Insertion Urbaine

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alignement

retrait
ordre
continu
espace
public
INSERTION URBAINE
ou comment respecter le
Limite
tissu urbain existant ?
séparative
Voies

stationne-
ment
Cahier de recommandations architecturales et paysagères - Commune de La Tronche (38) - Mars 2007 13
Implantation du bâti par rapport ...
...A L’ESPACE PUBLIC ...AUX LIMITES SEPARATIVES
L’implantation d’une construction par rapport à l’emprise publique participe à la définition de la Les limites séparatives désignent l’ensemble des limites parcellaires des propriétés. Il existe
forme urbaine et donc à l’identité du quartier. deux types de limites séparatives (hors limites de l’espace public vu précedemment):
Par emprise publique, on entend : - les limites latérales qui séparent deux propriétés et qui donnent sur les voies ou emprises
- Les voies publiques ou privées ouvertes à la circulation publiques,
- Les chemins ruraux - les limites de fond de parcelle qui séparent deux propriétés et qui se situent généralement à
- Les places publiques l’opposé des limites de l’espace public.
- Les emplacements réservés nécessaires à l’aménagement ou à l’extension des dites voies et
places Le règlement du PLU préconise l’implantation des constructions suivant deux principes:
- Les trottoirs et stationnements (hors propriétés privées) - L’implantation en retrait des limites séparatives
- L’implantation en limite ou ordre continu
Suivant le zonage, le PLU réglemente l’implantation des constructions suivant deux principes :

L’implantation en retrait (Ur, Uc, Um...)


Les constructions peuvent être implantées en retrait soit L’implantation en retrait des limites séparatives (toutes zones)
par rapport à l’espace public, à l’axe de la voie ou par rap- La distance comptée horizontalement de tous points de la façade
port à l’alignement opposé. du bâtiment projeté au point de la limite parcellaire (séparative) le
De manière générale, le règlement du PLU spécifie que plus proche doit être:

Limite séparative

Limite séparative
l’implantation de la construction doit se faire « en retrait - au moins égale à 4 mètres,
en respectant une distance d’implantation par rapport à - jamais inférieure à la moitié de la différence d’altitude entre le

H maximum
l’alignement opposé au moins égale à la hauteur du bâ- point le plus haut du bâtiment et le sol naturel avant les travaux
timent projeté ». La construction peut être implantée soit soit L ≥ H / 2
en respectant ce recul minimal, soit au-delà.
L>4m L’objectif de cette règle est de créer une aération dans le tissu
minimum L>H/2
urbain et de permettre des perspectives ouvertes sur l’espace en-
vironnant.

L’implantation en limite séparative ou ordre continu (possible en Up si continuité)

En zone Up, le règlement du PLU permet une implantation en li-


L’objectif de cette règle est d’élargir la perspective de la rue
mite.
en créant ainsi une aération du tissu urbain.
L’implantation à l’alignement (Up) Lorsqu’il y a déjà une continuité du bâti, la construction projetée
pourra venir s’implanter sur les limites séparatives :
Lorsque le règlement de la zone spécifie que l’implantation - sur les deux limites (implantation continue d’une limite à une
de la construction doit se faire à l’alignement de l’espace autre) : ordre continu
public, cela signifie que celle-ci doit être implantée sur la li- - sur une des deux limites : ordre semi-continu
mite parcellaire qui sépare l’espace public de l’espace pri-
vé. C’est le cas en Upa (Grande Rue) et Upb (hameaux). L’objectif poursuivi par cette règle est de créer un front bâti continu
le long de la voie. L’essentiel étant de conserver la perspective de
L’objectif poursuivi par cette règle est de créer un effet de la rue.
resserrement marquant une urbanisation plus dense ou
une centralité.

14 Cahier de recommandations architecturales et paysagères - Commune de La Tronche (38) - Mars 2007


Implantation du bâti par rapport aux limites
LA GRANDE RUE : Aménagement par séquence Voir plan de cadrage n°1 en annexe, relatif aux sequences d’urbanisation le long de la Grande Rue
L’ensemble de la Grande Rue est en zone Upa mais les recommandations suivantes
viennent moduler les principes d’implantation du bâti en définissant 3 séquences.

Séquences 1 : Implantation à l’alignement et ordre continu


PRINCIPES :
- implantation à l’alignement dans la continuité du bâti existant
- ordre continu : implantation continue d’une limite latérale à une autre
OBJECTIF : Venir affirmer l’urbanisation plus dense des pôles urbains anciens
en tant qu’espaces de centralité (services, commerces, équipements et admi-
nistrations...). A savoir :
- La Grande Tronche, pôle commercial
- Le Péage, pôle administratif
- La Petite Tronche, entrée de ville et pôle commercial A EVITER

Séquence 2 : Ordre discontinu Traitement qualitatif des espaces de


devant :
PRINCIPES : - Eviter les clôtures (grillage en parti-
- implantation en retrait en respectant un recul maximal de 15 m depuis culier)
l’espace public - Favoriser les bandes plantées ouver-
- implantation en retrait des limites séparatives tes
OBJECTIFS : - Eviter les garages et aires de station- A EVITER
- Créer un tissu urbain plus ouvert et aéré tout en maintenant une certaine nement donnant sur la rue (cf p.13)
structuration
- Permettre des perspectives sur le grand paysage (Isère, coteau...)

A EVITER
Séquence 3 : Ordre semi-continu
PRINCIPES :
- implantation d’au moins une partie du bâtiment à l’alignement sur l’espace Principe de bande végétalisée
public. Il est cependant recommandé de limiter le linéaire de façade implan-
tée à l’alignement à 50% maximum du linéaire de façade de la parcelle. Un
mur pourra venir marquer l’alignement sur le restant du linéaire.
- Implantation possible sur une des deux limites séparatives dans la continuité
du bâti existant
OBJECTIFS :
- Créer une aération du tissu urbain tout en préservant la structuration de la
Grande Rue : alternance du bâti à l’alignement et des murs laissant apparaître
la végétation des parcs et jardins.
- ménager une transition avec les pôles urbains anciens plus denses
- agrémenter la Grande Rue d’un motif végétal plus présent

Particularité : En amont de la voie, entre Le Péage et la Grande Tronche, la


séquence 3 présente une sous séquence particulière (cf page suivante) Avantages
L’implantation sur une des deux A EVITER A EVITER
limites séparatives permet
d’optimiser l’espace de jardin

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Implantation du bâti par rapport aux limites
LA GRANDE RUE : Aménagement par séquence (Suite)
Séquence 3 : Sous-séquence particulière Coupe
Exemples
Entre Le Péage et la Grande Tronche, le tissu urbain en amont de
la voie est composé de bâti individuel ancien discontinu implanté
en retrait.
PRINCIPES : Implantation en retrait autorisée si :
- Accroche à la rue par une annexe, garage ou terrasse marquant
l’alignement
- Mur à l’alignement
OBJECTIF :
Marquer l’alignement tout en optimisant l’espace de jardin exposé Coupe
sud / sud-ouest

LES HAMEAUX Voir plan de cadrage n°2,


relatif aux hameaux
Dans le PLU, les hameaux du Gorget, de Maubec, de Ventefond, de Pelletière, de Chantemerle
et de La Ravière sont classés en zone Upb en tant qu’ensembles urbains à caractère patrimo-
nial. Ces hameaux correspondent en effet à un type de tissu urbain ancien caractérisé par la
présence d’espace de centralité, un bâti ancien implanté à l’alignement, des ouvertures visuelles
sur le grand paysage... Le règlement du PLU impose l’implantation à l’alignement (sauf si cas
particulier) et l’implantation en retrait de la limite séparative (sauf en cas de continuité du bâti à
respecter). Les recommandations en terme d’implantation sont les suivantes.

PRINCIPES RECOMMANDATIONS
- Marquer l’effet de centralité - Implantation à l’alignement de l’espace public au
moins d’une partie du bâti ou annexe (particulière-
- Recréer des accroches à la rue ment au niveau des espaces de centralité - cf plan
de cadrage n°2) A EVITER
- Optimiser l’espace de la parcelle - Orientation du bâti perpendiculaire à la voie
- Limites de propriétés préservant une transparence
Avantages
- Maintenir des transparences visuelles (cf p...). Eviter les haies hautes et opaques. - L’orientation du bâti perpendiculairement à la voie
- Implantation sur limite séparative en continuité permet d’optimiser l’espace de jardin
- Récréer des mitoyennetés avec le bâti existant. - Les garages mitoyens permettent un gain de place
et une réduction des espaces de jardin exposés nord
- Suivre l’orientation générale des faîtages du bâti
- Respecter l’orientation des faîtages de toi- ancien alentour.
tures

Le maintien de la transparence visuelle ne signifie pas forcément laisser le jardin et les espaces
de vie à la portée des regards indiscrets. Le jeu de pente permet souvent de maintenir des vues
lointaines depuis l’espace public tout en évitant les vues directes sur le jardin privatif.

A chacun sa vue

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ACCES ET STATIONNEMENT
PRECONISATIONS GENERALES La Grande Rue
Implantation du garage Comme présenté précédemment, la Grande Rue s’organise en trois séquences (cf plan de cadrage n°1).
Il est préférable de réfléchir à l’implantation du garage en amont du projet de construc- Les préconisations concernant les accès et stationnements se distinguent également en fonction de ces
tion. L’ajout ultérieur d’un garage en annexe est toujours plus complexe. trois séquences.
Les principes à respecter sont les suivants :
- intégration du garage au corps du bâtiment Séquence 1 : ordre continu Privilégier les systèmes de porche desservant soit un parking souterrain soit
parking et jardin à l’arrière de la parcelle
principal
- dans le cas d’un garage en annexe, implanta-
tion préférentielle dans la continuité du bâti exis-
tant
- implantation du garage au plus proche de la
voie et au même niveau afin de limiter le linéaire A EVITER
de voie à créer
- dans le cas de garage sortant sur la voie publique, respect d’un espace de ma-
noeuvre suffisant (recul minimum de 2.50m selon le règlement du PLU)
Ces principes généraux pourront apparaître contradictoires dans certains cas. Ils sont Porche ancien
à adapter et à mettre en cohérence selon le contexte de chaque site : pente, aligne-
ment du bâti par rapport à l’espace public, espace disponible au sein de la parcelle...
Aménagement des espaces d’entrée Séquence 2 : ordre discontinu Privilégier les parkings souterrains intégrés aux constructions. L’entrée peut
se faire par le côté ou l’arrière de la parcelle comme le montre l’exemple ci-
Lorsque le garage ou le portail débouche sur une voie fréquentée, étroite ou dans dessous. Les aires de stationnement latérales permettant de préserver ou de
un contexte urbain relativement dense, l’aménagement d’espaces d’entrée est recom- souligner les perspectives vers le coteau ou l’Isère correspondent à une autre
mandé. Ils doivent permettrent une meilleure visibilité et une meilleure sécurité pen- alternative.
dant les manoeuvres d’entrée et sortie. Ils créent par ailleurs des espaces de croise-
ment lorsque la voie est particulièrement étroite comme cela est souvent le cas dans
les quartiers anciens.
SANS PENTE A EVITER
Accès perpendiculaire possible

A PRIVILEGIER

A EVITER
Entrée d’un parking souterrain par l’arrière de la
parcelle avec préservation du mur de soutène-
ment et reconstitution du parc

Séquence 3 : ordre semi-continu Privilégier les garages en retrait mais intégrés au corps principal du bâtiment. En
AVEC PENTE façade sur rue, le mur marquant l’alignement est ouvert par un portail et portillon
Accès de biais recommandé en fer peint de préférence.
A EVITER

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ACCES ET STATIONNEMENT Suite
Les Coteaux et les Hameaux
Sur les coteaux et dans les hameaux, l’implantation du garage (ou des aires de stationnement)
est à réfléchir en fonction de la pente souvent forte. Plutôt que de créer des remblais et des
Pour les projets d’ensemble (collectifs, lotissements...)
voies d’accès en pente, le garage peut participer à étager le volume du bâti ou l’aménagement Aménagement des voies et espaces de station-
du terrain dans la pente. Les schémas suivants montrent deux cas de figure selon l’implanta-
tion de la parcelle en amont ou en aval de la voie. nement A EVITER
La qualité des projets d’ensemble repose souvent
En aval de la voie sur la structuration viaire interne, le traitement
des espaces de stationnements et les connexions
qui en découlent.
Les voies et cheminements
A EVITER - intégrer la trame viaire à la pente
- Eviter les impasses
Voie en zig-zag dans la pente
- Favoriser la création de liaisons douces ou la
connexion vers les cheminements existants
Sur le coteau, par exemple, éviter les voies en zig-
zag et en impasse. Lorsque le site contraint à la créa-
tion d’une impasse, favoriser le prolongement de la
En amont de la voie voie par une connexion piétonne.
Dans le quartier Doyen-Gosse et sa coulée ver-
te, de nombreux cheminements existent d’ores et
déjà autour des collectifs. Favoriser le prolongement Appui sur la trame viaire exis-
de ces cheminements et les connexions vers la rue tante et liaison piétonne
Doyen-Gosse.
Lorsque le contexte rend trop difficile Les stationnements
l’implantation d’un garage en dur, les Le PLU impose plusieurs règles en terme de qualité
aires de stationnement non abritées et de quantité de stationnements :
peuvent être une alternative. - Pour chaque zone, nombre minimum de places im-
posé en fonction du type d’habitat ou d’activités
- Aménagement de places pour deux-roues
- Plantation : au moins 1 arbre pour 5 emplacements
Exemple d’emplacements pour

VOIES ET CHEMINEMENTS - Révêtement de sol perméable deux-roues

A EVITER
La qualité des «finitions»
PRECONISATIONS GENERALES Trop souvent traitées à minima, ce sont les petits dé-
- Limiter le linéaire et la pente des voies et chemins tails qui confèrent une image peu qualitative :
d’accès - les postes EDF-GDF non intégrés
- Intégrer les voies à la pente en privilégiant les murs - les emplacements des bennes de tri
de soutènement en amont de la voie plutôt que les - les délaissés
remblais et enrochements - les trottoirs et accotements
- Favoriser les revêtements perméables - les luminaires
- Végétaliser ou planter les abords des voies
- Limiter les surfaces imperméabilisées : cour, aire de
stationnement, terrasse...
B. Buffa
Exemples de traitements perméables des voies d’accès privatives

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