Partie 1

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Partie 1 

: Installation électrique
Tableau de signalisation

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Le schéma de commande son rôle est d’alimenter les parties commande des
appareillages.
-câblée en fils de faible section (en générale 1mm²)
-rouge pour 24V, bleu pour neutre, blanc ou orange entre les deux
Circuit de commande

 Comporte deux pôles de connexion de chaque côté de la platine, l’un pour le fil


de phase qui amène le courant, l’autre pour le neutre qui permet son retour du
luminaire ou de l’appareil électrique vers le circuit électrique. Lorsque vous
l’actionnez, il coupe ou rétabli le circuit électrique sur les deux fils conducteurs

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Les shema de puissance en general en 230/400 V
-Son role est d’alimenter les actionneurs du système (moteurs , resistances
chauffantes ...)
-Cables en fils noirs de section ≥ 1,5mm²

Le disjoncteur différentiel a pour vocation de sécuriser un


bâtiment en coupant l’alimentation électrique. Il combine
à lui seul deux fonctions, celle de l’interrupteur différentiel et
celle du disjoncteur, il protège donc contre les fuites de
courant ainsi que les surcharges et les court-circuit.

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Moteurs monophasés Moteurs triphasés

La réelle différence entre un moteur monophasé  et un moteur triphasé

 se situe au niveau de l’alimentation électrique à laquelle ils doivent être


raccordés. Les moteurs monophasés fonctionnent avec du courant monophasé
et les moteurs triphasés avec du courant triphasé.
Pour faire simple :

 Le courant monophasé correspond au type d’alimentation le plus


courant chez les particuliers. « Monophasé » signifie que le courant
électrique ne comporte qu’une seule phase (plus un neutre). Les
appareils ayant besoin de 230 V ou moins fonctionnent sans problème
avec ce type d’alimentation.
 Le courant triphasé correspond à l’alimentation électrique que l’on
retrouve dans le secteur industriel. Il s’agit d’un courant électrique
proposant 3 phases (« triphasé »). Le courant triphasé est souvent utilisé
pour alimenter les gros moteurs électriques, notamment dans le secteur
secondaire. Certains appareils nécessitent au moins 400 V pour
fonctionner, d’où la nécessité d’être raccordé en courant triphasé pour
certaines entreprises.
 Les moteurs triphasés et monophasés correspondent aux mêmes
utilisations. Tout est une question de puissance. 

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Schéma de la régulation et optimisation de chauffage par vanne trois voies à
piston

 Un filtre à eau est composé d'un système de filtration qui vise à


séparer l'eau des particules solides (résidus) en la faisant passer à
travers un milieu poreux, ce qui ne laisse passer que les liquides et les
particules solides plus fines que les trous du filtre (porosité).

 Les pompes doubles disposent d'un corps commun et de 2 roues,


entrainées par 2 moteurs.

Les pompes doubles permettent :

 De disposer d'un secours en cas de problème sur l'une des roues ou l'un
des moteurs.
 D'obtenir éventuellement plus de débit pour un fonctionnement
simultané des 2 roues.

On dit alors que les pompes fonctionnent en parallèle. L'augmentation de débit


ne sera réelle que si la résistance hydraulique du réseau n'est pas excessive

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On peut faire fonctionner chaque pompe de façon alternée (notez alors ci-
dessous le basculement d'un clapet anti-retour)

Une pompe est en secours de l'autre, ce qui assure une sécurité de


fonctionnement, sans arrêt de l'installation.
La programmation de la permutation peut être effectuée sur le coffret de
commande.

On peut faire fonctionner simultanément les 2 pompes (notez alors ci-dessous


la position du clapet anti-retour).

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Pour un débit demandé, le fonctionnement prévu en parallèle de 2 pompes,
permet une économie substantielle aussi bien à l'achat qu'à l'exploitation. Les
performances hydrauliques maximales requises seront fournies par le
fonctionnement en parallèle des 2 pompes, mais une seule pompe en marche
pourra assurer environ 85% des performances requises par l'installation.

 Principe de fonctionnement vannes 3 voies montées en mélange Ce


montage est dit en « mélange » ou à « débit constant » (pour
l’installation). La puissance thermique est réglée en jouant sur la
température, le débit restant constant.

Schéma de montage vanne 3 voies

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Partie 2 : Alimentation Gaz

Fonctionnement :
Le poste de détente est un ensemble d'équipements assurant la baisse de
pression mécanique en fonction des besoins de vos installations et
équipements.
Il est composé de la totalité des équipements nécessaires à un service durable
et à une maintenance aisée.
Le poste de détente peut également être conçu pour divers composants/fluides
comme l'eau surchauffée, le gaz, l'air...
Miditec assure la conception, la modélisation et la fabrication de votre poste de
détente, et vous accompagne tout au long du processus jusqu’à sa mise en
service.

Filtre régulateur gaz


Détend la pression du réseau à la pression de travail du brûleur.

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Electrovanne à réarmement manuel
Arrêt de sécurité de l’alimentation en gaz en cas de manque de courant.
Electrovannes utilisables sur le gaz naturel et le GPL.
Temps de fermeture < 1 s.
Anti-micro-coupure court intégré.

Une alarme gaz est constituée d’un détecteur de gaz munie d’une sirène
sonore intégrée.

Détection gaz chaufferies : les différents seuils d'alarme

La centrale de détection gaz chaufferies gère l’ensemble des détecteurs gaz


fixes et dispose de relais pour les signalisations et les asservissements :

 Niveau 1 : A 10 ou 15 % de la LIE (limite inférieure


d’explosivité), signalisation sonore et lumineuse avec report d’alarme
pour une intervention rapide sur le site présentant un danger.
 Niveau 2 : Entre 20 et 40 % de la LIE, coupure de l’arrivée de gaz par le
biais d’une électrovanne de sécurité gaz à réarmement manuel
(intervention humaine nécessaire pour la remise en service de la
chaufferie).
 Niveau 3 : Uniquement pour les très grosses chaufferies à gaz, à 60 % de
la LIE au maximum, action directe sur le TGBT et coupure totale de toute
source d’alimentation électrique (à l’exception de la centrale de
détection gaz)

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Les détecteurs gaz en chaufferie
Le détecteur de gaz à l'intérieur d'une chaufferie est un élément indispensable
à la sécurité des travailleurs. Doté d'une haute technologie, les détecteurs
alertent rapidement en cas de fuite dans les chaufferies à gaz.

La sirène
SE 301 est destinée à émettre un signal sonore d'alarme d'intensité 115 dB et
un signal visuel rouge clignotant. ElIe peut être raccordée à toutes les centrales
d'alarme compatibles.
Au bornier, il est possible de raccorder un interrupteur de temporisation
permettant de couper localement le signal sonore uniquement, le temps de
remettre l'installation en conditions normales.

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Partie 4 : Les Machines
1. Présentation de la chaudière :

La chaudière est un élément principal qui fait partie de votre système de chauffage. En fait,
c’est elle qui assure la combustion qui permettra d’alimenter les radiateurs en énergie
nécessaire pour le chauffage. En fait, plus le fonctionnement de votre chaudière est
optimal plus le fonctionnement de vos radiateurs est idéal

2. Les principaux composants d’une chaudière à gaz :  Le


brûleur :

C’est l’élément le plus important qui compose la chaudière. Celui-ci assure la production
de la chaleur par un processus de combustion. Le brûleur est un composant qui est conçu
pour supporter les fortes températures. Le débit du combustible est bien réguler par un
injecteur de gaz.

• Le corps de chauffe :

C’est un élément dont l’importance semble à celle du brûleur vu qu’il permet d’abriter la
chaleur qui a été produite pour la diffuser par la suite au niveau du circuit de chauffage.

• Le circulateur :

Le circulateur est un élément qu’on trouve généralement sous forme d’une sphère qui
est équipé d’un affichage digital au niveau de sa façade. Cet élément assure une
circulation fluide de l’eau et facilite son transfert à l’intérieur du système de chauffage.
En fait, le circulateur permet d’augmenter la pression au niveau de la tuyauterie en cas
de nécessité.

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Aussi, il permet de récupérer l’eau et de la transférer de nouveau à la chaudière.

La veilleuse d’allumage :

La veilleuse d’allumage est un élément qui permet de transférer le gaz vers la chaudière à
travers une vanne. Ainsi, elle permet de fournir la chaleur nécessaire qui permet de faire
fonctionner votre chaudière à gaz.

La soupape de sécurité :

La soupape de sécurité est un composant qui prendra en charge l’excès de pression qui se
trouve au niveau du circuit de chauffage. Dans le cas où la température est élevée d’une
façon anormale, la soupape de sécurité s’ouvre pour faire dégager le surplus d’eau du
système.

Le dis connecteur :

Vu que le circuit de chauffage se caractérise par un fonctionnement fermé, c’est le dis


connecteur qui le lie au circuit sanitaire. Cette liaison assure la circulation de l’eau dans un
seul sens car le dis connecteur est équipé de 2 clapets anti-retour qui permettent de
contrôler le sens de la circulation.

Le système d’évacuation :

La fumée que génère le processus de combustion doit être évacué à l’extérieur et ceci
grâce à un système d’évacuation.

Autres éléments peuvent être présents pour compléter les autres composants de la
chaudière comme le thermostat qui permet de garantir un meilleur contrôle de la chaleur.

3. Présentation du brûleur :

Le brûleur est un élément mécanique constitué de plusieurs


pièces permettant la combustion du fioul domestique au sein
d’une chaudière, en mélangeant l’air comburant et le fioul. Le
brûleur comme son nom l’indique brûle le fioul. La chaleur qui
s’en dégage sert alors à chauffer l’eau envoyée dans les
radiateurs en boucle fermée

a) Composition des éléments d’un brûleur de chaudière :

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 Circuit d’air :

Le ventilateur aspire généralement l'air ambiant de la chaufferie, parfois l'air


extérieur à travers un conduit de cheminée type "ventouse".
Afin de ne fournir que l'air nécessaire à la combustion, un volet d'air permet de
régler le débit d'air fournit à la flamme. Il peut se trouver aussi bien en entrée
qu'en sortie de ventilateur.
L'air est ensuite rejeté vers la tête de combustion. Le déflecteur, situé juste après
le gicleur, divise cette quantité d'air en deux parties :

• l'air primaire qui passe par le trou central et les fentes du déflecteur, pour
se mélanger au fioul Pulvérisé par le gicleur

• l'air secondaire" qui passe entre le déflecteur et la partie conique du


canon. son rôle est de rabattre le fioul, qui pourrait être éjecté en dehors de la
flamme , dans la flamme.

L'avancée du déflecteur dans le canon permet de régler la proportion air primaire


/air secondaire. Ce réglage est indispensable à une bonne stabilité de la flamme,
donc à une bonne combustion, sans imbrûlés, sans monoxyde de carbone.

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Déflecteur avec électrodes

Turbine de ventilateur

 L’alimentation en gaz :

Entraînée par le moteur électrique, la pompe puise le fioul dans la cuve et le


rejette en direction du gicleur "UNIQUEMENT SI" l'électrovanne fioul est ouverte et
le laisse passer .

Un régulateur, intégré à la pompe, permet de maintenir une pression suffisante de


fuel pour permettre sa pulvérisation.

L'électrovanne fioul est commandée électriquement par une bobine. Lorsque cette
bobine reçoit du courant électrique, elle se comporte comme un aimant. Son
champ magnétique attire le clapet qui permet d'ouvrir le passage du fioul.

Lorsque la bobine n'est plus alimentée, un ressort referme ce clapet : le fioul ne


peut alors plus alimenter la flamme.

Le gicleur est le dernier organe par lequel le fioul passe avant de brûler. Il permet
justement de pulvériser le fioul, par nature liquide, en de très fines gouttelettes.
Ainsi, le fioul se mélange plus facilement à l'air, condition indispensable pour avoir
une combustion propre, sans imbrûlés.

Pour améliorer encore cette combustion, certains brûleurs sont équipés d'un
réchauffeur fioul.

Il se trouve dans la tête de combustion, juste avant le gicleur. Son rôle est de
réchauffer le fioul afin de le rendre plus fluide (moins visqueux). En effet le
fioul a tendance à "s'épaissir" à basse température, en hiver.

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Le réchauffeur fioul garantie une combustion régulière tout au long de l'année.

Il est composé : d'une résistance électrique qui chauffe le fioul, et d'un thermostat
qui informe la boîte de contrôle lorsque le fioul est suffisamment chaud.

Pompe fioul Bobine d'électrovanne

Réchauffeur fioul
Gicleurs

 Circuit d’allumage :
Pour que le courant électrique puisse traverser l'espace entre les deux électrodes et
a insi former un arc électrique, il faut soumettre les électrodes à une tension au
minim um de 1000 VOLTS par millimètre d'air à traverser.
Lorsqu'il reçoit une tension de 230 VOLTS, le transformateur électrique l'élève à une
t ension de 5 000 à 15 000
VOLTS, selon les brûleurs. Il fournit cette tension aux électrodes qui peuvent alors
cré er l'arc électrique nécessaire à l'allumage de la flamme.

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Transformateur d'allumage Electrodes d'allumage

 La cellule :

Cellule photorésistant

Elle détecte la lumière de la flamme et en informe la boîte de contrôle.

 Le moteur électrique :

Il entraîne en rotation la turbine de ventilateur et la pompe fioul.


En général, ce moteur est de type " ASYNCHRONE MONOPHASÉ " : il a besoin d'un
condensateur pour pouvoir choisir son sens de rotation et s'élancer au démarrage.
La turbine du ventilateur se serre à l'aide d'une vis sur l'arbre du moteur.
La pompe est liée au moteur uniquement par un accoupleur, petite pièce en
plastique destinée à s'user en cas de grippage de la pompe. Le moteur est ainsi
protégé.
REMARQUE : Lorsqu'on entend le moteur vibrer sans entendre le souffle de la
turbine de ventilation, alors il y a de fortes chances que le condensateur soit
défectueux et à remplacer.
La capacité du condensateur doit être au minimum de 14 µF par ampère pour que
le moteur puisse démarrer.

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Moteur électrique " ASYNCHRONE MONOPHASÉ "
Avec condensateur

Condensateur Accoupleur

Accoupleur monté sur l'axe de la pompe

 La boite de contrôle :

Aussi appelée " coffret de sécurité ", c'est le cerveau du brûleur. Dès que l'aquastat
de la chaudière est en demande, cette boîte de contrôle va gérer toutes les
séquences de démarrage du brûleur.
Elle alimente en premier le réchauffeur fioul. Lorsque le fioul est chaud, le
thermostat du réchauffeur l'en informe.
Elle commande alors la mise en route du moteur et l'alimentation du
transformateur.
L'air arrive à la tête de combustion et l'étincelle apparaît entre les électrodes.
Après une temporisation, elle décide d'alimenter la bobine d'électrovanne.
L'électrovanne s'ouvre et le fioul est pulvérisé par le gicleur à proximité des
étincelles qui allument la flamme. Mais le travail de la boîte de contrôle ne s'arrête
pas là. Elle doit recevoir de la cellule le signal de détection de flamme pour décider
de couper l'alimentation du transformateur d'allumage. Sans cela, elle met le
brûleur en sécurité. Si la boîte de contrôle perd le signal de détection de flamme
alors que l'aquastat de la chaudière est encore en demande, alors elle réalimente le
transformateur pour tenter de rallumer la flamme. Si elle n'y parvient pas, après

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une temporisation de quelques secondes, elle met le brûleur en sécurité. Après un
défaut, la boîte de contrôle peut être réenclenchée par simple appui sur le bouton
ou voyant rouge de réarmement

Boîte de contrôle
b) Mode de fonctionnement du brûleur

Le mode de fonctionnement du brûleur fioul peut se décomposer manière séquentielle :

1. Pré-allumage : mise sous tension du transformateur qui permet le fonctionnement du


moteur.

2. Mise à feu : ouverture de l’électrovanne qui envoie le fuel vers le gicleur.

3. Post-allumage : étape qui consiste à garder une étincelle après l’apparition de la


flamme, de telle sorte à la stabiliser.

4. Régime de fonctionnement : mise hors tension du circuit d’allumage après stabilisation


de la flamme.

5. Arrêt : arrêt de l’électrovanne et du ventilateur puis mise hors tension du brûleur après
utilisation de la chaudière (plus d’eau chaude ou extinction/non usage du chauffage).

c) Le brûleur, un système sécurisé :

Un système de sécurité permet de contrôler continuellement la flamme du brûleur. Ce


contrôle est assuré soit par une cellule photorésistante sensible à la lumière produite par
la flamme, soit par une cellule photoélectrique sensible au rayonnement lumineux du
spectre de la lumière blanche.
Le système est alerté dans les cas suivants :

• Si la flamme n’apparaît pas à la libération du combustible,

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• Si elle s’éteint en cours de processus,
• Si elle apparaît alors que le brûleur est encore en cours de démarrage.

Grâce à ce système de contrôle, votre chaudière ne reçoit pas de fuel domestique non
brûlé, une accumulation de surplus pouvant provoquer une inondation du système de
combustion voire une explosion.

d) La régulation de marche-arrêt de la chaudière :

 RÉGULATION PAR AQUASTAT :

Les chaudières sont systématiquement équipées d’un aquastat de sécurité. Il mesure


la température de l’eau de la chaudière et se déclenche sur une élévation anormale
de température de l’eau à la sortie.
Beaucoup d’anciennes chaudières sont régulées directement par un deuxième aquastat
réglable manuellement qui commande directement le brûleur de la chaudière pour
maintenir une température constante au départ de la chaudière.

Cet aquastat peut être situé sur le collecteur de départ raccordé à la chaudière. Il peut
aussi être raccordé à un régulateur à étages pour commander en cascade un brûleur 2
allures ou à une régulateur PI ou PID pour commander un brûleur modulant.

Avec ce mode de régulation simplifié, la température des chaudières et du circuit primaire


reste constante toute l’année. Il s’applique aux chaudières qui doivent être maintenues à
haute température pour éviter les risques de condensation.

Ces chaudières ne supportent généralement pas des températures de retour inférieures à


55... 60°C, températures qui sont possibles lorsque les circuits secondaires sont régulés en
fonction de la température extérieure.

Pour éviter cela, une pompe de recyclage vient puiser de l’eau dans le départ pour
réchauffer le retour. Le débit recyclé est ainsi de l’ordre du tiers du débit nominal de la
chaudière.

Deux techniques de recyclage peuvent être utilisées :

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e) Sécurité de fonctionnement :
Le groupe de sécurité est un dispositif qui a pour fonction de maintenir la pression
intérieure d'un chauffe-eau inférieure à 7 bars. Il va ainsi réguler cette dernière et va
évacuer l'eau suite à sa dilatation liée au chauffage. Le volume rejeté est de l'ordre de 3%
du volume total de la cuve. Cette légère perte d’eau s'exprime sous formes de fines
gouttelettes qui coulent sous le ballon. (Si l'eau s'écoule à débit plus fort, il s'agit d'un
dysfonctionnement de l'appareil).

Une autre fonction du groupe de sécurité est de permettre l'arrêt de l'arrivée d'eau froide,
pour la vidange du dispositif (dans le cas d'un entretien ou d'une réparation). Enfin, il
bloque les remontées d'eau chaude dans le réseau d'eau froide.

Un clapet anti-retour en plastique, une soupape réglée à 7 bars et un robinet constituent le


dispositif. Il est installé en amont du chauffe-eau sur la partie basse de la cuve. Un tuyau le
raccorde également à l'évacuation. Le groupe doit être purgé une fois par mois pour assurer
le bon fonctionnement de l'appareil. La durée de vie du groupe de sécurité est de 5 ans en
moyenne, en cas de défaillance, le remplacement doit s'effectuer aussitôt. La pièce à
changer est peu onéreuse, elle coûte en moyenne entre 20 et 60 euros.

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