2022 MP Rapport Ecrit Maths B (X)
2022 MP Rapport Ecrit Maths B (X)
2022 MP Rapport Ecrit Maths B (X)
1. Présentation du sujet
L’étude de la fonction zêta ζ de Riemann, objet de la célèbre conjecture du même nom, est
un thème fascinant pour ses relations avec l’arithmétique des entiers, notamment la répartition des
nombres premiers. Dans ce sujet, on calcule certaines des valeurs de ζ, puis on donne une interprétation
arithmétique de celles-ci.
Plus précisément, la première partie calcule les valeurs ζ(2), ζ(4) et ζ(6). Les parties II à IV du
sujet démontrent que la probabilité que k entiers inférieurs à n choisis au hasard soient premiers entre
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eux tend vers ζ(k) , lorsque n tend vers l’infini.
Le sujet commence par le calcul du développement en série entière de x cotan(x) au moyen d’une
équation fonctionnelle. Ainsi, on montre qu’une série donnée et x cotan(x) vérifient la même équation
fonctionnelle, puis que x cotan(x) égale cette série. On conclut alors en développant en série entière
chaque terme de la série obtenue ; puis en permutant les signes somme.
Ensuite, on utilise le principe de prolongement analytique pour évaluer la série entière de xcotan(x)
le long de iR. On en déduit « un algorithme » pour calculer les valeurs de la fonction ζ de Riemann
aux entiers pairs.
Notons qu’il est seulement demandé d’appliquer ce procédé pour ζ(2), ζ(4) et ζ(6) et non pas de
le formaliser comme un algorithme.
La deuxième partie du sujet concerne l’ensemble M (N∗ ) des mesures de probabilité sur N∗ et
relève davantage de l’analyse fonctionnelle. On voit M (N∗ ) comme une partie de l’espace vectoriel B
des fonctions bornées sur l’ensemble des parties de N∗ à valeurs réelles. Cet espace vectoriel est muni
de la norme infinie ∥·∥∞ . On montre alors que la convergence d’une suite µn de mesures de probabilité
vers une mesure de probabilité µ au sens de la norme ∥ · ∥∞ est équivalente à la convergence ponctuelle
sur les singletons de N∗ . Un exemple montre ensuite que cette équivalence n’est plus valide si µ n’est
plus supposée de probabilité.
Le sujet introduit alors la notion de suite tendue d’éléments de M (N∗ ). Par un procédé diagonal de
Cantor, on montre alors que toute suite tendue d’éléments de M (N∗ ) admet une valeur d’adhérence
dans M (N∗ ). Ceci représente donc un résultat de compacité.
Dans la troisième partie on démontre un résultat de densité. Plus précisément, on part d’une loi de
probabilité µX associée à une variable aléatoire X. On construit alors une suite de lois de probabilité
µn telle que :
1. la suite µn converge vers µX ponctuellement sur les singletons ;
2. Pour tout n, il existe un nombre fini de nombres premiers qui apparaissent dans les décompo-
sitions en facteurs premiers des éléments du support de µn .
Dans la quatrième et dernière partie, on utilise les résultats théoriques des deux parties précédentes
pour montrer le théorème suivant : la probabilité que k entiers inférieurs à n choisis au hasard soient
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premiers entre eux tend vers ζ(k) pour n → ∞. Enfin, on conclut le sujet en utilisant la première
partie, pour donner une expression de ces limites lorsque k = 2, 4 ou 6.
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2. Conseils généraux pour les candidats.es
Traditionnellement, le sujet de l’épreuve de Mathématiques - B porte sur des points importants
du programme de la filière MP.
La première partie du sujet met à l’honneur l’analyse : séries numériques, séries de fonctions, séries
entières, fonctions continues, formules de trigonométrie. . . La deuxième partie touche à la topologie,
à l’étude de différents modes de convergence et de leurs liens, au procédé d’extraction diagonale de
Cantor. La troisième partie requiert des compétences en probabilité (transfert, lien entre probabilité
et espérance, étude d’événements) et dans l’étude de limites de probabilités. La quatrième utilise des
compétences en arithmétique (décomposition en produit de nombres premiers), en probabilité (calculs,
limites, . . .) et demande de savoir utiliser de manière opportune les résultats des parties précédentes
du sujet.
Pour traiter le sujet d’une manière satisfaisante, il était nécessaire de manipuler avec soin et
précision ces nombreuses notions. Le sujet a révélé des lacunes importantes chez certains candidats
dont on cite quelques exemples ci-dessous :
1. La question 1a est très simple à condition de bien expliciter les étapes du raisonnement pour
obtenir la convergence ponctuelle de la série.
2. Trop de candidats ont manipulé les termes généraux des séries dans les questions 1b, 1c et 2b
sans apporter de justification satisfaisante à ces opérations.
3. La question 1d a été généralement mal traitée : pas de majoration sur un compact, problèmes
aux bornes dans les majorations uniformes,. . . La question 3a a posé des difficultés similaires.
4. Les calculs de sommabilité double comme ceux de la question 5a.
5. La manipulation des séries entières aux questions 6, 7a et 7b.
6. Les doubles passages à la limite comme aux questions 12d.
7. Les propriétés qu’une probabilité doit vérifier en 13.
8. Le passage à la limite pour des suites d’événements monotones.
9. Bien qu’élémentaire, un recours au théorème de Gauss, la double inclusion de la question 17 a
posé de nombreux problèmes.
10. Des calculs élémentaires de probabilités en 19, 20a et 21.
Toutes ces erreurs montrent de la part de trop nombreux candidats des bases en analyse réelle et
en probabilité bien fragiles. Certaines de ces notions sont pourtant abordées dès la première année de
CPGE en MPSI, et plus d’un an après, elles devraient être bien assimilées par les candidats.
Comme chaque année, il est préférable de s’attacher à traiter correctement plusieurs questions
consécutives et parmi elles des questions plus difficiles, plutôt que d’essayer de survoler toutes les
parties et de tenter de « grappiller » des points sur les questions les plus faciles. Le barème est établi
de sorte qu’une telle stratégie est forcément vouée à l’échec. À l’opposé, passer du temps pour, par
exemple, réussir à traiter correctement les questions les plus difficiles comme les 5a, 10b donnait les
clés pour réussir les Parties I et II et s’assurer un nombre de points suffisant pour atteindre la barre
d’admissibilité. Il est par contre tout à fait autorisé de sauter une question que l’on ne parviendrait
pas à résoudre, puis d’en utiliser le résultat plus tard. Il faut alors veiller à ne pas oublier de vérifier
soigneusement toutes les hypothèses requises pour appliquer ces « boîtes noires ». Enfin, le candidat
a grand intérêt à lire le sujet intégralement avant de commencer à le traiter et à faire preuve de
perspicacité pendant cette lecture.
Le soin apporté aux copies pose toujours problème. Il reste encore trop de candidats qui ne mettent
pas en avant, dans la rédaction de leurs réponses, les arguments clés de la démonstration et qui
présentent dans leur copie des calculs ou des raisonnements qui n’aboutissent pas. Nous devons donc
rappeler aux candidats que l’usage d’un brouillon est indispensable afin de ne présenter sur sa copie
que les étapes essentielles d’un raisonnement ou d’un calcul et de ne pas y faire figurer des arguments
faux ou trop incomplets.
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Enfin, la lisibilité des copies peut parfois poser un réel problème aux correcteurs. Nous rencontrons
encore trop de copies remplies de ratures et/ou parfaitement illisibles du fait d’une graphie microsco-
pique ou indéchiffrable. Dans les cas où malgré tous nos efforts de déchiffrage, certaines parties du
texte restent incompréhensibles pour le correcteur, et dans le doute, les points ne sont pas attribués.
Dans l’autre sens, il est évident qu’une copie bien présentée met le correcteur dans de bien meilleures
dispositions au moment d’attribuer des points à une question.
3. Statistiques générales
Les résultats de l’épreuve sont en accord avec les directives statistiques générales du concours, ce
qui garantit l’influence respective convenable des différentes épreuves.
• La moyenne des notes des 1429 candidats français est de 9,73/20 avec un écart-type de 3,90
• La moyenne des notes des 456 candidats internationaux est de 8,41/20 avec un écart-type de
3,93.
Nous aimerions exprimer nos impressions quant au niveau général des candidats. Ce qui suit ne
repose que sur ce que nous avons pu constater lors de la correction de cette épreuve de mathématiques
en particulier, mais nous pensons que cette analyse peut se retrouver sur l’ensemble des épreuves ainsi
que dans d’autres filières et dans d’autres concours.
En effet, au regard de notre expérience de correcteur des années passées, nous avons pu constater
une nette baisse du niveau moyen des copies. Ainsi, le bon usage de notions de base telles que limite,
équivalent, continuité, quantificateur. . . suffit souvent à faire la différence. Le sujet en lui-même n’était
pas non plus particulièrement difficile ou original et ne peut en aucun cas expliquer cette situation.
A l’inverse, les conséquences de la crise sanitaire sur la formation des candidats pourraient être une
explication conjoncturelle.
Nous souhaitons donc encourager les élèves de CPGE à renforcer leur compréhension des notions
fondamentales du programme et à s’exercer à les manipuler avec précision et rigueur.
Partie I
Question 1a. Une étude élémentaire de la convergence ponctuelle d’une série de fonctions par
comparaison à une série de Riemann. Réussite : 97%.
Question 1b. On utilisait ici les propriétés de base de fonctions trigonométriques (pour la fonction
f ) et des manipulations simples des termes de la série (pour la fonction g). La question est réussie par
la quasi-totalité des candidats.
Question 1c. Malgré la ressemblance avec des questions précédentes, cette question contient une
subtilité. Plus précisément, la série
+∞
X 1
g̃(x) = (1)
n=−∞
x − n
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converge absolument selon la question 1a. Le choix dans l’ordre de sommation de la série (1) est
essentiel pour la transformer en une série convergente (2).
Une des manières licites d’obtenir le résultat demandé, est de passer aux sommes partielles de
rang N dans la série (2), faire les calculs nécessaires, et de faire tendre N vers l’infini. Cette remarque
s’applique également à la question 2b. Réussite : 35%.
Question 1d. Tandis que la continuité de la fonction f découle des propriétés élémentaires des
fonctions trigonométriques standards, la continuité de la fonction D demande la continuité de la
fonction g.
La démonstration de cette dernière continuité sur R\Z utilise le théorème standard sur les séries de
fonctions et nécessite de montrer la convergence localement uniforme. Le chapitre sur les suites/séries
de fonctions de tout cours d’analyse contient des nombreux exemples de ce type.
La manipulation des inégalités que nécessite toute preuve de convergence uniforme pose des diffi-
cultés considérables à une majorité de candidats. Certains majorent, par exemple, la borne supérieure
d’une valeur absolue de fonctions par une valeur négative. Réussite : 45%.
Question 2a. Cette question se fait par un calcul élémentaire utilisant les formules trigonométriques
standards. La réponse étant donnée dans l’énoncé, il est important de rappeler les formules utilisées
à chaque étape du calcul. Réussite : 34%.
Question 2b. La bonne manière de traiter cette question était d’obtenir l’identité fonctionnelle
demandé pour les sommes partielles de la série (2), et ensuite passer à la limite. Une fois de plus, les
transformations par un réarrangement « arbitraire » des termes de la série (2) ne sont pas acceptables,
cf. la discussion de la question 1c. Réussite : 24 %.
Question 3a. Par périodicité, il suffit de montrer la continuité en 0. Des développements limités des
fonctions f et g au point x0 = 0 permettaient de conclure. Une erreur commune à cette question, qui
pourtant est enseignée dans toutes les classes préparatoires, consistait à ajouter des équivalents de
manière illicite. Ainsi, on voit encore trop souvent des erreurs du type : « f et g sont équivalentes à
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x en 0 donc f − g tend vers 0 ».
Il convient en outre d’observer qu’il est (en principe) impossible de répondre à cette question en
utilisant l’équation fonctionnelle
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et permuter ensuite l’ordre de sommation dans la somme double obtenue. Naturellement, le chan-
gement d’ordre de sommation devait être méticuleusement justifié selon les résultats du cours (les
théorèmes de Fubini, de sommation par paquets). Réussite : 25%.
Question 5b. Utilisation simple de la représentation des fonctions trigonométriques par l’exponen-
tielle complexe. Réussite : 83%.
Cette question donnait un coup d’arrêt du travail sur la Partie I pour un bon nombre de candidats,
qui passaient ensuite aux Parties II et III.
Question 6. Cette question nécessitait un raisonnement subtil sur les séries entières. Il s’agissait en
effet d’identifier deux séries entières en utilisant l’unicité du développement tout en justifiant préci-
sément les convergences. C’est ce que l’on appelle le principe de prolongement analytique. Réussite :
11%.
Question 7a. L’écriture de h comme fraction donnait le caractère C ∞ sur R∗ . Son écriture comme
série entière donnait ce résultat au voisinage de 0. La formule de Taylor et le DSE donnaient les
dérivées successives en 0. Réussite : 61%.
Question 7b. Une question plutôt subtile. La formule de Cauchy pour le produit des séries entières
de la question 6 permettait de répondre. La formule de Leibniz pouvait aussi être utilisée. Réussite :
11%.
Question 7c. Question calculatoire basée sur la question 7b. Il s’agissait de retrouver les valeurs
numériques :
π2 π4 π6
ζ(2) = , ζ(4) = , ζ(6) = .
6 90 945
De nombreux candidats ont fait le choix délibérés de ne répondre à cette question que partiellement,
pour gagner du temps. Réussite : 33%.
Partie II
Pour un ensemble dénombrable E = (xi )i∈N∗ indexé par N∗ , on définit l’espace B(P(E), R) des
fonctions bornées sur les parties de E à valeurs réelles. L’ensemble M(E) des mesures de probabilité
sur E est vu comme une partie de B(P(E), R). Dans cette partie, on considère et compare diverses
notions de convergence pour des suites de fonctions dans B(P(E), R) ou M(E).
Question 8a. Question élémentaire pour se familiariser avec les notations de l’énnoncé. Réussite :
56%.
Question 8b. Les vérifications étant triviales, il s’agit d’énumérer les propriétés exigées d’une norme.
Une question de cours en somme. Réussite : 86%.
Question 9. La convergence en norme dans B(P(E), R) implique la convergence simple des fonctions
sur E associées. Preuve directe avec des epsilons. Réussite : 74%.
Question 10a. Réponse attendue en deux temps. D’abord, existence de Fϵ en identifiant µ(E) a une
série convergente. Puis, existence de Nϵ par convergence d’une somme finie de suites convergentes. Ce
dernier point de vue économique n’a que très peu été utilisé par les candidats qui ont majoritairement
essentiellement refait la preuve du résultat sur les sommes finies de suites convergentes. Réussite :
59 %.
Question 10b. L’inégalité triangulaire et le passage au complémentaire pour une mesure de proba-
bilité étaient les ingrédients à utiliser ici. Réussite : 43 %.
Question 10c. Ceci est la synthèse des questions 9-10b. Réussite : 61 %.
Question 11. Cette question teste la faculté du candidat à appliquer les résultats théoriques des
questions 9-10c à un cas concret. On devait montrer par l’absurde que la suite (δk ) ne converge pas
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dans B(P(E), R). La converge ponctuelle montrait que la seule limite possible était 0. Mais celle-ce
ne convenait pas car δk est de norme 1. Réussite : 35 %.
Question 12a. Une récurrence et le théorème de Bolzano-Weierstrass étaient les ingrédients de toute
bonne réponse. Réussite : 46 %.
Question 12b. Application directe du résultat du cours sur les suites extraites d’une suite conver-
gente. Réussite : 38 %.
Question 12c. Question facile si l’on ne commettait par l’erreur de croire que ψ est une fonction
composée. Réussite : 38 %.
Question 12d. Dans le terme de gauche de la deuxième inégalité il y a deux infinis. Dans ce cas, il
est important de raisonner par étapes. On part de
N
X
µψ(k) (xi ) ≤ 1.
i=1
Dans un premier temps, on fait tendre k vers l’infini, N étant fixé. Puis, dans un second temps, on
fait tendre N vers l’infini. Réussite : 15 %.
Question 12e. Le fait que la mesure limite µ∞ est une mesure de probabilité, vient immédiatement
du fait que la suite (µn ) est tendue. Ensuite, on utilise la question 10c et on observe que dans la
présente situation, la convergence simple des mesures implique la convergence en norme de B(P(E), R).
Réussite : 13 %.
Partie III
Dans cette partie, on fait le lien avec les résultats précédents et quelques notions de la théorie des
nombres. Seulement un quart des candidats se sont aventurés au-delà de cette frontière.
Question 13. Il s’agit essentiellement de connaître la définition d’un mesure de probabilité, notam-
ment la σ-additivité. Réussite : 27 %.
Question 14. La façon la plus simple de faire c’est de montrer que la fonction
|1X∈A − 1X∈B |
Partie IV
Comme mentionné ci-dessus, très peu d’élèves ont tâché de travailler cette partie d’une manière
« sérieuse ». On y traite des variables aléatoires provenant de la théorie des nombres du point de vue
de la Partie III.
Question 17a. La vérification de l’égalité ensembliste est élémentaire quoi qu’assez méticuleuse. En
particulier, la double inclusion (“A ⊂ B” et “B ⊂ A”) était requise. Les arguments d’arithmétiques
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devaient aussi apparaître clairement. Il convient d’observer aussi que la réunion dans la partie droite
de l’égalité donnée est disjointe. Réussite : 11 %.
Question 17b. Une récurrence à l’aide de la question 17a. Réussite : 5 %.
Question 17c. La réponse découle de la question précédente, de la continuité de la mesure de
probabilité pour une suite décroissante d’événements, et de l’égalité
n
[
µ({x}) = lim µ(N∗ r\( N∗ rpi )).
n→+∞
i=1
Réussite : 4 %.
Question 18. La suite (µXn )n étant tendue, par la question 12e, elle a une valeur d’adhérence dans
B(P(N∗ ), R). Par ailleurs, on montre que la valeur d’adhérence en question est unique. Alors, un
raisonnement par l’absurde permet de montrer que la suite converge. Réussite : 2 %.
Question 19. Il est immédiat que
1 n
P (r|Xn(i) ) = ⌊ ⌋.
n r
(i)
L’indépendance des variables aléatoires (Xn )i=1,...,s permet d’obtenir une formule similaire pour la
probabilité P (r|Z (s)n ), et le passage à la limite n → +∞ donne la conclusion souhaitée. Réussite :
5 %.
Question 20a. La formule pour P (k|Z) voulue découle directement de la définition de µs . Réussite :
7 %.
Question 20b. Cette question fait la synthèse des questions précédentes et de la question 18.
Notamment, on observe que
lim P (r|Z (s)n ) = P (r|Z),
n→+∞
la suite (µZ (s) )n est tendue, et la convergence souhaitée découle de la question 18. Réussite : 2 %.
n
Question 21. Cette question était l’objectif du problème. Étant donné l’égalité