Mémoire de Fin D' Études
Mémoire de Fin D' Études
Thème
Présenté par :
Asakra Khalil
Soutenu le : 2020
Asakra Khalil
Remerciements
" قال رسول هللا صلى هللا عليه وسلم " من ال يشكر الناس ال يشكر هللا
رواه البخاري
Sommaire
Introduction générale.……………………………………………………………………..……….. 1
Chapitre 1 : Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
1.1 : Introduction ………………...………………………………………………………….…...………... 3
1.2 : Comportement des structures ……………………………………………………………..…...…….. 4
1.3 : Quelques paramètres essentiels qui sont conditionnés par des particularités du comportement
sismique des structures.…………………………………...……………….……………………………..... 5
1.4 : Comportement du matériau………………………………………..………..........................................9
1.5 : Comportement d’un élément linéaire ……………………..………..……………………………….. 9
1.6 : Fonctionnement d’un portique en béton arme ……………………...………….……..………….... 11
1.7 : Évaluation de la ductilité des structures en portique …………..….……………….………………. 11
1.7.1 : Mécanisme de rupture des portiques étages……………………………………….…..……..11
1.7.2 : Ductilité requise dans un mécanisme du a la rotation des poutres……………..………..……12
1.8 : Conclusion……………………………………….…………………………………………………..13
Introduction générale
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Introduction générale
II : Méthodologie :
Afin d’atteindre les objectifs assignées à cette étude, le travail est partagé en deux volets, le
premier sera consacré à une étude bibliographique qui a été regroupée dans les trois premiers
chapitre :
- Chapitre 1 : Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée.
- Chapitre 2 : Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations .
- Chapitre 3 : Comportement portique-maçonnerie sous l’effet des séismes .
- Chapitre 4 : Analyse et renforcement de la bâtiment .
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
1.1: Introduction :
On sait que le calcul habituel des structures, tel qu’il est défini, par exemple, dans les codes de
calcul, est basé sur a théorie de la réponse élastique des structures. Cette méthode serait
irréprochable si les structures avaient un comportement linéaire jusqu’au seuil des états limites.
Dans la réalité, les structures soumises à l’action sismique subissent des déformations sortant du
domaine élastique.
D’autre part, l’analyse dynamique des structures répondant à des séismes sévères a montré que
les forces élastique d’inertie sont beaucoup plus grandes que celles préconisées par les normes et
que cette différence est trop grande pour qu’elle soit compensée par des coefficients de sécurité.
Alors, une structure ayant une bonne résistance aux séismes n’est pas nécessairement celle qui va
faire face aux plus grandes forces horizontales, mais celle qui grâce à sa ductilité et à sa nature
hyperstatique, va dissiper plus d’énergie induite par déformations plastiques. Dans ce contexte,
G.V.BERG et S.S.THOMAIDE affirmaient que : « Depuis quelque temps les ingénieurs ont
reconnu que la dissipation d’énergie est la clef pour l’explication du comportement des structures
lors des séismes forts. Le séisme communique l’énergie à la structure et pour survivre sans avaries
excessives, la structure doit absorber toute l’énergie reçue. Une partie de cette énergie est
emmagasinée sur le champ dans la structure sous forme d’énergie élastique, mais par la suite
l’énergie doit être dissipée intégralement par frottement interne et déformation plastique aussi bien
dans les parties structurales que dans les parties non structurales de la construction . »
Il y a donc lieu, d’estimer la possibilité d’incursion dans le domaine élasto-plastique, c’est-à-
dire d’évaluer la ductilité des éléments.
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
L’intensité des efforts sismiques agissant dans un bâtiment dépend de plusieurs paramètres, qui
peuvent être regroupés en deux familles :
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
- Le contexte géophysique, représenté dans les règles parasismiques par la zone sismique et le
coefficient de sol,
- Le comportement de la structure elle-même, qui est essentiellement caractérisé par sa masse et
ses raideurs.
Le bâtiment résiste aux efforts sismiques en mobilisant ses éléments de contreventement (murs,
portiques …) dès lors qu’un cheminement de ces efforts est possible.
Le comportement d’un bâtiment lors d’un séisme repose en grande partie sur la qualité de sa
conception structurale. Le retour d’expérience a permis d’identifier les propriétés fondamentales
d’un ouvrage qui favorisent un bon comportement sismique.
En effet, les ensembles structuraux, assurant le transfert des efforts, doivent être aisément
dissociables en éléments simples, afin qu’il y ait une bonne compréhension et un bonne maitrise
du comportement de la structure lors d’une action sismique.
A. La ductilité.
B. La sur-résistance.
C. Les caractéristiques du matériau
A. Ductilité
La ductilité est le paramètre clé du comportement parasismique, la ductilité est définie comme
le rapport entre la déformation totale et la déformation à l'initiation de la plastification, cette
définition s'applique aux déformations au sens large du terme.
- Ductilité des éléments structuraux
Elle exprime le rapport entre la rotation maximale 𝜽𝒖 et celle élastique 𝜽𝒆 que peut subir
l’élément structural, on peut dire qu’elle est mesurée par le coefficient de ductilité en rotation noté
𝝁𝜽 .
Cette ductilité nous permet de donner une bonne distribution des moments dans la structure en
assurant une performance d’un élément ou d’une liaison de la structure.
- Ductilité globale des structures
La ductilité globale d’une structure correspond au rapport des déplacements horizontaux
maximaux au sommet aux déplacements horizontaux élastique.
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
- Comportement ductile
Alternativement, l'ingénieur peut dimensionner une structure en admettant qu'en cas de séisme
son comportement sera ductile. Dans ce cas, le dimensionnement doit être effectué conformément
aux règles du dimensionnement en capacité (SIA 262, ch. 4.3.9.3.1).
- Coefficient de comportement
Dans le cas d'un dimensionnement selon un comportement ductile de la structure, le coefficient
de comportement 𝒒 à prendre en considération selon la classe de ductilité de l'acier d'armature est
indiqué dans le Tableau 2 (Tableau 14 de la norme SIA 262, ch. 4.3.9.3.5).
Contrairement à EC8, on a renoncé dans la norme SIA 262 à différencier le coefficient de
comportement 𝒒 selon le type de structure 2,
Les aciers de classe de ductilité A sont exclus du comportement ductile en raison de leur faibles
caractéristiques de ductilité. Le coefficient de comportement augmente avec les caractéristiques de
ductilité pour les aciers de classe de ductilité B et C.
B. Résistance et sur résistance
La résistance aux forces horizontales est une autre caractéristique essentielle car elle détermine
les déformations plastiques, et donc les dégâts, subis par la structure. La sur résistance considère la
résistance effective des éléments de la structure. Elle est définie par rapport à la résistance
nécessaire théorique, déduite du dimensionnement.
Les différences apparaissent dans les dimensions sélectionnées et dans les sollicitations
effectives des matériaux. Dans le cas du béton armé, la résistance effective (la sur résistance) est
plus grande que la résistance de dimensionnement pour deux raisons :
- La quantité d'acier d'armature effectivement mise en place,
- La sollicitation de l'acier au-delà de la limite élastique lors des cycles de déformations
plastiques.
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
Concernant la sur résistance il faut bien distinguer deux effets antagonistes : d'une part un effet
favorable qui augmente la résistance de la structure (effet pris en compte avec 𝒒 = 𝟏. 𝟓) et,
d'autre part, un effet défavorable qui augmente les efforts lorsque les zones plastiques développent
leur sur résistance.
C. Les caractéristique post élastique des matériaux
Influencent d’une manière prépondérante le comportement des éléments de la structure dans le
domaine plastique il en résulte donc que l’ingénieur doit s’assurer que le matériau utilisé présente
les caractéristique nécessaire. Le matériau doit être lui-même ductile c’est –à-dire qu’il présente
une certaine capacité de déformation plastique. La ductilité du béton armé est contrôlée par celle
de l’acier d’armature et par la qualité des détails constructifs. L’acier d’armature doit évidemment
présenter une capacité d’allongement suffisante, mais également une résistance à la traction
notablement supérieure à la limite élastique afin de garantir une répartition favorable de la
fissuration.
- La ductilité des matériaux est une caractéristique mécanique qui explique leur capacité à stocker
l’énergie lors l’application brutale des forces.
- Les matériaux sont dits ductiles lorsqu’ils peuvent absorber sans dommage une quantité
importante d’énergie par unité de volume.
- La ductilité des matériaux est mesurée par le rapport de la déformation ultime 𝒖 atteinte au
moment de la rupture, à la déformation élastique maximale.
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
Dans les systèmes hyperstatiques, il se produit lors de variations de la charge, dans les parties
les plus sollicitées, une plastification du béton ou de l’acier. Les zones plastifiées ne participent
plus pleinement à la transmission des augmentations de la charge et leur rigidité diminue. Les
moments fléchissant se déplacent vers les parties de l’élément où la plastification n’a pas
commencé ou bien où elle est plus faible. Donc, la répartition des moments dans l’élément varie.
Ce processus est appelé “ redistribution des moments ”.
1.6 : Fonctionnement d’un portique en béton arme :
Les forces d'excitation sismique appliquées à une structure composée de poutres et de poteaux
développent globalement trois types d'efforts : la flexion M, le cisaillement V et l'effort normal N.
Les déformations associées sont : la courbure 𝝋, la déformation de cisaillement 𝜸 et la
déformation de membrane 𝒎. La distribution des efforts le long d'un élément dépend de la
différence des rigidités entre les poutres et les poteaux. Cette différence de raideur produit
l'apparition des rotules plastiques dans les poutres, dans les poteaux ou dans les deux
simultanément (Figure 1.6).
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
préconçue. Pour atteindre ce but, plusieurs règlements exigent à ce que ces structures aient une
certaine capacité de résistance.
Pour les portiques auto stables, la plastification préférée est celle causée par un comportement
flexionnel que celle causée par l’action de l’effort tranchant ou d’adhérence qui sont à éviter, vu
qu’elles conduisent à une réduction substantielle de la dissipation d’énergie.
Les régions critiques du système structurel résistant aux forces sismiques peuvent être ainsi
préalablement choisies, convenablement conçues et soigneusement ferraillées afin de fournir une
capacité de résistance et de ductilité adéquates.
𝝋
Le rapport des courbures 𝝋𝒖 peut nous permettre d’apprécier la déformation prise par une structure
𝒚
composée de portiques notamment. En admettant généralement les hypothèses suivantes :
Le comportement moment-courbure des sections est bilinéaire,
Ne sont considérées que les déformations de flexion,
La plastification au début de l’écoulement se développe simultanément dans toutes les sections
critiques, aboutissant ainsi au mécanisme de ruine.
Où le facteur de ductilité de déplacement à la base des poteaux est exprimé comme suit :
𝜽
𝝁𝑫 = 𝟏 + 𝒏 . 𝒉 . 𝑫𝒑𝒄
𝒀
En ce qui concerne les poutres on pourra admettre pour chacune d’elles une rotule plastique
au droit du moment maximal en travée et une au droit de la jonction avec la colonne, où le
moment négatif est maximal. Tant que les déformations restent petites on pourra supposer que
𝜹 = 𝜽𝒑𝒄 . 𝒍 = 𝜽𝒑𝒃 . 𝒍𝒑 (Figure 1.7).
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
1.8 : Conclusion :
De ces constatations est qu’il est très important de concevoir les structures en portiques de béton
armé de telle façon qu’on puisse " éviter les mécanismes de rupture défavorables par rotules
plastiques dans les poteaux d’un étage ".
En principe, la solution serait donc " d’assurer des résistances et rigidités supérieures aux
poteaux par rapport aux poutres (système poteau fort-poutre faible) ".
D’autre part, il est vivement " recommandé de retenir le mécanisme de rupture le plus voisin de
la déformation élastique ", c’est-à-dire celui qui correspond à la plastification de la base des
montants, au niveau de l’encastrement. Il faut absolument éviter toute plastification de ces
montants aux niveaux supérieurs (car nous arriverions à des valeurs de rotations relatives
inadmissibles) (Figure 1.8).
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Chapitre 1 Comportement post-élastique des structures en portique de béton armée
Figure 1.8 : Influence des rotules plastiques dans les poteaux sur la rotation relative des poutres.
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
2.1: Introduction :
La construction en cadre en béton armé avec remplissage en maçonnerie a été utilisée pendant
plus de 200 ans. Ce système de construction est fréquent dans tous les pays du monde, même ceux
avec une forte sismicité [8].
Le comportement de ces structures est largement étudié durant les dernières quatre décennies
dans le but de développer une approche raisonnable pour la conception et le calcul de ces
structures.
Ce n’est pas une unanimité que le remplissage en maçonnerie conduit à l’augmentation ou à la
réduction de la vulnérabilité des structures en béton armé. Les avis concernant ce sujet sont
partagés. Beaucoup de recherches ont suggéré que le remplissage conduit a la rupture de ces
structures, alors que d’autres ont recommandé que le remplissage améliore leurs comportement
[9].
Les raisons de cette contradiction résident dans le fait que les panneaux de remplissage en
maçonnerie présentent des effets favorables et défavorables [9].
La maçonnerie en dépit d'être le matériau de construction le plus ancien, elle est toujours moins
comprise en termes de caractéristiques de force et de déformation [10].
Ceci est peut être due à la grande dispersion qui caractérise les matières premières utilisées et la
méthode et le processus de fabrication de la brique ainsi que la qualité d'exécution de la
maçonnerie.
Ce qui engendre des incertitudes pour définir les propriétés mécaniques de la maçonnerie.
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
réfractaire. Neuve, la brique est lisse et régulière. On la trouve sous diverses formes et les maçons
s’en servent pour la réalisation des murs, des cheminées ou des barbecues. Ancienne, la brique est
irrégulière et présente de nombreux défauts mais elle crée un certain esthétisme à un pilier, un mur
ou un muret. Avant sa mise en œuvre, la brique doit être plongée dans de l’eau pour qu’elle
n’absorbe pas l’eau du mortier par capillarité. Si la brique a besoin d’être découpée, il suffit de
taper la brique à coupée avec la tranche d’une truelle mais on peut aussi se servir d’une disqueuse.
5- Le bloc de parpaing ou agglomérés : C’est un matériau qui se présente sous forme de bloc de
béton qui présente les dimensions suivantes : 50 cm de longueur sur 20 cm de hauteur. Au niveau
de l’épaisseur, on a plusieurs choix dont les plus classiques sont : 10, 15 et 20 cm. En fait, le choix
de l’épaisseur de l’aggloméré dépend du type d’ouvrage à construire. Le parpaing est également
formé par des alvéoles qui vont se coller sur le mortier quand il est posé. Ce sont les orifices qui
vont aspirer le mortier pour que les blocs soient cohérents entre eux. Pour la mise en œuvre des
blocs de parpaings, il faut observer un temps de séchage de 12 heures au minimum après que 7
rangs aient été posés. A noter qu’il existe actuellement plus d’une centaine de blocs de parpaings
de référence.
6- La pierre naturelle : si vous voulez mettre en œuvre une maçonnerie plus traditionnelle, c’est
la pierre naturelle qu’il vous faut. Différente en fonction de la région où vous vous situez, la pierre
naturelle permet de bâtir des murs ou des constructions à l’aspect traditionnel. Elle est cependant
plus difficile à poser et plus coûteuse que d’autres matériaux de construction mais elle est un
matériau extrêmement durable qui traverse les âges et accompagnera toujours l’homme. La pierre
se marie naturellement à vos intérieurs et extérieurs, au sol ou en parements verticaux. Elle
s’harmonise toujours avec les choix décoratifs des plus designs aux plus rustiques.
7- L’enduit de façade : Il s’agit d’un système qui permet de camoufler les défauts sur un mur de
briques quand il est endommagé. Il sert également d’isolant et peut être imperméable, permettant
ainsi de protéger le mur contre les conséquences des intempéries. Selon la méthode utilisée pour la
pose de l’enduit, le maçon peut se servir d’une taloche ou d’une truelle. En fait, pour une pose à
l’ancienne, il suffit de lisser l’enduit quand on l’applique sur le mur. On se sert alors d’une taloche
qui assure une finition parfaite.
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
𝑺 ∑(𝑹𝒊 − 𝑹𝒎𝒐𝒚 )𝟐
𝒗= , S : écart type donné par la relation 𝑺 = √
𝑹 (𝒏−𝟏)
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
Les valeurs données au Tableau 2.3 sont à diviser par 2 dans le cas où le pourcentage de
perforation excède 40%.
La résistance admissible au cisaillement est obtenue par la division de la résistance normative
par le coefficient de sécurité 𝑲𝒇 défini pour le cas de flexion.
𝝉𝒏
𝝉𝒂𝒅𝒎 = (2.5)
𝑲𝒇
Commentaire :
La résistance de la maçonnerie aux efforts de cisaillement dépend :
- du frottement dans les joints d’assise et de la cohésion de la maçonnerie,
- de la résistance à la traction des éléments de la maçonnerie,
- de la résistance à la compression de la maçonnerie.
La résistance au cisaillement de la maçonnerie est donnée par la plus petite valeur des trois
relations suivantes (courbe enveloppe).
𝝉𝒏 = 𝝉𝒏 + 𝟎. 𝟒 𝝈𝒈 (2.6)
𝝈𝒈
𝝉𝒏 = 𝟎. 𝟒𝟓 𝑹𝒃𝒕 √𝟏 + (2.7)
𝑹𝒕
𝝉𝒏 = 𝑹 − 𝑲𝒇 . 𝝈𝒈 (2.8)
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
(a) : rupture par glissement, (b) : rupture par basculement, (c) : rupture par cisaillement
Figure 2.1 : Comportement des murs remplis de maçonnerie.
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
2.5.1 : Comportement des murs soumis aux charges horizontales et sous des charges latérales
monotones :
Quand un panneau en maçonnerie est sujet à des charges horizontales, telles que celles
provenant des séismes et du vent, leur comportement est différent, selon qu’il s’agisse de murs
isolés ou porteurs. Les derniers présentent un comportement plus ductile que les premiers ; mais
ils présentent un réseau de fissuration similaire [14].
Les modes de rupture qui peuvent avoir lieu sont :
Rupture par traction diagonale.
Rupture par glissement.
Rupture par flexion: la fissuration se produit dans des zones voisines de la base encastrée
Rupture mixte, caractérisée par l’apparition de fissures diagonales qui tantôt traversent les
pièces, tantôt suivent la direction des joints.
Ecrasement du matériau dans les zones en compression.
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
La stabilité des murets en maçonnerie de brique, chargés latéralement dépend de leur résistance
à la traction par flexion. Cette résistance dépend des facteurs qui conditionnent l’adhésion brique
mortier.
Si un mur est appuyé horizontalement sur sa barre supérieure et inférieure, sa résistance latérale
dépend de la résistance à la traction par flexion développée à travers le joint. Si en plus, il est
appuyé latéralement sa résistance latérale dépend aussi de sa résistance à la traction par flexion
développée le long de la direction perpendiculaire au lit de joint (voir Figure 2.5).
Cette résistance est généralement trois fois plus grande que celle à travers les joints si
l’adhésion (mortier-brique) est bonne. La résistance à la flexion parallèle au lit du joint est
conditionnée par la résistance à la traction par flexion des briques. Si l’adhérence est mauvaise,
cette résistance est conditionnée principalement par la résistance au cisaillement développée dans
le joint à l’interface brique-mortier [15].
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
(a) (b)
(a): Rupture le long de la ligne perpendiculaire aux lits des joints,
(b): Rupture le long de la ligne parallèle aux lits des joints
Figure 2.5 : Comportement à la flexion des murs en maçonnerie [21].
Figure. 2.6 : Modes de rupture sous flexion uni-axiale : a) flexion horizontale ; b) flexion
verticale Zigzag, denté ; c) flexion verticale (division) [26].
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
Figure. 2.7 : Modes de rupture des murs : a)et b) mur supportés sur 4 bords ; c) mur
supportés sur 3 bords [22].
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Chapitre 02 Comportement de la maçonnerie sous différents sollicitations
(a) (b)
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Qu’ils soient pris en compte ou non dans les justifications de résistance aux efforts sismiques,
les panneaux de remplissage en maçonnerie développent, suivant leurs diagonales dans un sens
puis dans l’autre, des bielles actives fonctionnant en compression et constituant avec l’ossature un
système triangulé .
Les conséquences de la présence de panneaux de remplissage dans un bâtiment comportant des
portiques en béton armé peuvent se résumer sous deux aspects :
(a) - Interaction panneau - poteaux dans le plan du portique
Si l’on considère un panneau soumis à des forces agissant parallèlement à son plan (Figure
3.2), ce panneau a tendance à se déformer en parallélogramme. Il se découpe alors dans la
maçonnerie une diagonale active comprimée et une diagonale active tendue ; cette dernière cède
en donnant lieu à une fissure oblique. Lorsque les effets s’inversent, c’est au tour de l’autre
diagonale de céder (Figure 3.3) et on retrouve la classique fissuration en X (Figure 3.4).
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Figure 3.2 : Sous l’action sismique formation d’une diagonale comprimée et d’une diagonale tendue
Figure 3.4 : Après séisme, si le portique (poteaux et poutres) a été calculé et réalisé suivant les règles parasismiques, le panneau en
maçonnerie se trouve avec une fissuration en X
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
- Armatures transversales dans les zones critiques d’extrémité des poteaux et des poutres, environ
tous les 5 cm,
- Armatures transversales dans les nœuds au croisement poteau – poutre,
- Seulement deux surfaces de reprise de bétonnage en pied et en tête du poteau,
- Mise en œuvre très difficile; exige des plans avec les détails des nœuds à l’échelle 1:1 et des
ferrailleurs hautement spécialisés.
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
- Absence des armatures transversales dans les zones critiques d’extrémité des poteaux et des
poutres,
- Absence des armatures transversales dans les nœuds au croisement poteau – poutre,
- Mise en place d’une talonnette en pied de poteau d’environ 5 à 10 cm en mortier de mauvaise
qualité
- Quatre surfaces de reprise de bétonnage en pied et en tête du poteau à cause de la présence des
deux talonnettes,
- Structure sans résistance à l’action sismique.
L’effondrement des bâtiments, dont la structure est réalisée par des portiques en béton armé
avec remplissage en maçonnerie s’explique par le processus suivant : les bielles développent
(Figure 3.7) à leur extrémité supérieure une composante verticale ascendante qui tend à délester le
poteau, et une composante horizontale qui tend à le cisailler.
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Si en outre le bâtiment est soumis à une accélération verticale ascendante, les poteaux peuvent
se trouver délestés dans une proportion suffisante pour que leur résistance à l’effort tranchant se
trouve diminuée de façon considérable : ruine par rupture au cisaillement.
Figure 3.7 : Dispositions constructives Non Conformes aux règles PS + interaction avec la
maçonnerie
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Figure 3.8 : Simulation des deux phases de déplacement sous l’action sismique
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Figure 3.9 : Cas d’un bâtiment dont les murs de RdC. ont été détruits et ont permis
ainsi de dissiper l’énergie induite par le séisme et probablement sauvé le bâtiment
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Figure 3.10 : Destruction des murs au RdC. et d’une partie des poteaux
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
Figure 3.13 : Dans le cas de bâtiments avec ossature en portiques (poteaux + poutres) sans joints sismiques
suffisamment larges, ce sont toujours les bâtiments situés aux extrémités qui subissent les dégâts les plus
importants.
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
3.3: Conclusion :
On a pu mettre en évidence leur comportement parfaitement aléatoire qui peut entraîner des
dégâts allant de la destruction des panneaux en maçonnerie jusqu’à l’effondrement total du
bâtiment, en passant par tous les cas intermédiaires.
La vulnérabilité de ce système de structures (poteaux + poutres + murs de remplissage) a été
mise en évidence à travers le monde Turquie, Chili, Roumanie, Japon, Italie, Mexique….
La solution adoptée a été le renforcement des structures existantes ou le remplacement dans les
bâtiments en cours de construction par des voiles en béton armé.
Certes il existe un nombre important de bâtiments restés debout, apparemment sans aucun
dommage visible. Mais c’est uniquement dû à la présence d’un ensemble des facteurs favorables
tels que :
- Action sismique assez faible,
- Sol plutôt ferme en couches horizontales sans effet de site d’origine géologique,
- Qualité du béton correcte,
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Chapitre 03 Comportement portique- maçonnerie sous l’effet des séismes
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Chapitre 04 Analyse d’un bâtiment en portique sans et avec maçonnerie
4.1 : Introduction :
La technologie de construction adoptée en Algérie consiste a installés les murs de remplissage
généralement en maçonnerie de brique après la réalisation du système structural principal (poteau-
poutre). Le remplissage est souvent relié rigidement. Ce qui risque d’empêcher la déformation du
cadre, dans de tels cas le remplissage constitue une partie importante dans la vibration du système.
Comme résultat de cette connexion rigide, des forces importantes seront développés en zones de
contacts entre le remplissage et le cadre influençant un changement dans le comportement du
cadre, ainsi que dans la structure entière. Le calcul des portiques sans maçonnerie dans ces
conditions peut ne pas représenter le comportement global de la structure.
L’association d’un cadre flexible avec remplissage rigide conduit souvent à un changement des
propriétés dynamiques du bâtiment. Dans le domaine élastique et les petites amplitudes de
vibration, l’action sismique est supportée par le remplissage rigide, alors que la contribution du
cadre à la résistance latéral global est insignifiante. Le remplissage en maçonnerie n’est pas apte à
subir les grandes déformations, de ce fait il va se rompre, a cette instant une redistribution des
charges à partir de la maçonnerie vers le cadre va être installée. Si la rupture de la maçonnerie est
fragile et l’action sismique est sensiblement aggravé juste avant l'effondrement local du
remplissage, des dommages graves vont être enregistrés dans la structure porteuse [3].
D’autre part, les différents constats déduis après les tremblements de terre récents et notamment
celui de Boumerdes, stipulent que la majorité des dégâts causés dans les immeubles inférieures à
environ sept étages soit dus à des fréquences naturelles beaucoup plus proche des fréquences
dominantes des mouvements du sol susceptible des conditions de résonance. Ces bâtiments de
faible hauteur représentent des structures rigides. L'ajout de murs de remplissage en maçonnerie
raidit encore le comportement structurel global d’une façon significative. De ce fait notre étude
s’est basée à comparer le comportement entre les bâtiments de important hauteur en portique sans
maçonnerie et avec maçonnerie.
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Chapitre 04 Analyse d’un bâtiment en portique sans et avec maçonnerie
Les caractéristiques mécaniques des matériaux utilisées dans cette construction ont été prises
comme suit :
· Béton :
- Résistance à la compression : 𝑓𝑐28 = 20 MPa ;
- Contrainte de calcul du béton à l'état limite ultime : 𝑓𝑏𝑢 = 14.78 MPa ;
- Contrainte de traction : 𝜎𝑡 = 1.8 MPa ;
- Déformation en début d’écoulement : 𝜀𝑒 = 2 ‰ ;
- Déformation ultime : 𝜀𝑢 = 3.5 ‰ .
· Armatures :
- Barres à haute adhérence de nuance FeE400 ;
- Résistance nominale correspondante : 𝑓𝑒 = 400 MPa ;
- Déformation élastique : 𝜀𝑒 = 1.18 ‰ ;
- Déformation ultime : 𝜀𝑢 = 10 ‰ .
· Maçonnerie :
- La résistance à la compression de maçonnerie R = 4.14 MPa ;
- Le module d'élasticité de la maçonnerie 𝐄𝐦 = 550 R = 2280 MPa ;
- Module de cisaillement 𝐆𝐦 = 0.4 𝐄𝐦 = 912 MPa ;
- Coefficient de dilatation thermique K= 0.000009 [31] ;
- Densité 6.2 KN / 𝑚3 ;
- Coefficient d’amortissement 5% [31] ;
- Coefficient de poison υ = 0.16 [31].
Figure 4.1 : Vue en plan du bâtiment type avec les poutres principales de 30x45 dans le sens Y et
les poutres secondaires de 30x40 suivant X.
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Chapitre 04 Analyse d’un bâtiment en portique sans et avec maçonnerie
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MODE PERIOD UX UY
1 0.215511 1.79E-09 -4.325999
2 0.163116 4.364053 1.46E-08
3 0.107749 0.015508 1.35E-09
4 0.065921 -9.53E-09 -1.963474
5 0.051283 -1.910954 4.25E-08
6 0.036269 -0.007565 2.51E-08
7 0.035428 1.79E-06 -0.975647
8 0.028090 -0.935042 -4.02E-07
9 0.025244 -1.18E-07 0.631818
10 0.022174 -0.003047 -4.00E-09
11 0.020291 -0.609942 1.70E-07
12 0.020094 -9.47E-08 -0.426852
- La variation de la déplacement entre étages (cm) en fonction des nombres des diaphragmes est
représentée dans les diagrammes suivantes :
9.00E-02
8.00E-02
7.00E-02
6.00E-02
5.00E-02
UX
4.00E-02
UY
3.00E-02
2.00E-02
1.00E-02
0.00E+00
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8
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Chapitre 04 Analyse d’un bâtiment en portique sans et avec maçonnerie
5.00E-03
4.50E-03
4.00E-03
3.50E-03
3.00E-03
2.50E-03 UX
2.00E-03 UY
1.50E-03
1.00E-03
5.00E-04
0.00E+00
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8
- La variation de la effort normal (KN) en fonction de chaque poteau est représentée dans les
diagrammes suivantes :
0
A1 A2 A3 A4 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4 D1 D2 D3 D4 E1 E2 E3 E4 F1 F2 F3 F4
-200
RDC
-400
STORY 1
-600
STORY 2
-800 STORY 3
-1000 STORY 4
STORY 5
-1200
STORY 6
-1400
STORY 7
-1600
-1800
Diagramme 4.3 : Effort normal dans chaque poteau de niveau du bâtiment (structure sans
maçonnerie)
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Chapitre 04 Analyse d’un bâtiment en portique sans et avec maçonnerie
0
A1 A2 A3 A4 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4 D1 D2 D3 D4 E1 E2 E3 E4 F1 F2 F3 F4
-200
RDC
-400 STORY 1
STORY 2
-600
STORY 3
STORY 4
-800
STORY 5
-1000 STORY 6
STORY 7
-1200
-1400
Diagramme 4.4 : Effort normal dans chaque poteau de niveau du bâtiment (structure avec
maçonnerie)
4.5 : Conclusion:
La structure étudiée est un bâtiment de 7 étages à portiques en béton arme avec et sans
remplissage en maçonnerie.
Les résultats de cette étude permettent de dégager les observations suivantes :
- La présence de maçonnerie modifie considérablement la réponse sismique du bâtiment (les
déplacements et les périodes sont largement réduits).
- Le comportement du cadre rempli dans la structure globale présente deux phases :
Au début l'ensemble portique- maçonnerie se comporte comme celui d'un panneau homogène,
de ce fait la courbe effort tranchant-déplacement représente un comportement élastique
linéaire.
Ensuite il est remarqué une baisse de raideur due à la fissuration des joints qui est vite suivie
par une baisse de résistance, induite par la dégradation du panneau. Le comportement de la
structure se rapproche de celui du portique seul.
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Chapitre 04 Analyse d’un bâtiment en portique sans et avec maçonnerie
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Conclusion générale
Conclusion générale
- En plus de cela, comme nous l'avons mentionné dans le résumé du quatrième chapitre, que :
Au début l'ensemble portique- maçonnerie se comporte comme celui d'un panneau homogène, de
ce fait la courbe effort tranchant-déplacement représente un comportement élastique linéaire.
Ensuite il est remarqué une baisse de raideur due à la fissuration des joints qui est vite suivie par
une baisse de résistance, induite par la dégradation du panneau. Le comportement de la structure
se rapproche de celui du portique seul.
La présence de maçonnerie modifie considérablement la réponse sismique du bâtiment (les
déplacements et les périodes sont largement réduits).
- La contribution importante des murs de remplissage dans le comportement des structures en béton
armé soumises à des sollicitations horizontales modérés passe automatiquement par le respect de
certaines recommandations d’exécutions.
- Il est a signalé que cette étude n’a pas traité le remplissage avec ouvertures, car les difficultés
demeurent toujours non définies concernant l'approche de ce sujet [32].
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
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Réglementaire, CNERIB, Alger, (1997) ,62 p.
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University of Kaiserslautern, 136 p, 1996.
[25] : EUROCODE6, Design of masonry structures, Part 1-1: Rules for reinforced and
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[26] : Gazzola E.A., Drysdaler R.G, A component failure criterions for blockwork in flexure,
Proc., Structures ASCE, S.C. Anand, éd., New Orléans, 1986, 134-153, 1986.
[27] : Règles PS 92 (DTU NF P06-013) (décembre 1995), Règles de construction parasismique -
Règles PS applicables aux bâtiments +Amendement A1 (février 2001) + Amendement A2
(novembre 2004)
[28] : Alireza Mohyeddin-Kermani1, Helen M Goldsworthyet et Emad F Gad, The Behavior
of RC Frames with Masonry Infill in Wenchuan Earthquake.
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Références bibliographiques
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Résumé Abstract
Résumé
Cette mémoire a pour but de connaitre l’influence de la maçonnerie de remplissage sur le
comportement des structures en béton armé.
La premier volet de cette recherche sera consacré à une recherche bibliographique afin de
définir le comportement de structure sans maçonnerie de remplissage.
La deuxième volet sera consacré à une recherche bibliographique de définir les caractéristiques
de la maçonnerie de remplissage sous les différentes sollicitations, et essayer de cerner les
différents modèles de calcul ainsi que les modes de ruptures prévisibles sous diverses sollicitations
pour les structures en béton armé avec remplissage en maçonnerie.
Le troisième volet pour étude la comportement ensemble de portique et maçonnerie sous l’effet
des séismes.
Et finalement nous avons étudié une modélisation numérique d’un exemple de bâtiment type en
béton armé sans et avec remplissage en maçonnerie pour voir la différence et la comparer.
La modélisation sera faite à l’aide du logiciel de calcul numérique ETABS version 9.7.0 basé
sur la méthode des éléments finis.
Mots clés : maçonnerie de remplissage, les modes de ruptures, modèles de calcul, éléments
finis.
Abstract
The purpose of this thesis is to know the influence of infill masonry on the behavior of reinforced
concrete structures.
The first part of this research will be devoted to a bibliographical research in order to define the
behavior of structure without infill masonry.
The second part will be devoted to a bibliographical research to define the characteristics of the
infill masonry under the different stresses, and try to identify the different calculation models as
well as the predictable failure modes under various stresses for reinforced concrete structures with
infill. in masonry.
The third part is to study the behavior of the entire portal and masonry under the effect of
earthquakes.
And finally we studied a digital modeling of an example of a typical reinforced concrete building
without and with masonry infill to see the difference and compare it.
The modeling will be done using the ETABS digital calculation software version 9.7.0 based on
the finite element method.
Keywords : infill masonry, failure modes, calculation models, finite elements.