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Faculté des sciences de Bizerte

Rapport de stage

Contrôle et suivie d’un produit fini


Isodil comprimés 5 mg

De 14/03/2022 au 25/03/2022
Sommaire
Introduction générale ………………………………………………………………………………...

Présentation de l’entreprise…………………………………………………………………………...

Partie I :……………………………………………………………………………………………...

ETUDE BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………..

I. Médicaments…………………………………………………………………………………..

1. Définition :………………………………………………………………………………….

2. Composition :………………………………………………………………………………

II. La qualité dans les industries pharmaceutiques……………………………………………....


1. La pharmacopée Européenne……………………………………………………………...
2. Le contrôle qualité :………………………………………………………………………..
3. L’assurance qualité :……………………………………………………………………….
4. Les bonnes Pratiques de Laboratoire(BPL) : ……………………………………………..
III. Présentation de la spécialité pharmaceutique étudiée………………………………………...
1. Caractéristique :…………………………………………………………………………....
2. Composition:……………………………………………………………………………....
3. Propriétés pharmacodynamiques: ……………………………………………………….
4. Propriétés pharmacocinétiques :…………………………………………………………...
5. Posologie et mode d’administration :………………...…………………………………....
IV. Les méthodes analytiques appliquées…………………….…………………..……………….
1. Chromatographie liquide à haute performance :…………………………………………....
Partie II :……………………………………………………………………………………………..
ETUDE EXPERIMENTALE…………………………………………………………………………
I. Suivi de la fabrication de l’Isodil comprimé 5mg…………………………………………….
II. Matériels et Réactifs……………………………………………………………………………
1. Matériels :…………………………………………………………………………………
2. Réactifs : …………………………………………………………………………………
III. Suivi de l’Isodil comprimés 5 mg…………………………………………………………….
1. Caractères organoleptiques :………………………………………………………………
2. Identification du principe actif :……………………………………………………………
3. Masse moyenne des comprimés :……………………………………………………….
4. Uniformité de masse :…………………………………………………………………….
5. Désagrégation :…………………………………………………………………………..

Partie III :…………………………………………………………………………………………

RESULTAT et DISCUSSION…………………………………………………………………….

I. Produit fini ……………………………………………………………………………..


1. Caractères organoleptiques :………………………………………………………….
2. Identification du principe actif :………………………………………………………
3. Masse moyenne des comprimés : ………………………………………………………..
4. Uniformité de masse :……………………………………………………………………
5. Désagrégation :…………………………………………………………………………

Conclusion ……………………………………………………………………..................................

Liste des références…………………………………………………………………………………..

Résumé……………………………………………………………………………………………….
Liste des abréviations

AMM : Autorisation de mise sur le marché.

BPL : Bonne pratique de laboratoire.

HPLC : Chromatographie à haute performance liquide.

MP : Matière première.

MM : Masse moyenne.

PA : Principe actif.

UM : Uniformité de masse.


Listes des figures

Figure 1 : Schéma d’une chaine HPLC…………………………………………………………….

Figure 2 : Diagramme de la fabrication des médicaments…………………………………………


Liste des tableaux
Introduction générale
L'industrie pharmaceutique est un secteur d'activité très important dans le monde. Il regroupe les

pharmacies, les parapharmacies et les laboratoires pharmaceutiques. L'industrie pharmaceutique

gère l'élaboration, la production, la mise sur le marché et la surveillance de tous les médicaments

commercialisés. L'industrie pharmaceutique concerne aussi bien les médicaments à destination des

hommes que ceux à destination des animaux.

La description de l’organisation du secteur pharmaceutique tunisien, l’analyse de son

fonctionnement et de ses performances en termes de qualité des médicaments, constituent l’objet du

présent travail.

Le secteur pharmaceutique tunisien est caractérisé par un secteur public fort qui a été activement

développé par l’Etat depuis le début des années 1960. Le secteur privé est également bien actif : il

constitue depuis toujours, à travers le Réseau de pharmacies, le principal vecteur de distribution du

médicament et il a vu, dans les années 1990, son champ d’activités s’élargir à la production locale

des médicaments.
Présentation de l’entreprise
 Description de la société 
ACT pharma est une entreprise de fabrication de médicaments, son site de production
pharmaceutique est implanté dans la zone industrielle de la localité d’Oued zargua situé à
environ 75Km de la capitale, délégation de Testour, gouvernorat de Beja, Tunisie.

Le site ACT pharma est dédié à la fabrication, le conditionnent et à la commercialisation de


formes sèches : comprimés et gélules. Le site de production se trouve dans un environnement ne
présentant pas de risque de contamination pour les produits.

 Fiche Signalétique
Raison sociale : société de produits de médicaments ACT pharma.

Création : 2014.

Secteur d’activité : production des médicaments.

Capital : 1.000 000DT

Coordonnés : zone industrielle la localité d’Oued zargua, délégation de Testour, gouvernorat


de Beja.

Tél : 78.590.060

Fax : 78.590.060

E-mail : Actpharma@tunet.tn

Surface : 3 400 m2

 Description des locaux

 Zone de production
 Atelier d’entretien
 Locaux techniques
 Magasin des matériaux
 Magasin des produits fini
 Laboratoire physico-chimique
 Laboratoire de développement
 Laboratoire de microbiologie
 Local pour traitement du sachet pharmaceutique
 Station de traitement d’eau
Partie I :
ETUDE BIBLIOGRAPHIE

I. Médicaments
1. Définition :
Un médicament est un produit destiné à traiter une affection médicale grâce aux PA qu’il contient.
Un médicament peut être administré par voie orale, par injection, par voie rectale, par voies
cutanées. Il peut se présenter sous forme de sachet, d’ampoule, de suppositoire, de pommade ou de
sirop, entre autres.
Le médicament peut être utilisé pour détruire des bactéries, pour soulager une douleur, pour
diminuer un symptôme ou pour pallier une carence.
Certains médicaments nécessitent une prescription médicale pour être délivrés, notamment en raison
de leur effet secondaires, de leur toxicité ou de leurs propriétés additives.
Un médicament princeps :
Un princeps est un médicament qui incorpore pour la première fois un principe actif qui a été isolé
ou synthétisé par un laboratoire pharmaceutique.
Un médicament générique :
Un générique possède le même principe actif que le princeps donc leur action est censée être la
même mais les excipients peuvent être différents ce qui implique que la tolérance et l’efficacité
peuvent légèrement différer. Par ailleurs les génériques sont souvent moins chers que les princeps.
2. Composition :
a) La substance active :
C’est le produit chimique efficace contre la maladie, c’est cette substance que l’on appelle
médicament .Elle est constituée de molécules actives (doses) et qui agit sur une macromolécule
appelée protéine.
Donc pour fabriquer un médicament les chercheurs vont identifier les protéines responsables d’une
maladie et trouver la molécule adéquate qui stoppera l’action de la protéine.
b) L’excipient

Sert à incorporer ou dissoudre certains médicaments pour en masquer la saveur désagréable et en


faciliter l’absorption. Les excipients n’ont, le plus souvent, pas d’incidence ni d’effets sur la santé :
on dit qu’ils sont inertes.
II. La qualité dans les industries pharmaceutiques
1. La pharmacopée Européenne :

La pharmacopée est un ouvrage réglementaire destiné :


- Aux professionnels de santé utilisateurs de matières premières ou en charge des préparations
pharmaceutiques.
- Aux laboratoires (publics ou privés) chargés des contrôles de qualité et de service d’évaluation
des médicaments.
La pharmacopée définit :
- Les critères de puretés des matières premières ou des préparations entrant dans la fabrication
des médicaments (à usage humain et vétérinaire)
- Les méthodes d’analyses à utiliser pour en assurer leur contrôle.
2. Le contrôle qualité :
Le contrôle est une opération destinée à déterminer, avec des moyens appropriés, si le service
contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou exigences préétablies par le référentiel et
incluant une décision d'acceptation, de rejet ou de retouche.
3. L’assurance qualité :
D'après la norme ISO 8402-94, l'assurance qualité c'est « Ensemble des activités préétablies et
systématiques mises en œuvre dans le cadre du système qualité, et démontrées en tant que de besoin,
pour donner la confiance appropriée en ce qu'une entité satisfera aux exigences pour la qualité. »
L'assurance qualité est adoptée lorsqu'une entreprise veut garantir à ses clients, ses fournisseurs et
ses actionnaires, la qualité du produit ou du service qu'elle commercialise.
L'assurance qualité est un document où sont notés :
-Les objectifs atteints en termes de qualité,
-Les méthodes employées pour atteindre ces objectifs.
4. Les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) :
Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) se définissent comme une démarche qualité basée sur des
principes visant à assurer une qualité optimale au sein du laboratoire. Elles s’appliquent notamment
dans le domaine pharmaceutique.
-Dans le cadre d’une réalisation d’une étude en laboratoire, le but des BPL est de responsabiliser le
personnel participant, et de lui faire prendre conscience des problèmes. Elles devront faire préciser
par écrit avant le début de l'étude les objectifs, les moyens en personnel et matériel pour sa
réalisation (protocole, mode opératoire).
III. Présentation de la spécialité pharmaceutique étudiée
Notre spécialité pharmaceutique étudiée est l’Isodil 5mg dont le principe actif est le Dinitrate
d’isosorbide. C’est un produit sous licence spécialisé par le laboratoire ACT PHARMA.
1. Caractéristiques :
Chaque comprimé sublingual blanc, rond, plat, quadri-sécable, contient 5 mg de dinitrate
d'isosorbide.
L’Isodil 5 mg appartient à la classe des médicaments appelés anti angineux. Il s'utilise
pour prévenir la douleur thoracique associée à l'angine. 
-Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du
galactose (maladies héréditaires rares). Aussi ce médicament est interdit aux patients qui sont
allergique (hypersensible) au dinitrate d’isosorbide.
2. Composition :
 Principe actif : Dinitrate d’isosorbide 5 mg.

 Excipients : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose

sodique, stéarate de magnésium, dioxyde de silice colloïdale et laque


d'aluminium D et C rouge nº 30.
 Rôle de quelques excipients :
-Lactose monohydraté : il est soluble dans l'eau, pratiquement insoluble dans l'alcool et
possède un pouvoir réducteur. Le lactose est surtout employé comme diluant; il présente sur
le saccharose l'avantage de ne pas être hygroscopique.
-Cellulose microcristalline :La cellulose est, comme les amidons, un glucosane d'origine
végétale. Comme excipient, on utilise surtout des poudres de cellulose, souvent désignées
commercialement sous le terme de " cellulose microcristalline". C'est une poudre blanche,
insoluble dans l'eau, mais qui s'y disperse en donnant un gel stable. Elle est utilisée dans la
fabrication des comprimés comme liant, adjuvant de lubrification et délitant; les celluloses
microcristallines provoquent l'éclatement des comprimés en gonflant au contact de l'eau, ceci
d'autant mieux que leur structure fibreuse facilite la pénétration de l'eau à l'intérieur du
comprimé. La poudre de cellulose est également employée comme dispersant et stabilisant
dans les émulsions et les suspensions ainsi que comme absorbant.
-Stéarate de magnésium : Le stéarate de magnésium est une fine poudre blanche. Sa
fonction principale est de fournir un lubrifiant pour gélules et comprimés. Il augmente la
fluidité, qui assure une efficacité durant le processus de fabrication.
3. Propriétés pharmacodynamique :
- L’Isodil 5 mg appartient à la classe des médicaments appelés anti angineuxqui se
caractérise par :
La molécule de dinitrate d’isosorbide qui agit en dilatant les vaisseaux sanguins et en
augmentant le flux de sang et d'oxygène vers le cœur. L'isosorbide peut réduire le nombre, la
durée et la gravité des crises angineuses.
4. Propriétés pharmacocinétiques :
 Absorption :
Après la prise d'une dose orale unique, 80 % à 100 % de la quantité absorbée est
excrétée dans l'urine en 24 heures, principalement sous forme de métabolites.
 Distribution :
La distribution tissulaire du dinitrate d’isosorbide est rapide et importante.
 Biotransformation :
Le dinitrate d’isosorbide est rapidement absorbée et éliminée. Jusqu'à 99% a été
excrété dans l'urine. Le médicament a été complètement biotransformé, près de 50 %
en métabolite principal, un conjugué d'isosorbide, vraisemblablement avec de l'acide
glucuronique.
 Elimination :
Le DNIS est aussi métabolisé par les glutathions transférases hépatiques (dénitrations
en 2 et 5-mononitrates d'isosorbide). La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 65 ±
30 min. et s'apparente à celle trouvée après administration par voie perlinguale et orale
6. Posologie et mode d’administration :
 Posologie : La dose usuelle varie de 10 à 80 mg par 24 heures répartie en 2 ou 3 prises, en
respectant un intervalle libre d'au moins 12 heures.
 Mode d’administration : Voie orale.
Les comprimés se dissolvent sous la langue pour prévenir une crise angineuse. Placez 1 ou 2
comprimés (5 mg à 10 mg) sous la langue, entre la joue et la gencive ou entre la lèvre et la
gencive toutes les 2 à 4 heures. Une dose supplémentaire de 5 mg à 10 mg peut être prise en
cas de situation stressante susceptible de provoquer une crise angineuse.

IV. Méthode analytique appliquée


1. Chromatographie liquide à haute performance :
La chromatographie liquide haute performance (HPLC) est une technique d’analyse très
importante, elle est employé comme un outil de développement et contrôle qualité dans les
industries chimiques et surtout les industries pharmaceutiques.
a)Principe :
L’échantillon à séparer est mis en solution dans un solvant. Ce mélange est introduit dans la phase
mobile liquide par une pompe sous haute pression.
Les composés en solution se répartissent alors suivant leur affinité entre la phase mobile et la phase
stationnaire.
A la sortie de la colonne et grâce à un détecteur adéquat, le différent soluté.
 Phase mobile :
La phase mobile ou éluant est un liquide qui entraîne les solutés à travers la colonne. K' est
aussi le rapport du temps passé par un soluté dans la phase stationnaire sur le temps passé par
ce même soluté dans la phase mobile.
-Choix de phase mobile :Si la phase stationnaire (colonne) est polaire, on utilise un solvant
peu à pas polaire (phase mobile). C'est la chromatographie en phase normale
Si la phase stationnaire (colonne) est apolaire ou peu, on utilise un solvant polaire. C'est la
chromatographie en phase inversée.
Les solvants d'HPLC sont donc classés suivant leur polarité et leur force éluant.
En faisant varier la composition du solvant, on fait varier le coefficient de distribution K et
donc le pouvoir d'élution.
Les solvants doivent être miscibles et ne pas gêner la détection (absorption UV par exemple).
 Phase stationnaire :
 Phase normal :
La phase normale est constituée de gel de silice. Ce matériau est très polaire. Il faut donc utiliser
un éluant apolaire. Ainsi lors de l’injection d’une solution, les produits polaires sont retenus dans
la colonne, contrairement aux produits apolaires qui sortent en tête.
L’inconvénient d’une telle phase, est une détérioration rapide au cours du temps du gel de silice,
ce qui entraine un manque de reproductibilité des séparations.
 Phase inverse :
La phase inverse est majoritairement composée de silices greffées par des chaines linéaires de 8
ou 18 atomes de carbones (C8 etC18). Cette phase est apolaire et nécessite donc un éluant
polaire (ACN, MeOH,H₂O). Dans ce cas, ce sont les composés polaires qui seront éluées en
premier. Contrairement à une phase normale, il n’y a pas d’évolution de la phase stationnaire au
cours du temps, et la qualité de la séparation est donc maintenue constante.

b) appareillage :
Les principaux modules d’un appareil HPLC (figure 5) sont:
• Un réservoir de la phase mobile : C’est un flacon étanche de 1 ou 2 L, équiper d’un système de
dégazage qui permet d’enlever les gaz dissous qui peuvent former des bulles et interférer dans la
séparation et la détection.
• Un système de pompage : La pompe force la phase mobile à traverser la phase stationnaire en
créant des hautes pressions qui ne dépasse pas 350 bars et en assurant un débit constant.
• Dispositif d’injection : L’injecteur permet d’injecter dans la chaine HPLC un volume
d’échantillon précis varie de 0.1 à 100 μl grâce à une vanne à boucle d’échantillonnage sans
modifier la pression dans la colonne.
• Une colonne : La colonne présente un composant primordial du système chromatographique, elle
renferme des microparticules en silices, par laquelle se compose la phase stationnaire en permettant
d’effectuer la séparation du mélange.
• Un détecteur : Le rôle du détecteur est de suivre de façon continue l'apparition des solutés et de
détecter qualitativement et quantitativement les solutés présentés dans la phase mobile.
Le détecteur UV-visible installé dans l’HPLC émet des rayons à une longueur d’onde précise ou
dans un domaine bien déterminé (190-600nm)[9], chaque composé à sa sortie de la colonne absorbe
ces rayons en donnant un signal transmis à un ordinateur sous la forme d’un chromatogramme et en
tenant compte que le signal obtenu est enregistré en fonction du temps.
Figure 1 : Schéma d’une chaine HPLC
Partie II :
ETUDE
EXPERIMENTALE

I. Suivi de la fabrication de l’Isodil comprimé 5 mg


Dans cette partie de l’étude, on va suivre les différentes étapes de fabrication de l’Isodil 5 mg comprimé en allant
de la sortie des matières premières du magasin jusqu’à l’obtention d’un PF prêt à être mis sur le marché.
Ces étapes doivent répondre obligatoirement aux exigences des bonnes pratiques de fabrication afin d’obtenir des
produit de qualité conforme au dossier.

Magasin MP/AC Laboratoire de contrôle


qualité

Centrale de pesée

Mélange

Compression

Mise sous Blister

Conditionnement
secondaire

Produit fini Magasin PF


Quarantaine

Mise sur le Libération du lot Magasin PF acceptée


marché

Figure 2 : Diagramme de la fabrication des médicaments

II. Matériel et Réactifs


1. Matériels 
• Équipements :
• Balance :

-Marque : Mettlertoledo
-Modèle : XS205

• Bain à ultrasons :

-Marque : Nickel-ELECTRO
-Modèle : DU-4
• Chromatographie liquide à haute performance:

-Marque : WATERS
-Modèle :e 2695 Alliance
• Un appareil de désagrégation :
-Marque : ERWEKA
-Modèle : ZT303
• Les verreries :
Les fioles jaugées : fioles 10ml, fioles 25 ml, fioles 50ml.
Les éprouvettes : 10 ml ,100 ml.
Filtre seringue 0.45μm.
2. Réactifs
Les solvants utilisés au cours de ce travail sont : -Eau purifié.
-Méthanol.
La phase mobile utilisée est l’eau avec méthanol (50 :50 v/v).

III. Suivi de L’Isodil comprimés 5 mg


1. Caractères organoleptiques :
Comprimés ronds de couleur blanche ou sensiblement blanche présentant une rainure
d’identification.
2. Identification du principe actif
a) Identification par HPLC : Le temps de rétention du pic principal dans le chromatogramme de la
solution à examiner correspond au temps de rétention du pic principal dans le chromatogramme
obtenu avec la solution de référence.
b) Dosage du Dinitrate d’isosorbide par HPLC :
L’analyse est réalisée par chromatographie liquide à haute performance (CLHP) pour déterminer la
teneur en PA par comparaison au standard de référence correspondants, de titre connue.
 Conditions chromatographique :
Tableau 1 : Les conditions chromatographiques du dosage de dinitrate d’isosorbide

-gel de silice octadécylsilylé à groupements polaires


intercalés, post greffé R.
Colonne --Type : NUCLEOSIL 100-5 C18
-Diamètre interne : 4.6 mm.
-Longueur : 0.25 m.

-Longueur d’onde : 222 nm.


- Température : 25°C
Conditions d’analyse - Débit : 1ml/mn
- Volume injecté : 20 μL

Les solutions préparées :


- Phase mobile : Eau+Méthanol (50 :50 v/v).

-Solution de référence : Peser 25 mg de dinitrate d’isosorbide (environ 100mg de dinitrate


d’isosorbide 25 % dans le lactose), dans une fiole de 25 ml ajouter 12.5 ml d’eau purifiée, traiter par
ultra-son pendant 5 min puis compléter jusqu’à trait de jauge avec de méthanol.

Filtrer la solution par un filtre seringue 0.45μm.

-Le filtrat obtenu est dilué au 1/10 dans la phase mobile.

Préparation de la solution à examiner :

Peser et broyer 20 comprimés. Introduire l’équivalent de 25 mg de dinitrate d’isosorbide dans une


fiole de 25 ml, compléter jusqu’à trait de jauge avec du méthanol.

Filtrer la solution par un filtre seringue 0.45 μm.

-Le filtrat obtenu est dilué au 1/10 dans la phase mobile.

3. Masse moyenne des comprimes :

-Peser individuellement 20 comprimés, pris au hasard.

-Déterminer la masse moyenne selon formule suivante :

La masse moyenne peut varier de ± 5 % c'est-à-dire comprise entre 554,8 mg et 613,2


mg.

4. Uniformité de masse :

Détermination de la valeur de xi : Prélever au minimum 30 unités et procéder comme suit :

Peser individuellement 10 comprimés de façon exacte et déterminer ainsi la masse « mi » en mg de


chaque comprimé.
Calculer la teneur en dinitrate d’isosorbide de chaque comprimé à partir de la masse individuelle des
comprimés et du résultat de dosage comme suit :

xi = (A/M) x mi

A : teneur en substance active, en % de la valeur indiquée sur l’étiquette.

xi  : teneur individuelle estimée en dinitrate d’isosorbide des unités examinées,

mi : masse individuelle des unités examinées,

M : moyenne des masses individuelles des unités examinées.

Détermination de la valeur d’acceptation :

X : moyenne des teneurs individuelles estimée et exprimée en % de la valeur déclarée.

Cas 1 : T ≤ 101,5, trois possibilités se présentent :

1. Si 98,5 % ≤ X ≤ 101,5 % alors M= X et VA = k* s

2. Si X < 98,5 % alors M= 98,5 % et VA = 98,5 – X + k *s

3. Si X > 101,5 % alors M= 101,5 % et VA = X – 101,5 + k* s

Cas 2 : T >101,5, trois possibilités se présentent :

1. Si 98,5 % ≤ X ≤ 101,5 % alors M= X et VA = k* s

2. Si X < 98,5 % alors M= 98,5 % et VA = 98,5 – X + k *s

3. Si X > 101,5 % alors M= T % et VA = X – T + k* s

L’essai de variation de masse est conforme si la valeur d’acceptation des 10 premières


unités examinées est inférieure ou égale à L1, avec L1 = 15,0.

!!Dans le cas où VA > L1, L’essai se fait sur 30 comprimés.

5. Désagrégation :

Cet essai est destiné à déterminer la plus ou moins grande aptitude des comprimés et des capsules à
se désagréger, en milieu liquide, dans le temps prescrit.

Les comprimés doivent satisfaire à l’essai de désagrégation décrit dans la pharmacopée européenne
8ème édition (2.9.1).

Conditions opératoires :
-Milieu de désagrégation : Eau purifiée

-Température : 37°C

-Volume : 900 ml

Le temps de désagrégation doit être inférieur à 3 minutes.


Partie III :
Résultat et discussion

I. Produit finit
1. Caractères organoleptiques :

Comprimés ronds de couleur blanche présentant une rainure d’identification.


Conforme

2. Identification du principe actif

a) Identification par HPLC : Le temps de rétention du pic principal dans le chromatogramme de la


solution à examiner correspond au temps de rétention du pic principal dans le chromatogramme
obtenu avec la solution de référence.

Conforme
b) Dosage de l’Isodil 5 mg :
Tableau 2 : dosage de l’Isodil 5 mg.

Dosage Isodil 5 mg

STD Echantillon

Air de pic 105381.3 103164.5

105052.7 103331.4

Moyenne 105217 103247.95

Masse pesée (mg) 100.24 514.68

L’équivalent de 25 mg de
25.06 25.01
Dinitrate d’isosorbide (mg)

Concentration (µg/ml) 100.24 100.04

Pureté de Dinitrate d’isosorbide 100.65


%(T)

Dosage % 98.97

Formule du dosage (AE/AR)*(CR/CE)*T

Norme 90%-110%

Interprétation : comme il est indique dans le protocole le dosage doit être entre 90,0 et 110%
Donc le dosage est satisfaisant.
3. Masse moyenne des comprimes :
Tableau 2 : Calcul de masse moyenne.

Masse moyenne Isodil 5 mg


Nombre de comprimés Masse pesée (mg)
1 105.21
2 103.43
3 105.48
4 100.94
5 102.66
6 102.92
7 103.05
8 102.24
9 100.99
10 103.69
11 105.52
12 99.17
13 104.83
14 102.21
15 104.02
16 104.95
17 98.73
18 103.63
19 102.84
20 101.42
Moyenne 102.9
Min 98.73
Max 105.52
Masse équivalent à 25 mg 514.48

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