Rapport Final de Stage Mahan

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SOMMAIRE

INTRODUCTION
I. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES MINES ET LA GEOLOGIE (DGMG)
II. I. PRESENTATION DES DIFFERENTES DIRECTIONS CENTRALES DE LA DGMG
III. PRESENTATION DE LA DIRECTION DU CONTROLE TECHNIQUE (DCT)
IV. PRESENTATION DE LA DIRECTION DE LA RECHERCHE MINIERE INDUSTRIELLE (DREMI)
V. PRESENTATION DE LA DIRECTION DE LA CARTOGRAPHIE ET LA PROSPECTION GEOLOGIQUE (DCPG)
VI. PRESENTATION DE LA DEMAC
VII. PRESENTATION DE LA DIRECTION DU CADASTRE MINIER (DCM)
SUGGESTION
CONCLUSION

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INTRODUCTION

Le Ministère des Mines du Pétrole de l’Energie a pour mission la mise en œuvre de la politique minière de l’état de côte d’ivoire.
Ainsi, sur toute l’étendue du territoire, il est représenté par des Directions Régionales et Départementales. Pourtant le secteur minier
constitue un moyen de croissance économique du pays. En effet la réalisation de l’infrastructure géologique nationale à différentes
échelles s’avère fort préoccupante afin de permettre une meilleure connaissance du sol et du sous-sol.

Dans le cadre des stages professionnels en vue de permettre aux nouveaux agents fonctionnaire de mieux s’imprégner des réalités
techniques des directions centrales, le Ministère des Mines Pétrole et de l’Energie a initié des passages hebdomadaire des agents issus
des concours de la fonction publique option Mines et Géologie Edition 2019. C’est dans cette optique que nous avons effectué un stage
de quatre mois à la Direction Générale des Mines et de la Géologie.

Ce présent rapport rend compte de tous les travaux réalisés durant notre stage à la DGMG.

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I. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES MINES ET DE LA GEOLOGIE (DGMG)

La Direction Générale des Mines et de la géologie (D.G.M.G) a pour mission d’assurer la promotion et le développement du secteur
des Mines.

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Située au plateau précisément à la cité administrative, à la tour E au 15 ième et 14ième étage, dont le Directeur est M. Ibrahima Coulibaly.
Conformément au décret n° 2018 du 18 Décembre 2018 portant organisation des Mines et de la Géologie, la Direction Générale des
Mines et de la Géologie comprend sept(6) directions centrales :

 La Direction des Contrôles Techniques (DCT) ;


 La Direction de le Recherche et de l’Exploitation Minière Industrielle (DREMI) ;
 La Direction de la Cartographie et de la Prospection Géologique (DCPG) ;
 La Direction de l’Exploitation Minière Artisanale et des Carrières (DEMSIAC) ;
 La Direction de l’Information Minière et du Cadastre Minier (DCM) ;
 La Direction du Suivi et de la Règlementation;
 
Notre stage s’est déroulé au sein des cinq (5) premières directions susmentionnées.

II. PRESENTATION DE LA DIRECTION DES CONTROLES TECHNIQUES (DCT)

La DCT est localisée dans la commune du plateau précisément à la cité Administrative, à la tour E au15ème et au 14 ème.Elle est
dirigée par monsieur DIEKET PAUL. La DCT est composée de 4 services à savoir :
 Service à Equipement Sous Pression, dont le chef est Monsieur NAHI;de
 Service de l’Hygiène et Sécurité Minier avec à sa tête Monsieur ABATTA,
 Service des métaux et pierres précieuses avec pour chef Madame KOUYOU CAROLINE ;
 Service de l’environnement dirigé par monsieur OUATTARA BAKARY.
1-ATTRIBUTION DE LA DCT
La Direction des contrôles techniques est chargée :

- de contrôler l’application de la législation et de la réglementation des équipements sous pression de gaz et de vapeur, des
bijoux et métaux précieux et des pierres précieuses autres que le diamant ;
- d’assurer le contrôle qualitatif et quantitatif des bijoux, des métaux précieux et des pierres précieuses autres que le diamant ;
- d’expertiser les métaux précieux et les pierres précieuses autres que le diamant ;

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- d’instruire les dossiers relatifs aux agréments en matière de produits explosifs à usage civil,
- de veiller au respect de la réglementation relative aux produits explosifs à usage civil ;
- de contrôler les dépôts, les stocks et l’utilisation des substances explosives.
2-LES ACTIVITES DES SERVICES DE LA DCT
a-Le service environnement
Le service environnement est chargé de la gestion de l’environnement minier.

La gestion de l’environnement minier est régie par la loi n°2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier et son décret d’application
n°2014-397 du 25 juin 2014. Selon l’article 141 du code minier :

Tout demandeur d’un permis d’exploitation ou d’une autorisation d’exploitation industrielle ou semi-industrielle, avant d’entreprendre
quelques travaux d’exploitation que ce soit, est tenu de mener et de soumettre à l’approbation de l’administration des Mines, de
l’administration de l’environnement et de tous autres services prévus par la réglementation minière, l’Etude d’impact
Environnementale et sociale, en abrégé EIES.

L’EIES doit comporter un plan de gestion Environnementale et sociale comprenant un plan de réhabilitation des sites et leurs coûts
prévisionnels.

En vue de préserver la santé et bien-être des populations riveraines des sites miniers, des contrôles périodiques sont effectués :

- Par le titulaire du permis d’exploitation ou de l’autorisation d’exploitation industrielle ou semi-industrielle, à ses frais, dans le
cadre de son plan de gestion environnemental et social tel qu’approuvé par les structures administratives compétentes.
- Par les structures administratives compétentes et le cas échéant, par un organisme spécialisé en la matière, désigné par les
structures administratives compétentes, le tout, à la charge de ces administrations.
En définitive Tout demandeur d’un permis d’exploitation ou d’une autorisation d’exploitation de carrières industrielles est tenu de
fournir, en même temps que l’Etude d’Impact Environnemental et Social, un plan de fermeture et de réhabilitation de la mine.

b-Service Hygiène et Sécurité Miner


Il a pour mission :
- De suivre l’application des dispositions réglementaires en matière d’hygiène et de sécurité dans les mines et carrières.
- l’élaboration des autorisations préalables aux mouvements de substances explosives.

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- De contrôler la gestion et l’utilisation des substances explosives.
- De visiter les dépôts de substances explosives.
- D’instruire les dossiers de demande d’autorisation d’exploitation de dépôts de substances explosives.
- L’assistance technique des opérations de tirs à l’explosif
Le service d’hygiène et sécurité est chargé d’instruire :

 L’autorisation d’importation de substances explosives (sur feuille orange)


 L’autorisation de transfert de substances explosives (sur feuille verte)
 L’autorisation d’exportation de substances explosives (sur feuille blanche)
 L’autorisation d’achat de substances explosives (sur feuille blanche)
 L’autorisation d’achat et d’utilisation immédiate de substance explosives.
 L’autorisation de transport et d’utilisation immédiate de substances explosives.
Le protocole d’instruction des dossiers du service de l’hygiène et sécurité s’établit comme suit :

 Recevoir le dossier
 L’enregistrer
 Le traiter (voir protocole de traitement de dossier)
 Faire valider
 Faire parapher au niveau du service
 Faire parapher au niveau du sous-directeur
 Déposer au secrétariat du directeur général
Le protocole de traitement du dossier consiste à :

 La vérification du dossier
 L’établissement du droit fixe
 L’établissement des autorisations

c-Le service des métaux et pierres précieuses


Il a pour mission d’instruire :

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- les dossiers de demande d’autorisation et d’agrément d’achat et de vente d’or brut ;
- les dossiers de demande d’autorisation et d’agrément d’achat et de vente de diamant brut ;
- les dossiers de demande d’autorisation de transformation ou d’affinage des métaux précieux et des pierres précieuses autres que
le diamant brut.

 Commercialisation de l’or brut en côte d’ivoire


L’activité de l’achat et la vente d’or brut et la matière d’or est régie par la loi n°2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier et son
décret d’application n°2014-397 du 25 juin 2014. Elle se fait à ce titre suivant une orientation bien précise auprès des personnes
physiques et morales autorisées par l’Etat de côte d’ivoire.

Il s’agit de :

- L’exploitant semi-industriel ;
- L’exploitant artisanal ;
- Les bureaux d’achat et de vente ;
- Des bénéficiaires d’autorisation d’achat et de vente d’or brut.
 Au niveau de l’exploitant semi-industriel
En régime d’exploitation semi- industrielle, l’exploitant désirant vendre sa production est tenue de détenir les documents ci-après :

o Une autorisation d’exploitation semi-industrielle ;


o Une carte d’exploitant minier semi- industriel ;
o Une déclaration de production ;
o Une attestation de production ;
o La copie du récépissé de paiement de la taxe ad valorem qui découle de la quantité d’or exploitée et déclarée.
NB : l’attestation de production ainsi que la quittance de paiement de taxe ad valorem sont délivrées par la DR ou DD de la zone
d’exploitation et ce, après présentation de la déclaration de production faite par l’exploitant.

 Au niveau de l’exploitant artisanal


L’exploitant artisanal qui met en vente sa production devra disposer des documents suivants :

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o Une autorisation d’exploitation artisanale ;
o Une carte d’exploitant minier artisanal ;
o Une déclaration de production ;
o Une attestation de production ;
o La copie du récépissé de paiement de la forfaitaire.

 Au niveau des bureaux d’achat et de vente


L’exploitant artisanal ou semi-industriel avant la vente de sa production est tenu de s’assurer que l’acheteur exerce dans la légalité. Il
devra exiger les documents suivants :

o Un agrément en qualité de bureau d’achat et vente d’or brut ;


o Une carte de représentant légal du bureau d’achat ;
o Ou une carte de coursier minier.
NB : L’article 157 de l’arrêté n°002 du 11 janvier 2016 relatif aux procédures d’attribution et de renouvellement des titres miniers
définit le coursier Minier comme étant une personne travaillant pour le bénéficiaire d’agrément d’achat et de vent d’or. Il est mandaté
par ce dernier pour collecter en son nom de l’or sur les différents sites d’exploitation autorisés.

 Au niveau des bénéficiaires d’autorisation d’achat et vente d’or brut


Le bénéficiaire d’une autorisation d’achat et de vente d’or brut ou son coursier minier a obligation de présenter lors de son opération
d’achat les documents de traçabilité ci-après :

o Une autorisation d’achat et de vente d’or brut ;


o Une carte de représentant légal du bureau d’achat ;
o Ou une carte de coursier minier.
 Procédure d’exportation
La procédure d’exportation commence par l’activation du code import/Export au Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE).

Le dossier d’exportation est constitué des éléments ci-après en 5 ou 7 exemplaire à l’exception de la copie de l’agrément ou du décret.

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 Certificat d’expertise délivré par la SODEMI pour les bureaux d’achat ou la fiche de coulée pour les sociétés minières
industrielles ; permet de connaitre le titre et le poids de l’or à exporter.
 Facture pro forma ; nous renseigne sur le coût provisoire de l’or, la destination et le destinataire.
 Engagement de change provisoire ; preuve de la domiciliation de l’exportation dans une banque et permet le
rapatriement des fonds après-vente dans 1 mois.
 Autorisation de commerce de l’or ; document autorisant le commerce de l’or et cosigné par le DG du trésor et DG des
Mines et de la Géologie.
 Copie du décret accordant le permis d’exploitation ou la copie de l’agrément d’achat et de vente d’or brut ; document
qui donnent droit à son titulaire soit d’extraire et exporter sa production, soit d’acheter, vendre, importer de l’or brut.

 Procédure de contrôle de bijoux et des matières d’or

 Réception de l’objet ;
 Prise de la masse ;
 Teste de l’objet avec une solution acide de 18 carats ;
 Paiement de la taxe (150FCFA ×LA SOMME MASSE des ou de l’objet) +150 par objet ;
 Apposer le poinçon de certificat de l’administration des mines ;
 Etablissement d’un certificat de garantie.

d-Le service des Equipement Sous Pression


Il a pour mission :

- D’assurer les visites techniques qui consistent à déceler des anomalies de fonctionnement. La périodicité des visites est
fixée à 18 mois pour les équipements sous pression de vapeur et de 3 ans pour les équipements sous pression de gaz. Ce
volet est concédé aux organismes agréés par le Ministère chargé des Mines ;
- D’assurer les épreuves hydrauliques qui sont du ressort exclusif de l’administration des Mines. Elles se résument en un
test d’étanchéité et de résistance de la structure métallique à la pression. La périodicité est fixée à 5 ans pour les
équipements mobiles et 10 ans pour les équipements fixes.

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L’examen d’épreuve consiste à injecter un fluide (généralement de l’eau) dans l’équipement au-delà de sa pression maximale de
service (PMS). Une fois l’épreuve jugée probante, le directeur signe le procès-verbal pour approuver cet équipement sous pression.

L’épreuve initiale est faite avant la mise en service de l’équipement sous pression.

III- PRESENTATION DE LA DIRECTION DE LA RECHERCHE ET DE L’EXPLOITATION MINIERE


INDUSTRIELLE (DREMI)
La Direction de la Recherche et l’Exploitation Miniere et Industrielle (DREMI) est une direction centrale de la Direction Générale des
Mines et de la Géologie (DGMG) dirigée par Monsieur NIANSOUNOU Jean-Albert. Elle est localisée dans la commune du plateau
précisément à la cité Administrative, à la tour E au15ème. . Cette direction centrale comprend deux sous-directions :

 la Sous-Direction de la Prospection et de la Recherche Minières dirigée par Monsieur N'GUESSAN Kouadio Ernest ;
 la Sous-Direction de l'Exploitation Minière Industrielle dirigée par Monsieur DIOMANDE Mamadou.

A-LES ATTRIBUTIONS DE LA DREMI


L’activité minière en Côte d’Ivoire est régie par la loi 2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier. Cette loi définit les attributions
de l’Administration des mines et les droits et obligations des opérateurs miniers.

L’article 22 du décret N°2014-556 du 1er octobre 2014 portant organisation du Ministère de l’Industrie et des Mines, stipule que la
Direction du Développement Minier est chargée de :

 d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de promotion et de développement des activités de recherche, de prospection,
d’exploitation et de transformation des ressources minérales ;
 de contrôler l’application de la législation et de la réglementation des mines et des explosifs de mines et de carrières ;
 d’examiner les dossiers de demande relatives aux titres miniers ;
 d’établir des programmes de développement, de transformation de substances minérales utiles et d’en assurer le contrôle ;

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 de procéder annuellement à un inventaire exhaustif des exploitations et de promouvoir les métiers directement ou indirectement
liés à la mine ;
 de réaliser ou de faire réaliser les contrôles et de veiller à l’application des mesures de sécurité dans les exploitations minières
pendant et au terme de leur exploitation ;
 d’assurer le suivi de la mise en œuvre des Programmes de Développement communautaire des exploitations minières ;
 de produire les documents relatifs aux taxes applicables aux productions minières ;
 de contribuer à la conception et à la mise en œuvre des stratégies de développement durable dans le secteur des ressources
minières, de l’environnement et de gestion des risques naturels et leur prévention ;
 de participer à l’élaboration des programmes de formation, de recyclage et de perfectionnement dans le domaine de la
valorisation des matières minérales.

Outre ces attributions, le stage nous a permis de savoir que la DREMI intervient dans :

 l’élaboration des projets de décret et d’arrêté respectivement pour l’attribution et le renouvellement de titres miniers ;
 les séances de travail de la Commission Interministérielle des Mines (CIM) ;
 la sélection du lauréat du Prix Ivoirien des Mines (PIM) selon des critères prédéfinis ;
 le contrôle d’échantillons destinés à l’exportation ;
 la rédaction de compte-rendu, de rapports et de procès-verbaux.

B- LES TRAVAUX EFFECTUER A LA DREMI

1-La sous-direction de la prospection et de la recherche minière


Plusieurs tâches ont été effectuées au niveau de la Sous-direction de la Prospection et de la Recherche Minières.

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1-1-Exploitation du code minier et des textes réglementaires 
La loi N°2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier, le décret N°2014-397 du 25 juin 2014 déterminant les modalités
d’application de ce code ainsi que l’arrêté N°002/MIM/CAB du 11 janvier 2016 relatif aux procédures d’attribution et de
renouvellement des titres et autorisations miniers sont les principaux documents qui nous ont permis de nous imprégner des
dispositions législatives et légales qui régissent l’activité minière en Côte d’Ivoire.

Ces divers textes qui constituent le repère de l’Administration des mines encadrent toutes les opérations menées par celle-ci.

Dans la pratique, l’exploitation de ces textes nous a permis de nous imprégner des procédures d’attribution et de renouvellement des
titres miniers, des avantages fiscaux du code minier en vigueur ainsi que des différentes sources de recettes minières.

1-2-Inventaire des sources de recettes minières


Les réformes politiques, engagées par l’Etat ivoirien dans le but de diversifier l’économie du pays, ont permis au secteur des mines
d’être l’un des piliers de l’économie grâce aux devises générées par des investissements privés. En effet, de nombreuses sociétés
minières se sont vues octroyer des permis de recherches et d’exploitations générant ainsi d’importantes masses financières dont l’Etat
de Côte d’Ivoire bénéficie à travers les recettes minières.

Ainsi, les recettes minières sont essentiellement tirées de taxes et de droits applicables aussi bien sur les produits miniers que sur
l’octroi et le renouvellement de titres et d’autorisation. Ces taxes peuvent être classées en quatre (4) catégories que sont :

 les droits fixes ;


 les redevances superficiaires ;
 la taxe ad valorem ;
 les droits fixes d’exportation d’échantillons.

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A ces taxes s’ajoutent les frais de contrôle, de vérification et de délivrance de divers documents ainsi que la part de l’Etat dans le
capital des sociétés minières en phase d’exploitation.

1-2-1Les droits fixe

Les droits fixes sont institués par le décret n°2014-632 du 22 octobre 2014 fixant les montants et déterminant les modalités de
paiement des droits fixes, des droits d’option, des frais de contrôles, d’expertise, d’agrément et de délivrance de cartes et autres
documents relatifs aux activités géologiques et minières. Son article 1 conformément à l’article 149 du code minier, précise le montant
des droits fixes aussi bien pour l’attribution que pour le renouvellement d’autorisation de prospection et de titres miniers.

De plus, selon l’article 8 du décret susmentionné, la délivrance des cartes de gérant et d’ouvrier des exploitations semi industrielles et
artisanales est subordonnée à des frais fixes. L’exportation d’échantillons est également subordonnée au paiement de droit fixe,
s’élevant à cinquante mille F CFA par lot d’échantillons.

Les droits fixes prennent en compte également les droits d’agréments (délivrés aux sous-traitants et aux bureaux d’échange) et les
droits d’autorisation (pour les établissements de transformation, d’achat, de vente, d’import et d’export de métaux et pierres précieux).

1-2-2-Les redevances superficiaires

Elles sont instituées par l’ordonnance n°2014-148 du 26 mars 2014 fixant les redevances superficiaires et les taxes proportionnelles
relatives aux activités régies par le code minier. Cette ordonnance stipule en son article 2 que le titulaire d’un titre minier est soumis au
paiement d’une redevance superficiaire annuelle par kilomètre carré ou par hectare et fixe les taux de cette redevance. Le paiement de
la redevance superficiaire concerne aussi bien l’autorisation de prospection, le permis de recherche que le permis d’exploitation
artisanale, semi industrielle et industrielle.

1-2-3-La taxe ad valorem

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Payable trimestriellement par le titulaire d'un permis d'exploitation, cette taxe est assise sur le chiffre d'affaire après déduction des frais
de transport (prix FOB) dans la mesure où ces frais n'ont pas été déduits du prix à payer, déduction des frais d'affinage en ce qui
concerne les métaux, puis des frais de traitement et d'emballage en ce qui concerne l'eau minérale.

Elle est instituée par l’ordonnance n°2014-148 du 26 mars 2014 qui présente en son article 5 les taux de la taxe ad valorem en fonction
de la nature et de la valeur marchande des substances minérales.

1-2-4-La part de l’Etat dans le capital des sociétés minières en phase d’exploitation

L’Etat de Côte d’Ivoire est actionnaire non contributive à hauteur de 10% dans le capital des sociétés minières lorsque celles-ci sont en
phase d’exploitation.

Les recettes minières sont reparties comme suit :

- 85% vont dans les caisses de l’Etat de Côte d’Ivoire ;

- 15% sont attribués au Ministère de l’Industrie et des Mines qui utilise 10% pour couvrir les besoins en équipement et en formation, et
les 5% restant pour le paiement de la prime trimestrielle des agents du Ministère.

1-3-Instruction d’un dossier de demande d’attribution de titres miniers


1-3-1-La vérification de la recevabilité d’une demande

La vérification de la recevabilité d’une demande d’attribution ou de renouvellement de titre minier est la première étape de
l’instruction d’un dossier. La recevabilité consiste en la vérification de la disponibilité du périmètre sollicité et de la conformité des
pièces fournies par le demandeur à celles exigées par l’arrêté N°002/MIM/CAB du 11 janvier 2016 relatif aux procédures d’attribution
et de renouvellement des titres et autorisations miniers.

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Dans la pratique, c’est la Direction de l’Information Minière et du Cadastre Minier (DIMCM) qui vérifie la disponibilité du périmètre
sollicité, attribue un code nominatif au dossier de demande puis transmet le dossier à la Direction du Développement Minier pour la
vérification de la conformité des pièces fournies par le demandeur. L’arrêté susmentionné énumère les différentes pièces à fournir
relativement à la nature de la demande, dans ses articles suivants :

 Article 2 : pour la demande d’autorisation de prospection ;


 Article 8 : pour la demande de renouvellement de l’autorisation de prospection ;
 Article 15 : pour la demande de permis de recherche ;
 Article 24 : pour la demande de renouvellement de permis de recherche ;
 Article 33 : pour la demande de permis d’exploitation ;
 Article 41 : pour la demande de renouvellement de permis d’exploitation.

1-3-2-Examen de fond du dossier de demande

Lorsque le dossier de demande est jugé recevable, la Direction du Développement Minier (DDM) poursuit son instruction. Dans le cas
contraire, elle notifie au demandeur le rejet de son dossier en lui précisant les documents à compléter ou à corriger.

L’examen de fond du dossier de demande consiste en l’analyse des programmes de travaux, des coûts financiers minimum, d’étude de
faisabilité et des expériences du demandeur.

Lorsque l’examen de fond du dossier de demande est jugé satisfaisant, la Direction de la recherche Minière industrielle (DREMI)
prépare la visite du périmètre sollicité.

1-3-3-Visite du périmètre sollicité

La visite du périmètre sollicité se fait en présence du demandeur ou de son représentant et consiste à reconnaître les sommets du
périmètre et présenter le projet aux autorités de la localité concernée.
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1-3-4-Rédaction de projets de décret

Après la visite du périmètre, la Direction de la recherche Minière industrielle (DREMI) rédige un rapport de visite et soumet le dossier
de demande de titre minier à la Commission Interministérielle des Mines (CIM).

Sous réserve de la commission interministérielle des mines (CIM), la Direction de la recherche Minière industrielle (DREMI) rédige
un projet de décret d’attribution de titres miniers.

La CIM était composé d’un représentant de :

 la Douanes ;
 du Budget ;
 des Eaux et Forêts ;
 la Direction Générale des Mines et de la Géologie ;
 du Ministère de l’Industrie et des Mines ;
 du Ministère de l’Economie et des Finances ;
 du Ministère de l’Intérieur et de Sécurité ;
 du Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural ;
 du Ministère de La Salubrité De L'environnement et du Développement Durable.

2-SOUS-DIRECTION DE L'EXPLOITATION MINIERE INDUSTRIELLE


2-1-Suivi des demandes d’exonération
Conformément aux chapitres III et IV de la loi 2014-138 portant code minier, certains avantages sont accordés aux sociétés minières la
phase de recherche et d’exploitation.

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Ainsi des demandes d’exonération de taxes douanières sont instruites par la Direction du Développement Minier. Les demandes
d’exonération qui se fait en regard de la liste minière définie dans la convention entre la société minière concernée, l’administration
douanière, l’administration des mines et le ministère du commerce ivoirien.

En ce qui nous concerne, nous avons enregistré les demandes d’exonération dans une base de données en renseignant les informations
sur fournisseurs du matériel à importer, la date de la demande et le montant de la facture et le montant total exonéré.

2-2-Information sur le CDLM


Institué par l’article 125 de la loi 2014-138 portant code minier, le comité de développement minier local (CDLM) de l‘engagement
des sociétés minières en phase d’exploitation vis-à-vis des communautés impactées par leurs activités.

M. DIOMANDE MAMADOU nous a instruit de trouver des informations sur le comité de développement minier local (CDLM).

Conformément à l’article 131 du Décret d’application du code minier, le comité de développement minier local (CDLM) est créé par
arrêté conjoint du Ministre chargé des, Mines et du Ministre chargé de l'Administration du Territoire et est constitué par des élus
locaux, des représentants des communautés impactées, et des représentant de la société minière en phase d’exploitation. Cette dernière
s’engage à verser annuellement 0,5% de son chiffre d’affaire dans un compte. Les fonds ainsi obtenus servent à réaliser des projets
visant le développement d'infrastructures et d'équipements de base, le développement des services sociaux de base et du cadre de vie,
la promotion de l'emploi, le développement de l'économie locale, le développement du capital humain.

2-3-Information sur le RSE


Au cours d’une séance de travail, M. DIOMANDE Amadou, Sous-Directeur de l’exploitation minière industrielle, nous a informés que
dans le cadre de la RSE, les sociétés minières en phase d’exploitation s’engagent dans diverses actions sociales, conformément à
l’article 121 du code minier. Ces actions concernent l’adduction en eau potable des localités impactées par l’activité minière, la
construction et reprofilage de routes, la construction d’établissements scolaires, de marché et de centre de santé, la relocalisation de

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village, la construction de maison d’enseignants et de personnels sanitaires, la construction de latrines, la création d’aires de jeu, le don
de matériel aux autorités locales, à la gendarmerie, à la police et aux populations et le don de matériels didactiques et de médicaments.

A cet effet, M. DIOMANDE Amadou nous a montré une présentation des travaux réalisées par la société NEWCREST dans la localité
de Toumodi. Ces travaux ont consisté en la réalisation d’infrastructures telles que les salles de classe, des maisons pour les
enseignants, des latrines, etc. on y a également vu des activités à caractère social menées par ladite société. Il s’agit du financement
d’activités génératrices de revenus telles que des piscicultures, des commerces, etc.

En plus du volet social, les sociétés minières en phase d’exploitation contribuent à la formation des ingénieurs et techniciens de
l’administration minière à hauteur de 25 millions de FCFA par an.

2-3-Compte séquestre et garantie


Conformément l'article 144 du Code minier relatif, le compte séquestre est un compte spécial destiné à la réhabilitation et à la
restauration du site minier après la fermeture de la mine.

Dans le principe, le coût total de la réhabilitation de la mine est évalué pendant l’étude de faisabilité de la mine. Ensuite, on divise le
coût total de la réhabilitation par la durée de vie de la mine ; ainsi on obtient des montants ou tranches annuels payés par la société
minière pendant l’exploitation. Conformément à la convention minière entre l’Etat de Côte d’Ivoire et les sociétés en phase
d’exploitation y compris pour les exploitants d’eaux minérales, ces tranches annuelles sont reparties comme suit :

 20% destinés au compte séquestre ;


 80% destinés au compte garantie.

2-4-Taxe ad valorem
Pour terminer, M. DIOMANDE Amadou nous a initié à la méthode de calcul de la taxe ad valorem à partir de l’exemple du chiffre
d’affaire du premier trimestre de la société SOLIBRA, exploitant de l’eau minérale.

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Dans la pratique, nous avons déduit de ce chiffre d’affaire trimestriel les frais de transport, de traitement et d’emballage pour obtenir
une valeur taxable à laquelle nous avons appliqué un taux de 1 %.

IV. LA DIRECTION DE L’EXPLOITATION MINIERE ARTISANALE ET DES CARRIERES (DEMAC)

La Direction de l’exploitation Minière artisanale et des Carrières est située au plateau précisément à la cité administrative, à la tour E
au 15ième et 14ième étage, elle est dirigée par M. Georges Ahoba.
Elle a pour mission :
 D’assurer le suivi de l’application de la législation et de la réglementation relative à l’exploitation minière semi-industrielle,
artisanale et des carrières ;
 D’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de promotion et de développement de l’exploitation artisanale des ressources
minérales ;
 De promouvoir le secteur minier semi-industriel, artisanal et des carrières ;
 De sensibiliser et de promouvoir les meilleurs pratiques environnementales ;
 D’instruire les dossiers de demande d’exploitations minière semi-industrielle, artisanale et des carrières ;
 De réaliser ou de faire réaliser les contrôles et de veiller à l’application des mesures de sécurité dans les exploitations minières
semi-industrielle, artisanale et des carrières ;
 D’assurer la promotion et l’installation des bureaux d’achat proches des sites d’exploitation semi-industrielle, artisanale et des
carrières ;
 De délivrer les documents de traçabilité de la production et de la commercialisation de la production ;
 D’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de promotion et de développement des matériaux de construction ;
 D’assurer le contrôle de l’exploitation des matériaux de construction ;
 D’assurer l’expertise et l’évaluation des productions minières semi-industrielle, artisanale et des matériaux des carrières et
d’établir les états des redevances liées à ces productions ;
 De suivre et de contrôler la réhabilitation des sites exploités.

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1. ORGANISATION
La Direction de l’Exploitation Minière Artisanale et des Carrières comprend deux Sous- Direction :
- La Sous-Direction des Carrières
- La Sous-Direction de l’Exploitation Minière Artisanale

a. Sous- Direction des Carrières


La Sous-Direction des Carrières a deux principales missions :
- L’instruction des dossiers de demande d’exploitations des carrières ;
- D’assurer le contrôle des activités de carrière.

L’instruction des dossiers des demandes d’exploitations des carrières


. L’instruction d’un dossier est le fait d’accomplir les étapes nécessaires à l’obtention de l’autorisation ou de rejet d’exploitation de
carrière industrielle ou artisanale sur un terrain donné.
Selon l’article 91 du code minier : « L’autorisation d’exploitation de substances de carrières est valable pour une durée renouvelable
de :
- Quatre (4) ans au maximum à compter de sa date d’attribution pour les carrières industrielles de matériaux meubles ;
- Dix (10) ans au maximum à compter de sa date d’attribution pour les carrières industrielles de matériaux concassés ».

Au cours du stage nous avons participé à l’instruction de (02) dossiers : un dossier de demande d’autorisation d’extraction de
substances de carrière artisanale de matériaux meuble à AKAKIO dans la sous-préfecture de Bingerville introduit par la société E2JS
et un dossier de demande d’autorisation d’exploitation de substances de carrière industrielle de matériaux meubles introduit par la
société Messi Multiservice SARL.
Contrôle des activités de carrière
L’activité de carrière est une activité déclarative c’est-à-dire la société déclare sa production mensuelle auprès de l’administration des
Mines (au plus tard le (05) cinq du mois).
L’administration des mines effectue un contrôle, relatif à la conformité de la quantité de matériaux déclaré et de la quantité de
matériaux vendu.
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Les taxes à payer sont :

 Les redevances superficiaires :

-3000fcfa/ha/ans pour les carrières industrielles de matériaux concassés

-15000fcfa/ha/ans pour les carrières industrielles de matériaux meubles

 Les taxes de production

Pour les carrières industrielles de matériaux concassés

- 30fcfa/T/mois pour les matériaux compris entre 0 et 5mm

- 100fcfa/T/mois pour les matériaux supérieurs à 5 mm

Pour les carrières industrielles de matériaux meubles

- 100f/m3/mois

b. Sous- Direction de l’exploitation Minière Artisanale

Elle a pour mission principale l’instruction des dossiers de demande d’exploitation minière artisanale et semi-industrielle.

Selon l’article 67 du code minier « l’autorisation d’exploitation minière artisanale est valable pour une durée de deux (02) ans
renouvelable dans les conditions précisées par décret
V- LA DIRECTION DE LA CARTOGRAPHIE ET LA PROSPECTION GEOLOGIQUE (DCPG)

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Située à Abidjan précisément dans la commune de Cocody les deux plateaux-vallon, derrière l’école nationale de police juste
après le pont, en passant par la Pharmacie Saint Gil ; la Direction de la Cartographie et de la Prospection Géologique est l’une
des Directions centrales de la Direction Générale des Mines et de la Géologie. Elle a pour missions :
D’élaborer l’infrastructure géoscientifique nationale,
De promouvoir le potentiel minier,
De mettre à la disposition des usagers les données géoscientifiques.
La DCPG comprend deux (02) sous-directions :
- La Sous-direction de la Cartographie et de la Gestion des Informations Géoscientifiques;
- La Sous-direction de la Prospection Géologique et du Laboratoire d’Analyses et d’Etudes Géologiques.
La direction a en son sein plusieurs services à savoir : le Service Administratif, financier et du matériel ; le service de la
cartographie géologique ; le service de la gestion des informations geoscientiques ; le service de la prospection géologique ; le
service du laboratoire d’analyses et d’études géologiques.
Elle compte 40 agents dont 24 fonctionnaires et 16 contractuels.

1-VISITE AU SERVICE ADMINISTRATIF, FINANCIER ET DU MATERIEL

1-1 SERVICE FINANCIER ET DU MATEREL


Elle comprend deux(02) cellules :
La Cellule de la Comptabilité et des Budgets,
La Cellule du Personnel et du Matériel

1-1-2La Cellule de la Comptabilité et des Budgets


Plusieurs attributions sont assignées à cette cellule à savoir:
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-Préparer et Exécuter le budget de la direction sous la supervision du Directeur
-Suivre la gestion des Budgets, des subventions et des Dons
-Tenir la comptabilité matière
-Suivre l’émission et le recouvrement des recettes

1-2-3 La Cellule du Personnel et du Matériel


Cette cellule a pour attribution :
-D’assurer la conservation de la mise à jour des dossiers du personnel,
-De participer à l’élaboration des programmes de formation, de recyclage et de perfectionnement du personnel,
-De suivre la ponctualité et l’assiduité des agents,
-D’assurer la gestion des stocks du patrimoine,
-D’enregistrer et achever les courriers et les documents de départ et à l’arrivé.

2- VISITE AU SERVICE ADMINISTRATIF


Ce service comprend le secrétariat, le service courrier…
2-1- Le secrétariat
Le secrétariat est le socle de la direction. Il est chargé :
-D’assister et de préparer l’agenda du Directeur,
-De réceptionner les appels et les opérateurs,
-D’organiser les réunions entre le Directeur et les Opérateurs économiques ou en interne,
-D’être disponible pour son supérieur hiérarchique sur tous les plans d’ordre professionnels
-De traiter les courriers
3- VECTORISATION D’UNE CARTE GEOLOGIQUE
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La vectorisation est un processus qui consiste à digitaliser les données
Géoscientifiques à l’aide des vecteurs (formations géologiques, les éléments structuraux, routes, …)
Les matériels et méthodes que nous avons utilisées pour la vectorisation :

Matériels
-Ordinateur
-Logiciels SIG (GéoMap)
-Cartes géologiques M’BAHIAKRO
Méthodes de travail
-Numérisation de la carte géologique à l’aide d’un scanner
-Importation de la carte numérisée dans le logiciel GéoMap (système de coordonnées et Géoréférencement) 
-Digitalisation des différentes couches géologiques par la création de fichier Shape (polygone ; polyligne et point…)
-Création de la légende.

4-DESCRIPTION MACROSCOPIQUE

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Numéro Aspect Couleur Texture Composition Groupe Famille Origine Nom

Echantillons Minéralogique de la Roche

-Quartz Roches

Massif Leucocrate Grenue -Feldspath Granitoïdes Magmatiques Plutonique Granite à


deux Micas
-Biotite,

-Muscovite

Roches Semi Micro-


Gabbros
Massif Mélanocrate Microgrenue Amphibole Dioritoïdes Magmatiques Profondeur

QUARTZ en fumée

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Numéro Faciès

Echantillons Aspect Couleur Structure Paragénès Métamorphique Origine Famille Nom


e

-Quartz Schiste Roches

Massif Verte Schisteuse -Biotite Verte Orthodériv Métamorphiques Micaschiste


é
-Muscovite

Schiste Roches

Massif Sombre Schisteuse Amphibole Vert Orthodériv Métamorphiques Schiste


é

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V. LA DIRECTION DU CADASTRE MINIER (DCM)

La Direction du Cadastre Minier est située au plateau précisément à la cité administrative, à la tour E au 14 ième étage, elle est dirigée par M.
Brahima Coulibaly.
Elle a pour mission :
 De réceptionner tous les dossiers de demande de titre minier et d’autorisation d’exploitation ;
 De conduire le processus d’attribution, de retrait, de transfert, d’amodiation des titres et d’autorisations d’exploitation ;
 De conduire le processus d’attribution des autorisations d’exploitation minière artisanale et de carrières ;
 De produire les documents relatifs aux taxes applicables aux productions minières ;
 D’identifier, de gérer et d’actualiser le cadastre minier en collaboration avec les autres directions techniques du secteur des mines ;
 De collecter, de constituer et de diffuser les documents techniques relatifs à l’industrie minière ;
 De recueillir, de valider, d’archiver et de mettre à la disposition des usagers les informations minières couvrant le territoire national, ainsi
que le plateau continental ;
 De créer et de gérer une banque de données minières ;
 De développer des relations de coopération avec les autres banques de données régionales ou internationales.

1- ORGANISATION
La Direction du Cadastre Minier comprend deux sous-directions :
- La sous-direction de l’information minière ;
- La sous-direction du cadastre minier.
1-1 Sous-direction de l’information minière
La sous-direction de l’information minière a pour mission principale de recueillir, de valider, d’archiver et de mettre à la disposition des usagers
les informations minières couvrant le territoire national, ainsi que le plateau continental. Elle comprend un service :
- Le service de reconnaissance et de bornage des périmètres miniers.

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1-2 Sous-direction du cadastre minier

La sous-direction du cadastre minier est chargée :


- De réceptionner tous les dossiers de demande de titres miniers et d’autorisations d’exploitation ;
- D’identifier, de gérer et d’actualiser le cadastre minier en collaboration avec les autres directions techniques du secteur des mines ;

3-Les travaux effectués à la sous-direction du cadastre minier


Protocole d’instruction d’un dossier de demande au cadastre mine :
 Enregistrer le nom et numéro du dossier dans son propre agenda (registre personnel de travail)
 Saisir la demande dans le système
 Scanner la fiche renseignée par le box de réception
 Archiver le dossier numérique et la fiche du box dans le système
 Valider la forme
 Imprimer le droit fixe ou la lettre de rejet le cas échéant
 Etablir la fiche de vérification cadastrale
 Soumettre le droit fixe à la signature
 Etablir la fiche de suivi du dossier et l’attacher au dossier
 Renseigner l’actionnariat, les contacts, mail, et référence de la société
 Valider le paiement du droit fixe ou éditer la lettre de rejet au bout d’une attente d’une semaine d’attente
 Etablir la notification de recevabilité
 Etablir le soit-transmis
 Soumettre le dossier au chef de service et noter dans son registre le numéro et la date de transmission du dossier.
 NB : l’agent est responsable du dossier qu’il instruit jusqu’à la signature du soit-transmis

SUJECTIONS
 équiper les agents de matériels performants (ordinateur logiciels connexion internet) pour une meilleure qualité des services ;

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 Dans le but de faire du secteur minier un pilier de l’économie ivoirienne La DGMG ce soit de construire une usine d’affinage afin de permettre
aux entreprises minières d’affiner leurs produits et réduire le coût du transport tout en faisant entrer des fonds dans la caisse de l’Etat par le coût
de ces affinages ;
 La construction d’un laboratoire de recherche d’analyse et de traitement, équipé d’appareil performants et de matériels de premier rang ;
 Faire la maintenance de tous les équipements et appareils chaque trois mois
 créer des bureaux et équiper ces dernier afin de permettre aux agents de travaille et toute quiétude ;
 Equiper la Direction d’Equipement de Protection Individuel (EPI) ;

CONCLUSION
Au terme de notre passage dans les différentes Directions du Ministère des Mines et de la Géologie, nous pouvons retenir que cette formation a
été instructive dans la mesure où elle nous a permis d’accroitre nos connaissances sur divers points :
- Le procédé de la réalisation des cartes géologiques.
- le processus d’acquisition d’une parcelle minière.
- Les différents types de permis
- Les différentes activités menées par chaque Direction Centrale
- Les droits et devoir des entreprises minières et l’importance capitale du code minier et du décret qui sont nos boussoles.
Ce stage nous a aussi permis de comprendre l’importance du secteur minier dans l’économie du pays et nous souhaitons faire une bonne carrière
professionnelle en vue de contribuer à l’émergence de l’Administration des Minière et de la Géologie.
Mon choix pour l’affectation porte sur les différentes Directions suivantes :
1- DIRECTION REGIONALE DES MINES ET DE LA GEOLOGIE DE BONDOUKOU
2- DIRECTION REGIONALE DES MINES ET DE LA GEOLOGIE D’ABENGOUROU
3- DIRECTION REGIONALE DES MINES ET DE LA GEOLOGIE D’AGBOVILLE

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