Cours Intégré de L'economie D'entreprise
Cours Intégré de L'economie D'entreprise
Cours Intégré de L'economie D'entreprise
Chapitre 1: L'entreprise
I- DEFINITION DE L'ENTREPRISE:
L’entreprise peut être définie simplement comme une entité économique organisée,
comprenant une ou plusieurs personnes qui travaillent pour produire des biens ou des
services à vendre sur un marché pour satisfaire des besoins.
1- Le but de l’entreprise :
Pour assurer sa survie et son développement, l'entreprise doit produire des biens ou
des services pour les vendre : son but est donc de faire des profits en créant de la valeur.
Exemple : l'entreprise distribue des salaires aux travailleurs en contre partie du travail.
PDG
Direction
Cadres supérieurs
Cadres intermédiaires
Cadres inférieurs
Ouvriers
1- La taille :
Plusieurs critères sont retenus pour comparer la taille des entreprises telles que
l'effectif employé (nombre de salariés), le chiffre d'affaire et le capital investi. Ces différents
critères permettent de distinguer la grande entreprise de la petite et moyenne entreprise.
L'effectif employé:
Ce critère permet de classer les entreprises en:
Le chiffre d'affaire:
Le chiffre d'affaires mesure la valeur annuelle des ventes d'une entreprise (CA= prix
de vente multiplié par quantité vendue). C'est le critère le moins précis car tout dépond du
produit et de la nature de l'activité.
Le capital investi:
Dans plusieurs pays, il constitue un critère important pour déterminer la taille de
l'entreprise. Mais en Tunisie, puisque plusieurs entreprises ne disposent que d'un faible capital
nécessaire à leurs constitutions juridiques, le critère capital n'est pas pris en considération
dans la définition d'une PME.
2- Le secteur d'activité:
Le secteur est un ensemble d'entreprises ayant la même activité principale. On
reconnaît traditionnellement trois secteurs:
Le secteur primaire:
Il est représenté par toutes les activités de production de matières premières
notamment l'agriculture, la pêche, les mines ….
Le secteur secondaire:
Il couvre l'ensemble des activités économiques destinées à transformer des
matières premières en produits semi-finis (tôle, pièces détachées) ou produits finis
(voiture…). Il regroupe toutes les entreprises industrielles (exemple: les industries de
l'habillement (entreprises de textile), les industries chimiques (société ALKIMIA), les
industries de bâtiments (cimenterie de Bizerte, briqueterie de Kalaa Sghira)).
Le secteur tertiaire:
Il est constitué de toutes les activités de services (assurance, transport, tourisme,
professions libérales (médecin, avocat...)).
- Les entreprises privées: Les entreprises privées sont des sociétés dont le
capital est détenu par des particuliers, c’est une entreprise qui ne dépend pas
directement de l'Etat. En Tunisie, les entreprises privées sont particulièrement actives
dans certains secteurs à savoir le tourisme et l'industrie du textile.
Une société de capitaux est une société, généralement commerciale, qui est
constituée en considération des capitaux apportés par les associés. Les parts sociales
représentant ces capitaux sont appelées actions, elles sont librement négociables et
transmissibles).
Il existe des fonctions de coût et des fonctions de revenu. Par exemple, le service de
production est un centre de coût, celui du marketing est un centre de revenu. La nomenclature
(liste) des fonctions diffère d'une entreprise à une autre et il n'y a point de modèle général à
prendre. L'existence et le poids de chacune des fonctions se décident au regard de la nature de
l'entreprise et surtout à partir de la vision de ses dirigeants. Néanmoins, on peut distinguer six
fonctions :
1- La Fonction Approvisionnement:
La fonction approvisionnement comprend l'ensemble des opérations par lesquelles
sont mis à la disposition de l'entreprise tous les produits et les services dont elle a besoin et
qu'elle doit se procurer de l'extérieur. La séquence des principales opérations
d'approvisionnement est la suivante :
Enregistrement Réception et
et contrôle des Achat contrôle des Stockage
besoins marchandises
1
Henri Fayol (1841-1925) est un des précurseurs français du management. Ses principes relatifs à
l'organisation, l'administration et la gestion ont connu le succès aux Etats-Unis. Fayol a été réimporté en
France après la seconde guerre mondiale (1939-1945) par les consultants américains, après le succès du
modèle américain.
2- La Fonction Production:
Toute activité ayant pour objet la production d'un bien ou d'un service s'insère dans la
fonction production. C'est elle qui gère, supervise et coordonne tous les ateliers, agences ou
lieux de production. Elle a à élaborer (ou à participer dans) les études et les projets à exécuter,
à définir les modes de production, à choisir les équipements et à prendre les dispositions
nécessaires pour pouvoir produire dans les meilleures conditions de prix, de qualité et de
temps. Pour remplir sa mission, la fonction production transforme à travers une série
d'opérations techniques, des ressources en produits finis commercialisables. Elle constitue un
système d'inputs- outputs et un sous système de l'entreprise qu'on peut schématiser ainsi:
3- La Fonction Financière:
Elle doit garantir à l'entreprise les ressources nécessaires à son fonctionnement et à son
développement en temps voulu et au moindre coût. Elle poursuit un double objectif:
2
Les stocks sont l'ensemble des marchandises, matières premières ou des fournitures, des déchets, des produits
semi-finis, des produits finis, des produits aux travaux, des emballages commerciaux qui sont la propriété de
l'entreprise.
En d'autres termes, le responsable financier doit faire en sorte que l'entreprise n'ait ni
une insuffisance de capitaux ce qui gênerait le bon fonctionnement de l'entreprise, ni un excès
de capitaux ce qui aboutirait à un gaspillage des ressources réduisant inutilement la rentabilité
de l'entreprise.
Concernant la fonction marketing, elle peut être définie comme l'ensemble des
activités visant à optimiser la commercialisation des produits à l'aide d'études méthodiques et
approfondies en se plaçant de point de vue du consommateur.
V- L'environnement de l'entreprise:
Notons, par ailleurs, que certains secteurs économiques sont très dépendants des effets
de mode que parcoure la société. Exemple : le prêt-à-porter.
Dans une situation économique caractérisée par une forte concurrence, les évolutions
technologiques se traduisent souvent par la remise en cause des rapports de force entre les
entreprises d’un même secteur puisque son incorporation rapide dans l’entreprise peut lui
procurer un avantage compétitif certain durable ou temporaire (invention de nouveaux
produits ou services –téléphone portable, web…-).
CONCLUSION :
L’entreprise est agent économique qui participe au circuit économique dans son
environnement global à savoir le système politique, le système économique, le
système social, le système technologique, etc.
La survie de l’entreprise est liée par l’interaction entre les systèmes de l’environnement
et aussi par l’étude ses fonctions à savoir la fonction d’approvisionnement, la
fonction de production, la fonction commerciale,…
Dans ce contexte, l’entreprise comme groupe humain nécessite un terrain favorable et un
entrepreneur (Leadership) qui a certaines qualités pour atteindre les objectifs fixés.
Tout entrepreneur doit s’assurer qu’il veut réellement créer une entreprise et
commencer par réfléchir sur lui-même; connaître et expliciter ses motivations, identifier ses
atouts, détecter ses points faibles et les défaillances concernant la création d’entreprise.
1- Le Flair / Intuition :
L'intuition se cultive par le système de relations et d'information que l’entrepreneur
utilise et qui lui permet d’observer et de rester à l’écoute de ce qui se passe sur son marché.
L'entrepreneur sent ce qui se passe dans le marché et doit deviner ce qui peut présenter du
potentiel.
2- L’imagination :
L’entrepreneur définit ce qu’il veut faire et comment il va le faire, puis il le fait. C’est
un rêveur concret, il sait s’organiser pour passer à l’action. Les entrepreneurs mis en situation,
une fois leur entreprise créée, doivent apprendre à cultiver leur imagination pour demeurer en
affaires ou devancer leurs concurrents.
3- La passion :
La passion aide à maintenir la motivation. Elle agit aussi comme un stimulant pour
viser des sommets. Elle redonne du courage à l’entrepreneur. La passion est un des éléments-
clefs qui va soutenir la dynamique et le dynamisme de l'entrepreneur, son enthousiasme, sa
vivacité.
4- Le jugement :
L'entrepreneur doit prendre des décisions éclairées déterminantes pour la réussite et la
survie de l’entreprise. Alors, il doit évaluer, calculer, regarder les conséquences des décisions
qu'il s'apprête à prendre. Ceci requiert énormément de souplesse d'esprit. Pour prendre des
décisions éclairées, il lui faut du jugement. Il faut qu’il possède une bonne compréhension des
éléments en cause.
5- La prudence :
Les entrepreneurs qui réussissent sont ceux qui sont des adeptes de la prudence et qui
se sont habitués à penser à long terme pour minimiser les risques dans leurs prises de
décision.
6- La dextérité :
Quel que soit le secteur dans lequel l’entrepreneur se lancera, il aura l’avantage de
bien connaître les équipements nécessaires à son activité et à bien les maîtriser.
8- La communication :
La capacité à communiquer constitue un élément important de la réussite de
l’entrepreneur. Le créateur d’entreprise devra posséder au plus haut degré l’esprit d’équipe et
avoir le profil d’un leader.
9- La différenciation – L’originalité :
Un entrepreneur doit créer la différenciation de son offre en lui conférant des qualités
distinctes de celles des concurrents. Elle peut porter sur une ou plusieurs caractéristiques du
produit lui-même, du service associé au produit, sur le personnel, sur le point de vente… La
3
La débrouillardise : habileté à se tirer d’affaire.
4
La constance : la qualité d’une personne qui persévère dans son action, dans ses sentiments ou ses opinions.
5
La ténacité : un fort attachement à ses idées, à ses décisions.
10- La flexibilité :
Pour vendre, l’entrepreneur doit être flexible. Il doit savoir s'ajuster aux personnes et
aux circonstances. Il doit être à l'écoute et montrer de la sensibilité envers son environnement,
et savoir s'ajuster en conséquence.
11- La prévoyance :
Une des activités les plus complexes qu'aura à mener l'entrepreneur dès le début
consiste à savoir bien s'entourer puis à choisir des collaborateurs qu'il embauchera ou avec qui
il sous-traitera. Il doit être capable de regarder avec clairvoyance au-delà de l'immédiat.
2- Le travailleur autonome :
Le travailleur autonome est celui qui travaille pour lui-même, il y a un contrat pour
chaque travail avec son client (exemple : un médecin, un avocat, etc.). Il est une personne qui
s’engage envers une autre personne, son client, à effectuer un travail matériel ou à lui fournir
un service moyennant un prix que le client s’engage à lui payer.
3- L’intrapreneur :
Selon Carrier (1992), l’intrapreneur est au service d’une organisation alors que
l’entrepreneur travaille pour lui même, l’intrapreneur doit s’adapter à son milieu alors que
l’entrepreneur s’adapte et interagit avec son milieu, l’intrapreneur doit convaincre et
l’entrepreneur doit s’imposer, l’intrapreneur risque sa crédibilité et l’entrepreneur risque ses
avoirs financiers, l’intrapreneur se voit imposer son salaire et l’entrepreneur décide de sa
rémunération, l’intrapreneur doit négocier ce qui doit être fait, l’entrepreneur peut décréter ce
qui sera fait.
4- L’entrepreneur social :
C’est un individu qui vient apporter de nouvelles solutions à des problèmes sociaux
qu’il met en place dans le cadre d’une organisation pour agir sur une plus grande échelle.
L’entrepreneur social prend en charge un problème sociétal qui pourrait incomber au
gouvernement et qui propose des solutions novatrices susceptibles de changer le système.
2- L'opportunité pure :
Pour déceler une opportunité, il convient tout d'abord de se mettre dans une
disposition d'esprit favorable, se résumant à :
3- L’application nouvelle :
Créer une entreprise à partir d'une application nouvelle consiste à utiliser une
technique, un savoir-faire, un produit connu en le transposant dans une autre activité, dans un
nouveau contexte ou sur un marché différent.
4- L’innovation pure :
L'innovation pure relève d'un exercice plus compliqué. Créer un nouveau produit,
généralement à fort contenu technologique, entraîne des besoins importants de capitaux pour
passer à la phase préindustrielle, pour réaliser une étude de marché approfondie et pour
attendre la réponse du marché.
V- La protection de l'idée :
D'une manière générale, on appelle propriété intellectuelle, les droits qui protègent les
créations "issues de l'activité de l'esprit humain" contre toute appropriation de tiers. Ces droits
se divisent en deux branches :
1- Le droit d'auteur :
Il protège les œuvres de l'esprit, tels que les œuvres littéraires (thèses, romans,...), les
oeuvres d'art (peintures, plans d'architectes, photographies,...), les oeuvres musicales ou
audiovisuelles, les logiciels.
Conclusion
Pour passer à un projet réaliste, la première chose à faire est de bien la définir, c'est-à-
dire de se forcer à la résumer en quelques lignes précises, concises et fortes. A ce stade de la
réflexion, il faut s'efforcer de prendre conscience des "moins" (faiblesses, lacunes) du produit
ou du service proposé, mais aussi, a contrario, des "plus" (caractère novateur ou spécifique) et
de ses avantages concurrentiels. Qu’elle soit innovante ou classique, il faut que l’idée possède
un marché pour qu’on puisse la qualifier de vraie opportunité.
L’étude commerciale occupe une place clé dans l’élaboration de tout projet. Toute la
construction d’une entreprise va s’appuyer sur les conclusions de cette étape, qui doit
permettre :
A combien ? : identifier le
niveau de prix accepté et les
budgets d’achat
De plus, il est important de savoir dans quelle phase le secteur se trouve (émergence,
croissance, maturité ou déclin) et d’identifier les facteurs qui agissent sur son avenir.
Les territoires de vente et le nombre des vendeurs par territoire ainsi que leur
organisation.
Choix des types d’actions : actions de publicité, actions de relations publiques, actions
de promotion, actions de Marketing direct.
Choix des medias et supports : TV, Radio, Presse écrite, Affichages, dépliants,
Internet…
Conclusion
INTODUCTION
1- Caractéristiques intrinsèques :
Ces dernières sont liées à la composition du produit, Il s’agit d’élaborer des fiches de
produits contenant les caractéristiques liées à la composition du produit. Ces fiches doivent
inclure les caractéristiques les plus importantes qui illustrent les avantages recherchés par le
client.
2- Caractéristiques extrinsèques
Ce type des caractéristiques n’est pas lié à la composition du produit, Cette fiche doit
également inclure les caractéristiques extrinsèques telles que la forme, le design, la
couleur… qui constituent des indices informationnels importants sur la qualité des
produits.
3- Caractéristiques physico-chimiques :
Ces sont essentiellement poids, composition, résistance aux chocs, température,…
4- Caractéristiques fonctionnelles :
On cite dans ce cas : utilisation, limite, installation, entretien,…
On distingue trois principales activités, qui doivent faire l’objet d’une description :
des possibilités de ventes et des délais nécessaires pour la formation du personnel et autres
contraintes dues au démarrage.
Une gestion de l’espace industriel permet d’adopter une attitude rationnelle pour la
gestion de l’espace, l’optimisation de l’implantation des machines et des besoins en
bâtiments. Rechercher le meilleur emplacement des différents postes de travail. Aussi, l’étude
du problème d’implantation permet d’analyser les transports et les déplacements internes de
l’entreprise afin de trouver une disposition des postes de travail qui réduise au maximum les
manutentions.
Conclusion :
L’étude technique permet de mieux cerner le projet et de passer d'une idée à quelque
chose de plus concret et mieux maîtrisé. Elle ne constitue pas une étape à part entière ou
indépendante étant donné que les résultats des études complémentaires suivantes risquent
d’entraîner des modifications techniques plus ou moins importantes. Cette étude sera donc
dans un premier temps en perpétuelle changement pour être de plus en plus définie et précise
au fur et à mesure de l’avancée de l’analyse de faisabilité du projet.
Introduction
L'étude financière va permettre de traduire, en termes financiers tous les éléments déjà
réunis et de vérifier la viabilité du projet. Il s’agit d’un processus itératif qui permet
progressivement de faire apparaître tous les besoins financiers de l'entreprise en activité et les
possibilités de ressources qui y correspondent.
Actif : il inclut toutes les valeurs possédées par l’entreprise. On distingue l’actif
circulant de l’actif immobilisé. L’actif circulant comprend le patrimoine disponible et
tout ce qui peut être réalisé ou consommé par le fonctionnement de l’entreprise sur
une période égale ou inférieure à un an. L’actif immobilisé est constitué de biens
matériels utilisables sur une longue période de temps.
Passif : il représente tout ce que l’on doit aux créanciers. Certains de ces montants
peuvent être payables à moins d’un an (passif à court terme) alors que d’autres sont
des dettes à long terme.
Fonds propres : Ce montant est égal à l’excédent du total de l’actif par rapport au
total du passif.
On entend par fonds propres (FP) tous les fonds faisant partie du patrimoine de
l’entreprise, c’est à dire :
Les fonds apportés par les associés (y compris les sociétés de capital-risque) ;
3- Le financement en Tunisie :
Une multitude d’instruments de financement des projets est aujourd’hui, à la
disposition des promoteurs tunisiens et étrangers :
FONAPRAM
4- L’équilibre financier :
Une attention particulière est accordée au fond de roulement, les erreurs de
financement les plus fatales pour les entreprises en création sont dues à une méconnaissance
de l’importance du Fonds de Roulement FR aussi bien pour l’évaluation des besoins en fonds
que pour les choix des modes de financement.
Conclusion
L’étude financière d’un projet est une étape fondamentale, étant donné qu’une bonne
structure financière est un gage de pérennité pour une nouvelle entreprise, mais non suffisante
pour se prononcer de la validité du projet. Elle doit être complétée par une étude des aspects
juridiques, fiscaux et sociaux du projet.
Une fois ces conditions réunies le statut de commerçant est partiellement octroyé, il
faudrait que ce dernier se conforme aux obligations mise à sa charge. Le créateur est tenu de
faire une étude comparative et mettre en évidence les inconvénients et avantages entre la
forme individuelle et la forme sociétaire.
1- Le choix de la structure :
La structure juridique idéale n’existe pas. Son choix dépend de la nature et de
l’importance de l’activité (Artisanat, Agriculture, Profession libérale, Industrie, Commerce).
Quelle que soit l’activité, il faut choisir entre
Ou créer une société et attribuer une forme société pour son entreprise (donner
naissance a une nouvelle personne juridiquement distincte du ou des associés
fondateurs)
L’Entrepreneur Individuel ;
-Conseil de surveillance
et directoire.
Responsabilité Totale et Limitée aux Limitée aux apports Limitée aux apports
des associes indéfinie apports
La nature de l’activité ;
La volonté de s’associer ;
L’organisation patrimoniale ;
L’engagement financier ;
Une entreprise individuelle Une SURL ou une SARL Une Société Anonyme
déclaration auprès de l’API 2-Enregistrement des statuts a la 2-Dépôt provisoire du projet des
2-Déclaration d’ouverture d’une Recette d’enregistrement des actes statuts auprès du bureau du greffe du
patente au bureau des impôts de sociétés tribunal de première instance
Conclusion
Le choix de la structure juridique d’une entreprise est une décision stratégique qui aura
des incidences fiscales et sociales assez importantes. Le créateur doit donc travailler sur cette
étape avec la plus grande attention pour apprécier ce sur quoi il va s’engager en termes de
responsabilité, d’organisation de gestion et de coûts.
Introduction
La TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée : Sont assujetties à la TVA (10%, 18% ou 29
%) toutes les personnes qui réalisent les opérations (industriel, artisanal, de profession
libérale, et les opérations commerciales) et toutes celles qui optent pour le régime de
la TVA. Ces derniers doivent établir une facture pour chacune des opérations qu’elles
effectuent et déposer une déclaration du chiffre d’affaire réalisé chaque mois auprès de
la Recette des Finances.
La Taxe de Formation Professionnelle : La TFP est due par tout employeur. Elle est
assise sur les éléments de salaires servis au taux de 2%, à l’exception des entreprises
exerçant dans le secteur des industries manufacturières qui sont soumises à un taux de
TFP de 1%.
L’Impôt sur les revenus : Impôt sur les sociétés (IS) (ou sur les bénéfices réalisés :
taux 35% ou 10%) et Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).
Les droits de douane : Ce sont des impôts qui frappent les marchandises importées
(droits d’entrée) ou exportées (droit de sortie). Tous les biens soumis aux droits de
douane figurent dans la "Nomenclature Douanière", liste exhaustive de l’ensemble des
biens. Le promoteur doit prendre en considération lors du montage de son affaire, le
régime douanier qui sera le sien pour être en conformité avec la réglementation en
vigueur.
Les droits de timbres et d’enregistrement : Ceux sont des impôts qui sont perçus à
l’occasion de l’enregistrement d’un acte ou d’une mutation entre vifs ou à cause de
mort.
La taxe sur les véhicules : On distingue deux taxes : la taxe unique de compensation
due au titre des véhicules de transport de marchandises ou des personnes, et la taxe de
circulation automobile ou vignette due au titre des véhicules de tourisme. La vignette
est due en début d’année et reste valable pour toute l’année en cours. La taxe de
compensation peut être acquittée par mois, trimestre, semestre ou année.
Répondre aux conditions propres du secteur (ex : pour créer une clinique, il fat être un
médecin).
Soumettre la participation des étrangers lorsqu’elle dépasse 50% des parts sociales à
une autorisation spéciale par la commission supérieure des investissements.
Les avantages communs : ils sont accordés a la totalité des investisseurs et sont
généralement limités et assez modérés.
Les avantages spécifiques : Ils regroupent les avantages accordés par l’Etat aux
entreprises totalement exportatrices (ne pas supporter TVA sur aucun de ses
achats, exonération des droits d’enregistrement, …), aux investisseurs localisés
dans les zones non développées ou défavorisées (exonération d’impôt a 100%
pendant 10 ans des revenus et bénéfices, après 10 ans de 50 % pendant 10 ans)
et aux investisseurs agricoles et qui contribuent a l’atteinte des objectifs de
l’Etat respectivement d’exportation, de développement régional et de
développement agricole (Exonération de droits de douane sur matériel importé
+ exonération d’impôt a 100% pendant 10 ans des revenus et bénéfices).
1- La Sécurité sociale
Le régime de la sécurité sociale qui régit le secteur privé et qui est administré par la
Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) est un régime obligatoire auquel sont assujettis
les personnes suivantes :
les salariés et les personnes qui leur sont assimilées par le code du travail. En fait,
est salarié tout individu lié à un employeur physique ou moral par un contrat de travail
écrit ou verbal.
les employeurs : il est à noter que les présidents directeurs généraux des sociétés
anonymes et les gérants des SARL qui ont la signature sociale ne sont pas des salariés,
mais des mandataires. Ces personnes physiques dirigeant des personnes morales sont
tenues responsables par la loi de l’accomplissement des obligations vis-à-vis de la
CNSS.
SMAG : Salaire Minium Agricole Garanti : fixé à 6,709 dinars par journée de travail
effectif pour les travailleurs des deux sexes âgés de 18 ans au moins.
3- Charges sociales :
Les obligations des personnes assujetties au régime de la sécurité sociale sont :
Conclusion
A travers son étude des obligations fiscales et sociales, l’entrepreneur peut déterminer
les conséquences sociales et fiscales du choix opéré du statut juridique ainsi que les coûts de
ses obligations. Ces éléments vont permettre de préparer les documents prévisionnels et de
mieux cerner les impératifs dans le cadre de la trésorerie d’une entité juridique.
Introduction
Est-il préparé et a t-il les compétences nécessaires pour diriger son entreprise?
Qui seront les titulaires des postes clés de direction : salariés, associés,
collaborateurs ?
Le point de départ d’une gestion prévisionnelle est la connaissance des emplois sur la
base d’une analyse assez approfondie.
– Que fait le salarié ? Quelles sont les activités physiques et mentales à effectuer par le
titulaire du poste ?
– Comment le fait-il ? Quels sont les moyens, les procédures et les normes à suivre
dans le travail ?
– Quels sont les objectifs, les relations et les liens avec les autres activités et les autres
postes ?
Utilité de l’analyse des fonctions pour le recrutement des RH : L’analyse des emplois
est essentielle pour entreprendre la première étape du processus de recrutement des RH à
savoir la détermination des besoins. Elle constitue à ce niveau une source de renseignements
qui permet de maximiser l’adéquation entre les exigences du poste à pourvoir et les
caractéristiques de son détenteur. En effet, l’analyse des emplois permet de :
*Utilité de l’analyse des fonctions pour la formation des RH : L’analyse des emplois,
complétée par les rencontres et discussions avec les employés, constitue une source de
renseignement concernant les besoins en formation. En effet, l’analyse des emplois facilite :
– l’examen minutieux des tâches qui devront être accomplies une fois la formation
achevée.
*Utilité de l’analyse des emplois pour la planification des RH : pour mener une
démarche de planification, il est nécessaire de connaître, au préalable, la mission et les
objectifs de l’entreprise, les caractéristiques des RH existantes et les profils des postes actuels.
L’analyse des postes est essentielle en ce sens qu’elle permet de :
– étudier l’utilité des postes et des tâches en fonction des nouvelles orientations de
l’entreprise (objectifs et stratégies) ;
– définir les critères qui seront utilisés pour l’évaluation des emplois ;
Remarque : en plus de l’analyse des fonctions, plusieurs autres éléments sont prises
en considération dans la détermination du niveau de salaire, en particulier les niveaux SMIG
et SMAG, les conventions collectives, …
Conclusion
TD n°1
(L’entreprise)
Fondée à la région du Sahel à l'aube de l'indépendance tunisienne (1957) par un entrepreneur
tunisien Mr Abderrazek, KMS est une entreprise lainière dont l'activité principale est la transformation
des fibres de moutons6en fils de laine continus7. KMS n'a pas cessé de croître au cours des trente
années qui ont suivi sa création grâce aux efforts et à la bonne gestion de son exploitant ; en 1980,
l'entreprise a été classée comme le deuxième fournisseur de laine pour les entreprises tunisiennes de
textile.
Par ailleurs, pour améliorer sa croissance et augmenter sa part de marché, l'entreprise a décidé
de s'orienter vers l'exportation d'une partie de ses produits. Mais l'étude des besoins des marchés
étrangers a montré que les produits demandés sont d'une qualité supérieure à celle offerte par KMS.
Donc, afin d'adapter ses produits à la nouvelle demande, l'entreprise a décidé d'acquérir de nouvelles
machines, de recruter des chefs de production expérimentés dans le peignage et la filature de la laine et
de former une partie des employés existants (cadres, ouvriers et contrôleurs de la qualité). Cette
démarche a coûté à l'entreprise 120 milles dinars qui ont été financés par un emprunt bancaire
remboursable sur trois ans. Au bout de quelque temps, la qualité des produits de l'entreprise s'est
nettement améliorée et l'entreprise est devenue plus prospère grâce à un développement spectaculaire
des exportations en Europe et une augmentation de la demande locale. Le succès de l'entreprise a été
appuyé par l'évolution favorable du taux de change (Euro/Dinar Tunisien) ainsi que les
encouragements importants de l'Etat (Soutien à l'exportation, assistance financière..)
6
Les fibres de moutons sont fournies par des entreprises d'élevage de moutons localisées dans la région du
Sahel.
7
Pour pouvoir confectionner un fil continu de qualité, il faut transformer la laine en lui faisant subir un certain
nombre d'opérations destinées à épurer et nettoyer, démêler et isoler, paralléliser, régulariser, affiner et tordre.
Les fils obtenus sont teintés en plusieurs couleurs selon le choix de l'entreprise.
Actuellement, KMS est leader sur le marché tunisien mais les dirigeants sont bien conscients
que la réussite ne peut être maintenue qu'avec une étude profonde des besoins évolutifs du marché, la
conception de nouveaux produits, la recherche continue de nouveaux clients ainsi que le
développement des technologies et du savoir faire de l'entreprise.
Travail à Faire
4- Identifier les éléments relatifs aux différentes fonctions de l’entreprise en remplissant le tableau ci-
dessous (activités, décisions…).
et Marketing
TD n°2
Etude de cas Inter culturalité et intercommunication
(Profil de l’entrepreneur et genèse de l’idée)
Dans l’optique des « culturalistes », dont les racines remontent au début du XXe siècle,
l’interculturel est employé pour décrire, rappelons-le, les phénomènes qui se produisent lors des
contacts entre les cultures, en particulier lors de échanges langagiers entre personnes de cultures
différentes. L’individu est donc perçu comme le produit et le porteur de sa culture, qu’il concrétise
dans des situations de communication bi- ou pluriculturelle.
L’examen de tel ou tel aspect des interactions verbales, par exemple de la réalisation en
contexte biculturel d’un acte de langage (le remerciement, la requête, le vœu, etc.) débouche sur une
explication des malentendus interculturels dont les sources sont à trouver justement dans les
différences culturelles en matière de normes communicatives.
Source:" Nina Ivanciu, Professeur des universités" (2008): l’interculturel et les pièges des interactions en
milieu professionnel ; Département des Langues Romanes et de communication en Affaires, Académie d’Études
Économiques, Bucarest, nivanciu@rdslink.ro
Travail à faire :
TD Nº3
Etude de cas : Imprimerie le carrefour
(Etude de faisabilité commerciale d’un projet)
Youssef est un jeune diplômé de l’IHEC Tunis en 1983 qui a commencé son projet par
cette constatation « pour démarrer une imprimerie, il suffit d’avoir un minimum de
connaissances et un capital ». Par ailleurs, il retient les éléments suivants en termes de son
diagnostic de la situation :
Le livre est fait pour durer. Il nécessite donc un travail de conception et une attention
particulière plus que les autres produits d’impression ce qui fait que l’utilisation d’une
bonne qualité du papier, la clarté de l’impression et l’attractivité de la page de garde
soient les facteurs clés de succès dans ce domaine.
Toutes ces nouvelles données offrent aux yeux du nouveau diplômé, des perspectives
importantes de développement de l’activité d’impression du livre. Youssef reconnaît que les
produits d’impression se trouvent liés par le savoir faire en matière d’impression, qui
constitue le facteur discriminant pour la réussite d’une entreprise d’impression.
L’idée de Youssef fut confortée en lisant une étude effectuée par un cabinet de
consultant en management, qui fait ressortir les traits qui caractérisent la structure
concurrentielle des entreprises des produits d’impression :
Outre, Youssef se propose d’offrir à ses clients la possibilité d’imprimer leurs livres en
petits formats de telle manière qu’ils soient plus pratiques et de privilégier le travail sur
commande.
Youssef le nouveau dirigeant, explique la réussite de son entreprise par deux choses : la
première est le choix du livre qui a permis à la société de travailler à pleine capacité et réaliser
une bonne rentabilité. La deuxième est l’adhésion du personnel qui a toujours été informé de
toutes les étapes de transformation et qui était toujours animé d’une volonté d’appliquer à la
lettre les directives de la direction générale.
Travail à faire :
1- Identifier le type d’idée de création de projet de Youssef ainsi que ses motivations et les
opportunités qui lui ont été offertes ?
2- Quels sont les éléments stratégiques dégagés par Youssef pendant son étude de projet ?
4- Y-a- t-il des défaillances dans la démarche d’étude réalisée par Youssef ?
Après une année de chômage et avec la fortune dont il dispose, Hosni décide de
créer sa propre entreprise dans le domaine de l’agroalimentaire sur lequel a porté son projet de
fin d’études. En fait, dans le cadre de ce projet, Hosni a réalisé un stage de 5 mois auprès de
l’entreprise de production de Yaourt « TIP TOP », pendant lequel il a pu constater que
l’entreprise réalise des gains importants et c’est ce qui lui a attiré vers la spécialisation dans la
production de Yaourt.
Plein d’optimisme et de confiance dans son projet et inspiré des programmes des
ventes de l’entreprise « TIP TOP », Hosni a préparé un programme prévisionnel des ventes de
son entreprise sur la base duquel, il va programmer ses niveaux de production.
Entreprise « YAETTA »
Pour assurer la livraison de ses produits ; Hosni décide d’acheter des camions. A
cette fin, il a établi une étude comparative des divers fournisseurs afin de trouver les véhicules
les moins couteuses et les plus durables.
Pour la planification des phases de son processus de production, Hosni s’est basé
sur les travaux réalisés dans le cadre de son projet et qui ont aboutis aux résultats résumés
dans la page 34 de son projet. On vous a extrait cette page du projet de fin d’études de Hosni.
Travail à faire :
4- Hosni a commis cinq fautes dans sa préparation pour la création de son projet. Identifier
les ?
Fatma une jeune styliste modéliste diplômé de l’Institut Supérieur des Métiers de la
Mode de Monastir. Après 4 ans d’expérience dans une usine de prêt à porter pour enfants, elle
a décidé de lancer son propre projet dans le domaine de la confection d’habillement pour
bébé. Sa petite expérience lui a permis d’épargner une somme d’argent qui s’élève à 18.000
dinars qu’elle va l’exploiter pour financer son projet. Son père lui a offert un garage d’une
valeur de 12.000 dinars qui va servir comme local pour sa petite entreprise. L’analyse de ses
besoins en matériels de confection, montre que son projet nécessite dix machines à coudre,
deux tables et fer professionnel pour repassage, quatre ciseaux électriques et une machine
pour la pose des oeillets, en total d’un montant de 15.000 dinars. Pour le transport des
matières premières et la livraison de ses produits elle aura besoin d’une camionnette, qu’elle
estime d’un montant de 17.000 dinars.
A l’aide d’un conseiller financier, elle a essayé de rassembler les éléments financiers
qui vont lui permettre de juger de la rentabilité de son projet. L’analyse financière
préliminaire de la première année montre les éléments prévisionnels suivants :
Afin d’apprécier la solidité financière prévue de son entreprise, elle a construit le plan
de financement sur trois ans suivant :
Travail à faire :
2. Identifier les éléments relatifs au passif, fonds propres et actif immobilisé du bilan
prévisionnel ?
3. Comment Fatma peut elle s’assurer que l’activité prévisionnelle de son entreprise sera
rentable ? Vérifier si l’entreprise « Fatma Confection » réalisera un bénéfice ?
B/ A la suite d’une visite à une foire de matériel et équipements de confection, Fatma s’est
aperçue qu’elle aura besoin de trois machines à broder numériques et décida alors de les
intégrer dans la liste de ses besoins en équipements, et de contracter un emprunt bancaire à
moyen terme d’un montant de 7000 dinars pour financer cet investissement. En proposant à
son conseiller financier d’apporter ces modifications à son analyse financière, il lui expliqua
qu’elle devrait chercher un autre moyen pour financer l’achat de ces nouvelles machines.
Alors, elle a contacté son grand frère Saïd, qui s‘est engagé de lui prêter à titre personnel ce
montant.
7. Quelles sont les éléments qui composent les fonds propres de l’entreprise « Fatma
Confection » ?
Après avoir occupé le poste d’un chef atelier, pendant cinq ans dans une grande
société de meubles, monsieur Wajdi, âgé de 30 ans, envisage de créer sa propre entreprise,
envieux de jouir d’une liberté d’action et du contrôle de sa destinée, dont il estime ne plus
pouvoir bénéficier, dans l’entreprise qui l’employait jusqu’alors. En Janvier 2002, Il se lance
dans un projet de création d’une entreprise de fabrication de meubles dont l’activité n'est
soumise à aucune autorisation spécifique.
Ayant répondu à certains critères, dont une disponibilité au travail, un réel esprit
d’initiative, une formation professionnelle, une expérience dans l’activité objet de création, la
BTS lui a accordé un prêt de 10.000 DT qu’il estime comme insuffisant pour démarrer son
entreprise.
Wajdi et son oncle se sont mis d’accord que chacun d’entre eux va supporter les
pertes de l’entreprise en proportion de ses apports et que l’entreprise portera le nom de Wajdi
« Wajdi Meubles ». La gérance sera confiée à Mr Saleh entretenant de bonnes relations avec
des personnes haut placées, des banquiers, des clients et fournisseurs. Il aura ainsi tous les
pouvoirs pour accomplir les formalités légales.
« Regarde mon fils, la première chose que vous devez savoir c’est que pour s’installer, vous
devez présenter votre dossier à l'Agence de Promotion de l'Industrie (API) pour avoir une
déclaration vous permettant, en cours de réalisation et après, de profiter des avantages. Ainsi
que déposer un dossier à l'Agence Nationale de la Protection de l'Environnement ANPE
(étude d'impact).
C’était les dernières paroles que Wajdi a entendu de son oncle victime d’une crise
cardiaque qui a causé son décès en Avril 2002. Suite à cet événement, tout le projet de Wajdi
se trouve bouleversé surtout que son cousin unique Yosri n’a aucune volonté de mener des
projets en Tunisie et il a décidé de vendre le local pour revenir de nouveau à Marseille où il
vit depuis 18 ans.
Travail à faire :
2- Est-ce que Wajdi répond aux conditions nécessaires à la création du projet du côté
juridique ?
Ayant perdu tout soutien familial sur le plan aussi bien moral, matériel
qu’informationnel et afin de combler son manque d’informations approfondies spécifiques au
secteur sur le plan fiscal et social, Wajdi a décidé de demander l’aide de son ami Heithem. Ce
dernier a participé depuis trois ans au programme de formation CEFE organisée par l’ANETI
(Agence nationale du l’emploi et du travail indépendant) et occupe actuellement le poste d’un
directeur commercial au sein d’une grande entreprise sise à Jendouba.
Etant donné son inexpérience dans le secteur du meuble Heithem a demandé un peu
de temps pour rassembler les informations nécessaires et pouvoir fournir à Wajdi des
informations utiles. Il lui a promis de lui envoyer un fax contenant les réponses à toutes ses
interrogations après une semaine en s’excusant pour ne pas pouvoir le rencontrer étant donné
ses occupations.
Le 10 Mai 2002, Wajdi a reçu un fax de son ami dont le texte est le suivant :
« Tout d’abord, je vous encourage à créer votre propre entreprise étant donné que l’Etat
encourage beaucoup les nouveaux prometteurs dans le secteur meuble en accordant une prime
d’étude et d’assistance technique de 70% du coût de l’étude plafonnée à 20.000 TND ainsi
qu’une prime au titre des investissements immatériels 50% du coût des investissements
immatériels.
Toute société opérant dans le cadre de ce secteur doit tenir une comptabilité réelle.
Elle est tenue de déclarer mensuellement au Bureau des Recettes des Finances auquel elle est
rattachée son chiffre d'affaires; les retenus à la source sur les loyers (TCL); le FODEC (fonds
de développement de la compétitivité) ; la TFP (Taxe de Formation Professionnelle); le
FOPROLOS (Fonds de promotion de logement social), et la TVA sur les ventes (18%). Elle
est tenue aussi à verser, pendant les 25 premiers jours du 6ème, 9ème et 12ème mois de
l'année, au bureau des impôts l'acompte prévisionnel (correspond à 30% de l'impôt sur les
sociétés dû au titre des bénéfices de l'année précédente).
Les ouvriers payés à l’heure : entre 1,198 dinar et 1,448 dinar l’heure selon l’échelon
1 et entre 1,241 dinar et 1,567 dinar pour l’échelon le plus élevé
Les ouvriers payés par mois : entre 249,886 dinars et 484,064 dinars selon l’échelon 1
et entre 260,080 dinars 551, 113 dinars pour l’échelon le plus élevé.
ART (7) : Dégrèvement fiscal au profit des sociétés qui réinvestissent au sein d’elles-
mêmes dans la limite de 35% des bénéfices nets soumis à l’I.S.
ART (9) : Exonération des droits de douane et des taxes d’effet équivalent et paiement
de la TVA (12%) pour les équipements importés et n’ayant pas de similaires fabriqués
localement.
De plus, vous devez savoir que selon la convention collective de la profession, tout
salarié a droit à un congé annuel payé. La durée de ce congé est, pour 12 mois de travail
effectif, fixée à 18 jours ouvrables.
De plus, l’Etat accorde des avantages spécifiques aux entreprises s’installant dans
les zones d’El Ala de Hajeb El Ayoun, Echebika, Haffouz, Nasrallah, Bouhajla, Sebikha,
Ouaslatia et Cherada de votre gouvernorat Kairouan. Parmi ces avantages :
En finissant la lecture du Fax, Wajdi se dit « C’est clair qu’il s’agit d’un grand
nombre d’informations mais je n’arrive plus à les organiser ni à distinguer les éléments
fiscaux de ceux sociaux ».
T.A.F
Afin d’aider Wajdi à mener a bien son étude de projet, on vous demande de :
1. Identifier les aspects fiscaux du projet de Wajdi dans le secteur du meuble (obligations
fiscales, avantages fiscaux).
2. Identifier les aspects sociaux du projet de Wajdi (Sécurité sociale, Régime social et
charges sociales).
3. Identifier les fautes commises par Wajdi et qui sont au nombre de trois.
TDN°8 :
Etude des Ressources Humaines
(Questions de cours)
Travail à faire :
c- Planification
d- Organisation
e- Direction
f- Contrôle