CM5 - Théorie Adams & Schimdt
CM5 - Théorie Adams & Schimdt
CM5 - Théorie Adams & Schimdt
James (1870) :
• Apprentissage de stimulus
• Apprendre une nouvelle motricité, c’est renforcer la liaison Stimulus-Réponse afin qu’elles
soient les plus rapides possible
• Vision périphérique de l’apprentissage
• Rôle du Feedbacks
Boucle fermée :
• Utilise les feedbacks (informations en retour)
• Nécessite une référence pour détecter les erreurs
• Corrige les erreurs détectées pour réguler les actions en cours.
Schématisation des idées, des concepts, et comment ils sont inter-reliés entre eux :
memory trace : trace mnésique
perceptual trace : trace perceptive
l’ensemble de ces feedbacks vont être analysé, comparé au niveau de la trace perceptive.
→ On a donc 2 scénarios :
• l’ensemble des feedbacks correspondent à la trace perceptive, il ny a donc pas de
corrections
• l’ensemble des feedbacks ne correspondent pas à la trace perceptive, il va donc falloir
corriger le mouvement.
→ En fonction du type de mouvement qui est lancé, il va y avoir la bonne trace perceptive qui va
être mobilisé. Ex : si je tir au basket, c’est bien la trace perceptive du tir au basket qui sera activé.
On constate que l’on est dans une théorie cognitiviste car l’explication du contrôle du mouvement
est expliqué par des structures corticales qui font parti de la boîte noire que l’on ne voit pas.
Ce qui caractérise le mouvement cognitiviste sont l’étude de ces processus mentaux même si nous
ne pouvons pas les voir directement.
Trace mnésique :
• Adams, porte peu d’intérêt à la trace mnésique, selon lui ce n’est qu’un programme
« modeste » de nature non perceptives
• selon lui il est important de construire cette trace perceptive, car c’est elle qui permet de
détecter les erreurs et de les corriger. → sans trace perceptive juste, il ne peut y avoir de
mouvement juste.
Renforcement subjectif :
• capacité à détecter les erreurs en l’absence de connaissance du résultat
• lorsque la trace perceptive est suffisamment élaboré, il va falloir la renforcer → le sujet doit
savoir s’il a réussi ou non sans avoir besoin de la connaissance du résultat. Ex : tir au basket,
l’élève doit dire s’il marque ou pas, une fois que le ballon est sortie des mains (sensations)
→ on appelle ça le renforcement subjectif
→ Amener l’élève vers un apprentissage ou les sensations sont au coeur des sensations.
Étape motrice :
• le sujet possède une bonne trace perceptives
• l’information supplémentaire (connaissance du résultat) n’est plus indispensable)
• progrès possible même en l’absence de connaissance de résultat. → renforcement subjectif.
Conclusions :
• la théorie d’Adams est à la fois perceptive et cognitive
• la perception se trouve dans le mécanisme de référence pour détecter les erreurs
• la cognition élabore des hypothèses pour améliorer la performance (avec ou sans
connaissance du résultat)
• comment aider l’apprenant à vivre la bonne sensation ?
En faveur de la théorie :
• une précision de la connaissance des résultats (nature et taille de l’erreur)
• L’efficacité des feedbacks
• simple de compréhension (cf schéma avec les 3 bulles)
Critiques :
• cette théorie ne fonctionne que si elle est utilisée en boucle fermée (pas de distinction entre
mouvements rapides et lents)
• Adams préconise des conditions pédagogiques standardisés → se point est facilement
vérifiable, grâce à la mise en place de situations variées, le constat est que ceux qui
apprennent avec de la variabilité apprennent plus vite, mieux que dans les situations
standardisé.
• Si la théorie d’Adams est vrai, si l’apprentissage de nouveau geste se réalise dans le SNC,
cela voudrait dire que pour chaque geste, il a un nombre incalculable de stockage. Or le
cerveau agis de façon à ce que cela soit moins coûteux.
Cette théorie est proposé pour la première fois lors des années 70. le dernier article de Schmidt date
de 2008.
Cette théorie cognitive, va perdurer pendant une trentaine d’année. Elle va dépasser les deux limites
principales de la théorie d’Adams, car elle va être adaptée aux mouvements en boucle fermé et
ouverte, mais elle va aussi proposé une vision de l’apprentissage qui limite le coût de stockage et de
mémorisation pour le SNC.
2 types de mémoire :
• mémoire de rappel : une structure dans notre cortex qui a pour fonction la production du
mouvement, c’est à dire, c’est elle qui va générer les efférences, en paramétrant le
programme moteur général. Elle va définir la valeur des paramètres appliquées au PMG.
• mémoire de reconnaissance : qui est impliqué dans l’évaluation de la réponse motrice.
Elle est active en parallèle, en même temps. → reconnaître la qualité du mouvement
Elle produit les conséquences sensorielles attendues.
Que le mouvement soit lent ou rapide et que le contrôle soit en boucle ouverte et ou fermée, le
modèle théorique fonctionne.
→ Selon Schmidt, il existerait pour un type de mouvement (un lancer au basket, un coup droit) , un
programme moteur général. C’est à dire un programme moteur d’un mouvement général que l’on
peut appliquer dans plusieurs conditions.
2 types de mouvement :
La théorie de Schmidt s’applique :
• mouvement rapide de type balistique
• mouvement lent (contrôle continu)
2 cas de figure :
• mouvement lent : ex gymnastique : réaliser
une planche devant le miroir, du bout des
doigts, jusqu’aux orteils.
Notre mémoire de rappel va spécifier certains paramètres du programme moteur général : sur une
poutre, échauffé, tendre les bras, rentrer la tête, rentrer le ventre, les orteils sur la poutre s’ouvrent
pour mieux se stabiliser, etc.
En même temps, notre mémoire de reconnaissance va anticiper les conséquences sensorielles à
venir. Même si l’exercice n’a jamais été effectué sur une poutre, elle va produire un projet de
sensation qu’il s’agira de retrouver en se basant sur les conséquences que l’on a vécu auparavant au
sol par exemple. Si les conséquences sensorielles attendues ne correspondent pas à celle que l’on
vit, le schéma de reconnaissance va en informer le schéma de rappel qui va réguler le paramétrage.
→ Chez Schmidt, si à la fin du tir j’ai les bonnes sensations et que je réussis mon tir, alors j’ai un
bon schéma de sensations et qu’il fonctionne bien. Cependant si je me sens bien dans mon tir et que
la balle va à coter, j’ai de mauvais projets de sensations, il va donc falloir réguler ces projets
« L’apprentissage consiste en la paramétrisation d’un programme moteur général défini par les
invariants temporels (durée relative des phases du mouvement et ordre des séquences), spatiaux
(amplitude) et cinétiques du mouvement. A partir de ces différents paramètres utilisés lors de
l’ensemble des mouvements déjà effectués, la mémoire assurerait la paramétrisation des
mouvements à accomplir. La connaissance du résultat dans des conditions initiales variables
apparaîtrait indispensable pour l’affinement de la paramétrisation du programme »
→ Pour Schmidt c’est d’être capable de paramétrer le programme moteur général et d’anticiper les
bonnes sensations en fonction des conditions dans lesquelles se déroule le mouvement.
→ Les expériences passées, quelle soient des réussites ou des échecs, sont utiles pour
l’apprentissage. Donc contrairement à Adams, l’échec fait parti du processus d’apprentissage, car il
va permettre au schéma de rappel de changer sa paramétrisation, donc de progresser.
Programme moteur général : on fait une infinité d’action pour 1 seul PMG
• Structure générale du mouvement
• Les invariants du mouvements :
◦ L’ordre des éléments (par quoi on commence, par quoi on termine)
◦ Homothétie spatiale : proportion d’espace
◦ Homothétie temporelle : proportion de temps
◦ Force relative : force relative entre les muscles agonistes et antagonistes (quand l’un se
contracte, l’autre freine le mouvement)
Selon Schmidt, un tir au basket, l’écriture, une foulée, un mouvement de nage, etc.. nous
stockerions des programmes moteurs généraux, l’avantage est qu’avec un seul programme on fait
une infinité de mouvements qui correspondent aux infinités de conditions dans lesquelles ont
pourrait réaliser ce mouvement. → permet de réduire le coût de stockage de mémorisation.
Selon Schmidt, l’apprentissage c’est apprendre si je sais paramétrer mon PMG.
Chez Schmidt, ont apprend à jouer avec ces paramètres dans un programme moteurs général.
→ En éducation et motricité, ces paramètres sont des contenus moteurs.
Selon lui, pour jouer avec ces paramètres il faut faire varier les situations (plonger pour aller le plus
loin possible, plonger pour aller le plus profond, à partir du bord, à partir du plongeoir, etc.)
→ C’est la capacité d’adaptation qui est mis en avant, on apprend à trouver des solutions en
fonction des conditions qui peuvent être différente.
Cette théorie donne la vision d’un apprenant physique qui plait c’est celui qui sait s’adapter en toute
situation.
Contrairement à Adams, l’apprentissage n’est pas qqch de figé, apprendre ne consiste pas a réduire
le contenue de l’apprentissage a qqch de figé mais apprendre consiste à s’adapter en fonction des
conditions et des buts que l’on poursuit et la motricité que l’on va produire c’est on traite les
condition d’information.
Schéma de reconnaissance :
Mise en relations de 3 types d’information :
• Conséquences sensorielles du mouvement
• Les conditions initiales
• Les résultats du mouvement
A retenir :
• La théorie de Schmidt n’explique pas la construction d’un PMG (point faible de la théorie),
Absence d’explication de ce PMG comment il apparait.
• théorie qui a eu et qui a encore un succès notamment chez les pédagogues car elle met en
évidence l’apprentissage des règles de fonctionnement du corps pour pouvoir s’adapter à
différentes conditions.
• Apprentissage des mémoires du rappel et de reconnaissance (schémas)
• Importance de la variabilité dans ce type d’apprentissage
• Apprentissage des règles de fonctionnement du corps.
Conclusion :
Ces deux th font partis du courant cognitiviste cad quelles expliquent le ph de l’apprentissage
moteur par des processus internes se déroulant dan le SNC. Le comportement visible est considéré
comme le résultat final d’un ensemble d’étapes de traitement d’informations multiples.
L’exhaustivité /la totalité de l’explication du comportement repose sur le SNC. Certaines th réfutent
cette position considérée que tout repose sur le SNC : les th écologiques et les th dynamiques non
linéaire.