38 0,09 0,07 0,35 non
productif
Puits M 0,09 0,05 0,26 0,11 0,24 0,32 Gaz

Puits J 0,08 0,02 0,38 0,1 0,09 0,37 Gaz +


condensât
Puits L 0,04 <0,01 0,44 0,07 0,01 0,41 Gaz

Puits F 0,06 <0,01 0,32 0,08 0,03 0,37 Gaz sec

Puits N 0,06 <0,01 0,29 0,09 0,07 0,36 Non


productif

Tableau IV.01 : les données carottes utilisées pour l’élaboration des cartes et les résultats
pétroliers de ces puits (Beicip Franlab, 2006).

II.1) Variation de la porosité :

II.1.1) cartes en iso-porosité de Siegénien F6 :

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Fig.IV.2 : Carte en iso-porosité du Siegénien F6-1.

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Fig.IV.3 : Carte en iso-porosité du Siegénien F6-2.

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

II.1.2) Commentaire des cartes :

La carte en iso-porosité du Siegénien F6-1(Fig.V.2) du bassin de Berkine présente une


augmentation des valeurs dans la partie Sud de la région, les valeurs de porosité diminuent
vers le centre pour atteindre les plus faible valeurs au niveau de la partie Est et la partie
Nord- ouest .Une deuxième carte en iso-porosité du Siegénien F6-2 (Fig.V.3) montre des
valeurs plus importante atteignant 12%, notamment au centre.

On remarque donc une nette amélioration de la porosité au niveau du Siegénien F6-2,


essentiellement au niveau des puits du centre et du Sud de la région.

II.2) Variation de la perméabilité :

II.2.1) Cartes en iso-perméabilité de Siegénien F6 :

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Fig.IV.4: Carte en iso-perméabilité du Siegénien F6-1.

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Fig. IV.5: Carte en iso-perméabilité du Siegénien F6-2

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

II.2.2) Commentaire des cartes :

La première carte en iso-perméabilité du Siegénien F6-1 au niveau de la partie centrale du


bassin de Berkine (Fig.V.4) a montré des mono valeurs dans toute la région avec une petite
augmentation vers le Sud-est. Ce sont des valeurs très faibles de 0 à 0,05 mD.

La deuxième carte en iso-perméabilités du Siegénien F6-2 dans la même région (Fig.V.5)


a montré des valeurs plus hautes dans la partie Sud-ouest, ces valeurs deviennent plus faible
au centre avec une petite augmentation vers le Nord et le Sud. La perméabilité est de l’ordre
de 0,24 mD au maximum et de 0,01 mD au minimum.

En comparent les deux cartes du Siegénien F6-1 et F6-2, on remarque qu’il y a une grande
différence de perméabilité, c’est au niveau du Siegénien F6-2 qu’il y’a les meilleures valeurs.

II.3) Variation de la saturation :

II.3.1) Cartes en iso-saturation du Siegénien F6 :

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Fig.IV.6: Carte en iso-saturation du Siegénien F6-1.

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

Fig.IV.7 : Carte en iso-saturation du Siegénien F6-2.

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

II.3.2) Commentaire des cartes :

La première carte en iso-saturation du Siegénien F6-1(Fig.V.6) au niveau de la partie centre


de bassin de Berkine présente une saturation plus ou moins monotone avec des valeurs
oscillant 35 à 40%, les saturations les plus faibles sont localisées au Sud de la région.

Une deuxième carte en iso-saturation (Fig.V.7) a montré deux parties de faibles saturations, la
première avec les valeurs les plus faibles dans la partie Sud-est et la deuxième avec des
valeurs moyennes dans la partie Nord-est.

Les deux unités du Siegénien présentent donc, des valeurs de saturations en eau pratiquement
différentes, les saturations les plus basses concernent le Siegénien F6-2 et elles sont localisées
au Sud de la région.

II.4) Conclusion :

D’après cette interprétation, on peut conclure que le Siegénien apparait comme un réservoir
hétérogène.

La présence de bonnes caractéristiques pétrophysiques est le seul paramètre qui contrôle la


présence d’hydrocarbures.

En effet les puits productifs d’hydrocarbures sont ceux qui ont les meilleures caractéristiques
pétro physiques. (Voir tableau.4)

III) Evolution latérale des corps gréseux appartenant au Siegénien :

Deux profils de corrélation ont été faits afin de mieux cerner les différents changements
de corps gréseux et de leurs épaisseurs à travers les puits, les données utilisées sont, celles
des diagraphies de radio activité (GR) et densité .

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

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Chapitre IV : l’évolution latérale du réservoir siegénien F6.

III.1) Profil de corrélation Est-ouest :

Fig.IV.8: Corrélation Est-Ouest passant par les puits ; puits F, Puits C, puits D, puits E.

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Chapitre IV : l’évolution latérale du réservoir siegénien F6.

III.2) Profil de corrélation Nord-sud :

Fig.IV.9: Corrélation Nord-sud passant par les puits : puits E, puits D, puits G, puits I, puits H.

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Chapitre IV : l’évolution latérale du réservoir siegénien F6.

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Chapitre IV : Evolution latérale du réservoir siegénien F6.

III.3) Commentaire :

Le premier profil de corrélation associe 04 puits ; WMN-1, AH-1, MC-1, MN-1, il traverse
les puits d’Est en Ouest.

La deuxième corrélation regroupe les puits ; MN-1, MC-1, LSW-1, BK-1 et MSW-1 elle est
d’orientation Nord-sud, on a pu conclure que :

Ces deux profils présentent des épaisseurs constantes dans les deux niveaux du Siegénien. Il
n’y a pas de changement notable pour les facies, les corps gréseux sont distribués de façon
monotone.

Structuralement, le puits le plus élevé est AH-1.

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Conclusion Générale.
Conclusion Générale.

Conclusion générale :

De par son importance économique, le bassin de Berkine a fait l’objet de nombreux travaux
géologiques. Au début, l’exploration a visé principalement le Trias et le Carbonifère, le
Siegénien (Dévonien inférieur) est un objectif relativement récent.

Le réservoir Siegénien est de types argilo-gréseux et son évolution latérale est assez complexe
et variable d’un puits à un autre, ce qui a fait l’objet de ce mémoire.

Dans ce travail, on a utilisé le logiciel Petrel conçu par Shlemburger qui permet de faciliter
l’interprétation des paramètres pétrophysiques, l’élaboration des cartes en iso-paramètres
pétrophysiques et des profils de corrélation.

A la lumière des résultats obtenus dans ce travail pluri disciplinaire, chaque analyse a permis
de tirer les conclusions suivantes :

D’après les résultats de l’analyse sédimentologique, le réservoir siegénien du pôle central


de Berkine est constitué d’un faciès dominant gréseux avec quelques passé argileuses, il
est subdivisé en deux unités principales, le F6-2 à la base et le F6-1 au sommet.
La paléogéographie du réservoir siegénien correspondrait à un environnement estuarien
pour le F6-1 et marin de shore face (avant plage) pour le F6-2.

L’étude pétrophysique, nous a permis de conclure que dans la zone d’étude, le Siegénien
présente un intérêt pétrolier lorsque il a de bonnes caractéristiques pétrophysiques avec
des saturations en eau moyennes de 30 à 40%, une porosité moyenne de 17 %, un faible
pourcentage d’argile et une haute résistivité.
Dans le puits pris comme exemple, le Siegénien présente de bonnes caractéristiques
pétro-physiques dans quelques niveaux du F6-1 de 4091 m à 4115 m.

D’après l’étude de l’évolution latérale du réservoir siegénien F6 et après l’analyse des


cartes en iso-valeurs et des corrélations puits à puits, on a conclu que le Siegénien du Pôle
central de Berkine est caractérisé par l’évolution de ses caractéristiques pétrophysiques,
ces derniers contrôlent la présence des hydrocarbures, l’homogénéité des faciès et des
épaisseurs qui assure le résultat final de ce travail.

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Références
Bibliographiques.
Bibliographie.

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