RECHERCHE

IMMOBILISATION TRAVAIL FAIT PAR :

CHIAHI AMINA

CORPORELLE MALEK GROUPE : 11

I A S 16
SUPERVISE PAR :
EHEC
L’école supérieure des hautes études
MS SALIM AGGOUNE
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com merciales
 PLAN DE TRAVAIL:
1. INTRODUCTION
2. LA PRESRNTATION SUCCINCTE DE LA NORME
2.1. L’esprit de la norme
2.2. Le champ d’application de la norme
2.3. Définition des termes employés
3. LE CONTENU DE LA NORME
3.1. La reconnaissance des immobilisations
3.2. L’évaluation initiale des immobilisations
3.3. La mise en œuvre de l’approche par composants
3.4. Les évaluations ultérieures des immobilisations
3.5. La méthode de référence : évaluation au coût historique
3.6. L’autre méthode autorisée : évaluation au montant réévalué
3.7. La comptabilisation de la première réévaluation
3.8. La comptabilisation de réévaluations successives
3.9. Les amortissements
3.10. Les cessions et mises hors service d’immobilisations
3.11. Les informations à fournir
4. LES PRINCIPALES DIFFERENCES AVEC LE CADRE
COMPTABLE ALGERIEN
4.1. Le cout d’acquisition
4.2. Les dispenses de maintien en état
4.3. Les amortissements
4.4. L’évaluation postérieure
5. CONCLUSION
6. BIBLIOGRAPHIE / WEBOGRAPHIE

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 1. INTODUCTION
Généralement, les immobilisations actifs biologiques sont des animaux ou
corporelles représentent l’une des des plantes vivants. Exemples :
rubriques d’actifs les plus importantes moutons, bovins laitiers, vignes, arbres
d’une entreprise, et concernent la fruitiers, etc. IMMOBILISATIONS
majeure partie des investissements CORPORELLES (NCT 05
productifs. Les utilisateurs des états & IAS 16) Abderrazak GABSI Support
financiers ont besoin d’informations sur pédagogique /
l’investissement de l’entreprise en Immobilisations corporelles Enseignant
immobilisations corporelles et la universitaire Institut des Hautes Etudes
variation de cet investissement. Les Commerciale 2 Selon la norme IAS 41,
questions fondamentales concernant la Agriculture, un actif biologique doit être
comptabilisation des immobilisations évalué lors de la comptabilisation
corporelles portent sur la initiale et à chaque date de clôture à
reconnaissance des actifs, la sa juste valeur diminuée des coûts au
détermination de leur valeur point de vente estimés, dont la
comptable ainsi que des dotations aux variation doit être incluse dans le
amortissements et de pertes de valeur résultat net de la période pendant
correspondantes. La norme IAS 16 doit laquelle elle se produit. Dans le cas où
être appliquée pour la comptabilisation sa juste valeur ne pourrait pas être
des immobilisations corporelles, sauf évaluée de manière fiable lors de sa
lorsqu’une autre norme impose ou comptabilisation initiale, un actif
autorise un traitement comptable biologique doit être évalué à son coût
différent. Elle ne s’applique pas : aux diminué du cumul des amortissements et
immobilisations corporelles classifiées du cumul des pertes de valeurs. Une fois
comme détenues en vue de la vente
selon IFRS 5, Actifs non courants
détenus en vue de la vente et activités
abandonnées ; a. aux actifs
biologiques en rapport avec l’activité
agricole (voir IAS 41, Agriculture) ; ou
b. aux droits sur des minéraux et des
réserves minérales tels que pétrole,
gaz naturel et autres ressources
minérales non renouvelables (objet de
la future norme «Industries extractives
»). Toutefois, la norme IAS 16 s’applique
aux immobilisations corporelles
utilisées pour développer ou maintenir
les actifs cités en a. et b. Les
que la juste valeur de cet actif
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biologique devient mesurable de

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manière fiable, l’entreprise doit le clôture de la période et non ceux à une
mesurer à sa juste valeur diminuée date passée ou future ; les variations
des coûts au point de vent estimés.Un de juste valeur d’un immeuble de
immeuble de placement est un bien placement sont comptabilisées dans le
immobilier (terrain, bâtiment ou les compte de résultat ;
deux) détenu (par le propriétaire ou ▪ si l’entreprise se trouve dans
par le preneur dans le cadre d’un l’incapacité d’évaluer de façon fiable la
contrat de location financement) pour juste valeur d’un immeuble de
retirer des loyers ou pour valoriser le placement (cas où les transactions sur le
capital ou les deux, plutôt que pour marché sont peu fréquentes et où on
l’utiliser dans la production ou la ne dispose pas d’une autre estimation
fourniture de biens ou de services ou à de la juste valeur, par exemple, sur la
des fins administratives ou le vendre base de projections actualisées des flux
dans le cadre de l’activité ordinaire. Un de trésorerie), elle doit évaluer cet
immeuble de placement doit être actif en utilisant le traitement de
évalué initialement, comme toute référence de la norme IAS 16, c’est-
immobilisation corporelle, à son coût. à-dire au coût diminué du cumul des
Après la comptabilisation initiale, une amortissements et des pertes de valeur.
entreprise doit choisir entre le modèle Dans le modèle du coût, l’entreprise
de la juste valeur et le modèle du coût évalue tous ses immeubles de
; la méthode d’évaluation retenue doit placement, après leur comptabilisation
être appliquée à tous les immeubles de initiale, en utilisant le traitement de
placement. Le passage d’un modèle à référence de la norme IAS 16.Le
l’autre n’est autorisé que s’il permet système comptable des entreprises en
une meilleure présentation. Dans le Tunisie ne comporte pas de normes
modèle de la juste valeur : la juste traitant spécifiquement de la
valeur d’un immeuble doit refléter comptabilisation des actifs biologiques,
l’état réel du marché et les des immeubles de placement ou même
circonstances prévalant à la date de descontrats de location.

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2. LA PRESENTATION SUCCINCTE DE LA NORME
1.1.L’ESPRIT DE LA NORME:
La norme couvre les différents aspects visés ci-dessus, mais distincts de ces
de la comptabilisation et de activités ou actifs. Les rapports
l’évaluation annuels de certains groupes
des multinationaux établissant leurs
immobilisations comptes aux normes IFRS montrent la
corporelles manière dont ils ont appliqué les
d’exploitation sur dispositions prévues par IAS 16 :
leur durée de vie. • ARCELOR : mention en annexe
Elle impose de des règles observées sur les actifs
traiter les durables corporels.
composants d’un actifs immobilisé • AIR FRANCE : démonstration des
comme des éléments séparés s’ils ont impacts du changement de méthode
des durées d’utilité différentes. Elle de comptabilisation des dépenses de
permet aussi gros entretien.
• RENAULT : explication de la
de procéder à la réévaluation des méthode de comptabilisation des
immobilisations comme méthode immobilisations par composants.
alternative au coût historique.
1.2. LE CHAMP DE L’APPLICATION 1.3. DEFINITION DES TREMES
DE LA NORME : EMPLOYES:
IAS16 s’applique à tous  Immobilisations corporelles: Ce
les immobilisations corporelles sont des actifs physiques qui
d’exploitation à l’exception des éléments sont détenus par une entreprise
suivants : soit pour être utilisés dans le
• Actifs biologiques en rapport avec cadre de la production ou la
l’activité agricole (voir IAS 41 fourniture de biens et de
« agriculture »). services, soit pour être loués
• Droits miniers, prospection et à des tiers, soit à des fins
extraction de minerais, de pétrole, de administratives et dont on
gaz naturel et autres ressources similaires s’attend à ce qu’ils soient
non renouvelables (objet de la future utilisés sur plus d’un exercice.
norme « Industries extractives »).  Amortissement: Répartition
Toutefois, la norme s’applique aux systématique du montant
immobilisations corporelles utilisées amortissable d’un actif sur sa
pour développer ou maintenir les durée d’utilité.
activités ou les actifs

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  Montant amortissable: Coût d’un actif ou tout autre montant substitué au coût
dans les états financiers, diminué de sa valeur réalisable.. It has survived
not only five centuries, but also the leap into electronic typesetting,
remaining essentially unchanged. Durée d’utilité : Période pendant laquelle
l’entreprise s’attend à utiliser un actif, soit le nombre d’unités de
production ou d’unités similaires que l’entreprise s’attend à obtenir de l’actif.
 Coût : Montant de trésorerie, ou d’équivalents-trésorerie payé, ou juste valeur
de toute autre contrepartie donnée pour acquérir un actif au moment de
son acquisition ou de sa construction.
 Valeur de revente ou valeur résiduelle : Montant net des coûts de sortie
attendus qu’une entreprise s’attend à obtenir pour un actif à la fin de son
utilisation.
 Perte de valeur : Excédent de la valeur comptable d’un actif sur sa valeur
recouvrable.

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 3. LE CONTENU DE LA NORME :
3.1. LA RECONNAISSANCE DES peutcomporter plusieurs éléments à
IMMOBILISATIONS: durée de vie ou rythme d’amortissement
Critères de comptabilisation : IAS distincts. Dans ce cas,
16 précise qu’une immobilisation
corporelle doit être comptabilisée en IAS 16 impose de les comptabiliser
tant qu’actif si les deux conditions de manière séparée (un bâtiment peut
générales de reconnaissance des actifs être décomposé en 04 éléments
sont remplies : distincts de durée de vie différente :
• Probabilité de voir les avantages les murs, la toiture, les ascenseurs et
économiques futurs associés à cet actif tous les autres aménagements).
aller à cette entité. Dépenses de sécurité et de protection
• Coût de l’actif ou juste valeur s’il est de l’environnement : Les évolutions
réévalué mesuré de façon fiable. Les législatives et réglementaires en matière
biens de faible valeur peuvent être de sécurité et de protection de
regroupés par nature homogène et l’environnement sont susceptibles
ensuite traités de manière globale d’entraîner des dépenses additionnelles,
(mobilier de bureau par exemple). sans pour autant générer des avantages
Approche par composants: Une économiques futurs pour l’entreprise.
immobilisation corporelle Ces dépenses méritent d’être
immobilisées dans la mesure où elles
sont indispensables à la conformité de
l’actif concerné.

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3.2. L’EVALUATION INITIALE DES • Frais administratifs, coûts de
IMMOBILISATIONS: réorganisation, frais de pré-
 Principe de base : exploitation. Ces frais ne peuvent être
L’évaluation initiale d’une immobilisés.
immobilisation corporelle pour son  Acquisition avec paiement différé :
inscription au bilan est le coût engagé Si le fournisseur d’une immobilisation a
pour mettre en service l’actif, en vue de consenti des conditions de règlement
l’utilisation prévue au-delà des conditions habituelles, il
 Éléments constitutifs du coût : convient de comptabiliser la valeur
Le coût d’un actif se compose du actuelle du paiement futur et non la
prix d’achat décaissé ramené, le cas valeur nominale de la facture.
échéant, à sa valeur actuelle et des frais L’évaluation du prix d’acquisition est
directs (externes et internes) permettant constatée à la valeur actualisée du prix
la mise en service de l’immobilisation comptant.
ainsi que les montants provisionnés pour L’écart entre la valeur actualisée et le
les coûts estimés de démantèlement et montant du paiement est constaté en
de remise en état des sites (voir IAS 37). frais financiers, rapportés sur la durée
 Notion de frais directs du crédit consenti.
incorporables au coût :  Traitement des coûts d’emprunts :
Certaines dépenses sont directement Le coût des emprunts nécessaire au
liées à la mise en service de l’actif ; il financement de la construction ou de
s’agit de frais tels que : la préparation de l’immobilisation est
• Tests d’essai, honoraires des incorporé au coût d’entrée de l’actif
ingénieurs et des architectes, immobilisé si l’entreprise opte pour «
aménagement des postes de travail, l’autre traitement autorisé » prévu par
frais de formation directement liés au IAS 23 « Coût d’emprunts ».
fonctionnement. 3.3.LA MISE EN OEVRE DE
• Coûts de préparation, montage, L’APPROCHE PAR COMPOSANTS :
installation, assemblage, manutention, Lorsqu’une immobilisation comprend
premier transport. des composants de durée de vie
• Frais de personnel intervenant différente, chacun doit être enregistré
directement dans la construction, de manière séparée, selon le principe
l’acquisition et la mise en service de de base d’une évaluation au coût
l’immobilisation. Ces frais sont composé du coût d’achat et des frais
incorporables au coût de l’actif à directs permettant la mise en service.
immobiliser.  Remplacement ou renouvellement
 Notion de frais non incorporables d’un composant :
au coût : Un élément dont la durée de vie est
D’autres dépenses ne participent pas plus courte que l’immobilisation dont il
à la mise en service de l’actif ; il s’agit fait partie et qui doit être remplacé
de frais tels que : avant la mise hors service de l’ensemble,
• Coûts d’inauguration du site. est identifié comme un composant
• Coûts de lancement d’un nouveau distinct. Il est amorti sur sa durée de vie
produit. spécifique ; à la fin de sa durée de vie, il
est mis hors service et décomptabilisé.

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Le

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nouvel équipement qui le remplace d’augmenter les performances de
est lui-même enregistré comme un l’actif, par exemple en accroissant sa
composant de l’immobilisation. capacité, en améliorant la qualité des
 Inspections et révisions majeures : produits ou en permettant un nouveau
Les dépenses d’inspection et procédé de fabrication. A défaut, elles
d’entretien futures figurent sont passées en charges de la période
distinctement à l’actif en tant où elles sont encourues.
qu’élément du coût d’entrée du bien ; 3.4.LES EVALUATIONS ULTERIEURES
elles ne viennent pas augmenter ce
coût d’entrée mais correspondent à une
DES IMMOBILISATIONS :
La norme permet de choisir entre
ventilation de son montant. (Donc, l’actif
deux méthodes d’évaluation à la
principal est amorti, sur la base du coût
clôture de l’exercice :
d’entrée global diminué des dépenses
• L’évaluation en coût historique, qui
estimées d’inspection et d’entretien, sur
constitue la méthode de référence.
sa durée de vie totale.) Le composant «
• L’évaluation au montant réévalué
dépenses d’inspection et d’entretien »
qui constitue l’autre traitement
est amorti sur la période séparant deux
autorisé. L’entreprise peut exercer ce
révisions.
choix par catégories d’immobilisations
Lorsque la dépense d’entretien est
(terrains, constructions, matériels…). La
réalisée, elle vient augmenter le coût de
méthode s’applique ensuite à toutes les
l’actif en remplacement du composant
immobilisations de la catégorie.
comptabilisé à l’origine, ce dernier,
complètement amorti, étant sorti de 3.5.LA METHODE DE REFERENCE :
l’actif. EVALUATIONS AU COUT
 Coûts de démantèlement : HISTORIQUE :
Des dispositions législatives ou Dans ce cas, l’immobilisation est
réglementaires ou bien la pratique évaluée à son coût d’entrée diminué
constante de l’entreprise, peuvent créer du cumul des amortissements et des
une obligation de réparation des pertes de valeur. C’est-à-dire à sa
dommages causés à l’environnement, valeur nette comptable déterminée sur
soit dès l’installation et ou la mise en la base du coût historique.
service du bien, soit à une date 3.6.L’AUTRE METHODE AUTORISEE :
ultérieure. En présence d’une sortie EVALUATION AU MONTANT
probable de ressources financières, dont
le montant peut être estimé de façon
REEVALUE :
Cette autre méthode autorisée par
fiable, il convient d’inclure dans le coût
IAS 16 est celle où l’immobilisation est
de l’immobilisation corporelle, comme
comptabilisée à son montant réévalué,
un composant distinct, les coûts estimés
à savoir à sa juste valeur à la date de
du démantèlement de l’actif ou
réévaluation, diminuée du cumul des
d’enlèvement du bien et de remise en
amortissements ultérieurs et des pertes
état des sites.
 Dépenses ultérieures : de valeur éventuelles.
 Choix des ensembles et du
Les dépenses qui interviennent après
mode d’évaluation :
la mise en service du bien sont
immobilisées si elles ont pour objet

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 IAS 16 impose d’effectuer les  Fréquence de réévaluation :
réévaluations par catégories
d’immobilisations corporelles. Une
catégorie d’immobilisations corporelles
est un regroupement d’actifs de nature
et d’usage similaires au sein de l’activité
de l’entreprise.
A titre d’exemple, sont des catégories
distinctes :
• Les terrains.
• Les ensembles immobiliers.
• Les machines.
• Les navires.
• Les avions.
• Les véhicules à moteur.
• Les mobiliers et agencements.
• Le matériel de bureau.
La juste valeur doit être déterminée
conformément à l’une des méthodes
prescrites par IAS 16, retenue en
considération de la nature du bien à
évaluer et de l’existence ou non d’un
marché pour ce type de bien. La
juste valeur des terrains et
constructions est, en général, leur
valeur de marché.
Cette valeur est déterminée sur la base
d’une estimation effectuée, à priori, par
des experts immobiliers. La juste valeur
des installations de production est
habituellement leur valeur de marché
déterminée par estimation. Dès lors
qu’existe un marché secondaire, les
cotations de prix serviront de référence
à la détermination comprise comme
une valeur de revente.
En l’absence de valeur de marché
(du fait de la nature spécialisée des
biens ou de l’inexistence d’un second
marché actif), les installations de
production sont évaluées à leur coût
de remplacement net d’amortissement.
Cette méthode est
couramment pratiquée par les
assureurs.

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 Les réévaluations doivent être Coefficient de réévaluation = juste
effectuées avec une régularité valeur / valeur nette comptable.
suffisante pour que la valeur  Cas des immobilisations
inscrite dans les comptes ne constituées de plusieurs
diffère pas sensiblement de la composants distincts :
juste valeur à la date de clôture. L’immobilisation sera réévaluée
Plus le marché du bien est stable, comme un ensemble ; ensuite, l’écart
plus l’intervalle de temps entre de réévaluation sera réparti sur les
deux réévaluations peut être
important ; si le marché de l’actif
est très fluctuant, la réévaluation
doit être pratiquée au minimum
à chaque clôture d’exercice.
3.7. LA COMPTABILISATION
DE LA PREMIERE
REEVALUATION :
La comptabilisation de la
réévaluation peut être opérée selon
deux
procédures :
• Ajustement simultané de
la valeur brute du bien et des
amortissements cumulés.
• Ajustement de la valeur
nette du bien après
élimination du cumul des
amortissements
antérieurement pratiqués.
La méthode choisie est neutre
sur le montant ultérieur des
dotations aux amortissements.
En tout état de cause, l’écart de
réévaluation sera imputé dans
les capitaux propres.
 Ajustement de la valeur
brute des immobilisations
et des amortissements
cumulés :
Dans cette approche, la
valeur brute de l’immobilisation
et le cumul des amortissements
pratiqués sont revalorisés dans
les comptes au moyen d’un
coefficient de réévaluation :

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différents composants au prorata de leur négatif doit être
valeur brute ou de leur valeur nette.
 Composants sans valeur et
éléments accessoires :
Les éléments sans valeur ou dont
la valeur ne peut être déterminée
isolément ne sont pas inclus dans la
répartition proportionnelle
 Incidence de la réévaluation sur
la comptabilisation des dotations
aux amortissements :
Le supplément d’amortissement égal
à la quote-part étalée de l’écart de
réévaluation est imputé dans les
capitaux propres et non pas au
compte de résultat.
 Cession ou mise hors service
d’une immobilisation corporelle
réévaluée :
Lors de la cession ou de la mise hors
service d’une immobilisation réévaluée,
l’écart de réévaluation est transféré en
capitaux propres (réserves et report à
nouveau). L’écart de réévaluation en
capitaux propres doit être suivi, rattaché
et analysé ensemble par ensemble,
justifié et révisé à chaque clôture.
3.8. LA COMPTABILISATION DE
REEVALUATION SUCCESSIVES :
Lorsque la valeur comptable d’un
actif augmente par suite d’une
réévaluation, l’augmentation doit être
créditée directement en capitaux
propres.
Toutefois, une réévaluation positive
doit être comptabilisée en produits
dans la mesure où elle compense une
réévaluation négative du même actif
comptabilisée préalablement en
charges.
Lorsque la valeur comptable d’un
actif diminue à la suite d’une
réévaluation négative, cette diminution
doit être comptabilisée en charges.
Toutefois, un écart de réévaluation

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directement imputé en capitaux • L’obsolescence technique
propres dans la limite du montant découlant de changements ou
antérieurement comptabilisé en d’améliorations dans la production ou
écart de réévaluation positif pour d’une évolution de la demande du
le même actif. marché pour le produit ou le service
3.9. LES AMMORTISSEMENTS : fourni par l’actif.
 Montant amortissable :
Le montant amortissable d’un
actif est déterminé après
déduction de la valeur résiduelle
de l’actif lorsqu’elle est d’un
montant significatif et peut être
mesurée de façon fiable. Lorsque
l’entreprise opte pour l’évaluation
au coût historique et qu’il est
probable que la valeur résiduelle
est non négligeable, celle-ci est
estimée à la date d’acquisition et
n’est pas ultérieurement ré-
estimée. Par contre, lorsque
l’entreprise opte pour la
réévaluation totale ou partielle,
une nouvelle estimation de la
valeur résiduelle est faite à
chaque date de réévaluation de
l’actif concerné.
 Durée d’amortissement :
La durée d’amortissement est
définie en fonction de l’utilité
attendue de cet actif pour
l’entreprise. L’estimation de la
durée d’utilité est affaire de
jugement et d’expérience de
l’entreprise pour des actifs
similaires. Il conviendra de
prendre en compte les éléments
suivants :
• L’usage attendu de l’actif,
évalué par référence à sa
capacité ou à sa production
physique prévue.
• L’usure physique attendue,
évaluée en fonction des
conditions de fonctionnement et
de maintenance prévues.

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 • La durée de protection, légale ou contrôle de
contractuelle, des droits de l’entreprise à
l’utilisation de l’actif.
La durée d’amortissement est la durée
d’utilisation prévue de l’investissement
ou la durée courante d’utilisation pour le
service rendu, dans les meilleures
conditions de fonctionnement et
d’utilisation. Elle peut être plus courte
que la durée de vie économique de
l’actif si l’entreprise a pour pratique de
céder ce type d’actif au terme d’un
délai précis ou après consommation
d’une certaine quantité d’avantages
économiques représentatifs de cet
actif.
La durée d’utilisation économique des
éléments composant, par exemple, un
camion est de :
• Cabine, tracteur et moteur : 36
mois
• Remorque : 48 mois
• Accessoires : 18 mois
 Modes d’amortissement :
Les trois modes d’amortissement
mentionnés par IAS 16 sont :
• L’amortissement linéaire.
• L’amortissement dégressif (sans
précision quant aux modalités de
calcul de la dégressivité).
• L’amortissement en fonction des
unités d’œuvre basé sur l’utilisation ou
la production de l’actif.
 Révision de la durée d’utilité ou de
la méthode d’amortissement :
La durée d’utilité doit être réexaminée
au moins à chaque clôture d’exercice.
Il convient de vérifier que les durées
d’utilisation réelles sont conformes aux
durées d’utilisation envisagées et
retenues dans les plans
d’amortissement. Il est ainsi conseillé de
constituer des séries statistiques sur les
fréquences de sorties, le degré d’usure, le
nombre de pannes des matériels. Ce

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cohérence doit permettre de encore une valeur nette… A chaque
fiabiliser les durées clôture, le bien fera l’objet d’un test
d’amortissement pour le futur. de dépréciation.
Il pourra donc être nécessaire
d’appliquer une nouvelle durée
3.11. LES INFORMATIONS
aux biens à acquérir et de
réduire la durée restant à courir A FOURNIR :
des biens existants. Il pourra être  Informations à fournir dans les
également nécessaire de états financiers :
changer la méthode
d’amortissement : passer de
l’amortissement linéaire à
l’amortissement dégressif par
exemple. 3.10. LES CESSIONS
ET MISE EN HORS
SERVICED’IMMOBILISATION:
 Cessions d’immobilisations :
En cas de cession d’un bien,
l’immobilisation est sortie du bilan
ainsi que le cumul des
amortissements antérieurs. Une
plus-value ou une moins- value est
constatée le cas échéant et, est
égale à la différence entre le
montant net de la vente
déduction faite de tous les frais
de cession, et, d’autre part, la
valeur nette du bien. Le résultat
de cession contribue au résultat
des activités ordinaires.
 Mises hors
service
d’immobilisa
tions :
Les éléments mis hors service sont
sortis du bilan ; les pertes
constatées font partie du résultat
des activités ordinaires.
 Immobilisations en
attente de cession :
Les éléments en attente de
cession doivent restés à l’actif
du bilan.
L’amortissement continuera
d’être doté si l’immobilisation a

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 Les immobilisations doivent être utilisées pour déterminer les justes valeurs des
classées par catégories et figurent au actifs.
bilan pour leur valeur nette. Celles qui
sont en attente de cession sont portées
sur une ligne distincte. Au cas où
l’entreprise a opté pour la méthode de
réévaluation, les écarts de réévaluation
constatés apparaissent sur une ligne
distincte des capitaux propres.
 Informations à fournir dans les
notes annexes :
Les informations minimums requises
par IAS 16, dans les notes annexes
sont les suivantes :
• Conventions d’évaluation utilisées
pour évaluer la valeur brute.
• Modes d’amortissement utilisés.
• Durées d’utilité ou
taux d’amortissement
utilisés.
• Valeur brute comptable et cumul
des amortissements à l’ouverture et à
la clôture de l’exercice.
• Paiements reçus des tiers,
enregistrés au compte de résultat, sur
les cessions d’immobilisations
corporelles.
• Rapprochement entre valeur
comptable à l’ouverture et à la
clôture de l’exercice.
• Méthode comptable retenue pour
les coûts estimés de remise en état des
sites.
• Montant des
dépenses comptabilisées
au titre des immobilisations
en cours.
• Montant des engagements
pour l’acquisition d’immobilisations.
•…
Lorsque les immobilisations corporelles
sont inscrites à leur montant réévalué,
les informations suivantes doivent être
mentionnées :
• Méthodes et hypothèses de base

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 • Part des justes valeurs
déterminées en référence à des
prix observés sur un marché actif
ou à des transactions récentes
par rapport aux justes valeurs
basées sur des techniques
d’évaluation.
• Date de la réévaluation.
• Recours ou non à un
évaluateur indépendant.
•…

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4. LES PRINCIPALES DIFFERENCES AVEC LE CADRE CO

Le traitement et la comptabilisation considérées comme "matériel de

des immobilisations corporelles sont réserve"
définis par le plan comptable nationale 4.3. LES AMMORTISSEMENTS:
et par les règles comptables émises L'amortissement est défini comme
par la direction générale des impôts. étant la constatation comptable de la
4.1. LE COUT D’ACQUISITION : perte subie par la valeur d'actif des
Selon le PCN les immobilisations sont immobilisations qui se déprécient avec
inscrites comme en IFRS pour leur le temps.
coût d’acquisition ou pour leur coût de
production pour celles crées par Les amortissements sont constatés
l’entreprise. Cependant le type de suivant la mode linéaire qui est appliqué
charges pouvant ou non être intégrées sans aucune condition ou suivant la
au coût de l’immobilisation n’a pas été mode dégressif ou
précisé. progressif. Ces deux derniers modes sont
De plus, les droits de mutation, les applicables sous certaines conditions et
honoraires ou commission et les frais avec accord de l’administration fiscale.
d’acte sur investissement ne sont pas En IFRS seul le mode linéaire, dégressif
inclus dans le coût de l’immobilisation et par unités sont admis comme mode
mais portés à l’actifs dans le compte des d’amortissement.
« frais préliminaires » pour être ensuite La mode d’amortissement choisi doit
amortis sur une période ne dépassant être maintenu sur toute la durée
pas les cinq ans. d’amortissement conformément au
principe de permanence de méthodes.
Alors que la norme IAS 16 prévoit
4.2. LES DEPENSES DE MAINTIEN EN la revue annuelle des durée et
ETAT : méthode d’amortissement.
La base d’amortissement est égale
Les dépenses d'entretien et de
au prix d’achat ou au prix de revient.
réparation sont considérées comme
On notera l’absence de la notion de
des charges dans la mesure où elles ne
valeur résiduelle qui constitue un
font que maintenir l'immobilisation en
élément de la base amortissable en IFRS.
bon état de fonctionnement.
Concernant le point de départ de
En revanche, les dépenses relatives
l'amortissement linéaire, il intervient au
aux pièces qui donnent à un matériel
jour de la mise en service effective de
déterminé de nouvelles capacités et
chaque élément amortissable.
sont indispensables au maintien du
Si le point de départ de
potentiel de ces biens et seraient
l'amortissement se situe en cours de
inutilisables ailleurs, sont considérées
l'exercice, la première annuité doit être
comme un des éléments de
réduite au prorata du temps. Cette
l'immobilisation et sont amorties sur la
réduction se calcul en jours. Quat à
même durée de vie. Elles sont
l'amortissement dégressif ou progressif

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 son point de départ est la date Les réévaluations appliquées depuis
d'acquisition du matériel. 1962 à nos jours sont :
Le point de départ des • Première réévaluation (Décret
amortissements en IFRS est le moment ou exécutif n° 90-103- du 27-03-1990) fixant
l’immobilisation est prête à être utilisée. les conditions de réévaluation des
immobilisations corporelles amortissables
4.4. L’EVALUATION POSTERIEURE: figurant au bilan des entreprises et
A l’inverse de la norme IAS 16 qui organismes régis par le droit commercial.
permet de choisir entre la méthode du • Deuxième réévaluation (Décret
coût historique et la juste valeur par exécutif n° 93-250 du 24-10-1993) fixant
catégorie d’immobilisation, le PCN ne les conditions de réévaluation des
retient comme mode d’évaluation immobilisations corporelles amortissables
que la valeur d’origine (coût figurant au bilan des entreprises et
historique). organismes régis par le droit commercial.
La réévaluation des immobilisations • La troisième réévaluation (Décret
n’est pas instituée de façon exécutif no 96-336 du 12-10-1996) fixant
permanente, ces modalités et ses les conditions de réévaluation des
conditions sont immobilisations corporelles amortissables
fixées par le législateur lorsque les figurant au bilan des entreprises et
circonstances économiques l’exigent. organismes régis par le droit commercial.

5. CONCLUSION :

La forme et le contenu des états financiers diffèrent d’un pays à une autre selon les choix économiques des
normalisateurs. Les différences entre les exigences du cadre comptable algérien et celles IFRS en est
le meilleur exemple.
L’Algérie avec son Plan Comptable National a adopté une approche comptable fondée sur une standardisation
poussée des états financiers. Cette approche qui présente des avantages certains pour la
fiscalité et la comptabilité nationale, favorise la comparabilité entre les entreprises et simplifie l’analyse financière.
Cependant, la quantité d’information requise n’est pas assez importante, ce qui pénalise
considérablement les acteurs économiques à l’image des investisseurs pour qui l’information financière est
primordiale pour leur prise de décision.
Cette approche n’est pas celle retenue par les nouvelles normes comptables. Celles-ci exigent une information
financière plus riche et réglementent dans le détail la nature et la quantité d’information à fournir dans les états
financiers. Néanmoins elle ne donne que très peu d’indications sur la forme des différents états financiers (bilan,
compte d résultat…). L’absence de standardisation du format des états financier a été interprétée par certains
auteurs comme étant une nouvelle zone de risque auxquelles les
investisseurs, les analystes financiers et les auditeurs.
Etant donné que les deux référentiels se basent sur deux approches différentes pour la présentation de l’information
financière, et que cette information n’est rien d’autre que le résultat d’une activité couvrant une certaine période, il en
résulte que des différences subsistent en ce qui concerne les méthodes d’enregistrement des opérations affectant le
patrimoine des entreprises thématique du.

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6.chapitre
BIBLIOGRAPHIE
suivant / WEBOGRAPHIE
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