Cours MOAD
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INTRODUCTION
L’existence de l’humanité est caractérisée par une rareté des ressources (les ressources sont
limitées et l’activité économique a pour but de les augmenter à part l’eau et l’air qui sont
quantité illimitée et gratuit dans une certaine mesure) et des besoins illimités. De la
confrontation de ces deux phénomènes, il résulte un choix qu’il faudra opérer. C'est-à-dire
satisfaire un certain nombre de besoin à partir des ressources dont on dispose. Ainsi très tôt
dans la littérature économique, les auteurs se sont efforcés de rattacher la décision
d’investissement à certain nombre de critères rationnels.
De ce fait, il existe plusieurs méthodes et plusieurs outils pouvant aider dans les prises de
décision. De manière générale, les situations économiques sont plus complexes demandant
souvent qu’on optimise un objectif fonction sous plusieurs contraintes.
Mais l’objet du cours sera d’énoncer les critères qui permettront de faciliter la synthèse et
éclairer les décisions. Le cours sera composé de deux chapitres. Le premier chapitre sera
consacré aux outils et méthodes de décision d’investissement en avenir certain. Seront
considérés comme connu avec certitude le coût de réalisation de l’investissement avec son
échéancier, les recettes et les charges d’exploitation de l’opération (dans leur montant et
suivant leur date de survenance), enfin la durée de vie de l’investissement réalisé et
l’éventuelles valeur résiduelle et matériels et de équipements.
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Le but du chapitre est d’énoncer ces méthodes de décision et de choix d’investissement dans
le cas d’une connaissance parfaite de l’avenir. Mais, il est important de présenter avant tout
les composantes et les éléments qui déterminent un investissement.
Il existe des catégories d’investissement très différentes qui peuvent s’appréhender à partir
des exemples suivants :
Une entreprise envisage l’acquisition d’une machine qui reviendra à 200 000 F, plus 1 000 F
par mois pour l’utilisation et l’entretien. Cette machine réalise le travail de quatre ouvriers
spécialisés qui coûtent chacun 1500 F par mois. La machine a une durée de vie de 5 ans ; on
peut ensuite le revendre 4000 F à la casse. Faut- il acheter la machine ?
Une société de production de fromage a le choix entre trois modes de développement à moyen
terme pour satisfaire la demande en fromage de tout le pays. Dans le premier cas, elle fait
travailler son personnel 4 heures supplémentaires par semaine et soustraite 10% de la
production. Dans le second cas, elle construit une usine de taille moyenne pour compléter la
première. Dans le troisième cas, elle construit une grande usine qui remplacera l’usine
actuelle.
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Réussite au Echec au
Plan national Plan national
Pas de test + 100.000 F - 300.000 F
Marché test positif + 9.000 F - 400.000 F
Marché test négatif On décide de ne pas lancer le médicament au plan nation. Le
coût moyen sera de 100.000 F.
Faut-il lancer le produit sur le marché test, le lancer au plan national ou ne pas le lancer ?
Lors du déplacement de leur bétail, les éleveurs se font régulièrement attaquer par les
coupeurs de route ; ceci occasionne la mort de nombreux éleveurs. L’Etat décide une
campagne d’information et de formation des éleveurs à se défendre eux-mêmes. La mort d’un
éleveur revient à 250.000 F à l’Etat et un blessé grave 150.000 F. La campagne envisagée
s’élèverait à 20.000.000 F répartis sur deux ans et devrait réduire de 250 tués et 1200 blessés
graves les chiffres annuels. Ce même résultat serait obtenu en augmentant de 300 personnes
l’effectif de l’armée régionale, chaque soldat revenant à 50.000 F par an. Quelle alternative
choisir ?
Ces exemples montrent bien qu’un investissement peut avoir une nature différente d’un autre
et que les éléments qui le déterminent sont nombreux et qu’il faudra les identifier.
Chacun des exemples énoncés soulève un problème de choix d’investissement qui se pose à
plusieurs niveaux. Le 1er exemple relève d’une tactique financière, alors que le 5 ème est une
stratégie de développement ; car la décision prise marquera nettement l’avenir de la
communauté. Les éléments clés qui déterminent chaque projet d’investissement sont : le
hasard, le type de choix, le temps et les critères de choix.
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2.1. Le hasard : La décision d’investir peut être déterministe (c’est à dire que les tenants et les
aboutissants de la décision sont connus avec une quasi-certitude) ou aléatoire (c’est à dire que
plusieurs réalisations à venir sont possibles).
2.2. Le type de choix : Le choix peut être binaire (exemple n° 1 acheter /ou ne pas acheter) ou
bien le choix se confronte à plusieurs solutions possibles (exemple n° 2).
2.3. Le temps : La décision peut être ponctuelle et définitive ou peut être étagée dans le temps
(exemple lancer un produit sur un marché test et en cas de réussite le lancer sur le marché
national).
2.4. Les critères de choix : Le critère de choix peut être uniquement financier ou être
influencé par la politique (approche d’une élection par exemple). Dans notre exemple n° 5, la
décision à prendre sera largement influencée par la personnalité des acteurs et leur goût du
risque.
On peut en déduire qu’il y a plusieurs dimensions qui déterminent la décision d’investir. Les
éléments peuvent être résumés comme suit.
Les éléments constitutifs d’un investissement sont généralement les six catégories suivantes :
3.1. Le coût : Tout investissement présente comme caractéristique essentielle un coût qui est
la dépense d’investissement. Il peut être ponctuel (achat d’une machine) ou étalé dans le
temps avec des dépenses réparties sur plusieurs années consécutives ; on parle dans ce cas
d’un « échéancier d’investissement Io, I1, I2…( investissement de l’année 0,1,2…). L’année en
cours est baptisée généralement l’année 0.
3.2 Les dépenses d’exploitation : Elle apparaissent sous forme d’échéances D1, D2…………..Dn, n
étant le nombre d’année de fonctionnement. Ces dépenses d’exploitation comprennent2 :
3.3. Les recettes et la durée de vie : Les recettes se présentent sous forme d’échéancier R 1,
R2…….Rn que l’on obtiendra chaque année des activités d’exploitation. La durée de vie d’un
investissement est le nombre d’années n durant lesquelles on peut s’attendre à des recettes ou
des dépenses d’exploitation
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Les frais financiers ne sont pas intégrés dans les dépenses d’exploitation mais apparaissent par l’intermédiaire
du taux d’intérêt
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3.5. Le cash-flow : Le cash-flow (CF) d’une année est la différence entre les entrées et les
sorties d’argent. Pour une année j. CFj = Rj – Ij. Pour la dernière année CFj = Rn + Vn – Dn –
In ; In et Vn peuvent être éventuellement nuls. Le cash-flow après impôt sera CF j = Rj – Dj – Ij
– Impôt.
En dehors des éléments directs qui composent un investissement, il y a d’autres éléments qui
peuvent l’influencer de manière importante. Il s’agit du taux d’intérêt permettant
l’actualisation des cash-flow, l’impôt et la technique d’amortissement.
4.1. Le taux d’intérêt : Le taux d’intérêt auquel un agent peut placer son argent joue un double
rôle :
Soit i, le taux d’intérêt auquel une entreprise peut placer son argent ; une somme So placée à
ce taux i vaudra dans un an ; S1 = (1+i) So ; dans 2 ans S2=(1+i) S1= (1+i)2 So
dans n années Sn = (1+i)n So
4.2. L’actualisation : Inversement au calcul de la valeur future d’une somme actuelle, on peut
déterminer la valeur actuelle d’une somme qui sera versée dans le futur : c’est l’actualisation.
Ainsi une somme V1 versée dans un an vaut actuellement.
1
V 0= V
(1+i) 1 Vo étant la valeur actuelle. Car, si nous plaçons Vo au taux i, sa valeur dans un
1
V 0= V0
an sera (1+i) Vo qui équivalent à V1. Donc (1+i)Vo = V1 ; soit (1+i) .
1
V 0= Vn
Pour une somme qui sera perçue dans n année, sa valeur actuelle sera : (1+i)n
La table financière des valeurs actualisées fournit la valeur de 1 F payable en n année pour un
taux d’intérêt i. Ainsi 10.000 F à recevoir dans 1 an à un taux de 12% a une valeur actuelle de
10.000 x 0,5674 = 5674 F. Cette table permet aussi le calcul de la valeur dans n années d’une
somme So. La valeur dans 5 ans de 10.000 F actuels à un taux de 12% par an est :
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10 .000 =17624 ,25
0,5674 F. Inversement si l’on dispose dans 5 ans d’une somme de
17624,25 F sa valeur actuelle, vu le taux de 12%, sera : 176 24,25 x 0,5674 =
10 000(. 0,5674/0,5674 ) = 10 000 F.
4.2.1 Les fonctions du taux d’actualisation : L’actualisation permet de comparer les flux de
trésorerie intervenant à des moments différents. Comme le montre les exemples ci-dessus, une
somme d’argent n’a pas la même valeur dans le temps d’où nécessitée de comparer les
montant intervenant à ces dates. Cependant, l’actualisation n’est pas un procédé de correction
de l’inflation mais permet d’intégrer l’inflation anticipée3.
4.2.2 Le choix du taux d’actualisation : Le problème pratique est de trouver un repère pour
fixer le taux auquel les flux seront actualisés, puisque dans une logique d’investissement on se
place dans l’attente d’une rentabilité future. Ainsi, le choix du taux d’actualisation renvoie à
trois raisonnements : le taux d’actualisation comme coût du capital ou coût d’opportunité ou
objectif de rentabilité.
1. Dans une perspective où le taux d’actualisation est considéré comme le coût du capital, il
est nécessaire que l’investissement génère une rentabilité au moins égale au coût des fonds
engagés.
3. Dans les cas où le niveau de rentabilité est fixé comme objectif de rentabilité, le taux
d’actualisation doit être supérieur au coût du capital (taux intérêt) découlant d’une
décision liée à la politique financière
3
Si hors inflation, on attend une rentabilité de 5% d’un projet ; on actualise à 5%. Mais si ce même projet se
déroule avec un taux d’inflation de 3%, il faudra actualiser à 8%.
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Dans les décisions d’un investissement un avenir certain on considère comme connu avec
certitude le coût de l’investissement, les échéanciers de recettes et de dépense, la durée de vie
et l’éventuelle valeur résiduelle. Avant d’énoncer ces critères de décision d’investissement, il
serait important de rappeler les notions de rentabilité, rendement, productivité et profitabilité.
Dans la pratique la plus part des décisions d’investissement sont souvent fondées sur des
critères beaucoup plus complexes que les critères de rentabilité financière. Ils y associent le
plus souvent d’autres notions telles que la productivité et de rendement.
1.1 La rentabilité : Elle se mesure en rapprochant le résultat obtenu des moyens mis en œuvre
pour l’obtenir. Par exemple, la rentabilité des fonds propres est obtenue en divisant les
bénéfices par les fonds propres. En analyse financière, la rentabilité financière tient compte du
mode de financement alors que la rentabilité économique néglige les incidences financières de
l’investissement4.
1.3 La profitabilité : C’est aptitude de l’entreprise ou d’un projet à générer des profits. Il
s’agit d’un indicateur de gestion obtenu par soustraction du taux d’intérêt réel de la rentabilité
financière (c’est le taux profit net).
La décision d’investir ne sera prise que si l’on est convaincu par les méthodes du Calcul
Economique que l’investissement sera intéressant. C’est à dire si les gains futurs attendus sont
supérieurs au coût de l’investissement. Pour un projet unique plusieurs méthodes sont utilisées
pour décider de sa réalisation ou non.
2.1 - La valeur actuelle nette : La valeur actualisée nette (VAN) est la somme des cash-flows
actualisés après impôt. La méthode serait d’accepter le projet si la VAN est positive. Comme
le taux d’intérêt intervenant dans le calcul de la VAN correspond au taux auquel l’entreprise
peut obtenir un financement supplémentaire, tout projet où la VAN est supérieur à zéro est
4
Un investissement peut être rentable sans améliorer la rentabilité ; c’est un investissement de renouvellement.
Un investissement peut augmenter le rendement sans être rentable : les moyens techniques mis en œuvre pour
l’améliorer le rendement coûte plus chers qu’ils ne rapportent.
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accepté par rapport à un placement. La VAN est appelé aussi « bénéfice actualisé » ou « net
présent value».
Solution : On aura :
Année 0 1 2
2.2 Le gain relatif en valeur actuelle (GRVA) ou indice de profitabilité (IP) : Cette méthode
est utilisée pour pallier à inconvénient de la VAN. Il est le rapport entre la VAN et
l’investissement initial. Si l’investissement n’est pas réalisé de manière ponctuelle, le
dénominateur (c’est dore l’investissement initial I sera la somme actualisée des dépenses
d’investissement. Si IP > 1, le projet est acceptable ; Quand IP < 1 le projet est rejeté. Mais
de manière générale, pour l’utiliser l’entreprise définit au préalable un rapport de référence et
tout projet qui aura un gain relatif en valeur actuelle supérieur à ce rapport de référence sera
accepté.
Exemple : Si 7 % est le rapport minimum requis par l’entreprise, le gain relatif en valeur
actuelle pour notre exemple précédent sera VAN/Investissement = 5546/100 000 = 5,5% ce
projet sera refusé car n’ayant pas dépassé le seuil de 7%.
2.3 - L’indice de rentabilité : L’indice de rentabilité est le rapport entre la valeur actuelle des
recettes et celle des dépenses.
Valeur actuelle des recettes VA Encaissement
L' indice de rentabilité = =
Valeur actuelle des dépenses VA Décaissement . Sera rentable et
accepté, tout projet ayant un indice de rentabilité supérieur à 1.
Indice de rentabilité = (55 044 + 50502)/100 000 = 105546/100 000 = 1,06. Donc le projet
sera accepté.
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2.4 - Le taux de rendement interne : Le taux de rendement interne (TRI ) d’un projet est le
taux qui annule la VAN. Il est aussi appelé taux de ren tabilité interne, efficacité marginale du
capital, internal rate of return ou yield.
Exemple : Une machine coûte 10 000 F. On estime que celle-ci fonctionnerait pendant 10 ans
et n’aura pas de valeur résiduelle. On envisage de fabriquer avec celle-ci chaque année 1 500
produits vendus 2 F l’unité. Les dépenses d’exploitation de la machine par an sont de 700 F.
Il existe un impôt de 50 % sur les bénéfices et les amortissements sont linéaires.
Solution : On aura :
5
Il faut faire remarque que l’amortissement est une dépense comptable (sans effet sur l’entreprise), il faut
l’ajouter aux recettes nettes après impôt pour avoir les cash-flows annuels du calcul du TRI.
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En cherchant dans la table financière pour n = 10, on ne va pas trouver la valeur exacte pour
6,06 . Ainsi, on va passer par l’interpolation pour calculer la valeur de r pour n = 10.
2.4.2. Utilisation du taux de rendement interne : Pour un projet, quand le TRI est supérieur à
un taux de référence choisi par l’entreprise, le projet est accepté. Le taux de référence est
généralement le taux d’intérêt du marché, mais une entreprise peut choisir un taux de
référence différent du taux d’intérêt.
Lorsque le TRI est égal au taux d’intérêt, on fait généralement appel à d’autres critères pour
retenir ou refuser le projet. Il est aussi possible d’avoir deux taux de rendement interne pour
un projet. Dans ce cas, le plus souvent, seul le TRI à lui seul ne peut fournir les
renseignements nécessaires pour refuser ou accepter le projet.
6
Ce résultat peut aussi être obtenu, à la lecture de la table financière, par les opérations suivantes :
Pour 6,014773, r = 10,5% ; pour 6,079127, r = 10,25%.
Pour avoir la valeur de r, on peut écrire :10,25 < r < 10,5 ; C'est-à-dire que : 6,079127 > 6,06 > 6,014773 :
De ce fait 10,5 -10,25 = 0,25
6,079127 - 6,014773 = 0,064354
6,079127 – 6,06 = 0,019127
( 0,25) .(0,019127)
=
Ainsi, r =10,25+ 0,064354 10,32%
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Un projet dont le délai de récupération est inférieur ou égal au délai de référence fixé par
l’entreprise est accepté au cas échéant, il sera refusé. On accepte, en général, les projets dont
les délais de récupération sont plus courts.
Il ne tient pas compte de la valeur des cash-flows dans le temps, c’est à dire n’utilise pas le
taux d’actualisation. Exemple : un investissement ( -100, +20, +80 ) est équivalent à ( -100,
+80, +20 ).
Il ignore les cash-flows survenant après le délai de récupération de l’investissement initial.
On utilise ce critère dans les pays à stabilité politique précaire, car les éléments d’incertitude
sont grands et amènent le décideur à ignorer les cash flows ultérieurs après le délai de
récupération parce qu’il n’est pas certain de les encaisser.
La durée d’amortissement est le nombre d’années au bout desquelles la VAN est nulle.
Généralement, le projet qui a la plus courte durée d’amortissement est accepté. Ce critère est
proche du délai de récupération et répond aussi aux inconvénients présentés ci-dessus.
BBMA=
∑ BB
par la durée de vie du projet ( n )
2.6 - Les critères d’origine comptable : Il existe aussi d’autres critères de décision plus
anciens qui sont plus comptables que financières. Il s’agit du taux moyen de rentabilité et du
bénéfice par franc engagé.
2.6.1 Le taux moyen de rentabilité : C’est le rapport du bénéfice annuel moyen après impôt à
l’immobilisation moyenne. Si l’on suppose l’amortissement linéaire, l’immobilisation
moyenne est la moitié de l’investissement initial. L’acceptation du projet dépendra de la
comparaison à un élément de référence qui est le taux de rentabilité minimal en dessous
duquel le projet sera refusé.
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Ce critère a sa simplicité comme avantage principale, mais ignore l’étalement dans le temps
des bénéfices.
2.6.2. Le bénéfice moyen par franc engagé : C’est le rapport entre le bénéfice total et
l’investissement total. On utilise le plus souvent aussi le rapport entre le bénéfice moyen et
l’investissement moyen. Ce critère est très proche du précédent.
Les critères déjà analysés permettent de refuser ou d’accepter un projet. Il s’agit maintenant
de mettre en présence de plusieurs projets et de les classer en fonction de leur attractivité. Par
ailleurs on s’efforcera de monter comment sélectionner les investissements selon que le
budget soit limité ou non et que le projet soient dépendants ou non.
3.1 – La classification de projets : Soient 5 projets dont les investissements et les bénéfices
après impôts sont fournis par le tableau suivant. Le taux d’actualisation est de 8%.
A - 10.000 + 10.700
B - 10.000 + 10.500 + 5.00
C - 10.000 + 7.000 + 4.200
D - 10.000 + 4.200 + 7.000
E - 10.000 + 15.000 - 4.400
En regroupant dans un tableau synthèse les classements provenant de chacun des critères de
choix d’investissement, on aura :
Les résultats sont assez proches entre la VAN et le TRI, le délai de récupération ne permet pas
de prouver la supériorité du projet B sur A.
Si on avait utilisé le critère du taux moyen de rentabilité et du bénéfice moyen par franc
engagé, le classement sera le suivant :
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A 1er 4ème
B 4ème 3ème
C 2ème 1er
D 2ème 1er
E 5ème 5ème
On remarque facilement que ces deux classements sont différents des classements obtenus
avec les autres critères. C’est pourquoi, ces deux derniers critères sont considérés comme
moins fiables.
3.2 - Les problèmes de choix d’investissements : Le problème posé par le choix entre
plusieurs investissements est comment choisir de façon optimale un sous-ensemble de projets
d’investissement parmi plusieurs projets en présence. Ce problème peut être décomposé en
fonction des axes suivants :
Indépendants
illimité : Projets
incompatibles
Dépendants concurrents
Capital complémentaires
Indépendants
limité : Projets
incompatibles
Dépendants concurrents
complémentaires
32.1 Le cas où capital est illimité : Le problème est plus simple car tous les projets seront
financés et on se trouvera dans le cadre de choix d’un projet unique. Mais, en réalité le capital
illimité n’existe nulle part. Quand les projets sont indépendants, tout projet ayant une
VAN > 0 sera financé.
Exemple n° 1 : Lors de la construction d’un aéroport, deux sites sont envisagés A et B. Les
projets de construction en A et B forment des projets d’investissement incompatibles
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Les deux appareils visant en partie le même créneau. Donc, la VAN totale des deux projets
sera inférieure à la somme des VAN de chaque projet pris individuellement. Les deux projets
sont concurrents.
Exemple n° 3 : Un fabricant de calculatrices de poche décide de lancer soit deux modèles
équipés des derniers circuits miniaturisés, soit l’un ou l’autre des deux modèles. Le premier
modèle est une calculatrice simple à quatre opérations ; le second modèle possède une
mémoire à plusieurs fonctions scientifiques. Chacun des deux modèles nécessitant un certain
nombre d’éléments identiques, les deux projets sont complémentaires. Car, les créneaux de
marché sont différents (le prix du modèle élaboré est le triple de celui du modèle simple) et de
nombreuses économies d’échelle seront obtenues en lançant les deux modèles simultanément.
La VAN obtenue avec les deux investissements sera supérieure à la somme des VAN de
chaque projet.
Exemple : Soient 4 projets a, b, c et d avec les trois indications suivantes : les projets a et b
sont incompatibles, b et c sont concurrents et a et d sont complémentaires . On aura :
VAN (a+b) = - ces projets étant incompatibles. Cela équivaut à une VAN négative à
l’infini.
VAN (b+c) < VAN (b) + VAN (c) = b et c sont concurrents
VAN (a+d) > VAN (a) + VAN (d) = a et d sont complémentaires
3.3 – Le choix d’investissement avec capital limité : Comme le montre l’exemple précédent
on peut toujours assimiler un groupe de projets dépendants à un groupe de projets
incompatibles, la formule générale serait 2n (n étant le nombre de projets).
3.3.1 Les projets sont dépendants : Si on a n projets p1, p2…. Pn dépendants. Désignons par pi
−
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ABCD AB̄C̄D
ĀBCD AB̄CD̄ ¿AB{C̄D ĀBC{D̄¿ ABC{D̄ ĀB̄C̄D¿ ĀB̄CD ĀBC̄D̄¿ĀBC̄D AB̄C̄D̄¿ĀB̄CD̄ ĀB̄C̄D̄¿
AB̄CD AB{C̄D̄
Parmi ces 16 solutions, il suffit d’éliminer celles qui sont inacceptables, car ayant au moins
une paire de projets incompatibles. Comme on est ramené à un ensemble de solutions
compatibles, la solution optimale sera, parmi les solutions demandant une mise de fonds
inférieure ou égale au capital limité, celle dont la VAN est la plus grande.
Si le nombre de projet de départ est trop grand, on procède par la programmation linéaire.
3.3.2 Les projets sont indépendants : Quand les projets sont indépendants, on aura la VAN de
l’ièmè investissement qui sera VANi, le capital d’investissement I sera limité par le montant du
budget.
xi = 1 on accepte le projet i
xi = 0 on refuse le projet i
Notre problème sera de trouver les valeurs (x1, x2….., xn) qui maximisent
π = [ VAN1 x1] + [ VAN2 x2] +….+[VANn xn]
avec la contrainte [ I1 x1] + [ I2 x2] +…..+[ In xn] < BUDGET
avec x = 0 ou 1 pour tous i (i allant de 1 à n). π est le profit.
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Les problèmes d’investissement traités ci-dessus ont été restreints à l’hypothèse de certitude,
c’est à dire que les recettes et les dépenses sont connues à l’avance avec précision. En réalité,
il y a un certain nombre d’incertitudes qu’il faudra prendre en compte dans les décisions
d’investissement. Il s’agira de traiter les décisions d’investissement en avenir incertain. La
connaissance imparfaite de l’avenir est presque présente des décisions d’investissement. On
distingue traditionnellement trois types de situations de connaissance imparfaite de l’avenir :
les situations d’incertitudes, les situations risquées et les situations d’hostilité.
Les situations d’incertitude sont des situations où toutes les éventualités n’ont pu être
identifiées de manière précise ou bien il a été impossible d’attacher une probabilité
subjective ou objective à chacune des éventualités. Dans ces cas, les axiomes du calcul de
probabilité ne peuvent être appliqués.
Les situations risquées : Ce sont des situations où toutes les éventualités sont identifiées et
probabilisées compte tenu des risques encourus. Dans ce cas, on est en avenir
probabilisable.
Les situations d’hostilité : Ce sont des situations où quand une décision est prise ceci peut
entraîner une réaction d’adversité ou de concurrence organisée. On dit alors que l’avenir
est hostile (guerre, concurrence sauvage, grève féroce).
Le chapitre sera essentiellement consacré aux outils et méthodes de décision dans les deux
fermière situations. Car, les décisions en salutation d’hostilités se prennent en se basant sur
des critères qui dépassent largement le cadre économique.
Dans la plus part des prise de décision d’investissement, on ne dispose pas d’information sur
la vraisemblance de l’environnement et de ce fait il y a pas de loi de probabilité pour définir le
futur possible. Il s’agit d’un avenir totalement incertain et la plupart des situations
économiques les plus plausibles sont pour de nombreuses raisons se trouvent dans cette
catégorie. Dans de telles situations, au-delà de le théorie des jeu ,on dispose d’au moins quatre
critères possibles de prise décision : le critère de Laplace, de Wald et Maximin, de Hurwicz et
celui de Savage ou de Mimax Regret.
1. Le critère de Laplace
Le but est de chercher à maximiser l’espérance de gain. Pour calculer l’espérance de ce gain,
1
une probabilité de n est attribuée à chaque situation (n est le nombre de situations). Chaque
gain est multiplié par cette probabilité et tous les résultats correspondant à une même décision
sont sommés. On choisit la décision qui maximise ce résultat.
Avec ce critère, le décideur cherche à maximiser le plus petit gain possible. Le principe
consiste à choisir la décision qui présente le plus petit gain possible, car on cherche à relever
ce gain.
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3. Le critère d’Hurwicz
Ce critère prend compte le tempérament plus ou moins optimiste du décideur. Si on appelle
pour une décision : Oi le maximum de gain, pi le minium de gain ;
Pour prendre la décision, on calcule V i=αOi +(1−α ) p i et la décision retenue sera celle qui
maximise Vi. α est le coefficient d’optimisme du décideur (c’est une donnée) et Vi est le gain
obtenu compte tenu du tempérament d’optimisme du décideur dans chaque situation donnée.
Le décideur choisit la décision qui correspond au minimum de regret maximal. Ce regret est
l’écart entre le gain effectivement réalisé et celui qui aurait pu être obtenu si on avait pris la
bonne décision compte tenu de la situation qui s’est réalisée. La décision va correspondre à
minimiser ce regret maximum.
N.B : Un faut construire la matrice Di en ligne et Ei en colonne pour trouver les gains ou
coûts correspondants à chaque cas.
Aider cette entreprise à prendre une décision selon le critère de Laplace, de Wald et
Maximin, de Hurwicz et de Savage
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Si on doit prendre un grand nombre de décision de même type entre plusieurs décisions
possibles, on choisira celle qui donne la plus grande espérance mathématique de gain7.
Etant dans une situation où les flux nets de trésorerie sont incertains en raison du caractère
aléatoire de l’avenir, les données statistiques qui montrent une régularité des fréquences
observées dans le passé permettent de prendre en compte les différents états en associant une
probabilité à chacun des événements possibles. Le gain étant une variable aléatoire, le choix
et le classement des investissements se feront à partir de l’espérance mathématique de la
∑
VAN (qui est égale CFA ) la plus probable (c'est-à-dire l’espérance mathématique la plus
élevée). Le risque attaché à chaque VAN est mesuré par la variance, l’écart type
7
Exemple : Supposons que l’on est amené à choisir entre les deux décisions suivantes :
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1.2 Les critères de choix : Dans le cas où la décision est soumise à une probabilité, les
résultats attendus ne peuvent être connus avec certitude et cette incertitude croit avec la durée
du projet. Chaque projet dans ce cas comporte un risque dans sa réalisation qui affecte les
cash-flows futurs. Il y a des risques propres au projet tels que l’incendie, usure, crise
sociale…et des risques liés au temps comme l’apparition du progrès technique qui rend désuet
l’investissement concerné9.
Le risque lié au projet est mesuré par la dispersion des cash-flows attendus. Ainsi plus la
dispersion est élevée, plus le risque est grand.
Les projets seront classés en fonction de la VAN la plus probable et du risque lié à chaque cas.
Donc, on aura deux principaux critères de choix : la VAN probable mesurée par l’espérance
mathématique, le risque attaché à chaque projet qui est mesuré par la variance ou l’écart type
et le coefficient de variation.
n n
VAN =∑ CFA i=∑ CF i ( 1+i)−n −I 0
En sachant que : i i=1 avec CFi = cash-flow ou flux net de
trésorerie de l’année i (qui est égal Résultat Net + les Dotations aux Amortissements) et
8
Pour notre exemple précédent l’arbre de décision sera :
VAN 1
Evénement 3
P=0,40
Evénement 1 Décision
1 Evénement 4
P=0,20
P=0,60 VAN 2
Décision
Evénement 2 VAN 3
P=0,80 Evénement 5 P=0,20
Décision Evénement 6
VAN 4
2 P=0,30
Evénement 7
2
P=0,50 VAN 5
2
La somme des VAN probable relative à une situation donnée est égale à 1.
9
Pour les risques propres au projet, on peut prévoir les charges qui y sont liées comme l’assurance et
l’amortissement. Il ne peut en être de même pour les risques liés au temps.
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n
∑ CFA
i est la somme des cash flows actualisés et en considérant que P(xi) est la probabilité
de la réalisation de FCi 10
n
E( CF i )=∑ CF i⋅P( x i ) ( 1)
i=1
(∑ )
n
E( CF )=−I + CF 1 . P ( x 1 )+CF 2 P( x 2 )+. . .. .. . ..+CF n P( x n ) ( 2)
1
( )
n
CF . P( x 1 ) CF 2 P( x 2 ) CF n P( x n )
or E( CFA )=−I + ∑ ( 1+1i )
+
( 1+i )2
+ .. .. . .. ..+
( 1+ i )n
;
1
E( CFA ) est l ' espérance mathématique du cash flow actualisé .
CF 1 E( CF 1 )
et ∑ . p( x 1 )=
1 ( 1+ 1) (1+i )
CF 2 E( CF 2 )
de même ∑ 2
. P( x 2 )= 2
2 ( 1+i ) ( 1+i )
CF n E ( CF n )
par extention ∑ n
P ( x n )= (3 )
n ( 1+i ) ( 1+i )n
E( CF 1 ) E ( CF 2 ) E(CF n )
Par généralisation E(CFA )=−I + + 2
+. .. .. . .+ n
(4)
( 1+i ) ( 1+i) (1+ i)
n
Variance= V (CF i )=σ =∑ ( CF i−E (CFA ) ) . P( xi ). On soit aussi qu ' on peut obtenir une autre
2 2
i=1
n
2
i
[
exp ression en effectuant : σ =∑ CF i2 .−2 CF i E(CF A )+ { E (CF A ) } P( x i )
2
]
n
σ =∑ CF i P( x i )−2 { E (CFA ) } + { ECF A }
2 2 2 2
i
2
σ =E(CFA 2 )−{ E(CFA )}
2
(5 )
σ =√ σ
2
(6 )
10
σ (CFA)
11
On peut aussi calculer le coefficient de variation qui est : E (CFA )
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On calcule pour chaque année, l’espérance mathématique des cash-flows attendus E(CF)
en utilisant les probabilités associées aux cash-flows. Ensuite, on actualise les espérances
mathématiques obtenues en tenant compte de l’investissement initial, soit [E(∑CFA)].
On calcule pour chaque combinaison possible de cash-flows la VAN correspondante en
tenant compte de l’investissement initial et on détermine ensuite l’espérance
mathématique de la série de VAN en utilisant la probabilité correspondante ; soit E(VAN)
c'est-à-dire E(∑CFA).
Les deux méthodes donnent le même résultat. Pour un projet donné E(VAN) =VAN[E(CFA)].
La décision d’investissement se prend pour le projet ayant la plus grande E(VAN) ou de la
plus grande VAN[E(CFA)] et l’écart type le plus faible.
L’importance de la demande dépend de la part prise par les logements collectifs dans
l’ensemble des logements dont la construction est projetée. Les experts consultés estiment
que, sur la période envisagée, il y a 80 chances sur 100 que la part de « collectif » soit très
élevée, entrainant de ce fait une forte demande d’ascenseurs, mais il y a tout de même 20
chances sur 100 pour que cette part soit faible et induise donc une demande d’ascenseurs
seulement modeste.
En outre, d’après les prévisions économiques disponibles, il y aurait une chance sur deux que
l’économie connaisse une récession au début de la quatrième année et l’entrepreneur pense
qu’en toute hypothèse, une telle conjoncture aurait pour conséquence de réduire du tiers ses
recettes.
En cas de demande forte, le cash flow brut annuel est estimé à 1,5 millions si l’on dispose
d’un établissement de grande capacité, mais seulement 0,6 million dans le cas contraire. Si la
demande est faible, le cash flow annuel serait égal à 0,5 million en cas de grande capacité
mais de 0,6 million en cas de petite capacité. Le cash flow est supposé perçu en fin d’année.
Sachant que l’entrepreneur veut utiliser un taux d’actualisation de 8%, Quelle décision
pourriez-vous lui proposer ?
Si les projets faisant l’objet de choix ont une même espérance mathématique et des écarts
types différents, le décideur prudent (ayant une aversion pour le risque) préférera le projet
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dont l’écart est le plus faible et le décideur aimant le risque optera pour le projet ayant un
écart type le plus élevé. Mais, si aucun projet ne domine l’autre, choix sera en faveur du projet
ayant M (M étant le critère de Markovitz) le plus élevé.
Exemple : Pour faire face à une certaine demande, un entrepreneur a le choix entre deux
projets d’investissement dont les caractéristiques sont les suivantes : les deux projets durent 2
ans et à la fin de la 2 ème année ces investissements n’ont aucune valeur résiduelle. Les
coûts et les recettes sont en milliers de francs.
On apprend que les renseignements donnés ci-dessus ne concernent que les recettes les plus
probables. Les coûts sont certains. Des informations plus approfondies permettent d’établir
les distributions de probabilités des recettes des deux projets sur les deux années :
Année 1 Année 2
Recettes Probabilité Recettes Probabilité
Projet A 110 0,3 100 0,2
125 0,5 110 0,6
140 0,2 125 0,2
Projet B 170 0,3 130 0,2
190 0,4 150 0,5
215 0,3 165 0,3
Dans une économie de marché, la concurrence est l’origine de plusieurs situations liées au
hasard pour l’entreprise (part de marché et son évolution, variation des prix des produits,
gestion de portefeuille….) pour gérer ces différents aléas l’entreprise a besoin d’informations
fiables pour prendre la décision optimale et maintenir la rentabilité de son unité. Cette
information a un prix que l’entreprise doit supporter et ceci doit être pris en compte dans la
prise de décision de gestion de celle-ci.
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sur le prix de vente du produit et donc sur le bénéfice d’exploitation par unité : celui-ci
peut être de 4 F ou 6 F, chacune de ces deux valeurs étant estimées aussi probable que
l’autre (c’est 1 fois sur 2 celui-ci peut être 4 F et 1 fois sur 2 celui-ci peut être de 6 F) ;
sur l’importance globale du marché pour laquelle on possède des chiffres annuels de
vente auxquels sont associés des probabilités :
sur la part de que l’entreprise occupera sur le marché : celle-ci pourrait être d’environ
10% avec 40% de chances, ou 20% avec 60% de chances.
Ces cas de décisions en avenir probabilisable qui ont été présentés ci-dessus sont assez
simples. Dans la réalité, les décisions en avenir probabilisable impliquent des stratégies telles
que les séquences temporelles de décisions qui rendent nécessaires l’utilisation d’instruments
plus élaborés comme la programmation dynamique.
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REFERENCE BOBLIOGRAPHIQUE
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