Néphrologie Uro
Néphrologie Uro
Néphrologie Uro
I-PROTEINURIE :
➔ Albuminurie + autres protéines (Ig ++)
➔Albuminurie normale: ➔Protéinurie normale:
< 30 mg/24h albumine + protéine de
➔Micro-albuminurie: bas poids moléculaires
30-300 mg/24h =lysozyme / chaine légère d’Ig /
➔Albuminurie: HB)
> 300 mg/24h ➔100-150 mg/24h
➔ la protéine de Tamm
horsfall est un des constituants ➔Protéinurie
de la protéinurie physiologique, pathologique si :
secrétée par les tubules, sup a
responsable de la formation de 150mg/24H+++
rouleaux.
➔Protéinurie clinique:+++
➔ une hématurie est dite > 500 mg/24h
physiologique si elle est
inférieur a 10elements
/mm3
II-Protéinurie pathologique
= protéinurie des 24h > 150mg/j
➔ou BU positive (> 300mg/L)
-Si prédominance de protéines Si prédominance de protéines
de faible PM de fort PM
(Albumine / Ig) =
défaut de réabsorption tubulaire - défaut de filtration → NG
→ NTI
➔Etiologies : Avec CAT pratique dvt une protéinurie :
1er étape : En 1er intention :
• dépistage par BU : toujours confirmer par protéinurie des 24h
➔ Seule l’albumine est détectée (pas les globulines)
Résultats :
➔traces ou 1x = protéinurie < 0.3g/L → pas forcément anormal
SD néphrotiques 1
-2x (~ 1g/L) ou 3x (~ 3g/L) → protéinurie forcément pathologique !!!
SD néphrotiques 2
➔Concernant la PBR :
➔ Le patient doit être hospitalisé, avec Bilan pré-PBR : GR-RH,
Bilan d’hémostase, Echo rénale récente
➔ Les contres indications à LA PBR :
• Trouble de l’hémostase
• HTA mal contrôlée
• anomalies rénales : hydronéphrose/ dilatation
CPC/infection/Rein très atrophique
➔Elle est systématique DEVANT UNE néphropathie glomérulaire de
l’adulte A l’exception :
SD néphrotiques 3
➔On distingue :
Syndrome néphrotique « pur » : Syndrome néphrotique « impur »
:
➔pas d’hématurie ➔hématurie (micro +++)
➔pas d’HTA ➔ou HTA
➔pas d’IR organique ➔ou IR organique
(fonctionnelle possible)
➔La protéinurie est sélective
faite d’albumine
IV-Physiopathologie
Glomérules = imperméables aux protéines de PM > 60 kDa (dont
l’albumine)
Donc si protéinurie avec albuminurie = anomalie du glomérule :
fonctionnelle: Organique :
perte de charges (-) ➔ syndrome toutes les autres néphropathies
néphrotique glomérulaires
idiopathique +++
➔Gravité: évaluée par la sélectivité:++
-Si protéinurie sélective (> 80% d’albumine) = SNI ou NG modérée
-Si protéinurie non sélective (= albumine + protéines de PM >) = NG
sévères
V- Etiologies
SN de l’enfant = idiopathique +++ (SNI ou « SN SN de l’adulte
primitif ») :
➔ SNI = 90% des SN chez l’enfant Néphropathies glomérulaires
(ex- »néphrose lipoïdique »)= primitives (60%)
➔Glomérulonéphrite extra-
membraneuse primitive (GEM):
➔Tubule chargés de vacuoles lipidiques ++ 40%++++
3 types histologiques : ➔Syndrome néphrotique idiopathique:
➔Lésions glomérulaires minimes (LGM): (80%) LGM ou HSF: plus fréquents: 20%
bon -Glomérulonéphrite membrano-
pronostic: cortico-sensible proliférative primitive (GMP): < 2%
-FO : on retrouve une rétraction du pied des Néphropathies glomérulaires
podocytes secondaires
-IF : ya pas de dépôts++ 40% :
➔Hyalinose segmentaire et focale (HSF): ➔Diabète +++ : 20%
-10% : cortico-résistant ➔Amylose (AL ou AA): 5%
SD néphrotiques 4
-IRC: 35% des cas ➔Lupus érythémateux disséminé (LED):
5%
➔Prolifération mésangiale diffuse (PMD): (10%):
10% = formes secondaires de
corticoSe et pronostic intermédiaires
(KC/LED /VHB /VIH /AINS)
➔Remarque: SNI de l’enfant+++
-Pic de fréquence à 2ans
-garçon > fille
-Syndrome œdémateux généralisé « explosif » +
douleurs abdominales fréquentes
VI-Diagnostic
Points communs à tous les SN :
1- Œdèmes +++
Bilatéraux / symétriques / blancs / mous / indolores / prenant le
godet
Déclives: orbites des yeux / mains / lombes (au matin) / MI (le soir)
+/- anasarque (épanchement pleural, ascite, épanchement
péricardique)
2- Oligurie: si installation rapide du SN
3- Urines mousseuses: traduit une albuminurie massive
VII-Complications :
Complications aiguës Complications chroniques :
➔Insuffisance ➔Insuffisance rénale chronique
rénale aiguë :
Mécanisme ➔Dyslipidémie :
multifactoriel - CT et LDLc ↑
IRA fonctionnelle: iatrogénique ++ -Mécanisme:
IRA organique: nécrose tubulaire aigue ↑ production des lipoprotéines (VLDL et
IRA vasculaire: thrombose des veines LDL) et
rénales (C° du SN++) ↓ élimination
→ risque cardiovasculaire élevé: Tt par
➔Complications thromboemboliques : statine +
- fuite urinaire d’ATIII = régime hypolipémiant
hypercoagulabilité➔ TG : ↗ des Acides gras libres par ↘ de
thromboses artérielles et veineuses l’orosomucoïde (cofacteur de la B
➔NB : Evoquer la thrombose de la protéine lipase)
veine rénale si douleur lombaire + ➔Hypertension artérielle
hématurie sur SN !! Objectif = PA < 130/80 mmHg
➔Tt préventif des TVP : HNF Tt antihypertenseur: IEC/ARAII en 1ère
puis AVK si [albumine] < 20g/L intention
SD néphrotiques 5
(PMZ)
➔Dénutrition +/- troubles de croissance (si
➔Infections (bactériennes SN
+++) : fuite urinaire d’Ig et des de l’enfant)
protéines du complément = ➔amyotrophie fréquente après disparition
déficit immunitaire des
œdèmes
4-Surdosage médicamenteux :➔Hypo- ➔Régime hyperprotéique proscrit +++:
albuminémie aggravation du SN!
Conduite à tenir :
-50% des enfants en rémission complète à J11 et 90% à S4
-Si persistance du SN à S4 = corticothérapie renforcée (PO + 3 bolus
IV) pendant 1S
-Si toujours échec à S5 (corticoR) → PBR + Cs génétique (mutation
de la podocine)
IX-Traitement :
Prise en charge :
• Hospitalisation: systématique
• P° thromboembolique : pas de repos strict / bas de
contention / éviter KT central
SD néphrotiques 6
thiazidique (Esidrex®) +/- anti-aldostérone
(Aldactone®)
-Perfusion d’albumine :
Exceptionnelle / seulement si hypoTA symptomatique / collapsus
-Tt curatif = corticothérapie :
SN idiopathique présomptif (SN pur typique) = corticothérapie
Chez l’enfant :
En 1ère intention: prednisone (Cortancyl®) pendant 18S (4M 1/2)
Attaque : forte dose pendant 4S (2mg/kg/j)
Entretien : dose alternée pendant 8S
(2mg/kg/2j) Décroissance progressive sur 6S
(1.5 puis 1 puis 0.5mg/kg/j)
Chez l’adulte :
Tt d’attaque : prednisone 1mg/kg/j PO pendant 12 à 16 semaines (3M-
4M)
Tt d’entretien : décroissance sur 3M (rémission complète) ou 6M (si
partielle)
SD néphrotiques 7
Insuffisance rénale Aigue
I-Caractère Aigu :
− Créatinémie antérieure normale
− Absence d’atrophie rénale bilatérale a l’écho
− Absence d’anémie
− Absence d’hypocalcémie
− Contexte évocateur (Déshydratation, médicaments, fièvre …)
II-Créatinine plasmatique :
Déchet endogène non toxique issue du catabolisme de la créatine
musculaire
NB : CREATININE DERIVE DE L’ARGININE ET LA GLYCINE
Bon moyen d’évaluation du DFG car :
− Elimination exclusivement urinaire
− Totalement filtrée par le glomérule
− Pas de réabsorption et très peu de sécrétion tubulaire (15%)
!! Formule de Cockroft non valable (ou mauvaise approximation) si :
1- Dénutrition sévère ou obésité
2- Insuffisance hépatocellulaire
3- Sujet âgé (> 75ans) et enfant
III-Valeurs normales
-Créatininémie :
N = 80-115 μM (chez H / 50-90 μM chez F)
-Variable selon la masse musculaire: sujet dénutri, athlète ou enfant…
Si IR = DFG ↓ = Creatininémie ↑
Clairance calculée = formule de Gault et Cockcroft +++ :
[(140 - âge) x poids x A] / [créatinine]pl
avec A = 1.23 chez H / 1.04 chez F
IV-Traitement (10) :
➢ Mesures hygiéno-diététiques +++ :
− Apports énergétiques suffisants: 30-35kcal/kg/j
− Restriction sodée: seulement si HTA (4-6 g/j) / pas strict sauf
œdèmes
1-Tt néphroprotecteur
• Contrôle de la PA :
Objectif PA < 130/80 mmHg (en évitant PAs < 110mmHg) (PMZ)
Indication : toute IRC avec protéinurie > 0.5g/j même si pas d’HTA +++
• Contrôle de la protéinurie
Objectif : protéinurie < 0.5 g/24h (PMZ, ECN 07)
Si DFG < 60mL/min: restriction modérée = 0.8 à 1g/kg/j
• Modalités :
En 1ère intention :
IEC pour tout le monde; ex: ramipril (Triatec®) (sauf D2: ARA2 possible)
En 2nde intention :
-Associer diurétiques (furosémide) si PA > 130/80mmHg persistante
Remarque: écho-doppler avant introduction de l’IEC (PMZ)
Rechercher une sténose de l’artère rénale +++
2-Prévention/Tt des complications +++
Hématologiques :
Supplémentation martiale: systématique (même si pas anémie)
→ Fumafer®100mg/j PO / en dehors des repas
EPO humaine recombinante
Indication: [Hb] < 11g/dL après ≥ 6S de supplémentation martiale
BONUS :
• une IRC peut s’accompagner d’un prurit ➔ suite à
l’hyperphospharémie
• un Frottement péricardique peut se voir aussi.
I-PKRAD :
Néphropathie héréditaire caractérisée par de multiples kystes rénaux et
extra-rénaux.
Polykystose Rénale Autosomique Dominante = PKRAD
II-Epidémiologie :
Néphropathie héréditaire la plus fréquente: p = 1/1000 / 8-10% des IRT
Terrain : Homme jeune +++
VI-Traitement :
− Pas de Tt curatif de la PKRAD (pour l’instant..)
− Risque de transmission = 50% si un des parents est atteint
− Si pas de PKRAD: la descendance sera indemne+++
− Echo de dépistage inutile avant 18ans: surveillance biologique
annuelle
− Proposer échographie de dépistage à partir de 18ans +/- à 30ans si
négative
VII-D’autres néphropathies héréditaires :
• Autre maladies héréditaires avec kyste rénaux :
1- maladie de Von-Hippel-Lindeau : phacomatose AD
2- sclérose tubéreuse de Bourneville : phacomatose AD
Néphropathie Glomérulaires 22
IF : dépôt
extramembraneux
d’igG et C3
Attention : NPC PROLIFERATION ET DEPOTS !!
➔NB : le syndrome néphrotique s’accompagne d’une hypocalcémie par
fuite urinaire de Ca2+ et de vitamine D3, et d’une hypercholestérolémie
par augmentation de la synthèse des lipoprotéines.
➔NB : le paludisme peut s’accompagner d’un syndrome néphrotique.
➔Syndrome néphrotique pur : s’accompagne d’une protéinurie
sélective.
➔Dg syndromique :
SD SD des hématuries SD néphrétique SD de GN
néphrotique macroscopiques Aigu (GNA) rapideme
(BERGER) nt
progressive
Installat -Progressive Poussée récidivante Brutal +/- rapidement progressif
ion sauf SNI (suite a une infection
(explosif) ORL ++)
Œdèmes ++++ - ++ -
HTA +/- si impur +/- Poussée ++ +
/-
Protéinuri Sup a 3g/l/24h +/- Protéinurie
e INF a 30g/l Albuminémie sup a
Albuminé 30g/l+++
mie
Hématu +/- si impur +++++ macroscopique Micro ou macro+++++
rie
+/- si impur Transitoire Persistante
IRA +/- généralement +++ dure + de
moins de 48h 48h
I-GN extra-membraneuse :
-Adulte / 1er cause de SD néphrotique après 60 ans, Touche surtout
l’homme
-Sd néphrotique impur> pur +++
Néphropathie Glomérulaires 23
Avant 50 ans Après 50 ans
- Pvt être idiopathique ou - rechercher une GEM secondaire
secondaire a un Lupus : KC / médicaments (sels d’or,
D-PENICILLAMINE) /infection :
VHB
-Dg : se fait sur PBR : Dépôts extra membraneux d’IgG + C3 sur le versant
externe de la Mb glomérulaire +++ !!!
➔GN a dépôts mesangiaux d’IgA = Maladie de Berger :
-Adulte jeune, Homme +++, 1er cause de GN (30%)
-Hématurie isolée récidivante ++++/ rythmée par les infections
ORL dans les 5 j avant (#GNA post-inf)
-Dg sur PBR : prolifération mesangiale et dépôts mesangiaux d’IgA
-Evolution très lente : Vers l’insuffisance rénale
-Mauvais PC si : HTA, protéinurie,
fibrose ; lésion vasculaire TTT :
nephro-protection / CTC
Amylose :
• Atteinte rénale : SD néphrotique intense impur
• Atteinte du système nerveux :
- autonome : HYPOTENSION ARTERIELLE
- Syndrome du canal carpien
• Atteinte digestive : SMG…
• Atteinte cardiaque : TDR
• Hématologique : Purpura…
Néphropathie Glomérulaires 24
➔GN rapidement progressive : ➔ Urgence dg et thérapeutique ++++ :
IRA rapidement progressive, oligurie, hématurie, protéinurie, HTA
➔PBR en urgence ➔croissant extra –épithéliale +++++
-On retrouve :
Néphropathie Glomérulaires 25
Tb ioniques + Equilibre acido-basique
Tube collecteur :
Réabsorption H2O variable: régulée par ADH
Réabsorption Na (3%) et sécrétion du K+: régulée par aldostérone
1-Secteurs liquidiens
Eau: composant majoritaire du corps humain = 60% du poids corporel,
dont:
Secteur intracellulaire (SIC) : Secteur extracellulaire (SEC) : 20%
40% intersitium = plasma
40% du poids (2/3 de l’eau) 15% 5%
2-Pressions :
1- Pression osmotique = P due à des molécules non diffusibles
2- Pression oncotique (π) = P osmotique due
aux protéines (~ P osmotique) 3- Pression
hydrostatique (P) = P due à la colonne de
liquide (eau)
3-Osmolalité plasmatique :
Osmolalité plasmatique = (Na+K)*2+ glycémie = 285-295 mOsm/kg(H2O
Solutés :
Isotonique Hypotonique Hypertonique
Exp NaCl 0.9% NaCl 4.5‰ NaCl 20‰
G5% G2.5% G10
Indications : DEC DIC HIC
II-TROUBLES DE L’HYDRATATION ET DE LA NATRÉMIE :
Dg clinique :
- Hypotension artérielle orthostatique ➔1ere à apparaitre / collapsus
/ tachycardie
-Pli cutané : Peau sèche
- Hypotonie des Globes oculaires
-Perte de poids / Asthénie
2-Etiologies :
POUR LE DG Etiologique : diurèse des 24h et ionogramme urinaire++
Réponse rénale appropriée = Réponse rénale inappropriée = étiologie
rénale
étiologie extra-rénale Pas de réabsorption: diurèse >
Réabsorption: oligurie 1000mL/24h / natriurèse > 20mM/24h
(diurèse < 500mL/24h) Urine non concentrée: [urée]: u/p
natriurèse < 20mM /24h
Concentration: [urée] U/P >10
/ [créat] U/P > 30 / Osm >
500mosm/kg
Cause : Cause :
-digestive haute ou basse (diarrhée -Rein normal : Diurétique
/vomissements) +++/insuffisance
-Cutanée surrénalienne=SRAA ne réagit pas)
-3e secteur -pathologie rénale :
- Tubulopathie
-Sd de levée d’obstacle
-Polyurie osmotique :
- sur Hyperglycémie majeure (sd cardinal diabète)
NB : la DEC ne s’accompagne pas d’une perte importante de poids
➔ Car le ½ extra cellulaire ne représente que 20% du poids corporel
1-Traitement :
Hyper natrémie modérée sans Hyper natrémie franche +/-
troubles neurologiques troubles neurologiques
Ambulatoire hospitalisation
Tt symptomatique = apport hydrique hypotonique (« SIC = eau »)
1- Si hyper natrémie sur DI (perte eau pure): apport d’eau PO
2- Si hyper natrémie sur DG (perte eau+sel): apport NaCl 4.5‰ IVL
➔ correction lente car risque d’œdème cérébral
Tt étiologique :
si diabète insipide central : si diabète insipide périphérique
Tt substitutif = desmopressine (Minirin®) A Diurétiques thiazidiques (réabsorption
VIE par
TCP plutôt que par TC)
V-Hyperhydratation extracellulaire (H EC) :
1-Physiopathologie :
Rétention iso-osmotique d’H2O et de Na dans SEC (plasma + interstitium)
!! Hypo volémie avec une HEC possible: rétention dans l’interstitium (SN)
2-Etiologies :
Hypo volémie efficace : =↑ réabsorption Rétention osmotique : =diminution
rénale (et ↑ P) proteique :
2-Insuffisance 1-diminution de la synthèse protéique :
cardiaque 2-HTP IHC 2-perte protéique /Dénutrition
/Ascite /Hyper
catabolisme …
VIII-Hypokaliémie
1-Définition :
Hypokaliémie si [K+] p < 3.5mM / menaçante si [K+] < 2.5mM
2-Clinique :
signes digestifs: constipation principalement (rare: iléus paralytique)
signes neuromusculaires: myalgies / crampes / fatigabilité
musculaire ➔ RHABDOMYOLYSE
polyuro-polydipsie: hypokaliémie inhibe le SRAA de façon
indépendante
➔Elimination d’ions H+ :
• 75% sous forme d’ammonium (NH4) : NH3 + H+ ➔ NH4+
• 25% acidité titrable HPO4 + H+ ➔ H2PO4
- Interprétation de la gazométrie :
Phénomène primitif Phénomène compensatoire
Acidose Métabolique HCO3- < 22mM PaCO2 < 36mmHg
Respiratoire PaCO2 > 44mmHg HCO3- > 26mM
Alcalose Métabolique HCO3- > 26mM PaCO2 > 44mHg
Respiratoire PaCO2 < 36mmHg HCO3- < 22mM
X-Acidose métabolique :
1-Clinique
Dyspnée de Kussmaul
Respiration ample / profonde / lente
Hyperventilation compensatrice (pour ↓ PaCO2)
Signes de gravité = signes neurologiques
Si acidose majeure (pH < 7.10)
Troubles de la conscience / collapsus / choc
2-Examens complémentaires :
Pour diagnostic positif = GDS artériels
Acidose métabolique = [HCO3-] < 22mM
Hyperventilation compensatrice = PaCO2 < 36 mmHg
Si insuffisante : acidémie = pH < 7.38 (!! sévère si pH < 7.10)
XI-Alcalose métabolique
1-Etiologies
DEC = « Perte de H+ (et Cl-) : Cl- urinaire Excès d’apport Tubulop
alcalose de élevé HTA / expansion alcalin athies
contraction » volémique hérédit
Cl- aires
urinaire Bas
Hémoconcentrat Hypercorticisme Apport Syndro
ion Hyperaldostéronis excessive de me de
= baisse du me : bicarbonates Bartter/
volume de aldostérone → réabsorption de ou de Gitelma
distribution de Na+ / sécrétion de K+ et H+ carbonate de n/ de
HCO3- Hyperaldostéronisme I (rénine ↓) calcium (lait) Liddle…
-Perte digestive Hyperaldostéronisme II (rénine ↑) ➔ sd de
/ré ale buveurs de lait
(Diuréti (BRUNETT)
q e)
I-Définitions :
Lithiase: processus pathologique conduisant à la formation de calculs
Colique néphrétique (CN): mise en tension brutale des cavités pyélo-
calicielles
• le plus souvent par un calcul endoluminal mais pas toujours
Epidémiologie :
-Fréquent, H > F = x3 / récidives ➔50% des patients / uretère ou rein à
90%
II-Physiopathologie / classification :
LITHIASE RADIO-OPAQUE
Lithiase calcique (75%) : - Oxalate de calcium (++) LE PLUS FREQUENT:
whewellite : radio-opaques + lisse et ombiliqué
ou weddelite : peu radio-opaque, Herissé
Lithiases urinaires 42
NB : Lithiase Xanthique est radio-transparente +++
NB : l’UIV n’est jamais normale au cours d’une CN !!
Causes non lithiasiques de colique néphrétique :
Obstacle endoluminal: caillot sanguin / nécrose papillaire (tombe dans
l’uretère)
Obstacle pariétal: tumeur urothéliale / rétrécissement urétéral /
bilharziose
Obstacle extrinsèque: tumeur pelvienne / ADP rétropéritonéale
(lymphome)
Anomalie urétérale: syndrome de jonction pyélo-urétérale / reflux-vésico
urétéral
III-Diagnostic (CN) :
Facteur déclenchant : chaleur / apport hydrique insuffisant
Signes fonctionnels :
Douleur +++ : siège lombaire / unilatérale / irradie vers les OGE / brutale
/ pas de position
antalgique: agitation importante
Signes urinaires (pollakiurie / brûlures)
Signes physiques : douleur à l’ébranlement lombaire / abdomen souple
Bandelette urinaire: retrouve une hématurie isolée microscopique
Lithiases urinaires 43
Ex. de référence: remplace le couple (écho/ASP) devant tout tableau
atypique
!! Pas d’injection (≠ uroscan) car risque d’IRA / spiralée pour coupes
jointives
Pour évaluation du retentissement :
ECBU: systématique / recherche une hématurie / une infection
iono-urée-créatinine: systématique / recherche une IRA et en pré-AINS
+++
NFS-CRP: recherche un syndrome inflammatoire biologique / une
hyperleucocytose
Pour diagnostic étiologique (!! à distance de la crise) :
Bilan morphologique = uroscanner : TDM abdomino-pelvienne sans puis
avec injection / 3temps
Analyse de la densité détermine la nature (oxalate > cystine > urique)
SFMU 2008 :
-pas de bilan après 1ere crise de CN
-indiqué si : (bilan phosphocalcique + iono, urée, créat…)
- atcd familiaux
- calculs bilatéraux
- MICI-diarrhée chronique
- hyperparathyroïdie
- goutte
- nephrocalcinose
- ostéoporose
-fracture pathologique
- Calcul de cystine, d'acide urique ou phosphate de calcium
VI-Traitement :
Tt symptomatique (3) :
AINS +++
Mécanisme: vasoC a. afférente = ↓ DFG = ↓ tension des cavités
pyélocalicielles
Ex: kétoprofène (Profénid®) 100mg en IV / puis PO au décours 7J
maximum
Antalgiques :
Paracétamol 1g en IV en 1ère intention +/- niveau II +/- Morphine que si
échec des AINS
Lithiases urinaires 44
Antispasmodiques
➔En cas de complication : Quelle que soit la complication : Dérivation
des urines en urgence
Dérivation des urines:
• par sonde urétérale ou néphrostomie percutanée
CN fébrile Antibiothérapie:
bi-ABT : FQ + aminoside IV puis relais FQ PO pendant ≥ 3S
définie par la persistance de la douleur malgré AINS (4-6h)/ !! donc pas
d’emblée
CN hyperalgique → titration de morphine en IV
Absence de diurèse ou IRA → dérivation urinaire (sonde urétérale)
Traitement étiologique = levée d’obstacle / à distance ou si échec :
En pratique: élimination spontanée dans > 80% des cas si diamètre < 5mm
-Cependant: bilan étiologique systématique pour tout épisode de
colique +++
1-Indications :
< 2cm LEC
Calcul rénal
2cm NLPC
lombaire LEC
Calcul urétéral
iliaque LEC
pelvien URS
Lithiases urinaires 45
VII-Modalités :
- Calcul cystinique :
➢ Alcalinisation des urines
➢ Limiter aliments riches en méthionine (morue, cheval,
parmesan…)
Lithiases urinaires 46
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Lithiases urinaires 47
Les infections urinaires chez l’adulte
I-Définitions :
= infection de l’urètre ou de la vessie sans atteinte
parenchymateuse
= cystite (F)
Infection -apyrétique / faible risque de complication →
urinaire basse : antibiothérapie courte (« minute »)
!! Remarque: IU chez l’homme :
➔Pas de cystite: car urètre plus long / protection par
sécrétions prostatiques
➔Modification de la terminologie :
La distinction entre IU haute et IU basse est en théorie abandonnée
Il faut désormais distinguer IU simple et IU compliquée +++ :
➔IU simple = cystites simples / PNA simples
IU sans FdR de complication, c’est à dire absence de:
Terrain particulier: femme enceinte / homme
Co-morbidité: diabète / immunodépression / insuffisance rénale
Uropathie sous-jacente: résidu vésical / tumeur / lithiase / acte…
Interprétation :
Valeur prédictive négative > 95%: une BU négative élimine
(quasiment) une IU
VPP ↓ : BU positive → ECBU systématique (sauf cystite simple)
I-Cystite
Signes fonctionnels urinaires :
Brûlures mictionnelles /
pollakiurie / impériosités
mictionnelles Signes associés à
rechercher
Dysurie +++ (éliminer une cystite compliquée)
Urines troubles ou hématurie (pas un signe de gravité !)
Bandelette urinaire ➔Systématique devant toute suspicion d’IU
1-Examens complémentaires :
➔Pour diagnostic positif: ECBU :
Inutile si: cystite aiguë simple (non compliquée) et non récidivante
Systématique si: cystite compliquée/récidivante ou suspicion de PNA
4-Diagnostic :
Signes fonctionnels :
Signes urinaires :
➢ Signes irritatifs : brûlures / pollakiurie / impériosité
➢ Signes obstructifs : dysurie avec miction hachée, jet faible, etc.
➢ Signes associés : fièvre +++/ douleur pelvienne ++ / syndrome rectal
5-Examen physique
Signes positif = toucher rectal +++
« Douleur exquise » / volume augmentée / tendue / régulière / chaude
V-Traitement :
1-Prise en charge
Ambulatoire: si sujet en bon état général et bonne tolérance (pas de SdG)
Hospitalisation si SdG clinique / tare sous-jacente / complication (!! RAU)
VI-Prostatite chronique :
1-Diagnostic
-Signes fonctionnels: peu spécifiques
Signes urinaires: brûlures mictionnelles / dysurie
Pesanteurs pelviennes / poussées fébriles résolutives, etc
-Examen physique
Toucher rectal souvent normal +++
Sinon : prostate irrégulière (nodules)
2-Examens complémentaires
ECBU : Rarement positif: seuil de bactériurie abaissé à 10^3/ml
Massage prostatique
2nd ECBU après massage / !! Jamais pendant épisode aigu (PMZ)
Si augmentation de l’inoculum après massage: pathognomonique
I-Physiopathologie :
-Infection par voie rétrograde : d'origine urinaire / sexuelle dans le cadre
d'une (IST)
-Plus rarement hématogène.
II-Urétrite aiguë :
L'urétrite est une inflammation de l'urètre et des glandes péri-urétrales.
Elle est le plus souvent d'origine infectieuse et sexuellement transmise.
Germes pathogènes : Les deux principaux germes sont :
1- Chlamydia trachomatis (germe intracellulaire) :
• 1ere cause d’IST dans les pays industrialisés, 10% des sujets sont
porteurs sains
• évolution se fait vers la chronocité avec des poussées intermittentes
2-Neisseria gonorrhoeae (gonocoque) :
• évolution se fait vers la guérison en quelques semaines
V-Orchi-épididymite
VII-Examen urologique
Inspection: scrotum inflammatoire +/- hydrocèle réactionnelle
Palpation: douleur / disparition du sillon épididymo-testiculaire
(Chevassu) ➔ SIGNE DECHEVESSU NEGATIF
VIII-Examens complémentaires
Pour diagnostic étiologique
ECBU: recherche un germe IU / PCR sur 1er jet pour chlamydia
Prélèvements urétral: examen direct et culture pour gonocoque
IX-Diagnostics différentiels :
Torsion du cordon spermatique +++
X-Complications :
➔ Prostatite
➔ Abcès épididymaire: masse fluctuante très douloureuse +/- fistulisé
➔ Récidive voire épididymite chronique évoluant vers une fibrose
➔ Infertilité par azoospermie (seulement si atteinte bilatérale
récidivante)
XI-Traitement
Tt en ambulatoire (sauf complication)
Tt symptomatique
Antalgiques-antipyrétique: paracétamol PO 3x1g/j
AINS (hors cellulite): évitent la sténose et donc le risque d’infertilité
Suspensoir (en pratique sous-vêtement serré): soulage la douleur
testiculaireTt curatif = antibiothérapie
probabiliste +/- adaptation II à l’ABG à la consultation de contrôle à J7
+++
Tt chirurgical :
1. Scrototomie: incision puis ouverture de la vaginale testiculaire
2. Extériorisation et détorsion: du cordon spermatique
3. Examen de la viabilité (couleur / consistance)
Si testicule viable → orchidopexie = fixation conservatrice
Si testicule non viable → orchidectomie et examen anapath.
4. Orchidopexie controlatérale préventive systématique
V-Cryptorchidie
• Cryptorchidie = défaut de migration embryologique d’un (ou des)
testicules
• La plus part des cryptorchidie descendent avt 1 an ➔ JAMAIS DE
TRT AVT 1AN
• LE risque majeur est la cancérisation
Remarque: à distinguer en théorie (mais peu discernable en pratique) de:
#
1- Testicule non descendu: fréquent ; correction spontanée ++
2- Testicule ectopique: localisation incorrecte du testicule
VI-Physiopathologie :
Fonction exocrine (reproduction) toujours détruite mais endocrine
préservée++++
VII-Diagnostic :
Palpation du scrotum à la naissance = absence d’un ou des 2 testicules
→ Palpation canal inguinal + orifices herniaires pour rechercher le
testicule
VIII-Examens complémentaires : (3)
-Echographie ou TDM abdomino-pelvienne +++ : pour localisation du
testicule
-Test à l’hCG: seulement si cryptorchidie bilatérale (pour affirmer une
anorchidie).
-Coelioscopie exploratrice : si testicule non visible à l’imagerie
Complications :
X-Phimosis/Paraphimosis
Phimosis Paraphimosis
-sténose modérée de l’orifice Etranglement aigu du gland par
préputial empêchant le patient l’anneau
de se décalotter préputial == » RISQUE
NB : le prépuce est rarement D’ULCERATION ET DE
rétractable dans les 1ères années NECROSE !!!
de vie, en raison d'adhérences -oedème du prépuce survenant
balano-préputiales et d'une après un
étroitesse de l'orifice préputial = décalottage
physiologique → obstacle au retour veineux et
-Le décalottage ne doit pas être flux artériel :
forcé (risque de paraphimosis et risque de nécrose : urgence +++
phimosis cicatriciel) Tt d’un paraphimosis
Tt d’un phimosis Traitement
➔TT médicamenteux à partir de Réduction manuelle en urgence
18mois : sous
DCTC topique pdt 3S permettent anesthésie locale
parfois de surseoir à la chirurgie Si échec en milieu spécialisé : tt
chir : posthectomie
XVII-EPIDEMIO :
20 à 40 % dans la population infertile (hyperthermie testiculaire par stase
veineuse).
XVIII-Diagnostic :
SF : douleurs à type de pesanteur, surtout vespérale/une hypotrophie
Testiculaire/ une infertilité / une gêne esthétique.
SP : est effectué en position debout puis couchée. Il retrouve :
-une tuméfaction molle située en dessus et en arrière du testicule NON
TRANSLUCIDE.
-Cette tuméfaction s'atténue en position couchée et augmente après
épreuve de Valsalv (expiration forcée à glotte fermée augmentant la
pression intra-abdominale).
XIX-Examens complémentaires :
-échographie-Doppler testiculaire : Confirme le diagnostic.
-Elle met en évidence une dilatation variqueuse et le reflux veineux lors
de la manoeuvre de Valsalva.
XX-Traitement :
• Symptomatique : antalgiques simples.
• indications du traitement chirurgical :
- douleur ou gêne esthétique importante
- hypofertilité
- hypotrophie testiculaire.
-Modalités :
- traitement par radiologie interventionnelle (embolisation)
- traitement Chirurgical (ligature de la veine spermatique par coelioscopie
ou incision inguinale).
I-Epidémiologie :
Age moyen = 65ans / H> F / 2ème cancer urologique après le Kc de la
prostate.
II-Types histologiques
Carcinome urothélial (à cellules Carcinome épidermoïde
transitionnelles / urothéliome) =
95%
!! de l’urètre jusqu’aux CPC / type Rare en France mais type le plus
le plus fréquent dans
fréquent en France le monde (PVD)
Facteurs de risque : Facteurs de risque :
Tabac +++ : facteur de risque le -Bilharziose (Egypte et Afrique ++)
plus important -Inflammation: IU chronique /
Solvants : amines aromatiques : sondage à
benzène (!! MPI) demeure
NB : urothélial = PARAMALPIGHIEN -Radiothérapie / chimiothérapie
!! (cyclophosphamide)
NB : L’urothelium : C’est l’épithélium (Epithélium transitionnel) qui
recouvre tout l’arbre urinaire de haut en bas, des cavités excrétrices
rénales au mea urétral
III-Diagnostic :
SF : hématurie : macroscopique / totale si abondante ou terminale si
minime / récidivante /
indolore➔ Toute hématurie doit faire rechercher un urothéliome
Dans 80% des cas le malade vient pour hématurie macroscopique
terminale.
signes associés : pollakiurie / dysurie / rechercher épisodes de RAU
SP : le plus souvent normal
NB : dans 80% des tumeurs de vessie se présente au stade de tumeur non
infiltrante du muscle.
IV-Examens complémentaires
Pour diagnostic positif
TUMEURS DE LA VESSIE 69
1- Echographie de l’arbre urinaire : qui doit être faite à vessie pleine, sa
normalité n’élimine pas le dg
2- La cytologie urinaire : sa normalité n’élimine pas le dg
3- Cystoscopie diagnostique (sous AL) : Systématique devant toute
hématurie macroscopique + ECBU normal
TUMEURS DE LA VESSIE 70
M (Métastases à distance)
- MO : Pas de métastase à distance
- M 1 : Présence de métastases à distance.
VII-Traitement :
Tm non infiltrante : Tis, Ta, T1 Tm infiltrante T2 a T4
1- Résection endoscopique (RTV) 1- curage ganglionnaire ilio-obturateur
TUMEURS DE LA VESSIE 71
Cancer de la prostate
I-Epidémiologie :
− En Algérie : 3eme KC après poumon et le CCR
− 2ème cause de décès par cancer chez l’homme (après poumon)
− Incidence en augmentation du fait du dépistage
II-Facteurs de risque :
− Ethnie: africains et antillais
− Antécédents familiaux
− Elévation de la testostéronnémie (ex : dopage) ➔ KC HORMONO
Dépendant ➔ANDROGENES
− ATCD de gonococcie
NB : l’HBP n’est pas un FdR de cancer prostatique (mais même terrain)
III-Anatomo-pathologie :
− Adénocarcinome dans 90% des cas : Celui-ci se dvpe dans la zone
périphérique (caudale) par opposition a l’adénome de la prostate
(Zone de transition)
− Carcinome endocrine dans 10%
− Score de Gleason : SCORE HISTOPRONOSTIC : différenciation de la
tumeur :
− Il coexiste au sain de la prostate plusieurs foyers tumoraux
d’évolution différente et a des stades de différentiation pouvant
être différent :
− Pour chacune des (12) biopsies: grade de différenciation de 1 à 5
− Correspond à la somme des deux grades les plus fréquemment
représentés dans la tumeur analysée
2-4 : bien différencié
5-6 : moyennement
7-10 : indifférencié = mauvais pronostic
Cancer de la prostate 72
- T2a : Atteinte de la moitié d'un lobe ou moins
- T2b: Atteinte de plus de la moitié d'un lobe sans atteinte de l'autre
lobe
- T2c : Atteinte des deux lobes
• T3 : Extension au-delà de la capsule
- T3a : Extension extra-capsulaire
- T3b : Extension aux vésicules séminales
• T4: Extension aux organes adjacents (sphincter urétral, rectum,
paroi pelvienne)
ou tumeur fixée
• N : Ganglions régionaux
• NX : ganglions régionaux non évalués
• NO : Absence de métastase ganglionnaire
• N 1 : Atteinte ganglionnaire(s) régionale(s)
M : Métastases à distance
• MO : Absence de métastases à distance
• M 1 : Métastases à distance
V-Diagnostic :
1-Dépistage :
1- PAS de dépistage de masse ➔Arguments CONTRE :
• Cancer d'évolution lente
• Chez une population d’hommes âgés qui décèdent svt d'autres co -
morbidités
• Un dépistage de masse aurait pour effet de sur-diagnostiquer des
cancers de la prostate cliniquement non significatif
2- Dépistage individuel ciblé:
• A proposer à tous les hommes entre 50 et 75ans: TR + PSA 1x/an
• Dès 45 ans si facteur de risque: familial et/ou ethnique (donc
interrogatoire ++)
DIAGNOSTIC POSITIF :
Terrain: H > 50ans
SF : asymptomatique au stade localisé (T1/2): donc évoquent un stade
avancé
Signes d’envahissement local :
• signes urinaires irritatifs = pollakiurie / impériosités
• signes urinaires obstructifs = syndrome dysurique
• Hemospermie / Hématurie
Cancer de la prostate 73
• signes d’envahissement métastatique (métastases osseuses les
plus fréquentes)
• signes neuro: paresthésies / parésie / incontinence (métastases
vertébrales).
VI-Diagnostic positif = toucher rectal +++
KC de la prostate Diagnostics différentiels :
Cancer de la prostate 74
Limite :
Un PSA normal n’élimine pas le diagnostic de cancer (10% des cas)
Faux positifs: Faux négatifs:
HBP / prostatite / geste endo- patient sous 5α-réductase (!!
urétral/rectal / coït < 48h multiplier le taux par 2)
➔ Limite :
Des biopsies normales n’éliminent pas le diagnostic de cancer
Biopsies normales sur PSA élevé: refaire biopsies « en saturation » si
-Rapport PSA libre / totale < 15-20%
-Cinétique rapide: ↑ PSA > 0.1ng/ml/an
VIII-Evolution :
Extension locale: franchissement capsulaire (stade T3) / évolution lente
Extension régionale: ADP ilio-obturatrices > iliaques > latéro-aortiques >
caves
Extension à distance: métastases osseuses ostéocondensantes +++ /
évolution rapide
NB : 2 sites préférentiels de méta du KC de la prostate : os, poumon
Complications :
Cancer de la prostate 75
3- Compression médullaire : sur métastase médullaire
IX-Pronostic :
Survie à 5ans
-Si tumeur localisée: survie à 5ans > 75% (!! même sans Tt)
-Si tumeur métastatique: survie à 5ans = 10%
-Classification de D’Amico et CAT : évalue le risque de récidive à 10ans
D- Surveillance active
-si peu de volume tumoral
(« microfoyer ») ou si espérance de vie
< 10ans
Modalités :
= dosage PSA + toucher rectal 1x/6 mois et
biopsies à 1an puis 1x/2-3ans
Risque T2b 7 10- Bilan d’extension Systématique :
intermédiaire 1 20 1-IRM prostatique +/- abdomino-pelvienne
SEUL SUFFIT 2-TDM abdomino-pelvienne: pour ADP / pas
indispensable si IRM AP possible
3-Scintigraphie osseuse corps entier:
systématique +++ / pour métastases os
+ lymphadenectomie iléo-obturatrice première
systématique :
Cancer de la prostate 76
➔Si N0 + T2b : prostatectomie ou radiothérapie
thérapie externe (curatrice)
➔Si N0 + T2c ou plus : Radiothérapie +
hormonothérapie (curatrice)
➔Si N1 : Hormonothérapie palliative
Risque élevé ≥T2c ≥8 >20 ➔Après bilan d’extension
UN SEUL SUFFIT ➔ Si N0 M0 : Radiothérapie externe +
hormonothérapie a vie
➔Si N1 ou M1 : TT palliatif :
Hormonothérapie ➔castration chimique par
blocage androgénique complet
• Agoniste LH-RH en association avec des
antis androgènes périphériques (prévenir le flare
up)
Si progression malgré le tt ➔
chimiothérapie
• Si contre indication aux antis androgénes
➔ castration chirurgicale ➔ pulbectomie ou
orchidectomie bilatérale
Cancer de la prostate 77
Bonus :
• La seule indication de la cryothérapie dans le KC de la prostate :
La récidive
• Les ATDTS d’irradiation pelvienne ou de maladie inflammatoire
contre indiquent la
radiothérapie externe.
NB : causes de vertèbre ivoire :
• Cancer de la prostate
• Maladie d’hodgkin
• Tuberculose vertébrale
Cancer de la prostate 78
Hypertrophie bénigne de la prostate
I-Définition :
− obstacle sous-vésical à l'écoulement des urines (signes obstructifs)
− C’un agent irritant la paroi vésicale (signes irritatifs).
− C’est la principale cause d’obstruction urinaire basse chez l’homme.
− C’est une hyperplasie des glandes de la prostate péri-urétrale (zone
de transition de la prostate) qui se dvpe a la partie craniale de la
prostate (#KC de la prostate ➔ partie caudale/ périphérique)
− La symptomatologie peut être stable ou s'aggraver plus ou moins
rapidement.
− Absence de parallélisme anatomo-clinique entre la présence d'une
HBP histologique (et notamment le volume de cet adénome) et la
symptomatologie due à l'HBP.
!! L’HBP n’est PAS un facteur de risque de cancer de la prostate
II-Rappels anatomiques :
Prostate = glande bilobée / péri-urétrale / sous-vésicale / poids N = 15g
Fonction = constitution du liquide séminal (!! pas de rôle endocrine)
III-ANAPATH DE L’HBP :
ADENOMYOFIBROME se dvpe a la partie craniale de la prostate
- classiquement à partir des lobes droit et gauche de la prostate
- Parfois le lobe médian situé a la partie postérieure du col vésical
Le contingent fibreux Le contingent adénomateux
Très symptomatique Volumineux mais peu symptomatique
VII-Traitement :
1-Abstention et surveillance :
2-B-Tt médical :
4-Les indications :
Abstention TRT médical TRT chirurgical
IPSS 0-7 8-19 20-35
Débitmètre ml/s >15 8-15 <8
Qualité de vie Pas d’altération Symptomatique Complications
RPM Absence <100 >100
R !!! NPC : impuissance et Ejaculation rétrograde : L’adénoméctomie de
la prostate n’induit pas une impuissance
NB : un KC de la prostate peut se développé a partir de la coque laissée
en place.
I-Epidémiologie
3ème cancer urologique (après prostate et vessie)/ H > F / âge moyen =
60ans
II-Facteurs de risque :
1- Insuffisance rénale (FDR le + important) : dystrophie multi kystique
(Petit rein atrophique multi kystique)
2- Tabac (mais pas alcool)
3- Génétiques : maladie de Von Hippel-Lindau : TAD, associe :
hémangioblastome rétinien et
cérébelleux, Phéochromocytome, Carcinome à cellules claires, Tumeurs
endocrines du pancréas
Autres : scléreuse tubéreuse de bourneville / struge webber
4- Co-morbidités: obésité / HTA
5- Toxiques professionnels : solvants / amiante / cadmium, etc.
6- Immunodépression
III-Physiopathologie : génétique :
Mutation du gène VHL dans 40% des cancers sporadiques (CCC +++)
Anatomo-pathologie: types histologiques :
• LA plus part des tumeurs rénales sont des tumeurs malignes
• MAIS : LA tumeur du parenchyme rénal la plus fréquente chez l’adulte
est : LE kyste rénal
(Mieux confirmé par l’échographie que par la TDM)
• Nb : Les lésions kystiques ne sont pas toujours considérées comme étant
bénigne, et elles
sont classés selon l’imagerie en :
• Stade 1 et 2 : ne nécessitant pas de surveillance ➔ Bénin
• Stade 3 et 4 : Haut risque de malignité ➔ faire l’exérèse chirurgicale
Macroscopie du KC du REIN : tumeur jaune hyper vascularisée :
Le type le plus fréquent : Carcinome à cellules rénales à cellules claires
Cancer du rein 85
IV-Classification TNM :
T1: tumeur limitée au rein < 7 CM (T1a ≤ 4cm / T1b 4-7cm)
T2: tumeur limitée au rein de taille> 7cm
T3: envahissement graisse péri-rénale/ veines
T4: envahissement au-delà du fascia de Gerota
N0: pas de ganglion envahi
N1: 1 seul ganglion envahi
N2: ≥ 2 ganglions envahis
M0: pas de métastase à distance
M1: métastase à distance
V-Diagnostic :
Asymptomatique : découverte fortuite à l’imagerie dans 50%
-LE KC du rein reste longtemps asymptomatique, l’envahissement en
profondeur est lent !!!
SG : AEG / !! Fièvre au long cours (paranéoplasique)
-signes urologiques (triade) :
1- Hématurie (40%): isolée / totale / spontanée / indolore
2- Lombalgie (10%): type colique néphrétique (caillot)
3- Masse lombaire (5%): seulement si forme évoluée
VI-Varicocèle :
gauche: évoque un thrombus de la veine rénale gauche
droite: évoque un thrombus de la veine cave inférieure
NB : v. génitale gauche se jette dans v. rénale (≠ à droite: se jette dans
la VCI)
-signe de compression de la VCI = OMI
Cancer du rein 86
-HTA résistante : par sécrétion de rénine
-Syndrome inflammatoire (↑ VS): par sécrétion d’IL-2/6
-Hypercalcémie: par sécrétion de PTH-like
-Syndrome de Stauffer: cholestase anictérique
-Anémie
-Fièvre
Métastases : poumons > os > foie > cerveau
NB : ne donne jamais des métastases en aval (Par exp : VESSIE)
contrairement aux tumeurs des voies excrétrices.
VII-Examens complémentaires :
Pour diagnostic positif
− Echographie-doppler rénale
− Uro-scanner ➔ le plus performant ➔Biopsie rénale : MSG fort !!
PAS TJR !!!
Non indiquée en cas de cancer évident (iso dense / rehaussée / unique)
Pronostic : Survie à 5ans :
• Forme localisée (T1-T2): 80% (évolution lente ++)
• Forme disséminée: N+ = 10% / M+ = survie < 3%
NB : Grade de Fuhrman : +++ : C'est un facteur pronostic majeur du cancer
du rein. En fonction de la morphologie nucléaire (aspect du noyau, taille
des nucléoles), on distingue :
− Les tumeurs de bas grade : Fuhrman 1 et 2
− De haut grade dont le pronostic est plus péjoratif : Fuhrman 3 et 4
VIII-Traitement :
• Le traitement chirurgical est le traitement de référence du cancer du
rein
Tumeurs localisées au Tumeurs du rein Tumeurs du rein
rein = T1, localement métastatiques = M+
T2 NX-NO, MO avancées =T3-4, NO
MO
Néphrectomie Néphrectomie élargie Traitement médical
partielle si + recommandé par les
techniquement SURRENALECTOMIE + antiangiogéniques.
réalisable sinon curage -Néphrectomie
NEPHRECTOMIE +/- ablation d’un débattue
TOTALE thrombus encore !!
Cave
Cancer du rein 87
+ curage
ganglionnaire
NB : radio chimiothérapie inutile = insensible (PMZ)
→ CCR non sensibles (ni chimio ni radio ni hormonothérapies)
Bonus : Néphroblastome : TUMEUR DE WILMS
− Touche surtt l’enfant moins de 6 ans
− Révélé par une masse abdominale le plus svt
− Guérit dans 80 % tout stade confondu
− C’est une tumeur chimio et radio sensible
Cancer du rein 88
CAT DEVANT UNE RVA
I-Définition :
Impossibilité brutale et totale d’uriner malgré un besoin impérieux
secondaire à un obstacle sousvésical à l’écoulement des urines.
➔NPC avec : Dg différentiel :
1- anurie: absence de sécrétion d’urine par les reins ➔ PAS D’ENVIE
2- rétention chronique d’urine: résidu post-mictionnel > 100mL
➔ INDOLORE
Rétention aigue d’urine Rétention chronique d’urine
-impossibilité d’uriner totale et -impossibilité à vider totalement
brutale sa vessie
-souvent sur HBP -RPM
-Douleur sus pubienne -indolore
-impériosité permanente -PK + incontinence par
-Globe vésical : Masse regorgement
hypogastrique mate et -Globe vésical flaccide et indolore
douloureuse a la palpation (matité -Rechercher une complication :
sus retentissement sur le haut
pubienne) appareil /
-TR : confirme l’adénome infection
prostatique
R !!! DONC TR SYSTEMATIQUE
II-Etiologies :
Obstacles mécaniques Obstacles fonctionnels :
PROSTATE : HBP / prostatite / KC Contraction réflexe: sur
de la prostate pathologie ano rectale:
VESSIE : Tumeur vésicale fécalome ++ / hémorroïdes
Extrinsèque : tumeur pelvienne -Neuro: SEP / Parkinson /
Urétrale : Sténose urétrale / corps syndrome de la queue de
étranger urétraux / lithiase cheval / NP (diabète / alcool)
vésicale ➔ D’où examen neuro
systématique !!!
IV-Infection urinaire
➔Altération de la paroi vésicale: perte de contraction du détrusor /
diverticules vésicaux
➔Complications du drainage urinaire :
• Syndrome de levée d’obstacle +++: DEC sur polyurie (atteinte tubulaire
distale) ➔ prévention
par compensation de la diurése : 2L de NaCl de base +1/2 L de la diurèse
• Hémorragie a vacuo +/- « claquage » de vessie: si drainage trop rapide :
drainage progressif avec
clampage chaque 15min (tous les 500ml évacués)
• Si sondage endo-urétral: trauma ou sténose urétral / infection urinaire
• Si KT sus pubien: hémorragie vésicale +/- cailloutage / plaie vasculaire
ou digestive
V- Traitement : Urgence thérapeutique
Drainage des urines (= sondage vésical) +++
Deux modalités possibles :
I-Epidémiologie
− Rare / 1% des cancers de l’homme
− Mais 1er cancer de l’homme jeune (20-35ans) +++ / 2 pics : les
premières années de vie, et
− entre 20-35 ans
− Chez l’enfant : Tm vitelline
II-Facteurs de risque :
Cryptorchidie +++ (RR = x35 !)
Dysgénésie gonadique (syndrome de Klinefelter: XXY)
Atrophie testiculaire (post-infectieuse ou traumatique)
Anatomo-pathologie: types histologiques :
Tumeurs germinales +++ (90%) Tumeurs non
germinales (10%)
Tumeurs Tumeurs non -Tumeur des cellules
séminomateuses séminomateuses de
(40%) (60%) LEYDIG
Séminome typique Carcinome -Tm de Sartoli
Autres: embryonnaire Autres:
- séminome à c. - - androblastome
Syncytiotrophoblastiques Choriocarcinome - gonadoblastome
Autres:
-tumeur mixte/
tératome,
tumeur du sac
vitellin.
Marqueur : -Carcinome :
-LDH : non spécifique - alpha
- Augmentation corrélée foetoproteine
à -
la taille Choriocarcinome
➔Alpha feotoproteine : B hCG
normale
➔HCG : 10%
Cancer du testicule 92
➢ Deux particularités des tumeurs testiculaires :
1- Grande chimio et radiosensibilité: curable même si métastatique
2- Intérêt des marqueurs biologiques pour le diagnostic et le suivi
III- Diagnostic
− Terrain : Homme jeune: 20-35ans
− FdR: cryptorchidie, orchite ourlienne, dysgénésie testiculaire
− Signes généraux: AEG (asthénie / anorexie / amaigrissement)
− Génitaux : sensation de pesanteur testiculaire / baisse de la libido/
augmentation du volume de la bourse/ découverte au cours de
l'autopalpation.
SP :
− Nodule intra testiculaire dur ou testicule globalement induré, non
douloureux
− Persistance du sillon épididymo-testiculaire (signe de Chevassu
positif) : RESPECTE L’EPIDIDYME !!!!!
− Lésion opaque à la transillumination (différent hydrocèle)
− Rechercher une gynécomastie / unilatérale ++ (par sécrétion de
βHCG)
− Dogme +++ !! Toute masse testiculaire non douloureuse est un
cancer JPDC
→ Exploration chirurgicale et examen anapath systématique
IV-Examens complémentaires :
Pour diagnostic positif :
1- Echographie testiculaire
− En urgence (< 1S)
− Lésion intra-testiculaire hypoéchogène et hétérogène
− Micro calcification ++
3- Marqueurs tumoraux : SANS LES ATTENDRES !!
LDH α-foetoprotéine: hCG totale:
-élévation dans -pathognomonique caractéristique des
séminomes mais non des carcinomes choriocarcinomes et
spécifique / corrélée à embryonnaires, tumeurs mixtes
la masse !! jamais dans le
séminome
Cancer du testicule 93
4- Orchidectomie diagnostique PAR VOIE INGUINALE +++
Systématique pour toute masse testiculaire évocatrice (pas de biopsie !)
Orchidectomie par voie inguinale et examen anapath pour histologie
!! Après conservation du sperme au CECOS (PMZ)
NB : Ponction / biopsie / voie trans-scrotale formellement contre-indiqués
(PMZ)
Pour bilan d’extension :
-TDM thoraco-abdomino-pelvienne injectée :
➔Recherche des ADP rétro-péritonéales (lomboaortiques)
➔Recherche des métastases viscérales (pulmonaires / hépatiques)
-Dosage des marqueurs tumoraux à 3 semaines post-orchidectomie +++ :
Si imagerie négative, seul moyen d’affirmer le caractère localisé
→ Si pas de décroissance ou trop lente: on a raté la métastase…
V-Evolution :
Dissémination se fait essentiellement par voie lymphatique
Ganglions : lombo-aortiques >> sus-diaphragmatique / Troisier /
médiastinaux
Métastase : pulmonaires >> hépatiques / cérébrales / osseuses
VI-Pronostic :
Très bon pronostic en général car tumeurs très chimio et radiosensibles
Survie tous stades à 5ans > 90% dont: 98% si N0M0 – 70% si M+
-Le CHORIOCARCINOME A LE PLUS MAUVAIS PRONOSTIC !!!
VII-Traitement :
1- Orchidectomie totale diagnostique première
Indications
-Systématique devant toute masse testiculaire de l’homme jeune
!! Après conservation du sperme et information du patient (PMZ)
-Sans attendre le bilan d'extension !!!!!
Modalités
Orchidectomie par voie inguinale (!! jamais scrotale: dissémination: PMZ)
Ligature 1ère du cordon spermatique / Ex. anapath: diagnostic
histologique
Mise en place d’une prothèse testiculaire
Prélèvement des marqueurs sur sang de cordon
Tt adjuvant curatif: selon bilan d’extension :
Cancer du testicule 94
cancer localisé (N0 et M0) cancer métastatique (N+ ou M+)
Seminomateuse : abstention ou radiothérapie chimiothérapie BEP /
Radio et chimio lombo-aortique radiothérapie
Sensible lombo-aortique
Non séminomateuse abstention et surveillance (+/- Chimiothérapie BEP (bléomycine
chimio sensible chimiothérapie) /
ou curage gg lombo- aortique étoposide / cisplatine)
Curage gg
R !!! GROSSE BOURSE FROIDE SE VOIT DANS :
• KC DU TESTICULE
• VARICOCELE
• HYDROCELE
Cancer du testicule 95
Traumatismes rénaux
I-Classification :
Grade 1 -Contusion rénale.
- Hématome sous capsulaire non expansif.
- Pas de lacération parenchymateuse
Grade 2 -Hématome péri rénal non expansif.
- Lacération du cortex de moins de 1 cm de
profondeur
- sans fuite urinaire.
Grade 3 - Lacération du cortex de plus de 1 cm
- sans fuite urinaire
Grade 4 -Lacération s’étendant au système collecteur (fuite
urinaire).
- Lésion segmentaire vasculaire (artérielle ou
veineuse) avec infarcissement rénal.
- Lésion pédiculaire vasculaire (artérielle ou
veineuse) avec hématome contenu.
- Thrombose artérielle pédiculaire sur dissection
Grade 5 -Avulsion du pédicule vasculaire rénal.
- Rein multi fracturé
• EPIDEMIO : population jeune +++ (AVP)
• majorité des trauma rénaux sont de bas grade (1 a 3)
Traumatismes rénaux 96