Introducton: 1. Définition de La Dalle Pleine
Introducton: 1. Définition de La Dalle Pleine
Introducton: 1. Définition de La Dalle Pleine
1. Définition de la dalle
pleine :
Le plancher en dalle pleine est constitué d’une épaisseur de béton armé de 15
à 20 cm en moyenne, coulée sur un coffrage plat. Très utilisé dans l’habitat
collectif, il comporte des armatures d’acier variant en nombre et en diamètre
selon la portée et les charges à supporter.
La dalle pleine, appelée aussi « Dalle massive » est une plaque en béton dont
l’épaisseur est petite par rapport à ses autres dimensions.
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3. LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS
Les avantages de la dalle pleine :
Il permet de réaliser des plans de toutes tailles et de toutes formes.
Sa mise en œuvre ne demande pas un matériel de levage trop important.
Il présente une résistance au feu élevée.
Il atténue avec efficacité les bruits aériens.
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Une dalle est considérée porté dans les deux sens lorsque le coefficient :
0.4 ≤ α ≤ 1
lx
α= ≤1
ly
h0
lx lx
h0≥ h0≥
20 25
3
Dalle isostatique :
La dalle est considérée lorsque le ou les
panneaux de dalles adjacents sont
articulés sur leurs contours.
Il n’y a donc aucune continuité entre les
panneaux et ces derniers sont
dimensionnés indépendamment les uns
des autres.
On admet que dans ce cas le panneau
considéré se comporte comme une
poutre de longueur lx et de dimension
100xh 0.
Le ferraillage :
Le ferraillage sera donc essentiellement composé d’armatures parallèles à lx
afin d’équilibrer le moment M x . Le dimensionnement des armatures sera mené
en flexion simple, en considérant une largeur de 1m et une hauteur
correspondant à l’épaisseur de la dalle.
Dalle continues :
On considère que les moments de flexion dans le sens l y sont négligeables car la
dalle porte dans une direction. On se trouve en présence d’une poutre
continue dans le senslx .
On calcul donc la dalle comme une poutre continue de largeur unitaire 1 m sur
laquelle on applique la méthode forfaitaire pour la détermination des moments
sur appuis et en travée.
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Pour un panneau de dalle on a :
2
p(lx)
M 0 x=
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M x =0 .
Le moment en travée de la dalle continue est donc
défini par :
lx lx lx
M wx+ M ex
M tx+ ≥ max [(1+0.3α) ;1.05] M ox
2
Les moments minimaux sont définis par la méthode forfaitaire et sont résumés
dans le tableau :
1.2+ 0.3 α
M t≥ M 0 x appui
2
intermédiaire
M wx+ M ex Q
M tx + ≥ max [(1+0.3α) ; 1.05] M 0 x , α= G+ Q
2
Remarque :
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Les moments de rive extrême sont pris à 0 dans le cas d’appui non solidaire de
la dalle et à 0,15 M 0 x 1dans le cas d’appui solidaire (par exemple dalle et voile
formant un ensemble monolithique).
Les valeurs de moment dans la direction l y sont négligeables. Cependant, il faut
vérifier les valeurs suivantes :
M tx
o Pour les moments en travée, on doit vérifier : M ty ≥ .
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o Pour les moments sur les appuis de rive, on doit vérifier que le moment
sur le petit côté doit être du même ordre de grandeur que sur le grand
côté : M ay ≥ M ax .
Le ferraillage :
La dalle sera donc ferraillée de deux nappes perpendiculaires en fonction des
sollicitations déterminées précédemment.
lx lx
h0 ≥ h0≥ .
30 40
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Les panneaux de dalles sont articulés sur leurs contours. Il n’y a donc aucune
continuité entre les panneaux et ces derniers sont dimensionnés
indépendamment les uns des autres. Du fait que α ≥ 0.4, la dalle porte dans les
2 sens lx etl y .
La théorie des plaques minces fournie les équations (différentielles) qui
permettent de déterminer les moments fléchissant dans une plaque mince.
La flèche u (x ; y) d’une plaque supportant une charge répartie p est solution de
l’équation :
∂4 u ∂4 u ∂4 u P
+ 2 + 4 =
∂x
4 2 2
∂x y ∂ y D
3
h
Avec : D= 2 représente la rigidité de la plaque.
12(1−v )
h : épaisseur de la dalle.
Le ferraillage :
Le ferraillage sera donc calculé dans les deux
directions l x etl y pour une bande de largeur
b=1 M x h 0. Il pourra être composé de barres HA
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ou de TS et sera conformément aux dispositions constructives. En raison de
l’article A.8.2,41, qui stipule la section des aciers armant la direction la moins
sollicitée (l y ) doit être supérieure à 1/4 de celle armant la direction la plus
sollicitée, la valeur du coefficient 𝜇𝑦 est limitée à 0.25.
Dalles continues :
Pour le calcul de ces panneaux :
On détermine dans un 1er temps les moments isostatiques de chaque
panneau pris indépendamment sans aucune continuité avec les panneaux
adjacents. On note ces moments M 0 xi et M 0 yi , correspondant aux deux directions
de la dalle. On déduit ensuite les moments de la dalle continue à partir des
moments isostatiques de chaque travée :
Pour les moments en travée :
M t ≥ 0.85 M 0 pour les travées de rive.
Les moments d’encastrement sur les petits cotés prennent des valeurs du
même ordre que sur les grands côtés.
Dans la portée principale lx, on doit respecter :
M wxi + M exi
M txi+ ≥ 1.25 M 0 xi et M txi ≤ M 0 xi
2
: M txi
En travée, il faut également vérifier que : M txi≥ .
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En travée :
d=0.9 .h
t
Mu
μ = 2
b d σ bc
≤ μ =0.186.
M tu
t
A= u
σs . β . d
En appui :
d=0.9 .h
a
Mu
μ = 2
b d σ bc
≤ μ =0.186.
En travée En appui
t a
A App =max ( Au , A min ) A App =max ( Au , Amin )
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Sollicitation d’effort tranchant :
Les valeurs maximales (sur appui) de l’effort tranchant son donne par :
p lx
V x= Et V y =0 pour α < 0.4
2
p lx 2 2
V x= Et V y = p l ≥V x pour α ≥ 0.4
2 2+α 3
V max
τu=
b0 . d
τ u=0.07 . ( fcjγ )
b
Avec :
τ u : contrainte tangentielle.
Remarque :
Conclusion
Etude du plancher est très important et les éléments qui constituent le
plancher soient conformes aux exigences des règles de construction.
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L’étude des planchers dans la structure a pour but d’assurer le confort,
l’étanchéité, l'isolation phonique et thermique… et la sécurité des personnes.
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