Rapport Majda PDF

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Remerciement

Après avoir accomplie ce stage au sein du bureau de contrôle


technique PREVEC MAROC, je ne peux me passer sans accorder un
sincère mot de remerciement à toute personne et organisme ayant
contribuer à ce que je profite bien de cette précieuse opportunité.
Je commence par exprimer ma gratitude à Mr. Khouader Youssef
pour l’encadrement enrichissant qu’il m’a offert, ainsi que pour ses
conseils concis, ses explications des notions théoriques et pratiques qui
m’ont été d’une grande utilité, et qui auront sans doute un impact
remarquable sur mon cursus et surtout pour la chance qu’il m’a accordée
en acceptant de m’accueillir au sein de son entreprise.
Je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe de PREVEC
MAROC, à savoir Mr. Nakkira Abdelilah, le responsable technique de
Prevec Maroc, qui, durant toute la période du stage, n’a jamais hésité de
m’accorder son temps, son savoir-faire dans le domaine du génie civil et
sa patience pour laquelle je suis reconnaissante et pour toutes les
informations qu’il m’a données pendant nos visites de chantiers.
Je remercie également Mr. Farhani Abdelakbir pour ses
informations pratiques et techniques lors des réceptions et qui ont bien
enrichi mon bagage à propos du domaine de construction.
De même, ce stage ne pouvait se dérouler dans ces conditions
conviviales et confortables sans la présence de Mr. El Rhozal Anass et
Mlle. Hilmy Majda.

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1 TABLE DES MATIÈRES
1 Introduction :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..- 4 -
2 Cadre du Stage………………………………………………………………………………………………………………………………………….- 5 -
2.1 Présentation de l’organisme d’accueil :……………………………………………………………………………………………..- 5 -
2.2 La mission de contrôle technique de la construction :………………………………………………………………..……..- 6 -
2.2.1 Définition du métier de contrôleur technique…………………………………………………………………..……….- 6 -
2.2.2 Définition de la mission d’organisme de contrôle….……..……………………………………………………………- 6 -
3 Découverte du chantier..…………………………………………………………………………………………………..………………………- 7 -
3.1 Les entités intervenantes dans un projet de construction..………………………………………………………………..- 7 -
3.2 Hiérarchie de travail dans un projet de construction :………………………………………………………………………- 9 -
3.3 Les étapes de construction..……………………………………………………………………………………………………………..- 12 -
3.4 Les éléments constitutifs du bâtiment..…………………………………………………………………………………………….- 13 -
3.5 Autres constituants et notions de construction.………………………………………………………………………..……..- 21 -
3.6 Quelques techniques de construction……………………………………………………………………………………………….- 26 -
3.7 Présentation des projets suivis………………………………………………………………………………………………………….- 30 -
4 Les tâches effectuées au sein de l’organisme……………………………………………………………………………………………- 32 -
4.1 Lecture des plans d’architectures et des plans Bétons armés……………………………………………………………- 33 -
4.2 Découverte de nouveaux notions théoriques et pratiques du domaine du Génie Civil………………………- 33 -

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1 INTRODUCTION :

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2 CADRE DU STAGE
2.1 PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL :
PREVEC MAROC (Prévention – Vérification –Contrôle) est
un bureau de contrôle de BTP ayant l’objectif de satisfaire au
mieux les attentes de ses clients du secteur public ou privé. Ces
services principaux sont :
 Expertise et analyse structurelle
 Contrôle technique de construction neuve
 Assistance et conseil

Figure 1 : Organigramme de l'entreprise

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2.2 LA MISSION DE CONTRÔLE TECHNIQUE DE LA
CONSTRUCTION :

2.2.1 Définition du métier de contrôleur technique :


Le contrôleur technique intervient dans un cadre réglementaire. Les missions doivent donc
intégrer cet aspect. Le contrôleur technique est l’Organisme habilité pour donner un avis au
maître de l’ouvrage sur les problèmes d’ordre technique, portant notamment sur la solidité de
l’ouvrage.

À ce titre, il intervient au niveau de la conception et à différentes phases de la


construction.

2.2.2 Définition de la mission d’organisme de contrôle :

L’organisme est chargé du contrôle technique de la construction de bâtiment de toute


nature, pour s’assurer de la stabilité et de la durabilité des ouvrages, fondations, viabilité ayant
un impact sur la stabilité de l’ouvrage, d’ossature, de clos et couvert, en vue de réduire les risques
de désordre, en la matière et de contribuer à la prévention des différents aléas techniques
susceptibles d’être rencontrés dans la réalisation. Cette mission concerne l’examen critique de
l’ensemble des dispositions techniques des projets et notamment le contrôle de la conception
du gros œuvre et des éléments qui lui sont rattachés pour s’assurer de leur conformité aux règles
et normes de construction.
Ce contrôle est complété par le contrôle de l’exécution des travaux en vue de veiller au
respect des plans visés et procédés de mise en œuvre. Il veille au respect de la réglementation
technique applicable. A ce titre, le contrôle technique visé ci-dessus, s’effectue en liaison avec
les constructeurs. L’organisme, dans le cadre de ses objectifs ne se substitue en rien au maître
de l’ouvrage, maître d’œuvre et entrepreneur dans l’exercice de leurs obligations respectives.

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3 DECOUVERTE DU CHANTIER
3.1 LES ENTITES INTERVENANTES DANS UN PROJET DE
CONSTRUCTION

1-Le maître d’ouvrage :


Le maître d’ouvrage désigne la personne qui est commanditaire des travaux, celle qui est à
l’origine du projet de construction, à savoir le client. Il peut s’agir d’un particulier qui souhaite
faire construire une maison individuelle, ou une société qui ferait, par exemple, construire des
logements ou des locaux pour son propre compte.
2-Le maître d’œuvre :
L’architecte est le premier représentant de la fonction de maîtrise d’œuvre. C’est une profession
réglementée avec un Ordre comme les médecins. L’architecte a le monopole pour
l’établissement du projet et des plans en vue de l’obtention du permis de construire, pour les
marchés publics et les marchés privés.

3-Bureau d’étude technique :


Un bureau d’études est composé d’ingénieurs, de techniciens et de dessinateurs. Il
réalise des études techniques complexes nécessaires à l’élaboration de chaque projet de
construction pour le compte du maître d’ouvrage. À ce titre, ils viennent en appui de la
maîtrise d’œuvre à laquelle ils délivrent des notes de calculs et de dimensionnements sur
la base d’hypothèses que celle-ci a envisagées.

4-L’entreprise de construction :
C’est l’entreprise retenue pour l’exécution des travaux de construction. En effet, elle peut réaliser
tous les travaux d’un chantier ou seulement une partie.
Les activités d’une entreprise de construction englobent des métiers anciens et des métiers du
second œuvre, apparus suite aux nouveaux besoins et complexités des constructions.

 Les métiers anciens tels que les charpentiers, les menuisiers, les tailleurs de pierres, les
terrassiers, les maçons…
 Les métiers du second œuvre tels que les peintres, les vitriers, les plombiers, les électriciens, les
fumistes…

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5-L’organisme de contrôle :
L’organisme de contrôle a pour mission la vérification des plans établis par le bureau d’étude et
le suivi des travaux lors de la construction. A chaque étape de la construction, il effectue un
contrôle des travaux pour s’assurer qu’ils sont conformes aux plans préétablis.

6-Laboratoire d’essai :
Le laboratoire d’essai a un rôle très important dans le projet de construction. Il accompagne les
différents intervenants pour la réalisation et la réussite du projet de construction à partir des
études préalables de conception jusqu'à la réception et pendant l’exploitation. Son activité de
base s’articule autour de l’essai, de l’étude, de l’expertise, du contrôle, et de l’assistance
technique.

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3.2 HIÉRARCHIE DE TRAVAIL DANS UN PROJET DE
CONSTRUCTION

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 Le chef de projet
Le chef de projet s’occupe de la supervision et de la réalisation d’études ou de développements
dédiés à un projet, Il travaille pour l’entreprise ou à la demande d’un client en respectant un
budget précis. Pour ce faire, il doit surtout et avant tout diriger l’équipe qu’il a en charge pour
réaliser le projet sous sa responsabilité. Son rôle fait appel à des compétences techniques et
théoriques, mais aussi à l’expérience et à de bonnes capacités relationnelles.

 L’ingénieur de travaux
L’ingénieur de travaux exerce son métier sur des chantiers de constructions neuves ou en
réhabilitation. L’activité entraîne quotidiennement de nombreux déplacements entre les
différents chantiers et les partenaires contribuant à la réalisation des travaux. Parmi les missions
d’un ingénieur de travaux :
 Prévoit et organise, à partir d’un dossier technique, les différents outils et moyens permettant
l’exécution des travaux dans les meilleures conditions de délais et de coûts.
 Assure la responsabilité technique, administrative et budgétaire d’un ou plusieurs chantiers
jusqu’à la garantie du parfait achèvement des travaux.
 Est amené à jouer un rôle commercial de plus en plus important (prospection, négociation, etc.).
 Etablit les relations avec les différents partenaires externes (clients, fournisseurs, services
administratifs, sous-traitants, etc.) ou internes à l’entreprise (bureau d’études, services
gestionnaires, chef de chantier, etc.).

 Le conducteur de travaux
Le conducteur de travaux travaille sous la responsabilité de l’ingénieur de travaux. Il est en charge
de l’organisation, du suivi et du bilan d’un chantier. Ses tâches très variées comprennent :
 La sélection des matériaux, des outillages.
 L’identification des besoins de main d’œuvre et le recrutement du personnel.
 Le suivi de l’avancement des travaux (factures, délais, problèmes techniques).

 Le chef de chantier
Le chef de chantier travaille sous la responsabilité du conducteur de travaux. Parmi ses missions
:
 Il anime les chefs d’équipes.
 Il planifie, coordonne et contrôle les travaux en vérifiant la qualité et l’avancement du chantier.

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 Le chef d’équipe
Le chef d’équipe travaille sous la responsabilité du chef de chantier. Parmi ses missions :
 Il encadre et dirige une équipe d’ouvriers.
 Il prépare le chantier en fonction des contraintes et des obstacles du terrain, puis répartit le
travail.

 L’ouvrier
L’ouvrier travaille sous la responsabilité du chef d’équipe. Il suit les consignes de ses supérieurs
et exécute les travaux qui lui sont consignés.

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3.3 LES ÉTAPES DE CONSTRUCTION

Phase de conception :
 La rencontre avec l’architecte :
Au premier contact, le maître d’ouvrage exprime à l’architecte ses différents besoins et les détails
de son projet. Ce dernier s’enquiert du budget du maître d’ouvrage et apporte éventuellement
son assistance pour le montage financier. Après avoir collecté ces différentes informations, le
maître d’ouvrage fournit à l’architecte un plan de bornage et signe avec lui un « contrat
d’architecte ». L’architecte procède ensuite à la conception du bâtiment selon les règles de l’art
et les attentes du maître d’ouvrage, en se basant sur le cahier de charge de l’agence urbaine.

 Le laboratoire d’essai :
Après la conception, le maître d’ouvrage contacte un laboratoire d’essai agréé afin de réaliser
une étude géotechnique qui donnera une idée sur la nature du sol et ses différentes
caractéristiques. Cette étude est très utile, car plus le sol est résistant, la section des semelles de
fondation diminue.

 Le bureau d’études techniques :


Muni du plan d’architecture et du rapport géotechnique, le maître d’ouvrage se dirige vers un
bureau d’études qui s’occupera de l’étude technique du projet et la réalisation du plan béton
armé et /ou charpente métallique.

 Le bureau de contrôle technique :


Par la suite, un dossier comportant le plan d’architecture le rapport géotechnique et le plan béton
armé doit être communiqué au bureau de contrôle technique qui procédera à plusieurs types de
vérifications et retournera ses remarques et ses éventuelles propositions au bureau d’études afin
d’apporter les modifications nécessaires.

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3.4 LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU BÂTIMENT

Les éléments porteurs :


Ce sont les éléments qui participent à la descente au sol des charges mécaniques

Il s’agit dans un premier temps d’identifier les éléments porteurs qui constituent la structure
porteuse, on distingue deux types d’éléments porteurs :

• Les porteurs horizontaux comme les planchers, poutres, ferme de charpente qui vont recevoir
les charges appliquées sur les surfaces et les transmettre aux porteurs horizontaux ;

• Les porteurs verticaux comme les poteaux, murs, voiles qui vont recevoir les charges
transmises par les porteurs horizontaux et les transmettre vers le sol.

Les semelles :
Après le coulage du béton de propreté, le ferrailleur procède au façonnage des armatures en
aciers des semelles de fondations.
Une semelle de fondation est un ouvrage d'infrastructure, généralement en béton armé, qui
reprend les charges d'un organe de structure d'une construction et qui transmet et répartit ces
charges sur le sol. On distingue plusieurs types de fondations tels que :

-Semelle isolée ou ponctuelle : Semelle de fondation placée sous un seul poteau,


transmettant une charge ponctuelle.

Figure 2 : Semelle isolée

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-Semelle jumelée : Semelle placée sous deux poteaux et utilisée pour les semelles
partagées entre deux bâtiments.

JOINT DE
DILATATION

Figure 3 : Semelle jumelée

-Semelle filante : Socle continu de fondation peu profonde en béton armé qui compose
l’assise d’un mur ou d’un voile.

Figure 4 : Semelle filante

- 14 -
-Semelle excentrées : Les semelles excentrées par rapport à la charge qui leur est
transmise proviennent de la nécessité de ne pas construire à l’extérieur du périmètre de la
propriété. Pour permettre à la semelle d’être efficace sur toute sa surface, on met en place une
poutre de redressement (ou longrine).

Figure 5 : Semelle excentrées

Radier :
Lorsque les semelles deviennent trop importantes et que l'on ne veut pas aller fonder en
profondeur, il est intéressant de construire un radier général.

Figure 6 : Radier

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Poteaux et voiles :
Une fois le béton du dallage durci, on commence à mettre en place des armatures des poteaux
et des voiles, qui seront ensuite coffrés et coulés.

Poteau :
C’est un élément vertical de structure d’un ouvrage sur lequel se concentrent de façon
ponctuelle les charges (surtout de compression) de la superstructure et par lequel ces charges se
répartissent vers les infrastructures de l’ouvrage. La résistance du poteau est limitée par le risque
de flambement.

Figure 8 : Poteau de fondation Figure 7 : Poteau 2ème étage

- 16 -
Voile :
C’est un élément vertical en béton armé à deux dimensions. Dans leur plan, ils représentent
généralement une grande résistance et une grande rigidité vis-à-vis des forces horizontales.

Figure 9 : Voile d'ascenseur


Voile d’ascenseur

Figure 11 : Voile sous-sol Figure 10 : Voile sous-sol

- 17 -
Plancher :
Le plancher est une aire plane horizontale séparant deux niveaux d’une construction et est
capable de supporter des charges (plancher sur vide sanitaire, planchers intermédiaires, plancher
de toiture terrasse). Les planchers sont des éléments porteurs. Les dallages sur terre-plein
peuvent être assimilés à des planchers.

La dalle pleine :
Elle est constituée d’une plaque de béton de 8 à 20cm avec armature incorporée. Cette dalle en
béton armé peut reposer sur deux ou plusieurs appuis.

La dalle à corps creux :


Ce type de dalle est composée de poutrelles préfabriquées en béton armé ou précontraint et des
hourdis (ou entrevous), sur lesquelles on coule le béton pour constituer la dalle de compression.

Figure 12 : Plancher haut 3ème étage

- 18 -
Poutrelle :
Les poutrelles supportent le plancher et transmettent ses charges à la structure porteuse. On
trouve toute une gamme de poutrelles préfabriquées sur le marché :

- poutrelle en béton précontraint par fils adhérents,


- poutrelle en béton armé,
- poutrelle treillis,

Figure 14 : Poutrelle entre hourdis Figure 13 : Poutrelle entre hourdis

- 19 -
Poutre :
Pièce horizontale en béton armé de section généralement rectangulaire supportant une partie
du plancher (dans le cas d’un plancher préfabriqué, ce sont les poutrelles qui prennent appui sur
la poutre). La poutre repose à ses extrémités sur des poteaux ou des murs. La poutre principale
d’une structure porteuse est parfois appelée poutre maîtresse. La partie de poutre en saillie par
rapport à la sous-face du plancher s‘appelle la retombée de poutre. La poutre est dite noyée
lorsqu’elle est totalement incorporée dans l’épaisseur du plancher.

Figure 15 : Poutre PH 3ème étage Figure 16 : Poutre PH 2ème étage


Poutre
Poutre avant
avant coulage
coulage de
de béton
béton Poutre
Poutre avec
avec retombé
retombé

Mur de façade en brique :


Une brique est un élément de construction généralement en forme de parallélépipède rectangle
constitué de terre argileuse crue, séchée au soleil — brique crue — ou cuite au four, employée
principalement dans la construction de murs.

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Figure 17 : Mur de façade en brique
Les éléments non porteurs :
Ce sont bien évidemment les éléments qui ne participent pas à la descente au sol des
charges mécaniques.

La cloison :
Paroi verticale, non porteuse, ne soutenant pas les ouvrages situés au-dessus d’elle à la
différence des murs de façade et des murs de refend. Selon l’emplacement de la cloison, on
distingue :

 La cloison de distribution qui sert à compartimenter l’espace intérieur d’une


construction. Elle sépare des pièces occupées par le même usager.

 La cloison de doublage appelée aussi contre-cloison ou doublage : cloison intérieure


bâtie devant un mur. L’intervalle d’une distance de 10 cm environ, ménagé entre le mur et la
cloison est, le plus souvent, occupé par un isolant thermique (polystyrène, laine de verre…).

3.5 AUTRES CONSTITUANTS ET NOTIONS DE


CONSTRUCTION :

Les armatures :
Éléments en acier noyés dans le béton afin de lui conférer une résistance à la traction. L'ensemble
des armatures d'un élément de construction en béton armé constitue le ferraillage.

Il existe plusieurs types d’armatures qui diffèrent selon leur diamètre.

Figure 19 : Armatures pour longrine Figure 18 : Armatures pour longrine

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Chapeau :
Les chapeaux sont définis lors de l’étude d’un plancher et sont destinés à reprendre les efforts
aux appuis, à transmette les continuités entre 2 poutrelles alignées et séparées par un mur de
refend.
Il existe des chapeaux crossés (en rive) et des chapeaux droits assurant la continuité des
poutrelles.

Figure 21 : Chapeau pour plancher Figure 20 : Chapeau pour plancher

Une gaine technique :

C’est un encoffrement dans lequel sont regroupés et masqués les organes de distribution et
d’évacuation des fluides (eaux usées, eaux vannes, eaux de pluies …)

Figure 22 : Gaine technique


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Joint de dilatation :
Le joint de dilatation a pour rôle d’empêcher la fissuration du béton lors de son durcissement (les
différentes parties de la dalle béton ne sèchent pas forcément à la même vitesse, ce qui peut
créer des déséquilibres) mais également après.
Pour mieux comprendre, il faut se pencher sur l’évolution du béton après coulage.
Avec le temps, le béton peut fissurer. Cela crée une dalle irrégulière et peu stable qui remet en
question la solidité de la structure qu’elle maintient. Outre le temps, d’autres facteurs impactent
également le béton : l’humidité ambiante (qui s'infiltre), les variations de température… Sous
l’effet des variations hygrométriques ou de température, le béton se met en “mouvement” : il se
rétracte ou se dilate. Or, ce changement de dimension crée des zones de faiblesse qui influencent
gravement les capacités mécaniques de résistance du béton. Finalement, cela peut créer des
fissures et un affaissement de la dalle. Le joint de dilatation est mis en place pour compenser le
mouvement du béton et donc pour éviter le phénomène de fissuration (ou empêcher sa
propagation à la dalle entière). Il absorbe les forces agissant à l’intérieur de la matière.

JOINT DE
DILATATION

Figure 23 : Joint de dilatation entre deux


bâtiments

Béton :
Le béton est un matériau de construction composé d'un mélange de granulats, de sable, et
d'eau aggloméré par un liant hydraulique (le plus souvent du ciment) qui sert de « colle ». On y
ajoute éventuellement des adjuvants et d'autres ingrédients pour modifier ses caractéristiques.

Béton armée :
Le béton armé est un matériau composite constitué de béton et de barres d'acier alliant les
propriétés mécaniques complémentaires de ces matériaux (bonne résistance à la compression
du béton et bonne résistance à la traction de l'acier). Il est utilisé comme matériau de
construction, en particulier pour le bâtiment et le génie civil.

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Etanchéité :
Dans la construction, l'étanchéité a pour but d'empêcher tout élément extérieur non désiré
(pluie, vent...) d'entrer dans le bâtiment ou de mettre en danger sa construction même. Il s'agit
donc d'éviter toute dégradation naturelle provoquée notamment par les intempéries.

Etanchéité de fondation
Figure 24 : Etanchéité pour voile sous-sol

Porte-à-faux :
Une installation est dite en porte-à-faux lorsqu'un élément est soutenu par une partie qui est
elle-même au-dessus du vide, c'est-à-dire sans support immédiat en dessous de l'élément en
« porte-à-faux ».

Figure 25 : Coupe A-A d’un porte-à-faux


- 24 - pris du plan BA
Bande noyée/ poutre noyée :
Poutre intégrée dans l'épaisseur d'un plancher (sans retombée).

Figure 26 : Poutre noyée

Retombée d'une poutre :


Désigne la partie d'une poutre se trouvant en dessous du plancher supporté (en général c'est la
partie visible de la poutre).

Figure 27 : Retombée d'une poutre

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3.6 QUELQUES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION
Le coffrage :
Le coffrage a pour but de maintenir et de contenir le béton frais
jusqu’à son durcissement et de lui conférer la forme souhaitée.
Il est constitué d’une peau en contact avec le béton, d’une ossature qui supporte la peau et des
équipements de sécurité.
– la peau est en bois, en métal, en matières plastiques ou
en carton.
– L’ossature est en bois ou en métal et doit résister aux
efforts engendrés par la mise en œuvre du béton (poids
propre, poussée du béton, surcharges éventuelles, effets
dus au vent).
• Le décoffrage est effectué lorsque la résistance du béton est suffisante.
• L’opération doit être régulière et progressive pour éviter des sollicitations trop brutales.

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Coffrage métallique à l’aide d’une chandelle
métallique

Coffrage métallique à
l’aide d’un échafaudage
Figure 28 : Coffrage des éléments du 2ème étage

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Coffrage mixte bois-métal pour escalier

Coffrage en bois

Coffrage pour fondation


- 28 - de fondation
Figure 29 : Coffrage pour élément
Vibration du béton :
La vibration du béton est une technique utilisée lors du coulage du béton afin d’éviter le
phénomène de ségrégation.

La ségrégation :
La ségrégation est une séparation des constituants du béton frais qui peut se produire chaque
fois que celui-ci est transporté ou mis en mouvement (déchargement, pompage, mise en place,
compactage) ou simplement sous l'effet gravitaire quand le béton est en repos.

La cale à béton :
Elément aux formes à base de ciment, fixée à l’armature, les cales servent à maintenir durant le
bétonnage l’enrobage prescrit entre le coffrage et l’armature. Après l’achèvement de l’ouvrage,
elles n’affectent ni la durabilité de ce béton, ni son aptitude à l’emploi. L’épaisseur de la cale est
de 2.5cm, hauteur = 5cm, largeur = 5cm.

Treillis soudé :
Un treillis soudé est une armature pour le béton armé, présentée en plaques ou en rouleaux, de
barres d'armature croisées et assemblées par soudure.

Treillis soudé pour


ferrailler une dalle

Figure 30 : Treillis soudé

- 29 -
3.7 PRESENTATION DES PROJETS SUIVIS :
Le bureau de contrôle, étant un organisme qui peut suivre les travaux avec plusieurs clients en
parallèle et dans des périodes qui coïncident, j’ai eu l’opportunité, lors de ces 4 semaines, de visiter
différents chantiers de construction de différentes natures d’ouvrages.

CHANTIER 1 :
Projet : Construction de la tranche 5 d’un ensemble résidentiel balnéaire (R+3)
Maitre d’ouvrage : STE MAGIC HOUSE S.A.R.L
Architect : ALLAL EL KHORASSANI
Bureau de Contrôle : PREVEC MAROC
Rapport de visite :

Lors de cette visite, J’ai assisté à la réception d’un plancher haut PH du 2ème étage.
L’objectif de la réception était de vérifier si les travaux effectués respectent les plans visés et les
recommandations du bureau de contrôle. C’est-à-dire, le contrôleur est appelé à s’assurer, par exemple,
que le ferraillage a été réalisé conformément aux détails donnés par le bureau de contrôle et le bureau
d’étude technique. Ceci dit, que les diamètres des armatures utilisés ainsi que leurs nombres et leurs
emplacements sont appropriés à ce qui était exigé. Il doit aussi vérifier si les hourdis et les poutrelles
sont posés conformément à leurs sens adéquats sans oublier l’importance de contrôler les
recouvrements des poteaux.

Cette étape de vérification est primordiale dans le processus de construction, parce que ce n’est qu’à
travers l’accord du contrôleur technique que les ouvriers peuvent entamer le coulage du béton.

- 30 -
Figure 31 : Chantier 1
CHANTIER 2 :
Projet : Construction d’un immeuble sous-sol + Rez-de-chaussée + 4ème étage
et 2ème étage
Maitre d’ouvrage : Société « Cœurs de Ville SARL »
Architecte : Mr. CHAKIR MENABHI KHALID
Bureau de Contrôle : PREVEC MAROC
Rapport de visite :
Cette réception concerne la construction du plancher haut du rez-de-chaussée. Durant cette visite,
j’ai eu l’opportunité de suivre avec le contrôleur les étapes de vérification de la conformité des travaux
déjà effectués. De plus, on m’a accordé la tâche de revérifier les mesures et les détails de quelques
poutres et d’enrobages et ceci bien sur sous l’encadrement du contrôleur et ce qui m’a été d’une
véritable utilité.

Figure 32 : Chantier 2

- 31 -
CHANTIER 3 :
Projet : Construction d’une unité industrielle de fabrication et montage des
matériels électriques de 2ème catégorie.
Maitre d’ouvrage : STE SORULEC
Bureau de Contrôle : PREVEC MAROC
Rapport de visite :

Cette réception a concerné la visite d’une fondation. Le contrôleur a vérifié les semelles, leurs
dimensions, les armatures utilisés ainsi que leurs emplacements. De même, Il s’est assuré que le radier
présent sur chantier à l’emplacement de l’ascenseur, est construit conformément aux recommandations
du bureau de contrôle. De plus, il y a eu réception des futs des poteaux de 1 ère joint au niveau de la
fondation. Lors de cette visite, j’ai eu l’opportunité de voir les différents types de semelles : semelle
isolée, semelle filante et les semelles jumelées.

4 LES TACHES EFFECTUEES AU SEIN DE L’ORGANISME


Figure 33 : Chantier 3

- 32 -
4.1 LECTURE DES PLANS D’ARCHITECTURES ET DES PLANS BETONS
ARMES :

La lecture des plans réalisés par l’architecte et le bureau d’étude présente une étape
indispensable pour le contrôleur technique. D’ailleurs, ces plans incarnent une piste de
communication entre les différentes entités intervenant dans la construction.

Le travail du contrôleur portera prioritairement sur l’analyse des données présentées dans
ces plans et la vérification des mesures et dimensionnements élaborés. Il doit s’assurer que le
plan d’architecture et le plan béton armé sont en bonne adéquation, et ceci dans la mesure que
la stabilité de l’ouvrage est garantie à travers les choix des dimensions, de la nature et de
l’emplacement des structures.
Cette tâche m’a été d’une utilité considérable. D’ailleurs, à travers ce travail, j’ai eu
l’opportunité de rafraîchir ma mémoire et de se rappeler des notions étudiées dans le module
de dessin et celui d’AutoCad. D’autre part, le plan béton armé m’était une nouvelle notion qui
s’instaurera bien évidemment dans le programme de ma deuxième année et ceci, ne peut qu’être
une valeur ajoutée pour mon avancement.

Parmi les informations que j’ai pu tirer à travers mes interventions et les multiples questions que
je posais à mon encadrant, j’ai assimilé que le choix d’emplacement de poutres ainsi que leurs
sens et leur nature doit être réalisé en faisant attention à ne pas nuire à la beauté du local. A titre
d’exemple, celui qui réalise le plan béton armé peut avoir recourt à une table de compression
(de section T) au lieu d’une poutre normal (de section rectangulaire) dans le but de minimiser la
longueur de la retombée. Ceci peut empêcher une nuisance de l’esthétique de l’endroit étudié.

4.2 DECOUVERTE DE NOUVEAUX NOTIONS THEORIQUES ET


PRATIQUES DU DOMAINE DU GENIE CIVIL

Que ce soit dans le partie théorique ou la partie pratique, grâce à ce stage fructueux et à la
disponibilité généreuse du personnel de l’organisme d’accueil, j’ai pu élargir mes connaissances
relatées au domaine du génie civil.
Je cite ci-dessous quelques nouvelles notions intéressantes que j’ai eu la chance de découvrir et
d’en comprendre l’utilité pour un ingénieur civil.

- 33 -
BAEL :
Le Béton armé aux états limites était le règlement français concernant l'utilisation du béton
armé dans la construction. Il a été remplacé par l'Eurocodes 2.
L’état limite :
C’est un état particulier au-delà duquel, l’ouvrage ou un de ses éléments ne satisfait plus
aux conditions pour lesquelles il a été construit.
C’est un état qui satisfait strictement aux conditions (stabilité, la résistance, déformations
non nuisibles) sous l’effet des actions (force, moment, couples).
Le BAEL se base principalement sur deux états limites :

 L'état limite de service (ELS) : Pour éviter la corrosion trop rapide des aciers
 L'état limite ultime (ELU) : Il concerne la valeur maximale de la capacité portante,
dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure

Classification des charges :

 Les charges permanentes (G)


 Les charges d’exploitations (Q)

E.L.S : Combinaison de charge : N = 1,35. G + 1,5. Q

E.L.U : Combinaison de charge : N= G + Q

Descente de charge :
La descente de charges a pour objectif d’étudier le transfert des charges dans la
structure. L’objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements des charges sur
l’ensemble des éléments porteurs de la structure depuis le haut jusqu’aux fondations.
Les valeurs obtenues permettront de dimensionner les éléments porteurs voir dans certains
cas, de modifier la structure. Les calculs de structure sont réglementés par les Eurocodes.

Parmi les travaux que j’ai effectués, vient s’instaurer un exercice de calcul de descente
de charge, bien précisément, dans le but de dimensionner une semelle.

Cette opération porte sur le choix du niveau le plus haut correspondant à la semelle.
Ensuite, on entame le calcul des surfaces d’impact ainsi que le recourt aux ratios de chaque
élément de structure selon sa nature dans le but de pouvoir déterminer les charges totales qui
s’appliquent au final sur notre élément à dimensionner.

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5 CONCLUSION
Le présent rapport comble la globalité des connaissances que j’ai pu acquérir
durant ma période de stage au sein du Bureau de Contrôle PREVEC MAROC. Le but
de ce stage d’initiation professionnelle était de découvrir le monde de travail d’un
ingénieur civil, et ceci a été organisé suivant une multitude de phase.
En effet, le déroulement de cette expérience a débuté par une découverte de la
nature de travail dans un bureau de contrôle.
A travers mon contact avec le personnel technique de l’entreprise et ma
présence au sein des différentes phases de leur travail durant la journée, j’ai pu
découvrir le service que propose un bureau de contrôle BTP à ses clients. Son rôle
réside précisément dans le contrôle des plans béton armé préétablis par le bureau
d’étude, en faisant les différents calculs permettant la vérification de la validité des
dimensions prises pour les éléments de structure de chaque projet et toutes autres
informations relatés à la construction de la structure.
Par la suite, mon stage a été valorisé par des sorties sur terrain qui ont enrichi
mon bagage d’information sur le monde de construction.
En somme, ces 4 semaines ont bien réussi à m’introduire au secteur des travaux
public et les enjeux de ce domaine actif et exigeant.

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