Power Shredding Recyclage Des Pneus Uses Finale

ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT PROJET DE DECHIQUETAGE DES PNEUS USAGES
ETUDE D’IMPACT SUR

L’ENVIRONNEMENT
RELATIVE A UN PROJET DE DECHIQUETAGE DES

PNEUS USAGES
ECA Consulting Page 1

SOMMAIRE
I. INTRODUCTION
II. IDENTIFICATION ET PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE
III. IDENTIFICATION DU BUREAU D’ETUDES
IV. CADRE REGLEMENTATION ET INSTITUTIONNEL RELEVANT DU PROJET
V. SITE D’IMPLANTATION : PERIMETRE DE L’ETUDE HORIZON TEMPOREL

V.1 SITE D’IMPLANTATION
V.2 PERIMETRE DE L’ETUDE
V.3 HORIZON TEMPOREL
VI. DESCRIPTION DETAILLEE DU PROJET

VI.1 PRESENTATION GENERALE DU PROJET
VI.2 DESCRIPTION DETAILLE DU PROJET
VI.2.1 PLAN MASSE
VI.2.2 PREPARATION DU SITE ET CONSTRUCTION
VI.2.3 OPERATION LIEES AU PROCEDE
VI.2.4 RESSOURCES UTILISEES
VI.2.5 MANIPULATION DES MATIERES PREMIERES, DES SOUS-PRODUITS ET DES PRODUITS FINIS
VI.2.6 BESOINS EN MATIERES DE TRANSPORTS
VI.3 BILAN MATIERE DU PROJET : INTRANTS, EXTRANTS, EFFLUENTS DES REJETS ; NORMES
APPLICABLES AU PROJET
VI.3.1 BILAN MATIERE DU PROJET

VI.3.2 CONTROLE, ELIMNATION DES DECHETS ET TRAITEMENT DES EFFLUENTS
VI.4 ACCIDENTS/RISQUES – SYSTEMES DE SUIVI / SURVEANCE
VI.4.1 ACCIDENTS ET RISQUES
VI.4.2 SYSTEMES DE SUIVI/SURVEILLANCE
VII. JUSTIFICATION DU PROJET
VIII. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE D’IMPLANTATION ET DE SON

ENVIRONNEMENT
VIII.1 DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL
VIII.1.1 CADRE PHYSIQUE
VIII.1.2 CADRE BIOLOGIQUE
VIII.1.3 PAYSAGE
VIII.1.4 INFRASTRUCTURE EXISTANTES
VIII.2 DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE ET HUMAIN
VIII.3 IDENTIFICATION DES ATTEINTES EXISTANTES A L’ENVIRONNEMENT
IX. ANALYSE DES CONSEQUENCES PREVISIBLES DIRECTS ET INDIRECTES DU

PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT
IX.1 PHASE DE CONSTRUCTION
IX.1.1 REJETS HYDRIQUES
IX.1.2 DECHETS SOLIDES
IX.1.3 REJETS ATMOSPHERIQUES
IX.1.4 NUISSANCES SONORES
IX.1.5 RISQUES/ACCIDENTS
IX.2 PHASE EXPLOITATIONS
IX.2.1 OPERATIONS LIEES AU FONCTIONNEMENT DES UNITES DE PROCEDES
IX.2.1.1 REJETS HYDRIQUES
IX.2.1.2 DECHETS SOLIDES
IX.2.1.3 REJETS ATMOSPHERIQUES
IX.2.1.4 NUISANCES SONORES

IX.3 EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT
IX.4 TABLEAU RECAPITULATIF ET FICHES RESUME DES IMPACTS
X. MESURES ENVISAGEES POUR ELIMINER, REDUIRE OU COMPENSER LES

CONSEQUENCES DOMMAGABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT
X.1 DISPOSITIONS GENERALES
X.1.1 LA PHASE DE CONSTRUCTION
X.1.2 LA PHASE D’EXPLOITATION
X.1.2.1 LES REJETS HYDRIQUES
X.1.2.2 LES REJETS ATMOSPHERIQUES
X.1.2.3 LES DECHETS SOLIDES
X.1.2.4 LES NUISANCES SONORES
X.1.2.5 LES RISQUES ET ACCIDENTS
X.2 EVALUATION DES IMPACTS DE GESION ENVIRONNEMENTALE
X.3 MESURES SPECIFIQUES
XI. PLAN DETAILLE DE GESTION ENVIRONNEMENTTALE

XI.1 RECAPITULATIF DES MESURES D’ATTUNIATION ENVIRONNEMENTALE
XI.2 PLAN DE CONTROLE ET DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL
XI.3 GESION DU RISQUE ET PLAN D’URGENCE
XI.4 MESURES INSTITUTIONNELLES
XII. BILAN ENVIRONNEMENTAL ET CONCLUSION
XIII. ANNEXES A L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

XIII.1 ANNEXES ADMINISTRATIVES
XIII.2 ANNXES TECHNIQUES

I. INTRODUCTION

Aperçu du secteur
Le marché des unités de recyclage des pneus est encore émergent en Afrique et en
Europe et présente un potentiel de développement important grâce à l'existence de
plusieurs atouts. La réglementation environnementale tend à se répandre à travers le
monde, avec notamment des mesures concernant le réchauffement planétaire, le
traitement et le recyclage des déchets, ou des restrictions concernant l'utilisation des
ressources visant par exemple à assurer la sécurité et la stabilité en matière
d'approvisionnement en énergie. Ces réglementations en matière d'environnement et
de ressources génèrent également de nouveaux marchés et les entreprises qui
s'adaptent bien à ces changements sont de plus en plus compétitives.
Tendances du secteur
la tendance va se poursuivre. Car l'activité reste encore très atomisée, avec 2 400
entreprises dans le secteur du recyclage. Des entreprises qui s'échelonnent de la
micro-PME à la toute puissante CFF.
Davantage incitatif encore que la réglementation, la flambée du prix des matières

premières et celle de l'énergie ont mis le feu aux matières recyclées. Le premier
acteur français, CFF Recycling, voit son chiffre d'affaires s'envoler. Ce dernier a dû
relever ses prix de reprise de 80 % entre 2005 et 2006 !
Segmentation des marchés clés
Au fil des découvertes, la famille des caoutchoucs va progressivement s’élargir

intégrant au côté des produits naturels, des produits d’origine synthétique. Plus que
jamais en ce début de troisième millénaire, le caoutchouc correspond à un matériau
pluriel.
Il permet de réaliser de très nombreuses applications dynamiques aussi bien dans le

domaine grand public qu’industriel.
Les caoutchoucs jouent notamment un rôle fondamental dans le développement de
l’automobile grâce aux pneumatiques et ont peut l’utiliser aussi dans les domaines
suivants
o combustible pour les fours à ciment

o combustible pour les usines de papier

o produits moulés dans des usines de recyclage
o comme les récifs barrières pour le génie civil
o les murs à isolation acoustique, parquets des salles de sport.

II. IDENTIFICATION ET PRESENTATION DE LA SOCIETE

III. IDENTIFICATION DU BUREAU D’ETUDES


IV. CADRE REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL RELEVANT DU PROJET

CADRE REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL RELEVANT DU PROJET
Le décret N°96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur gestion
et de leur élimination. Rendant obligatoire la réalisation d'une étude d'impact sur
l'environnement en vue de l'obtention de toute autorisation administrative d'unité
industrielle, auprès de l'autorité compétente en la matière, l'Agence Nationale de.
Protection de l'Environnement ANPE, organisme public sous tutelle du Ministère de
l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources Hydrauliques.
Ce décret fixe, en outre, le contenu général de l'étude d'impact sur l'environnement,
ainsi que les unités soumises à cette réglementation.
Par ailleurs Les principaux textes réglementaires régissant l'environnement et le
secteur industriel en Tunisie qui seront intégralement respectés dans le présent projet
de déchiquetage des pneus usés l’installation d’une unité complète pour le
déchiquetage des pneus usés sont les suivants :
 Décret n° 1991-2005 DU 11/07/2005 relatif à l’étude d’impact sur
l’environnement et fixant les catégories d’unités soumises aux cahiers des
charges.
 Loi n° 91-1988 portante création de l’agence national de protection de
l’environnement modifiée par la loi n°115-1992 du 30/11/1992
 Loi n° 41-1996 de la 10/06/1996 portante création de l’office nationale de
l’assainissement.
 Loi n°2001-14 du 30 janvier 2001, portante simplification des procédures
administratives relatives aux autorisations délivres par le ministère de
l’environnement et de l’aménagement de territoire dans les domaines de sa
compétence.
 Décret n° 94-1885 du 12 septembre 1994 fixant les conditions de déversement
et de rejet des eaux résiduaires autres que domestiques dans les réseaux

d’assainissement implantés dans les zones d’intervention de l’office de

l’assainissement (JORT n° 73 du 16 septembre 1994)
 Décret n° 79-768 du 8 septembre 1979, réglementant les conditions de
branchement et de déversement des effluents dans le réseau public
d'assainissement ;
 NT 106.02 (1989) Protection de l’environnement - rejets d'effluents dans le
milieu hydrique
 Décret n° 85-56 du 2 janvier 1985 relatif à la réglementation des rejets dans le
milieu récepteur (JORT n° 6 du 22 janvier 1985)
 Arrêté du ministre de l’industrie du 13 avril 1996, portant homologation des
normes tunisiennes relatives à l’air ambiant.
 Arrêté du 26 avril 1996 pris en application de l'article R. 237-1 du code du
travail et portant adaptation de certaines règles de sécurité applicables aux
opérations de chargement et de déchargement effectuées par une entreprise
extérieure
 Décret n° 2005-829 du 20 juillet 2005 relatif à la composition des équipements
électriques et électroniques et à l'élimination des déchets issus de ces
équipements
 Loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux déchets et au contrôle de leur
gestion et de leur élimination (1) (JORT n° 49 du 18 juin 1996)
 Décret n° 2000-2339 du 10 octobre 2000, fixant la liste des déchets dangereux
(JORT n° 86 du 27 octobre 2000)
 Décret n° 97-1102 du 2 juin 1997, fixant les conditions et les modalités de

reprise et de gestion des sacs d’emballages et des emballages utilisés modifié
par le décret n°2001-843 du 10 avril 2001

 Arrêté du ministre de l’économie nationale du 18 juillet 1983 ; fixant les

conditions de ramassage des huiles usagées.
 Arrêté du ministre des affaires locales et de l’environnement et du
ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises du 26 mars
2018, fixant les valeurs limites des rejets d’effluents dans le milieu
récepteur
 Décret n° 84-1556 du 29 décembre 1984, portant réglementation des
lotissements industriels. Aux termes de l'article 26 de ce décret, le niveau de
bruit de jour généré par une entreprise ne devra pas dépasser 50 décibels,
mesurés au droit de la façade des habitations les plus proches de la zone
d'activité.
 Décret N° 85-56 du 2 Janvier 1985 portant organisation des rejets des déchets
dans le milieu récepteur (mer, lacs, sebkhas, cours d'eau, nappes souterraines,
etc.). Les eaux usées ne peuvent être déversées dans le milieu récepteur
qu'après avoir subi un traitement conforme aux nonnes régissant la matière.
 Loi N° 88-91 du 2 Août 1988 portant création de l'Agence Nationale de
Protection de l'Environnement (ANPE) telle qu'elle a été modifiée par la loi N°
92-115 du 30 Novembre 1992.
Selon les termes de l’article 8 de cette loi, les établissements industriels qui
endommagent l'environnement ou dont l'activité cause une pollution de
l'environnement par des rejets solides, liquides, gazeux ou autres sont tenus à
l'élimination, à la réduction et éventuellement à la récupération des matières
rejetées ainsi qu'à la réparation des dommages qui en résultent.
 Arrêté du ministre de l'agriculture et des ressources hydrauliques du 19 juillet
2006 fixant la liste de la faune et de la flore sauvages rares et menacées
d'extinction.

 Décret-loi n°2005-1156 du 12 avril 2005 modifiant le décret n°2004-1191 du

25 mai 2004 portant fixation de la liste des produits exonérés de la taxe pour la
protection de l’environnement.
 Arrêter du ministre de l’industrie, de l’énergie et des petites et moyennes
entreprises, du 15 novembre 2005 fixant la nomenclature des établissements
classés dangereux, insalubres ou incommodes.
 Protocole de Montréal concernant la protection de la couche d’ozone.
Dans le cas des unités de recyclage des pneus usés, elles sont soumises à
l'article N°6 du décret précité précise le contenu de cette étude, qui doit refléter
l'incidence prévisible de l'unité sur l'environnement.
Dans le cadre de ses attributions, l'Agence Nationale de Protection de

l'Environnement ANPE a élaborée et diffusée des termes de référence adaptés aux
types d'unités concernées.
La présente étude concerne la création d’une unité de déchiquetage des pneus

usés et traitera de manière chronologique les points suivants :
 L’état initial du site où sera implantée la nouvelle unité en décrivant

l’environnement naturel et en développant les données relatives au sol, la
géologie, l’hydrologie, l’hydrogéologie, la faune, la flore, etc…
 La phase de construction des bâtiments industriels et le montage des
équipements en spécifiant la totalité des déchets susceptibles d’être générés
dans la phase en question dont les déchets de construction, les déchets
ménagers, les déchets liquides, les rejets dans l’atmosphère, les nuisances
sonores, etc…
 Le procédé de fabrication et les équipements à acquérir

 La phase d’exploitation en pré dictant les types, qualités et quantités des

déchets, rejets et nuisances attendus.
 Les mesures et moyens à prendre par type de déchets, rejets et nuisances
concourants à la protection de l’environnement
 Le plan de gestion environnementale.

v. SITE D’IMPLANTATION : PERIMETRE DE L’ETUDE ; HORIZON TEMPOREL

V.1 – SITE D’IMPLANTATION

Le site de l’unité projetée est situé à la zone industrielle Feriana, gouvernorat
de Kasserine sur un lot de terrain de 4424 m2 dont 2212 m² est couverte. L’unité objet
de cette étude se localise à 2 km au sud-ouest de la ville Fériana. Suite aux
investigations de terrain, le projet est délimité par :
- Au Nord : Unité de fabrication de dérivée de ciment SOTACID ;

- A l’Ouest : Terrains privés qui font partis de la zone industrielle de Fériana et
Oued EL OUAER
- Au sud : Route Zone industrielle ;
- A l’Est : Terrains privés qui font partis de la zone industrielle de Fériana.
Figure 1 : Emplacement du site de projet sur la feuille Feriana échelle 1 / 25 000

ECONEBRAS
Figure 2 : Emplacement du site sur plan d'aménagement de la Z.I Feriana

Figure 3 : Emplacement du site sur google earth

Figure 4 : Plan d’architecture et lay out de la future unité

Figure 5 : Plan d’architecture administration

V.2 PERIMETRE DE L’ETUDE

L’unité objet de cette étude se localise à 2 km au sud-ouest de la ville Fériana.
Suite aux investigations de terrain, le projet est délimité par :
- Au Nord : Unité de fabrication de dérivée de ciment SOTACID ;

- A l’Ouest : Terrains privés qui font partis de la zone industrielle de Fériana et
Oued EL OUAER
- Au sud : Route Zone industrielle ;
- A l’Est : Terrains privés qui font partis de la zone industrielle de Fériana.
Figure 1 : Extrait de la feuille de Feriana échelle 1 / 25 000

La société «ECONEBRAS» est délimitée par des terrains nus appartenant à la

Zone industrielle Feriana du côté Sud, par voiries des côtés Nord, Est et Ouest. Pour
l’émergence des bâtiments industriels de cette unité de déchiquetage objet de la
présente étude, il est prévu un terrain d’une superficie de 4424 m 2 (lot N° 3) dont
2212 m2 réservée à la construction de l’unité avec ces différentes lignes et
l’administration.
Pour l’émergence des bâtiments industriels de cette unité objet de la

présente étude, il est prévu des bâtiments de 2212 m2 qui sera aménagée comme suit :
 Administration : 112
 Bloc sanitaire : 50
 Local stockage des matières premières : 1000
 Local de stockage des produits finis : 1000
 Local technique : 50
Le site du nouveau projet de déchiquetage des pneus usés est situé à la zone
industrielle de la délégation Feriana gouvernorat de Kasserine.
V.3- Horizon Temporel
Le planning de réalisation du projet de recyclage des pneus usés sera étalé sur la
durée de 2 ans.
 Obtention des accords : 3 mois.
 Engineering de détail : 3 mois dont 1 mois masqués.
 Travaux de construction et GCl : 9 mois.
 Travaux de montage : 7 mois
 Test et essais : 1 mois masqués.
 Mise en service : 1 mois
DÉSIGNATIO 2020 2021 2022

1 1 1 9 1 1 1 1 2 3 4 5 6 7 8
N 9 1 2 3 4 5 6 7 8
0 1 2 0 1 2
Obtention des
accords

Engineering de
détails
Travaux de
construction et
de génie civil
Travaux de
montage
Test et essais
Mise en service

VI. DESCRIPTION DETAILLE DU PROJET

VI.1- PRESENTATION GENERALE DU PROJET

L’unité projetée sera réalisée à la zone industrielle Feriana délégation feriana
gouvernorat Kasserine sur une superficie de 4424 m2 et qui consiste à la création
dudit projet. Cette unité de production est composée de :
Broyeuse,
Séparateur magnétique,
Presse à granuler,
Tamiseur,
Presse à filière,
Classificateur
Matériels roulant :
- 1 Chargeuse type 321 D,

- 1 Tracteur remorque,
- 1 Chariot élévateur


VI.2- PRESENTATION GENERALE DU PROJET
a) Description des étapes de la production :
La première étape et le pré-broyage : Les pneus usagés préalablement

déchiquetés (importation) c’à dire broyer et puis complètement séparer les
composants caoutchouc, acier et fibres textiles. En général, les pneus sont pré-broyés
dans des déchiqueteurs à deux arbres ou des cisailles rotatives à faible vitesse. Ils sont
ensuite transformés en granulés de caoutchouc ou en poudrettes de différentes
granulométries dans une unité de broyage à une ou plusieurs étapes. On distingue les
deux procédés suivants: Dans une étape préliminaire, les pneus fournis sont broyés à
la taille de chips de 50 x 100 mm. A travers une trémie tampon intermédiaire et un
dispositif d'alimentation réglable, les chips sont ensuite alimentées dans le cœur de
l'installation, l'unité de broyage de caoutchouc. Ici, les pièces de pneus sont broyées
dans une presse à filière plate KAHL à l'aide de galets.
Les chips des pneus sont broyées entre les galets cylindriques et la filière circulaire
conçue comme une plaque perforée. Les galets roulant sur la piste de galets de la
filière ainsi que les forces de pression allant jusqu'à 120 bars appliquées par un
système hydraulique à réglage automatique, produisent des forces de cisaillement qui
décomposent les pièces des pneus et séparent les différents composants.
A la différence des granulateurs (de coupe) classiques, le broyage n'est pas réalisé par
des arêtes définies géométriquement, mais par les forces de cisaillement générées
entre les outils de broyage et le produit. Ainsi, l'usure des outils de broyage n'a
aucune influence sur le résultat de la granulation.
La presse à granuler du type 60-1250 ayant une puissance motrice de 2 x 160 kW

transforme jusqu'à 4,5 t/h de chips de pneus en granulés de 0,4 à 20 mm qu'il s'agisse
des pneus de PL d'une taille initiale d'environ 50 à 80 mm ou des pneus de VL
d'environ 100 à 150 mm. Le débit effectif de la presse dépend de la grosseur de grain
souhaitée du produit fini. Pour le broyage à moins de 4 mm, le débit d'un système de
broyage à une étape s'élève à environ 2,5 t/h.
Les déclassés supérieurs sont mélangés avec les chips des pneus dans la trémie
tampon, en amont de la presse à granuler, et sont broyés de nouveau.
b) Résultat typique de la séparation
 Acier: 15 à 20 %

 Granulés de caoutchouc
Taille de 4 à 6 mm: 15 %
 Mélange fibres textiles/caoutchouc: 15 à 20 %
Naturellement, les pourcentages peuvent varier en fonction de la composition du

produit d'entrée.
c) Conditionnement du produit broyé (refroidissement)
Après le broyage, les fils d'acier mis à découvert et les mélanges d'acier et de
caoutchouc sont séparés à l'aide d'aimants. Dans une première étape de tamisage, les
fines inférieures à 8 mm sont séparées et ramenées vers l'unité de nettoyage des
granulés. La fraction grossière ainsi que les mélanges d'acier et de caoutchouc sont
recyclés dans l'unité de granulation. La quantité de produit recyclé dépend du spectre
granulométrique du produit souhaité.
Après la granulation, le produit broyé est classé selon les exigences du client et
nettoyé par fractions dans une unité de séparation et de classification à plusieurs
étapes. Les métaux sont séparés dans des tambours-magnétiques et triés sur des
tamis.

La classification finale pour la séparation des fibres textiles et des minéraux est
réalisée par des séparateurs zig-zag et des tables de séparation. Selon les souhaits du
client, les granulés sont conditionnés en sacs ou en bigbags, ou, comme alternative,
stockés dans des silos pour le chargement en vrac dans un camion-citerne ou
container.
La chaine de production que le promoteur veut installer est un système

modulaire qui est conçu pour une capacité de ~2,5 t/h par presse à granuler pendant le
travail en 3 x 8 heures. Cela correspond à un débit de 15.000 t/an pour une ligne. Par
l'agencement en parallèle de plusieurs modules, la capacité de l'installation peut être
augmentée pratiquement à volonté.
VI.3- DESCRIPTION DETAILLE DU PROJET ET CYCLE DE

FABRICATION
Avant de quantifier les déchets attendus par l’entrée en production des équipements de
la nouvelle unité de recyclage des pneus usés, nous listons le procédé de fabrication,
les capacités des équipements à acquérir ainsi que les cadences de marche et les
horaires d’exercice par poste de travail.

a) Processus général de fabrication de granulés et poudrette de pneus

usés
Dans notre cas Le produit fini est totalement exporter et la matière première est
fourni pré-broyer (les étapes A et B sus dessus décrient ne sont pas exécuter), le
recyclage de caoutchouc provenant de pneus usés ou encore de semelles de
chaussures. Nous vous présentons une liste de machines indispensables qui
interviennent dans la fabrication de poudrette de caoutchouc à partir de pneus usés. Il
est important de souligner que tous types de caoutchouc usés peuvent être recyclés,
cependant le processus ne sera pas le même. Les câbles d'acier ainsi que le les fibres
de nylon extraits des pneus usés sont également recyclables.

b) Séparation :
La première étape consiste à séparer la bande de roulement de la carcasse
composée de feuille en caoutchouc synthétique (chambre à air), de toile de carcasse,
de la zone inférieure rembourrée, de toile de sommet et nappes de ceinture.
c) Laminage des parties 100% en caoutchouc :

Lors de cette seconde étape, une machine découpe les flancs de la carcasse et de la
bande de roulement en bandelettes. La largeur de découpe est ajustable.
d) Pré-broyage :
Cette machine est utilisée pour broyer grossièrement les bandelettes de caoutchouc
obtenues précédemment avec des dimensions pré définies. Les copeaux de
caoutchouc obtenus sont acheminés vers l’unité de transformation principale.

e) Séparation caoutchouc et câbles d’acier :
Lors de cette étape les parties non broyées précédemment sont pressées par
cette machine afin de séparer le caoutchouc des câbles d’acier qui les
composent.
Une fois cette opération effectuée, le caoutchouc est récupéré puis broyé
grossièrement à son tour et acheminé vers l’unité de transformation principale.
f) L’unité principale : le granulateur
C’est la machine principale pour la

production de poudrette de caoutchouc. Elle
broie selon la granulométrie prédéfinie tous
les gros morceaux obtenus précédemment.
Elle peut également traiter

directement les bandelettes de
caoutchouc, les morceaux, des
semelles de chaussures. Cette unité est composée d’un convoyeur à ruban, d’un
séparateur magnétique, d’un séparateur de fibres de nylon, d’un système de
vannage pour éliminer toutes sortes d’impuretés ainsi qu’un système
permettant de recueillir le produit fini dans les sacs de 10 ou 25 kg.
Séparateur de fibres : cette machine utilise le principe de la centrifugation
pour recueillir les granules de haute qualité et recycler par la même occasion
les fibres de nylon qui composent les pneus.

Séparateur magnétique : une machine spécialement conçue pour retirer les

résidus d’acier du reste des granules. Elle est composée d’aimants en ferrite de
strontium, le matériel magnétique le plus utilisé dans ce domaine.
g) Séparation
Après ces deux étapes de granulation, le produit est séparé en différentes

fractions par une unité de Dosage/Granulation séparation et de classification à
trois étages.

h) Classification et emballage
La classification finale est réalisée par des séparateurs par gravité et en
réception et séparation primaire zigzag. Les produits finis peuvent être mis en bigs-
bags.

VI.4- RESSOURCES UTILISEES
VI.4.1 INSTALLATION DES EAUX :
La consommation d’eau sera uniquement pour les besoins sanitaires et ce à raison de.
La source d’eau étant la SONEDE.
- L’arrosage des pistes de circulation / jardin ;
- L’eau Incendie ;
- Les blocs sanitaires ;
- L’Administration
La consommation annuelle d’eaux est de l’ordre de 1700 litres/jour Soit 561 m3/an.
VI.4.2 INSTALLATION ELECTRIQUE :

Alimentation électrique :
Puissance : ~2800 KW
Tension : 400 V ± 5%
Fréquence : 50 Hz ± 1%
Air comprimé
Pression min. 6 bar
Carburant :
Pétrole /gaz naturel
 Gazoil : pouvoir calorifique 42.700 KJ/Kg.
 Gaz naturel : pouvoir calorifique 36.000 KJ/m3
VI.3.3 RESSOURCES HUMAINES :

L’activité principale de l’usine est Le recyclage des pneus uses, L’usine dispose de
plusieurs services qui s’occupent de la maintenance et l'entretien des équipements, de
magasins et gestion des stocks, du service commercial, de service de sécurité et
hygiène et de l’administration.
VII. JUSTIFICATION DU PROJET


L’activité principale de l’usine est le recyclage des pneus usés et la

commercialisation du granulat en caoutchouc, l’usine fonctionne en 3 poste de
travail de 8 heures, l’effectif sera composé de 34 agents et cadres techniques et
d’organisation, ouvriers permanents ainsi que des ouvriers saisonniers. Cette branche
d’activité est proche des grandes agglomérations urbaines dont la matière première
est abondante.
VII.1 Les facteurs socio-économiques :
Le gouvernorat de Kasserine, est l'un des 24 gouvernorats de la Tunisie. Il est

situé au Centre Ouest du pays. Il abrite en 2012 une population de 600 900 habitants.
C’est dans Cette ville que le promoteur s’est engager pour réaliser son projet qui
disposera de plusieurs services qui s’occupent de la maintenance et l'entretien des
équipements, de magasins et gestion des stocks, du service commercial, de service de
sécurité et hygiène et de l’administration.

La ville abrite deux modestes zones industrielles. La délégation étant classée en

zone de développement régional prioritaire, on accorde aux investisseurs 25 à 30 %
de l'investissement global, via un fonds incluant un plafond de 1,5 à deux millions de
dinars, ainsi que la prise en charge par l’État de la cotisation patronale au régime
légal de la sécurité sociale pendant les dix premières années à partir de la date
d'entrée en activité effective, en plus d'autres avantages.
La nouvelle usine dispose de plusieurs services qui s’occupent de la

maintenance et l'entretien des équipements, de magasins et gestion des stocks, du
service commercial, de service de sécurité et hygiène et de l’administration.
VII.2 Les facteurs techniques :
L’installation de l’unité de recyclage des pneus usés et la commercialisation du

granulat en caoutchouc répondant à la nouvelle technologie déjà utilisée chez les
concurrents et assurant une meilleure qualité puisqu’il s’agit d’une technique
automatisée. Ceci pourra garantir :
 Une meilleure gestion d’entrée sortie,
 Rapidité et efficacité de la transformation.

VIII. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE
D’IMPLANTATION ET DE SON ENVIRONNEMENT

VIII.1 DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL

L'identification des caractéristiques naturelles, humaines et socio-économiques de la
zone d’étude, nous éclaira et nous mettra dans le contexte général et les conditions
initiales de l'environnement dans lequel va se greffer ce nouveau projet.
L'exploitation de ces données va nous permettre d'évaluer les incidences (positives ou
négatives) sur cet environnement de l'introduction d'un élément nouveau qui, dans
son fonctionnement, va inéluctablement agir sur l'état d'équilibre actuel de notre zone
d'étude.
VIII.1.1 Cadre physique

VIII.1.1.1 géologie
Fériana est une ville Située dans la partie sud de la dorsale tunisienne, à 745
mètres d'altitude, c'est l'une des villes les plus élevées de Tunisie. Elle possède
un climat semi-aride à hiver frais et reçoit environ 350 millimètres de pluie par an.
La géographie de la région est marquée par une ossature centrale orientée NE-
SW et EW qui reflète les directions majeures constituant les principales structures
telles que : Djebel Chambi, Bireno, Selloum – Ouadada, Semmama, Douleb, Mrhila,
Elkharrouba – koumine et Djebel El Hamra…etc.
Les unités stratigraphiques affleurantes dans la région de FERIANA sont d’âge

secondaire et tertiaire.
Secondaire : (crétacé supérieur) est subdivisé en deux unités litho

stratigraphiques distinctes la formation ALEG constituée par des couches clastiques
assez carbonatées avec mélange de calcaire marneux et argileux, et la formation
« ABIOD » constituée dans l’ensemble de calcaire blanc crayeux à patine légèrement
rousse.
La macro faune est rare et cette limite à des empreintes d’inocérames et à la

présence d’échinidés.
Tertiaire : les sédiments tertiaires sont transgressifs sur le calcaire crétacé

(Campien, Maestrichtien), et sont formés d’argile sableuse de couleur vert foncé et de
sable de différentes couleurs, blanc, roux et jaune.

Les sables siliceux exploités sont de l’époque Miocène plus précisément d’âge
Tortonien. Dans l’ensemble ils sont blanchâtres et meuble à grains très fins contenant
des intercalations centimétriques à décimétriques d’argiles sableuses vertes
ferrugineuses par endroit.
Les analyses effectuées sur la base d’un levé géologique détaillée des
formations carbonatées de l’ensemble de J. Feriana et sur le résultat des campagnes
de sondages carottés mettent en évidence un niveau calcaire blanc et pur au sein
d’une série à dominance carbonaté datée du crétacé supérieur.
La séquence carbonatée comprend de la base au sommet (coupe schématique

du secteur objet de l’extension)
Des alternances de marne grise et de calcaire marneux avec localement des

intercalations très riches en débris coquillé formant localement de véritables
lumachelles de couleurs grises
Des calcaires plus au moins marneux à stratifications bien marquées avec une
coloration jaunâtre
Des calcaires blancs à inter lits métriques à demi métrique présentant une
stratification à la fois nette et régulière leur repérage sur le terrain est facilite par les
petites excavations dont ils sont souvent l’objet pour la production de pierre à bâtir
Des calcaires crayeux blancs qui a l’inverse des précèdent sont dépourvus de
toute stratifications régulières.
Ils forment un niveau relativement homogène et continu d’épaisseur variable

pouvant atteindre plus de 80m (toutes les carrières ouvertes sont situées à ce niveau)
Calcaires cristallins à grain fin à tendance micritique avec une stratification

irrégulière voire noduleuse jalonnent le toit de la formation précédente et ne sont
visible qu’à proximité des parties sommitales du relief.

Figure 2 : Emplacement du site de projet sur la carte géologique Tunis Echelle 1/500 000

VIII 1.1.2 Topographie
VIII 1.1.3 Hydrologie et hydrogéologie
VIII 1.1.3.1 Hydrologie et Hydrogéologie :
Le site du projet situé à Kasserine (Fériana) qui s’intègre dans le cadre

général des "Hautes Steppes", qui constituent une des régions naturelles de la
Tunisie Centrale. Vers le nord, cette région est limitée par les versants sud de la
"Dorsale", tandis que vers le nord-ouest et l'ouest elle passe progressivement à une
zone de hauts-plateaux (Thala) dont l'altitude est supérieure à 800 m.
A l'Est et au Sud-est, les "Basses Steppes" fortement la transition avec les

"Sahels" côtiers (Sfax-Sousse), alors que vers le sud la 'transition avec .la zone des
"Chotts" se fait par une zone de basses-plaines.
Le paysage général des Hautes Steppes est constitué par un ensemble de

chainons montagneux (ou djebels) qui dominent un système de glacis et de plaines
alluviales façonné durant l'ère Quaternaire. Les djebels sont les plus hauts sommets
de Tunisie Chambi(1544 m.), Bireno (1419 m.), Selloum (1373 m.),Mhrila (1378
m.), Semmama (1314 m.) et présentent une orientation générale atlasique sud-
ouest- nord-est. Ces massifs ont donné naissance ã un ensemble de
glacisdéveloppés essentiellement dans leur piedmont sud et sud-est. Ceux-ci, très
entaillés et disséqués par l'érosion hydrique, se présentent sous forme delanières
s'avançant vers l'aval endirection du sud et du sud-est. Les plaines alluviales les
plus importantes sont faites par des fossés d'effondrement quaternaires (Foussena,
Kasserine, Rohia, Sbiba), perpendiculaires à la direction générale des djebels, dans
lesquels se sont déposées de grandes épaisseurs de matériaux provenant de
l’érosion des massifs. C’est dans ces fossés en particulier dans les zones de
seuilsque s’encaissent deux oueds principaux : EL HATAB et EL HATHOB, qui
se dirigent vert l’Est ou, à leur confluence, ils constituent l'Oued ZEROUD.
Une multitude, d’oueds venant des reliefs viennent « grossir » ces deux
oueds principaux, l’ensemble du réseau hydrographique étant à écoulement
discontinu.

Figure 3 : Carte des nappes phréatiques Figure 4 : Carte des nappes profondes
VIII.1.4 Les cultures et les forêts
Comme décrit précédemment, le lieu de la future unité ne dispose d’aucune

concentration forestière c’est une zone industrielle.
VIII.1.5 La faune et la flore
Les ressources en sol sont plus ou moins variées selon les types
morphologiques existants dans la région. C’est ainsi que dans les terrains
accidentés et les reliefs, les sols ont une qualité agronomique médiocre ou parfois
utile pour l’arboriculture (oliviers).

Figure 5 : Carte des sols
VIII.1.6 Le paysage
Notre zone d'étude est située dans une zone industrielle. Zone Feriana
Certaines espèces fauniques (bovins, ovins, oiseaux,..) ont été présentes au secteur
d'étude. La zone étudiée est considérée comme présentant une zone industrielle,
donc elle ne contient pas de contraintes en ce qui a trait à la végétation et à la faune
VIII 1.7 Données climatiques
Pluviométrie :

La délégation de Feriana a un climat de steppe. Les pluies sont faibles à

Feriana et ceux toute l'année. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le
climat comme étant de type BSk (Semi-aride froid). Sbeïtla affiche 17.2 °C de
température en moyenne sur toute l'année. Il tombe en moyenne 274 mm de pluie
par an.
Vents
À Feriana, les vents actifs dominants soufflent du secteur nord à nord-ouest.

Les vents actifs très forts sont presque aussi fréquents que les vents forts. Les vents
actifs venant des secteurs sud-est à ouest/sud-ouest sont non négligeables. La
fréquence des vents actifs est variable d’une saison à une autre. Ces vents sont plus
fréquents en hiver et au printemps pour Feriana.
Précipitations
Entre le plus sec et le plus humide des mois, l'amplitude des précipitations
est de 24 mm. La température moyenne au court de l'année varie de 19.8 °C.
Figure 6 Diagramme climatique de Feriana
Températures

27.6 °C font du mois de Juillet le plus chaud de l'année. Avec une

température moyenne de 7.8 °C, le mois de Janvier est le plus froid de l'année.
Tableau 1 : climatique de Feriana
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Température 7.8 9.2 11.7 15.1 19.6 23.9 27.6 27.2 23.5 18.6 13.4 9.2
moyenne (°C)
Température 2.8 3.4 5.5 8.2 12.2 16.1 18.8 18.7 16.4 12.5 7.8 4.1
minimale
moyenne (°C)
Température 12.9 15 18 22 27 31.8 36.5 35.7 30.7 24.8 19.1 14.3

maximale (°C)
Température 46.0 48.6 53.1 59.2 67.3 75.0 81.7 81.0 74.3 65.5 56.1 48.6
moyenne (°F)
Température 37.0 38.1 41.9 46.8 54.0 61.0 65.8 65.7 61.5 54.5 46.0 39.4
minimale
moyenne (°F)
Température 55.2 59.0 64.4 71.6 80.6 89.2 97.7 96.3 87.3 76.6 66.4 57.7
maximale (°F)
Figure 7 : Courbe de
température Feriana
Entre le
plus sec et le plus
humide des mois,
l'amplitude des précipitations est de 24 mm. La température moyenne au court de

l'année varie de 19.8 °C.

Qualité de l’air
Selon la carte de découpages bioclimatiques de la Tunisie, la zone d’étude

appartient à l’étage semi-aride inférieur à hiver doux, avec des précipitations
comprises entre 350 et 500 mm.
Dans cette analyse de la climatologie, nous nous sommes intéressés à six

paramètres, à savoir la température, la pluviométrie, l'humidité, l'évaporation, le
vent et l’insolation. Cette analyse est basée sur les publications de l'Institut
National de la Météorologie (l’INM).
VIII.1.2 SUPERFICIE
VIII.1.2.1 Répartition
Le projet à réaliser objet de la présente étude consiste à l’édification d’une

unité de recyclage des pneus usés avec une capacité de production de 2,5 tonne
/heure. Cette unité occupera une surface totale de 4424 m2 qui sera aménagée
comme suit :
- Aire de stockage des pneus usés/ pneus pré-broyer d’une surface de 2212 m2
- Aire pour la Ligne correspondant aux ateliers de production, zone de stockage
et livraison des produits finis et une administration 2212 m2.
La superficie totale est de 4424 m2 objet du contrat de vente en date du 01

Septembre 2020.

IX. ANALYSE DES CONSEQUENCES PREVISIBLES DIRECTS ET INDIRECTES

DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Ce chapitre est consacré à l'identification et l'analyse des impacts potentiels

du projet. Nous distinguerons les impacts du projet de la construction de l’unité
ainsi que ceux relatifs à la phase exploitation sur les différentes composantes de
l’environnement.
IX-1 Impacts de la phase chantier

La phase chantier est une étape transitoire limitée dans le temps et dans
l’espace mais dont les impacts ne doivent pas être négligés. Les nuisances qu’elle
est susceptible d’engendrer ne sont pas toujours provisoires et leurs effets peuvent
ne pas se manifester dans l’immédiat. Ces nuisances affecteront éventuellement,
les deux milieux présentés ci-après.
IX-2 Impacts potentiels sur le milieu naturel
La majeure partie des nuisances pouvant être occasionnée à l’environnement
naturel en phase construction de l’unité industrielle, seront dues à une mauvaise
gestion du chantier. En effet, le stockage de certains matériaux, les hydrocarbures
servant au fonctionnement des engins, … etc., peut constituer une source de
pollution pour les sols, la nappe et les eaux de surface. Entreposés dans des aires
non aménagées, ces produits peuvent contaminer le sol, être entraînés en surface
ou vers le réseau d'eaux pluviales et vers la nappe phréatique par infiltration. De
tels accidents environnementaux sont liés au non-respect des règles de stockage
des matériaux et produits ainsi qu’à la mauvaise gestion du chantier et de ses
équipements.

Parmi les opérations pouvant engendrer la pollution du sol et de la nappe, on

citera :
- La vidange non contrôlée des engins du chantier, hors des zones

imperméabilisées et spécialement aménagées à cette fin ;
- L’approvisionnement des engins en fuel dans des conditions ne permettant
pas d’éviter ou de contenir les fuites et déversements accidentels de ces
hydrocarbures.
IX-3 Impacts potentiels sur le milieu humain

1. Impact visuel et paysager
Tout chantier porte atteinte aux valeurs paysagères de son environnement, surtout
dans le cas particulier où il se trouve dans un lieu très fréquenté (à proximité d’une
agglomération urbaine ou sur un axe routier). Cependant, de nombreuses mesures
peuvent être prises pour limiter ces atteintes aux perceptions humaines. Ces
mesures sont relatives au bon fonctionnement des travaux et leur conformité aux
règles générales établies en la matière.
2. Impact des bruits et des vibrations

Les bruits et vibrations proviennent essentiellement du fonctionnement des engins
de chantier et de la fréquentation du réseau routier par les engins de transport de
matériaux. L’importance de ces nuisances dépend du site d'implantation du
chantier.
Les données techniques relatives à la hauteur des bruits émis par les engins
peuvent se résumer comme suit :
- Le niveau sonore de pointe pour les engins de chantier varie entre 100 et 120
dBA ;

- Deux niveaux sonores équivalents se composent en ajoutant 3 dBA au

niveau de base, et lorsque la différence de niveau dépasse 10 dBA, le niveau
résultant correspond au plus élevé ;
Le niveau sonore admissible à l'intérieur des zones d'habitat et des zones
résidentielles urbaine, est de :
- 60 dBA de 7 h à 20 h ;
- 55 dBA de 6 h à 7 h et de 20 h à 22 h ;
- 50 dBA de 22 h à 6 h.
Dans la pratique, en cours de chantier, les engins ne fonctionnent pas en continu et
simultanément, et les camions n'interviennent que ponctuellement. Une estimation
prudente doit considérer un fonctionnement à haut régime des moteurs pendant
50% d'une journée de travail, ce qui ramène le niveau équivalent pour cette période
à la moitié du niveau de pointe, d'où une réduction considérable des émissions
sonores.
Quant aux vibrations, ils n'auront pratiquement pas d'impact négatif, vu

l'absence de réseaux souterrains au voisinage, et l'éloignement des habitations.
3. Impact des émissions de gaz et de poussière

Les rejets atmosphériques auront pour origine les gaz de combustion des engins de
chantier, et l'envol des poussières de terre dégagées par les manœuvres des engins
et par la dispersion des particules lors du chargement et du déchargement des
remblais et des déblais et autres matériaux de construction.
Ces émissions seront particulièrement importantes pendant la saison sèche, et

pourraient être accentuées par les vents.
4. Impact des eaux usées, des ordures ménagères et des rebuts du chantier

Etant donné la situation de la future unité industrielle, l’installation d’un petit

logement de chantier pour les ouvriers lors de la réalisation du projet n’est pas
exclue.
L’installation de ce logement de chantier implique l’utilisation de cabinets

d’aisance et le rejet d’eaux usées dans le milieu avec tout ce que cela peut
engendrer comme mauvaises odeurs et conditions sanitaires impropres. Elle
implique aussi la production d’ordures ménagères en provenance de l’activité
humaine sur le chantier. En pratique, ces déchets sont évacués régulièrement avec
les ordures ménagères de la commune la plus proche.
Quant aux rebuts du chantier, ils sont susceptibles d’être évacués au fur et à
mesure de leur génération et le risque de leur abandon sur place à la fin des travaux
est écarté puisque la dernière étape du chantier est consacrée au nettoyage des lieux
et leur remise en état avant la mise en exploitation.
Les impacts de ces déchets sont donc sans aucune importance, à moins de ne pas
respecter les règles minimales de gestion du chantier ou de rejet anarchique des
ordures.
5. Impact sur le trafic routier

En cours de chantier, le trafic routier desservant la zone d'étude enregistrera
quelques perturbations notamment lors des travaux de préparation du terrain et de
transport des matériaux.
6. Impact sur la sécurité humaine

Un chantier, mal organisé et où, les mesures de sécurité ne sont pas respectées,
constitue une menace à la sécurité publique et à celle des ouvriers. Le respect des
règles relatives à la limitation de l’accès du public au chantier, à la circulation des
véhicules à l’intérieur comme à l'extérieur de celui-ci et au port de casques, gants
et chaussures de sécurité par les ouvriers, constitue l’élément de base que la
direction du chantier est tenue d’appliquer avec rigueur.
IX-4 Impacts de la phase exploitation
Ce paragraphe est consacré aux impacts potentiels du projet dans sa phase

exploitation sur l’environnement naturel, humain et socio-économique. Ces
impacts sont, bien entendu, liés à la nature des prestations et au mode de
fonctionnement de l’unité industrielle.
IX-4 -1Les émissions atmosphériques

Les émissions atmosphériques seront constituées de poudres de pneus générées par
le cycle de traitement des déchets de pneus, notamment par les étapes de leur
broyage.
IX-4-2 Les nuisances sonores

Les nuisances sonores générées au cours de la production proviennent
principalement de fonctionnement des machineries utilisées. L'intensité est estimée
à 50 dB à l'extérieur de l'usine.
IX-4-3 Les rejets liquides

Les rejets liquides se limitent aux :
 Eaux usées du bloc sanitaire qui seront acheminées vers un bassin étanche
vidangable en attendant le raccordement de la zone industrielle dans le
réseau ONAS (environ 1.5m3) par jour calculé sur la base d'une moyenne de
50 litres par employé par jour);

 Huiles usagées (chariots élévateur) : 50 l/mois,
IX-4-4 Les déchets solides

Les déchets solides qui seront générés pendant la phase d’exploitation, sont de
natures différentes selon leur catégorie. On distingue notamment :
- les déchets solides ménagers,

- les déchets solides recyclables (chute de plastiques, emballages, les chutes
de textile des pneus),
- les déchets solides dangereux.
- déchets d’emballage des MP et PF (plastique PE): 1 kg/j ;
- pièces de rechange usées : 5 kg/mois,

Le tableau ci-après, récapitule les déchets solides générés
Nature des déchets Identification des déchets
Déchets solides Les restes des repas du personnel (Estimés à 0,5 kg/personne/jour) : soit 15
ménagers Kg/j).
 Déchets des plastiques d’emballage : 10 kg/j

 Cartons d’emballage principalement d’approvisionnement de la matière
première : 20 kg/j
Déchets solides  Bouteilles d’eau, canettes et gobelets : négligeables (< 1 kg /j)
recyclables  Chute de plastiques: 5 Kg /j, Chute de textile des pneus
 Palettes en bois : 2 palettes / an
 Pièces de rechange,
Déchets solides  Batteries usagées : 4 batteries /an
dangereux  Filtres à huiles : 15 filtres /an
 Filtres de carburant : 15 filtres / an
 Cartouches d’encre d’impression : 12 cartouches / mois

IX-5 Impacts sur les ressources en eau

De manière générale, il s'agit des infiltrations qui peuvent affecter la qualité
physico-chimique et biologique des eaux de la nappe. Or dans notre cas de figure
et en raison de la nature de ce genre d'établissement et du mode de son
fonctionnement, on n’aura pas de rejets d’eaux usées industrielles.
IX-6 Impacts sur la faune et la flore

Les nuisances potentielles sur l’environnement du projet de réalisation de l’unité
industrielle, sont sans importance majeure, à moins d’une gestion non
environnementale des effluents pouvant être à l’origine de la pollution des eaux,
des sols et de l’air et par voie de conséquence nuire à la faune et à flore.
IX-7 Impact sur le paysage

L’implantation de l’unité industrielle ne présentera aucun impact négatif sur le
paysage. En effet, l’emplacement de cette unité est dans une zone industrielle loin
de toute agglomération urbaine et entourée par des d’unités industrielles en phase
de construction. Par onséquent, la construction de cette unité s’intègre bien avec le
milieu environnant.
IX-8 Impact des pneus sur l'environnement

Le traitement actuel des pneus usagés provoque un certain nombre de problèmes
dont nous citerons principalement:
Problème visuel : de nature encombrant et non compressible les pneus usagés

représentent une pollution visuelle très flagrante et gênante dans les milieux
naturels et notamment dans les dépotoirs sauvages.

Problème d'enfouissement : Bien qu'ils soient inertes les pneus usagés nuisent à
l'activité de l'enfouissement due à leur caractère non biodégradable. De plus, ils
sont très volumineux, incompressible et ressurgissent à la surface au bout de
quelques années.
Problème d'incinération: l'incinération des pneus usagés pose un certain nombre

de problèmes:
- L'incération à l'air libre génère une combustion incomplète qui dégage une
fumée noire, épaisse et nocive constituée essentiellement de gaz carbonique,
d'oxyde de soufre et d'autres substances nuisibles à l'atmosphère ainsi qu'une
une substance huileuse pyrolytique dérivée du pétrole nuisible pour sol et
pouvant même contaminer les nappes phréatiques.
- Bien qu'elle présente un pouvoir calorifique et une source d'énergie
efficiente pour le domaine industriel, "incinération des pneus, hormis le
dégagement de fumées toxiques qui dépassent certaines teneurs maximales
autorisées, provoque le colmatage des conduites de gaz.
Problème de propagation des incendies : Le caoutchouc étant très inflammable,
les risques d'incendie sont très fréquents dans 'es lieux de stockage des
pneumatiques et les dépotoirs sauvages.
IX-9 Impact sur le milieu humain et socio-économique

L’implantation de l’unité de recyclage des pneus usés ne présentera aucun impact
négatif sur l’hygiène, la cadre de vie des citoyens et la salubrité publique.
IX-9-1 Impacts sur la sécurité humaine

La sécurité humaine peut être affectée à l'intérieur de l’usine par les risques
d’accidents qui seront limités si le personnel travaillant dans les règles de sécurité
de base.

IX-9-2 Impact des pneus sur la santé

Les pneus usagés ne sont pas directement des déchets nocifs, mais l'émanation des
fumés toxiques lors de leur incinération représente une menace pour la santé. Les
eaux de pluies qui stagnent dans la forme concave des pneus, favorise la
multiplication des insectes et notamment des moustiques.

X. MESURES DE REDUCTION DES NUISANCES

Après avoir énumérer les différentes sources de nuisances potentielles liées à la

construction et l’exploitation de l’unité, nous nous efforcerons dans le présent
chapitre à définir les mesures d'accompagnement susceptibles d'éliminer ou à
moindre mesure, d'atténuer les impacts relatifs à la phase chantier et à la phase
exploitation.
X.1 Mesures relatives à la phase chantier

Les mesures d’atténuation des nuisances potentielles du chantier sont en majorité
liées à l’organisation des travaux dans le temps et dans l’espace.Lors du choix du
maître de l’ouvrage, la société est tenue d’imposer des critères sélectifs en faveur
des entrepreneurs qui fourniront les prestations les plus respectueuses de
l’environnement.
D’autre part, l’entrepreneur doit engager sa responsabilité en ce qui concerne

l’organisation du chantier notamment en matière de sécurité et d’environnement.
Pour cela, il est appelé à:
 Réalisation de bassin étanche pour la collecte des eaux sanitaire avant le

raccordement avec le réseau de l’ONAS avant d’entamer la phase chantier ;
 Faire usage de rigueur dans la réalisation des travaux, ce qui impose une
coordination rationnelle du chantier;
 Réduire les poussières produites par l’arrosage des pistes et aires non
goudronnées, et assurer l'entretien des chaussées dégradées par les engins de
chantier, les véhicules de transport et d'approvisionnement, pour éviter toute
nuisances aux usagers;

 Garantir la sécurité du personnel et l’hygiène du chantier. Pour la protection

des ouvriers, il est nécessaire de les équiper de casques, gants et chaussures
de sécurité et de veiller à leur utilisation par toutes les personnes travaillant
dans l’emprise du chantier. Quant à la protection du public, le chantier doit
être clôturé et l'accès interdit;
 Présenter, d’après les délais d’exécution contractuels, l’échéancier
d’exécution des travaux dans ses différentes phases et à respecter les durées
d’exécution prévues;
 Vérifier régulièrement le bon fonctionnement de tous les engins du chantier
en vue d’éviter toute consommation excessive de carburants ou émissions
intolérables de gaz et de bruits;
 Eviter le travail de nuit et limiter les heures de travail et
d'approvisionnement aux heures reconnues ;
 Gérer les déchets sanitaires liquides des ouvriers dans le respect de
l’environnement ;
 Gérer les ordures ménagères produites par les ouvriers dans le respect de
l’environnement. Ces déchets doivent être ramassés, entreposés dans des
récipients adaptés que l'on placera en un point correctement aménagé à cet
effet en vue d'éviter la dispersion des déchets (soit par les agents naturels,
soit par des animaux errants) tout en les maintenant à la portée des agents de
la commune la plus proche du site en construction ;
 Organiser son chantier de manière à éloigner le plus possible ses
équipements bruyants et polluants (poussières, gaz) des habitations voisines
et de la route.
 Veiller à un stockage des matériaux du chantier et des hydrocarbures à l’abri

des intempéries (pluies et vents) et des eaux de ruissellement.

 Les matériaux susceptibles d’être emportés par le vent (comme le sable et le

ciment) doivent être couverts ou déposés derrière un abri. D’autres,
susceptibles d’être entraînés avec les eaux de ruissellement, doivent être
stockés sur des aires imperméabilisées (réservoirs de carburant) et loin des
lignes d’écoulement préférentiel de l’eau.
 Les matières qui risquent d’être endommagées par l’eau de pluie sont à
stocker sous des aires couvertes ou à couvrir par des films plastiques. Quant
aux réservoirs à fuel, ils doivent être disposés sur une aire isolée du terrain
naturel, ceinturée d’une rigole permettant la collecte de toute fuite éventuelle
et son drainage vers un regard, à partir duquel, en cas de fuite accidentelle,
l’on pourra réaliser leur pompage.
 Compte tenu des pratiques constatées sur les chantiers, l’entretien périodique
des engins doit se faire dans une station-service qui dispose de l'ensemble
des moyens adaptés à cette tâche : local d'entretien muni d'une fosse,
dispositif de collecte des huiles, drain relié à une fosse de collecte des fuites
conçue pour stopper les sables et les huiles.
 Si pour certains équipements lourds, l'entrepreneur décidait de réaliser ces
opérations sur place, il doit prévoir auparavant les structures adéquates qui
lui permettront d'éviter de contaminer le sol et de stocker les huiles et les
filtres en vue de les mettre à disposition d'un recycleur (SOTULUB).
Pour conclure, il est utile de préciser que cette liste de recommandations n’est pas
limitative et que toutes les initiatives sont à considérer en vue d'éviter le moindre
problème susceptible d'entraver la bonne marche du chantier et de constituer une
source de nuisance pour l'environnement.
X.2 Mesures relatives à la phase exploitation

X.2.1Les déchets solides
X.2.1.1Déchets ménagères

Les déchets ménagères seront collectés quotidiennement dans des sacs poubelles
plastique en PE, stockés dans des endroits isolés et seront livrés par le promoteur à
la décharge contrôlée de la région.
X.2.1.1.2 Déchets d’emballage.

On procédera au tri à la source pour ces types des déchets. Les déchets cartonnés,
les films de plastiques et les chutes de textiles des pneus seront collectés
séparément, stockés dans une aire aménagée et ensuite vendus aux recycleurs
agrées par le Ministère chargé de l’Environnement.
X.2.1.1.3 Pièces de rechange

Les pièces mécaniques et électriques usées générées lors des opérations
d’entretien et de réparation des équipements de production, qui sont estimés à 5 kg/
mois seront collectés et vendus aux ferrailleurs de la région ou vendus aux
recycleurs agrées par le MEDD, à savoir les recycleurs de cuivre, aluminium,
fente, acier, etc.
X.2.2 Déchets dangereux
Les déchets dangereux composés de batteries usagées, filtres à huiles, cartouches
d’impression seront triés, collectés et disposés dans un endroit aménagé puis livrés
aux recycleurs agrées par le MEDD.
N.B. : Les déchets solides seront gérés conformément à la loi n°96-41. Le tableau ci-dessous,
résume les mesures à envisagées par le promoteur pendant la phase exploitation:

Tableau n° 2 : Récapitulatif de gestion des déchets solides en phase exploitation
Nature des déchets Mesures
Déchets solides ménagers Seront collectés dans des sacs en plastiques

polyéthylènes étanches et seront acheminés vers une
(Les restes des repas du personnel, déchets décharge contrôlée la plus proche.
bureautiques)
Déchets solides dangereux  Seront collectées dans un endroit adéquat puis

livrées aux recycleurs des batteries agréées par
 Batteries usagées le MEDD (ASSAD, NOUR ou ECONEBRAS).
 Piles usagées  Seront collectées dans des conteneurs et
 Cartouches d’encre d’impression stockées dans un endroit adéquat puis livrées
aux recycleurs agrées par le MEDD
(SOTUPILE).
 Cartouches d’encre : seront collectées et vendus
aux recycleurs agrées par le MEDD.
Déchets solides recyclables Seront collectés, stockés séparément dans un endroit
adéquat et seront vendus aux recycleurs agrées par le
 Déchet de plastique recyclable non MEDD.
contaminé
 Chutes de textiles des pneus
 Cartons d’emballage Bouteilles d’eau,
canettes et gobelets
Déchets de verres
 Déchets de ferrailles
Pièces de rechange non contaminées par
des substances dangereuses

X.2.3 Les rejets liquides
X.2.3.1 Eaux usées sanitaires

Les eaux usées sanitaires qui sont estimées à 5 m3/j, seront acheminées
directement vers un bassin étanche vidangable périodiquement en attendant le
branchement au réseau de l’assainissement de l’ONAS.
X.2.3.2 Huiles usagées

Les huiles usagées vidangées des moteurs des équipements de recyclage des pneus
qui sont estimées à 50 litres/mois seront collectées dans des fûts métalliques et
stockées dans une zone appropriée, puis seront livrées à la SOTULUB pour leur
régénération. On signale que l’entretien des véhicules sera effectué dans une
station de lavage privée.
X.2.3.3 Emissions atmosphériques

Toute l’unité de traitement des pneus sera équipée d’un dispositif de contrôle des
émissions de poussières permettant d’aspirer et de collecter les émissions de
poussières issues de toutes les opérations du cycle. Ces dispositifs sont composés
de :
Aspirateur (débit = 10 000 m3/h) ;
Un filtre à manches de capacité 10 000 m3/h(Voir détaille technique en

annexes)
La poussière collectée sera réintroduite dans le procès de ce projet.

X.2.4 Impact paysager

Le site d’emplacement de cette unité est dans une zone industrielle loin de toute
agglomération urbaine. De même, l’unité est entourée par des unités industrielles
en phase d’exploitation.
Afin d’intégrer l’unité dans le milieu environnant et de minimiser l’impact

paysager, le promoteur prévoit :
- L’aménagement d’une zone verte et plantation des arbres et arbustes;

- Limitation de la hauteur des ouvrages en génie civil (bâtiments
administratifs, unité de production, etc.) ne dépassant pas les 8 m ;
- Le choix d’architecture similaire aux autres unités industrielles existantes;
Par conséquent, et vu la nature des activités entourant le site d’implantation et les
mesures de réduction de cet impact envisagées susmentionnées, la construction de
cette unité s’intègre bien avec le milieu environnant et ne pose pas impact paysager
négatif.
X.2.5 Systèmes de suivi / surveillance

On envisage une équipe de surveillance et de contrôle par période, de l’état des
installations d’élimination des déchets (zones de stockage des déchets, etc.).
Plusieurs extincteurs d’incendie portables à base de CO2 poudre (système anti-

incendie), seront mis aux locaux et qui seront approuvés par les autorités
concernées (protection civile), et ce, afin d’intervenir aux situations critiques.

Toutes les exigences de la législation en vigueur seront respectées. Par ailleurs, un

plan de formation à la sécurité sera mis en place pour tout le personnel avant même
la mise en route de la production.
X.2.6 Accidents / Risques

Une étude de sécurité et lutte contre l’incendie comportant tous les éléments
réglementaires (issus de secours, balises, sirène, lutte contre l’incendie...) sera
élaborée et soumise à l’approbation de l’Office National de la Protection Civile. Le
personnel affecté à la production portera la tenue réglementaire tant au niveau
sécurité que celui de l’hygiène (gants, coiffes...).
X.2.7 Aspects socio-économiques
Le recrutement de 34 personnes et même plus contribue à résorber le chômage et
contribue à l’évolution économique de la région. Au niveau macro, cette activité
projetée destinée aux unités qui ont une consommation excessive d’énergie tel que
les cimenteries, les briqueterie etc.

XI- Plan de gestion environnementale

Parmi les obligations du nouveau décret du juillet 2005, c’est d’assurer une
gestion adéquate des différents rejets issus de tous les projets que ce soit industriels
ou autres par un plan de gestion autonome dans le but de protéger notre
environnement.
La nature du projet nécessite la mise en œuvre d'un plan de gestion

environnementale (PGE) Celui-ci comportera un certain nombre d'actions dont les
objectifs sont les suivants:
- Un programme de renforcement des capacités, de formation et de

sensibilisation
- Un programme de gestion de la qualité à l'intérieur de la nouvelle unité
industrielle
- Un programme de veille environnementale à l'amont et à l'aval de la nouvelle
unité industrielle
1. Renforcement des capacités
Le projet vise à rassembler, organiser et former les cadres de la future unité
industrielle pour prendre en charge le projet et notamment la mise en œuvre du
PGE :
- Définition des actions de contrôle des performances dans la future unité;

- Définition d'un programme de gestion des risques encourus et notamment ceux
pouvant intervenir dans la phase exploitation ;
- Mise en œuvre un programme de sensibilisation pour la mise en œuvre du PGE
- Mise en œuvre un programme de sensibilisation pour l'amélioration de la

rentabilité du projet.

2. Le programme de la veille environnementale
Les objectifs généraux


Les objectifs généraux recherchés dans l'élaboration du système de gestion
environnementale peuvent être résumés comme suit:
- Veiller à la conformité avec la législation et la réglementation en matière

d'environnement;
- S'assurer de la validité des mesures de la prévention des atteintes à
l'environnement;
- Le respect des exigences environnementales du milieu humain;
- L'intégration des concepts environnementaux dans la gestion courante des
opérations;
- L'aide à la sensibilisation des employés à la gestion de l'environnement et
faciliter leur implication;
- La mesure et l'amélioration de la performance environnementale;
- La connaissance, le contrôle et la réduction des coûts de gestion de
l'environnement.

 Les objectifs particuliers

Les objectifs particuliers du PGE devront contenir les actions suivantes:
- Evaluation initiale des indicateurs

- Contrôle et suivi des indicateurs dans l’unité
- Contrôle et suivi des indicateurs à l'amont de l’unité
- Synthèse sur l'application du PGE
Les moyens à mettre en œuvre


- Pour le bon fonctionnement et une bonne application du plan d'action il faut
penser aux ressources humaines, à l'intégration et à l’harmonisation du système
de gestion environnementale avec les autres systèmes en place :
- La mission d'appui au projet
- L'ensemble de l'équipe de l'unité
- La cellule de veille environnementale
- Les indicateurs de performance du PGE
Les résultats attendus de la mise en œuvre du PGE.


En dehors du suivi environnemental classique matérialisé par les programmes
d'analyses et d'observations, le programme de gestion environnementale doit
s'assurer de la mise en œuvre des mesures d'atténuation identifiées et notamment:
- Au niveau du milieu extérieur: s'assurer de la bonne intégration de l'unité dans

son environnement.
- Appliquer la réglementation et les exigences de protection de l’environnement
- Former en continue ses ouvriers dans le domaine de l’environnement;
- Afficher dans plusieurs endroits de l’unité des conseils pour la préservation de
l’environnement ;
- Mettre dans plusieurs endroits les poubelles pour la collecte des déchets
ménagers jetés par les ouvriers et assurer leurs transports du jour au jour vers la
décharge publique de la région ;

- Aménager et séparer les aires de stockage des matières premières et les

produits finis;
- Organiser l’emplacement des machines afin de faciliter la bonne circulation et
la manutention des produits ;
- L’entretien et le vidange du matériel roulant (camion de transport et voiture)
seront effectués systématiquement dans des stations de service et garage
mécanique autorisés;
- Pour la sécurité des ouvriers, il sera impératif la portée des vêtements
spéciaux ;
- Un ensemble d’extincteurs de 5 et 10 kg (CO2) portatifs seront installés dans
plusieurs endroits de l’unité où on juge l’existence de risque d’incendie.

Les coûts nécessaires pour la mise en œuvre du PGE


Les mesures environnementales à entreprendre dans le cadre du projet et dont
l’enveloppe globale s’élève à environ 26 Mille dinars répartis comme suit:
 Gestions des rejets liquides : 1 000 DT

 Gestion des déchets solides : 2 000 DT
 Conditions de stockage (matières premières et produits finis) : 4 000 DT
 Renforcement des capacités en termes de formation : 4 000 DT
 Manutention des équipements 5 000 DT
 Divers (imprévus,…) : 10 000 DT

Composante Impacts Potentiels sur Mesures d'atténuation

Récapitulatif du plan de gestion
Responsable de la Fréquence
d’intervention Coût en DT
du projet l'environnement composante
Phase chantier
Pollution - arrosage régulier (chaque 2

atmosphérique: heures) des pistes et des stocks
Altération de la flore et des de sables et graviers,
Emissions de L'entrepreneur
problèmes respiratoires aux Tous les deux
poussières et - couvrir par des bâches les 200 DT/mois
employeurs du chantier et aux heures
des fines matériaux de construction lors
piétons de leur transport,
particules
- limitation de la hauteur des
stocks
Emissions
sonores Nuisances sonores, altération
- respecter les horaires de repos
(équipements de la qualité de vie L'entrepreneur Tous les jours 100 DT
- choisir les équipements et les
du chantier, engins
engins)
le stockage des - Pollution des sols et des - éviter le stockage des matériaux L'entrepreneur Tous les jours 250 DT/mois
matériaux de eaux de construction dans une zone
construction et - Contamination de la nappe de ruissellement,
de rebus de d'eau - collecte des rebuts de chantier
chantier régulièrement dans des

containers
- sols imperméables et terrain
légèrement incliné

Sécurité des Risques sur la sécurité des installation des signalisations aux L’entrepreneur Tous les jours 150 DT/mois
riverains passagers et des piétons environs du chantier (palissade
grillagée, panneaux)
Eaux usées Pollution de la nappe Collecte des eaux usées sanitaires Le promoteur et 2000
sanitaires phréatique dans un bassin étanche vidangable l’entrepreneur
périodiquement.
Pollution de l'environnement - Déchets recyclables : Seront

par les déchets solides vendus aux recycleurs agrées.
(nuisances diverses, - déchets ménagers: seront
altération de la santé collectés dans des sacs étanches
publique, altération du cadre en polyéthylène et acheminés
de vie) vers une décharge contrôlée.
- Déchets banals non recyclables:
Seront acheminés vers une
décharge contrôlée.
Déchets solides - Déchets dangereux : Seront L’entrepreneur Tous les jours 250 DT
stockés provisoirement dans un
endroit aménagé et approprié
couvert puis transportés aux
recycleurs agrées (cas des
batteries, société ASSAD ou
ECONEBRAS)

Paysage Modification du paysage du - Le choix de l'architecture du L'architecte avec la Au cours de la 10000

site bâtiment doit être choisi de collaboration du phase études
façon qu'il s'intègre avec le promoteur
paysage existant (cette
instruction sera imposée au
cahier de charge du présent
lotissement)
- aménagement d'un espace vert
Phase d’exploitation
Eaux usées Pollution de la nappe Collecte des eaux usées sanitaires Le responsable en Effectué en phase
sanitaires phréatique dans un bassin étanche vidangable environnement chantier
périodiquement en attendant le
raccordement avec le réseau ONAS
(zone industrielle)
Huiles usagées Contamination de la nappe Stockées dans des fûts métalliques Le responsable Tous les jours
phréatique et le sol étanches et seront livrées à la environnement
200/an
SOTULUB pour régénération.
de l’entrepreneur
Déchets solides Pollution de l'environnement - Déchets recyclables : Seront Le responsable en Tous les jours 300 DT/mois
générés par par les déchets solides vendus aux recycleurs agrées. environnement de la
l'activité (nuisances diverses, - déchets ménagers: seront société
industrielle altération de la santé collectés dans des sacs étanches

publique, altération du cadre en polyéthylène et acheminés

de vie) vers une décharge contrôlée.
- Déchets banals non recyclables:
Seront acheminés vers une
décharge contrôlée.
- Déchets dangereux : Seront
stockés provisoirement dans un
endroit aménagé et approprié
couvert puis transportés aux
recycleurs agrées (cas des
batteries, société ASSAD ou
ECONEBRAS)

Pollution
atmosphérique Coût
- Equiper l’unité de traitement des
: Altération de la flore et des équipements :
déchets de pneus par un système L'entrepreneur
problèmes respiratoires aux toujours 100 000 DT
Emissions de de récupération des fines
employeurs de l’entreprise Entretien : 500
fines particules particules à travers un filtre à
DT/mois
de déchets de manches.
pneus
Nuisances Perturbation du cadre de vie - Insonorisation des équipements. Le responsable en Quotidien Indéterminé
sonores - Choix des équipements environnement
n'émettant pas des bruits
supérieurs à la norme
Paysage modification du paysage - Le choix de l’architecture du L’architecte urbaniste Au cours Coût inclus
du site bâtiment doit être choisi de avec la collaboration du pendant la phase
promoteur de la phase
façon qu’il s’intègre avec le études
étude
paysage existant architecturale
- aménagement d’un espace vert
plantation des arbres et
arbustes,
- hauteur des bâtiments ne
dépassant 8 m

 Programme de suivi
Afin de permettre la bonne exploitation et la durabilité du projet, la société

envisagera de mettre en place un programme de suivi, dont son contenu est
mentionné ci-après :
Le suivi de l’efficacité de la gestion des déchets solides générés lors de

l’exploitation ;
Désignation et formation d’un responsable qualité et environnement (ingénieur

chimiste),
Détention de manuel de formation relative à la protection de l’environnement

(gestion des déchets solides, huiles usagées, pollution atmosphériques, eaux usées
sanitaires, etc.) ;
Détention d’un registre de suivi de la gestion des déchets solides qui sera mis à la
disposition des opérations d’inspections menées par l’ANPE et l’ANGED,
Suivi de l’efficacité de la gestion de la pollution atmosphérique et l’entretien

périodique du système de récupération des particules générées par le traitement des
déchets de pneus
Suivi de l’état des équipements rattachés à différentes mesures de protection de

l’environnement envisagées et leur entretien périodique ;
Le contrôle périodique des engins ;
Communication d’un rapport trimestriel à l’Agence Nationale de Protection de

l’Environnement (ANPE) se rapportant sur l’état environnemental de l’unité.

La gestion des déchets de l’unité doit s'effectuer sans causer un danger quelconque
pour la santé de l'homme, sans utiliser des modes ou des procédés pouvant nuire à
l'environnement et notamment l'eau, l'air, le sol, sans provoquer des incommodités
par le bruit ou les odeurs ou autres ou sans porter atteinte aux paysages naturels et
urbains.
Réduire le volume des déchets;
Maîtriser et limiter autant que possible la production de déchets dangereux ;
Assurer la séparation des déchets recyclables et des déchets ultimes de manière à

favoriser la valorisation des déchets.
Coûts du plan de gestion environnemental


Le coût du PGE a été évalué en coût d’investissement relatif aux mesures
d’atténuation et en coût d’exploitation correspondant aux mesures de suivi. Ces coûts
inclus la charge de la sensibilisation et la formation du personnel aux problèmes
environnementaux liés à leurs activités.
Coûts d’investissement Coût d’exploitation
(mesures d’atténuation) (DT) (mesures de suivi) DT/an
126 000 5300

XII- CONCLUSION

De part sa position géographique, la Société POWER SHREDDING sise à la zone

industrielle SBEITLA gouvernera de KASSERINE est considérée comme lieu
favorable pour le projet de recyclage et valorisation des pneus usagés
Il aura principalement des impacts positifs sur le plan socio-économique, en effet la

mise en place de ce projet va contribuer par la création de 34 emplois ainsi que
l’opportunité d’apport des devises. Les impacts environnementaux négatifs identifiés
et qui ont limités seront pris en considération dans le cadre du PGE proposé.
Ces mesures portent essentiellement sur:
- La mise en place d’un plan de gestion des déchets, â savoir la collecte, le

contrôle périodique et le transport.
- Le respect de la norme tunisienne NT 106 02, relative aux rejets d’effluents
dans le milieu récepteur,
- Le respect de la norme tunisienne NT 106 04 relative à l’air ambiant,
- Fourniture des moyens de protection pour l’environnement humain et naturel.
- L’application des consignes de sécurité contre les incendies et les accidents de
travail.
Le respect de ces mesures devrait permettre de favoriser la protection de
l’environnement et garantir la sauvegarde de ses composants à l’échelle locale et
régionale.

XIII- ANNEXES

Power Shredding Recyclage Des Pneus Uses Finale

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ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT PROJET DE DECHIQUETAGE DES PNEUS USAGES

ETUDE D’IMPACT SUR

RELATIVE A UN PROJET DE DECHIQUETAGE DES

ECA Consulting Page 1

II. IDENTIFICATION ET PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE

III. IDENTIFICATION DU BUREAU D’ETUDES

IV. CADRE REGLEMENTATION ET INSTITUTIONNEL RELEVANT DU PROJET

V. SITE D’IMPLANTATION : PERIMETRE DE L’ETUDE HORIZON TEMPOREL

V.2 PERIMETRE DE L’ETUDE

V.3 HORIZON TEMPOREL

VI. DESCRIPTION DETAILLEE DU PROJET

VI.2 DESCRIPTION DETAILLE DU PROJET

VI.2.1 PLAN MASSE

VI.2.2 PREPARATION DU SITE ET CONSTRUCTION

VI.2.3 OPERATION LIEES AU PROCEDE

VI.2.4 RESSOURCES UTILISEES

VI.2.6 BESOINS EN MATIERES DE TRANSPORTS

VI.3.1 BILAN MATIERE DU PROJET

ECA Consulting Page 2

VI.3.2 CONTROLE, ELIMNATION DES DECHETS ET TRAITEMENT DES EFFLUENTS

VI.4 ACCIDENTS/RISQUES – SYSTEMES DE SUIVI / SURVEANCE

VI.4.1 ACCIDENTS ET RISQUES

VI.4.2 SYSTEMES DE SUIVI/SURVEILLANCE

VII. JUSTIFICATION DU PROJET

VIII. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DU SITE D’IMPLANTATION ET DE SON

VIII.1.1 CADRE PHYSIQUE

VIII.1.2 CADRE BIOLOGIQUE

VIII.1.4 INFRASTRUCTURE EXISTANTES

VIII.2 DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE ET HUMAIN

VIII.3 IDENTIFICATION DES ATTEINTES EXISTANTES A L’ENVIRONNEMENT

IX. ANALYSE DES CONSEQUENCES PREVISIBLES DIRECTS ET INDIRECTES DU

IX.1.1 REJETS HYDRIQUES

IX.1.2 DECHETS SOLIDES

IX.1.3 REJETS ATMOSPHERIQUES

IX.1.4 NUISSANCES SONORES

IX.2 PHASE EXPLOITATIONS

IX.2.1 OPERATIONS LIEES AU FONCTIONNEMENT DES UNITES DE PROCEDES

IX.2.1.1 REJETS HYDRIQUES

IX.2.1.2 DECHETS SOLIDES

IX.2.1.3 REJETS ATMOSPHERIQUES

IX.2.1.4 NUISANCES SONORES

ECA Consulting Page 3

IX.3 EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

IX.4 TABLEAU RECAPITULATIF ET FICHES RESUME DES IMPACTS

X. MESURES ENVISAGEES POUR ELIMINER, REDUIRE OU COMPENSER LES

X.1 DISPOSITIONS GENERALES

X.1.1 LA PHASE DE CONSTRUCTION

X.1.2 LA PHASE D’EXPLOITATION

X.1.2.1 LES REJETS HYDRIQUES

X.1.2.2 LES REJETS ATMOSPHERIQUES

X.1.2.3 LES DECHETS SOLIDES

X.1.2.4 LES NUISANCES SONORES

X.1.2.5 LES RISQUES ET ACCIDENTS

X.2 EVALUATION DES IMPACTS DE GESION ENVIRONNEMENTALE

X.3 MESURES SPECIFIQUES

XI. PLAN DETAILLE DE GESTION ENVIRONNEMENTTALE

XI.2 PLAN DE CONTROLE ET DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL

XI.3 GESION DU RISQUE ET PLAN D’URGENCE