DRT Des Affaires
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Définition et caractères du droit commercial
B. Caractères du droit
A. objet du droit commercial
commercial
A. OBJET DU DROIT COMMERCIAL
Le droit commercial est une branche du droit privé qui réglemente les activités de
commerce.
A. La qualité de commerçant
2. L’exercice de commerce
1. LES ACTES DE COMMERCE
La forme utilisée par l’acte lui donne le caractère commercial, qu’il soit accompli ou
non par un commerçant.
Sont des actes qui par leur nature sont civils, mais deviennent commerciaux parce
qu’ils sont faits par un commerçant à l’occasion de son commerce.
C’est la pratique du commerce qui fait le commerçant à condition qu’il s’agisse d’une
véritable profession commerciale et qu’elle soit pratiquée par une personne ayant la
capacité juridique requise.
2.L’exercice de commerce
Être capable
• L’émancipation;
Les conditions requises pour • L’autorisation du tribunal d’exercer le commerce;
être mineur commerçant • L’inscription de cette autorisation au registre de
commerce pour informer les tiers.
• Les actes de commerce accomplis
sanction par le mineur non émancipé sont
nuls.
▪ Majeurs incapables
Incompatibilité
Déchéance
▪ Les incompatibilités
1. L’obligation d’inscription
au Registre de Commerce
La qualité du commerçant engendre
un certain nombre d’obligations.
Ces obligations sont :
2. Les obligations
comptables et la
conservation des
correspondances
L’OBLIGATION D’INSCRIPTION AU REGISTRE DE COMMERCE
A. L’utilité et l’organisation du RC
B. Les inscriptions au RC
1. L’obligation
d’inscription au RC
C. Les effets des inscriptions au
RC
Tout changement ou modification concernant les mentions qui figurent sur le registre
de commerce doit faire l’objet d’une demande d’inscription modificative dans le mois
suivant le changement.
❑ Les radiations
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• le principe de continuité qui assure la
permanence des services judiciaires et limite
fortement le droit de grève dans la
magistrature ;
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Qu'est-ce qu'un contrat ?
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Un contrat est un accord de volontés entre
deux ou plusieurs personnes, appelées parties
au contrat.
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Une obligation est un lien entre deux
personnes, qui permet à l'une d'entre
elles, appelée le créancier, d'exiger de
l'autre, appelée le débiteur, d'exécuter
une prestation : faire, ne pas faire, ou
donner quelque chose.
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la source de l’obligation
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l’obligation peut résulter de deux
situations différentes :
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• elle a été voulue (acte juridique) ; par
exemple, un contrat de travail, ou un acte
unilatéral tel qu’un testament ;
• elle n’a pas été voulue (fait juridique) ; par
exemple, un fait dommageable involontaire tel
qu’un accident ou un fait dommageable
volontaire tel qu’un vol
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la portée de l’obligation
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obligation de résultat:
le débiteur s’engage à fournir un résultat
précis ; par exemple, le transporteur
s’engage à transporter la marchandise qui
lui a été confiée dans l’état où elle lui a été
confiée. Si le résultat n’est pas atteint,
l’obligation est inexécutée.
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Obligation de moyens.
• le débiteur n’est tenu qu’à une obligation de
prudence et de diligence dans le choix des
moyens mis en œuvre pour parvenir au but
recherché. Mais il ne garantit pas le résultat. Si
le résultat n’est pas atteint, le créancier devra
démontrer que le débiteur n’a pas mis en
œuvre les moyens appropriés à l’exécution de
l’obligation. Par exemple, le médecin s’engage à
donner au malade des soins conformes aux
données de la science médicale. Mais il ne
s’engage pas à le guérir.
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Le principe de l'autonomie de la
volonté
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Chacun est libre de contracter ou non, de
choisir son co-contractant. C'est la liberté
contractuelle sous réserve de respecter
les lois impératives qui protègent l'ordre
public et les bonnes mœurs.
Les parties sont également libres de
discuter les clauses du contrat.
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Les conditions de formation et de
validité des contrats
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L’accord des volontés : le
consentement
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• Le consentement est l’acceptation par l’une
des parties d’une offre faite par l’autre partie.
Il est possible de représenter le consentement
de la façon suivante : Consentement = Offre +
Acceptation
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L’offre est la manifestation de volonté de
celui qui propose la conclusion du contrat
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• L’offre doit être précise et indiquer
notamment la nature de la chose vendue,
le prix, les conditions de paiement
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• l’offre expresse peut être écrite (catalogue,
affiche, annonce…), verbale (camelot), en
ligne (via Internet)
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• L’acceptation est la manifestation de
volonté par laquelle le destinataire d’une
offre adhère à la proposition qui lui est
faite.
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• Acceptation expresse : manifestation claire de
la volonté du contractant d’adhérer à l’offre ;
par exemple, la signature d’un acte sous seing
privé ;
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• Selon l’article 230 du DOC, le contrat une
fois formé a une force obligatoire à l’égard
des parties. Autrement dit, les
cocontractants sont tenus d’exécuter ce
qui a été prévu au contrat qu’ils ont
conclu
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• Le consentement : il s’agit de la déclaration de
volonté des parties en vue de contracter.
Autrement dit, il se manifeste par la rencontre
de l’offre et de l’acceptation. Pour que le
consentement soit valable, il doit libre et
éclairé cad dépourvu de tout vice.
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Le consentement doit être
dépourvu de vices
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• L’article 39 du DOC énumère de façon
limitative les vices de consentement qui
sont l’erreur, le dol et la violence
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L’erreur
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• L’erreur est une croyance fausse résultant
d’une appréciation inexacte de la réalité. Deux
types d’erreur constituent un vice du
consentement :
• l’erreur sur la substance ;
• l’erreur sur la qualité substantielle de la chose.
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• L’erreur sur la substance porte sur la
matière dont la chose est constituée (ex. :
j’achète un bijou plaqué or alors que je le
croyais en or).
• L’erreur sur la qualité substantielle
concerne une qualité de la chose
considérée comme essentielle (ex. : un
amateur d’art achète un Renoir qui se
révèle être un faux).
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Le dol
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Pour qu’il y ait dol, plusieurs
conditions doivent être réunies
• manœuvres frauduleuses ou tromperies
ou mensonges ou réticences
• ces comportements émanent du
cocontractant,
• elles sont menées avec l’intention de
nuire,
• elles sont déterminantes dans la
conclusion du contrat et sont
suffisamment graves.
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La violence
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La lésion
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La capacité
On distingue :
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Les effets des actes juridiques
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L’acte juridique valablement formé produit
ses effets tant entre les parties
contractantes qu’à l’égard des tiers.
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Les effets des contrats à l’égard des parties
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Les effets des contrats à l’égard des tiers
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Les différentes classifications des
contrats juridiques
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LE CONTRAT DE VENTE
la vente est l’accord par lequel une personne
appelée « vendeur » transfère à une autre
appelée « acheteur » la propriété d’une
chose/d’un bien ou plus généralement un
droit contre paiement d’un prix en argent
que ce dernier s’oblige a lui verser en
temps et lieu convenus.
l’article 478 du DOC
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la vente est la fois:
• un contrat a titre onéreux,
• un contrat synallagmatique,
• un contrat consensuel
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