Chapitre III - Dynamique 21 22
Chapitre III - Dynamique 21 22
Chapitre III - Dynamique 21 22
III.1. GENERALITES
III.1. 1. Définition
La dynamique est une partie de la physique qui étude les mouvements des corps en tenant compte des
causes qui les produisent.
III.1.2. Notion de forces
a) Définition
On appelle force, toute cause extérieure capable de provoquer la déformation d’un corps ou de modifier
son état de repos ou de mouvement.
b) Les effets d’une force
Les effets dynamiques :
Les effets dynamiques sont ceux liés au mouvement de corps.
Exemples : Déplacement d’un blanc ; Déplacement d’une brouette ; …
Les effets statiques
Les effets statiques sont ceux liés à la déformation de corps.
Exemples : Allongement d’un ressort à boudin ; Casser une craie ; …
c) Eléments caractéristiques d’une force
Remarque
1°) Un point matériel libre n’existe pas en physique. Tous les corps sont des ensembles de points ou
systèmes de points matériels (corps ou ensemble de corps).
2°) Un système peut être rigide, c’est- à- dire solide, indéformable (balle de fusil, volant de machine,
…) ou déformable (corde lancée, obus qui explose, …).
III.1. 4 Classification des forces
a) Le poids d’un corps
1°) Définition
On appelle poids d’un corps, la force avec laquelle la terre attire tout corps vers son centre.
2°) Formule
Il est donné par la relation :
𝑷 = 𝒎. 𝒈
N.B : Le poids d’un corps varie d’un endroit à l’autre du globe avec la latitude et l’altitude.
3°) Instrument de mesure
C’est une grandeur vectorielle qui peut être mesuré à l’aide d’un dynamomètre.
4°) Caractères de pesanteur
Les corps placés autour de la terre sont soumis à des forces attractives exercées par celle-ci : ce sont
les poids de ces objets ; l’attraction terrestre sur un objet est la pesanteur.
Si rien ne vient contrarier la force de pesanteur, tout corps qui la subit tombe vers le sol. Ainsi :
La pesanteur est une force verticale orientée vers le bas.
La pesanteur est une force pratiquement constante : tant qu’on ne s’éloigne pas trop de la surface du
sol, la force de pesanteur appliquée à un même corps, en un même lieu, peut être considérée comme
constante en grandeur, grandeur et sens.
5°) Accélération de la pesanteur
En un lieu donné, l’accélération est rigoureusement la même pour tous ses corps qui tombent en
chute libre. Indépendant du mobile, elle caractérise seulement le type du mouvement. Pour cela, on lui
donne le nom d’accélération de chute libre appelée communément accélération de la pesanteur 𝑔.
4
Dans notre cours, 𝑔 = 9,8𝑚/𝑠 2 ; la valeur 𝑔 = 10 𝑚/𝑠 2 sera utilisée si cela est indiquée.
La valeur numérique de 𝑔⃗ dépend :
La latitude : g augmente avec celle-ci.
L’altitude : g diminue quand on s’élève c’est-à-dire quand l’altitude augmente.
la forme du relief et de la nature du sous-sol : avec des appareils très sensibles, on peut observer
de très faibles variations au voisinage des montagnes, au-dessus de grands amas de roches denses
(gîtes métallifères : g augment) et bau dessus des nappes liquides souterraines (eau, pétrole : g
diminue)
6°) La masse dans les théories modernes.
La mécanique classique ou newtonienne, donne à la masse le caractère d’une grandeur invariable
si on ne porte aucune atteinte à l’intégrité du corps auquel elle s’applique.
Mais la théorie de la relativité, développée par Einstein, montre que la masse d’un mobile doit
dépendre de sa vitesse. Cette dépendance est fixée par la relation suivante :
𝒎𝟎
𝒎=
𝟐
√𝟏 − 𝒗𝟐
𝑪
Où
𝑚0 : masse au repos
𝑚 : masse du corps lorsqu’il possède une vitesse v
𝐶: célérité de la lumière dans le vide en m/s
𝑣 : Vitesse du corps en m/s
𝑴𝑻 . 𝒎
𝑷𝟎 = 𝑮
𝑹𝑻 𝟐
On peut déduire des égalités
𝑹𝑻 𝟐
𝑷𝒉 = 𝑷𝟎
(𝑹𝑻 + 𝒉)𝟐
Le poids d’un corps dépend de la distance du corps à la surface terrestre
La forme terrestre (une sphère aplatie ou ellipse) influence le poids d’un corps. Celui –ci est plus
grand aux pôles qu’à l’équateur parce que 𝑅𝑇 est plus petit aux pôles qu’à l’équateur.
L’accélération de pesanteur à une certaine hauteur de la surface de la terre est donnée par la
relation :
𝑴𝑻
𝒈𝒉 = 𝑮
(𝑹𝑻 + 𝒉)𝟐
A la surface de la terre, elle devient :
𝑴𝑻
𝒈𝒉 = 𝑮 𝟐
𝑹𝑻
L’accélération de la pesanteur 𝑔decroit donc des pôles à l’équateur
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N.B : Lorsqu’un solide est animé d’un mouvement de translation, tous ses points on même des trajectoires
identiques et parallèles.
Exemples : le déplacement d’une boite d’allumette dans sa gaine, d’un véhicule sur une voie rectiligne, d’une
cabine d’ascenseur, etc.
III.2.2 Translation sur un plan horizontal
a) Situation
Sur deux rails rectilignes horizontaux plaçons un traineau assez lourd, capable de glisser sans frottement
appréciable, et appliquons-lui une force constante horizontale, parallèle aux rails. Le traineau est le système et
l’extérieur exerce sur lui les forces suivantes :
b) Sans frottement
Soit un mobile glissant sans frottement appréciable sur un plan horizontal sous l’action d’une force
constante.
c) Phase ascendante
Montée sans frottement
Soit un point matériel M d’un solide S tournant (en rotation) autour d’un axe fixe passant par O.
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D’après la RFD, la résultante de toutes les force qui agissent sur le point matériel 𝑀, de masse 𝑚, est à l’instant
t:
⃗⃗ = 𝒎. 𝜸
𝑭 ⃗⃗
L’accélération étant égale à la somme vectorielle 𝛾⃗𝑇 + 𝛾⃗𝑁 , la relation précédente peut s’écrire :
𝐹⃗ = 𝑚. (𝛾⃗𝑇 + 𝛾⃗𝑁 ) = 𝑚. 𝛾⃗𝑇 + 𝑚. 𝛾⃗𝑁
𝐹⃗𝑇 = 𝑚. 𝛾⃗𝑇 représente la composante tangentielle de la force F, de module :
𝐹𝑇 = 𝑚𝑅𝐴
𝐹𝑁 = 𝑚𝛾𝑇
𝐹⃗𝑁 = 𝑚. 𝛾⃗𝑁 représente sa composante normale, de module :
𝐹𝑁 = 𝑚. 𝛾𝑁 ou 𝐹𝑁 = 𝑚. 𝜔2 𝑅
N.B : Dans le cas particulier d’une rotation uniforme (A=0), la composante tangentielle est nulle et la force F,
confondue avec sa composante normale, n’est autre que la force centripète du mouvement circulaire uniforme.
Le moment par rapport à l’axe de rotation de la résultante F est égal à la somme des moments par
rapport à l’axe de ses composantes :𝑀 = 𝑀𝐹⃗𝑇 + 𝑀𝐹⃗𝑁
Comme le moment de F est nul (puisque son support rencontre l’axe) le sommet de F est égale au moment
de F, sa valeur algébrique est donc :
𝑀 = 𝑀𝐹⃗𝑇 = 𝑅. 𝐹𝑇 = 𝑅𝑚𝑅𝐴 = 𝑚𝑅 2 𝐴
Le produit 𝑚𝑅 2 est appelé le moment d’inertie J du point matériel en rotation autour d’un axe et a une valeur
constante. On a donc :
𝐽 = 𝑚𝑅 2
𝑀 = 𝐽. 𝐴
Faisons, pour tous les éléments (points) matériels du solide S, la somme algébrique des moments par rapport à
l’axe de toutes les forces qui s’exercent sur ses éléments, il vient :
𝐶 = 𝑀1 + 𝑀2 + ⋯
= 𝑚1 . 𝑅12 . 𝐴 + 𝑚2 . 𝑅22 . 𝐴
= 𝐴. (𝑚1 . 𝑅12 + 𝑚2 . 𝑅22 + ⋯ )
C’est le moment résultant des forces extérieures appliquées à S.
III.4.4. Moments d’inertie de quelques solides homogènes par rapport à un axe de symétrie
a) Cerceau (circonférence pesante) et cylindre creux
𝑱(∆) = 𝑴. 𝑹𝟐
𝟏
𝑱(∆) = 𝑴. 𝑹𝟐
𝟐
c) Sphère homogène
𝟐
𝑱(∆) = 𝑴. 𝑹𝟐
𝟓
d) Tige rectiligne
𝟏
𝑱(∆) = 𝑴. 𝑳𝟐
𝟏𝟐
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e) Théorème d’Huygens
Le moment d’inertie d’un solide, relatif à un axe (∆′ ), est égale au moment d’inertie relatif à l’axe ∆
parallèle à ∆′ et passant par le centre de gravité G du solide augmenté du produit de la asse totale M par le
carré de la distance a des deux axes.
𝑱∆′ = 𝑱∆ + 𝑴. 𝒂𝟐
f) Rayons de giration
Le rayon de giration 𝜌d’un solide tournant autour d’un axe est une longueur telle que la masse du
solide était concentrée à la distance 𝜌 de l’axe, le moment d’inertie serait conservé.
Le rayon de giration est donc le rayon𝜌 d’une circonférence idéale, centrée sur de rotation, serait
répartie la masse totale du solide, et qui aurait, par rapport au même axe, même moment d’inertie c’est-à-
dire on doit avoir :
𝑱∆′
𝝆=√
𝑴
Si ∆′ = ∆, alors :
𝑱∆
𝝆=√
𝑴
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2°) Expression
𝑊 = 𝐹⃗ . 𝑙⃗
La valeur algébrique est donc :
𝑾 = 𝑭. 𝒍. 𝒄𝒐𝒔𝜶
Où 𝑊 𝑜𝑢 𝑇: travail en joules(J)
𝐹 : Force en Newton (N)
𝑙: Déplacement en mètre (m)
3°) Sortes de travail
Le travail a le signe de 𝑐𝑜𝑠𝛼 :
1° Travail moteur ou travail positif: si l’angle 𝛼 est aigu ou nul, c’est-à-dire 0° ≤ 𝛼 < 90° :
2° travail résistant ou négatif : si l’angle 𝛼 est obtus ou plat, c’est-à-dire 90° < 0° ≤ 180°
3°Travail nul : 𝛼 = 90°, c’est-à-dire 𝐹⃗ perpendiculaire 𝑙⃗
4°travail maximal : quand 𝛼 = 0° (positif) ou 𝛼 = 180° (négatif ou résistant)
|𝑊| = 𝐹. 𝑙
Remarques
Si 𝛼 = 0°, on dit que la force déplace son point d’application dans sa propre direction
Le travail est une grandeur scalaire
4°) Expressions de quelques travaux particuliers
a) Travail de la pesanteur (du poids)
Soit 𝐴𝐺𝐵 la trajectoire du centre de gravité 𝐺 d’un corps de poids 𝑃⃗⃗
𝑊 = 𝐹. 𝑙
Or 𝑙 = 𝑠 = 𝑅. 𝜃
𝑊 = 𝐹. 𝑅. 𝜃
Or 𝐹. 𝑅 = 𝑀
𝑊 = 𝑀. 𝜃
c) Travail d’un couple
𝑊 = 𝑊𝐴′𝐴 + 𝑊𝐵′𝐵 = 𝐹. 𝑅. 𝜃 + 𝐹. 𝑅. 𝜃 = 2. 𝐹. 𝑅. 𝜃
Or 𝐶 = 2. 𝐹. 𝑅
D’où
𝑊 = 𝐶. 𝜃
Or 𝜃 = 2𝜋𝑅
𝑊 = 2𝜋𝑅. 𝐶
Travail hydrostatique (travail pour le cas de pression)
∆𝑾 = 𝒑. 𝑺. ∆𝒙
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Energie potentielle d’un ressort à boudin qui subit un allongement 𝑙 sous l’action d’une force 𝐹⃗ .
La force déformable 𝐹⃗ est proportionnelle à l’allongement 𝑙 :
𝐹 = 𝑘. 𝑙
𝑘 : Constante caractéristique du ressort ou constante de raideur en N/m.
Ce qui peut être représenté par le graphique :
Le travail effectué par F pour un allongement l est par l’air du triangle rectangle OFL :
Or F=kl, donc :
1 1
𝑆 = 2 𝐹. 𝑙 𝑊 = 2 𝐹. 𝑙
Or 𝐹 = 𝑘. 𝑙, 𝑑𝑜𝑛𝑐 :
1
𝑊 = 2 𝑘. 𝑙 2 (Travail de déformation)
En prenant comme niveau de référence l’état du ressort détendu, l’énergie potentielle du ressort tendu
est :
𝟏
𝑬𝑷 = 𝒌. 𝒍𝟐
𝟐
Où Ep : Energie potentielle élastique en J
𝑘 : Raideur du ressort en N/m
𝑙 : Allongement en m
Remarque
Lorsque la force cesse d’agir, le ressort reprend sa gradeur initiale grâce à une force appelée
Force élastique (𝐹 ′ 𝑜𝑢 𝐹é𝑙 )du ressort. Cette force est donnée par la relation :
𝑭′ = 𝑭é𝒍 = −𝒌. 𝒍
Le signe – indique que c’est une force de rappel.
Ainsi l’énergie potentielle élastique d’un ressort déformé apparait comme du travail
momentanément stockée dans des spires et qu’il pourra restituer lorsque celle-ci reprendront leur forme
initiale.
2°) Energie cinétique
C’est l’énergie que possède un corps à cause de son mouvement.
A. Energie cinétique de translation
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𝟏
𝑬𝑪 = 𝒎. 𝒗𝟐
𝟐
B. Energie cinétique de rotation
𝟏
𝑬𝑪 = 𝑱. 𝝎𝟐
𝟐
C. Mouvement plus complexe (rotation +translation)
Quand un mobile est animé d’un mouvement complexe, son énergie est égale à la somme des
énergies cinétiques.
Pour le cas d’une translation et d’une rotation combinée :
𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑡𝑟 + 𝐸𝐶𝑟𝑜𝑡
𝟏 𝟏
𝑬𝑪 = 𝒎. 𝒗𝟐 + 𝑱. 𝝎𝟐
𝟐 𝟐
D. Théorème de l’énergie cinétique (théorèmes des forces vives)
La variation de l’énergie cinétique d’un système entre deux instants donnés est égale à la somme
algébrique des travaux de toutes agissant sur le système entre ces instants :
∆𝑬𝑪 = 𝑾
Où
𝑬𝑪𝒇 − 𝑬𝑪𝒊 = 𝑾
Remarques
Le théorème de l’énergie cinétique, comme les relations 𝐹⃗ = 𝑚. 𝛾⃗ et 𝐶⃗ = 𝐽. 𝐴⃗, est une conséquence du
prince fondamental de la dynamique : aussi peut-on l’utiliser à la place de ces relations dans la résolution des
problèmes de dynamique : les solutions obtenues sont plus simples.
Energie mécanique totale
On appelle énergie mécanique totale 𝐸𝑇 𝑜𝑢 𝐸𝑀 d’un système à un instant donné la somme de son énergie
potentielle et de son Energie cinétique au même instant :
𝑬𝑴 = 𝑬𝑷 + 𝑬𝑪
Principe de la conservation de l’Energie mécanique
L’énergie mécanique d’un système isolé est constante. C’est-à-dire :
𝑬𝑴 = 𝑬𝑷 + 𝑬𝑪 = 𝒄𝒔𝒕𝒆
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b) Expression
Considérons un véhicule animé d’un mouvement de translation sur une voie rectiligne
d’accélération 𝛾. Pour un objet suspendu au plafond, nous distinguons deux cas :
Pour un observateur fixe le long de la voie, le mouvement est régi par le principe fondamental
de la dynamique :
𝐹 = 𝑚𝛾
Pour un observateur lié au mouvement, l’objet est au repos mais possède une accélération.
L’équilibre est obtenu par l’action de deux forces, 𝐹⃗ 𝑒𝑡 ⃗∅⃗ :
𝐹 − 𝑚𝛾 = 0
D’où
⃗∅⃗ = −𝑚𝛾
N.B : la force d’inertie trouve son existence en statique et non en dynamique. La force d’inertie disparait
quand l’accélération disparait.
Exercices
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𝒈
𝒚= . 𝒙𝟐 (𝟒)
𝟐𝒗𝟐𝟎
L’équation (4) ou la relation (4) est l’équation d’une parabole d’axe Oy.
Remarques
Les relations (1) et (2) montrent que, pour atteindre le point M, le nombre a mis le même temps que
s’il avait parcouru en chute libre sans 𝑣0 la hauteur 𝑂𝑀𝑦 .
Ainsi, si on lance une bille B avec une vitesse 𝑣⃗0 horizontale et si on abandonne à la même hauteur et
au même instant une autre bille B’ (chute libre sans 𝑣0 ), les deux billes B et B’ arrivent au même moment au
sol.
b) Tir oblique (cas général)
Au point O (𝑡 = 0)
Le projectile est lancé vers le haut avec une vitesse initiale 𝑣0 telle que nous avons
l’angle formé par 𝑣0 et l’axe ox, on a :
𝑣⃗0 = 𝑣⃗0𝑥 + 𝑣⃗0𝑦
Ainsi :
𝑣
cos 𝛼 = 0𝑥 𝑣0𝑥 = 𝑣0 . cos 𝛼 (1)
𝑣0
𝑣0𝑦
sin 𝛼 = 𝑣0𝑦 = 𝑣0 . sin 𝛼 (2)
𝑣0
Au point M à la date t.
Il n’y a que le poids 𝑃⃗⃗ = 𝑚. 𝑔⃗ qui agit sur le projectile :
𝑃⃗⃗ = 𝑃⃗⃗𝑥 + 𝑃⃗⃗𝑦
𝑃⃗⃗ = 0 + 𝑃⃗⃗𝑦 = 𝑃⃗⃗𝑦
Le mouvement se décompose comme suit :
Suivant Ox : 𝛾𝑥 = 0, M.R.U. (vitesse constante = 𝑣0𝑥 =constante)
Suivant Oy : 𝛾𝑦 = −𝑔, M.R.U.R (vitesse initiale = 𝑣0𝑦 )
Equation paramétriques (coordonnées du point M)
𝑥 = 𝑣0𝑥 . 𝑡 𝑥 = (𝑣0 . cos 𝛼). 𝑡 (3)
{ 1 2 { 1
𝑦 = 𝑣0𝑦 . 𝑡 − 𝑔𝑡
2
𝑦 = (𝑣0 . sin 𝛼). 𝑡 − 𝑔𝑡 2 2
(4)
Equation de al trajectoire rapportée aux axes Ox et Oy
De (3) on tire :
𝑥
𝑡′ = (3’)
𝑣0 .cos 𝛼
(3’) dans (4) :
𝒈 𝟐
𝒚 = 𝒙 𝐭𝐚𝐧 𝜶 − 𝒙
𝟐𝒗𝟐𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝜶
Vitesse instantanée
𝑣⃗ = 𝑣⃗𝑥 + 𝑣⃗𝑦
𝑣 2 = 𝑣𝑥2 + 𝑣𝑦2
2
Comme 𝑣𝑥 = 𝑣𝑜𝑥 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 : 𝑣 = 𝑣0𝑥 + 𝑣𝑦2
2
21
Une solution.
𝑥 = 0 correspond au point de départ O, l’autre solution est :
𝑣02 sin 2𝛼
𝑥𝐼 =
𝑔
Portée maximale :
La portée du tir est donc proportionnelle au carré de la vitesse initiale ; elle dépend de
l’angle tir et
on voit qu’elle est maximale quand sin2x, c’est-à-dire
En effet,
L’accélération di centre de gravité d’un corps qui roule sans glisser (frottement
négligeable) sur un plan incliné s’obtient par la formule :
c) Treuil
1°) Description
Un volant, mobile d’un axe horizontal fixe O, de moment d’inertie J par rapport à cet axe,
est munie poulie de masse négligeable, de rayon R, centrée sur l’axe, sur laquelle est enroulé un
fil très fin et souple.
Une masse M est attachée au bout du fil et, quand le dispositif est libéré, la masse tombe
en déterminant la rotation du volant. Calculer l’accélération de M.
Tous les frottements son négligeables
Remarques
Si le fil jonction est parfaitement souple, l’attraction T est une force qui se transmet
intégralement de proche en proche à tous les points du fil. La tension est donc la même en tous les
points d’un fil parfaitement souple.
Résolution des problèmes sur les tensions
Marche à suivre :
Calculer directement ou indirectement l’accélération du système
Limiter par la pensée une partie du système à la quelle est attaché le fil
Orienter la trajectoire de S pour pouvoir algébriquement les projections des vecteurs forces et
accélérations qui lui sont appliquées
Démontrer les forces actives
Appliquer à la formule fondamentale de la dynamique :
Tous les éléments s’y trouvent réunis pour le calcul de la tension
Tension d’une machine d’Atwood idéale.
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Force centripète
La force centripète est celle sur une trajectoire circulaire ramène constamment un corps vers le
centre de rotation.
𝐹𝐶 = 𝑚𝜔2 . 𝑅
𝑣2
Ou 𝐹𝐶 = 𝑚. 𝑅
Force centrifuge
C’est une force directement opposée à la force centripète. La force centrifuge est donc la force
d’inertie d’un point matériel en mouvement circulaire uniforme.
Elle est orientée vers l’extérieure de la trajectoire (point de vue d’Alembert)
𝑔
cos 𝛼 =
𝜔 2. 𝑙
Calcul de la période
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𝑙. cos 𝛼
𝑇 = 2𝜋√
𝑔
c. Force centrifuge et Pesanteur
Un point de la terre, tournant avec elle autour de la ligne des pôles, est soumis à une force centrifuge qui dépend
de sa masse, du rayon de la circonférence qu’il décrit et de la vitesse angulaire du globe.
d. Force centrifuge et Satellite de la terre
Soit un projectile lancé avec une vitesse initiale 𝑣⃗ au voisinage de la terre.
L’équilibre relatif implique donc que la force centrifuge soit égale et opposée à l’attraction géocentrique,
représentée approximativement par le poids. Si l’altitude du mobile est h et le rayon terrestre R, la force centrifuge
a pour valeur :
𝑚. 𝑣 2
∅=
(𝑅 + ℎ)
L’attraction géocentrique de la masse M de la terre sur la masse m du satellite est :
𝑀. 𝑚
𝑃=𝐺
(𝑅 + ℎ)2
L’égalité𝑃 = ∅ conduit à la relation :
𝑀
𝑣 = √𝐺.
𝑅+ℎ
Grâce à son inertie, le volant à pour but de régulariser la vitesse de rotation de tout le système au quel,
il est intégré : moteur, machine-outil. Le volant exerce donc un effet tampon entre l’appareil producteur de travail
et l’appareil utilisé.
Pouvoir de régulation.
∆𝜔
On appelle pouvoir régulateur d’un volant la variation relative 𝜔 de sa vitesse angulaire. Le pouvoir
régulateur s’écrit :
∆𝝎 ∆𝐄𝐂
=
𝝎 𝐉. 𝛚𝟐
Marteau
On appelle marteau un instrument utilisée pour en foncer un clou dans une planche par exemple.
Le marteau, de masse M, rencontre, avec une vitesse v, la tête d’un clou de masse m. ce dernier pénètre
verticalement dans la planche, d’une longueur l = AB, pendant que la vitesse du marteau s’annule.
La force avec laquelle le marteau enfonce le clou est par :
𝑀𝑣 2
𝐹=
2𝑙
28
𝑣
𝑛=
340
Il permet de déterminer la nature des vitesses.
Domaines des vitesses
Vitesse subsoniques : vitesse légèrement inférieure à la vitesse du son.
Vitesse soniques : vitesse égale à la vitesse du son
Vitesses supersoniques : vitesse légèrement supérieure à la vitesse du son
Vitesses hyper-soniques : vitesse largement supérieure à la vitesse du son.