Rasoavololonaoe Ges m1 06
Rasoavololonaoe Ges m1 06
Rasoavololonaoe Ges m1 06
DEPARTEMENT GESTION
Promotion MIABO
Thème :
PRESENTEE PAR
Mademoiselle RASOAVOLOLONA Olisoa Elisette
Sous l’encadrement de :
De plus, sans la collaboration des plusieurs personnes que tous trouvent ici l’expression de
notre gratitude et nos vifs remerciements, je serais incapable de le mener à termes.
J’aimerais m’adresser particulièrement à :
Monsieur RAJERISON Wilson Adolphe, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo ;
Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférence, Doyen de la Faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;
Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Chef du Département Gestion ;
Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, Directeur du centre
d’études et de Recherche en Gestion ;
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Responsable de
l’option ORGANISATION au sein du département Gestion, mon encadreur
pédagogique. Malgré ses lourdes tâches, elle a bien voulu examiner, juger et orienter
ce travail. A elle, toute ma vive reconnaissance et mon profond respect.
Monsieur NAINAHARIMANGA Noely Alphonse professeur de transit et commerce
international mon encadreur professionnel, qui m’a dirigé avec beaucoup de
compréhension et accepté de rapporter ce travail.
Enfin, je voudrais aussi adresser mes profondes reconnaissances à mes parents et tous les
membres de ma famille pour leurs sacrifices dans le but de me soutenir moralement et
financièrement durant toutes mes études ; et à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, à la
réalisation de ce mémoire.
SOMMAIRE
Remerciements
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des schémas
Introduction....................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I - PRESENTATION DU PROJET................................................................. 4
Section I – HISTORIQUE................................................................................. 4
Section II - CARACTERISRTIQUES DU PROJET ..................................... 9
Chapitre II - ETUDE ORGANISATIONNELLE.......................................................... 16
Section I - STRUCTURE ORGANISATIONNELLE......................................16
Section II - GESTION DES RESSOURCES HUMAINES..............................20
Chapitre III - ETUDE DE MARCHE............................................................................. 23
Section I - DESCRIPTION DU MARCHE ...................................................... 23
Section II - SITUATION DU MARCHE...........................................................26
Section III - STRATEGIES MARKETING ADOPTEES .............................. 31
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
Chapitre I – CULTURE ET PRODUCTION DES PIMENTS..................................... 37
Section I - IDENTIFICATION DES RESSOURCES...................................... 37
Section II - TECHNIQUE DE PRODUCTION ..............................................40
Chapitre II - CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE...................................... 47
Section I - ASPECTS QUANTITATIFS DE PRODUCTION ....................... 47
Section II - PREVISION DES CHIFFRES D’AFFAIRES .............................50
Chapitre III - COMMERCIALISATION ...................................................................... 52
Section I – PREPARATION DE L’EXPORTATION..................................... 52
Section II – PROCÉDURE D’EXPORTATION.............................................. 56
Section III – PROCÉDURE DE PAIEMENT...................................................61
TROISIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I – ETUDE DES INVESTISSEMENTS ......................................................... 66
Section I- NATURE ET COUT DES INVESTISSEMENTS.......................... 66
Section II - TABLEAU DES AMORTISSEMENTS........................................69
Section III - FONDS DE ROULEMENT INITIAL .........................................71
Section IV – FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS.......................... 73
Chapitre II – ETUDE PREVISIONNELLE................................................................... 76
Section I - COMPTES DE GESTION.............................................................. 76
Section II - ETUDE DE FAISABILITE .......................................................... 82
Chapitre III - EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET........................................ 91
Section I - EVALUATION FINANCIERE...................................................... 91
Section II –EVALUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE........................ 97
Conclusion.......................................................................................................................... 100
Annexes
Bibliographie
Table des matières
ABREVIATIONS
ACP : Afrique Caraïbe Pacifique
AFNOR : Association Française des Normalisations
ARSS : Association Réunionnaise d’éducation Sanitaire et Sociale
BL : Bill of Lading
CA : Chiffre d’Affaires
CAF : Coûts Assurances Frets
CDDP : Centre Départemental de Documentations Pédagogiques
CECAM : Caisse d’Epargne et de Crédit agricole de Madagascar
CF : Coûts et Frets
CITE : Centre d’Informations Techniques et Economiques
CPT : Carriage paid to
CIP : Carriage and insurance paid to
CNUCED : Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement
COMESA : COmmun Market for Eastern and Southern Africa
COI : Commission de l’Océan Indien
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
DAF : Deliverd at fronter
DES : Deliverd ex ship
DEQ : Deliverd ex quai
DDP : Deliverd duty paid
DDU : Deliverd duty unpaid
EXW : Ex works
EDRD : Engagement et Déclaration de Rapatriement de Devise
FAO : Food and Agriculture Organization
FFMO : Forces, Faiblesses, Menaces et Opportunités
FRI : Fonds de Roulement Initial
FAS : Free Alongside ship
FCA : Free Carrer
FOB : Free on Bord
GRH : Gestions des Ressources Humaines
Ha ou ha : hectare
IBS : Impôts sur les bénéfices des sociétés
INCOTERMS : Termes de Commerce International
INSTAT : Institut National de la Statistique
IP : Indice de Profitabilité
ISO : Organisation Internationale de Standardisation
LTA : Lettre de Transport Aérien
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
MEFB : Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget
MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
MMB : Matériels et Mobiliers de Bureau
NIF : Numéro d’Identification Fiscale
OTIV : Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola
OCD : Ouverture de Crédit Documentaire
PCG : Plan Comptable Générale
PIB : Produit Intérieur Brut
PME : Petites et Moyennes Entreprises
PU : Prix Unitaire
PSDR : Projet de Soutien pour le Développement Rural
RCS : Registre de Commerce et de la Statistique
SARL : Société à Responsabilité Limitée
SGP : Système Généralisé de Préférence
SMIG : Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti
TRI : Taux de Rentabilité Interne
UF : Unité Fertilisante
VA : Valeur Ajoutée
VAN : Valeur Actuelle Nette
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N° 1 : Rémunération mensuelle
Tableau N° 2 : Evolution des importations mondiales de piments (2000 à 2004)
Tableau N° 3 : Evolution des exportations mondiales de piment (2000 à 2004)
Tableau N °4: Température moyenne pour la culture de la tomate, du piment
Tableau N°5 : Quelques maladies des piments et leurs traitements
Tableau N°6 : Planning de production mensuelle par hectare
Tableau N°7 : Planning de production sur 5 ans
Tableau N° 8 : C A prévisionnel pour l’année N
Tableau N° 9 : C A prévisionnel pour cinq ans
Tableau N° 10 : Coût d'acquisition des matériels d'exploitation
Tableau N°11 : Coût des Matériels et mobiliers de bureau
Tableau N°12 : Coût total des investissements
Tableau N°13 : Tableau des amortissements des immobilisations
Tableau N°14 : Bilan initial
Tableau N°15 : Plan de financement
Tableau N°16 : Tableau des remboursements des dettes
Tableau N°17 : charges de personnel administratif
Tableau N°18 : charges de personnels non permanents
Tableau N°19 : Total du charge de personnel
Tableau N°20 : Ventes des produits résiduels.
Tableau N°21 : Compte de résultat prévisionnel sur 5 années
Tableau N°22 : Plan de trésorerie annuel sur cinq ans
Tableau N°23 : Bilan prévisionnel de l’année N
Tableau N°24 : Bilan prévisionnel de l’année N+1
Tableau N°25 : Bilan prévisionnel de l’année N+2
Tableau N°26 : Bilan prévisionnel de l’année N+3
Tableau N°27 : Bilan prévisionnel de l’année N + 4
Tableau N°28 : Tableau des flux de trésorerie sur cinq ans.
Tableau N°29 : Calcul des marges brutes d’autofinancement
Tableau N°30 : Calcul de la valeur actuelle nette
Tableau N°31 : Les rations des bénéfices nets
Tableau N°32 : Ratios de la valeur ajoutée
LISTE DES SCHEMAS
C’est pour ces différentes raisons que nous avons choisi ce projet qui
s’intitule : « PROJET DE CREATION D’ UNE ENTREPRISE D’ EXPLOITATION DE
PIMENTS DESTINES A L’EXPORTATION DANS LA REGION DE L’ ITASY »
C’est un projet d’actualité du fait qu’il répond aux attentes du contexte actuel de
développement rural (création d’entreprise dont la production est basée à l’exploitation des
produits agricoles et incitation des paysans à suivre la culture moderne).
On constate que l’exploitation des produits agricoles et des épices en dépit de sa
potentialité sur le marché mondial se heurte à des nombreux facteurs de blocage :
1
• sur le plan technique, pour les petits exploitants les difficultés se situent au niveau du
respect des normes et des qualités du produit ;
• sur le plan commercial et socio-économique : insuffisance des informations sur le
marché, difficultés de financement pour la création de P.M.E
La réalisation du présent mémoire a été précédée d’un stage pratique auprès d’une
société et des enquêtes et consultation des documents auprès des divers
établissements(CITE , MAEP, Bibliothèque universitaire…).
A fin d’appréhender la structure du projet, notre mémoire comprendra trois (3)
parties distinctes :
• La première partie sera consacrée à l’identification du projet. Elle montre son chapitre
premier, la présentation du projet à savoir l’historique et les caractéristiques. Le
deuxième chapitre est relatif à l’étude organisationnelle : structure organisationnelle
et gestion des ressources humaines. Son troisième chapitre traite l’étude de marché :
description et situation du marché et stratégies marketing.
• La deuxième partie concerne la conduite du projet : elle mentionne les techniques de
production de piments, indique la capacité de production envisagées. La
commercialisation, en son chapitre troisième, est consacrée à la préparation de
l’exportation, la procédure d’exportation et de paiement.
• En fin, la troisième partie se rapporte à l’étude financière du projet : l’étude des
investissements qui énumère la nature et coût des investissements, le tableau des
amortissements,le fonds de roulement initial et le financement es investissements ;
l’étude prévisionnelle qui trace les comptes de gestion et l’ étude de faisabilité ;
l’évaluation et impacts du projet qui s’expliquent sur trois plans : financier,
économique et social .
2
PREMIERE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
Identification du projet
3
Identification du projet
Ce chapitre nous permet dans un premier temps de savoir quelques historiques ainsi
que les caractéristiques de notre projet.
Section I - HISTORIQUE
1.1.1- Définition
Selon le Pluri-dictionnaire Larousse, le « Piment » est une plante dont le fruit est
employé comme épice et dont une espèce a une saveur très piquante (Famille des solanacées).
Le « piment » est le fruit de la plante du genre capsicum de la famille de solanacées
comme le poivron, la tomate et la pomme de terre.
Mme Daniel IMBERT & Mr Jean Yves MOROU.
Découverte en Amérique Latine à la fin du XVè siècle, les diverses variétés se
répandissent très rapidement dans les pays chauds et en Europe.
Abstraction faite des innombrables espèces de piments : le « capsicum frutescens » et
le « capsicum annuum » que l’on cultive dans presque tous les pays comme l’Inde, La
Réunion, l’Allemagne et la Mexique, sont les deux variétés les plus cherchées sur les
marchés.
Le « capscicum frutenscens » la plus rependue, se présente sous l’aspect d’un petit
arbuste à branches ramifiées ; les fruits, baies charnues à saveur brûlante sont en général
coniques.
Le « capscicum annuum » qui est une plante herbacée, de taille inférieure avec des
fruits à serveur moins piquante que ceux de capscicum frustescens.
Les fruits sont riches en vitamines A et C, la table de composition des aliments
fournis par l’ARESS (Association Réunionnaise d’Education Sanitaire et Sociale) nous donne
des chiffres intéressants : la bonne teneur en vitamine C du piment de 140 mg pour 100g1. Et
la plupart des gens l’emploi comme stimulant d’appétit.
Quand on sait l’importance de ce produit, il peut être consommé journellement frais,
desséché ou en pâte.
1
Source : Document CDDP de La Réunion
4
Identification du projet
Il peut être utilisé dans des industries alimentaires en rajoutant les composantes de
leur produit pour la fabrication des produits à des goûts pimentés. Il entre aussi dans la
composition du carrys et des rougails.
Il peut être employé contre les douleurs rhumatismales, la sciatique ou le lumbago en
pommades ou cataplasmes. Il peut être employé en liniment contre les furoncles, en badigeon
du cou en cas d’angine, en onguent contre les entorses.
Mais il est à prescrire chez les individus qui souffrent de gastriques, d’ulcères
d’estomac ou d’inflammation de côlon.
Si telles sont les avantages procurés par l’utilisation des piments, les questions qui se
posent sont les suivantes :
- Quelles sont les stratégies mises en œuvre pour l’exploitation de
piments ?
- Comment et où peut-on cultiver le piment ?
- Quelle est la situation du marché de ce produit ?
Avant de répondre à toutes ces questions, nous allons voir les différentes variétés de
piments suivant la forme, la couleur et la saveur ou leur pays d’origine.
1.1.2- Classification
En général, le piment contient une substance qui lui donne son goût piquant, les
jeunes fruits sont toujours verts. En mûrissant, ils passent au jaune, au brun gris et en fin au
rouge.
Il y a des variétés dont les fruits restent jaunes ou verts à l’état mûr.
La forme et la saveur des fruits sont très variables comme la couleur selon la variété
cultivée.
Il existe donc plusieurs variétés de piments, mais nous avons retenu seulement les six
(06) variétés 2 suivantes, à savoir :
- Jaune de Burkina Faso : à fruits plus ou moins coniques.
- Safi : à fruits charnus, très piquants ; de six gramme environ
(« Tsilanindimilahy »).
- Piment de Cayenne : à fruits pendants, rouges vifs, 8 cm de long.
- Sucette de province : à fruits semi allongés.
2
Source : Fiche technique, MAEP / FAO
5
Identification du projet
- Piments doux et/ou poivrons : aux gros fruits rouges ou jaunes, bosselés à
la base, épais, à la chair douce.
- Pili-pili (ou « Pilopilo », ou encore « Pilokely ») : port nain à petits fruits
allongés rappelant une langue d’oiseau qui est la variété de notre pays.
Notre région d’étude est située sur les hautes terres centrales de l’île, « la Région
ITASY », se situe presque au centre de la province autonome d’Antananarivo.
Elle est entourée :
• au Nord Est par la Région Analamanga
• au Nord Ouest et l’Ouest par la Région Bongolava
• et au Sud et Sud Est par la Région Vakinakaratra.
MIARIANARIVO, le chef lieu de cette région que se trouve à 86km au
6
Identification du projet
Notre région d’étude se présente comme une vaste plaine très accidentée avec
plusieurs montagnes dont l’altitude moyenne est de 2000m.
En plus, le complexe du lac Itasy offre dans sa partie occidentale, un relief plus aéré
avec des plaines et des vallées plus larges (Secteurs d’Analavory, Ifanja et Soavinandriana).
3
Source : Document Région ITASY
7
Identification du projet
Trois types de sols caractérisent la région Itasy. Ils sont classés selon les ensembles
topographiques locaux et en fonction de leurs aptitudes agronomiques :
- Les sols d’alluvions (ou « baiboho »), aux aptitudes culturales élevés sur
les berges du lac Itasy et le long des larges valées d’Analavory et d’Ifanja.
Pour une exploitation des produits agricoles, le problème se tourne toujours à la non-
maîtrise de la méthode agricole moderne et à l’insuffisance des informations pour la
recherche de débouchés.
De ce fait, elle a besoin d’une stratégie bien formulée et programmée suivant
l’objectif à atteindre : exploitation à grande échelle dont les méthodes et techniques utilisées
conduisent à des résultats professionnels. Cette stratégie doit être réalisable dans le temps et
aussi dans l’espace.
On a plusieurs méthodes différentes qui peuvent être favorables mais notre objectif
est d’avoir des produits exportables, c’est à dire avoir des produits de normes et de qualités
suivant l’exigence du marché. Entre autres, nous pouvons retenir quelques unes :
- s’investir pour avoir des champs de culture en assurant la qualité des
produits et des rendements intéressants ;
- collaboration avec les paysans de la région. On peut conclure un contrat
en donnant des conseils et techniques culturales et de financer
8
Identification du projet
matériellement tels que les semences, engrais chimiques, produits pour les
traitements de la plante et les petits matériels comme la pelle, râteau,
arrosoir,…. Par contre, ils rendent tous les produits pendant la récolte à
des prix convenable entre eux après la collection des produits
correspondant à la valeur de ces matériels offerts par l’entreprise durant la
période de plantation ;
- collaborations avec les cultivateurs locaux (Association des cultivateurs
de piments qui assure la production en fournissant les opérateurs
exportateurs).
Pour décrire notre projet, on va montrer un projet de création d’entreprise dans le but
d’exporter des piments.
Comme toute entreprise désirant exercer une activité économique, elle doit se
conformer à la loi et aux réglementations en vigueur.
Dans le cadre de la création de Petite et Moyenne Entreprise, nous allons créer une
société dont :
Forme juridique : Société à Responsabilité Limitée ou SARL
Raison social : ILO SARL
Capital social : Ar 59 200 000 dont la part sociale vaut Ar 2 000.
Siège social : MIARINARIVO ITASY
Objet social : Exploitation des produits agricoles en vue d’exportation
Durée de vie : 99 ans
RCS N° : à préciser ultérieurement au moment de la constitution
STAT N° : à préciser ultérieurement au moment de la constitution
2.2- Objectifs principaux du projet
9
Identification du projet
Faiblesses et menaces :
Comme tout projet, il y a toujours des problèmes à rencontrer. Dans notre cas :
• L’enclavement de certaines zones d’exploitation ;
• L’éloignement des sites d’exploitation et le lieu d’entreposage des
produits ;
• Les conditions climatiques défavorables : dépressions ou cyclones
tropicaux et amplitude de variations de pluies ;
• Le problème de financement qui est difficile à trouver et
intervention très limitées ;
• Déstabilisation de la valeur de la monnaie nationale ;
• La maque de connaissance des produits malgaches par les pays
industrialisés ;
10
Identification du projet
En fonction de la forme juridique choisie, voici les différentes étapes à suivre pour
constituer l’entreprise ILO SARL.
Les documents nécessaires sont :
- Photocopies certifiées conformes de la carte d’identité nationale du créateur : 4
exemplaires
- Formulaire de déclaration de patente : 2 exemplaires (contributions directes)
- Certificat de résidence à Madagascar du créateur : 1 exemplaire (Fokontany)
- Formulaire de déclaration d’immatriculation (modèle A) : 3 exemplaires
(Imprimerie Nationale)
- Formulaire pour l’immatriculation fiscal : 1 exemplaire (Centre Fiscal Pilote des
Entreprises)
c- Immatriculation statistique
12
Identification du projet
d- Immatriculation fiscale
• Lieu : Centre Fiscal Pilote des Entreprises : Amparibe, 1er étage près du
Collège Saint Michel
• Documents nécessaires :
- Numéro statistique
- Formulaire pour l’immatriculation
• Pièces délivrées :
- Attestation d’immatriculation fiscale
- Numéro d’identification fiscale
• Délai de délivrance des pièces : le délai de délivrance du NIF est actuellement
de 2 jours, compte tenu de l’accroissement du nombre de dossiers traités par le
centre, il est susceptible d’augmenter.
13
Identification du projet
g- Annonce légale
14
Identification du projet
b- Déclaration d’embauche
15
Identification du projet
« Plus une structure organisationnelle reflète les tâches ou les activités nécessaires
pour atteindre les buts et contribue à leur coordination, et plus les rôles sont conçus en
fonction des aptitudes et des motivations des individus appelés à les remplir, plus la structure
organisationnelle sera efficace. »
FAYOL
16
Identification du projet
1.1- Organigramme
GERANT
RAF
17
Identification du projet
L’organisation passe d’abord vers la définition des missions, des délégations, des
responsabilités. Elle porte ensuite sur les liaisons propres à assumer la politique générale de
l’entreprise.
GERANT
Etre fondateur de la nouvelle société dont la mission principale est d’assurer la
réalisation de la politique générale de l’entreprise après avoir planifié la mise en œuvre du
projet.
Responsabilités :
- Gérer et suivre les ressources allouées
- Assurer la bonne marche de l’entreprise
- Evaluer les résultats du projet
- Assurer la commercialisation de nos produits
- Produire des rapports périodiques de réalisation envers les associés.
- Représenter l’entreprise à l’extérieur
Qualifications requises :
- Titulaire de maîtrise en gestion
- Avoir une capacité de planification et de l’organisation
- Maîtrise de l’outil informatique
- Maîtrise de la langue française et anglaise
- Avoir les sens de développer la communication et de la négociation.
R.A.F
Leur mission est d’assurer la gestion administrative et financière du projet.
Responsabilités :
- Gérer le fonctionnement et les activités du service administratif et financière et
ses relations avec les autres services.
- Elaborer et gérer un système de contrôle interne et de contrôle de gestion
- Garantir la sécurité, la conformité et l’exactitude de la production comptable et
de la trésorerie du projet.
- Gérer les personnels (gestion des dossiers, législation, paie, relations sociales)
18
Identification du projet
Profils :
- Diplômé d’étude supérieur en gestion financière et comptable (Maîtrise en
gestion, option finance et comptabilité)
- Maîtrise parfaite du français et excellentes connaissances en anglais.
- Bonne connaissance de la législation du travail.
- Maîtrise de l’outil informatique (bureautique, logiciel comptable)
- Avoir l’esprit d’initiative et de synthèse et capacité d’adaptation.
RESPONSABLES D’EXPLOITATION
Ils doivent assurer les inspections éventuelles sur les sites de production.
Tâches principales :
- Participer à la formation technique des ouvriers
- Participer à la collecte et au traitement des données technico-économiques.
- Etablir le planning de production annuelle
- Assurer le suivi et contrôle de la qualité des produits
- Assurer le bon fonctionnement de notre exploitation.
Qualifications requises :
- Technicien agricole (Bac+ 2)
- Avoir des connaissances spécifiques sur les produits en questions.
- Ayant le sens de la responsabilité et du développement de la production.
- Etre capable de travailler en équipe.
Ainsi la mise en place d’une structure adéquate est un élément essentiel pour
l’entreprise afin d’atteindre les objectifs définis.
On sait qu’une structure ne peut fonctionner sans l’homme qui l’anime. La gestion
des ressources humaines prend alors sa place et joue un grand rôle dans l’organisation et
l’administration d’une entreprise.
19
Identification du projet
Par définition, les politiques de l’emploi reposent sur une connaissance satisfaisante
de la population employée. C'est-à-dire la connaissance du personnel de l’entreprise qui
constitue une condition préalable à toute gestion de l’emploi. Il faut alors définir ce qu’est
l’effectif de l’entreprise, connaître les mouvements et suivre son évolution.
20
Identification du projet
La rémunération est librement fixée sous réserve de respecter des obligations légales,
des dispositions conventionnelles et contractuelles.
Les règles les plus importantes concernent :
- l’existence du SMIG
- l’interdiction de la discrimination.
2.2.2- Montant de la rémunération mensuelle
Ce tableau nous informe que l’entreprise doit offrir Ar 890 000 par mois à titre des
rémunérations de personnel.
En ce qui concerne la détermination de ses avantages qui figurent parmi les charges
de l’entreprise sera détaillé à la 3e partie de notre ouvrage dans la chapitre II, Section I.
Nous allons passer alors à la troisième et dernière politique consacrée à la politique
de développement du personnel.
21
Identification du projet
2.3.1- Formation
La motivation peut être définie comme l’ensemble des forces qui amorcent, orientent
et maintiennent au comportement donné jusqu’à ce que le but soit atteint. De ce fait, il est
utile pour l’entreprise de faire une marque d’incitation de motivation au profit du personnel
car elle a une relation très étroite avec le résultat de travail.
Selon la théorie de TAYLOR, « la meilleur motivation est l’argent ». Même de nos
jours, la rémunération constitue une source de motivation la plus pratique en entreprise. A ce
propos, l’entreprise prévoit une augmentation de salaire de l’ordre de 5% chaque année.
Pour terminer, ce chapitre nous a relevé la structure organisationnelle adéquate pour
la mise en œuvre de ce projet et détecté aussi les différentes politiques y afférentes pour le
développement des ressources humaines.
Nous pouvons dire alors que ce chapitre est très important mais il faut s’assurer que
le projet soit rentable avec l’utilisation de ces ressources.
22
Identification du projet
1.1- Définition 4
Le marché est le lieu de rencontre où les offres des vendeurs rencontrent les
demandes des acheteurs qui s’ajustent à un certain prix.
Le marché est une façon de confronter l’offre et la demande c’est à dire le vendeur et
l’acheteur se mettent en accord, afin de réaliser un échange de services, de produits ou de
capitaux.
Pour qu’un marché existe, il faut trois éléments :
- Un besoin clairement défini et susceptible de s’exprimer par une demande
solvable ;
- Un groupe de demandeurs qui soit prête à payer un produit pour satisfaire
un besoin ressenti ;
- Un groupe d’offreurs qui propose un produit qui correspond au besoin
exprimé.
L’offre désigne la quantité de biens et services que les vendeurs sont prêts à vendre
pour un prix donné.
La demande désigne la quantité de biens et services ou capitaux que les acheteurs
sont prêts à acquérir à un prix donné, étant donné leurs revenus et leurs préférences.
4
Source : Economie d’entreprise, D. Larue, ed. Hachette , 1987-1988 . P.45
23
Identification du projet
L’offre n’existe donc dans une économie de marché que par rapport à une demande
solvable prête à payer un prix donné.
Le marché des épices comme les poivres, les gingembres et celui du piment est
devenu en ce moment un marché d’exportation florissant.
Pourtant, les exportations de piments sont très limitées à cause de l’insuffisance des
débouchés extérieurs pour les exportations Malagasy et l’insuffisance des produits
exportables 5 de la part des producteurs locaux.
Comme tous les produits d’exportation, le marché de piment est caractérisé par
l’existence de plusieurs intermédiaires commerciaux tels que :
Les courtiers, qui achètent aux producteurs et ensuite revendre pour leur
compte le produit de leurs achats.
Les marchands, qui achètent des produits en fonction des commandes passées
par leurs clients.
Les négociants qui achètent des quantités importantes des produits et les
stocker en prévision de fluctuation du prix sur le marché.
On constate aussi qu’il est difficile d’entrer en contacte directe avec l’utilisateur
final. De même, l’information concernant le marché coûte très chère et quasi-inexistante.
C’est pourquoi, il faut suivre les manifestations telles que les colloques et séminaires pour en
savoir plus sur l’évolution de la filière.
En outre, c’est à travers les foires internationales que les opérateurs échangent leur
savoir-faire et concluent aussi des contrats importants concernant leurs achats et leurs ventes.
Face à l’évolution de la Nouvelle Technologie de l’Information et de la
Communication qui devient à nos jours, une stratégie pratique dans le commerce. L’entreprise
peut avoir la possibilité de créer un site Web décrivant les atouts nécessaires à son produit, en
facilitant le lancement des produits au niveau du marché.
Pour pouvoir assurer la vente, de préférence, l’entreprise doit envoyer sur terrain un
représentant commercial qui va entrer en contacte direct avec la clientèle afin de conclure un
contrat de vente. C’est une pratique du commerce internationale à l’aide du « trader
international »6
5
Ce sont les produits qui ont la qualité professionnelle c’est-à-dire les produits qui suivent les normes et la
qualité exigés ^par les pays importateurs, de préférence, qui correspondent à la norme internationale.
6
Ce représentant commercial a l’obligation de mettre le produit sur le marché, de convaincre ses clients tout en
exposants l’importance de leur produit (distribution des prospectus, des CD,… décrivant les caractéristiques du
produit, l’usage) avec la présentation de l’échantillon de ce produit.
24
Identification du projet
L’entreprise peut exporter dans tel ou tel pays parce qu’elle a envie de vendre toute
sa production sur le marché extérieur. Mais, le choix le plus favorable, c’est d’exporter aux
pays riches à forte valeur monétaire car les contrats de vente à l’exportation s’effectuent en
devise. A ce propos, l’entreprise veut choisir aussi comme cibles de leurs produits :
Les industries qui utilisent ce produit en vue de se transformer
Les distributeurs locaux (composés des grossistes et des détaillants)
Les grands surface.
Et les autres entités ou organismes qui veulent toucher nos produits
Le marché de piments est un marché ouvert avec une demande non négligeable qui
existe depuis plusieurs années. En effet, ce produit entre dans la composition des aliments, des
médicaments, des insecticides et bien que ce marché soit stable.
7
Source : Statistique de commerce international, année 2003 Document CITE
25
Identification du projet
Cependant, Madagascar n’arrive pas actuellement à honorer que quelque petite part
de marché à cause de sa faible productivité.
En vue d’étendre la situation, on va évoquer l’étude de la situation du marché
proprement dite en allant de l’analyse de la situation globale de la demande par rapport à
l’offre globale au niveau du marché concerné.
Pour ce faire, nous allons analyser d’abord la situation de la demande au niveau du
marché international, ensuite la situation de l’offre et enfin pour terminer la dite section, nous
passons à l’étude de la concurrence et de la part de marché envisagée par l’entreprise.
Pour analyser une certaine demande, il faut examiner un à un toute les conditions
émises par l’acheteur en vu de le satisfaire. Dans ce cas, il faut mettre en évidence l’analyse
des certaines conditions concernant :
Les produits demandés (quantités, qualité (normes))
Les prix (détail de prix, mode de règlement,…)
Le mode de conditionnement de produit (esthétique, emballage,…)
La date de livraison et le moyen de transport
Nous allons donc envisager que l’ensemble de la demande d’un produit sur un
marché ou la demande globale d’un produit à une période donnée est égale à la somme des
quantités achetées (ou bien des quantités importées) pour tous les consommateurs (ou bien les
importateurs – utilisateurs) du produit avec des divers prix.
Depuis plusieurs années, le marché de piments a été reconnu sur le plan mondial. On
a marqué l’évolution croissante de la consommation de ce produit, surtout pendant la dernière
décennie.
Tableau n° 2 : Evolution des importations mondiales de piments 8 (2000 à 2004)
Année 2000 2001 2002 2003 2004
Poids (Quintaux) 25 047 31 900 36 900 49 340 51 800
Valeur (en milliers
33 822 42 506 46 676 64 980 72 800
de dollars)
8
Source : Le marché des épices, aromates et vanille
Nations Unies : Juin 2005, Page 19
26
Identification du projet
A propos de ce sujet, nous allons faire une étude presque pareille à celle de la
demande. Mais, il faut tenir compte les exigences et/ou conditions émises par nos clients.
En tant que vendeur (ou bien offreur), la société espère toujours d’avoir le maximum
de bénéfice possible qui n’est autre que notre objectif principal.
En effet, la société doit faire donc une analyse concrète afin qu’elle puisse conclure
un contrat. Il faut mettre en évidence tous les facteurs déterminants du produit offert :
Un produit :
Répondant les conditions exigées par les clients (genre du
produit, état du produit,…)
De qualité (un produit qui suit les normes existantes)
Suffisant (quelque soit la quantité demandée par l’acheteur)
Le prix du produit : il faut faire une analyse de prix en tenant compte tout
les coûts de ce produit et les autres dépenses majorant la marge bénéficiaire réalisée
par la société.
Le mode de règlement
Le conditionnement du produit : emballage, conteneurs, esthétique,
forme,…
Le moyen de transport, la date de livraison,…
Nous pouvons donc envisager que l’offre, c’est l’ensemble de produits qui satisfaites
les mêmes besoins proposés par les opérateurs (c’est-à-dire, qui répond les conditions
relatives aux besoins de l’acheteurs même qu’au vendeur).
C’est cela, qui nous amène à voir l’évolution de l’offre globale tout en espérant notre
part de marché.
27
Identification du projet
Voici un tableau qui nous donne l’évolution des exportations de piments sur le
marché mondiale.
Tableau n° 3 : Evolution des exportations mondiales de piment 9 (2000 à 2004)
Année 2000 2001 2002 2003 2004
Poids (Quintaux) 3 156 2 617 5 720 10 813 12 389
Valeur (en milliers
1 960, 8 1 840 7 200 15 128 20 568
de dollars)
En partant des données de ce tableau, nous allons retrouver l’évolution du prix par
quintal durant cette période.
Pour Madagascar, les volumes des exportations effectuées sont très faibles car :
Pour l’année 2001, il n’exporte que 15 471 kg dont 13 520 kg
vers le marché Réunionnais, soit 87, 38% ( voir Annexe 2 )
Pour l’année 2004, il exporte 24 686 kg dont 20 058 kg vers le
marché Réunionnais, soit 81, 25% ( voir Annexe 2)
Par ailleurs, nous avons vu qu’il y a une évolution croissante du prix de piments au
niveau du marché d’une année à l’autre (voir en ANNEXE 2, l’évolution du prix moyen à
l’exportation)
Théoriquement, l’étude de l’offre impose une connaissance de sa structure selon le
nombre de concurrents mis en place.
Cela qui nous amène à analyser aussi la situation de la concurrence du point de vue
objectifs, résultats, taille et leurs forces et faiblesses.
9
Source : Le marché des épices, aromates et vanille
Nations Unies : Juin 2005, Page 21
28
Identification du projet
La concurrence comprend tout ceux qui cherchent à satisfaire les mêmes besoins à
travers les mêmes produits mais également ceux qui pourraient offrir des nouvelles façons d’y
parvenir.
Dans ce cadre de notre projet, il existe deux catégories des concurrents à savoir :
Les concurrents directs
Les concurrents indirects
2.3.1- Concurrents directs
Les concurrents directs sont ceux qui offrent les produits semblables à la notre. Dans
ce cas, ils se subdivisent en deux groupes :
Les concurrents nationaux : d’après nos enquêtes, il existe quelques
entreprises producteurs et/ou exportateurs de piments à Madagascar. Parmi
elles, on peut citer :
o SODEX PROMA (Antananarivo) qui se consacre à la collecte des
produits auprès des producteurs locaux, elle veut exporter de 50 à
100 tonnes de piments sèches sur le marché Réunionnais 10
o Agro – manchand (MANAKARA) : est une société d’exploitation
spécialisée dans la production des piments, en particulier les
piments du type cayenne.
Pourtant, notre projet consiste à améliorer la productivité en vue d’assurer sa qualité
et sa quantité, et de mettre nos propres produits sur le marché.
Les concurrents internationaux : qui sont désignés par les autres pays
producteurs exportateurs de ce produit comme l’Inde, la Thaïlande,
l’Indonésie qui sont les premiers parmi leurs fortes productivités et le
Japon, le Kenya et le Nigeria n’ont pas que de faibles tonnages 11
2.3.2- Concurrence indirecte
Les concurrents indirects sont ceux qui utilisent les produits de substitutions à nos
produits. Ce sont les producteurs de autres épices tels que le poivre, le gingembre,…
Toutefois, la consommation de ces produits est tout à fait différente par rapport à
celle du piment car il est marqué par leur goût et leur saveur.
Par ailleurs, on constate que la consommation annuelle de piments ne cesse pas
d’augmenter depuis quelques années.
10
Source : Journal : NY VAOVANTSIKA, Février 2006, Page 4
11
Source : Statistiques de commerce international
Doc. CITE : année 1995
29
Identification du projet
Du point de vue concurrentiel, notre projet a une opportunité et un grand espoir sur
sa part de marché envisagée.
Par définition, la part de marché d’une entreprise est déterminée par le pourcentage
en valeur ou en quantité de la vente effectuée par rapport au total des ventes réalisées sur le
marché.
D’où, la formule se présente comme suit :
Pour assurer l’efficacité sur l’étude de la part du marché visée, on doit étudier la
consommation d’un produit qui dépend toujours à la structure économique , sociale,
démographique, géographique et la valeurs des produits substituables d’une part et d’autre
part, il faut déterminer les meilleurs stratégies pour avoir les objectifs désirés.
C’est pourquoi, nous devons engager à étudier les politiques stratégiques envie de
lancer notre productivité sur le marché.
Cela qui fait l’objet de la section précédente, intitulée, « Politiques et stratégies
Marketing à adopter ».
On appelle « Produit » tout se qui peut offert sur un marché de façon à y être
remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.
La politique de produit englobe donc l’ensemble des choix relatifs à la nature de
l’élaboration de sa stratégie. Cette politique a été adoptée afin de faciliter l’accès au marché
et d’éviter les risques de mauvaise surprise lors de la concurrence et afin d’offrir une
alternative aux consommateurs.
Elle nous aide à offrir une bonne qualité à nos clients, à respecter les normes exigées.
Cette politique conduit à établir la tarification des produits par la société en tenant
compte des pratiques du marché et de la concurrence, de la réaction prévisible des
consommateurs.
Nous essayons d’être la plus rationnel possible dans l’établissement de nos prix de
vente afin de garantir que l’activité ne court pas à sa perte. Ce qui doit être cohérant avec les
autres variables du marketing MIX
31
Identification du projet
12
Source : Analyse Micro Economique Volume 2 de Jacques LECAILON
32
Identification du projet
33
Identification du projet
COLLECTEUR IMPORTATEUR
EXPORTATEUR
(1) (2)
Circuit long
UTILISATEURS
PRODUCTEUR (3)
Circuit court
CONSOMMATEURS FINAUX
Schéma n° 4 : Présentation des circuits de distribution
(1) : acheter les produits auprès des producteurs locaux et les vend aux
exportateurs
(2) : importer les produits en tant qu’intermédiaires commerciaux
(3) : les utilisateurs comme les industries, les revendeurs (grossistes)
(4) : celui qui achète auprès des producteurs et exporte les fruits de leurs
achats
(5) : importer les produits de leurs consommations
34
Identification du projet
Il est préférable d’attaquer le circuit de distribution court car dans ce cas, les produits
sont offerts à un pris avantageux pour les distributeurs que pour les consommateurs finaux et
surtout pour nous producteur- exportateur du produit.
Donc, les contactes directs avec les clients sont favorables puisque nous avons la
seule pouvoir à planifier notre production en fonction de notre capacité.
Ceci permet à nous voir très rapidement leurs réactions et d’éviter aussi le
gonflement du prix de vente.
En concluant cette partie, nous pouvons dire que nous sommes prêtes à la réalisation
du projet. Elle énumère la genèse du projet. C’est-à-dire la présentation de la société
(l’historique et leur caractéristique en vue de définir ces objectifs principaux) est traitée dans
ce chapitre premier. Ensuite, l’étude organisationnelle qui précise la structure adéquate mise
en œuvre par le projet ainsi que la gestion de ses ressources humaines. Et enfin, elle met en
évidence toutes les informations nécessaires à l’étude de marché visé par l’entreprise.
35
Identification du projet
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
Conduite du projet
36
Conduite du projet
Nous avons vu ci-dessus qu’il y a trois sortes des ressources dans notre projet
d’activité à savoir les ressources matérielles et les ressources humaines ainsi que les
ressources financières.
La synergie de ces ressources est très importante pour la réalisation des objectifs à
atteindre parce que le déséquilibre entre ces ressources amène notre projet en échec. Cette
situation peut être illustrée par le cas d’une entreprise qui possède des matériels de
production très performants mais qui n’a pas des hommes compétents.
Pour éviter ce problème nous devons identifier nos ressources à savoir : les
ressources matérielles, les ressources humaines et les ressources financières en fonction de
son importance d’utilisation.
Dans le but de réaliser nos objectifs citer auparavant, il nous faut des ressources
matérielles. Elles sont constituées par les éléments suivants :
Terrains de 10 hectares acquis par les terrains domaniaux de deux communes que
nous avons choisi.
37
Conduite du projet
Un entrepôt à MIARINARIVO dans lequel nous stockons le piment venant des sites
d’exploitation avant d’exporter
Un bâtiment pour le bureau administratif
Matériels d’exploitation utilisés durant la plantation jusqu ‘ à la récolte des produits.
On a besoin de :
- 20 bêches
- 20 arrosoirs
- 10 pelles
- 10 râteaux
-10 fourches
- 06 brouettes
- 06 pompes
- 01 balance
Matériels et mobiliers de bureau :
- 05 tables
- 14 chaises
- 02 armoires
- 01 machine à calculer
Matériels informatiques : deux ordinateurs
1.5- Ressources humaines
Il est important de connaître notre besoin en ressources humaines afin que nous
puissions organiser le travail puisque la plupart des activités de notre projet sont occupées par
les hommes.
Madagascar possède abondamment des ressources humaines de bon marché. C’ est
pourquoi les opérateurs économiques étrangers qui s’installent dans notre île, sont nombreux
surtout les entreprises franches spécialisées dans le textile. Dans ce cas, nous pouvons trouver
facilement ces ressources humaines. Or une exploitation agricole destinée à l’exportation est
une activité qui part de l’amont en aval. Donc il nous faut chercher des hommes capables et
même responsables à leurs faits.
Nous allons voir nos besoins en ressources humaines en fonction des taches qu’elles
occupent dans notre projet.
Durant la production et la culture de piments, il y a divers taches à exécuter telles que
la préparation du terrain à planter et du pépinière, la plantation, …dans les quelles nous
engageons 40 personnes à chaque taches. L’entretien des plantations et la récolte nécessitent
38
Conduite du projet
10 personnes en employant les techniciens agricoles de notre société. Toutes ces personnes
sont des employés non permanant pour renforcer notre capacité de production.
En assurant la fonction administrative et la gestion de ce projet, nous recrutons en
permanence 05 personnes.
Ceci nous amène à procéder aux ressources financières.
Il est évident que nous pensions aux ressources financières parce que notre projet
d’activité se manifeste à la fois dans le domaine agricole aussi bien qu’économique. Il se peut
que si nous allions détailler de façon plus large, elles vont se répéter encore dans la troisième
partie de notre devoir qui sera consacrée à l’étude financière de ce projet. Mais ce que nous
devons savoir c’est que dans les ressources financières, il y a les apports des associés qui
constituent le capital social et les capitaux étrangers notamment l’emprunt à moyen terme et /
ou à court terme que l’entreprise doit effectuer pour démarrer ce projet.
Dans ce cas, nous restons sur cela, pour continuer notre analyse, nous allons entamer
à la technique de production qui tient aussi une place importante dans notre projet.
39
Conduite du projet
Lorsque nous réalisons un projet d’exploitation agricole intensifiée qui nécessite une
technique de production bien déterminée. Il est préférable d’assurer l’exploitation de nos
champs de culture qui nous devons faire l’objet d’investissement.
Dans le but d’améliorer les rendements et la qualité des produits dans le maximum
possible, il faut reconnaître les exigences culturales et les techniques de culture nécessaires.
Quant à la culture du piment, nous pouvons définir quelques techniques utilisées
pour avoir un bon piment. Pour ce faire, nous voulons développer les différentes étapes de
production à savoir :
- les exigences culturales
- les techniques agricoles
- le stockage des produits
- les principes de transformation mise en œuvre selon les besoins du marché
2.1- Exigences culturales des plantes
40
Conduite du projet
En général, on peut dire que la quantité d’eau pour la culture est suffisante si les
plantes sauvages herbacées poussent aux alentours.
La période de sècheresse provoque la chute des fleurs et des accidents
physiologiques sur les fruits. Par contre, les pluies excessives entraînent la jaunissement des
feuilles et la diminution des rendements (pourritures des fruits).
Pour une précipitation peut abondante (600 mm – 800 mm), il est cultivé sous
irrigation.
Le sol doit être bien perméable : l’eau peut s’infiltrer rapidement après une grosse
averse. Des préférences, on exige un sol profond, aéré, et riche en humus ou en matière
organique et bien pourvu en éléments minéraux, bien drainé. Il est toujours possible
d’améliorer le sol avec des fumiers ; Le PH optimum est de 6,5 à 7 (neutre).
1
Source : Agrodok 17 sur « La culture de tomate, du piment et du poivron »
41
Conduite du projet
2.2.2- Semis
42
Conduite du projet
Dans la pratique, on sème en Janvier – Février pour les récoltes en Juillet –Août.
Mais le semis peut se réaliser toute l’année. Le détail du calendrier agricole se trouve en
ANNEXE N° 1
2.2.3- Plantation
L’entretien des plantations semble utile pour garantir le développement normal des
plantes et d’avoir un rendement satisfaisant à la récolte.
Le piment demande durant sa culture, un sol humide sans excès. L’excès ou
l’insuffisance sont des facteurs de chute de fleurs. On doit arroser, régulièrement au pied
suivant la nécessité. La chaleur, l’air et l’humide avancent son développement.
Il faut faire les sarclages et binages réguliers pour assurer leur développement.
Il ne faut pas oublier que le piment est très sensible aux maladies. Il existe cependant
plusieurs modes de protections et guérison.
On doit récapituler ci-dessous, un tableau qui nous montre les maladies les parasites
et ses modes de protection susceptibles.
43
Conduite du projet
2.2.5- Récolte
2
Source : Fiche technique MAEP / FAO
44
Conduite du projet
La préparation après la récolte de piment varie selon l’état des produits que nous
voudrions obtenir soit du piment frais, soit du piment sèche.
Pour le piment frais qui exige une certaine condition dont la préparation des produits
se fait dans quelques jours avant la date d’embarquement car ils ne peuvent pas être stockés
trop longtemps. Le plus souvent, il doit être récolté suivant la commande exigée par le client.
D’abord juste après la cueillette, il faut faire le triage des produits. En suite, il faut
mettre dans un endroit bien protégé et non aéré pour garder les produits en état frais. En fin,
il doit être bien conditionné pour éviter tous les dommages survenus.
Pourtant, on doit retenir un extrait ou un échantillon de ce produit (0,5 à 1 kg) pour
pouvoir faire l’analyse des produits ainsi que la vérification et contrôles exigés par le service
concerné.
Quant au piment sec qui nous intéresse plus, les piments récoltés à maturité sont
généralement séchés au soleil ce qui leurs donne une couleur uniforme et une forme ridée.
La préparation du piment consiste donc en un simple séchage qui se fait souvent sur
une tas ou sur un terrasse bien préparé. L’étalage est fait en couche mince et on procède à des
fréquents remuages pour assurer un séchage uniforme et éviter la décoloration du produit et la
formation de moisissures. Le séchage dure 3 à 5 jours suivant les conditions climatiques.
Les fruits perdent à peu près 70% de leur poids par le séchage dont 2% représentés
par les pédoncules détachés naturellement sinon il est nécessaire de les enlever pour épurer les
produits.
Quand ils sont bien séchés, on peut stocker dans une sac ou à une autre emballage
selon les normes existantes. Mais il faut faire toujours des suivi et contrôle pour éviter la
formation des moisissures et/ou la pénétration des insectes sur les produits stockés.
Ces produits peuvent être stockés pendant une année et plus selon les techniques de
stockages employés (produit bien emballé, magasin de stockage bien aéré, sec, …) et qui
dépend généralement à des modes de préparation et de traitement effectué durant la
plantation.
Est-ce qu’il y a d’autre façon pour stocker les piments ?
C’est la transformation de ces produits que nous allons voir dans le dernier
paragraphe ci-dessous qui s’intitule « Les principes de transformation »
45
Conduite du projet
46
Conduite du projet
Dans une activité comme le cas de notre projet, il ne suffit pas d’envisager des
techniques de production. Il nous faut estimer au début de notre projet notre capacité
productive à partir de la capacité d’absorption des marchés à écouler par notre produit.
En outre, les études quantitatives de la production déterminent aussi l’ampleur de
notre capacité de production.
Nous allons voir donc en premier lieu les aspects quantitatifs des produits en
question et les productivités envisagées par l’entreprise. En second lieu, nous allons élaborer
les prévisions de CA.
Dans un projet agricole comme le notre, l’étude de rendement d’un produit doit être
mesuré en fonction des plusieurs déterminants tels que :
L’enrichissement du sol (sol fertile)
Les conditions climatiques environnantes
La nature de la semence
Les techniques de cultures appliquées
La superficie exploitable
La densité des plantations
Si ces conditions soient remplies durant l’exploitation, en générale, on aura un
rendement de 10 à 12 tonnes / ha de piments frais. Mais des variétés peuvent produire en plus,
(jusqu’à 20 tonnes / ha dont il faut produire 0,8 à 1 kg par plante avec une densité de
plantation de 20 000 à 25 000 plantes / ha)3.
Ceci nous amène à une évaluation concrète de notre capacité de production tant sure
le plan de la production. C’est l’objet de la deuxième sous- section sera traité ci-après.
3
Source : Fiche technique, MAEP / FAO
47
Conduite du projet
Dans le premier mois de récolte nous n’avons que 10% de la production totale
envisagée mais la production augmente jusqu’à 30% pour la deuxième mois et 40% celle du
troisième.
Nous avons comme objectif d’exporter plus de 50 tonnes de piments sèches durant
les cinq (5) premières années d’exploitation. Pour avoir ce tonnage, il nous faut cultiver 15 ha
de piments puisque d’après l’analyse et l’enquête effectuées, les piments perdent jusqu’ à
70% Cde leur poids lors du séchage. C’est-à-dire 100 kg de piments frais ne donne que 30 kg
sèches.
Pour la première année d’exploitation (année N), l’entreprise envisage d’exploiter 2
hectares de piments
48
Conduite du projet
49
Conduite du projet
L’entreprise envisage de vendre toute sa production qui est l’ordre de 7 200 Kg.
Tableau N° 8 : C A prévisionnel pour l’année N
Produits Quantité (kg) Prix Unitaire Montant
Piments sèches (export) 7 200,00 9 500,00 68 400 000,00
Déchets (vente locale) 240,00 2 000,00 480 000,00
TOTAL 7 440,00 9 258,06 68 880 000,00
50
Conduite du projet
Ce tableau nous montre qu’en N+4, le CA s’accroît jusqu’à 124,46% par rapport à N.
Ainsi, l’augmentation du CA est proportionnelle à l’augmentation de la production.
Cependant une augmentation de 5 % de prix unitaire est prévue d’une année à une autre.
Dans le précédant chapitre, nous avons évoqué la capacité de production envisagée.
Dans le prochain chapitre nous allons procéder à la commercialisation.
51
Conduite du projet
52
Conduite du projet
1.2- Conditionnement
L’offre d’un produit de qualité ne suffit pas toujours pour réussir à l’exportation. Le
conditionnement offre au consommateur un produit en parfait état et contribue à la démarche
qualité de l’entreprise. Elle protège le produit contre les agressions extérieures telles que
l’humidité, la poussière et la température pendant sa commercialisation sur le marché
international.
Pour l’envoi des piments, le conditionnement doit être faite pour chaque type
d’expédition. Soit des emballages en plastique soit en sac.
De plus, à cela s’ajoute l’étiquetage qui communique des renseignements
indispensables au consommateur tels que, la taille, le poids, l’origine pour convaincre les
acheteurs étrangers à l’achat du produit. Ce qui explique la traçabilité du produit.
La fixation du prix de vente d’un produit est essentielle car elle conditionne la
rentabilité de l’entreprise et sa survie. Pour cela, il faut évaluer le coût de revient export. Ceci
exige une démarche rigoureuse et la maîtrise des incoterms.
Comme une vente internationale comporte des risques plus importants qu’une vente
domestique, il est important de designer qui doit les supporter. Les incoterms sont des clauses
standardisées et reconnues qui permettent d’éviter les litiges en répartissant entre l’acheteur et
le vendeur les frais et les risques. Ils ont pour rôle de préciser le transfert des risques, le
partage des frais et les obligations documentaires du vendeur.
Les opérateurs doivent faire une véritable analyse des incoterms pour qu’ils puissent
conclure un contrat entre eux.
Il existe plusieurs types des incoterms dans monde du commerce international à
savoir :
- EXW : Ex Works
- FCA : Free Carrer
- FAS : Free Along Side ship
- FOB : Free On bord
- CFR : Cost and Freight
- CPT : Carriage Paid To
53
Conduite du projet
Dans ce cas les incoterms définissent les responsabilités prises par les deux
contractant envers les différentes charges et risques subis par les marchandises en cours de
transport.
Les incoterms EXW, FCA, FAS, FOB limitent les obligations de l’exportateur et le
placent dans des conditions proches d’une vente nationale. En revanche, les autres incoterms
prolongent son intervention et le conduisent à assumer une plus grande part de frais et risques.
Sur un marché très concurrentiel, on doit présenter au prospect une offre de prix
comparable à celle des producteurs nationaux. De ce fait, il privilégie les incoterms CFR,
CPT, CIF, CIP et les incoterms ventes arrivées DAF, DES, DEQ, DDU, DDP. Par ailleurs,
pour renforcer la compétitivité du produit, il s’efforce de minimiser les coûts. Il est préférable
qu’il se charge des opérations d’acheminement de façon à retenir le mode de transport le plus
approprié et le moins onéreux, sous réserve d’une bonne connaissance des différentes
contraintes de la chaîne logistique dans le pays d’arrivée telles que l’encombrement portuaire,
difficultés au niveau du post-acheminement ou du dédouanement … .
La répartition des frais par les incoterms peut être récapitulé en annexe N°8
Dans le contrat FOB (Free on Bord) : la marchandise doit être placée par le vendeur
au port d’embarquement désigné dans le contrat de vente. C’est l’acheteur qui choisit le
transporteur et paie les frais. Par contre, toute formalité d’exportation incombe au vendeur.
Tandis qu’au contrat CF (Coût et Fret), c’est le vendeur qui choisit le transport et
paie le fret jusqu’au port convenu. Le chargement des marchandises et la formalité
d’exportation sont aussi à la charge du vendeur. Le point de transfert des frais et des risques
est le même qu’au FOB.
Enfin, pour le CAF (Coût, Assurance et fret). C’est un terme identique au CF avec
une obligation supplémentaire du vendeur de fournir une assurance contre les risques (de
perte ou de dommage aux marchandises) au cours du transport.
54
Conduite du projet
55
Conduite du projet
2.2.2- Palettisation
Les palettes sont des plateaux de chargement qui réunissent en une seule unité des
emballages de même nature et permet de simplifier voire accélérer les opérations de
manutention, de chargement, de stockage et de distribution.
2.2.3- Conteneurisation
56
Conduite du projet
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Conduite du projet
59
Conduite du projet
En règle générale, chaque article compris dans une expédition doit répondre aux
règles d’origine prescrites par le pays de destination donner de préférences.
Les pays donneur de préférence sont : les USA, Canada, Grande Bretagne, Japon,
Australie…
Les pays membres de la COI constituent une zone de libre échange. Il y a donc une
réduction des droits et taxes douanières entre eux.
Pour bénéficier de ses réductions, l’exportateur doit établir un certificat d’origine
COI.
Comme la COI, le COMESA constitue eux aussi une zone de libre échange.
Pour bénéficier de la réduction des droits et taxes, l ‘exportateur doit fournir un
certificat d’origine COMESA.
60
Conduite du projet
Afin d’assurer à l’acheteur comme au vendeur que son partenaire remplis ses
obligations, des techniques de paiement international basé sur les document ont été mise en
place.
Pour cela, l’entreprise ILO SARL utilisera les cas suivant :
3.1.1- Définition
1/ contrat
Exportateur
ILO SARL Importateur
3/ Edition 2/ embarquement
7/ se des 5/Document
faire documents contre
payer + traite paiement ou
acceptation
4/ transfère documentaire
Banque Banque
remettante
3.1.2- présentatrice
61
Conduite du projet
3.2.1- Définition
62
Conduite du projet
1/ contrat
Exportateur
Importateur
ILO SARL
6/ envoie 5/ embarquement
des 4/ envoie 2/ Ouverture 9/ remise
documents lettre de du Crédit des
+traite crédit Documentaire documents
3/ envoie lettre de crédit
Banque Banque
7/ transfert des documents + traite
correspondante émettrice
8/ paiement ou acceptation
63
Conduite du projet
Dans cette deuxième partie, le choix de notre projet est motivé car l’entreprise pourra
atteindre les objectifs prédéfinis.
En premier lieu, elle a évoqué les ressources nécessaires à la réalisation de ce projet
et fait apparaître l’acheminement des travaux pour la production de piments de l’amont en
aval.
En second lieu, elle nous a mis en évidence les aspects quantitatifs des produits pour
pouvoir gérer notre productivité et elle a détaillé les programmes de productions et de ventes
envisagées durant les cinq années d’exploitation.
Pour terminer, cette partie nous a fourni les procédures nécessaires à la
commercialisation et à l’exportation de ces produits.
64
TROISIEME PARTIE
65
Etude financière du projet
66
Etude financière du projet
TOTAL 2.745.000
- Matériels informatiques: Ils sont représentés par deux ordinateurs évalués à Ariary
2.400.000.
67
Etude financière du projet
Ainsi, le coût total des investissements est donné dans le tableau suivant:
Terrains 28.000.000
Constructions 28.800.000
Matériels d'exploitation 2.745.000
Installation 1.000.000
M.M.B 1.860.000
Matériels informatiques 2.400.000
En tout, le coût total des investissements effectués pour la réalisation de notre projet
est de Ariary 64.805.000.
Nous avons donc maintenant passé à la section suivante destinée à la présentation du
tableau d'amortissement de ces immobilisations.
68
Etude financière du projet
2.1- Définition
2.2- Formule
où t :taux d'amortissement
69
Etude financière du projet
ANNEE N+1
Amorts Cumul Valeur
Eléments Acquisition Valeur d'origine Taux antérieurs Dotation amortissement résiduelle
Constructions N 28 800 000,00 10,00 2 880 000,00 2 880 000,00 5 760 000,00 23 040 000,00
Matériels
d'exploitation N 2 745 000,00 20,00 549 000,00 549 000,00 1 098 000,00 1 647 000,00
Installation N 1 000 000,00 10,00 100 000,00 100 000,00 200 000,00 800 000,00
M.M.B. N 1 860 000,00 20,00 372 000,00 372 000,00 744 000,00 1 116 000,00
Matériels
Informatiques N 2 400 000,00 25,00 600 000,00 600 000,00 1 200 000,00 1 200 000,00
TOTAL 36 805 000,00 4 501 000,00 9 002 000,00 27 803 000,00
ANNEE N+2
Amorts Cumul Valeur
Eléments Acquisition Valeur d'origine Taux antérieurs Dotation amortissement résiduelle
Constructions N 28 800 000,00 10,00 5 760 000,00 2 880 000,00 8 640 000,00 20 160 000,00
Matériels
d'exploitation N 2 745 000,00 20,00 1 098 000,00 549 000,00 1 647 000,00 1 098 000,00
Installation N 1 000 000,00 10,00 200 000,00 100 000,00 300 000,00 700 000,00
M.M.B. N 1 860 000,00 20,00 744 000,00 372 000,00 1 116 000,00 744 000,00
Matériels
Informatiques N 2 400 000,00 25,00 1 200 000,00 600 000,00 1 800 000,00 600 000,00
TOTAL 36 805 000,00 4 501 000,00 13 503 000,00 23 302 000,00
ANNEE N+3
Amorts Cumul Valeur
Eléments Acquisition Valeur d'origine Taux antérieurs Dotation amortissement résiduelle
Constructions N 28 800 000,00 10,00 8 640 000,00 2 880 000,00 11 520 000,00 17 280 000,00
Matériels
d'exploitation N 2 745 000,00 20,00 1 647 000,00 549 000,00 2 196 000,00 549 000,00
Installation N 1 000 000,00 10,00 300 000,00 100 000,00 400 000,00 600 000,00
M.M.B. N 1 860 000,00 20,00 1 116 000,00 372 000,00 1 488 000,00 372 000,00
Matériels
Informatiques N 2 400 000,00 25,00 1 800 000,00 600 000,00 2 400 000,00 -
SOUS TOTAL 36 805 000,00 4 501 000,00 18 004 000,00 18 801 000,00
SORTIE
Matériels
Informatiques
(amorti) N 2 400 000,00 2 400 000,00 - 2 400 000,00 -
TOTAL 34 405 000,00 4 501 000,00 15 604 000,00 18 801 000,00
ANNEE N+4
Amorts Cumul Valeur
Eléments Acquisition Valeur d'origine Taux antérieurs Dotation amortissement résiduelle
Constructions N 28 800 000,00 10,00 11 520 000,00 2 880 000,00 14 400 000,00 14 400 000,00
Matériels
d'exploitation N 2 745 000,00 20,00 2 196 000,00 549 000,00 2 745 000,00 -
Installation N 1 000 000,00 10,00 400 000,00 100 000,00 500 000,00 500 000,00
M.M.B. N 1 860 000,00 20,00 1 488 000,00 372 000,00 1 860 000,00 -
Matériels
Informatiques N+4 3 600 000,00 25,00 - 900 000,00 900 000,00 2 700 000,00
TOTAL 38 005 000,00 4 801 000,00 20 405 000,00 17 600 000,00
70
Etude financière du projet
Par définition, le FRI va représenter notre marge de sécurité constituée par l’excédant
des actifs courants sur les passifs courants ou bien la partie des ressources permanentes qui
n’est pas utilisée pour le financement des emplois stables ou permanents.
Il est constitué par le montant qui couvre toute les dépenses ou les charges au
moment du démarrage de l’activité jusqu’à la réalisation de la première vente.
Dans notre projet, avant de calculer le FRI il est donc nécessaire d’élaborer le bilan
de départ de la nouvelle société créée.
Sous totaux ACTIFS COURANTS 18 395 000,00 TOTAL PASSIFS COURANTS III 0,00
TOTAL DES ACTIFS 83 200 000,00 TOTAL DES PASSIFS 83 200 000,00
Ce capital social est formé par les apports des trois (03) associés dont :
Un associé constitue les apports en nature qui sont représentés par la construction des
deux bâtiments d’une valeur totale de Ar 28 800 000
Et les deux autres constituent les apports en numéraire d’une valeur de Ar 30 400 000
dont chacun apporte 15 200 000 Ariary..
Sur ce capital, la part sociale vaut Ar 2 000
71
Etude financière du projet
72
Etude financière du projet
Il s’agit des prévisions financières d’une activité sur une durée plus ou moins
longue. Il doit être établi dans le but de formuler les politiques et stratégies financières à
mettre en œuvre pour un projet déterminé et il conduit le déroulement prévisionnel des
opérations financières d’un projet.
En effet, il décrit d’une part, les ressources financières dont dispose la société et
d’autre part, les besoins ou emplois qui ont été financés par ces ressources.
Quant à notre projet d’exploitation, il y a deux sources de financement :
- le financement par les fonds propres, c’est les parts sociales apportées par les associés,
lesquelles forment le capital social.
- le financement par les capitaux étrangers notamment l’emprunt à moyen terme.
Pour démarrer, nous avons besoin de financement d’un montant total de Ar 83200
000 dont :
- Ar 64 805 000 consacré à nos investissements et
- Ar 18 395 000 sera réservé comme un fond de roulement nécessaire jusqu’à la
réalisation de notre première vente.
Ce plan de financement se présente comme suit :
73
Etude financière du projet
74
Etude financière du projet
L’entreprise devra donc rembourser un montant total de Ar 36 960 000 durant les
cinq années d’exercice.
Ce chapitre se termine sur cette dernière sous section ci-dessous. Alors, les éléments
nécessaire à l’étude de faisabilité de notre projet sont tous prêts. Nous pouvons passer tout de
suite au chapitre II conçu pour l’analyse de Rentabilité et l’étude de faisabilité.
75
Etude financière du projet
Au total, la valeur des matières consommables est de: 2.296.000 Ariary pour la
première année d'exploitation.
Pour un projet de cinq ans, nous avons :
76
Etude financière du projet
77
Etude financière du projet
Frais d’étude et recherche est évalué à Ar 2 000 000 y compris les frais d’actes, droit
d’enregistrement et les frais de développement.
• Autres charges externes :
Publicité, publication, relations publiques :
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
Montant (Ar) 3 000 000 3 000 000 4 950 000 4 950 000 5 200 000
Frais de contrôle : le contrôle des produits est évalué comme suit pour les 5
premières années d’exercices :
78
Etude financière du projet
• Impôts et taxes : y compris la taxe professionnelle, les timbres fiscaux, les ristournes
ainsi que les impôts foncier et l’IGR. (Impôts sur les revenus). Ils s’élèvent à Ar
1 080 000 pour la première année.
Année N N+1 N+2 N+3 N+4
Montant (Ar) 1 080 000 1 080 000 1 350 000 1 400 000 2 300 000
79
Etude financière du projet
TOTAL 14 330 400,00 14 960 520,00 16 918 146,00 17 612 853,30 23 252 538,63
• Charges financières :
Ce sont les intérêts débiteurs émanant de l’emprunt que nous contractons auprès des
institutions financières.
• Dotation aux amortissements :
D’après le tableau d’amortissement que nous avons vue dans la section précédente,
nous avons comme dotation annuelle de Ar 4 801 000.
• IBS : Impôts sur les bénéfices des sociétés
Le taux d’imposition sur le bénéfice des sociétés est de 30% du résultat réalisé. En
principe, les sociétés nouvellement créées sont exemptées d’IBS pendant la première année
d’exercice.
80
Etude financière du projet
Les produits de notre activité seront obtenus par la vente de piments provenant de
notre exploitation et parfois par les déchets des produits qui sont vendus sur le marché local.
• Ventes de piments :
Elles sont détaillées dans les chiffres d’affaires prévisionnels (voir tableau n° 9 )
• Ventes des produits résiduels :
Durant la récolte, les déchets de piments après le tirage des produits seront vendus à
2 000 Ariary le kilo. On obtient 100 à 150 kg de déchets par hectare. Voici un tableau qui
nous donne la valeur des ventes annuelles de ces déchets.
Tableau n° 20 : Ventes des produits résiduels.
Année Quantité (Kg) P.U Montant
N 240 2 000 480 000,00
N+1 240 2 100 504 000,00
N+2 350 2 205 771 750,00
N+3 350 2 315,25 810 337,50
N+4 500 2 431,01 1 215 506,25
81
Etude financière du projet
82
Etude financière du projet
83
Etude financière du projet
Un bilan retrace les informations sur la situation patrimoniale et financière à une date
donnée. Il décrit séparément les éléments d’actifs, des passifs et des capitaux propres à la
date de clôture de l’exercice.
Voici les bilans prévisionnels sur 5 années.
84
Etude financière du projet
ACTIFS Note Montant Brut Amorts & Prov Montant Net CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note Montant
ACTIF NON COURANT CAPITAUX PROPRES
Capital social 59 200 000,00
Immobilisations corporelles Réserve légale -
Terrains 28 000 000,00 - 28 000 000,00 Report à nouveau
Constructions 28 800 000,00 2 880 000,00 25 920 000,00 Résultat de l'exercice 26 602 600,00
Matériels d'exploitation 2 745 000,00 549 000,00 2 196 000,00 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES I 85 802 600,00
Installations 1 000 000,00 100 000,00 900 000,00
Matériels et Mobiliers de Bureau 1 860 000,00 372 000,00 1 488 000,00 PASSIFS NON-COURANTS
Matériel informatique 2 400 000,00 600 000,00 1 800 000,00
Emprunts et dettes financières 19 200 000,00
Immobilisations Financières - -
Sous totaux ACTIFS COURANTS 52 738 600,00 - 52 738 600,00 TOTAL PASSIFS COURANTS III 8 040 000,00
TOTAL DES ACTIFS 117 543 600,00 4 501 000,00 113 042 600,00 TOTAL DES PASSIFS 113 042 600,00
85
Etude financière du projet
ACTIFS Note Montant Brut Amorts & Prov Montant Net CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note Montant
ACTIF NON COURANT CAPITAUX PROPRES
Capital social 59 200 000,00
Immobilisations corporelles Réserve légale 5 920 000,00
Terrains 28 000 000,00 - 28 000 000,00 Report à nouveau 20 682 600,00
Constructions 28 800 000,00 5 760 000,00 23 040 000,00 Résultat de l'exercice 22 596 336,00
Matériels d'exploitation 2 745 000,00 1 098 000,00 1 647 000,00 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES I 108 398 936,00
Installations 1 000 000,00 200 000,00 800 000,00
Matériels et Mobiliers de Bureau 1 860 000,00 744 000,00 1 116 000,00 PASSIFS NON-COURANTS
Matériel informatique 2 400 000,00 1 200 000,00 1 200 000,00
Emprunts et dettes financières 14 400 000,00
Immobilisations Financières - -
Sous totaux ACTIFS COURANTS 81 537 080,00 - 81 537 080,00 TOTAL PASSIFS COURANTS III 14 541 144,00
TOTAL DES ACTIFS 146 342 080,00 9 002 000,00 137 340 080,00 TOTAL DES PASSIFS 137 340 080,00
86
Etude financière du projet
ACTIFS Note Montant Brut Amorts & Prov Montant Net CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note Montant
ACTIF NON COURANT CAPITAUX PROPRES
Capital social 59 200 000,00
Immobilisations corporelles Réserve légale 5 920 000,00
Terrains 28 000 000,00 - 28 000 000,00 Report à nouveau 43 278 936,00
Constructions 28 800 000,00 8 640 000,00 20 160 000,00 Résultat de l'exercice 43 435 842,80
Matériels d'exploitation 2 745 000,00 1 647 000,00 1 098 000,00 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES I 151 834 778,80
Installations 1 000 000,00 300 000,00 700 000,00
Matériels et Mobiliers de Bureau 1 860 000,00 1 116 000,00 744 000,00 PASSIFS NON-COURANTS
Matériel informatique 2 400 000,00 1 800 000,00 600 000,00
Emprunts et dettes financières 9 600 000,00
Immobilisations Financières - -
Sous totaux ACTIFS COURANTS 138 335 140,00 - 138 335 140,00 TOTAL PASSIFS COURANTS III 28 202 361,20
TOTAL DES ACTIFS 203 140 140,00 13 503 000,00 189 637 140,00 TOTAL DES PASSIFS 189 637 140,00
87
Etude financière du projet
ACTIFS Note Montant Brut Amorts & Prov Montant Net CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note Montant
ACTIF NON COURANT CAPITAUX PROPRES
Capital social 59 200 000,00
Immobilisations corporelles Réserve légale 5 920 000,00
Terrains 28 000 000,00 - 28 000 000,00 Report à nouveau 86 714 778,80
Constructions 28 800 000,00 11 520 000,00 17 280 000,00 Résultat de l'exercice 51 464 513,94
Matériels d'exploitation 2 745 000,00 2 196 000,00 549 000,00 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES I 203 299 292,74
Installations 1 000 000,00 400 000,00 600 000,00
Matériels et Mobiliers de Bureau 1 860 000,00 1 488 000,00 372 000,00 PASSIFS NON-COURANTS
Matériel informatique 2 400 000,00 2 400 000,00 -
Emprunts et dettes financières 4 800 000,00
Immobilisations Financières - -
Sous totaux ACTIFS COURANTS 201 943 613,00 - 201 943 613,00 TOTAL PASSIFS COURANTS III 40 645 320,26
TOTAL DES ACTIFS 266 748 613,00 18 004 000,00 248 744 613,00 TOTAL DES PASSIFS 248 744 613,00
88
Etude financière du projet
ACTIFS Note Montant Brut Amorts & Prov Montant Net CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Note Montant
ACTIF NON COURANT CAPITAUX PROPRES
Capital social 59 200 000,00
Immobilisations corporelles Réserve légale 5 920 000,00
Terrains 28 000 000,00 - 28 000 000,00 Report à nouveau 115 716 436,74
Constructions 28 800 000,00 14 400 000,00 14 400 000,00 Résultat de l'exercice 91 638 717,71
Matériels d'exploitation 2 745 000,00 2 745 000,00 - TOTAL DES CAPITAUX PROPRES I 272 475 154,45
Installations 1 000 000,00 500 000,00 500 000,00
Matériels et Mobiliers de Bureau 1 860 000,00 1 860 000,00 - PASSIFS NON-COURANTS
Matériel informatique 3 600 000,00 900 000,00 2 700 000,00
Emprunts et dettes financières -
Immobilisations Financières -
Sous totaux ACTIFS COURANTS 277 848 890,61 - 277 848 890,61 TOTAL PASSIFS COURANTS III 50 973 736,16
TOTAL DES ACTIFS 343 853 890,61 20 405 000,00 323 448 890,61 TOTAL DES PASSIFS 323 448 890,61
89
Etude financière du projet
Le tableau des flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états
financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à gérer la trésorerie ainsi que des
informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie écouler.
Il décrit les entrées et les sorties de trésorerie et d’équivalent de trésorerie de
l’exercice écoulé.
Selon le PCG 2005, les flux de trésorerie sont présentés :
- soit par une méthode indirecte
- soit par une méthode directe
Tableau n° 28 : Tableau des flux de trésorerie sur cinq ans.
(Méthode directe)
RUBRIQUES Note Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles:
Encaissements reçus des clients 52 938,00 68 880,00 99 286,00 113 888,25 151 938,49
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel 25 416,40 35 269,52 40 014,05 36 486,65 67 501,49
Intérêts et autres frais financiers payés 4 320,00 3 456,00 2 592,00 1 728,00 864,00
Impôts sur les résultats payés 0,00 0,00 9 684,14 18 615,36 22 056,22
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 23 201,60 30 154,48 46 995,81 57 058,24 61 516,78
Flux de trésorerie lié à des événements extraordinaires 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Flux de trésorerie net provenant des activités
opérationnelles (A) 23 201,60 30 154,48 46 995,81 57 058,24 61 516,78
90
Etude financière du projet
L’évaluation financière est une phase de l’étude d’un projet permettant d’analyser si
le projet est viable ou bien rentable.
L’analyse de cette évaluation sera donc basée selon les outils d’évaluation
comprenant la VAN, le TRI, l’IP, le DRCI et les ratios de résultat d’une part, et selon les
critères d’évaluation concernant la pertinence, l’efficience et la durabilité du projet d’autre
part.
n
VAN = Σ MBAj (1+ i )-j - Io
J=1
91
Etude financière du projet
Si nous fixons le taux d’actualisation à 25%, notre projet d’activité pourra générer
durant cinq années 56 392 500 Ariary de profit.
D’après la théorie, si la VAN est supérieur à 0 alors la rentabilité est supérieure au
taux exigé. On peut dire que le bénéfice global actualisé est supérieur au taux exigé. Le projet
est donc faisable et en plus il est rentable par rapport au taux d’emprunt exigé.
Le TRI est le taux (r) pour le quel il y a équivalence entre le capital investi et
l’ensemble des cash-flows actualisés
n
Io = Σ MBAj (1+r)-j
J=1
92
Etude financière du projet
Io - Σ MBAj (1+r)-j = 0
J=1
Par conséquent, le TRI est le taux d’actualisation qui donne une valeur nette
actualisée est égale à 0 ou nulle.
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que son TRI soit supérieur
au taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise.
Un projet d’investissement est dotant plus intéressant que son TRI est élevé.
93
Etude financière du projet
1 n
IP = Σ MBA j (1+i) – j
Io j=1
Le DRCI est le temps au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est
égal au capital investi.
L’actualisation des cash-flows est faite au taux de rentabilité minimum exigé par
l’entreprise (coût du capital).
Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que le DRCI soit inférieur au délai fixé par
l’entreprise.
Plus le délai de récupération est court, plus l’investissement est réputé intéressant.
Alors la rentabilité est d’ autant plus grande que le DRCI est plus court. Mais, cette
hypothèse n’est pas toujours vraie (cas de projet à longue durée de vie dont les cash-flows le
plus importants se produisent assez tard).
C’est la période nécessaire pour couvrir les dépenses d’investissement. En partant du
tableau de calcul de la VAN, nous obtenons le calcule des MBA actualisées :
Marge Brute
d'Autofinancement 24 882,88 17 342,29 24 543,66 22 889,89 31 538,78
Marge Brute
d'Autofinancement cumulé 24 882,88 42 225,17 66 768,83 89 658,72 121 197,50
94
Etude financière du projet
Ce tableau nous montre bien que l’investissement (Ar 64 805 000) se situe entre
l’année N+2 et l’année N+3. Alors, pour déterminer le délai exacte de la récupération du
capital investi que l’on note (p), nous allons procéder à l’interpolation linéaire :
(66 768,83- 42 225,17 ) / (66 768,83 – 64 805.00) = (3 – 2) / (3 – p)
p = 2,92 années ou
p = 2 ans 11 mois 2 jours
Cela signifie que le capital investi sera récupéré dans 2 ans 11 mois 2 jours, qui est
inférieur à 5 ans.
L’analyse des résultats de ce projet par les ratios de bénéfice net est montrée
par la formule et le tableau suivant :
Formule
Résultat net
Ratio =
Production
Désignation Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Résultat net 26 602 600 22 596 336 43 435 843 51 464 514 91 638 718
Production 68 880 000 72 324 000 113 888 250 125 238 488 197 189 843
RATIOS 0,3862 0,3124 0,3814 0,4109 0,4647
Dans les cinq premiers exercices, le ratio de bénéfice s'accroît de 38,62 à 46,47
suivant l'augmentation de la production.
Par rapport à la production, le résultat net représente 38,62% pour l'année N. Ce qui
peut être interprété comme suit :
Une production de Ar 100 est associée à une richesse supplémentaire de 38,62%
pour l'année 1 et ainsi de suite jusqu'à l'année 5.
On peut conclure que ce projet est plus rentable et très intéressant d'après ces
différentes analyses que nous avons effectuées.
95
Etude financière du projet
1.2.1- Pertinence
1.2.2- Efficience
Pour mesurer l’efficience de notre projet, nous allons d’abord déterminer le résultat
moyen durant les cinq premières années d’exploitation.
Résultat moyen = 1/5 (26 602 600 + 22 596 336 + 43 435 843 + 51 464 514 + 91 638 718)
Nous avons résultat moyen de Ar 47 147 602 alors que notre investissement s'élève
à Ar 64 805 000. Ce qui signifie que notre projet est efficient.
Rappelons aussi que 1 Ariary investi génère 0,87 Ariary de bénéfice et le coût par
emploi créé (Ar 12 602 400) est largement inférieur par rapport aux chiffres d’affaires
(Ar 68 880 000), pour l’année N. Ceux-ci nous permettent de justifier l’efficience de notre
projet.
D’ après l’étude des résultats et les outils d’évaluation, nous constatons que ce projet
est intéressant. En restant sur le système de production adopté, on est sûr de la pérennité
puisque les résultats obtenus s’accroissent au fur et à mesure que la production augmente
Il est possible aussi que nous envisagerons à la diversification des produits en
voyant les résultats obtenus pour augmenter le volume d'exportation des produits Malagasy.
Rentrons maintenant à l’évaluation économique de notre projet.
96
Etude financière du projet
Valeur Ajoutée
Ratio de =
Valeur ajoutée Production de l'exercice
Désignation Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
VA 50 834 000 56 278 000 87 412 350 98 762 588 162 129 993
Production 68 880 000 72 324 000 113 888 250 125 238 488 197 189 843
RATIOS 0,7380 0,7781 0,7675 0,7886 0,8222
D'après ce tableau, on constate la valeur ajoutée créée par l'entreprise représente une
valeur significative par rapport à la production (à plus 70%). Cela constitue une modeste
contribution de notre unité d'exploitation à l'accroissement de PIB.
En plus, l'analyse du contenu de la valeur ajoutée par la méthode additive nous donne
:
Rémunération des travailleurs : salaire, charge sociales
Rémunération de l'Etat : impôts et taxes.
Rémunération du prêteur : intérêts des emprunts
Rémunération des investissements : amortissements.
Rémunération des capitaux propres : résultats.
D'après ces analyses, on peut conclure que ce projet est intéressant. Alors, nous
passons à l'évaluation sur le plan social.
97
Etude financière du projet
Cette évaluation consiste à déterminer les impacts de ce projet sur le plan social dans
cette région.
D'abord, la mise en place des infrastructures et la réhabilitation de cette exploitation
ont besoin de service de quelques mains d'œuvres même si ceci est temporaire, il rapporte un
allègement du problème de chômage pour quelques familles.
Ensuite, cette unité d'exploitation a besoin au moins cinq (5) personnels permanent
suivant les tâches et les rôles qui leurs incombent, allant de la gérance à la gardiennage. En
effet, le but du promoteur de ce projet ne se limite pas seulement à son intérêt personnel, mais
aussi offrir des emplois pour les jeunes.
Enfin, il apporte des nouvelles suggestions pour améliorer les techniques de
production dans le domaine de l'agriculture afin de développer la région. En plus, les paysans
seront motivés pour qu'ils puissent s'orienter beaucoup plus à l'exploitation des produits
d'exportation.
Après avoir effectué l'évaluation du projet, nous pourrions déterminer ses impacts.
La détermination des impacts du projet devra être faite sur le plan économique,
social et financier.
Parmi nos objectifs, l'exploitation de ce projet nous procure une forte rentabilité
surtout dans le domaine économique. Mais sa réalisation dépend de nombreuses facteurs :
humains, géographiques et climatiques.
L'implantation de ce projet dans cette région nous permet de participer au
développement de notre pays car les valeurs ajoutées de chaque entreprise constituent le PIB
du pays.
Ainsi divers agents économiques sont bénéficiaires de la valeur ajoutée dans ce
projet à savoir :
Les ménages par le paiement des salaires
L'Etat par les impôts et taxes
La caisse publique par les charges sociales
98
Etude financière du projet
99
CONCLUSION
A travers les trois parties de cette étude, nous avons suivi une démarche très
profonde qui nous a conduit à l’élaboration et à l’analyse des différents concepts
pour construire cet ouvrage.
Dans la première partie, nous avons identifié le projet qui met en évidence
la présentation, l’étude du marché visé, la théorie générale sur les outils et critères
d’évaluation. Dans cette partie, nous avons présenté dans ses détails la genèse du
projet dont nous avons l’initiative de le réaliser. Deuxièmement, l’étude
organisationnelle nous permet de décrire le plan de travail par la présentation de la
structure d’organisation permettant de déterminer le nombre des employés
nécessaires à la réalisation du projet et surtout les différentes politiques mises en
œuvre pour la gestion des ressources humaines au sein de l’entreprise .Et
troisièmement, l’étude du marché nous a permis d’analyser le marché pour pouvoir
prendre une décision commerciale et de retracer la situation de l’offre et de la
demande ainsi que la concurrence afin de déterminer la part du marché et les
stratégies marketing adoptées par l’entreprise.
Dans la deuxième partie, nous avons mis en exergue la conduite du projet
par sa description des processus de production qui nous a permis de définir les
ressources nécessaires à la réalisation de ce projet et les techniques de production
allant de la préparation des terrains à cultiver jusqu’à la vente. En suite, elle a relevé
notre capacité de production qui permet de mesurer le volume de production sur cinq
années en vue de déterminer les chiffres d’affaires prévisionnels de l’entreprise.
Enfin, la commercialisation de nos produits , traitée dans son troisième chapitre, a
relavé la préparation et procédure d’exportation ainsi que la procédure de paiement.
Dans la troisième partie, nous avons effectué l’étude financière de ce projet
et cette analyse nous permet d’estimer le volume d’investissements et d’établir les
différents états financiers conformément au Plan Comptable Général 2005, à savoir
les bilans, les comptes de résultats et les tableaux des flux de trésorerie de la dite
société. Elle permet aussi, par l’évaluation économique, sociale et financière de ce
projet, de vérifier si cette proposition est fiable, rentable et faisable avant d’engager
des sommes importantes.
L’un de nos objectifs par la mise en place de ces exploitations à grandes
échelles est de trouver des impacts positifs au niveau des communes d’exploitation,
100
de la région et la nation en général. Même en tant projet de recherche, cet ouvrage
serait un outil essentiel pour les communes et la région car il permet d’identifier leur
potentialité économique.
Si nous parlons de résultat, l’impact économique de la création de cette
unité d’exploitation est considérable selon l’analyse de la valeur ajoutée attendue par
l’entreprise.
Au point de vue financière, cette évaluation nous montre les résultats
favorables de ce projet selon les outils d’évaluation comme la VAN, le TRI, le DRCI
et l’IP ainsi que les ratios de résultats et selon les critères d’évaluation comme la
pertinence, l’efficience, la durabilité et l’impact du projet.
Nous pouvons dire donc que la réalisation de ce projet apporte des
avantages non seulement à nous promoteurs mais aussi et surtout aux investisseurs et
apporteurs de capitaux.
Sur le plan social, ce projet offre des emplois pour les jeunes. Il résout les
problèmes de chômages dans les communes concernées et prétend à l’amélioration
des conditions de vie des futurs employés par l’accroissement leurs revenus.
Enfin, d’après les études et analyses effectuées sur terrains, on a constaté
que le monde rural souffre beaucoup à une amélioration des techniques
d’exploitation moderne.
Des recommandations, des suggestions et des conseils tirés de cette étude
ont été donnés aux jeunes intellectuels diplômés pour qu’ils s’orientent vers la
création d’une petite et moyenne entreprise face aux problèmes de chômages, et aux
autorités compétentes de fournir un programme d’investissement pour soutenir les
jeunes./.
101
ANNEXE 1 : CALANDRIER AGRICOLE
Mois JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE
Opérations
PREPARATION TERRAINS
SEMIS
PLANTATION
ENTRETIEN
FLORAISON
RECOLTE
FACTURE COMMERCIALE
117 Miarinarivo
ANTANANARIVO
Doit :
IMPORTATEUR
FACTURE N° :
Date :
Origine : Madagascar
Incotrms :
Modalité de paiement :
Désignation des Matières Quantités Prix unitaire Prix total
articles (Devise) (Devise)
TOTAL de la facture
mise à FOB
Valeur FOB
117 Miarinarivo
ANTANANARIVO
LISTE DE COLISAGE
Pays de destination
Antananarivo le
Signature et
cachet
Cadre réservé aux douanes
Apurement :
Bureau des douanes de
Quantité d’exportation
Déclaration numéro
Valeur en devise
Nom di navire ou de l’avion transporteur
Numéro ou date de connaissement ou LTA Signature et cachet
des douanes
ANNEXE 6 : MODELE SYSTEME GENERALISE DE PREFERNCES SGP
Lieu et date, signature et timbre de l’autorité Lieu et date, signature du signataire habilité
délivrant le certificat
ANNEXE 7 : MODLE CERTIFICAT D’ORIGINE COI
Certificat d’origine
Exportateur (Nom et adresse commerciale) N° de Référence ……………
Exporter (Name and business address)
Référence N°…………………..
COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN
8. Critère
Marques et Numéros; Nombre et types d5emballage, 7.Tarif d’origine 9. Poids brut 10. Facture
désignation des marchandises douanier N• (voir au verso) ou autre N°
Origin criterion quantité
Marks and Numbers; Numbers and kind of Customs tariff Invoice N°
packages, Description of goods N° (see overleaf) Gross weight
or other
quantity
* Rayer les mentions inutiles / Please delete the description flot applicable
ANNEXE 8 : Tableau synoptique de la répartition des frais par Incoterms (année 2000)
Code Emballage Chargement Pré- Formalité Manutentio Transport Assurance Manutentio Formalité Post-
incoterm acheminement export n principal transport n à l’arrivé import achemine
au départ
EXW V A A A A A A A A A
FAS V V V V A A A A A A
FCA V V V V A A A A A A
FOB V V V V V A A A A A
CFR V V V V V V A A A A
CPT V V V V V V A A A A
CIF V V V V V V V A A A
CIP V V V V V V V A A A
DAF V V V V V A/V A/V A A A
DES V V V V V V V A A A
DEQ V V V V V V V V A A
DDU V V V V V V V V A V
DDP V V V V V V V V V V
V : à la charge du vendeur
A : à la charge de l’acheteur
1 : vente au départ
2 : vente à l’arrivé
V/A : Partage des frais et risques entre acheteur et vendeur, à préciser dans le contrat, compte
tenu de la localisation géographique
- GEORGES DE SAINTE MARIE, Diriger une PME : 10 étapes, Collection PME – Les
Editions d’organisation 1992 ; 190 pages.
- J.M. Peretti, Gestion des ressources humaines, Editions VUIBERT, Janvier 1987 ; 268
pages.