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Microprocesseurs & DSP

Table des matières

I - Chapitre 0 : Conversion de l'analogique vers le numérique 3


1. Introduction ...............................................................................................................3
2. Échantillonnage d'un signal analogique ..................................................................4
3. Le filtre anti-repliement ............................................................................................6
4. L'échantillonneur-bloqueur ......................................................................................7
5. La quantification linéaire ..........................................................................................7
II - Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs 9
1. Introduction au DSPs .................................................................................................9
2. Définition..................................................................................................................10
3. Composants principaux d'un système DSP ............................................................11
4. Différences techniques entre un DSP et un µP .......................................................11
5. Principaux fournisseurs de la DSP ..........................................................................12
6. Architecture des DSP ...............................................................................................12
6.1. Architecture de base .......................................................................................................................12
6.2. Architecture générale d'un processeur DSP...................................................................................14

III - Chapitre 02 : Étude du DSP TMS320C6730 15


1. Architecture interne du DSP TMS320C6713B .........................................................15
IV - Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule flottante 19
1. Nombre entier ..........................................................................................................19
1.1. Nombres entiers non signés ...........................................................................................................19
1.2. Entier signés ....................................................................................................................................19

2. Nombre fractionnaire ..............................................................................................21


2.1. Représentation en virgule Fixe -Format Q_(n,m)...........................................................................21
2.2. Représentation en virgule flottante -Standard IEEE 754 ...............................................................22

2
Chapitre 0 : Conversion de
l'analogique vers le numérique I

1. Introduction

Définition

Un signal x(t) est dit analogique si son amplitude peut prendre une infinité de valeurs dans un
intervalle donné : x(t) est une fonction contenue du temps.
Un signal est dit binaire si son amplitude ne peut prendre que deux valeurs ( 0 et 5V)
Un signal numérique est un signal dont l'amplitude à un instant donné est représentée par un
mot binaire de N bits.

Remarque

Les signaux usuels (musique, image, signaux biologiques, données issues de capteurs ...) sont le plus
souvent des grandeurs analogiques continues qu'il est difficile de stocker ou de transmettre sans
dégradation.
Le passage à la numérisation à connue un certaine avantages :
la dynamique et la bande passante très bonnes si on respecte certaines règles simples
les parasites ou bruit de fond électrique, s'ils restent raisonnables, n'ont plus d'influence sur la
qualité du signal
la transmission par radio, le traitement et la mémorisation du signal n'entraînent en général pas
de perte de qualité.
en cas d'erreurs de transmission ou de lecture, des circuits de détection et de correction
d'erreurs peuvent reconstituer le signal
un signal numérique est un signal facile à gérer, facile à enregistrer, facile à filtre et en générale
facile à traiter.

3
Chapitre 0 : Conversion de l'analogique vers le numérique

Exemple

Exemples de systèmes numériques grand-public

Exemples de systèmes numériques industriels

2. Échantillonnage d'un signal analogique

Définition

Pour échantillonner un signal analogique continu x(t) et le transformer en une suite discrète
d'échantillons x*(t), on prélève périodiquement à des intervalles de temps Te la valeur du signal à
l'aide d'un échantillonneur .

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Chapitre 0 : Conversion de l'analogique vers le numérique

Échantillonneur :
commutateur analogique K
toutes les Te secondes
Te est la période d'échantillonnage
fe=1/Te est la fréquence d'échantillonnage

un suite d'impulsions, un train d'impulsions ou une peigne du Dirac

Spectre d'un signal échantillonné


A un échantillonnage dans le temps (produit simple par un peigne de période Te) correspond une
périodisation du spectre (produit de convolution par un peigne de fréquence Fe).

5
Chapitre 0 : Conversion de l'analogique vers le numérique

Choix de la fréquence d'échantillonnage


L'opération d'échantillonnage ne doit pas amener une perte d'informations, c'est-à-dire que
l'opération d'échantillonnage doit être réversible.
Règle de Shannon : Fe doit être au moins égale au double de la fréquence maximale contenue dans le
signal.
Si la fréquence d'échantillonnage est supérieure à 2.Fmax, on peut revenir au signal analogique
continu par simple filtrage passe-bas.

Exemples de fréquences d'échantillonnage Exemple

en téléphonie, on se contente d'une qualité moyenne, avec des fréquences vocales limitées à la
bande de 300 Hz à Fmax= 3400 Hz, alors dans le cadre du réseau téléphonique numérique, la
fréquence d'échantillonnage standard est de fe= 8000 Hz
la musique nécessite une bande allant de 20 Hz jusqu'à Fmax= 20 kHz pour une qualité optimale,
la fréquence d'échantillonnage standard est de fe= 44,1 kHz
un signal vidéo de télévision a un spectre qui s'étend pratiquement du continu jusqu'à Fmax= 5
ou 6 MHz selon la qualité de l'image, dans le cas de la vidéo numérique, la fréquence
d'échantillonnage standard est de fe= 13,5 MHz

3. Le filtre anti-repliement
Pour éviter les problèmes de repliement de spectre, il faut s'assurer que le spectre du signal
analogique x(t) est vraiment limité à la valeur Fmax, toujours un peu inférieure à fe/2.
Pour cela, on place avant l'échantillonneur un filtre à coupure raide qui atténue très fortement tous les
signaux parasites au-delà de la fréquence limite Fmax: c'est le filtre anti-repliement.
Ce filtre anti-repliement doit simplement :
laisser passer le signal sans le déformer, donc avoir une courbe de réponse plate entre 0 et Fmax
atténuer au maximum toutes les composantes au-delà de fe/2, qui seraient sinon repliées et
apparaîtraient dans le signal échantillonné

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Chapitre 0 : Conversion de l'analogique vers le numérique

4. L'échantillonneur-bloqueur
Pour permettre la conversion analogique-numérique entre deux instants d'échantillonnage, il faut
maintenir la valeur du signal x*(t) à l'entrée du convertisseur jusqu'à l'arrivée de l'échantillon suivant.

Exemple

Représentation du signale après l'échantillonneur-bloqueur

5. La quantification linéaire
Le signal échantillonné et bloqué en marches d'escalier variant entre 0 et E (pleine échelle) ou -E/2
à+E/2peut maintenant être converti en une suite de valeurs binaires :
le nombre de valeurs binaires n'est pas infini, il faut donc classer les échantillons analogiques en
différents niveaux
la fonction de quantification attribue le même niveau à tous les signaux situés dans une plage de
tension donnée
l'amplitude de cette plage s'appelle le quantum q
Le nombre de niveaux de quantification est bien-sûr lié au nombre de bits N du CAN :
un convertisseur 8 bits quantifie le signal analogique sur 256 niveaux, q = 19,5 mV si E = 5V

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Chapitre 0 : Conversion de l'analogique vers le numérique

un convertisseur 12 bits quantifie le signal analogique sur 1024 niveaux, q = 4,9 mV si E = 5V


un convertisseur 16 bits quantifie le signal analogique sur 65536 niveaux, q = 0,076 mV si E = 5V

L'erreur liée à la quantification


L'opération de quantification n'est pas anodine puisqu'elle dégrade le signal :
en remplaçant un échantillon par un autre de valeur voisine, on introduit une erreur d'arrondi
quasiment aléatoire
cette erreur d'arrondi est appelée bruit de quantification
ce type de bruit qui se traduit en audio par une sorte de bourdonnement n'apparaît qu'en
présence du signal
la valeur crête-crête du bruit est égale au quantum
On démontre que le rapport Signal/Bruit pour un signal utilisant la pleine échelle vaut environ :

Remarque :
la quantification dégrade toujours la qualité du signal, mais cette dégradation peut être
maîtrisée
on peut toujours améliorer la qualité de la numérisation en augmentant le nombre de bits N
une numérisation sur 16 bits (cas du CD audio) donne un rapport S/B = 94 dB, le bruit de
quantification est alors à peine perceptible
Le bruit de quantification peut devenir plus gênant quand l'amplitude du signal est plus faible, ce qui
est dans les applications de téléphonie par exemple.
Solution Les quantifications non linéaires
le pas est petit pour les échantillons de faible amplitude
le pas est grand pour des échantillons de forte amplitude
Une quantification à échelle logarithmique

8
Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs II

1. Introduction au DSPs

Filtrage Numérique Méthode

Schéma blocs de la numérisation d'un signal analogique

Un filtre numérique calcule la valeur numérique de la sortie à l'instant à partir :


des échantillons de sortie calculés précédemment : , , , ....
des échantillons appliqués précédemment sur l'entrée : , , , ....
Le nouvel échantillon qui vient d'être appliqué sur l'entrée :
Formule générale d'un filtre numérique

Les et sont des coefficients numériques qui définissent la nature du filtre : passe haut, passe bas
... etc

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Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs

Structure générale d'un filtre numérique

Remarque : La structure du filtre montre que cette opération nécessite :


Plusieurs opérations de multiplications
Plusieurs opérations d'additions
Des mémoires pour enregistrements des valeurs précédentes d'entrée ainsi de les valeurs
précédentes de valeurs de sortie
Toutes les Te secondes, les valeurs sont décalées dans les registres (registres à décalage (ou
shi ers))

2. Définition

Définition

Le terme DSP est un acronyme de Digital Signal Processor ou Processeur de signal numérique.
C'est un processeur adapté pour le de traitements numérique des signaux (TNS).
C'est-à-dire c'est un micro-processeur conçu pour exécuter des applications de traitements
numérique des signaux en temps réel
Exemple : FFT, Filtrage numériques, filtrage adapté, convolution, corrélation ...etc

Les applications de traitement numérique des signaux


En générale : Transformation de Fourier, filtrage numirique , filtrage adaptative ...etc
Audio : Annulation des bruit et des echos, mixage
Images : Traitement, compression de codage
Instrumentation : Génération des signaux,Analyse spectrale
Biomédicale : Radiographie, EEG, ECG
Contrôle : contrôle d'unité de disque, contrôle d'imprimante laser, contrôle robotique
Militaire : guidage et poursuit des missiles, traitement radar, communication sécurisées
Télécommunication : téléphonie cellulaire, vidéo conférence, annulation d'echo et des interférences
...etc

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Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs

3. Composants principaux d'un système DSP


Le traitement numérique du signal (DSP) implique la manipulation de signaux numériques afin d'en
extraire des informations utiles. Bien qu'une quantité croissante de traitement du signal soit effectuée
dans le domaine numérique, il reste le besoin de s'interfacer avec le monde analogique dans lequel
nous vivons. Les convertisseurs de données analogiques numériques (A/D) et numériques-analogiques
(D/A) sont les dispositifs qui permettent cette interface. La figure si dessous illustre les principaux
composants d'un système DSP, comprenant des périphériques A/D, DSP et D/A.

4. Différences techniques entre un DSP et un µP

Différences techniques entre un DSP et un µp

Paramètres DSP µProcessuer

Mémoire de données et de Même mémoire pour les


Mémoire
programme séparé données et les programmes

Trois unités de calcule


Unité de calcul distinctes: ALU, MAC, et le Une seul unité de calcule ALU
shi er (registre à décalage)

Bus d'adresse et bus de


Les bus d'adresse et le bus de
données séparés tant que
Adresse et bus de données données sont deux bus
pour les programme que pour
intégrés dans un seul puce.
les données

Le séquenceur de programme
Le compteur de programme
Contrôle de déroulement du et le registre d'instruction
s'occupe du flux de
programme s'occupe de déroulement du
programme
programme

MAC : Multiplieur-accumulateur (Multiply–ACcumulate operation) c'est un circuit électronique qui


calcule le produit de deux nombres et agrège le résultat au contenu d'un accumulateur, ce circuit est
appelé aussi (multiplieur-accumulateur).
Benchmark µProcessuer vs. DSP :
Cortex-A 15 : Muti-cœur (famille ARM)

11
Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs

TSM320C66x DSP à un seul cœur (famille C6000 Texas Instruments)

TSM320C66x TSM320C66x Cortex-A 15 Cortex-A 15


Algorithme
@ Cycles @ 1GHz @ Cycles @ Cycles

FFT
6269 6.27 µS 43916 43.92 µS
Complexe 1k

FIR
Complexe
2646 2.65 µS 26072 26.07µS
128 échan,
16 coéff

5. Principaux fournisseurs de la DSP


TEXAS Instruments TI
TSM320C6x : la 4eme génération des DSP TI : 1 MAC en 3 nano-second
ANALOG DIVICE ADI
BLACKFIN:
Virgule fixe /16 bits / 2400 MMAC @ 600MHz
Traitement de la parole / audio / image / vidéo / paquets / surveillance en temps réel
TIGERSHARC:
Virgule flottante / 2400 MMAC @ 300 MHz
SHARK
Virgule fixe et/ou flottante /32 bits/ 1800 MMAC @ 450 MHz
CEVA (DSP pour 5G mobile)
Remarque : Un DSP peut inclure également :
Les fonctions de bade d'un microprocesseur à usage générale
Les fonctions de contrôle d'un microcontrôleur

6. Architecture des DSP


6.1. Architecture de base

Architecture de Von Neumann d'un µP Exemple

Architecture de type Von Neumann largement utilisé dans les µP

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Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs

Architecture de Harvard Exemple

Largement utilisé dans les DSPs

Remarque : les DSP utilise typiquement la structure du harvard néanmoins il existe des DSP qui utilise
la structure de Von Neumann.

Architecture de harvard amélioré Exemple

Mémoire cache d'instruction

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Chapitre 01 : Généralité sur les DSPs

6.2. Architecture générale d'un processeur DSP

DMA :Direct Memory Access

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Chapitre 02 : Étude du DSP
TMS320C6730 III

Besoin de parallélisme
Approche SIMD : SIMD: Single Instruction on Multiple Data
La même instruction est appliquée simultanément sur plusieurs données.

MIMD

Introduction au mode VLIW: Very Long Instruction Word


Plus de parallélisme
Chaque instruction peut être exécuté dans une unité de traitement différente

1. Architecture interne du DSP TMS320C6713B

Fondamental

Il existe différentes familles du DSP TMS dont la famille DSP TMS320C6x ou famille C6000 fabriqués par
Texas Instruments.
C62x /C64x /C67x (Vergule Fixe - Flottante- Fixe/Flottante

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Chapitre 02 : Étude du DSP TMS320C6730

DSP TMS320C6713
Fréquence Horloge :
300 MHz
2400 MIPS
1800 MFLOPS
Mémoire Interne : 264 KO
Mémoire Externe : 1 GO

Le DSP TMS320C6713B à virgule flottante est basé sur le processeur C67xʻCPU C6000' . Le CPU
récupère des mots d'instruction très longs (VLIW: Very Long Instruction Word) de largeur de 256 bits,
pour fournir jusqu'à huit instructions de 32 bits aux huit unités fonctionnelles au cours de chaque cycle
d'horloge.
Nous trouvons un bus de 256 bits vers la mémoire de programme interne. Chaque groupe de huit
instructions est appelé un paquet de récupération.
Le CPU a huit unités fonctionnelles qui peuvent fonctionner en parallèle, il est divisée en deux sous-
ensembles appelés chemin de données A et chemin de données B (Data Path A et Data Path B).
Les instructions sont envoyées aux unités fonctionnelles sous forme de paquets d'exécution avec un
nombre variable de 32 bits mots d'instruction. Cette fonction de longueur variable distingue le ʻCPU
C6000' des autres architectures VLIW. Les huit unités fonctionnelles comprennent :
une unité .M utilisée pour l'opération de multiplication
Deux unités .L .S sont utilisées pour les opérations logiques et arithmétiques, les branchements
et boucles du programme.
une unité .D sont utilisée pour : les transferts de données entre le registre des fichiers et la
mémoire de données (lecture et l'écriture), et pour les opérations arithmétiques.
Remarqur : 6 ALUs et 2 miltiplicateur

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Chapitre 02 : Étude du DSP TMS320C6730

Exemple:
MAC= Load (D)+Mul (M) + Add (L)

TMS320C6713B Floating-point Digital Signal processor


EMIF : External Memory Interface, permet l'accès et le contrôle des mémoires externes.
HPI : Host Port Interface, permet à un autre Processeur (hôte) d'accéder à la mémoire interne.
DMA Controller : Direct Memory Access Controller permet l'accès aux mémoires (Programme et
données) sans intervention du CPU.
McBSP Multichannel Buffered Serial Port : permet un flux continu indépendant en réception et en
transmission, interface pour le flux TDM haut débit, l'interface sérielle SPI, et AC97.
McASP Multichannel Audio Serial Port : port série polyvalent optimisé pour les applications audio
multicanaux. Inclue le flux multiplexé par répartition dans le temps TDM.
GPIO General Purpose Input Output : interface parallèle universelle.
Timer : constitué de deux compteurs de 32 bits (Timer 0 et Timer 1), utilisé pour la synchronisation et
génération des interruptions au CPU.
Power Down : unité de mise hors tension pour économiser de l'énergie lorsque le processeur est
inactive

Remarque

Le concept VLIW Very Long Instruction Word a été introduit pour la première fois par TI pour cette
famille de DSP, il désigne des codes instructions de taille fixe 256 bits, divisés en huit mots de 32 bits
destiné chacun en parallèle à l'une des huit unités fonctionnelles, de sorte que idéalement les huit
instructions devraient s'exécuter simultanément pour une pleine exploitation du parallélisme, en
pratique cet optimum est rarement réalisé.

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Chapitre 02 : Étude du DSP TMS320C6730

Il y a 16 registres 32 bits associés à chaque chemin de donnée, A0-A15 côté A, B0-B15 coté B. Toute
interaction avec les unités fonctionnelles se fait obligatoirement à travers ces registres

Le bus interne est constitué d'un bus 32 bits d'adresse de programme, un bus 256 bits d'instructions
de programme pouvant recevoir huit instructions 32 bits.
Deux bus 32 bits d'adresses de données DA1 et DA2, deux bus 32 bits chargement de données LD1 et
LD2, et deux bus 32 bits stockage de données ST1 et ST2. En outre, il existe un bus 32 bits de données
DMA et un bus 32 bits d'adresses DMA. La mémoire hors-puce ou externe est accessible via un bus 20
bits d'adresses et un bus 32 bits de données contrôlés par EMIF External Memory Interface.

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Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule
flottante IV

1. Nombre entier
1.1. Nombres entiers non signés
les entiers non signés représentent les nombre de zero à l'infini des nombres entiers.
Format binaire sur N bits :

1.2. Entier signés


1. Format signe valeur absolue
2. Format complément à 1 (C1)
3. Format complément à 2 (C2)
Ces formats ont les caractéristiques suivantes :
• Le bit de poids fort (MSB) représente le bit de signe
• Les N bits restants sont en fonction du format
a) Format signe valeur absolue (S/V)
• Le bit de signe 0 si l'entier est positif
• Le bit de signe 1 si l'entier est négatif

Dynamique :
-(2(N-1)-1)→(2(N-1)-1)

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Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule flottante

b) Format C1
Le bit de signe 0 si l'entier est positif
Le bit de signe 1 si l'entier est négatif
Le reste des bits :
Positif → Format non signé
Négatif → C1 de son opposé
Dynamique :
-(2(N-1)-1)→(2(N-1)-1)

c) Format C2
Le bit de signe 0 si l'entier est positif
Le bit de signe 1 si l'entier est négatif
Le reste des bits :
Positif → Format non signé
Négatif → C2 de son opposé
• Dynamique :

-(2(N-1))→(2(N-1)-1)

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Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule flottante

Addition et soustraction en C2 : L'opération de soustraction au format C 2 est une addition


Extension du signe :
Lors d'une opération arithmétique en C2 les deux nombres doivent avoir le même nombre de
bits N
Une extension de bits doit être effectuée dans le cas de l'addition d'un entier C 2 de N bits avec
un autre de M bits où N<M, soit une extension du bit de signe de M-N bits
Exemple de l'extension de bit de signe de l'entier -3:
Pour N = 4: 1101
Pour M = 8: 1111 1101

Dépassement de capacité Remarque

Un dépassement de capacité overflow est détecté s'il y a un changement de signe dans le résultat
d'une addition de deux entiers C 2 de même signe.
Exemple 4 + 5 = 9 sur 4 bits :

Il faut noter que :


Pour éviter les OV lors d'une addition de M entiers C2 de N bits il faut :
N+ log2(M) bits, soit au minium N+1 bits pour M = 2

2. Nombre fractionnaire
2.1. Représentation en virgule Fixe -Format Q_(n,m)

Définition

Permet de représenter un nombre réel 𝒙 sur N bits en utilisant une représentation fractionnaire en
fonction d'un point fictif (radix-) considéré comme séparateur entre la partie fractionnaire (M-bits) et la
partie entière (N-bits)

21
Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule flottante

Exemple

Supposons le cas du format Q 4,4

Précision et dynamique :
La précision dans un format Q dépend du nombre des bits fractionnaires M :
Δ=2-M
La dynamique du format Q:
-(2(N-1))→(2(N-1)-Δ)
• Q16,0 c'est le format entier (integer) : 0x8000 → 0x7FFF

Opération arithmétiques binaires


Addition :
Si A → 𝑄𝑁,𝑀 et Si B → 𝑄 𝑁,𝑀 alors A + B → 𝑄 𝑁,𝑀
Si A → 𝑄 𝑁,𝑀 et Si B → 𝑄 𝑁′,𝑀′ alors Opération non possible ; il faut faire une extension de signe.
Multiplication :
Pas de problème de dépassement en multiplication format Q
Si A → 𝑄 𝑁,𝑀 et Si B → 𝑄 𝑁′,𝑀′ alors A x B → 𝑄 𝑁+𝑁′,𝑀+𝑀′

Résultat converti au format (Q1.15) après un décalage de 1 bit et une troncation sur la partie
fractionnaire

2.2. Représentation en virgule flottante -Standard IEEE 754


• Un nombre réel s'écrit de différentes manières :
(+25.375)10=+2, 𝟓𝟑𝟕 . 10𝟏 = +0, 𝟐𝟓𝟑𝟕 . 102= +0, 𝟎𝟐𝟓𝟑𝟕 . 10𝟑

(+11001.011)2 = +1100.1011× 2𝟏 = +110. 01011 × 2𝟐

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Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule flottante

a) Représentation normalisée et non-normalisée en virgule flottante


Représentation normalisée
Le codage d'un nombre réel sur N bits en virgule flottante en format 1.F :

S: Bit de signe (1 bit)


M (Mantisse) : réel positif sur M-bits où 1 ≤ 1,M < 2
E (Exposant) : Entier sur E-bits

Représentation non-normalisée
Impossibilité de représenter la valeur 0,0 dans une représentation normalisée, car le nombre à
gauche de la mantisse est toujours égale à 1
Pour résoudre ce problème, on passe à une représentation non-normalisée :
Mettre les bits de l'exposant à 0
Mettre la mantisse sous la forme : 0 ≤ 0,M < 1
La représentation non normalisés est utilisé pour représenter les nombres proches de 0.

b) Standard IEEE 754


i) Format SP (Simple Précision 32bits)

S: Bit de signe
F: Bits Fractions (ou M: Mantisse) 23 bits
E: bits Exposant 8 bits avec un décalage (biais) maximum de: 28-1 - 1 = 127

Exemple

0 10000001 10100000000000000000000=6.5

Valeur normalisée maximale :


0 111...0 1111....1 = 1.111 ... 1 × 2𝟐𝟓𝟒−127

3.40282346 × 1038
Valeur normalisée minimale :
0 000...1 0000....0 = 1.000 ... 0 × 2𝟏-127

1.175494 × 10-38
Valeur non-normalisée maximale :
0 000... 1111....1 = 0.111 ... 1 × 2-𝟏𝟐𝟔

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Chapitre 03 : Virgule fixe vs Virgule flottante

Valeur non-normalisée minimale :


0 000... 0000....1 = 0.000 ... 1 × 2-𝟏𝟐𝟔

ii) Format DP (Double Précision 64bits)

S: Bit de signe
F: Bits Fractions (ou M: Mantisse) 52 bits
E: bits Exposant 11 bits avec un décalage (biais) maximum de: 211-1 - 1 = 1023

c) Virgule Fixe Vs Virgule Flottante (Avantages et inconvénients )


Virgule Fixe
Dynamique limitée : position de la virgule est fixée au début.
Pour une taille fixe d'un mot, 32bits par exemple :
Si on augmente le nombre de bits N on augmente la dynamique mais on réduit la
précision
Si on augmente le nombre de bits M on augmente la précision mais on réduit la
dynamique
Virgule Flottante
Dynamique plus large : position de la virgule variable(flottante) en fonction du besoin (bits
exposant)
Pour une taille fixe d'un mot, 32bits par exemple :
La dynamique dépend des bits de l'exposant
La précision dépend des bits de la mantisse
La précision ne change pas si on change la dynamique (Précision constante)

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