Finance
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Introduction :
Le Maroc, à l’instar de la quasi intégralité des pays du monde, est confronté à une
crise pandémique à cause du coronavirus déclaré pandémie mondial par
l’organisation mondiale de la santé (OMS). Une crise qui avait des effets lourds sur
différents volets : économique, social, organisationnel… Pour cela, et conformément
ou discours notamment celui prononcé à l’occasion du 20 ème anniversaire de
l’accession de sa Majesté le Roi Mohammed 6 au Trône, a souligné qu’en dépit des
réalisations en matières d’infrastructures, de croissance économique et l’importance
Pour cela, le projet de protection sociale universelle devra se poser sur des bases
solides et des mesures d’accompagnement et d’appui dans le but de le réaliser et le
hisser en bon voie. Dans ce sillage, une problématique s’impose comme suit : quelles
sont les différentes mesures à consolider et les défis à relever afin de généraliser ce
grand projet Royal ?
Conclusion :
En guise de conclusion, le projet de généralisation de la protection sociale reste un point clé et une
solution efficace afin de combler le problème des inégalités sociales, pour une société très équitable
et capable de former les ressources humaines nécessaires au développement économique et social
du pays.
A cet égard, le gouvernement devra trouver des solutions efficientes afin de combler deux
problématiques fondamentales : le financement et la gouvernance. En effet la réussite de la réforme
proposée et sa vitalité à terme est largement conditionnée par la disponibilité des ressources
financières suffisantes et pérennes. De ce fait la question cruciale qu’on peut poser : est-ce que le
Maroc face à la rude conjoncture actuelle et le creusement du budget de l’Etat peut réaliser ce projet
en temps opportun ?
INTRODUCTION :
Sous le règne de sa Majesté le Roi Mohammed 6, que dieu l’assiste, le Maroc s’est inscrit
dans un vaste programme de réformes visant ainsi accroitre et hisser le niveau de
développement économique et social, d’assurer la justice sociale et spatiale, de lutter contre
la pauvreté et la vulnérabilité,de développer le capital humain et de consolider les valeurs de
solidarité, de coopération et de synergie. Les programmes visant ledéveloppement de la
cohésion sociale, RAMED, TAYSSIR, DAAM... Cette multitude de réforme ne pourra qu’être
couronnée par le grand chantier de la généralisation de la couverture sociale, conformément
aux Hautes Orientations Royales annoncées à l’occasion de l’ouverture du Parlement de
l’année 2020 et contenues dans le Discours de la glorieuse fêtedu Trône de juillet 2020,dans
lequel,sa majesté le roi Mohammed 6, que dieu le glorifie, a appelé à « lagénéralisation de la
couverture sociale au profit de tous les Marocains ».
Dans ce sillage , une problématique s’impose et qu’on pourra illustrer comme suit : quelles
sont les mesures d’accompagnement qui ont été mises en place par les pouvoirs publics ? et
quels sont les défis qui doivent être relever par l’exécutif ? Et quels sont les enjeux de ce
chantier de grand envergure ?
En effet, l’année 2021 a été marqué par le lancement de la première phase du chantier royal
de la généralisation de la protection sociale, dont le coût global annuel s’élève à près de 51
milliards de dirhams, et dont le déploiement se décline selon 4 axes et se fera d’une manière
progressive sur une période de 5 ans :
2021-2022 : La généralisation de la couverture médicale obligatoire en faveur de 22
millions de bénéficiaires additionnels;
2023-2024 : La généralisation des allocations familiales qui bénéficieront à près de 7
millions d’enfants en âge de scolarité, en faveur de 3 millions de familles.
2025 : L’élargissement de la base d’adhérents au régime de retraite au profit de la
population active.
2025 : La généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi au profit de toute
personne ayant un emploi régulier.
Or, afin de réussir la généralisation de l’AMO, il s’avérait impératif de mettre en œuvre des
mesures d’accompagnement, d’ordre juridique, financier et organisationnel. Il s’agit
notamment de :
Quant à la CNSS qui a été désignée par les pouvoirs publics pour gérer le régime de
couverture maladie des travailleurs non-salariés et des populations vulnérables, on trouve
que son activité est en train d’enregistrer une activité sans précédent, vu que le nombre de
dossiers de maladie traités doit passer de près de 20000 à 80000 ou 90000 / jour. Ce qui met
la CNSS devant des défis opérationnels énormes, notamment au niveau des systèmes
d’information, de l’organisation et des process.
Ainsi, étant donné quele système national de santé connait de nombreuses limites
notamment en termes de déséquilibre de l’offre de soins au niveau territorial, de la qualité
du service rendu et d’encadrement médical et paramédical, le gouvernement doit relever le
défi lié à la capacité à réaliser une vraie réforme relative à l’amélioration des structures
d’accueil dans les hôpitaux, de la qualité des services, à la suffisance et la motivation des
RH.Du fait qu’en absence des RH nécessaires, la grande pression sur les établissements
hospitaliers aura un impact sur les listes d’attente et sur les rendez-vous. Or, l’option des
médecins étrangers ne doit être qu’une mesure transitoire et temporaire, car le système
national doit compter sur ses propres compétences.
Notre pays a pris le temps d’établir un état des lieux exhaustif, de mesurer ses
atouts et ses faiblesses, d’identifier les défis qui l’attendent et les promesses
qu’il peut tenir, avant même qu’une crise sanitaire mondiale ne s’abatte sans
distinction sur les faibles comme les puissants. Il en prend acte non comme une
crise passagère mais comme le révélateur de nécessaires transformations
systémiques, en lien avec nos territoires et nos domaines de souveraineté
économique, alimentaire, énergétique et numérique. Comme régulièrement dans
l’histoire longue du Royaume, l’heure est venue de renouveler le pacte national.
Un pacte qui garantisse à la fois équité et liberté, protection et autonomie,
innovation et enracinement, diversité et unité au service d’une nouvelle
ambition. Ce pacte, engagement moral, politique et symbolique fort pris devant
Sa Majesté le Roi et devant la Nation tout entière, inaugurera un nouveau
chapitre de l’histoire du pays
Les membres de la Commission ont adopté une démarche inédite pour dresser
les contours du Nouveau Modèle de Développement : une démarche d’écoute,
de consultation nationale de grande ampleur et de co-construction, ancrée dans
la ferme conviction que les solutions techniques à des problèmes objectifs ne
suffisent pas à tisser le lien social et ne peuvent garantir à elles seules
l’engagement de tous et que les solutions émanant du terrain sont d’une
créativité et d’une pertinence sans égales lorsqu’elles trouvent l’espace pour
s’exprimer
Le rapport est un volumineux document (on va évoqué les parties les plus
marquantes. La commission a proposé qu’il donne naissance à un pacte
national pour le développement, une proposition validée par le Roi Mohammed
VI. Il appelle à la mobilisation de toutes les potentialités du pays en mettant
« l’humain » au cœur des priorités des politiques publiques.
La première partie est celle du diagnostic. Elle consiste à identifier les causes
de défaillance du modèle en vigueur. La CSMD a analysé le modèle actuel de
développement et en a inventorié les acquis, les faiblesses et les marges
potentielles d’amélioration.
Quatre nœuds ont été identifiés comme étant à l’origine de l’essoufflement
du modèle actuel:
D’abord le manque de cohérence verticale entre la vision de développement et
les politiques publiques annoncées et la faible convergence horizontale entre ces
politiques.
En deuxième lieu la lenteur de la transformation structurelle de
l’économie affectée par les coûts élevés des facteurs de production et freinée par
la faible ouverture sur de nouveaux acteurs innovants et compétitifs.
Vient ensuite les capacités limitées du secteur public à concevoir et à mettre en
œuvre des services publics accessibles et de qualité dans les domaines
essentiels à la vie quotidienne et au bien-être des citoyens.
Finalement, un sentiment d’insécurité judiciaire et d’imprévisibilité qui
limite les initiatives, en raison d’un décalage entre certaines lois comportant des
«zones grises» et les réalités sociales vécues, d’une justice qui pâtit d’un
manque de confiance.
La gouvernance
Les éléments constitutifs de ce cadre sont: une justice renforcée, des lois
claires, des règles transparentes et applicables à tous, la redevabilité des acteurs
à travers l’évaluation régulière de leurs actions, et un respect strict des valeurs
d’éthique et de moralité.
Pour ce qui est du tourisme, un nouveau souffle du secteur pourra être apporté
par la valorisation de tous les atouts des territoires, autant pour dynamiser le
tourisme intérieur que pour attirer de nouveaux segments de la demande
mondiale.
Pour ce qui est de la santé et de l’éducation, socles de l’amélioration du capital
humain, la Commission préconise de: renforcer l’offre des services publics sur
l’ensemble des territoires et d’en assurer l’accès équitable, aux côtés d’un
secteur privé, partenaire responsable et éthique ; mettre l’accent sur la qualité
des services, telle que mesurée par les acquis des élèves, par le niveau de
compétence des étudiants et leur employabilité et par une offre de soins qui
rende effective la généralisation de la couverture santé.
Mise en œuvre
Dans ce sens, deux outils sont proposés par la Commission: Le premier est
un Pacte national pour le développement qui scellerait l’engagement des
forces vives du pays autour d’un cap et d’un référentiel partagés par tous. Ce
pacte pourrait être adopté de manière solennelle par les acteurs concernés et
constituerait un engagement moral et politique fort devant le Roi et la nation
tout entière.
Le second outil est un mécanisme, sous l’autorité du Roi, dédié au suivi du
NMD, à l’impulsion des chantiers stratégiques et à l’appui à la conduite du
changement. Il aura comme missions de faire connaître le Nouveau modèle de
développement et en assurer la diffusion la plus large, et de veiller à la
cohérence des stratégies et des réformes proposées pour la mise en œuvre du
NMD avec le référentiel et le Pacte national pour le développement en amont de
leur adoption par les autorités compétentes, au moyen de formulation d’avis et
de recommandations.