Cours Finance Publique
Cours Finance Publique
Cours Finance Publique
La finance publique, une branche du droit public, a pour objet, l’étude des
règles et des opérations relatives aux deniers publics. La finance publique
détermine l’ensemble des ressources et des charges qui se rapportent aux
activités de l’Etat, les collectivités publiques, les établissements publics nationaux
et internationaux (INP-HB ; FMI), Banque Mondiale, BCEAO, UEMOA, les
organisations internationales publiques telles que l’ONU, l’UE, l’UA, etc. …
La finance publique se définit comme étant « la science qui étude les
moyens d’actions financières permettant aux personnes morales de droit publics
d’intervenir dans la vie économique et sociale d’un pays ou d’une nation ».
C’est une matière qui est au centre de toutes les affaires, elle peut en être
sa substance, son accroissement et sa puissance. C’est une discipline de
carrefour, qui comporte de multiples aspects politiques, économiques et
juridiques, le tout articulé sur la notion complexe d’opérations sur les deniers
publics.
Elle s’oppose à la finance privée qui étudie les richesses dont disposent les
particuliers ou les entreprises, en somme, les richesses acquises et utilisées suivant
les procédures de droit privé.
Le lien de parenté entre la finance publique et la finance privée, se trouve
être le fait, qu’elles soulèvent toutes deux, des problèmes analogiques :
- Problème de budget, dans leur mise en œuvre ;
- Problème de limitation de dépenses, dans leur exécution ;
- Problème de trésorerie, de comptabilité et de contrôle, dans leur développement
stratégique.
La différence fondamentale qui les oppose est que la finance publique est
un instrument de réalisation de l’intérêt général dont les ressources sont issues
des prélèvements obligatoires, alors que la finance privée est orientée
1
exclusivement vers le profit et la réalisation des bénéfices individuels ou collectifs,
c’est-à-dire celui des organisations spécifiques ou des entreprises.
Dans un concept purement financier, la notion de finance publique
appréhende, globalement, toutes les structures, tous les moyens et tous les
instruments financiers par lesquels s’expriment les décisions et les actions
financières de l’Etat. C’est donc l’étude des moyens et des mécanismes par
lesquels l’Etat et les collectivités publiques déterminent leurs dépenses, les
couvrent et les ventilent entre les citoyens. Marquée par des transformations
profondes, la finance publique est caractérisée aujourd’hui par :
Cette loi, marque une nette différence entre le budget et la loi des
finances de l’Etat. Aussi, l’étude du cadre du budget de l’Etat, nous permettra
de passer en revue les fondements de cette différenciation, nous aidant ainsi à
planter le décor des techniques comptables publiques proprement dites.
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LE CADRE DU BUDGET DE L’ETAT
Chapitre I : La loi des finances et le budget
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étrangers, comptes d’opérations monétaires, comptes de prêts,
comptes d’avances);
- la liste complète des taxes parafiscales.
On peut donc remarquer qu’en plus du budget, la loi des finances est un
acte politique et juridique qui regroupe toutes les dispositions relatives à l’assiette,
aux taux et modalités de recouvrement des impôts de toute nature et les taxes
parafiscales. Depuis 1999, elle a une structure quadripartite, à savoir :
II -1 Définitions
5
II -1-1 Budget, outil de gestion
6
motivation du contrôleur budgétaire, pour témoigner de son adhésion au
processus d’élaboration.
Dans cette optique, le budget joue un rôle central, d’autant plus qu’il
explicite l’ensemble des prévisions considéré comme les normes de gestion à
respecter.
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Vu sous cet angle, le budget peut être considéré comme un outil d’aide à
la décision, dans la mesure où il permet de chiffrer les effets de la mise en œuvre
d’un programme.
8
- Le budget général
I- Le budget général
Le budget général est le compte unique auxquels sont intégrées toutes les
recettes et toutes les dépenses des services centraux. Il se caractérise par le fait
que les recettes sont essentiellement constituées par les impôts forment un tout
qui assure le financement des dépenses desdits services, indépendamment de
celles qui sont isolées dans un budget annexe ou dans un compte spécial du
trésor.
Les budgets annexes sont composés des recettes et des dépenses des services
ou des services de l’état exerçant leurs activités dans le cadre du marché
économique. Il s’agit des services non dotés de la personnalité morale (services
des journaux officiels, imprimerie national) ou des établissements publics dotés
d’un budget autonome. Ce sont également les services dont l’activité tant
essentiellement à produire des biens et des services. Les créations ou suppression
de budgets annexes sont décidés par les lois de finances.
Les ministères n’ont de crédits pour un titre déterminé, que dans la mesure où ils
exercent une activité correspondante : Ainsi, alors que tous les ministères ont des
crédits de fonctionnement (titre III) ou que presque tous ont des crédits
d’intervention (titre IV) seul le ministère des finances a des crédits pour les titres I
et II.
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V- Tableau de synthèse de la nomenclature du budget général
TITRE I Dette publique et dépenses en atténuation de recettes
1ère Partie : Dette intérieure : dette perpétuelle et amortissable
2ème Partie : Dette intérieure : dette flottante
3ème Partie : Dette extérieure
4ème Partie : Garanties
5ème Partie : Dépenses en atténuation de recettes (dégrèvements et remboursements d’impôts,
frais de poursuites…).
TITRE II Pouvoirs publics
(Pas de division Dépenses qui ne relèvent pas des ministères: Présidence de la république,
en partie) Assemblées parlementaires, conseil constitutionnel
TITRE III Moyens des services
1ère Partie : Personnel : rémunération d’activités
2ème Partie : Personnel : pensions et allocations
3ème Partie : Personnel en activité et en retraite. charges sociales
4ème Partie : Matériel et fonctionnement des services
5ème Partie : Travaux d’entretien
6 ème Partie : Subvention de fonctionnement
7ème Partie : Dépenses diverses
TITRE IV Interventions publiques
1ère Partie : Interventions politiques et administratives
2ème Partie : Actions internationales
3ème Partie : Actions éducatives et culturelles
4ème Partie : Actions économiques : encouragements et interventions
5ème Partie : Actions économiques : subventions aux entreprises d’intérêt national
6ème Partie : Actions sociales : assistance et solidarité
7ème Partie : Actions sociales : prévoyance.
TITRE V Investissements exécutés par l’Etat
1ère Partie : Agriculture
2ème Partie : Energie et mines
3ème Partie : Transports, communications et télécommunications
4ème Partie : Entreprises industrielles et commerciales
5ème Partie : Logement et urbanisme
6ème Partie : Equipements culturels et sociaux
7ème Partie : Equipements administratifs et divers
8ème Partie : Investissements hors Côte d’Ivoire
TITRE VI Investissements exécutés avec le concours de l’Etat (même rubrique que le titre V)
TITRE VII Réparation des dommages de guerre
TOFE Tableau des Opérations financières de l’Etat (Documents de synthèse)
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NB : Subdivision par article et paragraphe, voir en annexe
Sur le plan externe, quoiqu’autonomes, ils ne sont pas souverains. Ils sont
soumis au régime budgétaire défini par l’Etat :
- c’est l’Etat qui fixe de façon uniforme, les règles de leur droit
budgétaire, procédure budgétaire, période budgétaire,
présentation, exécution des opérations de dépenses et des
recettes et le contrôle;
- c’est l’Etat qui détermine dans une large mesure, la nature des
dépenses, tant par la répartition légale des charges inhérentes à
certains services publics, l’enseignement par exemple, que par la
mission qui leur est conférée et qu’ils ne peuvent transgresser ;
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- c’est l’Etat qui détermine le régime des recettes, soit qu’il affecte
obligatoirement par les subventions, soit qu’il autorise la possibilité
de réaliser certaines recettes liées à leurs missions principales.
Exemple: recettes d’inscription des étudiants, droits d’écolage,
loyers étudiants, contribution des étudiants aux charges de
restauration etc.
ces structures ont besoin d’utiliser pleinement leurs potentialités. Mais, les
dirigeants se trouvent souvent bloqués par les textes qui les régissent.
Exceptionnellement, l’INP-HB est autorisé à mener les activités lucratives à
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l’image des entreprises privées, mais exclusivement dans le cadre de
l’enseignement, quand bien même il a toutes les aptitudes de créer un
cabinet d’expertise pluridisciplinaire. Cela freine l’élan de dynamisme de
production, des responsables.
Ce lien de dépendance administrative et financière, influence la structure
et la procédure d’élaboration du budget des établissements publics
nationaux à caractère administratif, qui n’ont pas pour mission de réaliser
des bénéfices à l’image des établissements publics à caractère industriel et
commercial (EPIC).
Les ressources du budget des EPN & CT qui, en principe, doivent s’équilibrer
avec les emplois, peuvent être présentées sous la forme d’une équation de
type y = ax + b, une fonction affine :
avec a ≥ o, a étant le bénéfice unitaire lié au plan d’action ou la marge
unitaire du projet.
x Є [o ; + [; est le plan d’action, la variable liée à la structure,
l’expression des potentialités de production que regorge le patrimoine de
ces structures, la capacité de créer et d’accroître les résultats financiers.
b, est une constante, qui représente les subventions de l’Etat, une forme
d’aide accordée à ces structures et ventilée suivant une clé de répartition
liée aux exigences administratives et contraintes spécifiques des structures.
D’où la structure mathématique et logique du budget des
démembrements de l’Etat.
VI-2-2 Structure mathématique et logique
Equilibre Ressources
budgétaire propres
EMPLOIS recherché RESSOURCES
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VI-2-3 Description
A l’image du budget général, le budget des EPN & CT est configuré en titres :
- le titre I : fonctionnement,
- le titre II : Investissement.
1°) Titre I, fonctionnement : regroupe les emplois et les ressources annuels
permanents.
en emplois,
il comprend notamment les frais et charges du personnel, les charges relatives
aux fournitures et services, les frais financiers et divers
en ressources,
il comprend les produits d’exploitation et produits divers, les reports de
ressources des gestions antérieures, les subventions d’exploitation, les produits
financiers et divers.
Ces deux grandes masses sont généralement votées en équilibre. Mais,
- si à l’exécution, on se s’aperçoit que les ressources réalisées sont
supérieures aux emplois, l’excédent peut servir au financement des
investissements en année n+1 suite à une autorisation du ministre de
l’économie et des finances. Une prévision est donc faite en
dotation du titre I au titre II. C’est une forme d’autofinancement,
c’est-à-dire, un prélèvement sur recettes ordinaires destinées au
fonctionnement, qui est affecté aux dépenses d’investissement de
la structure.
2°) Titre II, investissement: ce titre regroupe également les dépenses des
opérations d’accroissement du patrimoine desdites structures et les recettes
nécessaires à leur financement.
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en emplois,
public)
en ressources,
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I- Tableau de synthèse de la nomenclature du budget des EPN & CT
TITRE I Section d’exploitation Chapitres Articles Paragraphes
Classe 6 Charges d’exploitation exmple exmple exmple
Les avantages :
- Contrôle plus efficace des frais et charges par rapport au budget ;
- Comparaison facile entre établissements et les statistiques
économiques ;
- Simplicité d’exploitation.
Cette nomenclature classe les dépenses en deux catégories :
NB: Quand la nature des dépenses n’est pas clairement évidente ou n’est pas
prévue au budget pour facilité l’imputation, elle fera l’objet d’un classement
en classe six. Les achats ou travaux courants réglés sur simple facture ou
imputés en classe deux sur les crédits prévus à cet effet, sont réglés en
exécution de marchés ou conventions.
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Chapitre II : Elaboration du budget
En côte d’Ivoire, le processus budgétaire est l’initiative du Ministre de
l’Economie et des Finances par l’intermédiaire du Directeur Général du Budget
et des Finances. La note de service initiant le processus budgétaire est transmise
à chaque Ministère. Elle est accompagnée d’un Dossier Standard de
programmation (DSP) pour le Budget Général de Fonctionnement (BGF) et
d’une fiche projet pour le Budget Spécial d’Investissement et d’Equipement
(BSIE). Ces documents font l’objet de diffusion par la Direction des Affaires
Administratives et Financières (DAAF) au niveau de tous les services.
Les techniques d’élaboration du budget aujourd’hui en vigueur en Côte
d’Ivoire, instruites et conduites par l’UEMOA et les institutions financières
mondiales, se trouvent être « l’élaboration des prévisions budgétaires par
objectif », dans un cadre de dépense à moyen terme (CDMT), pour une gestion
axée sur le résultat (GAR).
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- Renforcer la qualité des allocations des ressources budgétaires au sein de
l’organisation ;
- Amoindrir les tensions lors de l’exécution budgétaire en assurant une
meilleure prévisibilité de la contrainte des ressources ;
- Livrer une meilleure connaissance des tendances des dépenses et
ressources et une meilleure connaissance des implications à moyen terme
de nouvelles actions éventuelles. Cette perspective à moyen terme peut
aider les responsables de la structure à identifier tôt, et rectifier, des écarts
entre ressources et dépenses en vue d’éviter le problème de l'adoption de
nouvelles actions qui ne coûtent pas beaucoup à court terme, mais qui
deviendront trop chères dans le futur ;
- A mieux maitriser les dépenses en raisonnant sur des budgets exhaustifs qui
intègrent toutes les dépenses de la structure (Fonctionnement,
Investissement) quelles que soient leurs sources de financement. Il s’agit de
définir un cadre pluriannuel stable, cohérent et réaliste des ressources pour
éviter le plus possible que les exigences de court terme ne dominent les
décisions budgétaires. Pour éviter en outre, que des coupures soudaines de
crédits créent des incertitudes et des comportements négatifs, que les
fonds destinées aux services d’exécution arrivent de façon tardive et
irrégulière.
2. Exigences et intérêts d’un CDMT
2.1. Exigences
L’introduction de ce nouvel instrument budgétaire exige un certain nombre
d’éléments indispensables à savoir :
- L’établissement d’un équilibre entre les ressources disponibles et les coûts
des dépenses,
- Un réalisme budgétaire : prévisions budgétaires pluriannuelles basées sur
des résultats d’exécution fiables et un modèle de prévisions budgétaires
performant;
- Un système de gestion des ressources qui fonctionne bien : une discipline
budgétaire, une exhaustivité budgétaire, une tenue régulière de la
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comptabilité, un système de contrôle interne, une gestion de fonds
efficace ;
- Un mécanisme permanent de dialogue et de concertation entre la
Direction des finances et les responsables des différents services, en vue
d’adopter de façon consensuelle des procédures bien définies, écrites,
respectées et suivies par l’ensemble des acteurs du système budgétaire;
- Un système d’information intégré, couvrant l’ensemble du budget
(recettes/dépenses, administration centrale/services déconcentrés, phase
administrative/phase comptable) et contenant d’autres données
indispensables à la structure, pour l’établissement des projections à moyen
terme, y compris des mises à jour en cours d’année.
2.2. Intérêts d’un CDMT
Le premier intérêt d’un CDMT est de susciter la production d’informations
qui facilitent le processus de décision, améliorent la qualité des choix,
accroissent la transparence et renforcent le sens de responsabilité.
Le second intérêt d’un CDMT est d’accroître la prévisibilité du financement
futur des politiques prioritaires de l’organisation.
Le troisième intérêt est de promouvoir une gestion satisfaisante des services
opérationnels, chargés d’exécuter les programmes et de mettre en œuvre les
politiques.
3. Les étapes du processus
Il existe 6 étapes dans l’élaboration du budget sur la base CDMT:
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divers centres de coûts (les niveaux où le budget est élaboré et administré :
Ecoles, Départements, Directions centraux, Services).
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Étape 5: Soumettre les limites révisées à la Direction générale
Le budget annuel, basé sur la proposition du CDMT, est alors préparé par la
Direction des finances et présenté à la conférence budgétaire pour
approbation. Les dotations des années ultérieures doivent accompagner le
budget annuel définitif présenté à la conférence budgétaire.
Des procédures claires sont requises pour garantir que le CDMT soit bien
utilisé pour la préparation du budget. Si les estimations du CDMT ne sont pas
utilisées comme point de départ de la formulation du budget annuel (étape 6),
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l'exercice perd rapidement toute validité. Dès lors, il est essentiel que le CDMT soit
intégré le plus rapidement possible dans le processus budgétaire.
1. Définitions
La gestion axée sur les résultats consiste à élaborer des budgets sur la base
d’un nombre d’objectifs prédéfinis en fonction des résultats prévisionnels
appropriés. Les résultats obtenus sont mesurés en fin d’exercice à l’aide
d’indicateurs de performance. Exemple le taux de réussite des étudiants en
Contrôle de Gestion.
1.2. Le résultat
Simplicité: La GAR est un outil de gestion simple qui peut aider les
différentes organisations à définir et à accomplir des résultats réalistes. La
facilité de compréhension et d’application de la GAR nécessite
l’évaluation des résultats atteints afin d’amener les différents responsables
à prendre les bonnes décisions.
Une implication de tous les acteurs: Afin que la GAR soit efficace, les
résultats escomptés doivent être définis et validés par les responsables de
l’organisation, à travers un processus de construction consensuel. Ce
processus améliore le sentiment d’appropriation des responsables.
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la Performance (CMP), l’information collectée pourra être utilisée pour la
préparation de rapports qui pourront être utiles pour l’apprentissage et
l’efficacité du processus de prise de décision.
La redevabilité. Il s’agit de l’obligation de rendre compte après attribution
ou partage de responsabilité.
3. Etapes méthodologiques
Au sein d’une organisation, les activités et les pratiques de gestion axée sur
les résultats doivent imprégner le cycle de gestion qui peut être découpé en 8
étapes. À cet effet, tous les acteurs de l’organisation sont interpellés. Ainsi, le
directeur, les gestionnaires, responsables des services et le personnel sont
appelés à tout mettre en œuvre pour que le résultat qui est une priorité soit
réalisé.
Étape 1 : Planification stratégique
La GAR commence par une phase de planification stratégique impliquant :
- La définition d’une vision future de l’organisation ;
- L’accent est mis sur un nombre réduit d’orientations stratégiques avec des
objectifs claires, fournissant une vision claire à tous les membres sur la
gestion future de l’organisation.
Étape 2 : Élaboration des indicateurs de suivi des résultats
La deuxième étape consiste à identifier des indicateurs quantitatifs et
qualitatifs réalistes qui vont permettre de suivre de façon précise et objective le
degré d’avancement des activités sur une base périodique.
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- Des activités pour atteindre ces objectifs et leur calendrier de réalisation;
- Les ressources matérielles et financières requises pour mener à bien ces
activités.
Étape 4 : Mise en œuvre du plan d’actions
Quatrièmement, la GAR implique que les gestionnaires et le personnel
mettent en œuvre le plan de travail comme un plan d’affaires, c’est-à-dire :
- Mènent les activités selon le calendrier établi ;
- Respectent les plafonds budgétaires (avec une certaine flexibilité) ;
- Se concentrent sur l’atteinte des objectifs.
Étape 5 : Suivi du plan d’actions
Cinquièmement, la GAR implique que les responsables de la structure suivent
un nombre réduit d’indicateurs clés sur une base régulière (par exemple chaque
trimestre) afin d’identifier rapidement :
- Les retards dans les allocations budgétaires, dans les décaissements et
dans les activités.
- Les dépassements budgétaires.
- Les progrès réalisés en vue d’atteindre les objectifs. Lorsqu’un écart est
observé, des mesures correctives doivent être prises rapidement.
Étape 6 : Évaluation du degré d’atteinte des résultats
Sixièmement, la GAR implique que différents types d’évaluation soient
conduites par des spécialistes internes ou externes à l’organisation à des
moments spécifiques.
Les principaux types d’évaluation incluent :
- Une évaluation annuelle de l’état d’avancement des programmes.
- Les évaluations de mi-parcours et les évaluations finales.
Étape 7 : Communication des résultats obtenus
Septièmement, les résultats du suivi-évaluation sont publiés, communiqués et
utilisés de manière à influencer le processus de décisions. La valeur ajoutée de
l’approche GAR réside donc à la fois dans :
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- L’imputabilité de l’organisation envers ses membres ;
- L’imputabilité de l’organisation envers ses partenaires techniques et
financiers.
- L’amélioration de politiques et des programmes de l’organisation, qui, par
ce processus, devient une organisation en mode d’apprentissage.
Étape 8 : Identification des leçons apprises
La GAR est un excellent moyen de développer l’apprentissage au sein de
l’organisation à cause de sa nature itérative dans la planification, la mise en
œuvre, le suivi, l’évaluation et l’amélioration dans la conception des politiques et
des programmes. C’est d’autant plus important dans un environnement incertain
et rapidement changeant. La capacité d’adaptation et de réponse à de
nouveaux besoins et défis est une nécessité pour la pérennité.
III-1 Description de la procédure d’élaboration du Budget
Par cette lettre circulaire, ces responsables sont invités à évaluer les besoins
de l’année N+1 pour les secteurs d’activités dont ils ont la responsabilité
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dotations budgétaires de l’année N, fraîchement ventilés (en temps normal) et
consignées par les ordonnateurs, doivent être indiquées dans une colonne.
Ensuite su r i n v i t a t i o n d u D i r e c t i o n d u b u d g e t e t d u c o n t r ô l e
budgétaire, les ordonnateurs organisent des réunions de
concertation pour analyser les informations recueillies. A ces
rencontres, ils donnent ou rappellent les grandes orientations de
leurs programmes d’actions pour les années avenir et
particulièrement pour l’année N+1, en préparation de pré
conférences budgétaires.
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III-2 Schéma descriptif résumant la procédure
Déclenchement de la procédure :
note de service annonçant la préparation du budget de l’année N+1
à tous responsables des domaines d’activités stratégiques.
avec canevas physique et électronique + calendrier précis du travail
Avril de l’année N
Conférence budgétaire
2ème quinzaine du mois de septembre de l’année N
Ministère des Finances
33
Conclusion 1ère partie.
Nous avons défini le budget. Nous l’avons distingué de la loi des finances
qui est le cadre général du plan d’actions de l’Etat. Nous avons analysé le lien
entre l’Etat et ses démembrements, à travers la problématique d’assistance, de
dépendance ou de symbiose, selon que le niveau des ressources propres est
peu ou important. Nous avons appris à élaborer le budget par objectif.
34
Exécution du Budget-Comptabilité
Publique
Chapitre I : Les Fondamentaux de la Comptabilité Publique
I- Les Fondamentaux
Œuvre du gouvernement, l’exécution du budget se traduit par des
opérations de dépenses et de recettes, y compris tous les actes relatifs à la
réalisation de la matrice d’action de bonne gouvernance sur le plan
économique et financier. Cette œuvre est dominée par trois grandes idées :
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II- Les Acteurs et le Schéma d’exécution comptable du Budget
- Le système de gestion
Il consiste à rattacher toutes les dépenses au budget de l’année de
paiement effectif sans que l’on s’inquiète de leur date d’engagement. L’objectif
visé est de transcrire dans les comptes d’une année, les dépenses payées entre
le 1er janvier et le 31 décembre, quel que soit le budget qui les a autorisées. C’est
ce système qui est en vigueur en Côte d’Ivoire, mais avec une période
complémentaire qui va de la fin du cycle budgétaire annuelle au 28 février pour
les dépenses de fonctionnement et au 31 mars pour les dépenses
d’investissement.
1er Janvier ……………. n ………….. 31 décembre 1er au ……… 28 fév 1er au …… 31 mars
……………………. dépenses de fonctionnement ……………………..
………………………………... dépenses d’investissement ………………………………..
L’avantage de ce système est de clore au plus vite la gestion, apurer les
comptes et accélérer ainsi l’élaboration de la loi de règlement. Il permet un
contrôle régulier des finances publiques et oblige l’Administration à produire ses
36
comptes à des périodes assez rapprochées en respectant le rythme de la vie
socio-économique.
- Le système d’exercice
Quant au système de l’exercice, toutes les dépenses sont rattachées au
budget de l’année de leur engagement quelle que soit la date de leur
exécution effective. Il a l’avantage de faciliter le rapprochement entre les
prévisions et les réalisations. Mais, il entraine l’arrêt tardif des comptes sans délai
de référence.
37
Entre les deux responsables, se trouve une troisième compétence, le
contrôle financier. C’est une surveillance exercée sur chaque ministère par un
représentant du ministre des finances. Le contrôleur financier exerce une double
action :
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II-3- Schéma des recettes publiques
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- la comptabilité des matériels, des titres et des valeurs (comptabilité
spéciale), qui décrit les existants et les mouvements des marchandises, les
matériels, les biens mobiliers, les titres et les valeurs.
- 01 crédit budgétaire
- 02 dépenses engagées
- 03 fournisseurs ou prestataire de services
- 04 dépenses ordonnancées
- 05 dépenses engagées non ordonnancées
- 06 recettes émises
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Chacun de ces comptes est subdivisé selon le détail des postes budgétaires,
suivant une nomenclature à plusieurs chiffres appropriés. Les écritures de
l’Ordonnateur sont schématisées suivant le tableau ci-dessous.
I-3-1 Engagement
42
la fiche d’engagement de dépense. A cet effet, on impute le montant TTC de la
facture pro forma sur la dotation budgétaire de la ligne, en mettant en relief le
cumul des engagements antérieurs et les engagements cumulés avec en regard
le crédit disponible après ce dernier engagement. Les écritures ci-après sont
passées à la comptabilité de l’ordonnateur :
I-3-2 Liquidation
I-3-3 Ordonnancement
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A l’arrêté des écritures mensuelles, l’ordonnateur solde :
Remarques :
44
I-4 Le SIGFIP
I-4-1 Présentation
Créé par le décret N°98-716 du 16 décembre 1998 portant reforme des
circuits et procédures d’exécution des dépenses et recettes du budget général
de l’Etat, le SIGFIP est une application informatique destinée à faciliter les
prévisions et l’exécution de toutes les dépenses et de toutes les recettes du
budget général de l’Etat.
I-4-2 - Fonctionnement du SIGFIP
La mise en place du SIGFIP a permis des améliorations dans la gestion de
la trésorerie publique. Aucun paiement ne peut se faire sans dotation préalable
d ‘un poste de dépense engagée. Si le poste de dépense n’est pas entré dans le
système au début de l’exercice budgétaire, aucun achat budgétaire ne peut se
faire sur le compte du budget. Ce qui devrait fortement permettre au
gouvernement de renforcer sa capacité à suivre et à réduire l’accumulation des
engagements de dépenses non ordonnancées (DENO) et les arriérés
budgétaires.
L’utilisation du SIGFIP a rendu l’exécution du budget contrôlable en temps
réel et a permis de renforcer la régularité fiscale des fournisseurs de l’Etat.
I-4-3 - Le SIGFIP et les autres réseaux informatiques
La direction générale du budget, dans le cadre de la préparation de la
loi des finances et des textes subséquents, est chargée d’introduire dans le SIGFIP
toutes les informations relatives aux prévisions de recettes et de dépenses du
budget de l’Etat.
Ces systèmes permettent à terme d’intégrer l’ensemble des fonctionnalités
de gestion et de comptabilité des finances publiques. Ces fonctions sont :
l’élaboration et la mise en place du budget,
son exécution et le suivi.
Sa finalité s’articule autour de plusieurs points :
fiabiliser et sécuriser le processus d’exécution budgétaire en dépenses et en recettes,
produire des états budgétaires et comptables individuels avec une plus grande célérité et fiabilité,
fournir aux tutelles financières et techniques des états de synthèses exhaustives et fiables en temps réels.
Renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion,
Faciliter le diagnostic et le déclenchement d’actions par les organes de tutelles.
- Le montant des ordres de recettes pris en charge au cours du mois par ses soins ;
- Le montant de ces ordres de recettes cumulés depuis le début de la gestion ;
- Le montant des recettes recouvrées dans le mois ;
- Le montant des recouvrements cumulés depuis le début de la gestion ;
- Le montant des restes à recouvrer sur les émissions prises en charge par ses soins.
Le solde créditeur de chaque compte de tiers indique le montant des instances à régler.
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Le comptable établit mensuellement un état de la situation de trésorerie de la
structure qu’il communique à l’ordonnateur et au contrôleur financier. Les
écritures du comptable sont schématisées suivant le tableau ci-dessous.
x………….paiement à divers…………..….x
C/ Classe 9
x………visa du bordereau………….x
spécial des dépenses
engagées non ordon-
nancées
47
Créditeurs – Gestion précédente, tandis que les sommes figurant sur ce compte
sont portées au compte 4693 – Créditeurs – Gestions antérieures.
X X
Dans ce compte 96, chaque engagement est rangé dans un sous compte
correspondant à son chapitre d’origine année n-1.
- x1 X(x1+ x2)
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- x2
Classe 5 : Compte de trésorerie
x1
x2
A la clôture de l’exercice, les engagements non ordonnancés sont
transposés d’office au crédit du compte 750.6 : Reversement des provisions sur
engagements non utilisés.
III-2 En cas de règlement différé:
L’illustration suivante relative à l’achat de fourniture technique de
construction permet de clarifier les opérations effectuées par le comptable
public.
X X
X X
1ère étape : Il vise l’ordre de paiement à lui adressé par l’ordonnateur après
vérification de la légalité et la régularité des opérations. Il fait la prise en charge en
débitant un chapitre de dépenses budgétaires par le crédit d’un compte de tiers.
Classe 6 Classe 4
X X
Classe 4 Classe 5
X X
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III-3 Enregistrement de la TVA
Pour toutes les autres rubriques de la classe 6 et du titre II, les comptes
intéressés sont : 66.25-TVA récupérée sauf sur achat et 710.6-TVA sur production
vendue.
III-3 -3 -1 Pour l’achat d’outillage d’une valeur de 18 519 TTC dont la TVA est
d’une valeur de 3 519, l’écriture correspondante est la suivante :
III-3 -3 -2 Achats de marchandises pour un montant de 259 266 TTC dont TVA
49 266 FCFA
Débit 6008 TVA récupérable sur achat et frais sur achat …….. 49 266
50
Crédit de 4010 fournisseurs en règlement …………………………. 259 266
III-3 -3 -3 Ventes de marchandises pour un montant de 419 764 TTC dont TVA
79 764 FCFA
D 56 trésorerie …………. X
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C 430 Etat- débits ou crédits divers ………. X
Technique comptable :
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En cas d’opérations d’attente, le compte est débité quand un paiement a
lieu, sans que le comptable public ait pu déterminer avec précision le compte
de dépenses normalement concerné. Ce compte est soldé dès que le
comptable reçoit les informations précises d’imputation. Si la recette est aussi
constatée dans les mêmes conditions ce compte est crédité.
Exemple, le virement au compte trésor d’un EPN sans que l’émetteur ne soit
identifié, l’écriture est la suivante :
Ce compte enregistre dans ses subdivisions les relations que les EPN et les
CT ont avec les tiers, indépendamment de celles qui rentrent dans les rubriques
4O et 43. Selon les circonstances, ce compte peut avoir un solde créditeur ou
débiteur.
Technique Comptable
Cette fois encore, l’opération relative au créditeur divers se passe pour le seul
montant des ordres de paiement non réglés et constituant les restes à payer le 31
décembre n :
NB : Les mêmes dispositions conseillées pour les postes comptables dotés d’un
ensemble électronique sont encore recommandé ici.
C 14x (subventions)……………2000
Dès la mise en place des crédits reportés, il engage à nouveau sur ce crédit, les
dépenses dégagées sur la gestion antérieur. Le comptable publique n’a pas été
saisi de l’engagement et n’a pas reçu les fonds ; cette opération demeure sans
effet sur sa comptabilité.
Technique comptable :
- Subvention CSSPPA :
- D 461 – Subvention d’exploitation à recevoir
- C 764 – Subvention d’exploitation CSSPPA.
- D 56 – Trésorerie
- C 461 – Subvention d’exploitation à recevoir
Fournitures d’investissements
Comptabilisation d’investissement :
L’édification d’une construction à été prévue sur 3 ans financée par le PIP:
Année N :
- D 56 – Trésorerie…………………………………………………...1000
Au règlement
Année n+1:
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- D 230 – Immobilisations en cours …. 200
- C 467 – Fournisseurs d’Investissement à moins d’un an …. 200
Année n+2 :
Le report des crédits non utilisés de la deuxième tranche (500) a été effectué
comme il est dit au paragraphe 5-1 ci-dessus.
Paiement :
58
- D 221 – Construction………………………………………..3000
- C 230 – Immobilisation en cours………………………….3000
Année n+3 :
Techniques comptables
1- Remise de chèques
2- Avis de crédit
- D 56 – Trésorerie
- C 551 – Chèques à encaisser
-
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1- Remise du chèque
2- Rejet du chèque
- D c/570 – Caisse
- C c/553 – Chèques rejetés.
- D c/56 – Trésorerie
- C c/553 – Chèques rejetés.
C- Coupons à encaisser
1- Détachement du coupon :
- D 56 – Trésorerie
- C 555 – Coupon à encaisser
Lorsque les travaux sont confiés à des tiers, les montants des avances et des
acomptes représentant les règlements partiels effectués par la structure étatique
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sont comptabilisés au chapitre des immobilisations en cours et selon leur nature.
Plusieurs cas de figure se présentent :
62
NB : Ce schéma d’écriture reste valable si les livraisons avaient lieu au cours de
plusieurs gestions. Dans le 1er cas, les recettes sont pour 1100 FCFA. Dans le
second cas, elle le sera successivement pour 500 FCFA à la 1 ère gestion et
pour 600 à la 2ème.
L’excédent budgétaire constaté en fin d’année dans les EPN et CT, doit faire
l’objet d’une affectation du budget de fonctionnement Titre I au budget
d’investissement Titre II, pour l’année (n+1) sur autorisation du ministre de
l’Economie et des finances. Ce transfert donne lieu à la passation de l’écriture
suivante :
C 5. Compte de trésorerie
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C 872 excédent budgétaire de l’exercice, compte de fonctionnement
L’Institut a prévu l’achat d’un ordinateur écran plat pour 1.300.000 financé
par la dotation du titre I.
En ressources du titre II
Enregistrement comptable :
Constatation de la dépense
Paiement :
D 467 : fournisseurs………..1.300.000
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C 56 : trésorerie ………..1.300.000
Enregistrement comptable
A l’encaissement de la subvention :
Apurement du déficit :
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* apurement partiel année 2
Le solde des comptes 188 et 876 est donc ramené à 4 000 000 FCFA dans le
sens contraire l’un de l’autre et 4 gestions plus tard le déficit sera soldé.
Les obligations sont les titres négociables émis en représentation d’un emprunt
généralement important et à long terme. Elles confèrent à leurs propriétaires un
simple droit de créance. Les bons de caisse sont des bons à ordre ou porteur,
délivrés en garantie d’un prêt, comportant délai de paiement précis. Ici la phase
d’émission d’un emprunt ne donne pas lieu à la passation d’écriture.
Année « 0 »
- encaissement de l’emprunt :
D 56 ……. 500
C 17 ……………. 500
- les travaux sont effectués :
D 23 ……. 500
C 56 ………… 500
Année « 1 »
- dotation au titre I :
D 691 dotation au titre II ….. 50
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C 106 dotation du titre I …. 50
- versement de l’annuité :
D 17 ……… 50
C 56 ………… 50
Au bout de la 10ème année, l’emprunt aura totalement disparu de la rubrique 17,
tandis que le montant investi sera alors inscrit pour la totalité à la dotation,
compte 106.
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Ce cadre est définie à retracer le montant par chapitre, article et
paragraphe des recettes budgétaires. Les comptes sont en conséquence,
nécessairement subdivisés en conformité avec la nomenclature budgétaire de
la gestion considérée. Les recettes sont totalisées par chapitre. Un sous-total est
tiré par titre budgétaire.
Le montant des précisions de recettes à d’écrire, est celui de l’ensemble des
précisions découlant du budget primitif et des décisions modificatives suivantes :
- Le montant des émissions est celui de l’ensemble des ordres de recettes ou
titres de perceptions émis par l’ordonnateur au cours de la gestion et prise
en charge par le comptable public. Le total général des recouvrements
représente le montant des recettes à reporter dans le cadre 5 ci-après
décrit.
Cadre 3 : Le développement des dépenses budgétaires
Les chiffres concernant les prévisions budgétaires sont comparées aux
crédits de paiements.
Cadre 4 : Le développement des opérations hors budget
Concerne les opérations de recettes et de dépenses exécutées en marge
du budget où les résultats dans les comptes de disponibilités affectent le résultat
de l’exercice.
Cadre 5 : La récapitulation des résultats de la gestion
→ Ce cadre récapitule en trois lignes, l’ensemble des opérations de la situation
financière de la structure :
- La 1ère ligne : Situation de la clôture gestion antérieur
- La 2ème ligne : récapitule les opérations hors budget et leur résultat
- La 3ème ligne : totalise les deux précédentes lignes, et donne une vue
d’ensemble des opérations de gestion de la structure.
→ Une dernière colonne est prévue, qui donne la situation de trésorerie à la
clôture de l’exercice.
Cadre 6 : Le bilan
Il donne la situation patrimoniale de la structure à la clôture de l’exercice,
pour les structures ayant mis en œuvre la comptabilité du type patrimoniale. Le
compte financier est authentifié et certifié par le comptable public à la dernière
page avec la mention suivante :
Je soussigné « Diomandé Loua » déclare m’approprier les opérations du
compte ci-dessus inhérente à ma gestion personnel suivi de la signature du
comptable.
Le compte financier est ensuite approuvé par la direction générale de la
comptabilité publique et du trésor qui vérifie la régularité de la forme,
l’exactitude des opérations consignées dans un délai de trois mois après la
clôture de l’exercice.
Il est aussi approuver par la hiérarchie suprême du ministre de l’économie
et des finances six mois après la clôture de l’exercice. Ce compte financier,
certifié, authentifié et approuvé par l’autorité hiérarchique est présenté au juge
de la chambre des comptes à la cours suprême accompagné des documents
généraux destiné à renseigner la cours sur la régularité de la situation
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administrative du comptable et l’exactitude des opérations retracées par le
compte. Chacun des documents est affectés d’un numéro de côte.
Bibliographie
Ouvrages
BOUQUIN Henri Edicef, Aupelf, Paris 1992, LA MAITRISE DES BUDGETS DANS
L’ENTREPRISE.
LAUZEL Pierre et TELLER Robert, Edition SIREY, 8ème édition, CONTROLE DE GESTION
ET BUDGET
Document de la Direction des Finances de l’INP-HB
Sites Internet
WWW.finances.gouv.ci : Ministère de l’Economie et des Finances Côte d’Ivoire
WWW.tresor.gov.ci : Trésor public de Côte d’Ivoire
WWW.dgici.com : Direction Générale des impôts de Côte d’Ivoire
WWW.diplomatie.gouv.fr : Ministère des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire
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