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La période d’essai ;
La clause de non-concurrence ;
La rémunération
Le temps de travail ;
Le licenciement.
L’objectif est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique
intégralement rédigé en vue de vos examens.
Prenez le temps de lire l’énoncé et essayez de le faire dans les
conditions de l’examen.
Sommaire
Énoncé du cas pratique
Correction du cas pratique
Cas pratique corrigé en Droit du travail en vidéo
Énoncé du cas pratique
Cas n°1
Romuald a été embauché en qualité de comptable par l’entreprise
« CARPLACE » le 1er mars 2019. Le contrat qu’il a conclu prévoit une
période d’essai de deux mois ainsi que la possibilité de la renouveler
une fois. La convention collective applicable dans l’entreprise autorise le
renouvellement de la période d’essai.
Le 30 avril 2019, l’employeur informe Romuald du renouvellement de sa
période d’essai pour deux mois supplémentaires. Le 31 mai 2019,
l’employeur rompt le contrat de travail de Romuald.
Romuald saisi le conseil de prud’hommes compétent et demande des
dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Son action a-t-elle des chances d’aboutir ?
Cas n° 2
Le 1er mars 2010, Anguirande a été embauchée en tant que
« commercial » par la société « ARPO PHARMA » dans la vente de
produits pharmaceutiques. Le secteur de prospection qui lui est confié
est la Seine-et-Marne (77).
Son contrat stipule qu’en cas de rupture, elle ne pourra travailler pour
une entreprise concurrente ou exercer une activité similaire dans le
département de Seine-et-Marne pendant une période de deux ans.
La clause prévoit qu’en cas de rupture du contrat de travail à l’initiative
de l’employeur, la salariée percevra une contrepartie financière pendant
la période de non-concurrence. Le montant de la contrepartie
correspond à 50% du salaire moyen perçu par elle au cours des trois
ans précédant la rupture.
Le 1er février 2020, Anguirande démissionne de la société et crée le
1er mai 2020 une entreprise spécialisée dans la vente de produits
pharmaceutiques.
Anguirande peut-elle faire l’objet d’une action en justice pour non-
respect de l’obligation de non-concurrence ? Si oui, quelles seraient les
conséquences juridiques du non-respect de cette obligation ?
Cas n°3
Béranger a conclu un contrat de travail à durée indéterminée à temps
plein avec l’entreprise « LA HALLE AUX CHAUSSETTES ». En 2019, il a
perçu une rémunération brute égale à 17 935,53 euros se décomposant
de la façon suivante :
son salaire était égal à 1500 euros jusqu'au 1er janvier 2020, date à
laquelle, il a été augmenté de 50 euros par mois (soit 1550 euros par
mois).
son licenciement a été prononcé pour un motif personnel le 1er avril
2020. Son préavis se termine le 1er mai 2020.
Peut-il prétendre au versement d’une indemnité légale de licenciement,
et si oui quel en serait le montant ?
Correction du cas pratique
Correction du cas pratique n°1
Faits : Un salarié a conclu un contrat de travail le 1er mars 2019 en
qualité de comptable. Son contrat de travail prévoyait une période
d’essai de deux mois ainsi que la possibilité de la renouveler une fois. Le
30 avril suivant, la période d’essai du salarié a été renouvelée. Le 31 mai
2019, l’employeur décidait de rompre son contrat de travail.
Le salarié souhaite intenter une action devant le conseil de
prud’hommes compétent afin d’obtenir des dommages et intérêts pour
licenciement sans cause réelle et sérieuse.
1) Sur la validité de la période d’essai et de son renouvellement
a) Sur la validité de la période d’essai
Problème de droit : À quelles conditions une période d’essai peut-elle
être valablement imposée au salarié ?
Solution en droit : L’article L. 1221-23 du Code du travail précise que la
période d’essai et la possibilité de la renouveler ne se présument pas.
Elles sont expressément stipulées dans la lettre d’engagement ou le
contrat de travail.
La Cour de cassation ajoute que la période d’essai doit être fixée dans
son principe et sa durée par une clause écrite. Elle ne peut pas être
implicite (Soc., 19 févr. 1997, n° 93-44053).
Solution en l’espèce : En l’espèce, la période d’essai est bien prévue
par le contrat de travail conclu par le salarié de sorte que cette
condition est satisfaite. On suppose par ailleurs qu’elle est fixée dans
son principe et dans sa durée par une clause écrite.
Conclusion : La période d’essai de Romuald est valable.
b) Sur la durée de la période d’essai
Problème de droit : Une période d’essai de deux mois stipulée à l’égard
d’un salarié relevant de la qualification professionnelle de comptable
est-elle valable ?
Solution en droit : Le législateur encadre la période d’essai en
prévoyant des durées maximales qui dépendent de la classification
professionnelle du salarié.
Selon l’article L1221-19 du Code du travail, la période d’essai ne peut
dépasser :
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