Atomistiquecours
Atomistiquecours
Atomistiquecours
3 ATOMES POLYÉLECTRONIQUES 8
3.1 Facteurs d’écran : Règles de Slater . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Le spin et la règle d’exclusion de Pauli : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.1 Définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2.2 Règle (principe) d’exclusion de Pauli : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.2.3 Les niveaux d’énergie et la règle de Klechkowski : . . . . . . . . . . . . . 11
3.2.4 Règle de Hund : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2.5 Structure électronique des atomes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
6 THÉORIE DE LEWIS 19
6.1 Representation de LEWIS : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.2 Liaison covalente : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.3 Règle de l’octet : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
7 Théorie de Gellispie 21
PRISME
V I B R
λ (nm)
410 434 486 656.3
RH = 109677.5cm−1
En 1908 Ritz a généralisé la formule de Balmer .
1 1 1
σ= = RH ( 2 − 2 )
λ n m
avec m > n
h
σ = mrv = n~ = n
2π
nh nh
=⇒ v = = avec µ = masse réduite en tenant compte du mouvement de l’électron
2πrm 2πrµ
autour du proton supposé l’atome isolé dans le réferentiel barycentrique.
nh n2 h2 e2
µv 2 = =⇒ µ 2 2 2 =
2πεo r 4π µ r 4πεo r
εo h2 2
rn = n
πµe2
Quantification du rayon r
Ainsi :
µe4 1
En = − 2 2 2
8εo h n
Quantification de l’énergie E
On pose :
εo h2 µe4
•a= 2
≃ 0.529Ao • Eo = 2 2
≃ 13.6e− V
πµe 8εo h
Donc :
Eo
rn = an2 k En = −
n2
1 µe4 1 1
σ = = 2 2( 2 − 2)
λ 8εo h n m
On retrouve la formule de Ritz avec :
µe4
RH = 2 2 = 109737.2 cm−1
8εo h
Valeur très proche de la valeur expérimentale obtenue à partir du spectre de l’atome d’hydrogène ;d’où
le grand succès du module de Bohr
eV )
E(
BRACKETT
PASCHEN
2630
4050
-1.51
1875.1
1093.8
1281.8
BALMER 1005
-3.4
656.2
410.1
486.1
434
LYMAN
-13.6
102.58
121.57
94.98
97.25
93.78
91.18
Z2 n2
En = −13.6 2 k r = 0.53
n Z
Condition de normalisation
D’où :En mécanique quantique on ne parle plus de trajectoire ,mais en
terme de probabilité de présence
Remarque 1 Si un niveau d’énergie E est décrit par plusieurs fonctions d’ondes, alors ces fonc-
:::::::::::
tions d’ondes sont dites fonctions dégénérées.
Le nombre de fonctions dégénérées est dit degré de dégénérescence du niveau E
• x = r cos ϕ sin θ M
• y = r sin ϕ sin θ
θ
• z = r cos θ
• θ ∈ [0, π] r
• ϕ ∈ [0, 2π]
• r ∈ [0, ∞[ o Y
ϕ
X
µe4 Z 2 Z2
En = − = −13.6
8ε2o h2 n2 n2
• n = 1 : niveau (couche)K
• n = 2 : niveau (couche)L
• n = 3 : niveau (couche)M
• n = 4 : niveau (couche)N .
On retrouve la même expression que celle issue du modèle de Bohr , mais la signification de n n’est
pas la même.
♣ Bohr n quantifie E, σ, r =⇒ trajectoire
♣ Bohr étape importante dans l’évolution de la progression historique de la physique.
0≤ℓ≤n−1
Il quantifie la norme du moment cinétique σ
−
→ p σz
k σo k= ℓ(ℓ + 1)~ −
→
σ o
h
avec ~ =
2π O ≡ G
σz = m~
−ℓ ≤ m ≤ ℓ =⇒ (2ℓ + 1) valeurs.
√
- 2
−
→
σo
0
-1
√
2
√
•
¨ Exemple :ℓ =¥1 =⇒ σo = 2~ =⇒ m = −1; 0; +1
§Conclusion : ¦
• n = 1 =⇒ ℓ = 0 =⇒ m = 0 → 1 état :
• n = 2 =⇒ ℓ = 1 =⇒ m = 0, +1, −1 → 3 états :
• n = 3 =⇒ ℓ = 2 =⇒ m = 0, +2, +1, −1, −2 → 5 états :
• n = 4 =⇒ ℓ = 3 =⇒ m = 0, ±1, ±2, ±3 → 9 états :
n =⇒ n2 etats
Pour les atomes hydrogènoides le niveau En est n2 fois dégénérés
3 ATOMES POLYÉLECTRONIQUES
3.1 Facteurs d’écran : Règles de Slater
Dans un atome de numéro atomique Z ,un électron ei est soumis à :
• Une force attractive de la part du noyau de charge Ze.
• Une force repulsive de la part des autres électrons .
Pour un électron donné , il existe des électrons qui font écran entre cet électron et le noyau :
tout ce passe comme si chaque électron voyait un noyau fictif de charge plus faible :
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Zi∗ e = (Z − σi )e
approximation de Slater
• Zi∗ : nombre de charge fictif.
• σi : constante d’écran
ei ei
ri
ri
Remarque 3 :
:::::::::::
Zi∗2
E(ei ) = −13.6 Zi∗ = Z − σi
n∗2
n⋆ : nombre quantique principal corrigé
Remarque 5 :
:::::::::::
Comme l’électron a un moment cinétique orbital due à sa rotation autour du noyau, il possède encore
un moment cinétique intrinsèque − →
σs propre à l’électron .
On peut "imaginer " que − →
σs est du à la rotation propre de l’è autour de lui même , il obéit aux mêmes
règles de quantification que −
→
σo le moment cinétique orbital.
−
→ p
| σs | = s(s + 1)~
σsz = ms ~ || − s ≤ ms ≤ s
s = spin de l‘électron .
Les mesures spectroscopiques montrent que ce nombre quantique de spin est le même pour tous les
électrons :
1
s=
2
√
3 1
|−
→
σs | = ~ k σsz = ± ~
2 2
√
3
2
1 −
→
σs
2
Ces deux valeurs correspondent aux deux orientations pos- −
→
σ sz
sibles de l’axe de rotation de l’électron sur lui même par 0
rapport à la direction du champ magnétique qui est produit
dans l’atome par le déplacement de l’électron
1
-
√2
- 23
Par conséquent , une O.A définie par (n, ℓ, m) ne peut contenir que deux électrons de spin opposé
1 1
et − :spin anti-parallèle où électrons appariés qu’on représente par :
2 2
1/2
-1/2
s→2 ; p→6 ; d → 10 ; f → 14
¨ ¥
1s
§
2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p ¦
ℓ= 0 1s 2s 3s 4s 5s 6s 7s
ℓ= 1 2p 3p 4p 5p 6p 7p
ℓ= 2 3d 4d 5d 6d 7d
ℓ= 3 4f 5f 6f 7f
Exemples :
E
2p
⋆ 6 C : 1s2 2s2 2p2
1 2s
Ms = 2 × = 1
2
1s
2p
⋆ 7 N : 1s2 2s2 2p3
1 3 2s
Ms = 3 × =
2 2
1s
Remarque 7 :
:::::::::::
⋆ Si Ms > 0 =⇒paramagnétique
⋆Si Ms < 0 =⇒diamagnétique
EXERCICE :Comparer d’après les règles de Slater , l’écran ressentit par les électrons 4s et 3d dans
le cas de 26 F e , puis conclure ?
- σ4s = (10 × 1) + 14 × 0.85) + (1 × 0.35) = 22.25 =⇒ Z4s
∗
= 26 − 22.25 = 3.75
-σ3d = (5 × 0.35) + (18 × 1) = 19.75 =⇒ Z3d = 26 − 19.75 = 6.25
∗
conclusion :
- E4s = −13.6(3.75/4)2 = −11.95eV
- E3d = −13.6(6.25/3)2 = −59eV
les électrons dans 3d sont plus retenus que dans 4s
s d p
+
M(g) −→ M(g) + 1e−
+
EI = E(M(g) ) − E(M(g) )
EI > 0(énergie d’ionisation est une réaction endothermique)
• Elle augmente dans une période, des alcalins aux gaz rares . EI
• Elle diminue quand n augmente
¨ ¥
Représentation de l’énergie d’ionisation en fonction de Z(< 19) ¦
§
2500
2000
1500
P.I 1000
500
0
0 5 10 15 20
Z
• EI(Be) > EI(B)de même EI(M g) > EI(Al) : en effet Be et Mg leur orbitale atomique
externe est totalement remplie.
• EI(N ) > EI(O) de même EI(P ) > EI(S) : en effet N et P leur orbitale atomique externe est
demie remplie.
Remarque 8
:::::::::::
AE > 0
5.2.4 L’électronégativité :
Suivant la définition originale de Pauling :" l’électronégativité χ est la capacité d’un atome en-
gagée dans une molécule d’attirer à lui les électrons de la liaison".
L’électronégativité n’est pas directement mesurable, mais différentes méthodes ont été proposé pour
l’évaluer
5.2.4.1- Mulliken :
1
χ = (EI + AE)
2
AE et EI en eV
5.2.4.2- Pauling :
q p
|χA − χB | = λ WA−B − WA−A × WB−B
λ dépend du
système d’unité :
eV −→ λ = 1
W en KJmol−1 −→ λ = 0.102
Kcalmol−1 −→ λ = 0.208
Remarque 9 :
:::::::::::
1- Les deux échelles de Mulliken et Pauling sont reliées par : χp ≈ 0.34χM − 0.21
2- L’élément le plus électronégatif est le fluor (χF = 3.98).
3- L’élément le plus électropositif est le francium ( χF r = 0.7).
4- L’électronégativité dépend bien que faiblement des D.O, de l’état d’hybridation (liaison simple,
double, triple) de l’élément considéré : Exemple : Sn2+ (1.8), Sn4+ (1.9), C(sp3 :simple liaison)(2.5)
, C(sp2 :double liaison)(2.75) , C(sp :triple liaison)(3.3).
5.2.7 La polarisation
La polarisabilité d’un atome est l’aptitude des électrons de valence à se déplacer lorsqu’un champ
−
→ −
→
électrique externe E est appliqué sur l’atome. L’atome possède alors un moment dipolaire induit P
puisque le barycentre des charges positives (localisé sur le noyau qui est resté immobile) n’est plus
confondu avec le barycentre des charges négatives. Le moment dipolaire induit est proportionnel au
champ électrique externe, la constante de proportionnalité étant nommée la polarisabilité et notée α
La polarisabilité varie comme la taille d’un atome puisque plus l’atome est volumineux, plus les élec-
trons de valence sont éloignés du noyau et plus ils subissent l’influence de perturbations extérieures. A
noter que la polarisabilité d’un atome permettra d’interpréter pourquoi une liaison carbone-iode, C-
I, se rompt beaucoup plus facilement qu’une liaison carbone-brome, C-Br, carbone-chlore, C-Cl, ou
carbone-fluor, C-F, puisque la polarisabilité de l’iode est plus grande que celle des autres halogènes
cités.
6 THÉORIE DE LEWIS
6.1 Representation de LEWIS :
On répartit les électrons d’un élément chimique en :
• électrons de valence participant à la formation des liaisons.
• électrons du cœur.
Exemple :
8O : 1s2
|{z} 2s2 2p4 ; 17 Cl : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5
| {z } | {z } | {z }
électrons du coeur électrons de valence électrons du coeur électrons de valence
Vu l’importance des électrons de valence on les symbolise autour de l’élément chimique : c’est la
representation de Lyman .
O(8): O
2s2 2p4
Cl(17): Cl
5
3s2 3p
non liant
doublet
liant
N N ordre de liaison = 3
H Cl ordre de liaison = 1
Remarque 11 Le nombre Nd de doublet (liant ou non liant ) dans une espèce chimique (molécule ou
:::::::::::
ion ) est donné par
1
Nd = (ΣNV ± Z)
2
Z représente le nombre de charge
Exemple :
O
CO : O
2
C O ;H O2
H H
(-)
O
O
CO 3 : C ; NO N O
(-)
O
NO : O 2
N
O
Remarque 12 Pour les éléments de la troisième période ,il existe des structures analogues.
:::::::::::
H
Exemple : H C Mg Cℓ
• :CH3 M gCl : 12 M g : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p0 OA vide
H
• :AlCl3 : 13 Al : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p1
Les composés possédant une O.A vide sont dits ::::::
acide :::
de :::::::
Lewis Cℓ Aℓ Cℓ
Cℓ
Remarque 13 La présence des orbitales d pour les éléments de la troisième période n = 3 rend pos-
:::::::::::
sible le non respect de la règle de l’octet , en effet :
état excité F F
• SF6 : S
d'où: F
F S
-S : 3s2 3p4 3d0 F
F F
-F :2s2 2p5
• P Cl5 : état excité Cl Cl
-P : 3s2 3p5 3d0 p
d'où: Cl
P
-Cl :3s2 3p5 Cl
Cl
Cl
7 Théorie de Gellispie
Elle explique la forme géométrique des espèces chimiques (molécules ou ions dans l’espace.
Elle repose sur la répulsion électrostatique entre les doubles (liants et non liants ) entourant un atome
centrale.
Elles est connue par VSEPR (Valence Shell Electron Pair Repulsion ).
Soit A un atome (centrale) d’une molécule , lié par p liaisons simples à p atomes (ou groupement
d’atomes) X et éventuellement entouré par q doublets libres ( ou non liants ) E, la formule sera
donc :
AXp Eq
Il en résulte que A est entouré par n=p+q, (2≤n≤6) doublets.
Gellispie postule que :
Ces n doublets vont s’éloigner au maximum les uns des autres de façon à minimiser leur énergie
de répulsion.
• n=2 −→ linéaire.
• n=3 −→ trigonale (plane).
• n=4 −→ tétraèdre.
• n=5 −→ bipyramide trigonale.
• n=6 −→ octaèdre = bipyramide à base carrée .
Representation graphique (voir document suivant)