Conduite de Projet-Tech-1
Conduite de Projet-Tech-1
Conduite de Projet-Tech-1
Première partie :
Rappel Cahier des Charges
Principes et Concepts de la
Planification
Page 1
Yves LALOUM
Plan
• 1 Qu’est-ce qu’un projet ?
– Rappel des principaux concepts et du
vocabulaire
– Cahier des Charges
– Principes et concepts de la Planification
– Les logiciels de Gestion de Projet
Page 2
Yves LALOUM
1. Qu’est-ce qu’un projet?
Page 3
Yves LALOUM
Définition d ’un projet :
AFNOR, X50-105d ’août 91
Yves LALOUM
Les phases d’un projet
Faisabilité ?
Maître d’ouvrage
Contrôle de la
Payeur
validité du besoin ?
Conception
Définition
Mise en place
Réalisateur
Constructeur
Mise à disposition
Essais
Page 5
Yves LALOUM
Piloter un Projet
Page 6
Yves LALOUM
Rôle du Chef de Projet
Page 7
Yves LALOUM
Rappel sur le cahier des charges
Page 8
Yves LALOUM
GÉNÉRALITÉS SUR
LE CAHIER DES CHARGES (CDC)
1. Introduction
2. L’infrastructure de développement
3. Les composants de développement
4. Les attributs du système
5. Définition et rôle
6. Les études de besoins des utilisateurs
7. Différents types de cahiers des charges
8. Les caractéristique générales d’un CDC
Page 9 9. Les risques techniques d’un CDC incomplet
Yves LALOUM
Le cahier des charges :
Introduction
• Le cahier des charges = la présentation contractuelle de
la synthèse de l’expression des besoins.
Yves LALOUM
L’infrastructure de développement
• Des objets externes (générateur de requêtes SQL,
générateur d’états, outils de communication, gestionnaire
de base de données).
Yves LALOUM
Les composants de développement
• Les supports aux outils de développement,
documentation, formation et assistance.
• Les outils de gestion du projet pour la gestion du
développement et des processus de développement.
• Les outils d’ingénierie de production décomposées en :
- Outils de spécification pour définir des applications à partir de
l’analyse des besoins et de définition de l’architecture logicielle ;
- Outils de génération de code, de spécialisation et d’affinage du
code, de débogage et d’assemblage ;
- Outils de tests ;
- Outils d’analyse conceptuelle, de simulation et d’analyse de la
consistance;
Page 12 - Outils de simulation, d’analyse de la consistance et conceptuelle.
Yves LALOUM
Les attributs du système
• Les caractéristiques du produit final :
- L’assurance de bon fonctionnement, de pérennité ;
- L’interopérabilité du système avec d’autres;
- La facilité d’usage ;
- L’évolutivité ;
- La réutilisabilité de tout ou partie pour d’autres applications ;
- La performance ;
- La portabilité sur d’autres matériels et/ou d’autres systèmes;
- La gestion des risques techniques propres au produit.
• Les caractéristiques propres au projet et à son
management :
- Les coûts du projet ;
- Le planning de mise en œuvre et de réalisation du projet ;
- La gestion des risques financiers et des risques inhérents au
management du projet.
Page 13
Yves LALOUM
Quand faire un cahier des charges ?
Client Cahier des charges Fournisseur
Dialogue
Produit ou Service
Page 14
Yves LALOUM
Quand faire un cahier des charges ?
• Le concept de CDC peut être utilement utilisé à chaque
fois qu ‘il y a une relation de sous-traitance ou de
délégation entre un client et un fournisseur.
• Le CDC est le document qui permet à un client (interne ou
externe) d’indiquer à un fournisseur (interne ou externe)
quel est son souhait et à partir d’un dialogue, de permettre
au fournisseur d’y répondre par un produit ou un service.
• L’important par rapport à la réalisation d’un CDC est de
définir les objectifs principaux et de déterminer parmi
ces objectifs ceux qui sont en opposition, et pour lesquels
il faudra mettre en place des compromis.
Page 15
Yves LALOUM
Cahier des Charges :
Définition et rôle
• Le cahier des charges relève de la responsabilité du
client. Il doit garantir que son expression traduise bien les
besoins initiaux et qu’il soit compréhensible par des tiers.
• Il est donc nécessaire de bien identifier le destinataire du
cahier des charges pour qu’il soit rédigé sous une forme,
dans un langage et avec un vocabulaire compréhensible.
• Un dialogue pendant la phase d’exécution sera souvent
nécessaire pour préciser la demande et supprimer les
ambiguïtés et les incompréhensions.
• -> Deux éléments influent sur le contenu du cahier des
charges : La complexité du besoin et Le montant que
Page 16
l’entreprise est prête à mettre pour satisfaire le besoin.
Yves LALOUM
Un cahier des charges doit préciser :
Page 17
Yves LALOUM
Cahier des Charges :
Rôle
• Le cahier des charges constitue une demande de
réponses ; cette opération se nomme appel d’offres.
Page 18
Yves LALOUM
La norme Z67-102 :
Structuration d ’un CDC
• 1. Phase de conception
– 1/ Description de chaque sortie.
– 2/ Description hiérarchique de l’ensemble des données à obtenir.
– 3/ Vérification de la cohérence entre les entrées et les sorties.
– 4/ Description hiérarchique de l’ensemble des données à utiliser en
vue de l’obtention des résultats.
– 5/ Jeu d’essais logique de l’unité de traitement.
• 2. Phase de programmation
– 1/ Description hiérarchique de l’unité de traitement.
– 2/ Liste des instructions logiques par fonction à réaliser.
– 3/ Liste des instructions logiques ordonnées par séquence logique.
– 4/ Codification des instructions.
Page 19 – 5/ Codification du jeu d’essai.
Yves LALOUM
Les études de besoins des utilisateurs
• L’analyse des besoins s’inscrit dans le cycle de
conception du système d’information (Cycle en U ou V).
Page 20
Yves LALOUM
Le cycle de développement
La notion de CDC et le cycle de développement
Conception des Tests de
opérations réception
Tests
Conception d ’intégration
sous-système sous-système
Yves LALOUM
Techniques d ’investigation
des outils de la qualité
Questions Réponses
Quoi Le document cible à produire :
- sa forme ;
- son plan ;
- son contenu.
Qui - Qui met la phase en œuvre ?
- Quels sont les interlocuteurs qui y participent ?
- Qui valide le document ?
- Qui l’utilise ?
Où - Où trouver l’information ?
Quand - Quelles sont les actions avant et les actions après ?
- Quels sont les délais de réalisation ?
Comment - Choix des moyens et choix des méthodes ?
Pourquoi - Quelle est l’utilisation du document ?
Combien - Quelles sont les contraintes quantitatives de la phase ?
- Quel est le budget de la phase ?
Critères - Quels sont les indicateurs qui permettent de mesurer
l’avancement des travaux ?
- Quels sont les critères de réussite ?
Page 22
Yves LALOUM
Les caractéristique générales
d’un cahier des charges
• Un CDC doit être : • le cahier des charges doit :
Yves LALOUM
Les risques d’un cahier des charges
incomplet
• Les risques techniques
. Les performances ne seront pas au niveau des performances attendues.
. La réalisation ne pourra pas être utilisée sur l’environnement technique de
l’entreprise.
. L’interopérabilité avec les autres sous-systèmes n’est pas assurée…
• . Les risques sur les délais
. Les délais de réalisation sont dépassés du fait de modifications du CDC.
. Les délais sont incompatibles avec les échéances de l’entreprise.
. La livraison tardive entraîne des pertes de part de marché pour l’entreprise.
• Les risques humains
. Les équipes de développement sont démotivées par les multiples changements
d’analyse.
. Les utilisateurs ne veulent plus collaborer avec l’informatique.
. Les services opérationnels sont désorganisés.
Page 24
Yves LALOUM
Les risques d’un cahier des charges
incomplet
• Les risques sur les coûts
. Les budgets de développement sont dépassés du fait des modifications.
. Des parties entières de logiciel sont à refaire après la présentation aux
utilisateurs.
. L’entreprise est obligée d’avoir recours à la sous-traitance pour faire face
à ses engagements.
. Les performances obligent à acquérir de nouveaux matériels plus rapides.
• Les risques sur l’organisation
. Les objectifs de l’organisation ne peuvent plus être remplis.
. Des dysfonctionnements provoquent la perte de clientèle et de chiffre
d’affaires.
. La dégradation des marges met en péril la survie de l’entreprise.
Page 25
Yves LALOUM
Les risques dans un projet informatique et
les répercutions sur l ’ensemble du projet
- Conflits
- Spécifications vagues,
- Rétention d ’informations
Gérer les incomplètes, changeantes
équipes Définir
l ’énoncé
- Non-planification des tests
Assurer la - Sous projet trop vaste
- Régression Découper
qualité
- Imprécision
Projet
- Méconnaissance du Documenter Estimer
produit - Oublis
- Absence d ’outils et de Suivre et - Optimisme
méthodes contrôler Planifier
- Absence de formation
Yves LALOUM
Investigation selon trois axes
Expression
des besoins
Page 28
Yves LALOUM
Le cahier des charges : un projet
• La réalisation d’un cahier des charges concerne la mise en
œuvre d’un projet.
• Ce projet se caractérise par :
- Une durée de vie limitée ;
- Un objectif à atteindre ;
- Des ressources affectées ;
- Des règles d’organisation et de fonctionnement.
• Le projet met en œuvre un client : le maître d’ouvrage et
un fournisseur : le maître d’œuvre.
• Ils sont tous les deux conjointement responsables du bon
achèvement du projet.
Page 29
Yves LALOUM
Exigences de pilotage
pour le maître d ’oeuvre
• Il doit connaître le métier et plus particulièrement le
domaine fonctionnel du projet ;
• Il doit savoir rédiger un cahier des charges complet et
précis, compréhensible par les utilisateurs comme par les
réalisateurs ;
• C’est sa responsabilité de conduire et gérer le projet en
relation avec le maître d’ouvrage ;
• Cette responsabilité suppose le découpage du projet en
phases et la planification des différentes phases ;
• Enfin, il doit rendre compte de l’avancement des
travaux et des éventuelles difficultés au maître d’ouvrage.
Page 30
Yves LALOUM
Exigences de pilotage
pour le maître d ’ouvrage
Yves LALOUM
La validation du cahier des charges
Analyste
. Valide la
compréhension du
cahier des charges par
le développeur
Yves LALOUM
Principes et Concepts de la
Planification
Page 33
Yves LALOUM
Plan
• L’Analyse
• L’Estimation
• L’Evaluation financière
• Principe de la Planification
Page 34
Yves LALOUM
L’analyse
• L’analyse d’un projet c’est :
– Définir la liste des tâches
– Définir la liste des résultats
– Structurer les différents parties du projets.
Page 35
Yves LALOUM
Les outils d’analyse
• Outils :
– WBS (Work Breakdown Structure)
• arbre des tâches
– PBS (Product Breakdown Structure)
• Arbre des résultats
– OBS (Organisation Breakdown Structure)
• Tableau des affectations Ressources ---> Tâches
Page 36
Yves LALOUM
Exemple de WBS
• Repeindre une salle de bain
Repeindre
Page 37
Yves LALOUM
Exemple de PBS
• Repeindre une salle de bain
Page 38
Yves LALOUM
Exemple d ’OBS
TACHE Mr A Mr B Mr C
T1 X X
T2 X X
Page 39
Yves LALOUM
L’estimation
Yves LALOUM
L’évaluation des délais
Yves LALOUM
La méthode par expertise
Page 42
Yves LALOUM
Les méthodes par fonction
Page 43
Yves LALOUM
Les méthodes par fonction (suite)
Yves LALOUM
Les méthodes algorithmiques
Yves LALOUM
Les méthodes algorithmiques (suite)
Page 46
Yves LALOUM
Les méthodes algorithmiques (suite)
Page 47
Yves LALOUM
Évaluation financière
Yves LALOUM
Évaluation financière (suite)
Page 49
Yves LALOUM
Principes de la planification
Page 50
Yves LALOUM
Le Réseau PERT
• Représentation des tâches et des liaisons :
T4
T2
T7
T1 T5
T3
T6
Page 51
Yves LALOUM
Planning de projet : Diagramme de GANTT
Lancement
Rédaction du CdC
Développement
Prépa jeu d'essai
Test
5 10 15 20
Page 52
Yves LALOUM
Différentes types de liaisons
entre tâches
• Fin à Début (FD) A B
Yves LALOUM
Définitions
• Date au plus tôt/Date au plus tard
– Date au plus tôt : la date à laquelle une tâche
peut commencer en fonction des dépendances
aux autres tâches
Page 54
Yves LALOUM
• Marge Totale :
• Intervalle de temps pendant lequel une tâche peut
être retardée sans affecter la date de fin de projet.
= Date de début au plus tard - date de début au plus tôt
• Marge Libre :
• Intervalle de temps pendant lequel une tâche peut
être retardée sans affecter d’autres tâches.
= Date de début au plus tôt du successeur le plus
immédiat - Date de fin au plus tôt
• Chemin critique :
• Suite des tâches ayant une marge totale égale à 0.
Tout retard sur une tâche du chemin critique affecte
la date de fin de projet
Page 55
Yves LALOUM
Principes de calcul
• Dates au plus tôt de chaque tâche :
–
Page 56
Yves LALOUM
Principes de calcul
• Dates au plus tard de chaque tâche :
– Taches durée prédécesseurs Date de Date
début au de fin
plus tard plus tard
A 3j t t+3
B 2j A t+5 t+7
C 4j A t+3 t+7
D 2j B t+10 t+12
E 5j B et C t+7 t+12
Page 57
Yves LALOUM
Principes de calcul
• Marge totale, Marge libre :
– Taches A, B,C ,D et E
Yves LALOUM
Les principaux outils de Gestion
de Projet
Page 59
Yves LALOUM
Les Logiciels de Gestion de
Projet
Page 60
Yves LALOUM
Les caractéristiques des logiciels
de Gestion de Projet
• Planification (ils permettent tous de le faire
plus ou moins bien)
• Libres ou licences
• Système de suivi des incidents
• Gestion des ressources : gèrent les ressources
affectés au projet et les conflits de ressources
• Gestion collaborative : permettent un travail
collaboratif entre tous les acteurs du projet
• Gestion d’un portefeuille de Projet: permettent
de gérer plusieurs projets regroupés en portefeuille utilisant
Page 61
les mêmes ressources et la même organisation
Yves LALOUM
Les caractéristiques des logiciels
de Gestion de Projet
• Pilotage par les livrables : suivi des résultats
des différentes tâches
• Logiciel accessible en ligne ou pas.
• Gestion « Agile » (pour méthodes Agile)
• Gestion des documents
• Ils utilisent tous les méthodes de
planification décrites :
Pert, Gantt, dépendances des tâches, date au
plus tôt, date au plus tard, chemin critique…
Page 62
Yves LALOUM
Les principaux logiciels
• Les Payants :
– Microsoft Project de Microsoft
– Teamwork
– Zoho
– Basecamp
– ASANA
– PROOFHUB
– COENDI
– Office Timeline
Page 63
Yves LALOUM
Les principaux logiciels
• Les gratuits :
- Gantt Project : logiciel que l’on utilisera
- Propulse
- ProjeQtor
- Tree.io
- Trello
- Collabtive
- ChiliProject
- FeedCamp…..
Page 64
Yves LALOUM
Les Outils de Conduite de Projet
Deuxième partie :
Pilotage et Gestion des Risques
Le suivi du projet
Rôle de la MOA
Page 65
Yves LALOUM
Plan
• Pilotage et Gestion des Risques
• Suivi des projets
• Rôle de la MOA
Page 66
Yves LALOUM
Pilotage et Gestion de Risques
• Management des risques :
• La gestion des risques est une activité qui consiste à :
– Identifier et Traiter les évènements de toute nature
susceptibles d’altérer la capacité du projet à atteindre
ses objectifs
ingénieurs
Yves LALOUM
Pourquoi Gérer les risques
• Anticiper les difficultés pour mieux les
surmonter
Yves LALOUM
Typologie des Risques
• Risques organisationnels
– Organisation du Projet, Clarté des objectifs, cahier des charges...
• Risques de type humain
– Disponibilité des ressources, compétences, formation, motivation...
• Risques commerciaux et marketing
– Offres de la concurrence, clients...
• Risques techniques
– Normalisation, cohérence des spécifications, documentation...
• Risques liés à la maîtrise de la sous-traitance
• Risques juridiques
• Risques liés à la sécurité des moyens informatiques et du site
Page 69
Yves LALOUM
Les risques d’un cahier des charges
incomplet
• Les risques techniques
. Les performances ne seront pas au niveau des performances attendues.
. La réalisation ne pourra pas être utilisée sur l’environnement technique de
l’entreprise.
. L’interopérabilité avec les autres sous-systèmes n’est pas assurée…
• . Les risques sur les délais
. Les délais de réalisation sont dépassés du fait de modifications du CDC.
. Les délais sont incompatibles avec les échéances de l’entreprise.
. La livraison tardive entraîne des pertes de part de marché pour l’entreprise.
• Les risques humains
. Les équipes de développement sont démotivées par les multiples changements
d’analyse.
. Les utilisateurs ne veulent plus collaborer avec l’informatique.
. Les services opérationnels sont désorganisés.
Page 70
Yves LALOUM
Les risques d’un cahier des charges
incomplet
• Les risques sur les coûts
. Les budgets de développement sont dépassés du fait des modifications.
. Des parties entières de logiciel sont à refaire après la présentation aux
utilisateurs.
. L’entreprise est obligée d’avoir recours à la sous-traitance pour faire face
à ses engagements.
. Les performances obligent à acquérir de nouveaux matériels plus rapides.
• Les risques sur l’organisation
. Les objectifs de l’organisation ne peuvent plus être remplis.
. Des dysfonctionnements provoquent la perte de clientèle et de chiffre
d’affaires.
. La dégradation des marges met en péril la survie de l’entreprise.
Page 71
Yves LALOUM
Les risques dans un projet informatique et
les répercutions sur l ’ensemble du projet
- Conflits
- Spécifications vagues,
- Rétention d ’informations
Gérer les incomplètes, changeantes
équipes Définir
l ’énoncé
- Non-planification des tests
Assurer la - Sous projet trop vaste
- Régression Découper
qualité
- Imprécision
Projet
- Méconnaissance du Documenter Estimer
produit - Oublis
- Absence d ’outils et de Suivre et - Optimisme
méthodes contrôler Planifier
- Absence de formation
Page 73
Yves LALOUM
Etapes
Page 74
Yves LALOUM
Mise en oeuvre
• Définir la politique de management des risques
• Identification de l’ensemble des ressources ayant
un impact sur les risques
• Identification des objectifs et des contraintes du
projet
• Mise en oeuvre de modèles de cotation de la
gravité des conséquences
• Mise en oeuvre de modèles de cotation de la
probabilité d’occurrence
• Politique détaillée dans le plan de management ou
Page 75 le plan de management des risques du projet
Yves LALOUM
Cotation de la gravité des risques
• Mise en oeuvre de modèles de cotation de la
gravité des conséquences ou des impacts
(performances ; délais, coût)
Yves LALOUM
Cotation de la probabilité
d’occurrence du risque
Exemple de cotation de la probabilité :
• 5 Maximale Se produira avec certitude,
une à plusieurs fois
• 4 Elevée
• 3 Moyenne
• 2 Faible
• 1 Minimale Se produira presque jamais
Page 77
Yves LALOUM
Criticité du risque
• La criticité d’un risque se définit par la
formule :
Criticité = Gravité*Probabilité
Page 78
Yves LALOUM
Matrice de criticité
Page 79
Yves LALOUM
Identifier les risques
• Identifier et évaluer les scénarios de risques
y compris les causes et les conséquences
• Identifier chacun des évènements redoutés
afin d’évaluer leur criticité individuelle en
vue de leur classification et traitement
• Identifier les moyens d’alerte rapide
(détection)
• Si un événement indésirable se produit pour
éviter la propagation des conséquences
• Déterminer les objectifs projets concernant
Page 80
Yves LALOUM
la maîtrise des risques
Méthodes d’identification
• L’identification des risques est un travail collectif
animé par le chef de projet avec les équipes par :
• - Brainstorming
• - Entretiens structurés et semi structurés
• - Envisager tous les types de risques pour chaque tâche
et pour chaque étape avec les acteurs de la tâche
• Examiner particulièrement les risques des tâches sur le
chemin critique
• Etablir une fiche de risque pour chaque risque identifié
Page 81
Yves LALOUM
Exemple de fiche de risque
Page 82
Yves LALOUM
Acceptabilité des risques
• Pour chaque risque identifié, décider si le
risque est acceptable ou non en fonction de
sa criticité et de ses conséquences évaluées.
• Le critère d’acceptation est lié à la criticité
• Les risques inacceptables devront faire
l’objet d’une réduction (ou mitigation)
• Déterminer le niveau de management qui
doit valider la décision
Page 83
Yves LALOUM
Classification des risques par critères
d’acceptabilité
Criticité = Probabilité (ou Occurrence) X Impact (ou
Gravité)
La criticité sur 5 niveaux :
Risque négligeable Probabilité
Yves LALOUM
Réduction ou Mitigation des
risques
• définition de mesures/d’options préventives et
d'atténuation pour chaque risque inacceptable ;
• détermination des critères de réussite, d'échec et
de vérification de la réduction des risques ;
• choix des mesures de réduction des risques les
plus efficaces et définition des priorités de mise en
œuvre;
• vérification de la réduction des risques ;
• identification des risques qui ne peuvent être
réduits à un niveau acceptable et présentation de
ces risques au niveau approprié du management en
Page 85
Page 86
Yves LALOUM
Conclusion sur la Gestion des
Risques
• L’analyse des risques se fait tout au long du projet
• C’est un outil pour le chef de projet
• C’est aussi un outil (pas suffisamment utilisé)
pour les développeurs
• Il est très important de définir une politique
claire dès le début du projet.
• Présentation des risques à chaque revue de projet
• Veiller au maintien de l’exhaustivité de la liste et à
la mise en place de moyens de réduction de la
Page 87
criticité de chaque risque
Yves LALOUM
Suivi de projet
Suivi d’avancement
Suivi budgétaire
Page 88
Yves LALOUM
Le Suivi de Projet
• Le suivi de projet est de la responsabilité du Chef
de Projet
• Suivi régulier tout au long du cycle de vie du
projet.
• Le suivi comporte deux aspects qui doivent être
traités séparément pour en faire une synthèse
ensuite :
– Le suivi d’avancement qui permet d’identifier les
retards et les nouveaux risques et de les prendre en
compte
- Le suivi bugdétaire et financier permettant d’anticiper
les dépassements de budget et de prendre les décisions
Page 89 appropriés
Yves LALOUM
Principe du suivi de Projet
Fiche Action
Suivi de projet
Suivi du chemin critique
Yves LALOUM
Démarche de suivi
1. Mesurer l’avancement
des tâches
3. Projeter
2. Faire le point
à achèvement
4. Envisager
des scénarios
5. Valider
un scénario
Page 91
Yves LALOUM
Gestion des retards
• Suite à l’identification d’un ou plusieurs retards
plusieurs scénarios sont possibles ou une
combinaison de scénarios :
Renégocier les délais
-Risques de conflits et impact sur autres projets
Comprimer le planning
- Risques qualité
Reporter certains livrables
- Risques sur les délais
Rajouter des ressources
Page 92 - Risque sur les coûts
Yves LALOUM
Les indicateurs
• Les indicateurs de suivi sont des éléments
recueillis permettant d’évaluer la bonne
santé du projet à un instant donné, les écarts
de coûts et les dépassements de délai.
• C’est à partir de ces indicateurs que l’on
pourra prendre les bonnes décisions
• Pour chaque tâche du planning, les premiers
indicateurs à relever sont :
– Le pourcentage d’avancement de chaque tâche.
– Le coût dépensé au point d’avancement pour
Page 93 chaque tâche (en fonction de l’unité choisie).
Yves LALOUM
Planning Gantt initial
Tâche A
Tâche B
Tâche C
Tâche D
Tâche E
Tâche F
Page 94
Point d ’avancement
Yves LALOUM
Mesure des écarts
Temps passé /
consommé
Tâche A
Tâche B
Tâche C
Tâche D
Tâche E
Tâche F % de réalisation
de la tâche
Point d ’avancement
Page 95
Yves LALOUM
Courbe d’avancement/ligne brisée
Tâche A
Tâche B
Tâche C
Tâche D
Tâche E
Tâche F
Point d ’avancement
Page 96
Yves LALOUM
Le CBTP
• CBTP = Coût Budgété du Travail Prévu.
Le CBTP constitue la référence de ce qui aurait dû être
réalisé au jour du point d’avancement en fonction du
planning.*
Yves LALOUM
relevés d’avancement et de coût en cours de projet
Le CRTE
• CRTE : Coût Réel des Travaux effectués
Il représente l’ensemble des coûts qui ont été
dépensés sur le projet au moment du point
d’avancement depuis le début du projet.
Yves LALOUM
Le CBTE
• CBTE : Coût Budgété du Travail Effectué.
Il représente les coûts qui avaient été prévus
initialement pour tous les travaux qui ont été
effectivement réalisés complètement ou
partiellement au moment du point d’avancement.
On l’appelle aussi la Valeur Acquise du Projet au
point d’avancement, c’est-à-dire en fait la valeur
budgétée initialement de tout ce qui a été
effectivement réalisé pour chaque tâche du projet
Il se calcule en additionnant pour chaque tâche
effectuée complètement ou partiellement au point
d’avancement, le coût qui avait été initialement
Page 99
Yves LALOUM
prévu pour le travail effectué.
Les courbes en S
Coûts CRTE
Coûts Réel des
Travaux Effectués
(Ressources
consommées))
CBTP
Coût Budgété
du Travail
Prévu (Planning
de référence)
CBTE
Coût Budgété des
Travaux Effectués
(Avancement du
projet)
CRTE CBTP
CBTE
Écart délai
Yves LALOUM
Indicateurs et Formules à retenir
Ecart de production (ou écart de planning):
CBTE-CBTP
L’écart de production représente la différence de coût entre ce
qui ce qui a été réellement produit au point d’avancement (la
valeur acquise) et ce qui aurait du être produit à cette date.
Différent de l’écart de coût dans la mesure où on ne prend pas
en compte ce qui a été dépensé mais ce qui a été produit.
Indice d’activité :
CBTE/CBTP indice d’activité du projet
Cet indice représente le pourcentage global de ce qui a été
réalisé par rapport à ce qui aurait dû être réalisé au point
Page 103 d’avancement
Yves LALOUM
Indicateurs et Formules à retenir
Ecart de délai :
Page 104
Yves LALOUM
Tableau de bord de suivi de
Projet
• Un certain nombre d’indicateurs
– Sur un simple tableau excel au T
Global :
– CBTP, CBTE, CRTE (au temps T)
– Ecart de production
– Ecart de coût
– Ecart de délai
– Indice d’activité
Page 105
Yves LALOUM
Tableau de Bord par Tâche
Tâche ( responsable, (WBS)
Dates (début-fin : prévues, estimées,
réelles)
Charge (prévue, consommée, reste à
faire)
Observations : identification de
problèmes, cause des retards, des
surcoûts
Page 106
Yves LALOUM
Analyse
• Reste à faire :
A partir du réalisé pour chaque tâche on
refait une estimation de ce qui reste à faire
en fonction de scénarios retenus
Yves LALOUM
Actions correctrices
• Modifier les durées des tâches du
Gantt
• Compléter le PERT
• Recalculer les dates et les marges
• Identification du nouveau chemin
critique
• Revoir le plan de charge en
fonction des décisions prises
Page 108
Yves LALOUM
Exercice
Reprendre l’exercice de planification et le Gantt.
1) Calculer le CBTP à la fin de projet (en nombre de jours, 1j=500 € )
2) Calculer le CBTP du projet à T+10, T+20 , T+26, T+30
Page 109
Yves LALOUM
Exercice
• 5) revoir le planning en tenant compte de ce qui reste à
faire pour chaque tâche.
Quel est l’écart constaté sur la date de fin de projet?
Page 110
Yves LALOUM
Extrapolation des coûts
• DR = delta de rendement
• DR = (CRTE – CBTP) /CBTP
• CT = coût total prévu (CBTP en fin
prévue de projet)
• CT’ = extrapolation des dérives
• CT’ = (1 + DR) x CT
Page 111
Yves LALOUM
Rôle de la MOA en Gestion de
Projet
Page 112
Yves LALOUM
Le bilan d’un projet
• Le bilan d’un projet consiste à :
– Déterminer la satisfaction des utilisateurs par
rapport à la solution
– Déterminer le coût réel du projet et de mesurer les
écarts par rapport :
• Au coût prévu
• Au délai prévu
– Faire le bilan de l’acquisition de l’expérience
Possibilité d’utiliser les bases de connaissances pour la
capitalisation de l’expérience
- Enrichir le modèle d’estimation des tâches
Page 113 d’un projet
Yves LALOUM
Bilan financier d’un projet
RETOUR SUR INVESTISSEMENT (Ang.
Return On Investment ou ROI) :
Formule simplifiée :
ROI= (Total des gains-Total des coûts)/Total des coûts)
Dans la pratique, le calcul du ROI se fait sur une période
finie (nombre d’années) correspondant à la durée de
vie du produit.
POINT MORT ou Point d’équilibre (Payback Period) : il
s’agit du temps nécessaire à partir du déploiement du
projet pour que s’équilibrent les bénéfices et les coûts.
Page 114
Yves LALOUM
Les éléments du calcul
• Le coût total d’un projet + coût de
maintenance+ coût de fonctionnement
• Les bénéfices attendus d’un projet (en
période d’évaluation et de décision)
• Les bénéfices réels (en période
d’exploitation)
Le calcul du ROI est déterminant dans les
décisions projet, il doit aussi tenir compte
des délais de mise en service
Page 115
Yves LALOUM
Eléments à prendre en compte pour les
bénéfices
• Amélioration de la productivité des utilisateurs (gains
en temps et en amélioration des performance)
• Amélioration de la satisfaction clients (gains en nombre
de clients et en commandes)
• Réduction des coûts IT par le remplacement de solutions
existantes (plus grande automatisation)
• Automatisation de processus métiers augmentant leur
efficacité (gain en performance métier)
• Augmenter les profits (exemple solution Web de vente
en ligne)
• Autres….
Page 116
Yves LALOUM
Du besoin à la mise à en
place de services
informatiques
Page 117
Yves LALOUM
Situation des Entreprises
Rapidité de l’évolution de leur contexte / Concurrence /
Technologie
Rythme accéléré de renouvellement de l’offre au client
Evolution de leurs produits , de leur organisation : besoins
changeants, anticipation
L’entreprise Agile : Réactivité, Flexibilité, Compétitivité,
Efficacité, Souplesse
Enjeux :
Stratégiques : Fusions/Acquisitions, recentrage cœur de métier,
cession d’activité
Opérationnels : Transversalité des processus / Approche
Client, Externalisation partielle, …
Financiers : Analyse et gestion de plus en plus approfondis et
Page 118
Yves LALOUM
de plus en plus pointus, rythmes de plus en plus rapides
Situation des SI
Complexification du patrimoine SI à chaque évolution ( spaghettis, strates géologiques,
sédimentation, résultant d’une longue évolution et maintenance des SI)
Incohérences, hétérogénéité, mauvaise communication, maîtrise difficile d’une
multiplicité d’interfaces
Coût d’exploitation et administration croissants des SI dans les entreprises
Coût / MCO de l’existant , parfois 60 à 70 % du Budget Annuel
Besoins d’échange des SI : B2B Ouverture vers/aux partenaires, B2C aux clients
Enjeux des SI
Gouvernance : audit, contrôle, gestion coût qualité délais, ROI justifiés et rapides
Adéquation avec la stratégie et soutien opérationnel primordiaux
Accroître la capacité à évoluer en maîtrisant les risques et les impacts
Augmenter la cohérence, réduire les redondances entre applications (fonctions et données)
Préparer le patrimoine SI à la flexibilité exigée par la nécessaire évolution de l’entreprise
Page 119
Yves LALOUM
Quelques définitions
• Qu’est ce que la stratégie d’entreprise ?
– « Élaborer la stratégie de l’entreprise, c’est choisir les domaines
d’activité dans lesquels l’entreprise entend être présente et allouer
des ressources de façon à ce qu’elle s’y maintienne et s’y
développe. » [Source : Strategor]
– La stratégie se décline à deux niveaux :
• Stratégie de groupe : détermine les domaines d’activité de
l’entreprise
• Stratégie concurrentielle : mise en oeuvre dans chacun des
domaines d’activités
• Qu’est ce qu’une stratégie système d’information ?
– « Une stratégie système d’information doit définir un système
d’information cible, les priorités, les étapes et les moyens
nécessaires pour l’atteindre. »
• « Par ailleurs cette définition insiste sur le fait que ce sont les choix
d’allocation de ressources (investissements et désinvestissements
notamment), qui, davantage que les discours des dirigeants, font la
stratégie. » [Source : Strategor] Les citations proviennent de sources CIGREF
Page 120
Yves LALOUM
Concepts et définitions
• Architecture : Elaborer un « édifice » dans le cadre fixé par le POS
Concevoir et construire un ouvrage
• Terme très employé depuis les années 80/90 : structure d’un ensemble de composants et leur
mode de relation/interactions pour former un tout
• Consiste à se préoccuper de mettre en œuvre un nouvel applicatif selon une démarche moderne
et optimale, nouvelles méthodologies
• Réponse positive mais partielle aux impératifs de l’entreprise en matière de SI
Page 121
Yves LALOUM
Positionnement en 4 niveaux
Page 122
Yves LALOUM
Les différentes Architectures
Quels Métiers ?
Architecture Métier
Quoi ?
Architecture fonctionnelle
Gestionnaire Opération
échange de flux
Pilotage Décisionnel Données Comment ?
Architecture applicative
WEB WEB
Avec quoi ?
Architecture technique
Page 123
Yves LALOUM
Positionnement
Page 124
Yves LALOUM
Modélisation Stratégie et Processus
• 1- Modéliser la Stratégie :
• 2- Architecture Métier :
Yves LALOUM
Diagramme D’Ishikawa
Page 126
Yves LALOUM
Stratégie : Ishikawa Entreprise
Page 127
Yves LALOUM
Stratégie : Ishikawa SI
Page 128
Yves LALOUM
Processus et Processus Métier
• Définitions
Un Processus :
est un ensemble d’activités ayant pour objectif le traitement d’un
événement de gestion initiateur de ces activités. Il doit produire des
flux de résultats définis dans les conditions de délais et de qualité
fixés pour répondre aux besoins de tiers internes ou externes.
Processus métier :
processus mis en œuvre dans le cadre d’une organisation structurée.
Il désigne une séquence d’opérations effectuées par des acteurs
agissant sur des données et régies par des règles de gestion. Une
processus métier est déclenché par une demande et finalisée par
l’acceptation d’un résultat.
Page 129
Yves LALOUM
Matrice Processus/Objectifs Stratégiques
La matrice « Processus/Objectifs Stratégiques » permet de contrôler
l’alignement des processus métier sur la stratégie de l’entreprise ou de
l’organisation
• Les objectifs stratégiques sont en colonne (autant que de flèches sur le
diagramme d’Ishikawa moins une qui correspond à l’objectif central de
l’entreprise)
• Les processus sont en ligne
• Les cellules intersection des lignes et colonnes permettent d’indiquer la
contribution du processus à l’atteinte de l’objectif :
– Pas de contribution
– Contribution faible : un dysfonctionnement sur le processus ne met pas en cause à lui
seul l’atteinte de l’objectif
– Contribution forte : un dysfonctionnement sur le processus peut mettre en cause à lui
seul l’atteinte de l’objectif
• Sur la matrice, on peut identifier :
– Les processus ne contribuant à aucun objectif stratégique
– Les objectifs stratégiques non adressés par au moins un processus
Page 130
Yves LALOUM
Exemple de cartographie des processus
Page 131
Yves LALOUM
Les processus métiers
• Modélisation de processus métiers
– Enchaînement d'activités
– Echange de messages XML
• Intégration des Services Web
– API standards décrites en WSDL
– Langages d'orchestration (WFSL, XLANG,
BPEL, ...)
• Interpréteur de ces langages
– Généralement centralisé
Page 132
– Pilote les processus et échanges
Yves LALOUM
Exemple de processus métier
Source G.GARDARIN
Page 133
Yves LALOUM
Le BPM
• Business Process Management :
– Analyse et modélisation logicielle des procédures mises
en place par l'entreprise pour réaliser ses activités.
• Le BPM permet d « ORCHESTRER » les
processus de l’entreprise autour du Système
d’Information
• Le BPM déclenche un processus métier suite à la
demande d'un utilisateur ou à la requête d'une
application interne ou externe. Il achemine les
requêtes vers l'EAI qui met en place les transferts
et les transformations de données entre les
Page 134 applications et met en œuvre le workflow
Yves LALOUM
Point sur le BPM
•Le BPM permet de gérer les processus métier du début à
la fin
–Modélisation
•Le BPM va permettre d’exprimer les processus métier dans un formalisme
standard BPMN
•Aux modèles de processus sont associées des règles de gestion qui
permettent d’opérer des choix contextuels – les processus sont exécutés en
fonction du contexte
–Exécution
•Le BPM permet d’exécuter les processus modélisés en orchestrant
l’intervention aussi bien d’acteurs humains que d’applications
•Les processus sont exprimés dans un langage d’exécution BPEL, en voie
de devenir un standard, mettant en œuvre la technologie des web services
–Pilotage (Monitoring)
•Des indicateurs et des points de contrôle sont associés aux processus, ils
permettent de piloter l’activité
•Les solutions de BPM qu’offre le marché aujourd’hui, à l’évaluation près
de leur degré d’industrialisation, se combinent donc avec du BAM
(Business Activity Monitoring)
Page 135
Yves LALOUM
Points clés d’un projet (1/2)
D’une manière générale, certains points clés du projet vont
fortement conditionner sa réussite. Ils seront d’ailleurs à
rappeler dans le Plan de Management de Projet (PMP). Ces
points sont :
Yves LALOUM
Points clés d’un projet (2/2)
• Taux de réussite des projets
– Une étude statistique mondiale (Standish Group)
montre que seulement 40% des projets respectent
totalement leurs objectifs (Coût, délai, fonctions,
qualité), et même que 25% sont arrêtés et passés en
profits et pertes.
– Une des causes principales d’échecs est la
mauvaise définition (ou son évolution non
contrôlée) du cahier des charges utilisateur qui
finit par aboutir par la non acceptation du logiciel
livré.
• D’où l’importance de la phase amont de collecte et
validation des besoins utilisateur ainsi que l’importance
Page 137
Yves LALOUM
du respect de standards
Rôle Maîtrise d ’ouvrage et Maîtrise d ’œuvre (1/3)
• La relation client/fournisseur fondamentale est celle qui
existe entre la maîtrise d ’ouvrage et la maîtrise d ’œuvre.
– La maîtrise d ’ouvrage (MOA) émet un cahier des charges (en direct ou
sur appel d ’offre).
– La maîtrise d ’œuvre (MOE) répond par une proposition (coûts, délais,
contenu)
– Si l ’accord se fait (après négociation), il y a contractualisation et
définition de critères d ’acceptation par la MOA.
– La MOE réalise le projet et livre à la MOA.
– La MOA procède à des tests d ’acceptation (recette)
– Si la recette est OK, le nouveau SI est mis en production
– Les conditions de support et maintenance (après garantie) sont
Page 138 normalement définies dans le contrat
Yves LALOUM
Rôle Maîtrise d ’ouvrage et Maîtrise d ’œuvre (2/3)
Page 139
Yves LALOUM
Rôle Maîtrise d ’ouvrage et Maîtrise d ’œuvre (3/3)
• Les sous-traitants
– Dans des phases d ’études sur les processus métiers, la
MOA fait quelquefois appel à des consultants externes,
mais la sous-traitance la plus importante concerne la
maîtrise d ’œuvre.
• Les sous-traitants « en régie » sont directement intégrés à l ’équipe
projet, sous l ’autorité du chef de projet.
• Dans le cas de développement au forfait, les activités confiées au
sous-traitant doivent être décrites de façon précise et
contractualisée.
• Le processus de livraison par le sous-traitant et les conditions
d ’acceptation doivent être décrites de façon précise.
– Attention aux aspects gestion de configuration et tests d ’intégration
si les composants sous-traités doivent s ’intégrer avec d ’autres
composants.
Page 140
Yves LALOUM
LES RESPONSABILITES MOA & MOE :
Domaines /Phases Maître d’ouvrage Maître d’oeuvre
Analyse des besoins Animation de groupe d’utilisateurs, Démarche, rédaction.
validation.
Spécifications Validation. Démarche, rédaction.
Architecture Approbation par la direction. Réalisation de l’étude.
Yves LALOUM
Les autres intervenants (3/3)
• Les fonctions de support
– Essentielle, la fonction support ou Centre de
Services assurent la communication avec les
utilisateurs.
– Une fois mis en exploitation (ou même dès la
phase pilote), les utilisateurs peuvent faire appel à
des fonctions de support.
• Les niveaux de support (1er, 2eme et 3eme niveaux )
doivent être organisés
– Un transfert de compétence vers l’organisation de
support (documentation, formation) doit donc
intervenir durant le projet.
Page 144
Yves LALOUM
Méthodes agiles ou classiques
Page 145
Yves LALOUM
145
Le cycle itératif : une mini-cascade
Planification de l ’itération
Réalisation
Tests
Production de version
Référentiel de version
Evaluation de risque mise à jour
Composants validés
Page 146
Yves LALOUM
Avantages d’un processus itératif
Permet de limiter les coûts, en termes de risques, aux
strictes dépenses liées à une itération.
Yves LALOUM
Profil de risque
dans un développement itératif
Risque
Lancement
Cascade
Elaboration
Construction
Transition
Page 148
Yves LALOUM
Réduction des risques
Planification de l’itération N
Développement de
l’itération N
•Evaluation initiale
des risques du
projet Evaluation de
Itération N
l’itération N
Yves LALOUM
Processus de développement O.O.
Principaux
Jalons
temps
Page 150
Yves LALOUM
Les phases
Phase Description et Enchaînement d’activités
Traduit une idée en vision de produit fini et présente une étude de rentabilité pour ce
produit
- Que va faire le système pour les utilisateurs ?
Phase de création - A quoi peut ressembler l’architecture d’un tel système ?
- Quels sont l’organisation et les coûts du développement de ce produit ?
On fait apparaître les principaux cas d’utilisation.
L’architecture est provisoire, identification des risques majeurs et planification de la
phase d’élaboration.
Page 152
Yves LALOUM
Méthodes agiles ou classiques
Les quatre variables d’un projet
Les coûts
trop d’argent trop vite inutile et dangereux
trop peu projet incomplet
Les délais
long espoir augmentation qualité et périmètre
peu de feedback
La qualité
insuffisante bénéfice à court terme
augmentation du coût à long terme
Le périmètre
réduit livraison plus tôt
Page 153
Yves LALOUM
Méthodes agiles ou classiques
Le coûts du changement
coût
Méthode
classique
Méthode
XP
Page 154
durée
Yves LALOUM
Synthèse méthodes Agiles
Les principales méthodes
Crystal Clear (Alistair Cockburn) Communication et du feed-back client
Deux grandes phases: Conception / Planning Itérations
eXtreme programming (spécialisées dans le développement
XP objet)
(ADM et WMARK software (spécialisées dans le
développement objet) Phase initiale (planning, risque,
Scrum budget) / Sprint 30 jours en équipe isolée, réunions scrum
quotidiennes / Clôture Finalisation de la documentation,
livraison
Feature Driven Development (Jeff de Luca et Peter Coad)
Phase initiale : développer un modèle global /Etablissement
FDD
de la liste détaillée de features / Planification, conception et
construction à partir des features
DSDM Dynamic Software Development Method () Etude de
faisabilité / Etude du businessn / Cycles itératifs impliquant
MO, ME
Adaptive Software Development (Jim Highsmith)
Spéculation De l’initialisation du projet jusqu’à la liste des
ASD taches Collaboration Délivrance des composants.
Apprentissage Contrôle qualité, suivi, bilan
RUP Rational Unified Process (Réutisation d'XP)
Rapid Application Development (James Martin ) Etapes en
RAD trois temps (pré-session, session, post-session) très
Page 155
formalisé. Respect de la time box
Yves LALOUM
Conclusion
La Gestion de Projets nécessite :
Une bonne communication et collaboration entre
MOE/MOA pour des solutions efficaces et
innovantes.
Le rôle du chef de projet est de maîtriser
l’ensemble des dimensions du projet : Coûts,
délais et technicité en détectant tout écart au
plus tôt et en prenant les bonnes décisions.
La MOA a un rôle essentielle sur l’ensemble du
cycle de vie afin de garantir l’adéquation au
Page 156
besoin
Yves LALOUM