96 Ssi Sujet Zero Version 2 Bonne Copie
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Rétablissement du caractère
maritime du Mont-Saint-Michel
R1. Une marée haute ayant un coefficient 70 présentera une hauteur d’eau de
5,1 m, le niveau moyen des fonds ne doit donc pas dépasser cette valeur.
Niveau Niveau
Zone Surface (m2) Volume à extraire (m3)
initial (m) final (m)
A xx <4 xx 0
B 360000 5,2 0,1 36000
C 305000 5,5 0,4 122000
D 235000 6,5 1,4 329000
E 310000 7,1 2,0 620000
F 250000 7,0 1,9 475000
G 530000 6,1 1,0 530000
Total : 2 112000 m3
Le volume de sédiment à extraire sur la surface considérée est de 2,1 millions de mètres
cubes.
R2. Calcul simplifié de l’empreinte carbone des deux projets
Extraction mécanique des 40 millions de m3 : 32 000 tonnes équivalent carbone.
Construction et fonctionnement du barrage sur 50 ans : 5 250 tonnes équivalent carbone.
Une extraction d’envergure de l’excès de sédiments par des moyens mécaniques est une
solution technique viable mais non pérenne. Ce procédé ferait en outre subir un
traumatisme supplémentaire sur l’écosystème de la baie. Avec la solution du barrage de
chasse, l’homme va rendre à la nature l’initiative de modeler le paysage. Cette restitution
est en parfaite adéquation avec les prérogatives environnementales recherchées dans ce
projet.
R3. Voir le document réponse DR1
Objectif de cette partie : analyser la solution retenue pour créer et réguler un flux d'eau
capable de repousser les sédiments au-delà du Mont-Saint-Michel.
R4. Notons qv le débit d’eau traversant une vanne. Si l’on note S la section de
passage et en fonction de l’hypothèse de l’uniformité du champ de vitesse dans cette
section, on a
qv = Sv ( B / R0 )
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qv = L × h × 2 × g × ( y A − y B )
Numériquement, on trouve pour chacune des deux situations proposées dans le sujet :
Cas 1 : y A = 6,5 m
Cas 2 : y A = 4 m
( ) (
qv = 9 × 2,236 − 2 × 2 × 9,81× 4 − 2,236 )
= 12,49 m3 ⋅ s−1
On en déduit, si l’on note Qv le débit total pour les huit vannes, que pour les cas 1 et 2, le
débit en début de phase de sous-verse est tel que
Qv ≈ 100 m3 ⋅ s−1
Nous n’avons pas tenu compte du débit à assurer pour les passes à poissons : le
Couesnon participe à ce dernier. Par ailleurs, le débit de chasse est régulé par l’ouverture
ou la fermeture des vannes-secteurs. En phase de sous-verse, le débit supplémentaire du
Couesnon :
– remplit la réserve d’eau du barrage lorsque le débit visé est atteint (notamment en
début de phase sous-verse) ;
– s’ajoute au débit de sous-verse lorsque celui-ci est inférieur au débit visé et
prolonge ainsi le phénomène de chasse.
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En effet, le vecteur position du point K est : OK = R ⋅ cosαK ⋅ x0 + R ⋅ sinαK ⋅ y0
xK y
cos αK = et sinαK = K
R R
R8. On a :
M (O, eau → 1) = 0
R
− ρeau ⋅ g ⋅ R ⋅ L ⋅ (h − d ) × 0,7 + 2 × 0,6 0
( eau → 1) = − ρeau ⋅ g ⋅ R ⋅ L × 0,4 (d − h) −
R
T 0
2
0
0
O ( x0 , y 0 , z0 )
Application numérique :
−111400 daN 0
T ( eau → 1) = 76400 daN 0
0 0 ( x , y , z )
O 0 0 0
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R10. Le moment résultant, au point O, de l’action mécanique de l’eau sur la vanne
est nul. cela signifie que cette action mécanique n’a pas la capacité de provoquer, modifier
ou empêcher un mouvement de rotation de la vanne par rapport à la pile du barrage
autour d’un axe qui passe par le point O.
R11. L’action mécanique de l’eau n’a donc aucune influence sur le comportement
dynamique du système d’orientation de la vanne. Il n’est donc pas nécessaire de l’intégrer
dans le modèle utilisé.
R13. Avec une puissance nominale de 88 kVA, le groupe électrogène installé est
correctement dimensionné pour fournir l’énergie nécessaire aux circuits de délestage.
L’onduleur alimente le circuit 1 consommant 7,1 kW. Avec une énergie stockée dans la
batterie égale à E = 420 × 2 × 24 = 20,16 kWh l’autonomie de ce dispositif est donc de
2 h 50 min ce qui est très au-delà de la contrainte imposée par le cahier des charges.
Objectif de cette partie : analyser des écarts entre les niveaux des critères mesurant la
performance du barrage.
R16. Il s’agit en effet d’un système asservi car il existe une boucle de rétroaction
négative de la position mesurée de la hauteur de la vanne qui vient en
comparaison de la consigne de hauteur. Cette différence est ensuite corrigée pour
la commande des distributeurs hydrauliques.
Critère du cahier des charges Niveau du cahier des charges Valeur mesurée
Heure t0 du début de sur-verse PM - 10 minutes (5 h 41 min) 5 h 09
Temps total de remplissage par 6 h 33 min - 5 h 09 min =
1 h 30 minutes
sur-verse 1 h 24 min
Niveau du Couesnon en fin de
5,39 m (IGN69) 5,38 m
remplissage
Niveau de remplissage par sur-
entre 5,90 m et 4,60 m (IGN69) 5,58 m
verse
Volume d’eau apporté par la
979 040 m3 ≈ 900000 m3
mer en sur-verse
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Calcul du volume d’eau apporté par la mer par sur-verse
V =
( 6,15 − 5,15 ) × 3600 × 62 = 111600 m3
2
Vt = 8 × 111600 ≈ 900000 m3
On constate que les écarts pour les 5 critères étudiés ici sont relativement
faibles vues les caractéristiques du support. En effet, s’agissant d’un
barrage hydraulique avec les aléas liés aux effets naturels imprévisibles
totalement dans un cahier des charges bien en amont de l’exploitation de
l’ouvrage, les valeurs mesurées sont parfaitement acceptables. Seul
l’écart sur l’heure de début de sur-verse est surprenant car il est
parfaitement gérable ici. Sans doute que d’autres considérations (comme
la mesure de turbidité) peuvent expliquer cette valeur.
R18. Pour simuler le comportement d’un vérin, les paramètres fondamentaux sont
ses sections en sortie de tige et en rentrée de tige. En effet, dans le cas d’une
sortie de tige, par exemple, la puissance qui « entre » dans le vérin est une
puissance hydraulique telle que
Ph = p × qv
Pm = F × v
p × qv = F × v
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R19. La courbe de consigne indique l’évolution souhaitée de la hauteur de la
vanne. On constate que la courbe réelle atteint, en un temps variable en fonction
de la différence de hauteur entre deux marches, la valeur finale de la consigne
(erreur nulle). Par contre la hauteur finale à chaque palier atteinte par le modèle,
conserve une erreur par valeur inférieure de l’ordre de 5 cm quelle que soit la
hauteur demandée. Le modèle n’est pas suffisamment précis. Cependant, un
réglage de cet écart est possible. Le paramètre du modèle sur lequel il est possible
d’agir est le correcteur P. Le réglage est donc à revoir pour annuler cet écart. Le
modèle atteint plus rapidement sa valeur finale que le réel. Là aussi, il est possible
de régler la réponse du modèle. En fonction de l’objectif souhaité du modèle, celui-
ci peut convenir, mais pour une simulation plus fine, il est indispensable de revoir le
bloc de correction afin que le modèle se rapproche de la réponse réelle.
L’analyse des deux images nous permet d’estimer l’évolution des zones dont la hauteur
est supérieure à 5 m (IGN69). Si nous considérons que chaque carré contient 100
« pixels », nous indiquons pour chaque carré, approximativement le nombre de « pixels »
qui auraient évolué entre les deux photographies. Au total, on trouve :
− 5 − 15 − 35 − 25 + 15 − 20 − 5 − 5 − 10 − 20 − 70 − 20 − 10 − 50 − 50 − 20 − 10 = − 355
78400
Un « pixel » ayant une surface de = 784 m2 , nous pouvons estimer que la
100
superficie passée sous l’altitude de 5 m (IGN69) entre le 12 février 2009 et le 18 avril 2011
est d’environ 355 × 784 = 0,28 km2 .
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Le but étant de « récupérer » environ 1,5 km2 de mer sur les terres, en un peu plus de
deux ans, un peu moins de 20 % du travail a déjà été réalisé. Vu les aléas dans le
domaine, Il est difficile de prévoir le moment où l’objectif final sera atteint, mais à ce
rythme, cela devrait être réalisé vers 2019.
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Document réponse DR1
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Document réponse DR2
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Document réponse DR3
Début
Lire S
Lire C
non
S = CO ?
oui
S = CF ?
C< 0?
S = PSV ?
C > -7000 ?
Ouvrir Vanne S = Ass ?
C > -8000 ?
Lire C Fermer Vanne
Asservir
Lire C Fermer Vanne
Lire S
Lire C
S = FinAss ?
C < -7000 ?
Ouvrir Vanne
Lire C
Fin
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Document réponse DR4
Facteur de puissance
Puissance réactive
Puissance active
Puissance utile
Désignation des sous-circuits
Rendement
installée
Tension
(cos ϕ)
Moteurs de pompe hydraulique pour
30 kW 400 V 0,85 0,8 35,3 kW 26,5 kVAr
les vannes secteurs
Ventilation des locaux techniques 5,8 kW 400 V 0,7 0,8 8,3 kW 6,2 kVAr
Éclairage de sécurité 1,5 kW 230 V 1 1 1,5 kW 0
Calculateurs, supervision, surveillance
5,6 kW 230 V 1 1 5,6 kW 0
vidéo, communication
Éclairage des locaux techniques et
3,3 kW 230 V 1 1 3,3 kW 0
des passerelles de maintenance
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