Position Clinique INESSS - AC Neutralisant SARS-CoV-2
Position Clinique INESSS - AC Neutralisant SARS-CoV-2
Position Clinique INESSS - AC Neutralisant SARS-CoV-2
En se basant sur la documentation scientifique disponible dont les essais cliniques ont été réalisés
majoritairement chez des participants non vaccinés et infectés par le virus d’origine ou d’autres
variants qu’Omicron, la forte plausibilité d’une perte de toute activité neutralisante de la combinaison
tixagevimab/cilgavimab contre les sous-lignées BA.4.6, BF.7, BQ.1, BQ.1.1, XBB et XBB.1.5
d’Omicron, la communication du risque d’échec thérapeutique associé à l’usage de la combinaison
tixagevimab/cilgavimab par Santé Canada, le contexte épidémiologique, la circulation majoritaire des
sous-variants BQ.1 et BQ.1.1 et l’augmentation des infections associées à XBB et XBB.1.5, la
proportion de Québécois de 12 ans et plus avec une vaccination de base contre la COVID-191, la
consolidation de l’immunité avec les doses de rappel , l’efficacité vaccinale de la primovaccination
complète contre les hospitalisations, l’estimation du nombre de personnes exposées au SRAS-CoV-2
et la prévalence des réinfections avant ou depuis la circulation Omicron, les enjeux organisationnels et
de main-d’œuvre, les consultations menées puis les positions d’autres organisations, et en adaptant
sa démarche évaluative au contexte et aux incertitudes entourant les données, l’INESSS estime que :
SRAS-CoV-2 confirmée, traitement des personnes avec des symptômes d’intensité légère à
modérée 2 et non hospitalisés en raison de la COVID-19
1
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3220-vaccination-base-covid-19-consolidation-periodique-immunite.pdf
(site web consulté le 23 septembre 2022).
2
Sans besoin d’une oxygénothérapie.
3
Y compris femme qui allaite.
4
Dans certaines situations exceptionnelles, selon le jugement du clinicien, il pourrait être acceptable d’offrir le traitement malgré le
dépassement du délai de 5 jours.
5
Population peu représentée dans l’essai clinique (moins de 1 %-non vaccinée)
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Aucun participant dans l’essai clinique, basé sur des études de cohorte exposant un surrisque de mortalité de plus 30 %.
- Insuffisance hépatique
chronique
- Obésité (risque accru avec
IMC ≥ 35)
- Diabète (risque accru si non
contrôlé)
- Hypertension artérielle avérée
(risque accru si non contrôlée)
- Maladie cardiovasculaire
athérosclérotique
- Insuffisance cardiaque de
classe fonctionnelle NYHA II à
IV
- Maladie pulmonaire chronique
(p.ex. MPOC, asthme modéré
à sévère)
Aucune donnée n’étant disponible chez cette population, le jugement du clinicien prévaut quant à
l’usage d’anticorps neutralisant, chez ces personnes répondant aux critères d’éligibilité, surtout si
elles ont reçu une dose de rappel.
Peu de données étant disponibles chez ces populations, le jugement du clinicien prévaut quant à
l’usage d’anticorps neutralisants, chez ces personnes répondant aux critères d’éligibilité, surtout si
elles ont reçu une dose de rappel.
Selon le mécanisme d’action et la plausibilité biologique, puis en extrapolant les résultats des
essais cliniques avec le casirivimab/imdevimab, il est anticipé que les personnes dont le
système immunitaire est compromis sont celles qui pourraient le plus en bénéficier à moins
qu’il y ait déjà eu une amélioration clinique significative avec les standards de soins offerts
depuis le début de l’hospitalisation.
L’usage d’anticorps neutralisants, dans ce contexte ne bénéficient pas, à ce jour, d’une
autorisation pour commercialisation sous condition par Santé Canada.
Le traitement avec le bamlanivimab ou les Ajout de la
combinaisons casirivimab/imdevimab et combinaison
tixagévimab/cilgavimab est non conseillé en dehors tixagévimab/cilgavimab
d’un protocole de recherche en raison de l’incertitude
scientifique quant aux avantages potentiels (non étudié
pour cette population) ou de la circulation de variants
préoccupants pour lesquels le potentiel de
neutralisation est, ou pourrait, être moindre (p. ex.
sous-variants d’Omicron).
7
Dans certaines situations exceptionnelles, selon le jugement du clinicien, il pourrait être acceptable d’offrir le traitement malgré le
dépassement du délai de 12 jours.
8
https://www.recoverytrial.net/news/sotrovimab-to-be-investigated-by-the-recovery-trial-as-a-possible-treatment-for-patients-
hospitalised-with-covid-19 (page consultée le 9 septembre 2022).