INTERFERENCES Simulation Miroir de Lloyd

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GP

G. PHILIPPE

Miroir de Lloyd

Introduction
On se propose de simuler l'expérience du miroir de Lloyd.
C'est une lame de verre plane utilisée comme miroir plan
(cf: un verre utilisé sous incidence rasante réfléchit la lumière quasi totalement comme un miroir).

Les notations sont les suivantes:


a: hauteur de la fente source par rapport au miroir horizontal, placé plus bas
b: distance horizontale de la source au bord gauche du miroir
c: largeur du miroir (du bord gauche au bord droit du miroir)
d: distance du bord droit du miroir à l'écran d'observation (placé à l'extérieur du miroir)

L'axe vertical des Z sur l'écran a son origine au niveau du bas du miroir et est dirigé vers le haut.

Au début, la source est infiniment fine


et la lumière émise est rigoureusement monochromatique
de couleur rouge correspondant à la longueur d'onde 650nm.

L'instruction utilisée ici est plot3d .

Programme
> restart;
Eclairement de l'écran en optique géométrique

On imagine ici qu'il n'y a pas d'interférences.


Certains points de l'écran sont dans l'ombre.
D'autres recoivent un rayon.
D'autres encore deux rayons (un direct, un autre qui s'est réfléchi sur le miroir).

On définit ici les limites de ces zones en faisant intervenir 3 cotes - par ordre croissant- : Z1, Z2, Z3.

On pose aussi L=b+c+d.

> L:=b+c+d;
L := b + c + d
> Z1:=-d*a/(b+c);
da
Z1 := −
b +c
> Z2:=-Z1;
da
Z2 :=
b +c

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> Z3:=(d+c)*a/b;
(d + c) a
Z3 :=
b

On appelle E(Z) l'éclairement dans la partie la plus éclairée


et I0 l'éclairement dans les autres parties éclairées.

On écrit une fonction notée intensité qui à tout Z fait correspondre l'éclairement sur l'écran.

> intensité:=Z->piecewise(Z<Z1,0,Z>Z1 and Z<Z2,I0,Z>Z2 and Z<Z3,E(Z),Z>Z3,I0);


intensité := Z →
piecewise( Z < Z1 , 0, Z1 < Z and Z < Z2 , I0, Z2 < Z and Z < Z3 , E( Z ), Z3 < Z, I0 )

On introduit pour ce cas l'expression de E


(on en fait une fonction de Z bien que ce soit une constante);

> E:=Z->2*I0;
E := Z → 2 I0

On trace l'intensité entre 1.5*Z1 et 1.5*Z3 .


On choisit I0 pour que Imax lorsque l'on tiendra compte des interférences soit égal à 1.
On prend: a=1mm, b=10cm,c=10cm; d=1m

> a:=1E-3;b:=0.1;c:=0.1;d:=1;I0:=1/4;
> plot(intensité(Z),Z=1.5*Z1..1.5*Z3);
a := .001
b := .1
c := .1
d := 1
1
I0 :=
4

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Enfin, on simule ce que l'on verrait sur l'écran:

> plot3d([X,L,Z],X=-
1..1,Z=1.5*Z1..1.5*Z3,grid=[2,1000],color=COLOR(RGB,intensité(Z),0,0),style=patchnogrid,axes=norm
al,orientation=[-90,90]);

On peut faire bouger theta et phi.


Vision dans l'espace avec par exemple theta=-20 et phi=80.

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> plot3d([X,L,Z],X=-
1..1,Z=1.5*Z1..1.5*Z3,grid=[2,1000],color=COLOR(RGB,intensité(Z),0,0),style=patchnogrid,axes=norm
al,orientation=[30,80]);

Interférences (source infiniment fine et lumière monochromatique)

On commence par écrire l'expression de l'ordre d'interférence p en un point.


Attention: l'un des rayons a subi une reflexion sur le verre et on supposera que suite à cette réflexion,
il se retrouve en opposition de phase
(comme si il avait subi une différence de marche suppléméntaire de lambda/2 par rapport à la différence
de marche géométrique notée delta).
On travaillera ici avec le nombre d'onde sigma0.

> a:='a';b:='b';c:='c';d:='d';I0:='I0';
a := a
b := b
c := c
d := d
I0 := I0
> delta:=2*a*Z/L;
aZ
δ := 2
b +c+d
> p:=delta*sigma0+1/2;
aZσ 0 1
p := 2 +
b +c +d 2

On écrit alors la nouvelle expression de E(Z).

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> E:=Z->2*I0*(1+cos(2*Pi*p));
E := Z → 2 I0 ( 1 + cos( 2 π p ) )

On écrit l'expression de l'interfrange i.

> i:=(b+c+d)/(2*a*sigma0);
1b +c+d
i :=
2 aσ 0

On introduit les valeurs numériques ( on veut que Imax=1).


On détermine pmax, pmin,les nombres de franges.

> a:=1E-3;b:=0.1;c:=0.1;d:=1;I0:=1/4;lambda0:=650E-9;sigma0:=1/lambda0;i;
a := .001
b := .1
c := .1
d := 1
1
I0 :=
4
λ 0 := .650 10 -6
σ 0 := .1538461538 10 7
.0003900000001
> pmax:=Z3/i+1/2;pmin:=Z2/i+1/2;
pmax := 28.70512820
pmin := 13.32051282

Il y a donc 15 franges claires et 16 franges sombres.

On représente la courbe intensite(Z),


puis on représente la simulation en plot3d.

> intensité(Z);
plot(intensité(Z),Z=Z2..Z3);
plot(intensité(Z),Z=1.5*Z1..1.5*Z3);
 0 Z < -.005000000000

 1
− Z < .005000000000 and Z < .005000000000
 4
 1 1 1
 + cos 2 π  2564.102564 Z +   − Z < -.005000000000 and Z < .01100000000
 2 2   2 
 1
 .01100000000 < Z
4

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> plot3d([X,L,Z],X=-
1..1,Z=1.5*Z1..1.5*Z3,grid=[2,1000],color=COLOR(RGB,intensité(Z),0,0),style=patchnogrid,axes=norm
al,orientation=[-90,90]);

Comment faire pour visualiser la frange centrale:


Quel paramètre changer?
Quelle est ici la particularité de cette frange?
Que penser de l'expérience vu les valeurs proposées dans cette simulation?

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Réponse:
On fait d=0 (l'écran est collé contre le bord droit du miroir)

> d:=0;
plot3d([X,L,Z],X=-
1..1,Z=1.5*Z1..1.5*Z3,grid=[2,1000],color=COLOR(RGB,intensité(Z),0,0),style=patchnogrid,axes=norm
al,orientation=[-90,90]);
d := 0

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Le frange "centrale" (en Z=0) est sombre.


L'interfrange est bien petit avec les valeurs de cette simulation pour être nettement visible.

Interférences (source infiniment fine et doublet)


> a:='a';b:='b';c:='c';d:='d';I0:='I0';lambda0:='lambda0';sigma0:='sigma0';
a := a
b := b
c := c
d := d
I0 := I0
λ 0 := λ 0
σ 0 := σ 0

Pour la simulation, on envisagera deux longueurs d'onde avec sigma2=sigma0+delta(sigma)/2 et


sigma1=sigma0-delta(sigma)/2.
On donne delta(lambda)=40nm.

On écrit E1 et E2 puis on détermine E


(attention: I0 désigne toujours l'intensité dans la zone ne recevant qu'un faisceau. On veut que l'intensité
maximale soit égale à 1).

> E1:=I0*(1+cos(2*Pi*delta*sigma1+Pi));
π a Z σ 1 
E1 := I0  1 − cos 4 
  b + c + d  

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> E2:=I0*(1+cos(2*Pi*delta*sigma2+Pi));
π a Z σ 2 
E2 := I0  1 − cos 4 
  b + c + d  
> E:=Z->E1+E2;
E := Z → E1 + E2

On introduire les valeurs numériques nécessaires.

> a:=1E-3;b:=0.1;c:=0.1;d:=1;I0:=1/4;lambda0:=650E-9;sigma0:=1/lambda0;lambda2:=630E-
9;sigma2:=1/lambda2;lambda1:=670E-9;sigma1:=1/lambda1;
a := .001
b := .1
c := .1
d := 1
1
I0 :=
4
λ 0 := .650 10 -6
σ 0 := .1538461538 10 7
λ 2 := .630 10 -6
σ 2 := .1587301587 10 7
λ 1 := .670 10 -6
σ 1 := .1492537313 10 7
> plot(intensité(Z),Z=1.5*Z1..1.5*Z3);

> plot3d([X,L,Z],X=-

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1..1,Z=1.5*Z1..1.5*Z3,grid=[2,1000],color=COLOR(RGB,intensité(Z),0,0),style=patchnogrid,axes=norm
al,orientation=[-90,90]);

Interférences (source large et lumière monochromatique)

On envisage ici une fente de largeur s ("petit"). Par exemple on aura à intégrer entre -s/2 et s/2.

Un point de la source a la cote zs=a+z. z varie de -s/2 à s/2.

On écrit E(Z) dans la région où tous les points de la source sont à l'origine d'un système d'interférence;

> restart;with(plots):
Warning, the name changecoords has been redefined

> E:=Z->int(2*I0/s*(1-cos(2*Pi*2*(a+z)*Z/(b+c+d)*sigma0)),z=-s/2..s/2);
1 /2 s
π ( a + z) Z σ 0 

 I0  1 − cos 4 
  b + c + d  
E := Z →  2 dz
 s

⌡ − 1/ 2 s

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On détermine alors la région de l'espace pour laquelle cette expression est convenable.

> Zmin:=d/(b+c)*(a+s/2);
Zmax:=(d+c)/b*(a-s/2);
1
d  a + s 
2 
Zmin := 
b +c
1
( d + c )  a − s 
 2 
Zmax :=
b

On fait le tracé pour trois valeurs numériques de la largeur de source s


uniquement pour la région définie entre Zmin et Zmax.

> a:=1E-3;b:=0.1;c:=0.1;d:=1;I0:=1/4;lambda0:=650E-9;sigma0:=1/lambda0;
a := .001
b := .1
c := .1
d := 1
1
I0 :=
4
λ 0 := .650 10 -6
σ 0 := .1538461538 10 7
> s:=1E-4;
A:=plot(E(Z),Z=Zmin..Zmax,colour=red):A;
s := .0001

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> s:=1E-5;
plot(E(Z),Z=Zmin..Zmax);
s := .00001

> s:=2E-4;
plot(E(Z),Z=Zmin..Zmax);
s := .0002

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On se propose ici de faire le calcul complet de intensité(Z)


(cela prend du temps).
Z1,Z2,Z3 deviennent ici des fonctions de a

> s:=1E-4;
s := .0001
> Z1:=zs->-d*zs/(b+c);
d zs
Z1 := zs → −
b +c
> Z2:=zs->d*zs/(b+c);
d zs
Z2 := zs →
b +c
> Z3:=zs->(d+c)*zs/b;
( d + c ) zs
Z3 := zs →
b
> L:=b+c+d;
L := 1.2
> intensité:=proc(Z) option remember;
int(piecewise(
Z<Z1(a+z), 0,
Z>Z1(a+z) and Z<Z2(a+z), I0/s,
Z>Z2(a+z) and Z<Z3(a+z), 2*I0/s*(1-cos(2*Pi*2*(a+z)*Z/L*sigma0)),
Z>Z3(a+z), I0/s),
z=-s/2..s/2)
end proc;

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intensité := proc (Z)


option remember;
int( piecewise( Z < Z1( a + z ), 0, Z1( a + z ) < Z and Z < Z2( a + z ), I0/s,
Z2( a + z ) < Z and Z < Z3( a + z ), 2× I0× ( 1 − cos( 4× π × ( a + z )× Z× σ 0/L ) )/s,
Z3( a + z ) < Z, I0/s ), z = − 1/2 × s .. 1 /2× s ) end proc
> B:=plot(intensité(Z),Z=0.004..0.012,colour=blue):B;

Une petite vérification:

> display([A,B]);

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La simulation:

> plot3d([X,L,Z],X=-
1..1,Z=0.004..0.012,grid=[2,400],color=COLOR(RGB,intensité(Z),0,0),style=patchnogrid,axes=normal,or
ientation=[-90,90]);

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