Synthèse Structure 2
Synthèse Structure 2
Synthèse Structure 2
Une fonction structurale détermine des phénomènes spécifiques dans l’élément structural et il faut donc connaître les
règles de conception pour bien concevoir son projet, mais il y a également un
catalogue de formes structurales qui sont applicables pour la construction du
bâtiment.
2
Cours 1 : Concevoir un élément en flexion pour soutenir un praticable
Cas de la fonction « ponter/soutenir un praticable » :
Traction/Compression Flexion
+ Grandes portées Pas de réactions
horizontales aux appuis
Praticable horizontale
à Pour les ponts et Pour les planchers des
passerelles d’un seul tenant bâtiments
Réaction de l’arc sur le sol = oblique
Arc : Chaînette :
Comment concevoir correctement (dépense raisonnable de ressources) une poutre en flexion ?
Qu’est-ce que la flexion ?
- Elle est induite par une charge transversale (ça n’est pas une condition
suffisante)
- L’élément structural présente une déformée courbe
- L’élément structural doit relier les appuis en ligne droite
Il y a un endroit où l’on peut attendre la flexion : le flambement des colonnes
qui est une flexion parasite.
En réalité ce qui compte le plus est la flexion.
Objectifs : résistance et raideur !
Pour concevoir la structure d’un bâtiment, il faut déterminer :
1. Choisir le matériau :
- Suffisamment résistant
- Suffisamment rigide
à Bois, acier, béton armé
2. Choisir la morphologie (conditions d’appui de la poutre ; forme de la section transversale ; forme du profil
longitudinale)
2.1. Conditions d’appui :
- Encastrer certains appuis (graphique moment fléchissant et déformée) / travées successives
3
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- Encastrer les travées successives les unes aux autres : la poutre continue.
2.2. Forme de la section transversale : prendre une section la plus haute possible (catégorie I) ; concentrer la
matière aux fibres extrêmes
à Pour reprendre un même couple extérieur, si e est petit, alors f doit être élevé, ce qui est défavorable…
On remarque que les faces supérieure et inférieure fonctionnent comme 2 « résistances » de sens opposé, séparées
par la hauteur de la poutre, cette dernière représente donc le bras de levier d’un couple interne résistant, s’opposant
au couple exercé depuis l’« extérieur » par la charge extérieure. L’idée est donc qu’on a intérêt à choisir une forme de
section qui présente le plus grand développement vertical possible à forme rectangulaire « debout » à éviter celles
couchées, carrées ou rondes.
4
- 1. Prendre une section la plus haute possible.
Profilé ouvert ou profilé fermé ?
2.3. Profilés ouverts à âme allégée : enlever de la matière là où elle sert peu (poutres alvéolées/cellulaires)
Poutre alvéolée : le principe consiste à évider des trous ponctuels dans une âme qui
reste continue. Une poutre alvéolée reste moins chère qu’un treillis, car il y a moins
d’opération de production. Ces ouvertures peuvent être utilisées pour faire passer
perpendiculairement aux poutres des gaines techniques, dans la hauteur-même des
profilés, et donc d’économiser de la place en hauteur dans ce cas de figure.
Poutre gonflée : l’idée est de fournir à la poutre un « cœur » léger, constitué d’un
« boudin » gonflé afin de protéger leur contenu contre l’écrasement. Ce boudin
empêche le flambement du béton qui y est fixé, qui peut dont travailler à leur
résistance maximale (pas nécessaire de mettre le boudin sous trop forte pression :1%).
2.4. Forme du profil longitudinal : il n’est pas nécessaire de mettre la section tout du long ; profil varié
Diagramme du moment fléchissant :
à La valeur du moment varie le long de la poutre. Il n’est donc pas nécessaire de mettre la même section
tout du long. à profil varié.
6
à Poutre bi-appuyée.
3. Dimensions principales
Soit : la portée L. Or, la charge totale F est proportionnelle à L (sous charge répartie). Puis : le moment
fléchissant maximum Mext est proportionnel à L2.
Au final : la hauteur est proportionnelle à L.
7
Quelques pistes de solutions sont :
- Faire usage de structure
primaires pour diminuer les
portées à franchir.
- Si la technologie du matériau le
permet, donner à la poutre une
contreflèche, prévue pour
s’annuler sous les charges
permanentes, qui ne contribuent
donc plus à la flèche résultante,
de dépendant alors plus que des
charges d’exploitation à on parle
de poutre pré-cambrée.
- Pré-contraindre la poutre, c.à.d.
la pré-comprimer
Structures primaires : longitudinalement. La mise en
-changer le sens de portée flexion ne va faire que
-diviser la portée « détendre » la partie pré-
comprimée. Ça a aussi un impact
positif sur la raideur de la poutre.
-Treillis
Autre solution : la contreflèche (poutre précambrée)
Autre solution : la poutre en béton précontraint
à En béton armé précontraint, on peut aller
jusqu’à 73m de portée.
8
à L’armature inférieure est comme une
chaînette surtendue pour être horizontale,
mais dont la poussée horizontale est reprise
non pas les appuis mais les voussoirs, qui
agissent comme butons.
Cours 2 : Concevoir un élément en compression pour reprendre
une charge longitudinale
Il faut distinguer la colonne du mât qui, malgré qu’il partage avec elle son allure, diffère par :
- Ses conditions d’appui (le mât a son sommet libre, et est par conséquent toujours encastré en pied) ;
- Son chargement qui fait généralement intervenir une charge latérale significative (le vent). Par conséquent,
alors que la colonne est soumise plutôt à compression, le mât l’est plutôt à flexion.
Comment concevoir correctement (dépense raisonnable de ressources) une colonne en compression ?
Point de vue consommation de ressources :
- Colonnes = pas l’élément le plus pesant dans une structure.
- Mais le flambement peut peser lourd dans leur dimensionnement et faire gonfler indûment ce poste.
Point de vue architecture :
- La colonne est plus en encombrement qu’une inspiration ?
- Charge et élément structural doivent être alignés.
9
Qu’est-ce que la compression ?
- Tous les points de la section travaillent de la même manière.
- La forme de la section n’a pas d’influence.
- L’aire de la section joue favorablement à une section plus grande (en
termes d’aire) résistera plus aisément.
- Si on pousse plus à gonflement latéral à traction perpendiculaire.
- Si en plus la colonne est élancée à flambement brusque.
Enjeu : être suffisamment résistant en traction.
Matériau :
- Il faut au moins du bois ou de la pierre.
- Historiquement : apparition tardive (-2700).
- Dans le cas où on ne dispose pas de pierre ou bois en blocs de dimensions suffisantes, on
peut appliquer le principe du gabion qui consiste à décomposer la reprise de la compression
de celle de la traction transversale. Un amas de petits éléments solides reprend la
compression, tandis qu’un « filet » en une matière en traction les enserre et prend en
charge le gonflement latéral.
Dimensions principales, défi : diminuer la longueur de flambement.
1) Appui 1 = encastrement
Appui 2 = encastrement
2) Appui 1 = appui simple
Appui 2 = encastrement
3) Appui 1 = appui simple
Appui 2 = appui simple
Comment ?
- Voie directe : via les conditions d’appui aux extrémités de la colonne.
- Voie indirecte : via des appuis supplémentaires à la colonne le long de sa hauteur.
Voie directe : encastrer l(es) extrémité(s) de la colonne.
Typique du béton armé.
10
Comment diminuer la longueur de flambement (voie indirecte) ?
- Colonnes croisées
- Les colonnes arborescentes :
Avantage : dégagement du sol.
Inconvénients et limites : encombrement pour les colonnes hautes ; cher (pour charges restreintes)
Prix à payer : traction-compression en haut des branches.
Maximum 45° sur la verticale. Symbolique de l’arbre.
- Analogie : connexion aux fondations : plutôt pour les ponts et passerelles que les bâtiments (lourds à
inconvénients décuplés) + contreventement (freinage et démarrage).
à Encombrant !
- Liaisons entre les colonnes voisines.
11
- Colonnes refixées à d’autres éléments.
- Colonnes haubanées.
à délicat à dimensionner à apparition tardive.
Avantage : légèreté matérielle ET visuelle.
Inconvénients : coûteux, encombrant, fragile.
Travailler la morphologie pour diminuer la sensibilité au flambement
= écarter la matière du centre de la section pour augmenter la rigidité.
= écarter la matière du centre de la section, dans toutes les directions, pour augmenter la
rigidité.
Comparaison entre profil ouvert et fermé :
Tubes (profilés fermés) :
- Meilleure résistance à la torsion et au voilement.
- Toute la matière est écartée du centre, ce qui est plus efficace et donc plus léger.
- Présentent moins d’arêtes, ce qui les rend plus sûrs en cas de choc.
- Plus faciles à ornementer que les profilés ouverts (- utilisés dans la construction civile, + souvent dans
l’industrie).
- Moins de surface à peindre.
- Permettent de cacher des conduites techniques (mais du coup elles sont peu accessibles), voire escaliers.
- Moins salissant à moins d’entretien.
12
Profilés ouverts :
- Production plus simple à coûtent donc moins cher.
- Connexions plus faciles à réaliser.
- Toutes surfaces sont accessibles, pour fixations, peinture, vérification de l’état du matériau à pas besoin
d’inox.
- Bonne disponibilité commerciale.
- Pas de risque d’accumulation d’eau.
- Ne permet pas de cacher de conduite technique mais il n’y a pas d’espace perdu pour l’usager.
Travailler la morphologie pour alléger
= enlever la matière là où elle n’est pas nécessaire
Treillis :
Avantages :
- Léger.
- Transparence intéressante.
- Plus de facilité pour les connexions avec d’autres éléments structuraux.
- Pour une utilisation dans l’espace public, la surface se prête moins au graffitis.
Inconvénients :
- Encombrant, mais le vide est exploitable.
- Au niveau de l’assemblage, le travail n’est rentable qu’à partir d’une certaine échelle.
Variation du profil de la colonne :
à Phénomène lorsque le moment parasite engendré par le flambement n’est pas réparti de manière homogène le
long de la colonne. Classiquement, la variation de section consiste en une variation des dimensions extérieures
(galbe).
La forme du galbe dépend des conditions d’appui.
Si la colonne est bi-articulée, le galbe est maximum à mi-hauteur, on parle de fuseau.
Si la colonne est articulée-encastrée, on obtient une forme en dôme effilé, à l’image du trajet des contraintes dans un
bloc de matière soumis aux mêmes conditions.
Colonne bi-encastrée : forme élargie aux 2 extrémités, en diabolo.
13
L’affinage visuel
Les colonnes efficaces présentent en général des proportions assez trapues. Une manière de les « réaffiner »
visuellement est d’accoler à leur base ou leur sommet (ou les 2) un plan horizontal réfléchissant, qui va faire office de
miroir et doubler la hauteur perçue.
Une autre voie consiste à combiner la tête de colonne avec une prise de lumière naturelle.
Cours 3 : Concevoir une couverture d’espace
La fonction structurale « couvrir un espace » : - Pas d’imposition de planéité horizontale.
- Au contraire : problématique de
l’écoulement des eaux.
- La charge verticale peut s’inverser (vent).
Premier constat : il existe une grande diversité de formes (et de fonctionnements) possibles.
Comment s’y retrouver pour concevoir une couverture d’espace ?
1) Classification des morphologies de couvertures d’espace.
Idée de base : plus de courbures à moins de flexions et davantage de traction-compression (si c’est bien conçu).
14
b) Travailler les appuis :
Pour apporter des encastrement/de la rigidité.
c) Alléger la section
à Nervurer.
à Plisser.
à Onduler.
15
1 courbure : voûtes et cônes, en compression / nappes, en traction.
Voûtes :
à Problématique 2 : stabilisation.
Nappes :
2 courbures divergentes : « hypars » / « ph » en traction + compression
Hypars :
a) Morphologie de base, évidées :
0 courbure, évidée :
18
Voûtes :
1 courbure, évidée :
2 courbures concourantes, évidées :
2 courbures divergentes, évidées :
b) Funiculaires :
Arcs, en compression :
19
à Arcs, arrangement radical.
à Arcs, stabilisation.
Chaînettes, en traction :
c) Géométrie diagonale (haubans/butons) :
Butons, en compression :
= colonnes arborescentes.
20
Haubans, en traction :
d) Poutres et portiques
Poutres en flexion :
21
à Quelle est la morphologie de la structure primaire ? Quelle est la morphologie de la structure secondaire ? Que
pensez-vous de leur rapport avec l’architecture ?
22
Mais si la portée est trop grande et mène à une structure trop lourde ? Ou si je veux qu’il y ait des ouvertures dans mon
toit, pour de la prise de lumière naturelle ?
Cours 4 : Contreventer une structure
Hypothèse sur le matériau :
- Résistance en traction à ce n’est pas le cas pour la maçonnerie, qu’il fat armer.
- Apport du béton armé.
Sur combien de ses faces une maille d’ossature quadrangulaire a-t-elle besoin d’être contreventée pour devenir
stable ?
1) Contreventer une maille d’ossature
- Face inférieure fixée au sol à contreventée.
- Face supérieure = dalle à s’il s’agit d’une dalle de béton armé, elle est rigide dans son plan et donc
contreventée.
- 1 voile vertical : pas suffisant (n’apporte pas de stabilité générale).
- 2 voiles verticaux parallèles : pas suffisant.
- 2 voiles verticaux perpendiculaires entre eux : un bon début.
(rem. : les 2 plans de doivent pas forcément être perpendiculaires l’un à l’autre, ça marche aussi avec un
autre angle, mais évidemment de moins en moins bien à mesure que les éléments sont plus alignés l’un sur
l’autre).
- 3 voiles verticaux : ok.
24
à si ces forces sont appliquées à la dalle de toit à l’extrémité éloignée de
l’un de ces murs, on observe que des déplacements torsionnels
surviennent, et du coup la structure dépendra pour sa stabilité de la
rigidité torsionnelle du « L » formé par les 2 murs.
à 3 voiles verticaux.
à Condition de base pour la stabilité : mettre en place 3 murs de
refend à chaque étage d’une structure.
Pour être stable face au charges latérales, une maille quadrangulaire a besoin d’avoir 5 faces contreventées sur 6.
En pratique :
- Plancher contreventant.
- 3 plans verticaux de contreventement à chaque étage d’une structure. Ces 3 plans ne peuvent être ni
parallèle, ni concourants. (Image 1)
- De même, les lignes de résistance, c.-à-d. les sommets des plans contenant les murs de refend, ne doivent pas
se joindre en un point. Si c’était le cas, alors n’importe quelle charge appliquée ailleurs qu’à l’intersection
engendrerait la rotation de la dalle de toiture, puisqu’aucun de ces murs ne pourrait fournir un moment
résistant autour du point d’intersection. (Image 2)
(Poutre isostatique : pour être stable, elle a également besoin de 2 réactions perpendiculaires d’un côté, et une
verticale de l’autre, soit 3 non parallèles ni concourantes).
Quelles sont les différentes morphologies permettant de contreventer une face de maille ?
2) Morphologies de contreventement
Plusieurs possibilités :
- Diaphragmes
- Croix de Saint-André
- Diagonales
- Nœuds encastrés
- Colonnes inclinées
25
2.1) Diaphragmes Conceptuellement, en cas de sollicitation
latérale transmise dans son plan à une paroi
rigide, dans cette dernière vont s’activer les 2
diagonales : une en compression et une en
traction, qui vont ramener cette charge vers les
fondations et donc contribuer au
contreventement.
Conditions :
- L’élément doit être suffisamment rigide dans son plan.
- L’élément doit être fixé (aussi en traction) aux 4 coins.
Eléments pouvant faire diaphragme :
- Dalles et toit plats. Mais par ex, un simple plancher posé sur poutres n’aura pas la rigidité suffisante : pour
cela, il faut lui adjoindre des plaques, clouées sur les poutres.
- Dalle unidirectionnelle (plancher mixte, hourdi) ne présente généralement pas une rigidité suffisante.
- Murs, en ce y compris les parois en bois (si elles sont ancrées) à on peut remarquer qu’un seul élément
remplit jusqu’à 3 fonctions ; supporter, contreventer et cloisonner.
- Cages d’ascenseur, cages d’escalier fermées, gaines techniques (moins efficace).
- Parois vitrées (potentiellement).
- Si ces éléments existants ne peuvent être exploités pour le contreventement ou ne sont pas suffisant, on peut
aussi « étirer » des colonnes dans le plan dans lequel on désire du contreventement.
Proportions optimales :
à On pourrait considérer que, dans l’idéal, les diagonales seraient
inclinées entre 45 et 60° par rapport à la verticale à cela donne un
rapport allant approximativement de 1:1 à 1:2.
à Cela a son importance notamment dans le percement de murs
contreventants.
26
Problèmes possibles :
- Obstrue le passage
- Obstrue la vue.
28
Proportions optimales :
à Pour choisir l’inclinaison de la diagonale, il y a donc conflit entre 2 logiques
contraires, et le plus raisonnable semble de chercher un compromis en se rapprochant
de 45°.
à Intégration architecturale : dispositions
alternatives en K – en losange.
29
Ces configurations alternatives peuvent servir à
maintenir une inclinaison favorable dans une
maille dont la diagonale ne présenterait pas un
angle optimal.
Salle de concert BIMhuis à Amsterdam
à Intégration architecturale : dispositions
alternatives.
Aussi pour assurer des proportions correctes.
2.4) Nœuds encastrés
à Une solution qui est parfois préférée
consiste à encastrer un ou plusieurs des nœuds
de la maille, c.-à-d. recourir à une ossature qui
est déjà (semi-)rigide par elle-même, sans barre
additionnelle. Avantage obtenu en flexion, ce
qui est moins économe en matériau.
30
Intégration architecturale :
Le fait qu’un nœud soit encastré se marque par :
- Soit l’ajout d’une pièce supplémentaire pour réaliser cet encastrement.
- Soit un épaississement local dans le plan de contreventement, pour aider la structure à reprendre les
importants moments fléchissants qui s’y concentrent.
(Dépend du matériau)
31
à le teste schématique montre que les effort
les plus importants se situent aux nœuds, d’où
l’affinage du milieu des colonnes. Par contre,
les linteaux restent à des charges mobiles, de
sorte que leur diagramme de moment peut
varier. Dès lors, une section constante leur est
donc maintenue.
2.5) Colonnes inclinées
à L’inclinaison des montants confère à
l’ensemble un certain dynamisme qui se marie
bien avec le programme.
33
à L’inclinaison des colonnes est inversement
proportionnelle à la charge que chacune
reprend. Par contre, la direction d’inclinaison
est aléatoire, afin de garantir une résistance
latérale le plus homogène.
à Les colonnes inclinées peuvent également
être combinées par paires en colonnes croisées
(formant un X) ou en V.
à Ici, les V inversé servent à répartir la charge sur les murs de
soutènement du métro dessous, mais ils apportent aussi du
contreventement dans leur plan.
34
à On remarque que les tirants ont été enfermés
dans un capotage métallique, pour les protéger
du vandalisme.
à Dispositif qui empêche les usagers de
circuler à proximité du pied de la colonne
inclinée.
à En rez, les poteaux arrivant des étages
sont réunis en pyramides inversée. Le pied
est entouré d’un simple creux peu profond,
qui écarte la circulation de la zone de
gabarit insuffisant.
à Une zone de non-circulation est délimitée
par un tube métallique, qui peut aussi servir
d’assise.
2.6) Comparaison des morphologies
35
Diaphragme à la plus efficace car grande quantité de matière.
à Supériorité de la diagonale et du V, et petit avantage des colonnes inclinées sur l’ossature rigide standard.
à Plus la charge et la hauteur de la maille est importante, plus il faut se diriger vers les morphologies les plus
efficaces.
Comment contreventer une ossature entière ?
On peut distinguer :
- La disposition d’éléments de contreventement dans le plan.
- La disposition d’éléments de contreventement sur la hauteur du bâtiment.
- La disposition d’éléments de contreventement sur la longueur du bâtiment.
Disposition dans le plan :
Dans tout étage d’un bâtiment, on a besoin de 3 plans verticaux de contreventement qui ne soient ni parallèles ni
concourants. Noyaux potentiels : ascenseur, escaliers, gaines techniques, sanitaires, …
36
à Torre Agbar à Barcelone
à Le noyau est décentré pour permettre une plus grande flexibilité d’usage
de l’étage, dépourvu de colonnes. La façade porteuse en béton armé procure
le refend nécessaire à gauche pour compenser ce décentrement du noyau.
Pour autant, le dégagement de l’espace n’a pas été apprécié par les
locataires.
Dans le cas où l’on exploite plusieurs noyaux, il faut prendre garde au fait que cela risque d’empêcher la libre
dilatation de la dalle suite aux changements de température, et donc d’y engendrer des fissures.
Solution : prévoir sur un des 2 noyaux un joint périphérique qui permet à la fois la libre dilatation et au noyau de jouer
son rôle de contreventement dans la direction perpendiculaire à la dilatation, comme le mur de refend dans le cas
précédent.
Disposition sur la hauteur du bâtiment :
37
A condition que les sommets de chaque baie soient interconnectées, il n’est pas nécessaire de contreventer chacune
d’entre elles. En pratique, on peut ne contreventer qu’approximativement une maille sur 5. Cette façon de faire est
préférable à celle de contreventer tous les panneaux non seulement parce que c’est moins cher, mais aussi parce que
cela produit une structure plus flexible qui est capable de s’accommoder de variations de températures sans les
contraintes additionnelles qui auraient lieu dans une structure plus rigide.
Combinaison entre les différents plans de contreventement :
Il faut qu’on puisse trouver une continuité des éléments de contreventement du pied d’une façade jusqu’au pied de
celle opposée, en passant par des plans horizontaux (planchers ou toit).
38