Contôle Rattrapage Biomol 2021-2022

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15 février 2022

Contrôle Rattrapage de Biologie moléculaire Durée 1H30

Pour chacune des questions posées, trouvez la réponse exacte parmi les 5 choix
proposés. Cochez la bonne case sur la feuille réponse (1point/question).

Question n°1 : En 1968, l’expérience qui a permis de démontrer le caractère conforme de la réplication
in vitro de l’ADN est :
Réponses :
a) L’expérience de Watson et Crick.
b) L’expérience de Goulian.
c) L’expérience « Observations de Cairns ».
d) L’expérience de Kornberg.
e) L’expérience de Meselson et Stahl.
Question n°2 : Chez Escherichia coli, une fourche de réplication progresse à raison de 45 000 paires de
bases par minute. Par conséquent, l’ADN en aval de la fourche tourne sur lui-même en effectuant :
Réponses :
a) 4 500 tours par seconde.
b) 750 tours par seconde.
c) 300 tours par seconde.
d) 150 tours par seconde.
e) 75 tours par seconde.
Question n°3 : L’initiation de la synthèse d’un fragment d’Okasaki nécessite :
Réponses :
a) La présence d’une extrémité 3’OH libre d’une amorce appariée au brin matrice.
b) L’utilisation de précurseurs dont la bromodésoxyuridine..
c) L’intervention d’une primase.
d) L’utilisation de précurseurs nucléosidiques monophosphates.
e) L’hydrolyse de l’ATP en AMP comme source d’énergie.
Question n°4 : la 5-bromodésoxyuridine fait partie des ingrédients utilisés pour la réalisation de
l’expérience de Goulian. Le rôle de ce nucléoside triphosphate dans la stratégie expérimentale est :
Réponses :
a) De permettre la synthèse de nouveaux brins d’ADN ayant une densité supérieure à la normale.
b) De permettre la synthèse de nouveaux brins conformes à l’ADN de départ.
c) De permettre une réplication semi-conservative de l’ADN.
d) De permettre l’initiation de la synthèse d’ADN grâce à l’activité de la primase.
e) De permettre un marquage radioactif des ADN nouvellement synthétisés.
Question n°5 : Chez Saccharomyces cerivisiae, l’abréviation « ORC » désigne :
Réponses :
a) Une origine de réplication, toujours associée chez la levure à un gène essentiel pour la synthèse de
l’histidine.
b) Une origine de réplication. Plusieurs copies de ce complexe rendent l’initiation de la réplication
beaucoup plus efficace.
c) Une séquence qui permet la transcription autonome d’un gène essentiel pour la synthèse de
l’histidine chez la levure.
d) Un complexe de reconnaissance des origines de réplication ARS chez la levure.
e) Une séquence d’ADN qui intervient dans l’initiation de la synthèse des fragments d’Okazaki chez la
levure.
Question n°6 : La désamination des bases azotées au niveau des acides nucléiques conduit à
l’apparition de bases azotées inhabituelles sauf dans le cas de :
Réponses :
a) La cytosine.
b) La thymine.
c) L’adénine.
d) La guanine.
e) Aucune des réponses proposées.

Question n°7 : L’ADN mitochondrial d’une plante comprend, en plus d’une très grande macromolécule
d’ADN circulaire, plusieurs autres ADN circulaires de tailles plus petites. Ces derniers dérivent de la
première par :
Réponses :
a) Recombinaisons homologues intramoléculaires entre des séquences répétées inverses.
b) Recombinaisons homologues intermoléculaires entre des séquences répétées.
c) Excisions des séquences introns et épissages des séquences exons.
d) Recombinaisons homologues intermoléculaires entre des séquences uniques spécifiques.
e) Recombinaisons homologues intramoléculaires entre des séquences répétées directes.

Question n°8 : Chez les procaryotes, la recombinaison homologue fait intervenir la protéine RecA :
Réponses :
a) RecA reconnait la séquence chi 5’ GCTGGTGG 3’ et induit une activité endonucléasique qui coupe
3 nucléotides plus loin du côté 3’ du site chi.
b) RecA reconnait la séquence chi 5’ GCTGGTGG 3’ par une activité ADN-hélicase localisée.
c) RecA se fixe sur l’ADN simple brin libéré par RecBC. Elle permet la reconnaissance de la séquence
homologue et son invasion.
d) RecA intervient en premier pendant la recombinaison homologue pour stabiliser l’ADN et permettre
la fixation de RecBC. RecA et RecBC participent dans la reconnaissance de la séquence chi.
e) RecA joue un rôle dans la détection des mésappariements et leur suppression par un mécanisme post-
réplicatif.

Question n°9 : La transposition diffère des autres mécanismes de recombinaison génétique parce que :
Réponses :
a) Elle concerne un segment d’ADN précis qui se déplace au sein d’un même génome sans que jamais
la séquence déplacée n’apparaisse sous une forme libre et individualisée.
b) Le mécanisme de déplacement du transposon nécessite la synthèse d’un ARN dont la séquence est
analogue à celle du transposon.
c) Elle déplace des gènes entre régions homologues d’ADN grâce à des enzymes endogènes au
transposon.
d) Elle fait intervenir un rétrovirus.
e) Elle disperse l’ADN du transposon sur de nouveaux loci du génome sous forme de séquences
répétées en tandem.

Question n°10 : La grande diversité des anticorps du système immunitaire chez les mammifères est en
grande partie due au mécanisme de recombinaison « spécifique du site » qui a lieu au cours de la
différenciation des lymphocytes. L’un des facteurs qui joue un rôle dans ce mécanisme est :
Réponses :
a) La diversité créée par le nombre presque illimité des antigènes exogènes.
b) Le mécanisme de conversion génique par correction d’hétéroduplex.
c) La grande diversité au niveau phylogénétique de la « superfamille des gènes de l’immunité".
d) La précision imparfaite de la recombinaison. L’imprécision porte sur trois nucléotides. Ceci permet
d’obtenir potentiellement 4 combinaisons différentes pour le même site de recombinaison.
e) Le taux très élevé de mutation au niveau des gènes du système immunitaire.
Question n°11 : L’opéron lactose chez Escherichia coli comprend trois gènes de structure, disposés
dans l’ordre de transcription : lacZ, lacY et lacA. S’il survient une insertion d’un seul nucléotide au
début de la région codante de lacZ (décalant ainsi son cadre de lecture) :
Réponses :
a) L’expression de lacZ, lacY et lacA seront tous perturbés.
b) L’expression de lacZ seul sera perturbée.
c) Seule l’expression de lacY et lacA sera perturbée.
d) La régulation génique négative inductible sera perturbée.
e) L’expression de l’opéron ne sera pas perturbée.

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Attention : Les questions 12 à 15 concernent le même problème :
Chez E. coli, la délétion du gène régulateur de l’opéron lactose donne naissance aux résultats
suivants :

Question n°12 : Le gène régulateur est :


Réponses :
a) Un gène soumis à une régulation positive.
b) Une petite séquence cis-régulatrice qui joue un rôle important dans l’initiation de la transcription.
c) Un gène soumis à une régulation négative inductible.
d) Un gène soumis à une régulation négative répressible.
e) La portion d’ADN qui contient l’information génétique permettant la synthèse du répresseur.

Question n°13 : Pour cette souche d’E. coli chez qui le gène régulateur est absent, le répresseur :
Réponses :
a) Empêche la fixation de l’ARN polymérase sur le promoteur.
b) Est produit de façon constitutive et lente.
c) Est absent.
d) Est exprimé de façon régulée.
e) Responsable de la régulation à long terme de l’assimilation du lactose par les bactéries.

Question n°14 : Pour cette souche d’E. coli, que le lactose soit présent ou non dans le milieu nutritif :
Réponses :
a) L’opéron lactose sera transcrit fortement si et seulement si le milieu ne contient pas de glucose.
b) L’opéron lactose sera transcrit de façon constitutive (avec ou sans glucose dans le milieu)
c) L’opéron lactose sera réprimé (avec ou sans glucose dans le milieu)
d) L’opéron lactose ne sera pas fonctionnel à cause de l’absence de l’opérateur.
e) L’opéron lactose sera transcrit fortement si et seulement si le milieu contient du glucose.

Question n°15 : La fixation de la protéine activatrice du catabolisme (CAP) sur le promoteur de


l’opéron:
Réponses :
a) Sera inhibée en présence de lactose dans le milieu.
b) Ne sera pas possible à cause de l’absence de l’opérateur.
c) Ne sera pas indispensable pour la transcription active de l’opéron.
d) Sera indispensable pour la transcription active de l’opéron.
e) Sera inhibée si la protéine CAP se lie à l’AMPc.
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Question n°16 : Chez les mammifères, le phénomène d’oscillation au niveau mitochondrial (wobble)
est de type U/N. Lorsque :
Réponses :
a) Le premier nucléotide du codon porte un uracile, celui-ci peut s’apparier avec A, U, C ou G.
b) Le premier nucléotide de l’anticodon porte un uracile, celui-ci peut s’apparier avec A, U, C ou G.
c) Le dernier nucléotide du codon porte un uracile, celui-ci peut s’apparier avec A, U, C ou G.
d) Le dernier nucléotide de l’anticodon porte un uracile, celui-ci peut s’apparier avec A, U, C ou G..
e) L’appariement entre codon et anticodon a lieu, toutes les uraciles peuvent s’associer avec n’importe
quel nucléotide N (A, U, C ou G)

Question n°17 : Pendant la traduction (élongation) chez les procaryotes, la translocation :


Réponses :
a) Se fait sans apport d’énergie sous forme d’ATP ou de GTP.
b) Se fait par hydrolyse de liaisons ester catalysée par une translocase + GTP.
c) Est catalysées par la peptidyl-transférase.
d) Est catalysées par l’aminoacyl-ARNt synthétase.
e) Fait intervenir un seul facteur de traduction (EF-G + GTP).

Question n°18 : Chez les eucaryotes, la séquence guide au niveau des ARNm est :
Réponses :
a) Une région non traduite du côté 5’ de l’ARNm, indispensable pour l’élongation de la traduction.
b) Une séquence qui permet l’épissage précis des exons.
c) Une région non traduite du côté 5’ de l’ARNm où a lieu le processus d’exploration lors de l’initiation
de la traduction.
d) Une région non traduite du côté 3’ de l’ARNm, indispensable dans le transport de l’ARNm du noyau
vers le cytoplasme.
e) Une séquence signal qui permet d’orienter le produit de la traduction vers un compartiment cible.

Question n°19 : Chez les eucaryotes, la transcription d’un gène de structure conduit à l’obtention de
plusieurs ARNm de tailles différentes. Ces différences de taille peuvent s’expliquer par :
Réponses :
a) Un processus d’épissage alternatif (ou différentiel).
b) Un processus d’auto-épissage de l’ARNm.
c) Un processus de ‘RNA-editing’ (ou correction du RNA).
d) Un processus de dégradation de l’ARNm.
e) Un processus d’épissage en trans (ou trans-splicing).

Question n°20 : Des mutations suivantes, laquelle aurait le plus d’effet nuisible sur l’expression d’un
gène ?
Réponses :
a) La délétion de trois paires de bases consécutives près du milieu du gène.
b) La délétion d’une paire de bases près du milieu d’un intron.
c) La substitution d’une paire de bases
d) L’insertion d’une seule paire de bases au début de la séquence codante.
e) La délétion d’une seule paire de bases près de la fin de la séquence codante.

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