Chapitre 4
Chapitre 4
Chapitre 4
contenu
Corrosion des armatures
Rupture et fatigue des aciers
Fatigue des aciers
Fluage et relaxation des aciers
Chapitre4 Durabilité des aciers
4.1 Introduction
La grande majorité des ouvrages d’art et des bâtiments sont construits en béton armé.
la durabilité de l'ouvrage en béton armé ou en acier dépend essentiellement de la
tenue des armatures à la corrosion.
Une des principales causes de la pathologie du béton est la corrosion des armatures,
liée en partie aux problèmes environnementaux. Cela représente 55 % des
dégradations observées par British Cement Association.
La norme NF EN 13369 indique des valeurs minimales d’enrobages des armatures en
référence à l’Eurocode 2 (NF EN 1992-1-1). Cette norme traite de la partie relative à
la durabilité avec une « section 4 : Durabilité et enrobage des armatures ». Cette
section reprend les classes d’exposition de la norme NF EN 206/CN, en fonction des
actions environnementales auxquelles sont soumis les ouvrages ou les parties
d’ouvrages. Afin de satisfaire les exigences de durabilité pendant toute la durée
d’utilisation de l’ouvrage, des dispositions constructives relatives à l’enrobage des
armatures (distance entre la surface de l’armature la plus proche du béton et cette
dernière) doivent être respectées. En cohérence avec la norme NF EN 206/CN et les
normes de produits préfabriqués, elles visent à optimiser la durabilité des ouvrages.
La détermination de la valeur d’enrobage prend en compte :
- la classe d’exposition dans laquelle se trouve l’ouvrage ou la partie de l’ouvrage ;
- la durée de service attendue ;
-la classe de résistance du béton ;
- le type de systèmes de contrôle qualité mise en oeuvre pour assurer la régularité des
performances du béton ;
- les polymères.
La norme ISO 8044 (1999) définit la corrosion comme étant une « interaction
physico-chimique entre un métal et son milieu environnant entraînant des
modifications dans les propriétés du métal et souvent une dégradation fonctionnelle
du métal lui-même, de son environnement ou de son système technique constitué par
les deux facteurs. » Précisons que cette interaction est généralement de nature
électrochimique.
4.2.2 Type de corrosion
La corrosion peut étre séche ou aqueuse
Dans notre cours, nous avons intérésés par la corrosion aqueuse (electrochimique).
Mécanisme de la corrosion
passant en solution donc à une oxydation. Le plus souvent, un ion en solution est
identique à celui existant dans la phase métallique :
La corrosion dépend :
1) du milieu (environnement)
- du pH
- du pouvoir oxydant
- de la température
- de la présence de solutés
Chapitre4 Durabilité des aciers
2) du matériaux (métal)
- de sa composition
- de sa structure et microstructure
- de son état de surface
- des contraintes appliquées ou résiduelles…
4.3.3 La fatigue
4.4.1 Définition
La fissure est un défaut ou une discontinuité brutale apparue ou apparaissant dans
un matériau sous l'effet de contraintes internes ou externes, où la matière est séparée
sur une certaine surface. Tant que les forces de contraintes ne sont pas libérées, elle
entraîne une grande concentration de contrainte à son fond.
Les fissures dans un métal sont divisées en deux catégories selon l'endroit où elles
apparaissent :
Dans le métal fondu ; elles dépendent alors de la nature du métal d'apport et des
conditions d'exécution de la soudure.
* Dans le métal de base, dans la zone de liaison ; ces dernières sont généralement
reliées à une plus faible soudabilité du métal.
Chapitre4 Durabilité des aciers
* La fissuration à froid.
Fissuration à froid
La fissuration à froid ou fissuration induite par l'hydrogène est un des risques
industriels souvent rencontré dans l'opération de soudage sur des aciers peu alliés. On
parle de fissuration à froid parce qu'elle se produit à une température inférieure à
200°C durant ou jusqu’à plusieurs jours après le refroidissement.
Certains matériaux comme les aciers faiblement alliés à haute résistance sont plus
sensibles à la fragilisation par l'hydrogène que d’autres matériaux comme les aciers
inoxydables. Le tableau 4.1 illustre l'ordre de sensibilité de quelques matériaux à la
fragilisation par l'hydrogène
Fissuration à chaud
Références