Dossier 4

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 15

DOSSIER 4

LE GRAND SIÈCLE

Vocabulaire
Réconciliation (f) – action de rétablir l'amitié (entre des personnes
brouillées); fait de se réconcilier; contraire – brouille, désunion, division, divorce,
rupture.
Velléités – volition faible, passagère, intention qui n'aboutit pas à une
décision; contraire – décision, résolution.
Accaparer – acheter ou retenir (une valeur, une marchandise) afin de la
rendre rare et d'en faire monter le prix ou prendre, retenir en entier ; contraire –
distribuer, partager.
Déboucher – mener à, ouvrir (sur).
Inamovible – qui n'est pas amovible, qui ne peut être destitué, suspendu ou
déplacé dans les conditions administratives ordinaires ; éternel, intouchable.
Tenacité – caractère d'une personne tenace, attachement opiniâtre à une
idée, un projet, une volonté ; contraire – fragilité, fugacité, versatilité.
Entretenir – maintenir en bon état (en prenant toutes les mesures
appropriées); conserver.
Bouc emissaire – bouc que le Grand Prêtre, dans la religion hébraïque,
envoyait le jour du Grand Pardon (Yom Kippour) dans le désert, chargé des péchés
d'Israël; fig. personne sur laquelle on fait retomber les torts des autres.
Vagabondage – le fait ou l'habitude d'errer, d'être vagabond.
Remontrance (f) – critique motivée et raisonnée adressée directement à qqn
pour lui reprocher son attitude; admonestation, avertissement, blâme, observation,
réprimande, reproche, semonce.
Inlassable – qui ne se lasse pas, qui ne se fatigue pas; infatigable, patient.
Révoquer – destituer (un fonctionnaire, un magistrat, un officier
ministériel); casser, destituer, relever.
Amoindrir – diminuer (la force, la valeur, l'importance); diminuer
l'importance de (qqch.); contraire – accroître, agrandir, amplifier, augmenter.

LOUIS XIII LE JUSTE (1601-1643)

Né à Fontainebleau, fils d'Henri IV et de Marie de Médicis, Louis XIII,


orphelin de père à neuf ans, reçut sous la direction de Gilles de Souvré, son
gouverneur, une éducation assez superficielle, dont le journal du médecin Héroard
a rapporté les événements les plus marquants. Le jeune roi montra peu d'inclination
pour l'orthographe et les lettres (ce qui ne l'empêchera pas, plus tard, de donner
anonymement des articles à la Gazette de Théophraste Renaudot), pour l'histoire et
les mathématiques, mais était passionné par la musique et la chasse. Il fut placé
sous la tutelle de sa mère, Marie de Médicis, qui avec l'aide de son favori,
Concini, unanimement execré pour ses abus et ses intrigues, exerça la régence
jusqu'à sa majorité, en 1614, année où Louis XIII fut sacré à Reims. La reine, après
avoir écarté les hommes de confiance d'Henri IV, dont Sully, lia la France à
l'Espagne en 1615, en arrangeant le mariage de son fils avec Anne d'Autriche, fille
du roi Philippe III.
Louis XIII, décrit par les mémorialistes de l'époque comme un être renfermé
et taciturne, possédait en fait une psychologie plus complexe. Très pieux (il devait,
en 1638, mettre la France sous la protection de la Vierge Marie et rédiger, avec son
confesseur, le père Caussin, un livre de prières), imbu de la grandeur royale, mais
souffrant d'une affection chronique (plus tard identifiée comme la maladie de
Crohn) qui se traduisait par des crises de fièvre et de violents maux d'estomac, et
sujet à des accès de mélancolie comme à des engouements passionnés, il se montra
certes influençable pendant sa jeunesse, mais sut aussi tenir tête à sa mère et faire
preuve de fermeté. En 1617, le jeune roi, conseillé par son confident, Charles
d'Albert, duc de Luynes, congédia brusquement Concini, qu'il fit assassiner, et
exila sa mère.
Mais ce coup de force ne fit que remplacer un favori par un autre; Luynes,
nommé connétable, accumulant titres et honneurs, se montra un médiocre ministre.
À l'origine d'une politique de rapprochement avec les Habsbourgs, alors que ceux-
ci travaillaient sans relâche à modifier l'équilibre européen en leur faveur, il poussa
le roi à exiger la restitution des biens ecclésiastiques en Béarn, ce qui provoqua un
nouveau soulèvement des huguenots, tout en excitant contre sa personne l'hostilité
de la noblesse ; réunis derrière Marie de Médicis, les Grands livrèrent une courte
lutte armée contre le pouvoir central, mais durent capituler aux Ponts-de-Cé, en
août 1620.
Le duc de Luynes ayant trouvé la mort peu après le siège infructueux de
Montauban en 1621, Louis XIII, décidé à participer davantage aux affaires de
l'État, gouverna avec Brûlart de Sillery et son fils, le marquis de Puisieux, ainsi
qu'avec La Vieuville, refusant dès lors de se lier à un seul ministre. En 1624, dans
l'espoir de reconquérir son influence politique, Marie de Médicis convainquit
Louis XIII de faire entrer au Conseil le cardinal de Richelieu, qui jouissait d'une
grande réputation malgré ses liens passés avec Concini. Louis XIII, éprouvant
d'abord peu de sympathie pour le personnage, se laissa peu à peu convaincre par sa
force de caractère et par sa volonté inlassablement réaffirmée de s'opposer à la
maison d'Autriche ; il ne tarda pas à en faire son principal ministre.

LE GOUVERNEMENT DE RICHELIEU

Avec Richelieu, Louis XIII forma une association très étroite, à tel point que
l'on a parfois décrit, y compris à l'époque, le souverain comme un fantoche. En
fait, entre ces deux hommes, que lia vers la fin de leur vie une réelle affection, il y
eut toujours un partage des responsabilités, et jamais le roi, extrêmement jaloux de
ses prérogatives, ne se désintéressa de la gestion quotidienne du royaume, même
s'il se consacrait plus particulièrement aux affaires militaires.
Les deux hommes partageaient une même conception de la grandeur de la
France et des priorités qui s'imposaient dans le domaine politique : à l'intérieur,
pacifier le pays, depuis trop longtemps en butte à l'agitation de la noblesse et
continuellement menacé par la puissance des protestants, devenus un État dans
l'État ; à l'extérieur, reprendre la lutte contre la maison d'Autriche.
Cette politique se concrétisa par la reprise de l'affrontement avec les
protestants, qui s'acheva en 1628, après le siège de La Rochelle, auquel le roi avait
personnellement participé. La reddition de la ville huguenote fut suivie de la
promulgation de l'édit de grâce d'Alès (28 juin 1629), interdisant les assemblées
politiques et supprimant les places de sûreté protestantes.
Pourtant, peu après ce qui était incontestablement un succès dû à la ténacité
de son ministre, Louis XIII dut faire face à l'offensive d'une partie de la famille
royale contre Richelieu. La journée des Dupes (11 novembre 1630), pendant
laquelle la cour crut le cardinal congédié, à la suite d'une violente altercation entre
le roi et la reine mère, se termina par un triomphe éclatant du ministre ; son
principal ennemi, le garde des Sceaux Michel de Marillac fut écarté, tandis que la
reine était à nouveau contrainte à l'exil.
Peu après, Gaston d'Orléans, le frère du roi, d'autant plus indiscipliné que le
couple royal n'avait toujours pas de descendance, tenta de soulever l'Orléanais puis
se réfugia en Lorraine auprès du duc Charles IV, fidèle soutien des Habsbourgs. La
réconciliation entre Louis XIII et son frère, déjà compromis dans la conspiration
de Chalais (1626), ne devait avoir lieu qu'en 1634. Enfin, l'exécution du duc de
Montmorency (1632), qui avait tenté de soulever le Languedoc, manifesta encore
une fois la détermination de Louis XIII et de Richelieu à affirmer l'autorité royale
contre toutes les velléités d'opposition. L'édit interdisant les duels, dont la
transgression par Montmorency-Bouteville, en 1627, avait provoqué son
exécution, procédait de la même logique.
Si le projet de "rabaisser l'orgueil des Grands", consigné par Richelieu dans
ses Mémoires, fut à peu près atteint à partir de cette époque, ce furent les affaires
étrangères, avec l'internationalisation de la guerre de Trente Ans, qui accaparèrent
désormais les affaires du gouvernement. Entre 1630 et 1635, la France, alliée à
Gustave II Adolphe par le traité de Bärwalde (1631), lutta de manière indirecte
contre les Habsbourgs, en soutenant la Suède protestante et en faisant quelques
incursions armées dans les terres d'Empire, en Alsace, en Lorraine et en Italie du
Nord; mais, lorsque la Suède subit d'importants revers, l'affrontement direct contre
l'Espagne apparut inévitable et Louis XIII prit personnellement la tête des
opérations militaires.
La guerre, dont l'issue demeura incertaine jusqu'à la victoire de Condé à
Rocroi (1643), imposa de lourds sacrifices au royaume : elle se traduisit par une
augmentation du montant de la taille et, en matière administrative, par un
renforcement du rôle des intendants.
La naissance d'un héritier, le futur Louis XIV (1638), et la conspiration du
favori du roi, Cinq-Mars, et de son ami François-Auguste de Thou, qui avaient
comploté avec Gaston d'Orléans, furent les derniers événements majeurs du règne.
À la mort de Richelieu, le 4 décembre 1642, le roi fit entrer Mazarin au Conseil,
sur les recommandations de Richelieu. La mort du roi, le 14 mai 1643, ouvrit une
période instable, qui devait déboucher sur la Fronde.

LA RÉGENCE

Quand Louis XIII mourut, son fils, le futur Louis XIV était mineur ; il avait
5 ans. La reine veuve, Anne d’Autriche fut nommée régente. Elle choisit pour
ministre un Italien, Mazarin, qui avait travaillé sous les ordres de Richelieu.
Mazarin ne ressemblait pas à son ancien maître. Il était doux, poli, bienveillant. Il
recevait très aimablement les personnes qui lui demandait un service.
Cette politesse n’était pas faiblesse. Il savait poursuivre jusqu’au bout, sans
violence, la réalisation de ses projets. Fort envieux d’argent, il s’enrichit
immensement aux dépenses de la France.
Mazarin était un diplomate très habile ; il continuait l’oeuvre de Richelieu, il
travailla à aggrandir la France.
LA FRONDE

La France, au temps de Mazarin, poursuivit la guerre contre l’Espagne et


l’Autriche. Pour entretenir l’armée, il fallait de l’argent. La reine leva de nouveaux
impôts, ce qui provoqua la révolte des juges au Parlement de Paris, bientôt suivie
de la révolte des Parisiens. On appela cette révolte la Fronde, du nom d’un jeu
d’enfants : on avait cru tout d’abord que cette révolte n’était pas sérieuse.
Afin d’empêcher les troupes royales de pénétrer dans la ville, les Parisiens
drèsserent des barricades avec des pavés, des tonneaux, des charettes. La reine
Anne d’Autriche prit peur.
Les seigneurs se joignirent bientôt aux juges et aux Parisiens révoltés. Aux
souffrances causées par le guerre étrangère s’ajoutèrent celles de la guerre civile.
La misère fut atroce dans les campagnes et dans les villes.
Sur le plan extérieur, dans la guerre contre l’Autriche et contre l’Espagne
deux généraux, Condé et Turenne, remportèrent de grandes victoires. Condé était
un prince de la famille royale. A 23 ans, il gagna la bataille de Rocroy. Il s’élança à
la tête de la cavalerie française, tourna l’amée espagnole et réussit à l’écraser ;
complètement.
Turenne, aussi bon général que Condé, avait des qualités très différentes. Il
était très réfléchi, ménageait la vie de ses soldats et n’engageait une bataille que
lorsqu’il était à peu près sur de la gagner.
En 1648, mit fin à une guerre qui durait à la France depuis trente ans en
signant la paix de Westphalie (1648) qui laissa à la France l’Alsace.
En 1659, au traité des Pyrénées l’Espagne abandonna à la France l’Artois et
le Roussillon.
Mazarin avait bien constitué l’oeuvre de Richelieu. En quelques années la
France s’était aggrandie de trois provinces ; ses frontières étaient portées ; vers
l’est, sur le Rhin, au sud sur la ligne des Pyrénées. Le rêve de Richelieu était
réalisé : l’Autriche et l’Espagne ayant été vaincues, la France devenait le pays le
plus puissant d’Europe.
Mais dans la politique intérieur la situation était difficile. Les troubles de la
Fronde et les opérations de la guerre de Trente ans qui se déroulèrent causèrent
d’immenses misères. Le passage de ces troupes étrangères était régulièrement suivi
de famines. La peste sévit.
Un homme de grand coeur, le prêtre Saint Vincent de Paul, eut le mérite de
venir en aide aux populations qui avaient faim. Il leur faisait porter toutes les
provisions qu’il pouvait réunir : pain, vin, légumes. Par malheur, il y avait
tellement de gens affamés qu’il n’en put secourir qu’une très faible partie. Il fonda
l’ordre des Soeur de la Charité pour aider les personnes âgées et les malades ; il
recueillit des dizaines de petits enfants que les parents trop pauvres avaient
abandonné dans les rues de Paris.

LOUIS XIV LE ROI-SOLEIL (1643-1715)

Louis XIV nait le 05 septembre 1638 à Saint Germain en Laye. Il devient roi
à l’âge de 5 ans, en 1643. Trop jeune pour diriger le pays, la régence est confiée à
sa mère Anne d’Autriche. Elle choisit le cardinal Mazarin, le parrain de Louis
XIV, pour l’éduquer mais aussi pour devenir le ministre principal et ainsi diriger le
pays.
Le roi Louis XIV a choisi comme emblème le soleil, qui donne la vie à toute
chose. On le connaît aujourd’hui sous le nom de Louis XIV ou de Roi-Soleil.
Pour s’accorder sur les frontières entre les deux pays, la France et l’Espagne
signe le traité des Pyrénées (07 novembre 1659). Cet accord prévoit notamment,
que Louis XIV devra épouser sa cousine germaine, fille du roi d’Espagne :
l’infante Marie Thérèse d’Autriche. Le mariage a lieu le 09 juin 1660.
Louis XIV devient vraiment le Roi qu’à la mort du Cardinal Mazarin, le 9
mars 1661. Puisqu’il veut gouverner seul, il supprime le poste de ministre principal
et il prend la tête du gouvernement de la France.
Durant son règne, il renforce le pouvoir de l’Etat, en créant véritablement la
Monarchie absolue de droit divin. Il sait, que le pays gronder après les impôts, et il
rejette la faute sur le surintendant des Finances, Nicolas Fouquet. Il le fait arrêter et
emprisonner, et le transforme en bouc émissaire.
Il choisit Jean-Baptiste Colbert, issu d’une famille de marchands et
banquiers champenois, qu’il nomme contrôleur général des finances, pour mener à
bien ses réformes. Celles-ci resteront dans l’histoire sous le nom de colbertisme :
soutien du gouvernement royal à la production ainsi qu’à l’exportation de produits
de qualité et protectionnisme ; création de manufactures d'État (tapisseries de
Beauvais, des Gobelins) ou privées (Saint-Gobain) ; amélioration des
infrastructures routières et développement de la marine marchande ; création des
compagnies commerciales pour développer les colonies.
Ses réformes se traduisent aussi dans la promulgation d’une série de codes :
le code Louis, ancêtre du code civil, en 1667, le code criminel en 1670, le code
forestier en 1669, l’ordonnance de commerce en 1673 et le code noir, portant sur
l’esclavage, en 1685. Afin de faire régner l’ordre, il crée un service de police
moderne (particulièrement à Paris) et réprime le « vagabondage » des bohémiens.
Pour appliquer sa politique, Louis XIV s’appuie sur les intendants que les
parlementaires à Paris ont voulu supprimer pendant la Fronde. A la différence des
parlementaires qui sont propriétaires de leurs charges (offices) et inamovibles, les
intendants sont nommés et révoqués par le roi. « L’intendant de justice, police et
finances, commissaire départi dans les généralités du royaume pour l'exécution des
ordres du roi » est l’ancêtre du préfet.
Tout en renforçant le pouvoir des intendants, Louis XIV musèle celui des
parlements, associés au pouvoir législatif du Roi depuis la fin du Moyen Âge. S’ils
enregistrent toujours les ordonnances et édits royaux, leur pouvoir de remontrance
est limité et le roi peut toujours passer outre (le lit de justice). Enfin Louis XIV
retire aux parlements leur titre de cour souveraine en le remplaçant par celui de
cour supérieure, et amoindri ainsi leur rôle judiciaire.
Diplomate, Louis XIV sera aussi un fin stratège et un guerrier inlassable.
Pendant 32 ans, il sera en guerre contre différents pays d’Europe. Non seulement,
il arrivera à conserver le territoire de la France, mais il gagnera du terrain sur ses
adversaires.
Pour protéger le pays, il fait fortifier quelques villes de son Royaume,
comme Besançon, Lille, Belfort, grâce aux plans de Vauban. Comme dans tous les
domaines, Louis XIV essaie de contrôler et de diriger la Religion, avec plus ou
moins de succès.
Dans les arts, Louis XIV fera la même chose, puisqu’il protégera Molière, le
musicien Jean Baptiste Lully, André Le Notre. On a souvent dit de louis XIV, qu’il
était le patron des Arts. Il avait fait aussi beaucoup construire, comme le château
de Versailles, le château de Marly etc.
Louis XIV aimait beaucoup les femmes et il eut de nombreuses maîtresses.
Lorsqu’il était très jeune, il aimait Marie Mancini, une nièce du Cardinal Mazarin.
Le Cardinal préféra lui faire épouser l’infante pour des raisons politiques. Par la
suite, il eut beaucoup d’autres maîtresses comme Madame de Montespan, Madame
de Maintenon (Il l’épousa secrètement après la mort de la Reine)…
Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à Versailles, c’est le Roi de France,
qui aura régné le plus longtemps. Son règne a duré 72 ans. Lorsqu’il meurt, c’est
son arrière petit-fils, qui monte sur le trône en prenant le nom de Louis XV.

Exercice 2. Lises les affirmations si-dessous et dites si elles sont vraies ou fausses.
Vrai Faux
1. Pendant le regne de Louis XIV le vocabulaire ne
comprenait que les termes permis à l’ « honnête homme »,
c’était l’Académie des Sciences qui veillait à la pureté de la
langue française.
2. On appelait le roi Louis XIV le Roi-Soleil pour son
habidude de se lever de bonne heure.
3. Louis XIII est aidé par son ministre Richelieu qui renforce
l’absolutisme et les protestants.
4. Louis XIII fait construire le château de Versailles où il
entretient une Cour fastueuse.
5. Le regne de Louis XIV marque l’apogée de de l’art
classique, avec Molière et Racine.
6. Certaines des réalisations architecturales les plus célèbres
du Grand Siècle sont le château de Versailles, le château de
Vaux-le-Vicomte, le complexe des Invalides, la place des
Vosges, la place Vendôme, la cour carrée et la colonnade du
Louvre ainsi que le Pont Neuf à Paris.
7. Habité par l'idée de sa gloire et de son droit divin,
soucieux d'accomplir en permanence son « métier de roi »,
Louis XIII est devenu l'archétype du monarque absolu.
8. Le baroque s’est manifesté par le goût des effets de masse,
de mouvement, notamment en l’architecture par l’emploi du
colossal, de la ligne courbe.
9. Louis XIV prit seize ministres d’Etat durant son règne.
10. Mazarin oblige le Parlement de Paris à enregistrer un
Édit, créant de nouveaux impôts pour financer la guerre, cela
occasionna chez les parlementaires, une rébellion contre
Mazarin et la Régence et fut le début de la Première Fronde,
celle des Parlementaires.

Exercice 3. Touvez les correspondances dans les deux colonnes.


1661 Sacre de Louis III à Reims.
1680 Ouverture des Etats Généraux
1666 Le traité de Westphalie met fin à la guerre de trente ans avec
l’Espagne.
1650 Début de la Fronde des princes
1610 Jean-Baptiste Colbert est nommé intendant des Finances
1614 Création de la Comédie Française
1648 Création de l’Académie Royale des Sciences

Exercice 4. Traduisez les phrases ci-dessous en français.


1. До совершеннолетия Людовика Францией правила его мать Мария
Медичи.
2. Ришелье прилагал все силы для укрепления королевской власти, считая ее
неотъемлемым условием политической и экономической стабильности.
3. Война требовала денег, увеличение налогов вызывало народное
недовольство, крестьянские восстания подавляли.
4. Ришелье поручил Лемерсье полностью перестроить не только свой дворец,
но и здание Сорбонны: работы начались в 1629 году и завершились в 1642-м.
5. Для архитектуры барокко характерны пространственный размах, текучесть
сложных криволинейных форм.
6. Классицизм - стиль искусства, главным своим смыслом считающий
следование образцовой классике, зародился в Риме в начале XVII века,
существовал параллельно с барокко как его художественная оппозиция.
7. История Версальского дворца начинается в 1623 году с очень скромного
охотничьего замка наподобие феодального, возведённого по желанию
Людовика XIII из кирпича, камня.
8. С 1661 года Людовик XIV начал расширять дворец, чтобы использовать
его как свою постоянную резиденцию, так как после Фрондского восстания
проживание в Лувре казалось ему небезопасным.
9. Архитекторы Андре Ленотр и Шарль Лебрен обновили и расширили
дворец в стиле классицизма.
10. После трехлетних переговоров 24 октября 1648 года был заключен
«Вестфальский Мир», положивший конец Тридцатилетней войне (1618–1648
годы).

Exercice 5. Lisez le texte ci-dessous et exposez-le.


L’ARCHITECTURE DU GRAND SIÈCLE

Le Grand Siècle est l’époque où coexiste les deux tendances artistiques – le


baroque et le classicisme. Le baroque transparaît dans le style jésuite (style
s’inspirant de l’église de Gesu à Rome), qui a apporté le triomphe de la courbe et
de la coupole. Salomon de Brosse (1571-1626) a construit pour Marie de Médicis
le palais du Luxembourg, J. Lemercier –l’église de la Sorbonne, Jules Hardouin –
Mansard – le dôme des Invalides. En réaction contre le mouvement baroque, dans
un esprit de retour à l’harmonie esphétique des Grecs et des Romains, on voit
naître la classicisme avec sa symétrie et la simplicité des lignes. Il se manfiste à
l’époque de Louis XIII et celle de Louis XIV.
Sous Louis XIII, l’art des châteaux évolue vers la sobriété classique : aspect
régulier, grandes fenêtres à petites vitres, pierres blanches et briques rouges,
prédominance de l’horizontale. On verra ces éléments caractéristiques de
l’architecture classique employés à la construction du château de Vaux-le-
Vicompte (1656-1660), par l’architecte Louis Le Vau.
A l’époque de Louis XIV, l’art classique atteint son apogée. C’est le palais
et le parc de Versailles qui donnent le plus bel exemple de l’ordonnance
symétrique : le goût pour le grandiose, influence de l’Antiquité. Louis XIV fait de
l’architecture un organisme d’Etat. Il a une maison artistique comme il a une
maison militaire ou diplomatique : Mansart reçoit le titre de premier architecte du
roi, commandant aux autres architectes ; Le Brun celui de premier peintre du roi,
commandant aux autres peintres et sculpteur ; on fonde en 1666 l’Académie
d’architecture. Le palais de Versailles, dû à Philibert Le Roy, Le Vau, Mansart,
François d’Obray, Jules Hardouin-Mansart et Gabriel, est construit en pierre nue à
laquelle ont fait place l’ardoise et la brique, matériaux pittoresques des châteaux de
la Renaissance. Il est célèbre pour sa façade qui fait triompher la ligne horizontale
équilibrée par des colonnes et des pilastres.
Exercice 6. Lisez le texte ci-dessous et faites le résumé de ce texte en français.
ЛЮДОВИК XIV

Об истории Франции имеют представление даже те, кто ни с какой


другой историей незнаком. Благодаря бесчисленным фильмам и романам
всем памятны ее герои, реальные и вымышленные: Карл Великий и Жанна
д'Арк, Наполеон и Железная Маска, д'Артаньян и Людовики. Да, именно так
— восемнадцать французских королей, носивших это имя (на
старогерманском оно означает «славный битвами»), слились в массовом
сознании в единый образ напыщенного и капризного деспота, который
платит неблагодарностью верным мушкетерам, преследует бедняжку
Анжелику и мучает цензурой гениального Мольера. Нетрудно заметить, что
этот собирательный образ монарха списан с того Людовика, который по
порядку был четырнадцатым, но в памяти потомков, безусловно, остался
первым.
Почему? Ведь среди его предшественников были такие неординарные
фигуры, как святой крестоносец Людовик IX или безжалостный созидатель
государства Людовик XI. На их фоне Людовик XIV не выделяется ни умом,
ни волей, разве что длительностью (72 года!) пребывания на троне. Франция
при нем не знала ни благоденствия, ни мира. Несмотря на раздутый до
невероятных размеров культ «короля-солнце», современники, не говоря уже
о потомках, оценивали его личность и деяния весьма критически. И все-таки
даже сегодня гостям французской столицы кажется, что Людовику XIV, как
сказочному маркизу Карабасу, принадлежит здесь всё. При нем и благодаря
ему возведены колоннада Лувра и Пале-Рояль, Дом инвалидов и
грандиозный Версаль с его фонтанами, прудами и бесконечными идеально
ровными аллеями. И вообще, какую сферу людской деятельности ни возьми,
выяснится, что во Франции она расцвела и прогремела на всю Европу именно
в правление Людовика XIV. Это и садово-парковый дизайн, и кулинария, и
парикмахерское дело, и изготовление кружев, и выделка гобеленов. Мало кто
из правителей может похвастаться поименованным в его честь стилем
мебели, а у Людовика он есть[…]
Людовик никогда не произносил фразы, за которую его больше всего
ругают: «Государство — это я». Зато он сказал прямо противоположное —
сказал на смертном одре, когда лукавить не было уже ни сил, ни смысла: «Я
ухожу, но государство будет жить вечно». Созданный им абсолютистский
режим рухнул через семь десятилетий: потомки короля, как и вся Франция,
не вынесли тяжести его наследия. (Э. Дешодт)

Exercice 7. Répondez aux questions ci-dessous.


1. Pourquoi dit-on que le XVIIe siècle, appelé le siècle de Louis XIV, fut le Grand
siècle de l’histoire de la France?
2. Quelles révoltes a connu le XVIIe siècle ?
3. Quelles étaient les plus importantes réformes de Louis XVI ?
4. Qui était Richelieu ? Quel était son rôle dans le gouvernement du pays ?
5. Quelles guerres du XVIIe siècle ont surtout épuisé la France ?
6. Quelles sont les réalisations architecturales les plus célèbres du Grand Siècle ?
7. Pourquoi la France du XVIIe siècle a-t-elle choisi une architecture classique
plutôt qu'une architecture baroque ?
8. Quand et pourquoi l’Académie des Sciences a-t-elle été créée ?
9. Pourquoi prêtait-on une grande attention à la pureté de la langue française au
XVIIe siècle ?
10. Comment était la France vers la fin du règne de Louis XIV ?

Exercice 8. Développez les sujets ci-dessous (PROJETS) (12 et 14 décembre)


1. Prince Condé, capitaine et mécène
2. Richelieu, le principal ministre de Louis XIII.
3. Louis XIV
4. Molière, génie de la comédie.
5.Comédie Française et le théâtre au XVII siècle.
6. L’architecture du Grand Siècle
7. La peinture du Grand Siècle
8. La musique du Grand Siècle
9. La vie quotidienne (ville et village ; riches et pauvres)
10. Les loisirs du Grand Siècle
11. La langue française au XVII siècle

Vous aimerez peut-être aussi