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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

Chapitre I : les approches théoriques des IDE et FMN

Introduction

L’investissement direct étranger(IDE) est l’un des domaines les plus manquants de
la mondialisation, l’un des enjeux major pour les pays développés comme pour les pays en
développement. Il occupe une place de choix dans la plupart des pays du monde du fait de
la convergence de deux préoccupations : celle des entreprises cherchant à
s’internationaliser et celle des gouvernements qui cherchent à attirer de plus en plus les
capitaux étrangers. En effet, les investissements directs étrangers sont maintenant de plus
en plus sollicités aussi bien par les pays développés que par les pays en développement et
ne sont plus considérés comme un facteur de dominance, mais plutôt comme un canal
majeur de transfert de technologie et d’innovation, Ainsi que, l’économie mondiale s’est
complètement évolue dans un environnement modifié où le libre-échange, la libre
circulation des capitaux et des biens deviennent des maitres mots et où les investissements
directs étrangers sont de plus en plus qualifiés comme une nouvelle voie de financement de
la croissance économique.

Dans la première section de ce chapitre on essayera de définir les IDE, en donnant


les principales définitions retenues notamment celle donnée par l’organisation de
coopération et développement économique (OCDE) et celle donnée par le fond monétaire
international (FMI), par suite, on donnera les différentes formes ainsi que les différentes
structures des IDE, les enjeux, et enfin les différents facteurs qui le détermine. Dans la
deuxième section on essayera de présenter les différentes approches théoriques des IDE.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

Section 1 : IDE et FMN: définitions et approches théoriques

Cette section sera consacrée à la présentation des aspects conceptuels des IDE et
FMN. Nous commençons par définir les concepts, ensuite nous présenterons les différentes
formes et structures des IDE; les enjeux des IDE et enfin on va présenter un bref de
déterminants des IDE.

1.1. Les différentes définitions données aux IDE

Plusieurs définitions de l’investissement direct étranger sont établit, mais en


générale, celles données par les institutions internationales comme le Fonds Monétaire
International (FMI) et l’Organisation de Coopération et de Développement Economique
(OCDE) sont les plus retenus.

1.1.1. Définition du FMI

Un investissement direct étranger est effectué dans le but d’acquérir un intérêt


durable et une influence sur la gestion dans une entreprise exerçant ses activités sur le
territoire d’une économie autre que celle de l’investisseur. « L’investissement qu’une entité
résidente d’une économie (investisseur direct) effectue dans le but d’acquérir un intérêt
durable dans entreprise résidente d’une autre économie (entreprise d’investissement
direct). Par intérêt durable, on entend qu’il existe une relation à long terme entre
l’investisseur et l’entreprise et que l’investisseur exerce une influence significative sur la
gestion de l’entreprise1».

D’après le FMI, les IDE prennent quatre formes2 :

 La création d'une entreprise ou d'un établissement à l'étranger.


 L'acquisition d'au moins 10 % du capital social d'une entreprise étrangère déjà
existante.
 Le réinvestissement de ses bénéfices par une filiale ou une succursale située à
L’étranger.
 Les opérations entre la maison mère d'une firme transnationale et ses filiales
(Souscription à une augmentation de capital, prêts, avances de fonds, etc.).

1
FMI, « manuel de la balance de paiement », 6ème édition, Washington, D.C, 2009.
2
Denis terson. Jean-Luc bricout « investissement international » paris 1996. P 6.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

1.1.2. Définition de l’IDE selon l’OCDE

Selon l’OCDE, l’IDE est « L’investissement direct est type d’investissement


transnational effectué par le résident d’une économie «  l’investisseur direct » en vue
d’établir un intérêt durable dans une entreprise résidente d’une autre économie
« l’entreprise d’investissement direct. ». L’investisseur et motivé par la volonté d’établir,
avec l’entreprise, une relation stratégique durable afin d’exercer une influence
significative sur sa gestion. L’existence d’un « intérêt durable » est établie dès lors que
l’investisseur direct détient au moins 10 % du capital social dans une entreprise
étrangère. »3.

Ce pourcentage est supposé donner à l’investisseur un pouvoir de décision effectif


dans la gestion de l’entreprise. Comme la finalité de l’opération à l’étranger est supposée
être celle de la gestion durable, on peut ainsi distinguer l’investissement direct de
l’investissement de portefeuille. Ce dernier est constitué de simples placements financiers,
soit à long terme, soit à caractère spéculatif (acquisition d’actions, d’obligations, de
produits dérivés, options et autres instruments financiers). Donc les IDE sont effectués
dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une entreprise exerçant ses activités sur le
territoire d'une économie autre que celle de l'investisseur, le but de ce dernier étant d'avoir
un pouvoir de décision effectif dans la gestion de l’Entreprise4.

1.1.3. Définition de la CNUCED

L’investissement direct désigne les engagements des capitaux effectués en vue de


création ou l’extension de l’entreprise, de formation de société mixtes et d’achat de
sociétés étrangères. Une relation d’investissement direct est établie dès lors qu’un
investisseur détient au moins 10 % du capital social de l’entreprise. En deçà du seuil de 10
%, les opérations sur titre sont classées dans l’investissement du portefeuille. La CNUCED
propose que les composantes des IDE soient des capitaux en action propres, des revenus
réinvestis et tout autre capital (principalement les prêts entre la maison mère et les
filiales).5

3
OCDE, « définition de référence des investissements directs internationaux »,4ème édition, version Finale,
Paris, Avril 2008.
4
Denis Tersen.JEAN-Luc Bricout « investissement international » Ed Armand collin.paris 1996 .p 7.
5
CNUCED,  « Wold Investissement Report », 2009.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

1.2. Définition des Firmes multinational (FMN)

Multinationales, transnationales, transplants…, de multiples noms ou qualifications


été donnés à ce type d’entreprises. D’une façon dépourvue d’ambiguïtés Mucchielli a
donné une définition simple de la firme multinationale en considérant comme
multinationale toute entreprise possédant au moins une unité de production à l’étranger.
Cette unité de production sera alors sa filiale. La logique de la production domine, Une
entreprise peut avoir des représentations commerciales à l’étranger, mais elle ne sera
vraiment multinationale que si elle produit tout (on parle ici d’IDE horizontale) ou une
partie (on parle ici D’IDE verticale) de ses produits à l’extérieur de son territoire national.6

L’implantation de filiales correspond à un IDE, qui implique une relation de long


terme, qui se traduisant par la prise de participations par une entreprise non résidente dans
le Capital d’une entreprise résidente dans le but de contrôler non seulement le capital, mais
aussi l’activité de management et de production de la firme du pays d’accueil7.

Une filiale devrait avoir plus de 50 % de capital social de la maison mère. Toutefois,
les travaux statistiques sur les FMN considèrent en général que, lorsqu’une firme possède
au moins 10 % du capital d’une entreprise étranger, cette dernière peut être considérée
comme une filiale du premier. C’est le seuil retenu par l’ONU. Dans le cas où plusieurs
entreprises détiennent des participations dans une même filiale à l’étranger, la filiale est
comptabilisée pour l’entreprise qui détient la plus forte participation.

L’objectif de ses sociétés multinationales est d’atteindre un certain niveau


d’investissement et de réaliser des profits économiques et financiers.8

1.3. Les différentes formes d’IDE 


1.3.1. La filiale
C’est une société dont plus de la moitié de son capital social est détenue par la
société mère. Cela signifie que la société mère détient suffisamment des droits de vote en
assemblée générale d’actionnaires pour pouvoir y imposer ses décision. Cependant elle est

6
Mucchielli J-L (1998). Multinationales et mondialisation, édition de Seuil (inédit économie), pp.18.19.
7
Fatima BOUALAM. « Les Institutions et Attractivité des IDE » Colloque International « Ouverture et
émergence en Méditerranée » 17 et 18 Octobre 2008 Rabat- Maroc .Université de Montpellier I Sciences
Economiques LASER. p. 6.

8
OTMANE BEKENNICHE « la coopération entre l’union européenne et l’Algérie »l’accord d’association.
Office des publications universitaires. Alger.2006.p.169.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

autonome et dispose d’une personnalité morale propre du pays d’accueil. Elle chargée de la
production, la prospection, la vente ou de services après-vente.9

1.3.2. La succursale

C’est une entreprise rattachée directement à la l’entreprise mère. Elle ne possède


pas de titre d’autonomie et n’existe pas juridiquement, elle avait la même comptabilité de
la société mère et elle dépend entièrement de la société mère. La succursale ne peut signer
aucun contrat, ni émettre une facture, ni avoir une activité économique indépendante. Elle
se contente d'informer la société mère par envoi de rapports ou d'études de marché, de
gérer sur place les commandes et éventuellement le service après-vente.

1.3.3. La joint-venture

Pour pénétrer des nouveaux marchés, les entreprises peuvent aussi utiliser la
« joint-venture ». Cette stratégie apparaitre quand l’entreprise entrant au nouveau marché
place ses ressources avec une autre entreprise souvent locale pour former une nouvelle
compagnie dont la propriété, le contrôle et bénéfices sont partagés10.

Un joint-venture réduit les risque de pénétration de nouveaux marchés, grâce à


l’expérience de l’autre entreprise souvent locale qui comprend bien le marché, les
habitudes des consommateurs et possède l’accès aux fournisseurs et à l’environnement 11.
L’entreprise quant à elle, intervient par apport en capital financier, une capacité de gestion
ou u transfert de technologie et de savoir-faire12. La logique de joint-venture implique
chaque entreprise détient le capital dans les proposions voisines de 50/50 ou 60/40.

1.3.4. L’alliance stratégique

Une alliance stratégique c’est une association de collaboration entre plusieurs


entreprises dire concurrentes ou potentiellement concurrentes qui ont pour but la
réalisation d’un projet ou une activité spécifique dont une entreprise ne peut pas réaliser
seule cette projet ou le risque de perte est très important en coordonnants les compétences,
les moyens et les ressources nécessaires. Les entreprises participantes partagent le coût des
investissements et repartissent entre eux les tâches à effectuer13.

9
Bouveret-Rivat C, Mercier-suissa C. p. 67.
10
Weitz. L « Retailing Management ». 2004. P. 166.
11
Idem.
12
Schneck, O. “Lexicon der Betiebswirtschaft”. 1999. P. 162.
13
Strategor. « Politique générale de l’entreprise ». 1997. P. 214.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

1.3.5. LA Fusion-acquisition (F&A)

La fusion-acquisition consiste en « s’immiscer dans un capital d’une entreprise


étranger ou le racheter en totalité mais sans intervenir directement dans sa gestion. »14 à
partir de cette définition, on distingue deux composantes principales de (F&A). La
première c’est la « fusion », qui est le regroupement de deux ou plusieurs entreprises pour
former une nouvelle entreprise unique dans le but de créer des synergies commerciales.
Tandis que la deuxième c’est « l’acquisition ».elle consisté en l’achat d’actions émises par
une autre société dans le but d’avoir un contrôle dans sa gestion. Certaines fusion-
acquisition sont pour but d’acquérir une position dominante sur le marché et de réduire la
concurrence ou bien pour accroitre le pouvoir de négociation de l’entreprise vis-à-vis les
fournisseurs, les clients ou bien les tiers15.

La logique des fusions et acquisition implique que l’entreprise doit détient au moins
50 % de capital social d’une autre entreprise étrangère.

1.3.6. La sous-traitante-internationale

C’est un contrat par laquelle une entreprise confie une partie de sa production à une
autre entreprise appelée « sous-traitante ». Dans ce cas, le sous-traitant fabrique des semi-
produits avec ses propres moyens (équipements et personnels) et les délivre au contractant,
qui les utilise soit dans sa production, soit pour les vendre. Elle permet à l’entreprise
contractant de mieux gérer ses ressources et ses coûts de production.

1.3.7. Les accords de licences internationales

Elle consiste à concéder temporairement ou définitivement à un tiers, le droit de


fabriquer un produit fini désigné par une licence de fabrication. C’est aussi un contrat, par
lequel une entreprise cède une licence, un brevet, procède, un savoir ou une technique de
production, permet à une autre entreprise de commercialiser, fabriquer et de vendre un
produit dans un autre pays contre le versement d’une redevance.

La licence internationale reste une méthode d’implantation très sollicitée par les
entreprises qui n’arrivent pas à accéder au marché étranger.16

14
Colla, E. « La grande distribution européenne ». 2001. P. 61.
15
Strategor. « Politique générale de l’entreprise ». 1997. P. 188.
16
Graiche L, p205.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

1.3.8. La franchise

La franchise est un mode développement pour stratégie d’entreprise. C’est un


contrat par lequel une entreprise (franchiseur) concède à une ou plusieurs (franchisés) le
droit d’utiliser une enseigne commerciale ou une marque pour vendre des produits ou
services déterminés, en contrepartie d’une rémunération constitue en générale d’un
pourcentage sur le chiffre d’affaire. Cette option permet à l’entreprise « franchisée » de
démarrer une activité clé en main car elle bénéficie au démarrage d’un ensemble
d’éléments qu’elle n’aura pas à créer elle-même (publicité, technologie…).17

1.4. Structure des IDE

Selon Murkusen (1995) l’IDE peut prendre deux structures18 :

1.4.1. L’IDE à structure horizontale

Consistant à créer des filiales de production, produisent des biens identiques à ceux
de leur maison mère. Ils visent essentiellement à faciliter l’accès de l’investisseur à un
marché étranger solvable aux perspectives de développement favorable. La proximité des
consommateurs et certains obstacles (obstacles tarifaires, couts de transport) affectants la
compétitivité du l’exportation poussent l’investisseur à localiser des entités reproduisant,
tout comme dans son pays d’origine, toutes les étapes du processus de production en vue
de servir la demande dans le marché d’implantation.

En générale, ce type d’IDE concerne les pays développés, ou la spécialisation est intra-
branche pour la conquête des marchés locaux.

1.4.2. L’IDE à structure verticale

Elle consiste à créer dans plusieurs pays des filiales dont chacune entre eux
spécialisée dans un segment de la chaine de valeur soit, dans l’assemblage, dans la
production d’un composant d’un produit fini, ou encours dans la distribution. Dans ce cas
la production est destinée à l’exportation vers les unités de production d’un produit fini
localisées dans autres pays et non pas pour le marché d’implantation ou encours pour
accéder à des nouveaux marchés. Il s’agit ici pour l’investisseur de tirer parti des déférents
couts des facteurs entre les pays afin de rester compétitive. En générale, ce type d’IDE
concerne les pays en voie de développement.

17
Amelon J, Cardebat J, p. 206.
18
Murkusen, J, « The boundaries of Multinational Enterprises and the Theory of International Trade  »,
Journal of Economic Perspective, vol. n 2, 1995, PP. 169-189.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

1.5. Les enjeux de l’IDE

Les coûts économiques des IDE, s’ils existent, prennent surtout la forme d’effets
non souhaités. Des entreprises déficitaires peuvent nécessiter destruction, entraînant des
pertes d’emplois. De grandes entreprises à capitaux étrangers peuvent s’arroger des
positions dominantes sur le marché et réduire ainsi la concurrence. Les importations et les
exportations des entreprises à capitaux étrangers peuvent accentuer la volatilité de la
balance de paiement19.Mais ces « coûts » peuvent être limités ou corrigés dans le temps
grâce à des mesures adéquates par les pouvoirs publics des pays.

Donc l’IDE a tendance à accentuer les forces et les faiblesses de l’environnement


économique du pays. Dans ce contexte, il existe plusieurs enjeux spécifiques20 :

_Pour les pays d’accueil : l’existence d’un environnement économique relativement sain
dans le pays d’accueil est aussi importante pour attirer l’IDE que pour profiter pleinement
de ses apports. La transparence et le respect de la règle de droit figurent en tête des
préoccupations des investisseurs. Autre facteur qui compte, la taille de l’économie
d’accueil, comme le montre le fort pouvoir d’attraction de la chine pour l’IDE. Les petits
pays peuvent aussi étendre la taille du marché, en appliquant des politiques d’ouverture
générale aux échanges et d’intégration commerciale régionale.

_Pour les pays d’origine : les gouvernements des pays d’origine des investisseurs ont
également un rôle important à jouer. Il leur faut notamment prendre en compte les
conséquences de leurs politiques nationales pour la capacité d’autres pays d’accueils
potentiels à attirer les investisseurs étrangers.

_ L’IDE est l’un des préoccupations majeures des économies. En effet ils participent à la
construction des avantages comparatifs d’une économie. Il est donc crucial pour les Etat
d’éviter une « déconstruction » de ces avantages comparatifs en favorisant l’ancrage de ces
investissements, c’est-à-dire leur durabilité. Cela est possible en incitant à créer des
interdépendances entre la firme étrangère et les producteurs locaux (échanges, coopération
technologique…). Ainsi l’IDE c’est un vecteur de transfert de technologie, ce qui est
crucial pour le décollage et la remontée des filières vers des productions à plus fort contenu
technologique ou de haut de gamme.

19
PAUL. R. KRUGMAN. Maurice. Obstfeld. «Économie Internationale » 4ème édition. 2ème tirage. Paris.
2004. Traduction de la 6ème édition américaine par ACHILLE HANNEQUART ET FABIENNE LELOUP. p.
125.
20
OCDE (2002), op cit. p. 56.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

1.6. Facteurs déterminants des IDE

L'analyse des déterminants des flux de capitaux privés se fait généralement en


distinguant les facteurs internes, pouvant être influencés par l'économie d'accueil «
pull factors », des Facteurs externes, liés aux conditions économiques dans les pays
sources, qui sont hors du Contrôle des économies bénéficiaires « push factors ».

La littérature sur les IDE identifie un certain nombre de facteurs essentiels qui font ou non
d'un pays une destination privilégiée des IDE (Théorie du « Pull-factor »). Ces conditions
comprennent notamment la qualité des infrastructures socio-économiques, la taille du
marché, le niveau de développement du capital humain, la distance entre le pays et les
principaux marchés internationaux, le coût du travail, l'ouverture au commerce
international, la politique de change, les incitations fiscales et non fiscales, la stabilité
politique, la politique monétaire et le degré de libéralisation du système financier.21

Section02 : Approches théoriques des investissements directs étrangers

La littérature économique propose de nombreuses explications sur les motifs qui


conduisent les firmes à investir à l’étranger. Contrairement aux décisions d’investissements
domestiques, les décisions d’investir hors de ses frontières naturelles, dépendant souvent
d’un ensemble complexe de considérations stratégiques, financières, économiques,
…….etc. Le processus de recherche d’opportunités d’investissements à l’étrangers est
souvent plus long ; plus couteux et plus complexe, que la recherche d’opportunités
d’investissements à l’échelle locale. L’entreprise qui investit à l’étranger fait face à des
risques supplémentaires qu’elle doit identifier et quantifier. Il s’agit principalement du
risque de change et du risque pays. Elle doit aussi étudier les environnements :
économique ; politique, financier, monétaire et culturel des pays dans lesquels elle projette
de s’implanter. En dépit de toutes ses contraintes, les flux d’investissements directs
étrangers connaissent actuellement un accroissement considérable. De nombreuses théories
ont été élaborées pour expliquer les motivations des entreprises qui investissent à
l’étranger22.

2.1. Les théories traditionnelles du commerce international et de l’investissement


21
BCEAO Direction Générale des Etudes Economiques et de la Monnaie Direction de la Recherche et de la
Statistique Service de la Balance des Paiements .p 7.

22
Thomas A. Zimmermann, les investissements directs : évolution actuelle en théorie, pratique et politique,
La vie économique revue de politique économique 7/8-2008.

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

Selon ces théories, les pays se spécialisent dans des produits dans lesquels ils
possèdent un avantage comparatif. Cela leur permet d’utiliser les ressources de leur
territoire ou de leur main d’œuvre d’une manière plus productive et d’exporter leur surplus
de production. Les autres produits sont importés aux pays qui peuvent les produire avec
une efficience relative. Si tous les pays exploitent leurs avantages comparatives et que tous
les pays sont comparativement (mais pas nécessairement absolument) meilleurs que
d’autres dans certains produits, le commerce international est bénéfique pour tous.

La théorie fondamentale de l’avantage comparatif fut plus tard adaptée dans le


modèle de Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS).

Ces théoriciens estiment que l’avantage comparatif provient des différences entre
les dotations de facteurs naturels. Lorsque le territoire et la main d’œuvre offrent des
réserves abondantes, leur coût est généralement plus bas. Un pays ayant des ressources
abondantes ou productives ne développera pas seulement l’utilisation industrielle de ses
propres ressources mais attirera également des entreprises étrangères.

Ces théories offrent donc une analyse de l’IDE aussi bien que du commerce
international. Sous sa forme principale, la théorie traditionnelle permet d’expliquer
pourquoi les activités nécessitant une utilisation intensive des ressources comme les
industries extractives, l’agriculture et même le tourisme sont attirées par des pays ou des
régions particulières. Si l’avantage comparatif provient autant des actifs acquis ou créés
par des ressources naturelles, ces théories peuvent également s’appliquer aux entreprises
issues d’autres industries et qui sont à la recherche d’une main d’œuvre qualifiée, de la
technologie ainsi que d’autres actifs spécifiques. Au sens large, la théorie traditionnelle
fournit une explication sous-jacente aux IDE mais elle ne rend pas compte de la diversité
de facteurs qui affectent les décisions relatives aux IDE dans la pratique.

2.2. La théorie de l’arbitrage financier

L’importance des conditions d’arbitrage en économie financière est admise depuis


les travaux classiques de Modigliani et Miller sur la structure financière de l’entreprise.

L'arbitrage est une combinaison de plusieurs opérations permettant de réaliser un


bénéfice sans risque (en théorie au moins !) en tirant partie des seules imperfections
susceptibles d'apparaître entre différents marchés. L'arbitrage permet d'assurer l'égalité des
prix, Il assure aussi la fluidité entre les différents marchés et contribue à leur liquidité.
C'est l'opération de base qui permet de garantir l'efficience des marchés.

14
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

L’arbitrage sur les marchés de capitaux est le processus par lequel les actifs
financiers sont achetés à un prix plus bas sur un marché et vendu à un prix plus élevé sur
un autre. Les fonds peuvent alternativement être empruntés à un taux plus bas et prêté aux
tiers à un taux plus élevé. L’arbitragiste agit bien sûr pour dégager un profit, mais aussi
pour égaliser les prix ou les taux d’intérêt entre les marchés si les mouvements des
capitaux sont totalement libres. Aussi longtemps que des différences de prix ou de taux
d’intérêt existent entre les marchés, le capital sera attiré vers les marchés sur lesquels il
peut obtenir la rémunération la plus élevés.

Cette théorie a été appliquée aux flux d’investissement étranger. La manière dont
elle peut s’appliquer au portefeuille d’investissement est évidente, dans la mesure où ce
type d’investissement est souvent très sensible aux mouvements internationaux des taux
d’intérêt, entre autre. Elle est moins facilement applicable aux IDE, qui réagissent
davantage à des facteurs de long terme que des facteurs de court terme. Cependant, d’un
point de vue général, tout investissement sera attiré par des perspectives d’une
rémunération supérieure. Dans le cas de l’IDE, la rentabilité d’un investissement est
souvent influencée par une combinaison de facteurs et l’arbitrage du capital dès lors
qu’une analyse plutôt général23.

2.3. La théorie du Hymer (1960)

Appelée théorie de l’imperfection des marchés, celle-ci a été proposé par


l’économiste canadien Hymer en 1960. L’auteur a d’abord critiqué la théorie classique
selon laquelle les capitaux passent des pays où ils sont abondants et/ou les taux d’intérêts
sont faibles, vers les pays où ils sont mieux rémunérés, c’est-à-dire, vers les pays où les
capitaux sont rares et les taux d’intérêt sont élevés. Pour Hymer, le choix des entreprises
de s’internationaliser est issu d’une volonté de tirer profit d’une concentration industrielle
(oligopole), leur permettant d’exercer un pouvoir renforcé sur le marché et d’obtenir une
meilleure rentabilité. Selon Hymer, les entreprises oligopolistiques sont en mesure de fixer
des prix élevé, lorsqu’elles font face à des acheteurs trop nombreux ou non organisées.24

Pour s’implanter à l’étranger, ses entreprises doivent posséder un avantage


spécifique (technologique, organisationnel….) transférable à l’échelle internationale, ce
23
ZINEB EL AOUMARI : « Attractivité de canada : l’investissement direct étranger et dynamique de la
croissance »OP CIT.P. 17.

24
Peyrard J. (1999), Gestion financière internationale, éd Vuibert. 4éme education, p. 130.

15
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

qui permet de réaliser des gains supérieurs aux coûts d’implantation et d’être ainsi,
compétitives sur les marchés étrangers. En ce sens, l’auteur donne à entendre que les
entreprises oligopolistiques peuvent juger plus avantageux de créer des filiales que
d’exporter pour approvisionner les marchés étrangers. L’internalisation peut être
considérée aussi, comme le moyen de créer ou de sauvegarder l’avantage monopolistique,
voire de créer des barrières à l’entrée sur un marché donné.

Cette approche repose sur l’hypothèse de l’imperfection des marchés25. Elle démontre que
l’implantation à l’étranger n’est profitable, que si l’entreprise jouit d’un avantage
particulier transférable à l’échelle mondiale, Auquel, elle s’approprie sur le marché
national et étranger, une position compétitive lui attribuant des avantages liés aux produits,
aux facteurs de production, au rendement d’échelle ou à la politique interventionniste des
nations. Ainsi, à travers ces avantages différentiels, une firme peut atteindre la place de
leader et devenir mondiale, lorsque ces avantages sont internationalement transférables.
Les imperfections des marchés permettent d’expliquer la préférence des entreprises pour le
contrôle des filiales étrangères, plutôt que les autres formes d’internationalisation
(exportation, concession de licences et de brevets à une entreprise locale…..etc.).

2.5. La théorie de Vernon (cycle de vie du produit)

L’approche de Vernon en (1966), a développé la théorie du cycle de vie du produit


qui permettre de rendre compte des comportements d’implantation à l’étranger des
entreprises multinationales américaines. Cette théorie décrit les choix d’exportation et de
multinationalisation en fonction des différents stades du cycle de vie d’un produit qui sont
la naissance, la croissance, la maturité et le déclin. Le tableau ci-dessous illustre
schématiquement les différentes étapes de multinationalisation d’un monopole en fonction
du cycle de vie du produit selon la théorie de Vernon.

Tableau N°01 : les phases du cycle de vie d’un produit


Cycle de vie du produit
Croissance Maturité Déclin
Pays
L’entreprise Début de Baisse importante
Pays d’origine de innovatrice a le délocalisation de puis arrêt de la
l’entreprise innovatrice monopole de la la production. production.
25
Yamin M (1999), a critical reevaluation of Hymer’s contribution to the theory of the multinational
corporation, Manchester School of management, Grande-Bretagne.

16
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

production et de la
vente dans le pays. Pas Exportations et
importations
d’imitation ni de importations
concurrents. Exports
Début de la
production (sous
Importations en Baisse de la
licence et/ou par
Autres pays développés provenance du pays de production et début
concurrents).
l’entreprise innovatrice des importations
Début des
exportations
Importations.
Production par des
Quelques importations Premières
unités délocalisées
en provenance du pays prospections en
Pays moins développés et exportations vers
de l’entreprise vue d’implanter
les pays
innovatrice des unités de
développés.
production.
Le produit nécessite Le produit nécessite de moins en moins
Caractéristiques du beaucoup de dépense de dépenses en RD et de travail qualifié.
produit en RD et de travail Il peut être fabriqué avec des
qualifié. équipements standardisés.
Source : Abdellatif NOUREDDINE, mémoire de doctorat «La localisation et l’attractivité
territoriale des investissements directs étrangers : essai de modélisation économétrique  ». 2010. P
99. 

Supposons que une entreprise qui possède un monopole fondé sur sa capacité
d’innovation, après avoir exploité son monopole sur le marché national, la firme
innovatrice va tenter de l’exploiter à l’exportation, puis de le produire à l’étranger.

Au début, le produit est conçu dans le pays d’origine avec des technologies
innovatrices, il est aussi produit pour le marché local. Après, arrivé à un autre stade du
cycle de vie, une certaine croissance et connaissance du marché, de synergie, le produit et
exporté vers d’autre pays ayant des caractéristiques similaires au pays d’origine. Lorsque
le produit devient standard et mature, les coûts de travail deviennent très importants dans le
processus de production, C’est à ce moment-là que les firmes délocalisent à la recherche de
coût de production faible. En s’implantant à l’étranger, l’entreprise va créer son propre
réseau de sous-traitance et de fournisseurs, limitant aussi les velléités d’imitation. Comme
expliqué par Mucchielli « Toute cette stratégie consiste à remplacer l’avantage
technologique absolu perdu, ou en passe de l’être, par des avantages relatifs de coûts et de
différenciation, afin de conserver une place de leader dans les pays d’accueil»26.
26
Mucchielli (1998).

17
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

Le cycle de vie du produit constitue la première interprétation dynamique des déterminants


des IDE et de leurs relations avec le commerce international.

2.4. L’approche éclectique de Dunning 

C’est l’approche la plus complète sur la stratégie des FMN en matière


d’investissement étranger et qui remette au milieu des années 70 avec l’ouvre de Dunning
(1977). Partant du concept de marché imparfait développé par plusieurs théoriciens
(Hymer, Kindleberger et Coase), son approche globale sur les facteurs explicatifs de
l’investissement direct fait de lui le pionnier du paradigme OLI (propriété, localisation,
internationalisation) dans laquelle il réunit trois avantages essentiels qui, selon lui,
poussent les firmes multinationales à s’implanter à l’étranger. Le premier avantage est
l’avantage spécifique de l’entreprise transnationale dans le pays d’accueil, il s’agit de
l’avantage que possède l’entreprise en termes d’actifs tangibles ou intangibles, de
technologie avancées ou de marketing qui lui permettre de réduire ses coûts et de faire face
à ses concurrents, ensuite l’exploitation effective de ces actifs oblige souvent la firme à
internationaliser ses opérations internationales en établissant des filiales à l’étranger
(intégration verticale) au lieu de céder des licences aux firmes locales car cela va accroître
relativement ses coûts de transaction. Enfin, une fois ses avantages réunis, se pose alors le
choix de la localisation qui permettant aux FMN d’exploiter au mieux les possibilités
offertes par les pays d’accueil (prix des inputs, marché, cout de transport…..).

La firme procède donc à l’investissement dans le pays d’accueil lorsqu’elle aura


réuni simultanément ces trois types d’avantage(OLI). La FMN gardera tout de même la
maitrise de la pénétration du marché étranger par l’exportation même lorsqu’elle ne
possède pas d’avantage à la localisation. Dans le cas extrême, la FMN effectuera une vente
de licence auprès d’entreprises locales s’il n’a pas non plus d’avantage à internationaliser
sa production à l’étranger.

Les avantages énumérés ci-dessus sont exploités par des entreprises dont la
demande vise à satisfaire soit le marché local, soit le marché étranger.

Donc cette théorie est l’une des premières tentatives de recensement des diverses
combinaisons d’avantages qui conduisent l’entreprise à s’implanter à l’étranger et donc à

18
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

choisir une nation particulière comme lieu d’implantation est l’ouvre de Dunning connue
sous le nom de la théorie éclectique27.

Cette théorie, connue également sous le nom de paradigme OLI (Ownership,


localisation, internalisation), suggère la présence de trois avantages qui expliquent le choix
d’IDE par une firme multinationale, il s’agit de la propriété d’avantages spécifiques, de
localisation et d’internalisation :

 Les avantages spécifiques (O : Ownership) 


L’avantage spécifique représente l’avantage exclusif que peut avoir la firme
multinationale vis-à-vis des firmes locales du pays d’accueil. Il consiste sur la maitrise
d’un produit nouveau, d’un nouveau processus de production ou d’un actif intangible
comme la réputation de la qualité du produit.

 Les avantages de localisation (L : Localisation) 


L’avantage de localisation est généralement lié aux caractéristiques du pays hôte.
En effet, en produisant à l’étranger, la firme peut éviter les barrières naturelles ou
artificielles à l’étranger comme les droits de douane, les quotas à l’exportation ou à
l’importation, les coûts de transports…etc. Elle peut aussi bénéficier d’un accès
préférentiel à d’autres marchés, dont bénéficie le pays hôte. Cet avantage peut être lié à
l’allocation spatiale des ressources naturelles entre les pays.

 Les avantages d’internalisation (I : Internalisation) 


La firme multinationale dispose d'un avantage d’internalisation car en présence des
deux précédents, il n'est pas toujours profitable d'installer une nouvelle filiale à l'étranger.
Si la firme envisage d'accorder une licence de production à une firme locale, elle sera
confrontée à deux principales difficultés28: d'une part, elle n'est pas incitée à révéler la
totalité de son processus ou de sa technologie de production du fait que la firme à laquelle
elle concède la licence peut rejeter le contrat, copier la technologie à moindre coût et
devenir une concurrente de la multinationale. D'autre part, il existe un problème
d'asymétrie d'information entre la multinationale et le licencié, liée au fait que tout accord

27
Ferrera L., Henriot A., 2004, "La localisation des entreprises industrielles : comment apprécier l'attractivité
des territoires", Economie Internationale, p. 93.

28
Slim DRISS : « l'attractivité des investissements directs étrangers industriels en Tunisie ». Région et
Développement n° 25-2007.P142.143.

19
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

doit comporter des incitations à maintenir la réputation sur la qualité ou la marque du


produit pour ceux à qui on concède la licence. Ces difficultés créent une incitation à
internaliser les transactions au moyen de l'implantation directe, donc à l'apparition des flux
d'IDE.

Les choix sont représentés sur le tableau suivant :

Tableau 02 : modes de pénétration des marchés étrangers selon le paradigme OLI
Avantages
Modes de pénétration du marché O L I
Investissement direct à l’étranger IDE + + +
Exportation + - +
Licence + - +
Source : AMELON.J-L, CARDEBAT.J-M : « Les Nouveaux défis de l’internationalisation : quel
développement international pour l’entreprise après la crise ?» Ed. de Boeck Université,
Bruxelles, 2010, P.142.

Les motivations en faveur de l'IDE sont liées principalement aux caractéristiques du


pays hôte telle que l'accès aux inputs spécifiques, l'utilisation d'une main-d’œuvre qualifiée
moins chère ou encore la suppression des barrières à l'échange et des coûts de transport.
Les modèles d'IDE mettent en relief l'avantage d'une localisation particulière d'une firme
multinationale et non l'avantage concurrentiel de celle-ci vis-à-vis des firmes locales29.

Tableau N°03 : Les différents déterminants de la multinationalisation des entreprises


Avantage spécifique que Avantage du pays d’accueil Avantage lié à
détient la firme elle-même. (L) l’internalisation (I)
(0)

Avance technologique, Prix et qualité des impôts, Diminution du coût de


savoir-faire ou compétence Coût du transport et des l’échange, Protection du
managériale, Economies communications, Qualité savoir-faire et Contrôle de la
d’échelle, Capacité à des infrastructures, Barrières production et des
différencier ces produits douanières, Incitation à débouchés.
(contrôle des marques), l’investissement et

29
Driss S., 1997, "Investissement direct étranger et diffusion technologique dans les pays en voie de
développement", Thèse de doctorat, Université de Toulouse 1.p. 55.

20
Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

Accès plus facile aux Proximité culturelle.


marchés des facteurs de
production et des produits
intermédiaires.

Source : Denis Tersen, Jean-Luc Bricout, L’investissement international. Op cit.p. 69.

Conclusion

En guise de conclusion, nous pouvons dire qu’il ne se dégage pas un cadre


théorique unanime pour l’explication de la multinationalisation des firmes. Ce chapitre ne
prétend pas être un recensement exhaustif de toutes les théories qui ont tenté d’expliquer la
multinationalisation des firmes. Cependant, les concepts et les théories explicatifs des IDE.

Par ailleurs, les FMN demeurent le vecteur essentiel qui véhicule les IDE à travers
notamment, le phénomène des fusions acquisitions. Donc la présence des entreprises sur un
territoire étranger ce fait par un arbitrage entre la localisation et délocalisation des firmes
multinationales qui lui offre des opportunités à court ou à long terme.

Le chapitre suivant sera consacré au approches théoriques de l’attractivité des IDE


et de risque pays.

Tableau N°01 : modes de pénétration des marchés étrangers selon le paradigme OLI...........18

Tableau N°02 : Les différents déterminants de la multinationalisation des entreprises..........19

Tableau N°03 : les phases du cycle de vie d’un produit..............................................................20

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Chapitre I les aspects théoriques des IDE et FMN

Tableau N°01 : les phases du cycle de vie d’un produit..................................................17

Tableau N°02 : modes de pénétration des marchés étrangers selon le paradigme OLI
..............................................................................................................................................20

Tableau N°03 : Les différents déterminants de la multinationalisation des entreprises


..............................................................................................................................................20

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