KAHN Louis - Silence Et Lumière

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Introduction

Nous n’avons jamais pensé au début de cette rédaction que nos propos d’ordre
pédagogiques mais aussi méthodologique, allaient prendre autant de grandeur au point d’y
consacrer presque …… pages.
Le présent polycopié1 que nous proposons ici, s’appuie essentiellement sur notre
propre expérience passé le long de ces années à enseigner en atelier le
« projet d’architecture » et que nous essayons sans cesse d’améliorer. Il rassemble une série
de cours en soutient au module d’atelier, élaborés et dispensés à l’institut d’architecture de
Sétif. Conçus spécialement pour les étudiants en troisième année Licence en architecture sur
la base du récent canevas de l’enseignement de LMD en architecture. Le contenu sous forme
de texte illustré est pensé et rédigé en complément des multiples ouvrages pédagogiques 2
connus dans le domaine théorique de l’architecture. Une manière plus simple et pragmatique
de communiqué avec ceux qui pour la première fois découvre les premiers gestes de la
conception, ou ceux qui se retrouve bloqués devant leur écran ou feuille de calque, qui ne
savent pas quoi faire ou par quoi « commencé ».  Ses cours ne cherchent pas à prétendre
constituer les seules façons de faire. Ils cherchent à s’affirmer plutôt comme des analyses
valables, des pistes possiblement utiles à lire pour l’étudiant comme pour l’enseignant,
participant de la sorte, à la construction d’une théorie de la pédagogie du projet architectural
toujours manquante à l’heure actuelle. Ils sont regroupés au sein d’un texte qui essaye de de
1
mettre systématiquement des raisonnements construits et des arguments référencés, que nous
esperons qu’il sauront êtres stimulant pour nos étudiants et futurs architectes.

Canevas de la matière (Théorie de projet 05)


Unité Matière Crédit Coefficient Mode Contenu de la matière
d’enseignement d’évaluation

UEF 5 Théorie du 02 02 100% examen  La notion de projet d’architecture


projet (05)  Paramètres d’analyse urbaine et
architecturale : histoire, morphologie,
fonctionnelle, paysagère
 Analyse comparative de projets
contemporains et histoire (contexte
d’implantation, programme, genèse)
 Analyse de programmes
 Différentes approches conceptuelles

Objectif (selon la plaquette)

1
Qui représente la matière « Théorie de projet 05 & 06 », dont l’objectif et le contenu sont arrêtés par le canevas de mise
en conformité -offre de formation LMD- 2017/2018, licence académique, Université Ferhat Abbas de Sétif1, institut
d’architecture, (Plaquette) / Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
2
Cités en références dabs la nouvelle plaquette de 2017.
Enseigner les outils « méthodologiques » de conception et leur maitrise dans la pratique du
projet d’architecture. La thématique comme support pédagogique, la dimension urbaine
comme contrainte objective à toute projection. La pertinence se situera dans la
« contextualisation » de l’objet et la dialectique qu’il entretiendra avec son environnement :
impact, intégration, échelle, accessibilité, durabilité, etc. …
La thématique : ‫املوضوع‬
La pertinence : ‫األهمية‬
Contextualisation (contexte/ environnement) 
: ‫ الخ‬،‫ الفنية واملناخية‬،‫ الثقافية‬،‫ املادية‬،‫ربط الشيء بمحيطه و ابعاده (االجتماعية‬
Dialectique (relation de complicité): ‫عالقة ارتباط او انعكاس‬

En d’autres termes : des thématiques en relation avec la notion de « conception en


architecture » seront traitées afin de développer les acquis (outils & méthode) de l’apprenant
sous forme de petits cours pédagogiques, dont le souci sera de veiller à ce que l’objet à
concevoir situer en milieu urbain (quel que soit son programme) restera en relation de
complicité et d’interdépendance mutuelle avec son environnement (physique, socio-culturel,
environnemental, technique et économique).

Remarque :
2
 Des « références » ainsi qu’un ensemble de « mots clés », sont indexés à la fin de
chaque cours, afin d’augmenter les résultats de recherches documentaires relatifs aux
sujets des cours.

1er Cours (Théorie du projet 05)


Notion de projet d’architecture

Structure du cours 
1/ Introduction
2/ Aperçu sur différentes méthodes de conception en architecture
3/ Modalité de création en architecture
3.1 / Construction du sujet
3.2 / l’hypothèse de travail
3.2.1 / les Catalyseurs
3.2.1. A / L’étude d’exemples
3.2.1. B / l’usage de la Métaphore & l’Analogie
4/ Vidéo de soutien La conception
architecturale

5/ Mots clés
6/ Références

1/ Introduction

N ous commençons notre premier cours sur « la notion de projet d’architecture », en
explorant l’ouvrage Mathias Rollot1 dans lequel il propose une analyse sur les pratiques
pédagogiques d’enseignement de la conception architecturale dont le contenu était réfléchi et
3

rédigé en complément aux quelques ouvrages théoriques déjà publiés. Une thématique
d’actualité qui met en lumière le rapprochement entre formation (acquisition des savoir et
savoir-faire) et pratique (réalité du terrain). Il essaie d’expliquer les différentes
problématiques posées par le processus de conception, qui demeure l’objectif principal de la
présente matière. Par ailleurs, la réflexion de Christian Devillers 2 dont les travaux sont
marqués par un souci de comprendre et de reconstruire les processus de projet reste la plus
défendue, qui consiste à dire que l’enseignement d’architecture se résume à l’enseignement
autour /ou carrément par le projet. À partir de là nous considérons cet enseignement par le
projet comme la colonne vertébrale de l’enseignement supérieur d’architecture, situé au
carrefour de la théorie et de la pratique architecturale.

2/ Aperçu sur différentes méthodes de conception en architecture


1
Rollot, M. « La conception architecturale, méthode, réflexions, techniques », Editions de l’Espérou, 2017, p,
19.
2
Christian, D : Est architecte-urbaniste. Chercheur, enseignant, théoricien, praticien, il n’a cessé d’alterner entre
ces différentes activités au cours de sa carrière, en étant à la fois témoin et acteur de la construction d’un champ
de la recherche en France en urbanisme et en architecture depuis les années 60. Ses différents travaux sont
marqués par un souci de comprendre et de reconstruire les processus de projet comme activités intellectuelles et
à travers leur matérialisation. (Tirer de la biographie de l’auteur) :
https://dpearea.wordpress.com/2013/09/28/conference-inaugurale-2013-14-christian-devillers/. 
Nous exposons dans ce qui suit un survol de différentes approches sur les « méthodes » de
conception en architecture sans pour autant faire l’état de l’art scientifique de cette question
qui a été traiter par plusieurs travaux de recherches empiriques notamment : Michel Conan
(1993), Jane Darke (1984), Olivier Tric (1994) et Dana Cuff (1991) ; c’est donc à titre
indicatif qu’elles sont citées pour sensibiliser l’apprenant sur le sujet. Toutes ces méthodes
sont opératoires, déjà expérimentés par bon nombre de praticiens du domaine comme
catalyseur (stimulant) de projet d’architecture, c‘est ce qu’essaie de nous expliquer Mathias
Rollot dans son introduction sur « la conception architecturale », il cite :

 « Pour une grande partie de la profession, l’enquête de terrain, la rencontre avec les
clients ou les habitants, le paysage, l’atmosphère, le climat et le type de sol particulier
même d’un site seront des outils incontournables de conception du projet » ;
 «  D’autres voudront penser qu’il est possible d’exprimer le projet en termes de
diagnostics, d’objectifs, et de propositions – et travailleront alors à l’architecture
comme un médecin à son analyse, ses prescriptions et son ordonnance » ;
 «  Ailleurs, de grandes communautés de praticiens mettront plutôt en avant que c’est
l’expérimentation à « l’échelle un », ou la rencontre avec les artisans et leurs savoir-
faire, les ressources naturelles et filières locales, qui seront les plus grands moteurs du
projet » ;
 «  D’autres encore préfèreront partir d’une notion intellectuelle, abstraite, conceptuelle,
ou philosophique, pour stimuler la créativité de projet : ainsi des recherches actions
partent-elles de l’idée de sacré, de la notion philosophique d’attente ou de l’abstraction 4
du passage, pour générer des réponses inventives ».

Différentes approches
de la conception
architecturale

Par ailleurs, l’examen de ces travaux récents sur le projet en architecture, montrent que le
rôle de l’architecte est de plus en plus interactif avec d’autres forces (compétences), au
moment où on assiste à des changements profonds dans notre société 1, ce qui fait de lui le
chef d’orchestre, dont le rôle principal est la coordination (médiation) entre ces différentes
forces qui participent au projet  (M. Aiche, 2010) ;  le projet d’architecture est le fait d’un
grand nombre d’acteurs, c’est un acte partagé, on ne saurait le réduire au seul travail de
l’architecte (J.P, Epron, 1992). En reprenant les propos de M. Aiche, Il en ressort que cette
activité de projet architectural intègre deux niveaux : celui de l’architecte (ses compétences
1
Mutation dans les pratiques sociaux-économiques, changements dans les priorités des projets stratégiques, etc.
personnels) & celui des interactions avec les acteurs agissant sur le projet (Les compétences
communicatives). Tout le long de nos cours nous essaierons d’apporter ce supplément
d’acquis à nos étudiants (développé cette compétence de conception) afin qu’ils puissent faire
évoluer cette capacité de construire progressivement une « alternative » (solution) au
problème qui leurs est suggéré par l’enseignant au travers l’exercice d’atelier ; l’étudiant est
donc en situation dite « d’apprentissage » (P. Boudon, 1994).

Dans l’enseignement du projet l’étudiant


est mis en situation d’apprentissage afin de
lui permettre d’explorer le ou les chemins
menant à la solution à partir d’une idée
(hypothèse) qui va initier la solution

Construction progressive des


connaissances (acquis) pour
faire face au problème dicté
par l’exercice d’atelier

5
situation
d'apprentissage

3/ Modalités de création en architecture


3.1/ Construction du sujet
Si nous devrions qualifier cette phase, nous la désignons par : (phase de collecte et d’analyse
des données), ce qu’appel différents auteurs : « énoncé du problème  », « diagnostic » ou
« commande  » (M. Aiche)
Ce premier pas de l’apprenant en situation d’apprentissage, se définie comme étant la
construction du sujet, ce dernier prends soins de se familiariser avec le « problème » ; qui sur
le plan professionnel constitue « une commande/ un plan de charge »1, dans notre cadre
pédagogique c’est l’énoncé de l’exercice. Pendant cette phase l’apprenant veuille a rassemblé
toutes les données pour ensuite les analysées, elles se résume généralement :
- Intentions et objectifs ciblés par le projet, exprimés par le commanditaire (énoncés) ;
- Le programme d’activité et d’espace (programmation) ;
- Le site (environnement naturel & physique) ;
- Les paramètres réglementaires (règles d’urbanisme, règles parasismiques, code du
bâtiment, étude d’impact, etc..) ;
- Les paramètres techniques (technique de construction, matériaux & savoir-faire, etc.) ;
1
Sur le plan professionnel c’est une opération qui implique le commanditaire (client/ maitre d’ouvrage) dans le
cycle du projet. (A. Bendeddouch, 1998).  
- Les paramètres économiques (coût & enveloppe financière) ;
- Les délais d’étude et de réalisation1.
Ce passage « obliger » que doit entreprendre l’apprenant dans la construction du sujet,
va constituer une compétence à développer, et une culture architecturale à construire autour
du sujet stimuler par des projections (documentaires, diapositives, exposés, et même des
visites sur site). Le travail d’observation et de réflexion l’amène à poser les bonnes questions
auxquelles il doit apporter des réponses (dans le groupe/ ou individuellement sous un
encadrement). Ce passage à partir des « données » en quête de « solution » va le mettre en
situation de choisir un point de départ, qui passe obligatoirement par une « idée »2 / ou
« hypothèse de travail ».
Remarque / A la fin de cette phase, il est demandé à l’apprenant de synthétisé toutes les
données, sous forme de « petits » commentaires suivi de schémas explicatifs, cette phase
demande une implication de l’apprenant (c’est-à-dire prendre position) et faire un travail de
« réflexion » et non pas un travail de « description ». Aussi, pendant cette phase le travail de
« groupe » est plus profitable et stimulant que celui de l’individuel.

Construction
du sujet

6
Vidéos et
Collecte & Analyse
projection de
des données
soutien

Poser les bonnes


questions

Aborder l’idée du
projet
(Hypothèse de travail)

3.2/ Hypothèse de travail (L’Idée de projet)

1
Ces deux derniers volets ne sont pas traités dans notre cadre académique, ils sont souvent cités à titre
d’information /ou à titre indicatif.
2
Pendant cette phase automatiquement il y a incertitude, hésitation et tâtonnement, ceci fait partie de ce
processus de conception en architecture.
L’idée serait donc ce point de départ /ou d’encrage à partir duquel va prendre forme une
« solution », une sorte d’inspiration à laquelle le concepteur fait références 3, dans notre
situation d’apprentissage (pédagogique) l’apprenant, doit donc explorer des pistes à travers un
ensemble scénarios ; l’alternative (l’idée) « … est portée par des choix, des intentions, des
décisions que permet ou auxquels renvoie l’idée » (P. Boudon, 1994, 3). Il est clair que l’idée
n’est pas la résultante des données, mais cette « … valeur que porte en lui tout projet et qui
dépasse les données d’un programme pour lui accorder âme et sens, bref toute son
intelligence. » (M. Aiche, 2010, 43).

Genèse de l'idée
de projet

l'Imitation qui l'Imagination qui


reproduit ce qui est (re) produit ce qui
vu n'est pas vu
7
3.2.1 / les Catalyseurs
Cette phase explique la difficulté liée à la nature de la tâche dite « de conception », qui
oblige le concepteur (l’architecte) à faire un choix à partir d’éléments significatifs (un
domaine de préoccupation) pour amorcer son travail tel que : la nature, une technique de mise
en œuvre, une forme, une enveloppe, l’usage, etc. Bien sûr ce choix va constituer le
« catalyseur » grâce à qui d’autres éléments d’ordre formelle, technique, sociale, économique
et environnementale seront associés pour faire démarrer et progresser le projet. (M. Aiche,
2010)
Il y a lieu de noter que cette phase se fera graduellement et se développera progressivement
quelque soient les conditions du projet en s’interrogeant sur : le cout, le système constructif,
l’enveloppe, l’énergétique, l’usage et l’environnemental. (O. Tric, 1994).

mise en espace
le paysage, la - catalyseur
technique, (organigramm permettant le
l'enveloppe, le e fonctionel et démarage de
budget, l'usage spatial), l'idée
croquis

3
Pour un professionnelle cette référence peut-être (des projets antérieurs, sa culture architecturale, ses modèles
et valeurs, ses compétences acquises au cours d’une certaine expérience, etc.)
3.2.1. A / L’étude d’exemples
Dans cette phase (d’étude de cas), la démarche part du principe que chaque œuvre
architecturale (projet) est une solution à un problème, il suffit donc de restituer les
« données » de départ (site, programme, usage, etc.) pour ensuite comparer les solutions
« analysées » au nouveau problème posé, c’est donc par effet « d’analogie » que sera traitre le
nouveau problème. P. Boudon dans une réflexion très pertinente, sur l’étude de cas, nous
renseigne que finalement c’est dans la manière qui a présidé à la confection de l’objet qui est
« intéressante » et non pas l’objet lui-même (le résultat). C’est donc vers le « processus » de
mise en « confection ou/ conception » que doivent être orientés les efforts de l’apprenant,
pour développer une manière de faire, que nous appelons pour l’instant une « démarche », une
succession d’alternatives structurées et capitalisées orienté vers un seul objectif « l’idée ».
Nous prenons l’exemple de La chapelle de Notre-Dame-Du-Haut (Ronchamp, Le
Corbusier), l’architecte à utiliser les baies semblables à des meurtrières parsemées sur d’épais
mur de l’habitat de la vallée du M’Zab (Algérie), qui permettent de conserver une certaine
fraîcheur à l’intérieur de tout en diffusant ponctuellement la lumière. Ce principe technique et
architectural, était repris dans la chapelle de Ronchamp pour exprimer son principe de
« l’espace ineffable »1 : l’espace intérieur qui s’enfuit vers l’extérieur à travers ces ouvertures
en pyramides et la fonte entre le toit et les murs (l’espace devient libre grâce à l’effet de la
lumière et les formes spatiales).

Ouvertures dans l’habitat de la


Ouvertures dans la chapelle de
vallée du M’Zab (Algérie)
Ronchamp (Le Corbusier)

“A chaque fois que je me trouve à cours d'inspiration, je prends mon billet au M’Zab"
Charles-Édouard Jeanneret (Le Corbusier), pionnier de l'architecture moderne2.
3.2.1. B / l’usage de la Métaphore & l’Analogie
L’usage d’image familière ou bien connue chez l’apprenant pour démarrer le projet,
était déjà connue au pare avant, c’est le cas de l’utilisation de la nature et les l’organisation
physique du corps humain chez les grecs. Cette manière de faire est très avantageuse du fait
qu’elle procure une image assez complète de l’objet à « imiter », c’est une transposition de la
signification propre à une idée ; ce qui lui permet de « clarifier un concept avec un domaine
déjà connu, familier […] donc facilement appréhendable » (J.M. BOSSU, 1993 : 220).

1
Qu'on ne peut exprimer par des mots en raison de son intensité ou de sa nature. In (Larousse)
2
Pauly, D. Le Corbusier. Albums d'Afrique du Nord. Voyages au M'Zab 1931 et 1933, Archives d'Architecture
Moderne, Bruxelles, 2013.
Dans son processus de conception pour le stade de l'Université de Phoenix, à Glendale 1, Peter
Eisenman2 fait mention, à maintes reprises de l’importance accordée au symbole ; et pour bien
le situer dans son contexte, l’architecte se tourne vers l’agriculture environnante, en
incorporant le Cactus à son design, une organisation désirant une « métaphore » solide.
L’usage de la métaphore au service du démarrage du projet architectural, s’inscrit donc dans
une tendance pédagogique qui considère que la source de l‘idée peut être trouvée hors champ
de l’architecture.

Cactus Barrel Stade de l'Université de Phoenix, à Glendale (2006)


Los Angeles, dans l'État de Californie, aux États-Unis

Nous dirons en conclusion, que notre action entend contribuer à la compréhension de


l’activité de conception du projet d'architecture afin d'améliorer son enseignement. Elle
interpelle les modèles de l'enseignement en atelier qui, marqués par de multiples réformes,
reflètent un éclatement des principes pédagogiques et méthodologiques. 9
Par ailleurs, nous dirons aussi, que nombreux sont les éléments qui agissent sur l’analyse de
cette question du processus de conception, nous avons cité ceux qui ont souvent apparus les
plus significatifs et probants le long de notre parcours d’enseignant mais aussi praticien. Il
faut dire que ce processus est complexe et les phases qui le structures s’interfères et
interagissent dans la plupart du temps ; il n’est pas linaire, mais constitué de plusieurs allers-
retours. Le raisonnement par analogie domine souvent pendant les premières phases,
cependant d’autres facteur restent aussi stimulants comme : l’éthique (l’environnement
socioculturel), l’esthétique (théorie de l’art) et le technique (connaissances scientifiques et
technologiques).

4/ Vidéo de soutient
En soutien à ce premier cours, nous proposons deux vidéos pour illustré le « principe » de la
conception architecturale qui exprime le mieux cette « notion de projet d’architecture » :

 Le projet « La chapelle de Notre-Dame-Du-Haut », Ronchamp de Le Corbusier.


 La projet « La médiathèque de Sendai, Tokyo », de l’architecte japonais Toyo Ito.

5/ Mots clés

1
Une ville du comté de Los Angeles, dans l'État de Californie, aux États-Unis.
2
Peter David Eisenman est un architecte et théoricien américain, né le 11 août 1932 à Newark. Il vit et travaille à
New York. Il est devenu la figure majeure de la déconstruction architecturale, celui qui régulièrement a intégré
de façon explicite un questionnement philosophique dans son processus de conception. Wikipédia
Pédagogie du projet architectural, Projetation, Analyse urbaine, Contextualité, Approche
conceptuelle, Catalyseur, Métaphore, Processus de conception, Hypothèse de travail,
Situation d’apprentissage.

6/ Références
BENDEDDOUCHE, « Le processus d’élaboration d’un projet d’architecture :
ASSIA. l’agrandissement du musée des beaux-arts de Montréal », L’harmattan,
Paris, 1998.
BOUDON, PHILIPPE. « Enseigner la conception architecturale : cours d’architecturologie », les
éditions de la Villette, Paris,1994.
BOSSU, JEAN- « De l’avantage et de l’’utilité à utiliser ma métaphore pour la
MICHEL. conception d’un projet d’architecture », Enseigner le projet
d’architecture, actes du séminaire de Bordeaux 01 & 02 avril 1993, pp.
213-223.
CONAN, MICHEL & « Le démarrage du projet : les générateurs primaires », enseigner le
DANIEL LACOMBE, projet d’architecture : actes du séminaire de Bordeaux 01 et 02 Avril
ERIC. 1993, pp.201-211.
CUFF, DANA. « architecture, the story of practice », institute of technology,
Massachussets,1991.
DEVILLERS, « Sur l’enseignement de l’architecture », L’Architecture d’Aujourd’hui,
CHRISTIAN. n°282, septembre 1992, pp.9-11.
EPRON, PIERRE. « Architecture - une anthologie : tome 2 Les architectes et le projet »,
Pierre Mardaga, 1995. 10
PAULY, DANIELE. « Le Corbusier. Albums d'Afrique du Nord. Voyages au M'Zab 1931 et
1933 », Archives d'Architecture Moderne, Bruxelles, 2013.
TRIC, OLIVIER. « Processus de conception et pédagogie du projet » in les cahiers de
L.A.U.A, laboratoire : architecture, usage, altérité, école d’architecture
de Nantes, 1994.

Textes
 Arrêté du 20 novembre 1975, publié au bulletin de l’enseignement supérieur et de la recherche
scientifique, concernant la formation en architecture.
 Canevas de mise en conformité offre de formation L.M.D. licence académique 2017 / 2018,
Ministère de l’enseignement supérieur et de La recherche scientifique.

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