Défense des droits des femmes (1792) - Mary Wollstonecraft

I. Mary Wollstonecraft

1759 : naissance dans famille bourgeoise bientôt sans fortune, plusieurs “petits” jobs
domestiques, publie en 1786 Thoughts on the Education of Daughters. Petits succès, rencontrent
après des philosophes radicaux : enthousiasme pour la rev fr, défend les dH du peuple à se
révolter (A Vindication of the Right of Man - 1790). 1792 : publication critiquant la place &
l’éducation des femmes, plutôt bien accueilli & traduit. Autre publication & voyage & vie
amoureuse/famille. 1797: meurt en couche (sa fille est l’auteure de Frankenstein). Publi post-
mortem, discréditation bcp temps avant réhabilitation en tant que grande & 1st féministe anglaise.

elle dénonce :

—> éducation des femmes au même titre que les hommes

—> stéréotypes entre les sexes (dont les paradoxaux), notamment galanterie car force une
soumission même éphémère & sensibilité dont parle rousseau (qu’elle critique +++ car misogyne)

II. L’ouvrage

A/ La réponse à Talleyrand-Périgord sur son rapport national sur l’éducation

• franche & critique, rappelle qu’il n’a pas rep à tout car concentré uniquement sur les hommes

• dit qu’elle se bat & parle au nom de l’humanité

• les droits des femmes sont inhérents & une condition pour les principes des Lumières comme
le progrès, pas de droits des femmes = ralentissement & gros pb surtout si elles doivent
éduquer leur enfant (comment faire si elles n’ont pas de connaissances?)

• la “modestie” (tâches domestiques dans sa def) : les femmes doivent apprendre à la respecter
chez les femmes mais aussi à la revêtir pour mériter l’estime de l’autre sexe

• fait une analogie avec un tyran

• femmes peuvent pas être confinées aux taches domestiques, parce que même dans
l’ignorance, elles voudront s’immiscer dans d’autres et donc négligence de ce qu’elles doivent
faire ;

• si on leur apprend r & laisse pas de droit then elles vont faire des trucs pas bien pour
compenser & on pourra pas vraiment les engueuler vu que pas d’éducation (ex: maris infidèles
créent femmes infidèles) => analogie boîte de Pandore

• veut des lois communes aux deux sexes & réformer mariage pour qu’il devienne sacré et
amoureux => insiste sur les biens-faits sociétaux que ça apporterait

• “moitié de l’espèce”

B/ Introduction

• selon elle la mauvaise/non éducation des femmes est la source de bcp/tous pb

• analogie avec une fleur : on la trouve belle, puis on la délaisse jusqu’à la maturité féconde

• critique qu’à cause éducation faite par des hommes aux femmes, celles-ci veulent inspirer de
l’amour et non pas du respect pour esprit/coeur

• loi naturelle : homme + fort femme ok, but ils essayent d’abaisser encore + femmes

• encourage les “femmes masculines” à devenir + mâle pour qu’elles soient accepter dans
l’appellation : Homme

• les femmes, comme les Hommes, doivent développer leurs facultés

• critique que seules les femmes riches ont éducation alors que dans leur vie elles ne font que
“s’amuser”, elle défend principalement l’accès à l’éducation pour les femmes de la classe
moyenne qui en ont + besoin

• elle veut convaincre les femmes qu’elles sont + que ce qu’on leur a appris

• ne fera pas de phrasés délicats comme on apprend & attend des femmes

• éducation des femmes = objets des hommes & devoirs = “ridicules et inutiles” dès qu’elles sont
plus fertiles, car on n’a pas cultiver leur intelligence

• dit qu’avec infériorité apparente les femmes seront tjr un peu dépendante des hommes mais il
y a pas besoin qu’ils rajoutent autant

 C/ L’opinion reçue d’un caractère sexuel discutée

• veut même éducation entre femmes et hommes, car on apprend aux filles leur dépendance aux
hommes & les tâches domestiques

• liberté égale entre 2 sexes = condition d’une société meilleure

• âme ignorante & remplie de préjugés = instabilité & critique des hommes (sur caractère des
femmes)

• critique Milton refusant de voir une âme chez la femme, la voit pour plaisir de l’homme
(comparaison à des animaux domestiques)

• exercice de l’intelligence = chemin de la vertu (que sa propre raison, Rousseau avait dit mais
que pour hommes, W rajoute pour femmes) qui rend indépendant

• instruction faible & secondaire qui se fait souvent à la volée, 0 lien entre leurs connaissances =
superficialité (comme les militaires)

• attaque & analyse les positions de Rousseau & dr. Gregory :

- décrypte : rousseau veut une femme : esclave coquette douce pour désir de l’homme

- R - inculquer l’obéissance aux femmes = former le caractère des femmes qu’elles ne

peuvent que respecter / W dit que même si les femmes étaient inférieures aux hommes
elles devaient tout de même atteindre le m^ degré (qualité si f=h)/but de vertu les hommes

- le gout de “la parure” naturelle pour femmes (R&G)

- cacher ses sentiments mais sans mentir / W dit l’inverse & voit pas pourquoi il faudrait
dissimuler des trucs car les afficher donnerait des idées aux hommes auxquelles elle
n’aurait elle-même pas songer

• réfute les gens pensant qu’une femme doit juste être éduquée pour plaire, car après mariage
mari va s’ennuyer & femme verra qu’il ne la voit plus comme avant et va chercher à plaire à
d’autres hommes, car elle ne pourra pas se consoler en réveillant ses facultés & pensant ou
sinon consumées par chagrin

• la faiblesse qu’elles feignent excite l’intérêt & flatte mec, mais lui la comblera pas car il ne lui
donne pas le respect & mérite = esclave de son mari, pour échapper à ça & devenir l’amie de
son mari elles doivent fortifier leur intelligence

• amitié (“tendresse, confiance de l’estime”) > amour (“admiration aveugle, émotions sensuelles”)

• idée que si l’âme n’est pas immortelle la raison conduirait à pousser à faire ce qu’on veut avant
qu’on meurt & à se plaindre dès que l’amour aura faibli et qu’il n’y aurait plus de sensation

• critique qu’on ne laisse pas aux femmes les droits naturels qui sont pour toute l’espèce

• trace le portrait de la société (parle de G & R avec des termes/tons “violents”) sur une femme
accomplie : décrit que c’est vraiment nul +++ & soumission quand ils placent h&f au m^

• pour l’instant obscurité donc on peut pas connaitre les capacités des femmes, mais si un jour
on a une idée solide de la morale si on découvre que les femmes sont douées de raison alors
on éduquera les femmes, mais pas l’obéissance ou la ruse car pourrait se retourner contre eux

• p.68 : “enseignez-leur, comme aux hommes à se soumettre à la nécessité”

• elle dit qu’elle n’est pas soumise à l’homme sauf si mérite individuel force son hommage à la
raison mais pas à l’individu

• critique monarchie absolue : des hommes oublient leurs droits naturels pour un gouvernant
pourtant encore un être moral, alors pourquoi les femmes ne le seraient pas alors qu’elles font
la même chose ?

=> saine pol d’étendre les libertés alors en comprenant les femmes : monde + vertueux & + sage

D/ L’observation sur l’état de dégradation auquel les femmes sont réduites par diff causes

• dans ce chapitre Mary Wollstonecraft dresse un tableau sévère de l’état dans lequel les femmes
se trouvent réduites. Par manque d’éducation véritable, les voilà frivoles, faibles, changeantes,
timides, entièrement soumises à leur sensibilité et à leurs sensations alors qu’elles gagneraient
beaucoup à se convaincre qu’elles ont “une intelligence à perfectionner”. Elle critique le préjugé
qui établit que “l’homme doit raisonner et la femme sentir” et met en garde contre ses
conséquences (note du livre sur le chapitre)

• parallèle entre les femmes & les esclaves (idée aristocrate qu’elle reprend à sa faveur) : inférieur
naturellement par concours de circonstances, mais soumission à l’oppresseur car même si ils
se libèrent ne savent que “recourber la tête”

• ils empêchent le génie et le jugement des femmes pour garder une démarcation entre
l’intelligence des hommes et des femmes

• pourquoi les femmes auraient une raison différente des hommes, si la raison est l’émanation
divine ? Si les femmes ont une raison, ça voudrait dire que Dieu leur a donné et qu’il pense
l’âme des femmes est perfectible par l’exercice de sa raison et n’a pas été pour désir masc

• critique l’idée que femmes doivent orner la tête, osent pas y déroger

• on empêche aux femmes de généraliser leurs idées truc majeur

• on leur apprend à sacrifier l’exercice de la raison & les dn qui accompagnent pour garder leur
beauté & faiblesse avec lesquelles “elles réclament un hommage constant”

• critique : les femmes sont nourries & habillées sans faire d’effort mais en échange de leur
santé, de leur liberté et de leur vertu

• “que dans l’empire de la beauté, la Femme est esclave ou reine, et qu’il n’y ait point de milieu
entre l’adoration et le mépris” (réalité de l’époque)

• pour elle distinction faite entre f&h est la raison pour laquelle on néglige les facultés
intellectuelles des femmes

• elle attend des femmes qui se démarqueront par des talents et des vertus, comme doivent le
faire des hommes de la classe moyenne pour séduire

• mariage pour s’élever dans la société comparé à de la “prostitution légale” des femmes

• femmes et riches des 2 sexes (montre ressemblance notamment avec les idées de plaisir et
d’apparence) “ont gagné toutes les folies, tous les vices de la civilisation et perdu tous les
avantages qu’ils pouvaient en tirer” - parle de trop de sensibilité = impossible to find biens-faits

• grosse critique femmes esclave de leur sensibilité, idée validée & normale pour les moralistes

• faiblesses & défauts des femmes déguisés en agréable, peut-être un peu touchante soit, mais
montre la dégradation d’un esprit raisonnable de la femme sans qu’elle s’en aperçoive

• veut éducation des sexes pour que les femmes ressemblent + aux hommes et puissent devenir
respectables et utiles dans la société en remplissant leurs devoirs après réveil de leur raison

• pour tâches domestiques & enfants (=devoirs de maîtresse de maison) il faut nécessairement
autoriser la raison (pas sensibilité) aux femmes

• donne exemple où sensibilité & absence de raison entraînent des caprices mal placés

• interroge Dieu sur le fait pourquoi il laisse les hommes persuader les femmes qu’elles sont <

• elle dit que le pb des femmes sensibles c’est que lorsqu’elles s’occupent de leur enfant elles
tombent dans la tyrannie et l’indulgence

• l’intelligence des fem les préserverait de l’inconstance de leurs sentiments (≠leurs passions)

• “les hommes prennent le corps, l’esprit reste en friche”

E/ Réflexions sur quelques écrivains qui ont attiré sur les femmes la pitié méprisante des
hommes

• Mary Wollstonecraft consacre ce chapitre à la critique d’un certain nombre d’ouvrages traitant
de l’éducation et commence par le plus célèbre d’entre eux, l’Émile de Jean-Jacques
Rousseau, auquel elle reproche d’avoir imaginé pour Sophie une éducation non seulement
distincte de celle d’Émile mais construite sur la contrainte, la ruse et la coquetterie

• utilise des citations pour appuyer son propos avec précision

• R : femme inférieure dans corpulence donc doit se soumettre à l’homme et se montrer agréable
à ses yeux, mais l’homme ne doit pas déployer sa force et dépend de la volonté de la femme
pour les plaisirs qu’il veut avec elle => W nope

• R : éducation séparée & pas de dev de l’esprit pour la fille mais du (“agrément”) corps => W
parle “d’école de coquetterie et d’artifice”

• R : parle d’obéissance naturelle => W explique que c’est systémique & reproche encore + la
violation des droits naturels en les donnant qu’aux hommes

• critique de W : comment femme peut agir si elle ne peut emprunter la raison qu’à un homme
présent avec elle

• souligne les paradoxes des raisonnements de rousseau

• interroge : le meilleur moyen d’éduquer une fille chaste est-il lui enseigner la ruse comme le
prétend rousseau

• explique que l’homme dont la femme est dépourvu d’intelligence y perd du plaisir “le goût de
jouissances plus délicieuses”

• attaque la sensibilité excessive de Rousseau

• pour W l’âme éternelle va de pair avec la raison, la sensibilité se justifierait uniquement si l’âme
n’était que passagère

=> livre d’argumentation avec bcp de questions rhétoriques & discours vivant